De moins en moins d'accidents du travail

A nouveau moins d'accidents professionnels et des frais médicaux plus bas par cas : c'est ce que montre l'évaluation de l'année d'assurance 2016 de la Suva. Dans l'ensemble, le nombre d'accidents a également légèrement diminué l'année dernière.

Selon la Suva, le nombre d'accidents professionnels a de nouveau baissé en 2016.(KEYSTONE/PHOTOALTO/Vincent Hazat)

En 2016, les assurés ont déclaré 461 000 accidents à la Suva, comme le montre l'entreprise dans ses derniers chiffres. Le nombre d'accidents professionnels et non professionnels est resté légèrement inférieur à celui de l'année précédente : les quelque 178 000 accidents et maladies professionnels enregistrés ont diminué de 1,1 pour cent, les accidents non professionnels ont baissé de 0,5 pour cent pour atteindre près de 264 000. Dans l'assurance-accidents pour chômeurs, le nombre d'accidents a augmenté presque parallèlement à l'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi. Les chiffres ont été communiqués le 15 février 2017 via un communiqué de presse.

Accidents enregistrés par la Suva (source : Suva)

Dans l'assurance contre les accidents du travail, le nombre d'accidents a continuellement baissé depuis 2011, de 5,5 pour cent au total. Et ce, bien que le nombre de travailleurs à temps plein ait augmenté durant cette période. Le risque d'accident professionnel (nombre d'accidents pour 1000 travailleurs à plein temps) diminue également depuis des années, comme l'indique encore l'entreprise. La Suva attribue ce recul d'une part à son travail de prévention dans le domaine de la sécurité au travail. D'autre part, les activités à risque diminuent de manière générale en raison des changements structurels continus - par exemple en raison de l'augmentation des processus automatisés, poursuit le communiqué.

Dans l'ensemble, la Suva peut présenter un bon résultat malgré des coûts plus élevés : En 2016, l'assurance a déboursé 1,35 milliard de francs pour les indemnités journalières, soit 3,5 % de plus que l'année précédente. La durée moyenne de perception des indemnités journalières est toutefois restée stable, à environ 40 jours. La hausse des coûts des indemnités journalières s'explique notamment par le fait que davantage de cas ont été décomptés en 2016 (+2,6 pour cent), soit près de 231 000 cas au total. La raison en est, selon la Suva, qu'en 2015, on est passé à un nouveau logiciel pour le règlement des sinistres. Ce changement a entraîné des retards de travail qui ont pu être résorbés l'année dernière. Cela se reflète maintenant dans les chiffres. Par ailleurs, les coûts des indemnités journalières ont été influencés par la hausse générale des salaires moyens ainsi que par l'augmentation du gain maximal assuré au 1er janvier 2016, précise la Suva.

Source : Suva

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