Traverser la crise avec 5 facteurs de réussite

Si le destin te donne des citrons, fais de la limonade ! C'est ce qu'affirme le conseiller en entreprise Stephan Jansen, qui présente 5 facteurs de réussite déterminants pour surmonter la crise.

Le conseiller en entreprise Stephan Jansen présente 5 facteurs de réussite qui peuvent être déterminants pour surmonter la crise. (Image : zVg)

Les changements offrent toujours de nouvelles opportunités. Les entreprises qui réussissent se distinguent des autres par leur capacité d'innovation. En cette période de crise, il sera certes difficile pour la plupart d'entre elles d'innover, mais cela n'est pas impossible, comme le montre l'exemple en fin d'article. Dans tous les cas, les 5 facteurs de succès qui peuvent être utilisés même en temps de crise restent valables :

1) Forte concentration sur le client

Presque toutes les entreprises sont actuellement confrontées à des défis difficiles à surmonter. Alors que vous êtes occupé à réduire les coûts et à optimiser le flux de trésorerie, n'oubliez pas vos clients et vos fournisseurs ! L'échange avec les groupes qui font le succès économique de votre entreprise est également important en période de crise. Même si vous ne pouvez pas fournir actuellement les prestations habituelles, il est utile d'en parler avec les personnes concernées. Qui sait quelles perspectives et quelles chances en découlent ?

2) Personnel qualifié

Travailler de manière productive malgré l'interdiction de contact n'est pas toujours possible actuellement. Pourtant, les solutions de travail à domicile fonctionnent plutôt bien dans de nombreux domaines. C'est l'occasion pour les décideurs d'expérimenter une nouvelle méthode de travail et d'en tirer des enseignements. C'est justement maintenant qu'il est important de pouvoir déléguer des responsabilités aux collaborateurs, car les nombreux changements qui surviennent soudainement dans le quotidien de l'entreprise ne peuvent pas tous être résolus rapidement et à court terme par les décideurs eux-mêmes. Les décideurs devraient se concentrer sur le fait de faire passer l'entreprise à travers la crise et de déléguer parfois les décisions moins importantes.

3) Haute énergie

Le plus grand danger pour la motivation des collaborateurs est l'incertitude que la crise engendre. Il faut maintenant obtenir des résultats rapides. Des tâches partielles et des projets à court terme aideront à focaliser l'équipe et, en cas de résultat positif, à susciter la fierté. Célébrez et félicitez les petits succès.

4) Diriger avec émotion

C'est le rôle de la direction d'apaiser les inquiétudes pendant la crise et de focaliser le personnel sur ce qui compte maintenant. Communiquez régulièrement et de manière positive et peignez le tableau de l'après-crise dans lequel vous avez réussi à relever les défis. Allez de l'avant avec détermination et prudence à la fois. Personne ne dit que diriger est facile.

5) Coopération et alliances

Ce n'est pas le moment de discuter de coopérations ou de forger de nouvelles alliances ? Même si le financement de certains thèmes n'est pas encore clair, poursuivez les discussions en cours. Je vous invite même explicitement à en entamer de nouvelles. Ce qui est impossible en temps normal devient éventuellement réalisable en temps de crise. Les nouvelles circonstances génèrent de nouveaux points de vue et de nouvelles idées. Qui sait comment, même en tant qu'entreprise, on peut se soutenir mutuellement dans la coopération si on n'en a pas parlé ?

Les opportunités sont toujours et partout

Parfois même là où l'on s'y attend le moins. Ne vous laissez pas décourager par la crise. Et très important : rayonnez cette assurance vers l'extérieur. Réfléchissez à ce que vous voulez faire des citrons que le destin vous a donnés : Avaler le jus acide en faisant la grimace ou en faire de la limonade ? La marque Bionade est d'ailleurs née d'une brasserie presque insolvable qui a brisé toutes les règles avec une idée radicale, née de la nécessité. Non seulement ils ont transformé des fruits jusqu'alors peu utilisés comme le litchi ou le sureau, mais ils ont également embouteillé des bouteilles de bière et n'ont pas investi un centime dans la publicité. Au lieu de cela, ils ont misé sur une marque forte et le bouche-à-oreille.

Vers l'auteur :
Stephan Jansen est associé gérant de la société de conseil en fusions-acquisitions et PMI Beyond the Deal (BTD) GmbH, basée à Bad Homburg (Allemagne). L'entreprise de conseil assiste principalement les PME dans l'achat et la vente d'entreprises ainsi que dans la réglementation de la succession et de la transmission d'entreprises. www.beyondthedeal.de

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