Santé mentale : entretiens de premiers secours pour les dirigeants
La moitié des collaborateurs présentent des signes de maladie mentale traitable au cours de leur vie professionnelle. Un nouveau cours de Pro Mente Sana permet aux cadres de les reconnaître à temps et de créer un environnement de travail sain.
Rédaction
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18 mai 2021
La pandémie de grippe A (Corona) affecte les collaborateurs : mais comment mener des entretiens de premiers secours en tant que cadre ? Dans un nouveau cours, les participants acquièrent les outils nécessaires. (Image : Pro Mente Sana / Daniel Drognitz)
Les mesures prises autour de la pandémie ont eu un impact sur la santé mentale de nombreuses personnes. La prévention et le dépistage précoce sont donc devenus encore plus importants pour les entreprises au cours des derniers mois. En effet, les dépressions, les troubles anxieux, les psychoses ou les addictions ne sont pas aussi visibles que les blessures physiques aiguës. Pourtant, les premiers secours sont nécessaires, comme en cas d'accident. Les cours de premiers secours de l'ensa pour la santé psychique permettent d'apprendre un comportement adéquat en cas de problèmes psychiques d'autrui.
Entretiens de premiers secours pour les cadres
Pro Mente Sana a enregistré deux fois plus d'inscriptions aux cours de premiers secours ensa pour la santé mentale, comme l'indique un communiqué de presse. Jusqu'à présent, ces cours s'adressaient à tous les profanes intéressés. La fondation a désormais lancé une offre adaptée aux personnes ayant des responsabilités de direction. La première édition du cours "Entretiens de premiers secours pour les cadres" a eu lieu le 17 mai sous forme de webinaire. D'autres sont disponibles sur le Site web de l'ensa en appel d'offres.
Identifier les changements de comportement
Les cadres contribuent de manière déterminante à un environnement de travail ouvert, dans lequel les atteintes psychiques sont ouvertement thématisées et prises en charge. Le cours de Pro Mente Sana leur montre comment gérer au mieux leur rôle particulier. Cela signifie ne pas être trop hésitant dans leur approche des collaborateurs, tout en respectant à tout moment la protection de leur personnalité.
Dans ce cours de 4 heures, les personnes ayant des responsabilités de direction à tous les niveaux hiérarchiques apprennent à prendre soin de la santé de leurs collaborateurs en identifiant les changements à temps et en agissant avant qu'ils n'entraînent une baisse des performances, des arrêts de travail ou des licenciements. L'accent est mis sur la partie pratique, au cours de laquelle les entretiens de premiers secours sont exercés dans des jeux de rôle.
Cours ensa comme base
Le contenu des "Entretiens de premiers secours pour cadres" est basé sur l'expérience acquise par Pro Mente Sana dans la réalisation de cours ensa ainsi que sur les besoins des organisations et des entreprises.
ensa est un programme de la fondation Pro Mente Sana, co-initié et soutenu par la fondation Beisheim. Grâce à cet engagement commun, la première pierre des cours ensa en Suisse a pu être posée en 2019. Depuis, ces cours ont été développés en permanence et sont déjà proposés dans plusieurs langues et formats.
L'architecture technologique, un facteur décisif pour le succès de l'entreprise
La bonne architecture technologique s'est avérée indispensable dans la gestion de la pandémie COVID-19 : la technologie aide à relever les défis actuels de nos systèmes de santé et à garantir notre sécurité. En même temps, elle permet de modifier les méthodes de travail et d'affaires, de créer de nouveaux types d'interactions et d'expériences.
Rédaction
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18 mai 2021
Pour une nouvelle architecture tech : 82 % des dirigeants en Suisse s'accordent à dire que leur entreprise doit poursuivre sa transformation numérique avec le cloud au cœur pour être agile et résiliente. (Image : Accenture)
Aujourd'hui déjà, la réalité de notre économie est durablement influencée par la technologie à tous les niveaux et les cadres sont ainsi en mesure de participer activement au changement et à l'avenir de leur secteur. Telles sont les conclusions de l'étude "Technology Vision 2021" de l'entreprise de conseil Accenture. Dans le cadre de cette étude, plus de 6.200 cadres supérieurs du secteur économique et technologique ont été interrogés dans le monde entier.
Construire un nouveau noyau numérique
Selon l'étude intitulée "On cherche des précurseurs : Comment les maîtres du changement profitent du moment présent", les entreprises leaders ont commencé à accélérer leurs plans de transformation qui s'étendent sur des décennies et à les réduire à deux ou trois ans. La condition préalable est la mise en place d'un Nouveau Cœur Numérique. Celui-ci permet non seulement aux entreprises de s'adapter aux nouveaux développements et d'innover à une vitesse record. Il permet également aux entreprises de relever des défis tels que la pandémie COVID-19. Les leaders technologiques enregistrent aujourd'hui un chiffre d'affaires cinq fois plus rapide que les retardataires. Entre 2015 et 2018, leur croissance n'était que deux fois plus rapide. Par conséquent, de nombreuses entreprises rivalisent pour se réinventer et façonner leur situation actuelle grâce à l'innovation technologique.
La bonne architecture technologique favorise le changement
"Les stratégies commerciales et technologiques sont indissociables. 77% des décideurs suisses savent que l'architecture tech est de plus en plus importante pour le succès de l'entreprise. Tech Vision 2021 examine quels choix technologiques favorisent la transformation et préservent la compétitivité" déclare Marc Zollinger, Co-Lead Technology, Accenture Suisse. 92% des personnes interrogées ont déclaré que l'innovation était la première priorité de leur entreprise cette année. En outre, 91 pour cent des dirigeants mondiaux estiment que leur entreprise doit contribuer à façonner le marché de demain si elle veut le conquérir. Pour cela, les entreprises doivent devenir des "maîtres du changement" et tenir compte de trois points :
Le leadership et la technologie vont de pair. Dans une période de changement permanent, ceux qui placent l'utilisation de la technologie au cœur de leur stratégie commerciale réussissent.
