Projets de protection climatique des PME : 2020 a été une année record

En 2020, la Fondation Suisse pour le Climat a attribué des fonds à un nombre de PME supérieur à la moyenne. Près de 5 millions de francs de subventions ont été accordés. Ceux-ci vont à plus de 400 projets de protection climatique d'entreprises suisses et liechtensteinoises.

En 2020, la Fondation Suisse pour le Climat a soutenu des projets de protection du climat dans des PME avec un montant record de 5 millions de francs. (Image symbolique / Source : Pixabay.com)

L'immeuble de bureaux se transforme en centrale solaire, le béton recyclé devient neutre en CO2-Les PME suisses et liechtensteinoises ont fait preuve d'une grande créativité pour protéger le climat, même en 2020. La Fondation Suisse pour le Climat a de nouveau reçu de nombreuses demandes de soutien. Le conseil de fondation et le comité consultatif ont accordé environ 5 millions de francs de soutien à des projets de protection du climat en 2020. Cela représente 16% de plus que l'année précédente.

Les technologies innovantes au cœur de la promotion 

En 2020, la plus grande partie de la somme d'encouragement a également été consacrée au domaine de l'innovation : 23 projets au total peuvent désormais compter sur le soutien de la fondation, pour un montant total de 2,7 millions de francs. Parmi les innovations soutenues, on trouve par exemple une technologie de stockage du CO2 dans le béton recyclé (neustark), de nouveaux procédés de fabrication de matériaux d'isolation durables à partir de cendres (FenX) ou pour la transformation de déchets végétaux en produits chimiques de haute qualité comme alternative au pétrole (Bloom Biorenewables) ainsi qu'une taxe sur le CO2-Chauffage neutre des serres avec des déchets de graisse organique (Oekokraft).

"Si nous voulons atteindre les objectifs climatiques nationaux, nous avons un besoin urgent de telles technologies d'avenir, notamment dans les domaines du bâtiment, de l'agriculture et de l'économie circulaire", explique Thomas Hügli, président du conseil de fondation de la Fondation Suisse pour le Climat. "Il ne suffira pas que l'économie réduise ou compense ses émissions de CO2. C'est pourquoi nous rassemblons les forces des différentes entreprises partenaires au sein de la fondation commune afin de continuer à développer la promotion des innovations climatiques de manière efficace et ciblée".

Plus de deux fois plus de projets de protection climatique financés que l'année précédente 

Plus de 350 projets d'efficacité énergétique bénéficieront également à l'avenir du soutien de la Fondation Suisse pour le Climat. Parmi eux, on trouve, outre de nombreuses mesures standard pour une meilleure efficacité énergétique dans l'entreprise (projets tels que le passage à la mobilité électrique, l'utilisation de la chaleur résiduelle ou le remplacement d'appareils), douze grands projets de promotion et de traitement du biogaz. S'y ajoutent une trentaine de projets issus du programme d'entretien des forêts, dans le cadre duquel la fondation soutient le rajeunissement des forêts trop âgées afin de réduire leurs émissions de CO2-capacité d'absorption. Au total, le nombre de projets individuels financés en 2020 s'élève à plus de 400, soit plus du double de l'année précédente.

Redistribution à partir du CO2-La taxe sur le tabac a le plus grand impact possible 

Ce soutien est rendu possible par plus de 20 entreprises suisses et liechtensteinoises qui font don à la fondation de la redistribution qui leur revient de la taxe d'incitation sur le CO2. La Fondation Suisse pour le Climat est ouverte à d'autres entreprises qui souhaitent soutenir cet engagement commun de l'économie pour atteindre les objectifs climatiques nationaux en tant que futurs partenaires.

Source Fondation Suisse pour le Climat

Cybercriminalité : voici les sources de danger

Le dernier Cyber Security Threat Radar de Swisscom montre comment les cybercriminels ont adapté leurs méthodes d'attaque suite à la pandémie : avec des attaques contre le bureau à domicile et l'utilisation des dernières technologies d'IA.

Travailler tranquillement sur son PC : Les apparences sont trompeuses. Car la cybercriminalité devient de plus en plus sophistiquée. (Image : Swisscom / Cyber Security Threat Radar 2020/2021)

Le flot de cybermenaces est toujours aussi important. Les grandes entreprises et les PME sont toujours dans la ligne de mire des pirates informatiques. Le passage de nombreux employés au bureau à domicile en raison de la pandémie a offert une plus grande surface d'attaque bienvenue à la cybercriminalité. Ils ont donc adapté leurs méthodes d'attaque à la nouvelle situation.

Cybercriminalité : nombre élevé d'attaques

Le dernier Cyber Security Threat Radar le montre : Le nombre d'attaques se maintient à un niveau élevé et constant. Alors que certaines ─ méthodes d'attaque plutôt classiques ─ sont en recul, des procédures intelligentes et souvent pilotées par l'IA sont de plus en plus utilisées. Les entreprises et les organisations sont ainsi mises au défi de garder une vue d'ensemble - les méthodes des attaquants évoluent constamment.

Nouvelles conditions, nouvelles méthodes d'attaque

Par exemple, l'hétérogénéité du lieu de travail est devenue l'un des plus grands défis en matière de sécurité informatique. Le détachement immédiat au bureau à domicile a été l'un des plus grands défis que les services informatiques et de sécurité ont dû relever dans un passé récent. Le home office ainsi que les modèles de travail mobiles et agiles, comme par exemple "Bring your own device", offrent de grandes opportunités ─ mais ils ouvrent également de nouvelles surfaces d'attaque. Et les pirates exploitent habilement cette évolution à leur avantage.

Les attaques basées sur l'IA gagnent du terrain

Les attaques utilisant l'intelligence artificielle, appelées AI-based attacks, sont de plus en plus fréquentes et sont considérées comme une menace croissante dans le Cyber Security Threat Radar. Elles interviennent par exemple dans le cadre d'une désinformation ciblée, telle qu'on la connaît par exemple avec les deepfakes. Ainsi, la chaîne Tiktok "Deeptomcruise" a récemment fait sensation. Sur des vidéos, Tom Cruise montrait des tours de magie et jouait au golf. Mais le véritable tour de magie était la vidéo elle-même : Car pour une fois, la star hollywoodienne n'a pas été devant la caméra pour cela, il n'était même pas au courant. Il s'agit d'une contrefaçon presque parfaite, créée grâce à l'intelligence artificielle. Grâce à elle, les cybercriminels sont en mesure de créer automatiquement, à partir des informations les plus diverses, un profil artificiel qu'il est très difficile de reconnaître comme faux. Le rapport explique quelles contre-mesures les entreprises peuvent prendre pour faire face à ces défis et à d'autres.

