Les Suisses se considèrent comme conscients de l'environnement
Deux tiers des Suisses se considèrent comme conscients de l'environnement. Mais dans la pratique, la situation est souvent différente.
Deux tiers des Suisses se considèrent comme sensibles à l'environnement. C'est ce que montre l'enquête menée par homegate.ch La proportion est même de 81% en Suisse romande, ce qui est considérable. Sur les presque 2000 personnes interrogées, 90% ont indiqué qu'elles s'informaient sur des thèmes tels que l'environnement, la durabilité et la vie écologique. Les Tessinois occupent la première place avec 28% de recherches régulières d'informations, suivis par les Romands avec 27%. Les principales sources d'information sont les médias (44%) et les connaissances, amis et parents (38%). Les études scientifiques sont rarement consultées.
Les Suisses sont fidèles à leur logement
Près de 40% des participants à l'enquête sont propriétaires de leur logement, 56% sont locataires et 4% n'ont pas donné de réponse précise. Avec 48%, la part des propriétaires immobiliers au Tessin est nettement supérieure à la moyenne suisse. La part des propriétaires est également plus élevée au Tessin (54%) que la moyenne suisse (41%). La grande majorité des personnes interrogées ne déménagent pas souvent et vivent depuis plus de 10 ans dans leur appartement ou leur maison actuelle. Seuls 6% ont déménagé au cours des 6 derniers mois.
L'environnement n'est pas un sujet important dans le choix d'un bien immobilier
Lors du choix du bien immobilier, le thème de l'environnement n'a pas du tout joué un rôle pour la majorité (52%). Ce sont les Tessinois qui se sont penchés le plus intensivement sur le sujet. Cela s'explique probablement par le fait que la proportion de propriétaires dans cette région du pays est supérieure à la moyenne. Parmi toutes les personnes interrogées, 59% se sont penchées sur le sujet, du moins en marge.
Si le thème de l'environnement a joué un rôle, ce sont surtout la situation du logement (possibilité de renoncer à la voiture), la bonne isolation ainsi que le souhait d'une nouvelle construction qui ont influencé le choix du bien immobilier.
Peu d'intérêt pour le type d'électricité consommée
En ce qui concerne l'énergie, le tableau est un peu plus sombre. Près d'un quart des participants à l'enquête ne savent pas quel type de paquet d'électricité ils achètent. Parmi les 751 autres TP2T, la majorité achète soit une offre de base (361 TP2T), soit un mélange de différentes sources (341 TP2T). Il est intéressant de noter que c'est en Suisse romande que la part de ceux qui utilisent l'offre de base sans sources renouvelables est la plus élevée (45%), bien que les Romands se considèrent eux-mêmes comme très respectueux de l'environnement. Nous n'avons pas cherché à savoir si cela était dû au manque d'offre ou au manque d'informations. En effet, selon l'enquête, 45% des personnes interrogées seraient prêtes à payer plus cher pour l'énergie afin de pouvoir contribuer à la protection de l'environnement. D'autres 45% seraient peut-être prêts à le faire.
Le plus souvent, on essaie de ne pas laisser la lumière allumée inutilement, de fermer le robinet quand on ne l'utilise pas et de prendre une douche plutôt qu'un bain. Cependant, seule une personne sur trois utilise un pommeau de douche économe en eau. Avec ce type d'économie d'énergie, il n'est généralement pas encore nécessaire de sortir de la zone de confort. La plupart des gens économisent l'énergie pour des raisons environnementales et financières.
Un exemple de tri des déchets
Tout d'abord, le tri des déchets est pris très au sérieux en Suisse. Plus de 90% éliminent séparément le carton, le papier, le verre, le PET et les piles. Pour les déchets verts, ce chiffre est encore de 69%. Les meubles et les appareils encore utilisables sont également donnés plutôt qu'éliminés. Si la plupart des gens préfèrent acheter des meubles d'occasion plutôt que des meubles neufs, ils ne sont que 18% à le faire.
Payer plus pour contribuer à l'environnement
C'est dans le domaine de l'alimentation que l'on est le plus disposé, avec 52%, à contribuer à l'environnement en augmentant les prix, suivi par l'énergie. En revanche, les Suisses ne souhaitent pas renoncer à leurs voyages et n'acceptent qu'à contrecœur de faire des compromis. Moins d'un quart d'entre eux sont prêts à dépenser plus d'argent pour des voyages plus respectueux de l'environnement. La situation est similaire en ce qui concerne le logement (32%).
Dans l'ensemble, on peut dire que les personnes âgées qui ne travaillent pas ou qui travaillent à temps partiel ont tendance à se considérer comme plus sensibles à l'environnement et à se préoccuper davantage de cette question. En outre, le thème a été un facteur de choix immobilier surtout pour les personnes âgées et les personnes ayant un niveau de formation élevé. Mais les jeunes sont également beaucoup plus nombreux à vouloir faire quelque chose pour l'environnement dans le domaine de l'habitat.
Source : Homegate