Marketagent Arbeitsmarkt-Kompass : La Suisse veut des horaires de travail plus courts

Des modèles de travail plus flexibles, le télétravail et une forte propension à changer d'emploi caractérisent l'ambiance sur le marché du travail suisse. La dernière boussole du marché du travail de Marketagent Suisse montre que la traditionnelle semaine de 40 heures perd de sa pertinence pour de nombreux employés.

L'enquête, menée tous les trimestres depuis le début de l'année 2024, fournit des informations sur les attitudes des travailleurs. En moyenne, les personnes actives en Suisse souhaitent travailler 35,4 heures par semaine - moins que la semaine classique de 40 heures, mais plus qu'en Autriche (33,3 heures) et en Allemagne (32 heures). Le home office reste également demandé : ceux qui ont la possibilité de travailler à distance préfèrent en moyenne un pourcentage de 45%, ce qui correspond à environ deux jours par semaine.

L'acceptation des longs trajets domicile-travail est plus élevée en Suisse que dans les pays voisins : Les personnes interrogées indiquent une distance maximale de 32 kilomètres entre leur domicile et leur lieu de travail, alors que cette distance est d'environ 22 kilomètres en Allemagne et en Autriche.

"Work hard, play hard" (travailler dur, jouer dur)

Près des deux tiers de la population active suisse s'identifient bien à la philosophie "travailler dur, bien vivre" (65%). Et d'obtenir une nouvelle valeur de pointe dans la comparaison entre trois pays (Autriche : 62% ; Allemagne : 58%). "L'engagement et la performance sont toujours considérés comme des valeurs importantes en Suisse. Mais nos données montrent aussi que l'accent se déplace de plus en plus des modèles de carrière classiques vers des modèles de travail plus flexibles", explique Roland Zeindler, directeur de Marketagent Suisse. "Les entreprises qui encouragent activement cette flexibilité ne s'assurent pas seulement un avantage dans la concurrence pour le personnel qualifié, mais renforcent en même temps la fidélisation à long terme des collaborateurs".

Forte propension au changement

Malgré une grande satisfaction avec le travail actuel (77 %), la volonté de changer est grande : 51 % des employés peuvent envisager de changer d'emploi, même s'ils estiment que les chances sur le marché du travail sont plus pessimistes qu'en Allemagne et en Autriche. L'augmentation de salaire attendue est une incitation importante au changement.

(Graphique : Marketagent Suisse)

Pour l'étude actuelle, Marketagent Suisse a interrogé 465 personnes au total pendant la période de sondage allant de juillet à décembre 2024.

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