Boussole dans le cybermonde

Avec le Cyber Security Threat Radar, les spécialistes de Swisscom ont déterminé la situation actuelle des menaces en Suisse. Le rapport explique les motivations des cybercriminels et dévoile leur mode opératoire. Il examine et observe les tendances et les défis, les évalue et, grâce à la mise en commun des connaissances des experts, fournit un aperçu de la situation des menaces et de leur évolution en Suisse.Il montre en outre quelles sont les contre-mesures particulièrement efficaces pour détecter au mieux et à temps les attaques.

Source : Cyber Security Threat Radad 2020/21 de Swisscom

Randstad Award 2021 : Flughafen Zürich AG, l'employeur le plus attractif

L'aéroport de Zurich SA a remporté le Randstad Award 2021. La manufacture horlogère Patek Philippe et le chocolatier Lindt & Sprüngli se classent respectivement à la deuxième et à la troisième place.

Randstad Award 2021 : voici le podium. (Image : Randstad (Suisse) SA)

Le 20 avril 2021 a eu lieu la huitième cérémonie des Randstad Awards, cette année pour la première fois sous forme d'événement en ligne. Le prix est décerné chaque année dans plus de 34 pays à l'employeur le plus attractif. Les résultats sont basés sur l'étude de marque employeur la plus représentative et probablement la plus complète au monde. L'étude est indépendante ; les entreprises ne peuvent pas poser leur candidature pour participer, elles sont sélectionnées pour l'étude sur la base de leur nombre d'employés.

Pourquoi l'employer branding est important

La question légitime du moment, autour de laquelle s'est déroulé l'événement, était "Pourquoi l'employer branding est-il important en temps de crise ? Divers experts du secteur des RH ont apporté des éléments de réponse à cette question, et la dernière étude sur la marque employeur a également mis en lumière des connaissances à ce sujet. Pim de Morree de Corporate Rebels a expliqué aux participants à l'événement ce que les entreprises attractives ont en commun et comment elles peuvent encore se développer.

Fier vainqueur du Randstad Award 2021

Au cours des sept dernières années, l'aéroport de Zurich SA s'est toujours classé dans le top 5 des employeurs les plus attractifs. Pour la première fois, il a maintenant réussi à se hisser à la première place et à remporter le Randstad Award de l'employeur le plus attractif de Suisse. Bruno Zanella, Head of HR chez Flughafen Zürich AG : "Nous sommes très heureux de cette distinction. L'employer branding est toujours important - même en temps de crise. En tant qu'entreprise fortement touchée par la crise Covid-19, nous sommes d'autant plus fiers de continuer à être perçus comme un employeur attractif et stable".

Le top 10 des employeurs les plus attractifs de Suisse 2021

1. l'aéroport de Zurich SA 6ÈME CFF
2. Patek Philippe 7. la Suva
3. Lindt & Sprüngli 8ème Banque Pictet & Cie
4. Rolex 9. Swiss Re
5. Swiss International Air Lines 10. jet aviation

Cette année, la Banque Pictet & Cie et Swiss Re se sont hissées pour la première fois dans le top 10 des employeurs les plus attractifs. ABB a réussi le plus grand bond en avant : L'entreprise a gagné 41 places et se trouve désormais à la 36e place.

Source : Randstad (Suisse) SA

Incidents cybernétiques : Conseils pour bien réagir

Les entreprises et les organisations sont soumises à une pression énorme en cas de cyberattaque, car réagir correctement aux cyberincidents prend du temps, mais exige en même temps une action rapide. Quatre points sont particulièrement importants à cet égard.

Quand le système sonne l'alarme : Comment réagir aux cyberincidents ? (Image : Pixabay.com)

Selon les médias, une PME suisse bien connue a récemment subi une nouvelle cyberattaque : l'entreprise de stores Griesser a été attaquée par un ransomware et a mis tout en œuvre pour limiter les dégâts. Comme le fait savoir l'entreprise, une taskforce informatique et une cellule de crise sont en train de remettre les systèmes en état afin de pouvoir revenir progressivement à une exploitation normale.

Les cyberincidents peuvent désormais se produire partout

Les cyberincidents peuvent toucher toutes les entreprises. Les dangers sont désormais partout et les cybercriminels sont de plus en plus perfides dans leurs méthodes. Il suffit d'un clic de trop pour que le mal s'installe. Que faut-il alors faire ? Les experts en réponse aux incidents du fournisseur de services de sécurité informatique Sophos ont donc développé un guide qui devrait aider les entreprises à surmonter cette tâche difficile. Les quatre conseils suivants sont basés sur l'expérience pratique des équipes de réponse gérée aux menaces et de réponse rapide qui, ensemble, ont déjà répondu à des milliers d'incidents de cybersécurité.

Conseil n° 1 : réagir le plus rapidement possible

Lorsque les entreprises sont attaquées, chaque seconde compte. Or, les équipes de sécurité internes mettent souvent trop de temps à réagir de manière adéquate et rapide. La raison la plus fréquente est qu'elles ne reconnaissent pas à temps la gravité de la situation et l'urgence. De plus, de nombreux cyberincidents se produisent les jours fériés, les week-ends et la nuit. Comme la plupart des équipes informatiques et de sécurité sont nettement sous-équipées, la réaction à une attaque à ces moments-là est souvent trop tardive pour pouvoir limiter à temps les effets de l'attaque.

De plus, une certaine lassitude face aux alarmes réduit la rapidité d'action. Et même si la réaction est correcte et opportune, les équipes de sécurité n'ont souvent pas l'expérience nécessaire pour prendre les mesures adéquates. C'est pourquoi il convient de planifier à l'avance et en détail les incidents possibles et la réaction à ceux-ci. Les dix étapes les plus importantes d'un tel plan de cybercrise ont été décrites par Sophos dans son guide de réponse aux incidents à l'adresse suivante https://secure2.sophos.com/en-us/security-news-trends/whitepapers/gated-wp/incident-response-guide.aspx est répertoriée.

Conseil 2 : ne pas déclarer trop vite les actions comme "mission accomplie

En cas de cyberincident, il ne suffit pas de traiter les symptômes. Il faut également en rechercher les causes. Par exemple, la suppression réussie d'un logiciel malveillant et l'effacement d'une alarme ne signifient pas que l'attaquant a été chassé de l'environnement. En effet, il pourrait simplement s'agir d'un test de l'attaquant pour déterminer les mesures de défense auxquelles il est confronté. Si l'attaquant a toujours accès à l'infrastructure, il est probable qu'il frappera à nouveau, mais avec une plus grande force destructrice. L'attaquant a-t-il toujours un pied dans l'environnement ? Prévoit-il de lancer une deuxième vague ? Les personnes expérimentées en matière de réponse aux incidents savent quand et où elles doivent enquêter plus précisément. Ils recherchent tout ce que les agresseurs font, ont fait ou prévoient éventuellement de faire sur le réseau et neutralisent également ces activités.

