Étude sur la succession des PME suisses 2018

Selon l'étude sur la succession de Bisnode D&B, 13,4 pour cent des entreprises en Suisse ont un problème de succession. Cela résulte de l'âge des propriétaires, respectivement des membres du conseil d'administration ou des associés. Une transmission à la génération suivante dure environ cinq ans.

On n'a pas toujours un bon timonier à ses côtés. (Image : depositphotos)

L'étude de Bisnode sur la succession souligne une tendance critique : celui qui ne trouve pas de successeur doit souvent liquider son entreprise. C'est actuellement le cas pour environ 30 pour cent des entreprises. Selon le communiqué de Bisnode, ce sont surtout les petites entreprises qui ont de gros problèmes de succession. Selon les chiffres de Bisnode, les entreprises comptant jusqu'à dix collaborateurs sont plus touchées que celles employant plus de 50 personnes.

Le thème de la succession a une grande importance pour l'économie. Si la succession échoue, le savoir-faire, les emplois et les recettes fiscales sont perdus.

De grandes lacunes dans les petites entreprises

Selon le communiqué, un demi-million d'emplois seraient concernés par la succession. Seuls sept pour cent ont une succession ouverte, alors que ce chiffre dépasse les 13 pour cent pour les petites entreprises. Les grandes entreprises sont souvent gérées avec une planification à plus long terme que les micro-entreprises, raison pour laquelle la question de la succession est abordée plus tôt, écrit Bisnode pour expliquer ce phénomène.

Le secteur IT est légèrement en dessous de la moyenne

Les entreprises de la branche IT sont légèrement en dessous de la moyenne de toutes les branches en ce qui concerne la question de la succession, montrent les chiffres. Dans la branche des services informatiques, ce sont 9,2 pour cent des entreprises et dans le secteur des télécommunications 8,5 pour cent qui n'ont pas réglé la question de la succession.

Les deux secteurs des services aux entreprises, qui ne sont pas décrits plus en détail par Bisnode, et du placement de personnel se situent chacun à environ douze pour cent.

Le management buy-out dure plus de trois ans

En Suisse, l'un des types de transmission d'entreprise les plus fréquents est toujours intrafamilial : dans 41% des cas, l'entreprise est vendue à un membre de la famille (FBO). Avec 40%, le management buy-in (MBI), c'est-à-dire la vente à un nouveau management externe, est presque aussi fréquent. En Suisse, 19% des entreprises sont rachetées par le management existant (Management Buy-Out, MBO).

Selon Bisnode, il faut plus de six ans pour réaliser un FBO et 3,3 ans pour un management buy-out. La vente à un propriétaire externe est la plus rapide. Un MBI ne dure en moyenne que 1,6 an.

Les bases de données B2C et B2B de Bisnode, qui contiennent toutes les entreprises inscrites au registre du commerce suisse, ont servi de base à l'étude. Toutes les entreprises actives ont constitué la base ; une entreprise a - pour le but de l'étude - un règlement de succession ouvert lorsque les propriétaires inscrits au registre du commerce (entrepreneurs individuels), respectivement les associés (sociétés) ou les membres du conseil d'administration (sociétés anonymes) ont 60 ans ou plus. Cette limite d'âge a été choisie parce qu'une transmission à la génération suivante prend cinq ans. (mm)

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