Comment les patrons (allemands) se perçoivent-ils ?

En décembre 2016, la plateforme d'emploi en ligne StepStone et le cabinet de conseil en ressources humaines et en management Kienbaum ont mené une étude conjointe sur l'état et les perspectives de la hiérarchie et de l'organisation des entreprises en Allemagne. Les styles de management auxquels les chefs allemands sont attachés ont également été analysés - même en tant que cadres dans des entreprises suisses ?

Styles de leadership : comment les chefs (allemands) se perçoivent-ils ? (Image : Fotolia.com)

Les cadres ont une forte influence sur les performances et le travail quotidien de leurs collaborateurs. En règle générale, leur comportement a un impact direct sur le succès d'une équipe. C'est pourquoi la plupart des cadres se considèrent comme des donneurs de rythme pour la collaboration : 58 % des supérieurs interrogés en Allemagne indiquent qu'ils donnent une direction claire à leurs collaborateurs afin d'éviter toute incertitude.

Des symboles de réussite avec une vision claire de l'avenir

Selon les résultats de l'étude, la plupart des cadres ont une attitude confiante vis-à-vis de leur rôle. Sept personnes interrogées sur dix partent du principe que leurs collaborateurs les considèrent comme un symbole de réussite et de performance. Ils sont tout aussi nombreux à penser qu'ils ont une vision de l'avenir qui stimule les collaborateurs. Cependant, cette vision ne semble pas toujours avoir un rapport avec le thème d'avenir dominant qu'est la numérisation - le fait de participer soi-même au développement et à la mise en œuvre d'une stratégie de numérisation ne concerne qu'à peine la moitié des cadres.

Les chefs ne veulent pas surveiller

Les supérieurs sont plutôt réticents à communiquer des avantages et des messages positifs. 43 % informent leurs collaborateurs de ce qu'ils recevront s'ils satisfont aux exigences de l'employeur. Mais la confiance des cadres dans leurs équipes semble de toute façon être grande. C'est ce que montrent deux résultats de l'étude de StepStone et Kienbaum. D'une part, la majorité des patrons partent du principe que leurs collaborateurs peuvent aussi s'organiser de manière autonome (64 pour cent). D'autre part, seul un patron sur dix estime qu'il est nécessaire de diriger une équipe de manière très étroite afin que les tâches soient réellement accomplies.

Source : www.stepstone.de

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