Conseil n° 3 : une visibilité totale est décisive

En cas d'attaque, il est important d'avoir accès à des données correctes et de qualité. Seules ces informations permettent d'identifier avec précision les indicateurs potentiels d'une attaque et d'en déterminer la cause. Des équipes spécialisées collectent des données pertinentes pour détecter les signaux et elles savent comment les classer par ordre de priorité. Ce faisant, elles tiennent compte des points suivants :

  • Collecte de signaux : Une visibilité limitée d'un environnement est un moyen sûr de manquer des attaques. Les outils de big data permettent de remédier à cette situation. Ceux-ci collectent suffisamment de données pour fournir des informations pertinentes pour l'étude et la réaction aux attaques. La collecte de données appropriées et de qualité à partir d'une multitude de sources garantit une vision complète des outils, tactiques et procédures d'un attaquant.
  • Réduire le bruit de fond : Par crainte de ne pas disposer des données qui pourraient donner une image complète d'une attaque, certaines entreprises et certains outils de sécurité collectent généralement toutes les informations disponibles. Cette approche rend toutefois la recherche des attaques plus difficile et génère plus de données qu'il n'en faudrait. Non seulement cela augmente les coûts de collecte et de stockage des données, mais cela génère également un bruit de fond élevé d'incidents potentiels, ce qui entraîne une lassitude vis-à-vis des alarmes et une perte de temps dans la chasse aux vraies fausses alertes.
  • Appliquer le contexte : Pour pouvoir mener un programme de réponse aux incidents efficace, il faut non seulement disposer du contenu (données), mais aussi du contexte. En appliquant des métadonnées significatives associées aux signaux, les analystes en sécurité peuvent déterminer si ces signaux sont malveillants ou bénins. L'une des composantes les plus importantes d'une détection et d'une réponse efficaces aux menaces est la hiérarchisation des signaux. La meilleure façon d'identifier les alertes les plus importantes est de combiner le contexte fourni par les outils de sécurité (c'est-à-dire les solutions de détection et de réponse aux points d'accès), l'intelligence artificielle, le renseignement sur les menaces et la base de connaissances de l'opérateur humain. Le contexte aide à déterminer l'origine d'un signal, le stade actuel de l'attaque, les événements associés et l'impact potentiel sur l'entreprise.

Conseil n° 4 : c'est normal de demander de l'aide

Le manque de ressources qualifiées pour enquêter sur les incidents et y répondre est l'un des principaux problèmes auxquels le secteur de la cybersécurité est confronté aujourd'hui. De nombreuses équipes informatiques et de sécurité, soumises à une forte pression lors de cyber-attaques, se retrouvent dans des situations pour lesquelles elles n'ont pas l'expérience et les compétences nécessaires. Ce dilemme a laissé place à une alternative : les services de sécurité gérés. Plus précisément, les services de détection et de réponse gérés (MDR). Les services MDR sont des opérations de sécurité externalisées, fournies par une équipe de spécialistes, et constituent une extension de l'équipe de sécurité interne de l'entreprise. Ces services combinent des enquêtes dirigées par des personnes, une surveillance en temps réel et une réponse aux incidents avec des technologies de collecte et d'analyse des informations.

Pour les entreprises qui n'ont pas encore fait appel à un service MDR et qui doivent réagir à une attaque active, les services spécialisés de réponse aux incidents sont une bonne option. On fait appel à des répondeurs d'incident lorsque l'équipe de sécurité est débordée et que des experts externes sont nécessaires pour évaluer l'attaque et s'assurer que l'attaquant est neutralisé. Les entreprises qui disposent d'une équipe d'analystes de sécurité qualifiés peuvent également tirer profit de la collaboration avec un service de réponse aux incidents. Cela permet par exemple de combler les lacunes en matière de couverture (par exemple la nuit, les week-ends et les jours fériés) ou d'attribuer des tâches spécialisées nécessaires à la réponse aux cyberincidents.

Source : Sophos

Marketing des médias sociaux : six conseils d'experts

Le marketing des médias sociaux fait aujourd'hui partie des stratégies de communication standard. Mais ici aussi, il faut respecter quelques principes si l'on veut réussir. Nous présentons les principales choses à faire et à ne pas faire.

Le marketing des médias sociaux a différentes facettes qu'il convient de considérer. (Image : AdobeStock)

Les médias sociaux sont devenus incontournables dans les stratégies de communication. Bien utilisés, les réseaux sociaux peuvent apporter une réelle valeur ajoutée, comme l'acquisition de nouveaux groupes cibles et l'augmentation du chiffre d'affaires. Les experts de l'agence de marketing en ligne SEO-Küche, leader en Allemagne, présentent les choses à faire et à ne pas faire pour un marketing des médias sociaux réussi.

Créer un contenu unique et "snackable".

Des contenus uniques et adaptés au groupe cible sont la base d'un marketing des médias sociaux réussi. Un contenu réussi communique d'égal à égal et reflète les valeurs de l'entreprise. Il s'agit notamment d'histoires racontées à un niveau personnel et d'aperçus "en coulisses". "Snackable" signifie communiquer rapidement et facilement - les contenus doivent être conçus de manière à ce que les suiveurs puissent les consommer sur le chemin du travail, dans le train ou pendant la pause déjeuner. Les contenus les plus appropriés sont de courtes vidéos, des infographies attrayantes et des images et citations émotionnelles ou humoristiques. Le divertissement prend souvent le pas sur la transmission de connaissances. Néanmoins, des contenus informatifs doivent également être générés. Un bon mélange constitue la base d'un public fidèle. La création de contenus uniques implique également l'utilisation d'éléments de marque tels que les couleurs, les polices et les logos, ainsi qu'un langage visuel unique et reconnaissable.

Le marketing des médias sociaux signifie : traitement différencié de différents canaux

Si la diffusion de contenus identiques sur tous les canaux de médias sociaux permet de gagner du temps, elle donne rapidement l'impression aux abonnés d'être des spams. Cela peut conduire les utilisateurs à ne plus suivre le compte. Pour inciter les utilisateurs à suivre l'entreprise sur plusieurs canaux, il convient de partager des contenus individuels adaptés au média. La différenciation commence par exemple déjà au niveau du discours. Alors que sur Facebook et Instagram, la culture du tutoiement prévaut souvent, sur LinkedIn, une approche par le "vous" peut être plus appropriée.

Établir une fréquence de publication durable

Trouver une fréquence de publication durable et s'y tenir est l'un des aspects les plus importants d'un marketing des médias sociaux réussi. Si la règle d'or veut qu'au moins une publication par jour soit nécessaire pour avoir du succès à long terme, il est bien plus important de définir une fréquence qui puisse être maintenue de manière fiable à long terme. Cela peut être seulement deux posts par semaine. La condition est toutefois de respecter ce calendrier chaque semaine. Facebook lui-même propose, avec Facebook Analytics et le Facebook Business Manager, ses propres outils dotés de fonctions étendues. Les outils de médias sociaux de fournisseurs tiers tels que Hootsuite et Buffer permettent également de se décharger d'une grande partie du travail. Grâce à ces outils, les contributions peuvent être planifiées à l'avance et publiées automatiquement au moment voulu. De plus, ces outils fournissent des informations importantes pour savoir à quelle heure publier des messages afin d'atteindre un grand nombre d'utilisateurs.

