Parler à l'ordinateur est le plus naturel
La saisie vocale est l'interface homme-machine la plus simple. L'écran tactile, la souris d'ordinateur et le clavier suivent à bonne distance. En revanche, les écrans tactiles suscitent des échos partagés en deux. C'est ce que révèle une étude d'experts réalisée par un fournisseur de systèmes vocaux pour les entreprises et les administrations.
Parler avec des ordinateurs est l'interface homme-machine la plus naturelle - c'est l'une des conclusions clés de l'étude "Rapport Spitch : Systèmes linguistiques". Celle-ci a été présentée récemment par Spitch AG, qui fait partie des développeurs et fournisseurs technologiques de pointe de systèmes vocaux pour les entreprises et les administrations. Les systèmes de cette entreprise suisse sont déjà utilisés aujourd'hui dans tous les secteurs importants où l'utilisation des technologies vocales est particulièrement indiquée. Le rapport se base sur une enquête menée auprès de 100 experts en informatique. 65 % d'entre eux considèrent que la langue est de loin la forme d'utilisation la plus naturelle des ordinateurs modernes. 37 pour cent (plusieurs réponses étaient autorisées) considèrent en revanche que l'écran tactile, tel qu'on le connaît sur les smartphones, est supérieur. 28 % font confiance à la souris, inventée il y a 35 ans, et 26 % au clavier, dont les origines remontent au 19e siècle.
Parler avec les ordinateurs : la chose la plus naturelle du monde
Bernd Martin de Spitch explique : "Il y a une bonne raison pour laquelle nous communiquons le plus souvent par la voix - parce que c'est le moyen le plus simple. Cependant, nous nous envoyons souvent des messages. De même, pour l'interface homme-machine, ce qui est le mieux dépend du domaine d'application. Sur l'écran d'un smartphone, il est facile de lire, de regarder des images et des vidéos, mais pour la saisie, il est cent fois plus confortable de parler que de taper sur le petit écran, même pour des doigts agiles. Il est également facile de remplacer le clavier du PC par une bonne reconnaissance vocale ; c'est plutôt l'habitude qui joue un rôle important".
Meilleure compréhension du contexte
Le facteur décisif pour l'acceptation des entrées vocales est - sans surprise - la reconnaissance vocale. Ainsi, 85 pour cent des experts interrogés par Spitch se disent confiants dans le fait que les difficultés de reconnaissance correcte de la parole, même chez les locuteurs difficiles, seront progressivement résolues par le développement de la technologie. Pas moins de 55 pour cent des spécialistes sont fermement convaincus qu'à l'avenir, les systèmes seront également en mesure de comprendre de mieux en mieux les relations dans le dialogue et de réagir en conséquence. Bernd Martin explique : "Nous, les humains, commençons des phrases, les interrompons, ne les terminons pas du tout ou de manière totalement différente. Nous parlons par demi-phrases, par mots-clés et nous nous référons en général directement ou indirectement à ce qui a déjà été dit. Le défi consiste à ce que la machine puisse reconnaître des liens de sens même à partir de demi-phrases plus ou moins balbutiées et qu'elle puisse les classer correctement ou trouver ce qu'il faut signifier et donc ce qu'il faut faire en posant les questions appropriées. Il faudra encore des années avant que l'on puisse converser avec des systèmes informatiques de manière aussi informelle qu'avec un être humain. Mais d'ici là, il existe une multitude de domaines d'application dans lesquels les systèmes vocaux fonctionnent déjà avec un taux de satisfaction très élevé. Il s'agit notamment de tous les types de systèmes de renseignements et de commandes, du service clientèle et bien sûr des centres d'appels".
Écran tactile avec évaluation en deux parties
L'écran tactile, tel qu'on le trouve aujourd'hui non seulement dans tous les smartphones, mais aussi dans un nombre croissant de voitures et de distributeurs automatiques, obtient une évaluation partagée dans le sondage Spitch. 48 % estiment que l'écran tactile constitue une bonne interface homme-machine. Mais seulement 37 pour cent le considèrent comme aussi naturel que le langage parlé, qui est approuvé par 65 pour cent des personnes interrogées.
Source : Spitch AG