Les dix plus grandes mauvaises habitudes au bureau

Travail d'équipe, collaboration, réseautage : Bienvenue dans le monde du travail 4.0, c'est du moins l'idée reçue. Une nouvelle étude de l'expert en bureautique Sharp Business Systems, en collaboration avec l'institut d'études de marché Censuswide, montre que cela ne correspond pas forcément à la réalité. Selon cette étude, une chose est surtout valable dans le quotidien du travail : chacun est le prochain de soi-même.

Les mœurs de bureau sont partout : la collégialité et le travail d'équipe sont-ils de pures chimères ? (Image : Sharp Business Systems)

Personne pour tous, tous pour aucun : c'est ainsi que l'on pourrait résumer les résultats d'une enquête menée à l'échelle européenne. Même si l'étude en question portait en fait sur la "satisfaction vis-à-vis de l'informatique dans les entreprises européennes", certaines réponses permettent de conclure que le rêve d'un travail d'équipe (assisté par l'informatique) s'est envolé - au profit des habitudes de bureau qui prévalent encore.

Partager des informations ? Manque à gagner

Ainsi, près de la moitié (46 %) des personnes interrogées indiquent que le partage complet des informations ne va pas de soi dans leur travail quotidien. Cela signifie que l'une des conditions de base les plus importantes pour une collaboration réussie n'est pas remplie ou seulement de manière limitée - ce qui entraîne à son tour des processus de travail inefficaces et a des répercussions négatives sur le bilan de l'entreprise. Près de 38 % des employés estiment que c'est surtout l'équipement technique qui rend difficile le partage d'informations avec les collègues.

Attention, cochon de collègue

L'étude révèle en outre une série de comportements égocentriques qui dominent le quotidien au bureau et qui s'opposent explicitement à l'esprit d'équipe. Il s'agit d'une part de comportements lourds de conséquences, comme le manque de soin apporté aux mots de passe, qui ont un impact négatif sur le succès de l'entreprise. Mais des habitudes triviales et pour ainsi dire irritantes, qui conduisent insidieusement à la mauvaise humeur entre collègues, causent également de gros dégâts à long terme. Une personne sur deux (50 %) en fait régulièrement l'expérience, et 23 % avouent qu'il arrive souvent qu'ils n'en rajoutent pas.

Le top 10 des mauvaises habitudes au bureau :

  1. Oubli des pages imprimées dans le bac de l'imprimante (84 pour cent)
  2. Changement secret de la température du chauffage/de la climatisation (79%)
  3. Ne pas recharger le papier dans l'imprimante (73 pour cent)
  4. Déplacer des documents/modifier la structure des dossiers de son propre chef (70%)
  5. Réduction à néant des mots de passe et des données d'accès (64 %)
  6. Travailler sur ses propres to-dos en réunion (61%)
  7. Couper la parole aux autres (58%)
  8. Ignorer les problèmes techniques sur les appareils partagés (54%)
  9. Modifier les modèles ou ne pas respecter les consignes (49 %)
  10. Les informations importantes ne sont pas partagées (46%)

Avaler la colère ou se défouler ?

Bien qu'ils souffrent régulièrement de ces comportements de la part de leurs collègues, 27 % des personnes interrogées préfèrent tout de même fermer les yeux et avaler leur colère. Dans la mesure du possible, 26 % demandent des comptes au collègue responsable par e-mail ou se plaignent auprès d'autres personnes. Vingt et un pour cent supplémentaires collent une note sur le lieu du délit ou à un endroit bien visible du bureau. Le domaine de la gestion du personnel semble être particulièrement intransigeant : 35 % des personnes interrogées ont indiqué qu'elles préféraient exprimer leur colère en informant directement leur supérieur hiérarchique. "Presque tous les employés connaissent ces comportements par expérience personnelle et acceptent les contrariétés et les inconvénients qui en découlent comme faisant partie de la vie professionnelle", explique Alexander Hermann, vice-président de Sharp Information Systems Europe. "Mais si l'on regarde en coulisses, nous sommes confrontés à un problème sérieux : L'esprit d'équipe en souffre considérablement ou, dans le pire des cas, n'existe même pas. Si l'on ajoute à cela des problèmes graves comme le manque d'échange d'informations, l'entreprise dans son ensemble est rapidement perdante. Les entreprises doivent donc absolument créer les meilleures conditions possibles pour garantir cet échange - cela concerne aussi bien l'environnement de travail physique que l'équipement technique et la culture d'entreprise dans son ensemble, qui doit placer les collaborateurs au centre".

Source et informations complémentaires :  Sharp

Les résultats détaillés de l'étude sont disponibles ici.

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