Impliquer activement la communauté

Pour que les utilisateurs interagissent avec le contenu d'un profil, ils doivent être activement invités à le faire. Le moyen le plus simple de savoir ce que les followers veulent voir est de leur demander. Dans le cas des feed posts, la description de l'image offre un moyen de poser des questions auxquelles les utilisateurs peuvent répondre dans les commentaires. Les stories offrent en outre différentes possibilités d'interagir avec les utilisateurs. Celles-ci vont des autocollants de questions individuels aux votes et aux questions de quiz.

Réaction et interaction rapides

Les médias sociaux vivent de la rapidité. Des réactions en temps réel - aussi bien aux commentaires et messages positifs que négatifs - donnent une impression de compétence. Celui qui prend le temps d'interagir avec ses followers est récompensé par des points de sympathie. Une étude de Hootsuite le confirme : la moitié des clients attendent une réponse dans un délai d'une heure maximum - même le week-end. Pour les réclamations, c'est même 83 % des personnes interrogées. En cas de critiques sévères ou de shitstorms, il faut garder son calme. De nombreuses entreprises et personnes ont prouvé qu'il était possible de générer une véritable valeur ajoutée même à partir de critiques massives. Une réaction rapide et une communication d'égal à égal jouent ici un rôle important.

Source : SEO Cuisine

Entrée dans la vie professionnelle en 2020 : les jeunes diplômés font preuve de capacité d'adaptation

Une étude de la Société des employés de commerce révèle que l'entrée dans la vie professionnelle a été plus difficile en 2020 que par le passé. Même si l'année dernière a été marquée par de nombreux impondérables, les apprentis de commerce sont convaincus que la formation commerciale de base constitue un bon point de départ pour leur parcours professionnel.

Equipé à 100 % pour l'entrée dans la vie professionnelle : Malgré la pandémie de Corona, la formation commerciale s'est avérée être le bon choix pour la plupart des jeunes ayant terminé leur apprentissage. (Image : Pixabay.com)

Depuis plus de quatorze ans, la Société des employés de commerce interroge les diplômé-e-s de commerce en Suisse sur les conditions de travail pendant l'apprentissage, le passage à la vie professionnelle et leurs projets d'avenir. L'enquête de 2020 a mis l'accent sur les effets de la pandémie Covid-19 sur l'apprentissage et le travail ainsi que sur la recherche d'emploi.

Entrée dans la vie professionnelle plus difficile

La pandémie Covid-19 a fortement touché les jeunes professionnels et a rendu leur entrée sur le marché du travail plus difficile. Ainsi, en novembre 2020, environ 9,1% des apprentis de commerce interrogés étaient à la recherche d'un emploi. Seuls 64,8% déclaraient encore exercer une activité professionnelle. Par rapport à l'année précédente, cela correspond à un recul de 5%, ce qui a mis fin brutalement à la tendance positive des dernières années (voir graphique 1). "La baisse des taux d'activité peut être attribuée à la situation difficile du marché du travail durant la première année de la pandémie". résume Nina Meier, collaboratrice de projet Formation de base & Conseil aux jeunes à la Société des employés de commerce. L'augmentation du nombre de jeunes ayant terminé leur apprentissage et occupant un emploi précaire est également préoccupante. En 2020, la part des diplômé(e)s ayant un emploi à durée déterminée a augmenté de 5%. Ceci doit être considéré de manière critique, car un quart des personnes ayant un tel emploi déclarent qu'elles préféreraient un emploi à durée indéterminée, mais que celui-ci ne leur a pas été proposé. La situation est similaire pour les diplômé(e)s qui travaillent à temps partiel : 27,7% déclarent préférer un emploi à temps plein. Nina Meier met en garde contre cette évolution : "La nette augmentation des contrats de travail à durée déterminée, des taux d'occupation réduits et des emplois à temps partiel sont des indicateurs d'une entrée dans la vie professionnelle rendue plus difficile par la situation économique difficile. A long terme, cela peut avoir des conséquences négatives, comme par exemple des salaires plus bas, mais aussi une diminution des chances de carrière".

La majorité des jeunes ayant terminé leur apprentissage dans le domaine commercial sont satisfaits de leur entrée dans la vie professionnelle. (Graphique : Société suisse des employés de commerce)

Développement du savoir-faire par des formations continues

Avec le SEC, les jeunes disposent d'une formation de base solide et généraliste pour entrer dans la vie professionnelle. En suivant une formation continue, ils peuvent rapidement se spécialiser dans de nouveaux profils professionnels et devenir des experts techniques très recherchés. Ainsi, 85,9% des jeunes ayant terminé leur apprentissage sont également convaincus que la formation commerciale de base constitue une bonne base de départ pour leur parcours professionnel. De nombreux jeunes employés de commerce peuvent mettre à profit les compétences acquises pendant l'apprentissage dans leur poste actuel (cf. graphique 2). "Leur formation approfondie et l'agilité qu'ils ont ainsi acquise pour leur parcours professionnel leur sont particulièrement utiles dans une année de crise. Les apprentis de commerce suivent volontiers des formations continues qui sont indispensables pour réussir à long terme sur le marché du travail. Ainsi, en période de crise, des solutions intermédiaires sont désormais recherchées et utilisées de manière proactive pour combler le chômage tout en développant un savoir-faire ciblé". Tout à fait dans l'esprit de la devise "lifelong learning", 9 diplômé(e)s sur 10 veulent continuer à se former dans un avenir proche. Cela confirme la tendance à la formation continue, à laquelle le LAU s'est intéressé de près en 2019. Après la première formation, la volonté d'acquérir davantage de connaissances est clairement visible. En novembre 2020, 32,3% des personnes interrogées ont déjà commencé une formation continue. D'autres 27,7% ont l'intention de se lancer dans ce projet au cours des 12 prochains mois. Parmi les formations continues les plus appréciées directement après l'apprentissage, on trouve toujours la MP2, suivie par des études dans une haute école spécialisée.

