Labels Green Building : qu'apporte la poussée de la certification ?

Parce que les labels Green Building, ou la certification durable, s'imposeront à long terme comme la norme en matière d'immobilier, près de neuf experts sur dix (85,7 %) affirment que les immeubles de bureaux et commerciaux certifiés se commercialisent déjà mieux aujourd'hui. C'est ce qui ressort du dernier baromètre de l'immobilier commercial.

Les entreprises sont prêtes à payer jusqu'à 20 pour cent de plus si le bien immobilier est certifié en conséquence, peut-on lire dans le baromètre de l'immobilier de Schwaiger. (Image symbolique : ll Bosco verticale à Milan ; Copyright : Unsplash)

Les grands groupes en particulier posent de plus en plus souvent un label Green Building comme condition préalable à la location de nouvelles surfaces (71,5 %). C'est ce qui ressort de l'actuel baromètre de l'immobilier commercial, qui est régulièrement relevé à l'occasion du salon Schwaiger Makler Lounge à Munich.

Il y est dit que la pression pour la certification vient des grandes entreprises nationales, mais surtout de l'étranger, comme la Suisse. Plus de huit experts immobiliers sur dix partagent l'avis selon lequel les groupes internationaux exigent actuellement des labels verts encore plus que les groupes allemands.

"Comme pour de nombreux thèmes d'avenir, les pays anglo-saxons ont ici aussi une longueur d'avance. Il ne suffit pas d'élaborer un standard aussi élevé que possible au niveau de la politique nationale. Nous vivons dans un monde d'affaires global et avons donc également besoin d'un catalogue de critères supranational qui reflète l'exigence de qualité pour les biens immobiliers dans lesquels nous souhaitons encore travailler et vivre dans 50 ans", explique Michael Schwaiger, CEO du groupe Schwaiger.

Motivations pour la location de biens immobiliers certifiés verts

Selon le baromètre, les entreprises sont prêtes à mettre la main au porte-monnaie pour obtenir le label vert. 43 % des courtiers estiment que les entreprises sont aujourd'hui prêtes à dépenser jusqu'à 5 % de plus pour des bureaux certifiés verts. 28,6 % estiment qu'il s'agit en moyenne de cinq à dix pour cent de plus, et 28,6 autres estiment même que cela peut aller jusqu'à 25 pour cent. Selon les courtiers, les principales raisons sont la réduction des coûts d'exploitation et des frais annexes (coûts du cycle de vie), la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) et l'amélioration de l'image de marque (57 pour cent chacun).

Le quatrième critère le plus important cité par les professionnels de l'immobilier est l'avantage de recruter du personnel jeune, suivi par l'amélioration des objectifs climatiques internes de l'entreprise. Comme les labels Green Building exigent en outre l'utilisation de matériaux sans émissions à l'intérieur des bâtiments ou la distance minimale entre les points fumeurs et l'immeuble, la gestion de la santé en entreprise joue un rôle croissant sur des thèmes tels que la santé, le bien-être et la performance des collaborateurs. Schwaiger :

"Au final, ces certificats sont une sorte d'assurance qualité indépendante. Les entreprises savent ce qu'elles peuvent attendre des biens immobiliers certifiés LEED ou BREEAM en termes de consommation d'énergie et d'efficacité de l'eau, mais aussi en termes de qualité de l'air intérieur ou d'offres de mobilité".

Corrélation directe : notoriété et pertinence

Selon l'enquête, le certificat le plus connu des courtiers est LEED (100 %), suivi de près par DGNB et BREEAM (86 %). Le label autrichien ÖGNI et le BNB local sont connus par 43 % des courtiers. Le certificat GEFMA 160, spécialisé dans la durabilité du Facility Management, arrive en dernière position (29 %).

"Il est évident que, de l'avis des courtiers, la pertinence suit à peu près la notoriété des labels. Le leader absolu est LEED", déclare Michael Schwaiger, CEO du groupe Schwaiger. Selon Schwaiger, même les professionnels de l'immobilier manquent d'expertise dans ce domaine. Près d'un tiers des intermédiaires immobiliers avouent ne pas savoir ce que représentent en détail les différents certificats (28,6 %) et 14 % supplémentaires parlent eux-mêmes de "demi-connaissances dangereuses".

 Pour plus d'informations, voir https://www.schwaiger.com

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