Le travail à domicile et l'apprentissage

Malgré les nombreux changements sur le marché du travail, les jeunes employés de commerce ne se sont pas laissés déconcerter par la situation tendue et ont fait preuve d'un grand engagement pendant le processus de candidature. Nina Meier a également fait cette observation. Elle constate que "les diplômé(e)s et leurs responsables de formation ont fait preuve d'une grande capacité d'adaptation et ont fait des efforts supplémentaires pour adapter la phase finale de la formation à la nouvelle normalité du travail et aux conditions plus difficiles. Et ce, sans perdre en qualité". La satisfaction quant à la nature des missions est restée élevée même dans le home office, qui est devenu le nouvel environnement de travail de plus de 50% des apprentis à partir du printemps. Environ 74% ont indiqué que les missions reçues dans le home-office étaient instructives et avaient un sens (voir graphique 3). De même, les apprentis ont pu évoluer et développer leurs compétences numériques ainsi que le travail autonome. Ainsi, plus de la moitié d'entre eux sont convaincus d'avoir appris de nouvelles choses en travaillant à domicile. L'apprentissage de commerce qui s'achève en 2020 n'a donc rien à envier aux diplômes des années précédentes.

Source : Société suisse des employés de commerce

Outils de communication : comment éviter la prolifération des outils ?

Les messageries, chats vidéo et autres outils de communication font désormais partie de la vie quotidienne au travail et sont utilisés tout naturellement pour l'échange de données professionnelles. Cependant, les collaborateurs enfreignent souvent les directives de sécurité et de protection des données. L'auteur cite cinq conditions de base pour une collaboration sûre au sein d'équipes réparties.

Les messageries, les chats vidéo et autres outils de communication font désormais partie de notre quotidien professionnel. Mais de quoi faut-il tenir compte pour les utiliser en toute sécurité ? (Image : Pixabay.com)

L'utilisation de nouveaux outils de collaboration et de communication a également augmenté avec l'expansion fulgurante du télétravail due à Corona. Mais ceux-ci ne sont pas toujours sûrs et dignes de confiance. De nombreux collaborateurs ne se préoccupent pas des données sensibles qu'ils envoient via ces applications. C'est souvent parce que les entreprises n'ont pas communiqué de directives concrètes sur l'utilisation de ces nouveaux outils ou qu'elles ont introduit des solutions inadéquates sous la pression du temps. Selon VNC, le principal développeur d'applications d'entreprise basées sur l'open source, les recommandations les plus importantes pour les entreprises qui souhaitent permettre à leurs collaborateurs d'échanger des informations en toute sécurité et dans le respect de la protection des données sont les suivantes :

  1. Des directives claires sur les outils : Les entreprises doivent non seulement mettre à la disposition de leurs collaborateurs des outils de communication sécurisés, mais aussi des outils qui répondent à leurs besoins. Dans le cas contraire, ils ne peuvent pas collaborer efficacement et cherchent leurs propres solutions - et ce sont généralement celles qu'ils utilisent également à titre privé. La plupart du temps, elles ne sont pas adaptées à l'échange de données sensibles de l'entreprise. C'est pourquoi les entreprises devraient indiquer clairement les outils à utiliser, mais aussi signaler explicitement que d'autres applications ne doivent pas être utilisées - et bloquer leur utilisation dans la mesure où cela est techniquement possible.
  2. Sélection de produits sûrs : Les entreprises ne devraient pas se contenter de choisir les noms les plus connus, mais s'intéresser de près aux solutions disponibles. Les services Cloud, par exemple, peuvent être introduits rapidement, mais sont souvent problématiques du point de vue de la protection des données. Les services des fournisseurs américains, en particulier, sont généralement exclus en vertu du RGPD, car le "Cloud Act" permet aux autorités américaines d'accéder aux données, quel que soit le lieu d'hébergement du service et le siège de l'entreprise qui l'utilise. Toutefois, même l'exploitation d'une application sur sa propre infrastructure ne garantit pas une sécurité et une protection des données maximales, car les entreprises manquent souvent de savoir-faire ou utilisent des solutions à source fermée. Avec ces dernières, personne, à l'exception des développeurs, ne sait ce qu'il advient des données et si des points faibles se trouvent dans le logiciel. L'open source est une alternative sûre qui, en outre, prend généralement en charge différents modes d'exploitation : sur sa propre infrastructure par l'entreprise elle-même ou par un prestataire de services fiable, ou dans un environnement sécurisé chez un fournisseur de services de confiance.
  3. Concertation sur les moyens et les voies de communication : L'un des plus grands défis de la collaboration au sein d'équipes dispersées est de communiquer efficacement. Tous les outils ne sont pas adaptés à toutes les concertations et à tous les échanges de données. Les entreprises devraient donc déterminer avec leurs collaborateurs quelles solutions sont les plus utiles dans quelles situations. Ce faisant, elles peuvent également définir des canaux alternatifs, désigner des interlocuteurs et convenir de possibilités de consultation, afin que les processus soient clairement réglementés et que les collaborateurs ne tombent pas dans le piège de tentatives d'escroquerie telles que des appels téléphoniques frauduleux ou de faux e-mails.
  4. Des terminaux et une infrastructure sécurisés : Les solutions de communication et de collaboration sécurisées ne suffisent pas à elles seules, car si les cybercriminels utilisent d'autres portes d'entrée, les données de l'entreprise sont encore plus vulnérables. Les entreprises doivent donc protéger systématiquement tous les terminaux et toute leur infrastructure. Cela signifie non seulement utiliser des solutions de sécurité fiables, mais aussi appliquer rapidement toutes les mises à jour logicielles et les correctifs afin de réduire la surface d'attaque.
  5. Formation et directives pour les employés : Les employés ont besoin d'une formation pour utiliser correctement les outils proposés et ne pas les laisser de côté parce qu'ils ne savent pas les utiliser. Ces formations leur permettent également d'apprendre à utiliser les nouveaux outils en toute sécurité et d'en savoir plus sur les politiques de sécurité de l'entreprise en matière de travail à distance, comme le fait d'éviter les appels téléphoniques professionnels en public, de ne pas laisser leur ordinateur portable sans surveillance dans ces lieux et de le verrouiller dans la colocation s'ils ne sont pas assis devant.

"Les entreprises doivent mettre à la disposition de leurs collaborateurs des outils sûrs et conformes à la protection des données, mais aussi faciles à utiliser pour échanger avec leurs collègues, afin qu'ils puissent collaborer efficacement dans leur bureau à domicile ou en déplacement. Si les entreprises ne le font pas, elles risquent de créer un Shadow IT, car les collaborateurs cherchent leurs propres applications pour échanger", explique Andrea Wörrlein, directrice de VNC à Berlin et membre du conseil d'administration de VNC AG à Zoug. "Pour que les outils de collaboration et de communication utilisés correspondent aux besoins des collaborateurs, les entreprises devraient les impliquer dès le début dans le processus de sélection et les associer étroitement à l'introduction".

(Source : VNC)

A propos de l'auteur :
Andrea Wörrlein est la directrice générale de VNC à Berlin et membre du conseil d'administration de VNC AG à Zoug.

Points faibles du service client : une étude montre où le bât blesse le plus

Une nouvelle étude s'est penchée sur la qualité du service client du point de vue des consommateurs et des entreprises et met en évidence les points faibles du service client. Si les prestataires de services veulent conserver leurs clients, ils doivent se mettre à niveau en matière de service.

Entre longs temps d'attente et répétitions inutiles des demandes : de nombreuses entreprises présentent des points faibles dans leur service clientèle. (Image : Pixabay.com)

En cette période de crise, de nombreuses entreprises s'efforcent de conserver leurs clients existants. Selon une étude commandée par Genesys, un fournisseur de solutions d'expérience client basées sur le cloud, les conditions ne sont pas suffisamment réunies dans de nombreux endroits - il existe de nombreux points faibles dans le service client. Ainsi, les consommateurs se plaignent des longs temps d'attente (72 pour cent), de la nécessité de répéter la demande (49 pour cent) et de la mauvaise accessibilité des entreprises (45 pour cent).

Différence de points de vue entre les entreprises et les clients

La perception du service client diffère fortement entre les consommateurs et les entreprises. La majorité des représentants des entreprises (81%) estiment que leur propre service client est bon ou très bon. Du côté des consommateurs, seuls 44 pour cent ont indiqué être plutôt ou très satisfaits des compétences professionnelles des collaborateurs du service clientèle. La vitesse de réaction a convaincu 42 pour cent des personnes interrogées. En ce qui concerne l'empathie, les exigences de 41 % des consommateurs ont été satisfaites.

Les entreprises ne sont souvent pas conscientes des aspects importants pour les clients. Alors que près de la moitié des consommateurs (49 %) se plaignent de devoir répéter leur demande à différents agents du service clientèle, seules 26 % des entreprises pensent que cet aspect est important pour le client. Parallèlement, les entreprises surestiment l'importance de la vitesse de réponse. En effet, 62 % d'entre elles considèrent cet aspect comme décisif du point de vue du client, alors que seuls 47 % des clients y accordent réellement de l'importance.

La plus grande divergence entre les deux groupes concerne l'approche personnalisée des clients. Ainsi, 37% des personnes interrogées dans les entreprises considèrent cet aspect comme décisif pour le succès du service client. Du côté des clients, seul un bon sixième (16 %) partage cette opinion.

Les faiblesses du service client incitent à changer de fournisseur

Si les entreprises ne veulent pas perdre leurs clients, elles devraient agir rapidement. En effet, pour près de la moitié des consommateurs interrogés (49 %), une expérience négative avec le service client est une raison de changer de fournisseur. En revanche, seuls 16 % des personnes interrogées estiment qu'une mauvaise expérience ne constitue pas une raison suffisante pour tourner le dos à une entreprise.

La première étape pour éviter de perdre des clients est la prise de conscience par les entreprises des besoins d'optimisation existants. Les représentants des entreprises considèrent que les plus grands défis sont la qualité des renseignements (34 %) et la vitesse de réaction ou de réponse (30 %). Une grande partie des clients est plus patiente qu'on ne le pense. Pour eux, la qualité des renseignements est plus importante que le temps de réaction. 59 % des consommateurs sont prêts à attendre cinq minutes ou plus pour pouvoir parler à la personne la plus qualifiée pour répondre à leur demande.

Une autre opportunité pour les entreprises est de contacter activement les clients. En effet, 45% des consommateurs ont déjà abandonné un achat en ligne à cause d'une question. La grande majorité des 91 pour cent des consommateurs interrogés auraient été ravis que l'entreprise les contacte dans cette situation. Cependant, seulement un peu plus de la moitié des entreprises (57 pour cent) contactent activement les clients.

La résolution du problème du client est la priorité absolue

Les consommateurs et les entreprises sont d'accord sur certains points. Ainsi, pour les entreprises (71 pour cent) et les consommateurs (72 pour cent), la priorité absolue est de résoudre le problème du client. Une bonne moitié des consommateurs (53 pour cent) est plutôt ou très satisfaite de la résolution de son problème. Le deuxième facteur de satisfaction le plus important est la compétence professionnelle des collaborateurs, 70 pour cent des représentants d'entreprises interrogés et 68 pour cent des consommateurs sont d'accord sur ce point. "Même si les points de vue des consommateurs et des entreprises divergent en partie, ils s'accordent sur un point : le plus important est de résoudre les problèmes des consommateurs rapidement et avec compétence", résume Heinrich Welter, Territory Vice President EMEA Central et General Manager de la région DACH chez Genesys.

Les chatbots prennent de plus en plus d'importance. Mais le scepticisme règne encore à leur égard et les collaborateurs humains restent pertinents. Ainsi, 39 % des consommateurs estiment qu'il est important que les chatbots transmettent le client à des collaborateurs humains lorsqu'une demande ne peut pas être résolue. "Les entreprises doivent donc être prêtes à s'adapter en permanence aux conditions actuelles. De nos jours, il est essentiel que les entreprises optimisent la manière dont elles s'occupent de leurs clients", poursuit Welter.

Source et informations complémentaires : Genesys

Marché des véhicules utilitaires : la crise Corona est surmontée

La crise de Corona ne touche pas tous les secteurs économiques de la même manière : Le marché des véhicules utilitaires, par exemple, a déjà renoué avec la croissance au premier trimestre 2021. Cela peut aussi être lu comme un indicateur d'une évolution économique globalement positive.

Le marché des véhicules utilitaires laisse largement derrière lui la crise de Corona. (Image : Pixabay.com)

Le marché des véhicules utilitaires de la Suisse et de la Principauté du Liechtenstein a connu une croissance de 13,1 % au premier trimestre 2021. Après 9'462 nouvelles immatriculations à la même période de l'année précédente, on en compte 10'702 à la fin mars - et donc même 228 de plus que durant les trois premiers mois de l'année 2019, avant la crise. C'est ce que montrent les derniers relevés de l'association de la branche auto-suisse. Les camping-cars font également l'objet d'une demande plus forte ; ils continuent de profiter de la tendance aux vacances individuelles pendant la pandémie de Covid et font faire un bond de 31,6 pour cent aux véhicules de transport de personnes.

Le marché des véhicules utilitaires affiche des perspectives positives

Selon auto-suisse, le contexte économique est définitivement favorable à une augmentation de la demande de véhicules de transport. Les derniers pronostics conjoncturels du groupe d'experts de la Confédération et du Centre de recherches conjoncturelles de l'EPF (KOF) prévoient pour 2021 une croissance du produit intérieur brut comprise entre 3,2 et 4,7 pour cent. Après que le marché suisse des véhicules utilitaires ait été nettement plus touché que l'ensemble de l'économie avec une baisse de 13,5 pour cent durant l'année Corona 2020, la reprise après la crise pourrait maintenant être plus forte. En effet, un effet de rattrapage est prévisible en ce qui concerne les investissements des entreprises dans de nouveaux véhicules. Compte tenu des chiffres de l'année précédente qui ont été affectés par les fermetures de showrooms, auto-suisse part du principe que la reprise sur le marché suisse des véhicules utilitaires va donc se poursuivre dans les mois à venir.

Les véhicules utilitaires légers, en particulier, font l'objet d'une demande accrue, avec une progression de 11,9%. Cela signifie que 7 772 nouveaux véhicules utilitaires légers ont été mis sur les routes au premier trimestre, contre 6 944 à la même période de l'année précédente. La croissance de 11,9 pour cent concerne surtout les groupes de véhicules les plus lourds, entre 2,6 et 3,5 tonnes de poids total. Seuls les véhicules utilitaires lourds sont légèrement en dessous du niveau du premier trimestre 2020, avec 7,7 pour cent ou 75 unités.

Véhicules lourds : un effet retardé

Dans les catégories de poids supérieures, les véhicules lourds de transport de marchandises, le niveau de l'année précédente (976 mises en circulation) n'a en revanche pas pu être tout à fait atteint. Le recul de 7,7 pour cent à 901 nouveaux camions et tracteurs à sellette est toutefois gérable sur le marché volatile des camions et pourrait se transformer en un plus dès le deuxième trimestre, selon les estimations d'auto-suisse. Les trois premiers mois de 2019 ont été exceptionnellement bons avec 1'093 nouvelles immatriculations, le retard par rapport à ce trimestre pré-Corona est donc élevé avec 17,6 pour cent. Un nombre à quatre chiffres de nouveaux utilitaires lourds en un trimestre semble toutefois déjà à nouveau à portée de main pour le reste de l'année.

Augmentation générale des mises en circulation de véhicules

Avec les 56'497 voitures de tourisme, 67'199 véhicules à moteur neufs ont été mis en circulation en Suisse et dans la Principauté de Liechtenstein au premier trimestre 2021. Par rapport aux 64'914 immatriculations de l'année précédente, cela représente une augmentation de 2'285 nouvelles immatriculations ou 3,5 pour cent.

Source : auto-suisse

Phoenix Award 2021 : recherche d'entreprises suisses centenaires

Le Phoenix Award pour l'entrepreneuriat suisse à long terme entre dans sa deuxième année. Il récompense les PME suisses qui maîtrisent leur succession depuis au moins un siècle. Les entreprises intéressées peuvent déposer leur candidature dès maintenant.

Récompenser l'entrepreneuriat durable : le Phoenix Award. Les PME qui maîtrisent avec succès leur succession depuis plus de 100 ans peuvent désormais poser leur candidature. (Image : Nachfolgebus.ch)

Afin d'honorer la succession d'entreprise, la Initiative bus de relève 2020, le Phoenix Award pour l'entrepreneuriat suisse à long terme. Après le succès de sa première édition, il sera à nouveau décerné cette année. Il récompense les PME suisses qui ont réalisé l'exploit entrepreneurial de régler leur succession sur une période d'au moins 100 ans. Elles reçoivent la scène qu'elles méritent. La plupart du temps, ces entreprises ont dû surmonter plus d'une crise et renaître de leurs cendres, tel un "phénix".

Pour le potentiel de l'entrepreneuriat à long terme

En tant que lauréats potentiels du Phoenix Award, l'accent est mis d'une part sur les PME suisses qui sont inscrites au registre du commerce suisse depuis 100 ans au cours de l'année concernée, c'est-à-dire depuis 1921 cette année. Celles-ci doivent être identifiées à l'aide des inscriptions accessibles au public.

Parallèlement, il s'agit d'inclure, dans la mesure du possible, toutes les entreprises dont la création remonte à 100 ans ou à 1921 sans inscription au registre du commerce, en tant que lauréats potentiels. Celles-ci sont cordialement invitées à jusqu'au 30 mai 2021 sur carla.kaufmann@companymarket.ch à condition qu'ils remplissent ces critères :

  • Fondée en 1921
  • PME suisses
  • Indépendant du groupe ou géré par le secteur privé

Parmi ces entreprises, un jury spécialisé composé de représentants de l'entrepreneuriat, de la science et des médias désignera les lauréats du Phoenix Award 2021 dans les catégories suivantes

  • Innovation/disruption/capacité de renouvellement
  • Performance de l'équipe
  • Contribution sociale/économique

Les lauréats de ce prix, décerné pour la première fois en 2020, sont Distillerie Louis Morand & Cie SA, Martigny, et la Rüetschi AG, Aarau.

Le Phoenix Award, une source de motivation et d'inspiration

"C'est précisément dans des périodes comme celles-ci que des exemples positifs d'entrepreneuriat à long terme, tels que ceux incarnés par les lauréats du Phoenix Award, constituent la meilleure motivation et inspiration pour tous les entrepreneurs* afin qu'ils persévèrent à tout prix et trouvent de (nouvelles) voies pour la pérennité de leur propre entreprise. Avec leur propre histoire, ils écrivent tous une partie de l'histoire de l'entreprise suisse et contribuent au maintien de la substance économique", résume Carla Kaufmann pour expliquer l'intention du Phoenix Award. Cette experte chevronnée en matière de succession et partenaire de Companymarket AG a créé en 2018 l'initiative Bus de la succession. Celle-ci comprend une offre complète d'informations et de formations continues. En font partie des entretiens personnels 1:1 avec des experts* par appel vidéo, le Magazine de suiviLe magazine ORGANISATOR, publié en coopération avec le magazine spécialisé pour PME leader en Suisse, ainsi que Ateliers pratiques sur la succession en tant que plate-forme en ligne pour les vendeurs et les acheteurs, avec des informations et des formations continues sur les étapes décisives de la succession d'entreprise.

La comparaison : les assessments en ligne sont-ils meilleurs que les assessments analogiques ?

Les derniers mois et semaines nous ont montré à quel point nous utilisons peu nos possibilités numériques et à quel point le potentiel des outils numériques est grand. Mais à chaque fois qu'il s'agit d'interaction humaine, nous nous mettons en travers. Dans la prise de décision dans le domaine des ressources humaines, on utilise depuis longtemps déjà des assessments. Les assessments en ligne sont-ils supérieurs ou la variante analogique est-elle plus efficace ?

Les évaluations en ligne sont-elles supérieures aux évaluations analogiques ? (Image : Pixabay.com)

L'objectif des deux variantes d'assessment est identique : obtenir des informations qui doivent aider à prendre les bonnes décisions en matière de personnel. Toutefois, la méthodologie est fondamentalement différente. Les assessments analogiques durent généralement au moins une demi-journée à trois jours et sont menés par un ou plusieurs assesseurs. Les véritables assessments en ligne utilisent différents tests et questionnaires qui doivent être réalisés en une heure. Les tests et les questionnaires sont ensuite évalués par des experts.

Qu'est-ce qui est mieux ?

Disons-le d'emblée, une chose est sûre : Toutes les évaluations requièrent des experts professionnels pour les réaliser et une méthodologie appropriée. Toute évaluation est inutile si elle n'est pas valide et fiable, c'est-à-dire si elle ne mesure pas ce qu'elle est censée mesurer et si elle ne le fait pas de manière fiable et pertinente.

Évaluations en ligne vs. évaluations analogiques

Dans ce qui suit, nous allons examiner à la loupe l'évaluation en question afin de voir si elle est bien classée dans les critères suivants.

  • L'objectivité : Le point pour l'objectivité revient clairement aux assessments en ligne, car ici l'expert n'a pas de contact direct avec le candidat, il ne peut pas créer d'empathie et peut donc, libre de son instinct et de son impression personnelle, faire une recommandation aux recruteurs.
  • Portée : Les centres d'évaluation analogiques ont un avantage dans ce domaine. Ils ne réalisent pas seulement des analyses, mais aussi des simulations. Un bon évaluateur peut ainsi voir, par exemple, dans un jeu de rôle, comment un candidat gère une situation de direction difficile, comment il intègre les gestes et les mimiques ou comment il communique. Les candidats sont bien sûr conscients qu'ils sont observés, ce qui pourrait influencer leur comportement. Toutefois, les évaluateurs compétents sont très doués pour mettre en place le bon setting et l'interpréter correctement, c'est pourquoi le biais est négligeable dans cette discussion. Il convient toutefois de noter que le mandant de l'assessment peut lui aussi obtenir des informations sur la manière dont un candidat communique ou sur l'impression générale qu'il donne - c'est à cela que servent les entretiens d'embauche. Il n'en reste pas moins que le point de l'étendue revient aux assessments analogiques.
  • Coûts : Un assessment coûte toujours cher, non seulement beaucoup d'argent, mais aussi du temps pour le candidat. Si ce dernier est encore employé, il peut être tout à fait difficile de s'absenter un à trois jours de l'entreprise pour effectuer un assessment. L'assessment en ligne est ici clairement gagnant. Les coûts financiers de la version numérisée sont systématiquement moins élevés et les candidats bénéficient d'une flexibilité maximale. Les candidats sont libres d'effectuer l'évaluation où et quand ils le souhaitent et n'ont besoin que d'une heure de libre au maximum.
  • l'efficacité : Cela signifie obtenir le plus grand rendement possible avec le moins d'efforts possible. Dans le cas des assessments, le rendement est constitué par les informations pertinentes dont on a besoin pour prendre les bonnes décisions. L'effort, c'est le coût en temps et en argent qu'il faut supporter.

Les coûts d'un assessment en ligne sont nettement inférieurs à ceux d'un assessment analogique. La qualité des analyses est toutefois comparable, les évaluations en ligne étant plus objectives. Les évaluations analogiques peuvent être plus complètes (mais ce n'est pas nécessaire). Cependant, il n'est pas toujours nécessaire d'effectuer des analyses plus approfondies et ce n'est donc pas un facteur déterminant pour prendre la bonne décision en matière de personnel. Pour ces raisons, l'assessment en ligne est clairement le vainqueur dans cette catégorie : la prestation est comparable et plus objective, bien que les coûts soient moins élevés. L'étendue supplémentaire d'un assessment au sens traditionnel n'est pas toujours nécessaire, c'est pourquoi il ne vaut pas la peine d'y investir toujours plus.

Évaluations en ligne : les avantages l'emportent sur les inconvénients

Dans l'ensemble, les assessments analogiques ou les assessment centers ont encore une justification dans quelques cas. Par exemple, lorsque l'analyse la plus complèteIl n'est pas rare que l'on demande à l'employeur d'effectuer une partie du recrutement ou de déléguer l'ensemble du recrutement. Toutefois, ce dernier cas de figure est mon Les conséquences d'une mauvaise décision en matière de personnel ne sont jamais vraiment justifiées.

Vers l'auteur :
Noah Werder est collaborateur chez Outvision GmbH. Outvision aide les entreprises à prendre les bonnes décisions en matière de personnel et mise pour cela entièrement sur les évaluations en ligne. Nous utilisons pour cela des outils en ligne testés scientifiquement. www.outvision.ch

Maturité numérique des PME : une forte propension à la numérisation - mais avec prudence

La pandémie de Corona oblige toutes les entreprises à se pencher sur de nouveaux modèles de travail marqués par le numérique. Où se situent les entreprises en termes de maturité numérique ? Quels sont les sujets qui préoccupent le plus les PME ? L'éditeur de logiciels ABRA s'est penché sur ces questions.

Maturité numérique dans les PME : il y a encore beaucoup de retard à rattraper. (Graphique : ABRA Software)

Quelle est la situation en matière de "maturité numérique" dans les entreprises suisses ? L'éditeur international de logiciels ABRA s'est penché sur cette question. Plus de 60 entreprises de différents secteurs ont participé à une enquête menée à cet effet. Environ 90 % d'entre elles étaient des entreprises suisses de l'espace économique germanophone. La taille des entreprises variait de l'artisanat aux entreprises de taille moyenne. Les questions portaient sur 11 domaines, comme par exemple la stratégie, l'organisation, l'expérience client, l'innovation produit ou la collaboration. Les facteurs d'influence externes et les effets de la pandémie ont également été pris en compte.

Maturité numérique : il reste encore beaucoup à faire au niveau des processus

Il ressort de l'enquête que les entreprises suisses sont majoritairement conscientes de l'importance et de l'urgence des changements numériques. 73 % des entreprises interrogées estiment que la numérisation est déterminante pour leur succès économique futur. Toutefois, il reste encore beaucoup à faire en ce qui concerne l'intégration des processus, les évaluations assistées par des systèmes ou l'utilisation des possibilités numériques pour l'interaction avec les clients - par ex. les médias sociaux, le marketing automation.

Impact sur les modèles commerciaux

Avec une pertinence évaluée à 84 % et 79 %, les thèmes de la stratégie et de l'organisation reflètent la conscience que les thèmes et les projets numériques doivent être intégrés dans les modèles commerciaux. Dans 71 % des PME interrogées, on est conscient que les produits et les services doivent également être numérisés. Toutefois, les entreprises sont prudentes en ce qui concerne la numérisation des processus (voir graphique ci-dessous).

(Graphique : ABRA Software)

La transformation est l'affaire du chef

Près de 80 % des entreprises sont conscientes que les défis numériques de l'avenir ne pourront pas être relevés sans les technologies de l'information et une gestion adéquate de la transformation. Un tiers des personnes interrogées estiment toutefois que l'influence de la numérisation dans les business plans est encore trop faible. Dans l'ensemble, le management est toutefois bien noté en ce qui concerne le changement numérique.

Source et informations complémentaires : ABRA Software AG

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