Les dirigeants ne peuvent plus attendre que les choses changent. Ils doivent les créer eux-mêmes en changeant radicalement leur façon de faire et de penser.
Les dirigeants doivent prendre conscience de leurs responsabilités. Il s'agit de concevoir et d'utiliser les technologies de manière à ce qu'elles aient un impact positif sur un monde plus durable et plus inclusif.
Cinq tendances clés
L'étude identifie cinq tendances clés pour les trois prochaines années :
Un nouveau noyau numérique pour un avenir meilleur - Les entreprises sont de plus en plus en concurrence pour leurs architectures technologiques. Construire l'infrastructure la plus compétitive nécessite un nouveau point de vue. En effet, les stratégies commerciales et technologiques sont inextricablement liées - et même indiscernables. 89% des cadres (73% en Suisse) estiment que la capacité de leur entreprise à générer de la valeur commerciale dépend de plus en plus des limites et des possibilités de l'architecture tech mise en place.
Un monde en miroir - Les entreprises leaders créent des jumeaux numériques intelligents pour reproduire des modèles quasi vivants d'usines, de chaînes d'approvisionnement et de cycles de vie de produits. La fusion des données et de l'intelligence ouvre de nouvelles possibilités pour les opérations, la collaboration et l'innovation. 65 % des cadres interrogés dans le monde (mais seulement 55 % en Suisse) s'attendent à ce que les investissements de leur entreprise dans des jumeaux numériques intelligents augmentent au cours des trois prochaines années.
Moi, le technologue - Tous les collaborateurs peuvent innover, optimiser leur travail et résoudre des problèmes. Ce faisant, les collaborateurs veillent eux-mêmes à ce que leur entreprise puisse suivre le rythme des exigences nouvelles et changeantes. 88 % des cadres estiment que la démocratisation de la technologie est essentielle pour stimuler l'innovation dans leur entreprise.
Toujours et partout - Le "Bring Your Own Environment" (en français : "Apportez votre propre environnement (de travail)") a conduit à une flexibilité sans précédent dans de nombreuses entreprises. Les collaborateurs ont la liberté de travailler sans interruption depuis n'importe où, que ce soit à la maison, au bureau ou à l'aéroport. Dans le cadre de ce modèle, les dirigeants peuvent repenser la finalité du travail à chaque endroit et saisir l'opportunité de façonner leur entreprise dans ce nouveau présent. 81% des décideurs (et même 87% en Suisse) s'accordent à dire que les entreprises leaders de leur secteur passeront à l'avenir d'une approche "Bring Your Own Device" à une approche "Bring Your Own Environment".
Du "moi" au "nous" - Le besoin de traçabilité des contacts, la fluidité des paiements et les nouvelles manières d'instaurer la confiance ont mis en évidence ce qui fait défaut dans les écosystèmes d'entreprise existants. Les systèmes multipartites permettent aux entreprises de gagner en résistance et en adaptabilité, d'accéder à de nouveaux marchés et de poser des jalons pour l'avenir de leur secteur. 90 % des dirigeants interrogés ont déclaré que les systèmes multipartites rendraient leurs écosystèmes plus résilients et adaptables à l'avenir et aideraient les partenaires à créer de nouvelles valeurs.
Comment une architecture tech adaptée peut sauver la gastronomie
Les résultats de l'étude montrent clairement que la priorité accordée aux innovations technologiques n'a jamais été aussi importante qu'en ces temps de disruption. Prenons l'exemple du secteur de la restauration : 60 % des restaurants répertoriés comme "temporairement fermés" en juillet 2020 ont dû cesser définitivement leurs activités dès le mois de septembre. En revanche, Starbucks a pu se distinguer comme leader du secteur grâce à l'utilisation de la technologie. Jusqu'en août, l'application Starbucks a enregistré trois millions de nouveaux utilisateurs. 90 pour cent du chiffre d'affaires s'est déplacé vers les commandes mobiles et le retrait au drive-in. En raison de la demande croissante, l'entreprise a introduit un système intégré de gestion des tickets. Celui-ci combine les commandes de l'application Uber Eats avec celles des clients du drive-thru en un seul flux de travail pour les baristas. En outre, Starbucks a introduit une nouvelle machine à expresso équipée de capteurs afin de suivre la quantité de café servie par les collaborateurs. Cela a permis de prédire les travaux de maintenance nécessaires. Cet exemple montre comment la technologie est au cœur de la réaction agile, résiliente et réussie d'une entreprise face au changement.
Nouveau réseau numérique d'experts pour les conseils d'administration
Le manque de compétences numériques met en péril la survie des entreprises. Boardminds, un nouveau réseau d'experts pour les conseils d'administration, se considère comme un sparring partner dans la promotion d'une autre façon de penser.
Rédaction
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18 mai 2021
L'équipe de Boardminds, le nouveau réseau d'experts pour les conseils d'administration. (Image : zVg)
Boardminds est un nouveau réseau d'experts pour les conseils d'administration. Il a été fondé par Spiros Doukas et Manuel Evangelista et se concentre de manière ciblée sur les besoins des conseils d'administration dans la tâche exigeante de la transformation numérique.
"Nous sommes convaincus que le manque de compétences numériques menace gravement la survie des entreprises et que la transformation numérique doit être soutenue, voire encouragée, par le conseil d'administration. Notre objectif est de servir de sparring-partner aux membres du conseil d'administration dans la jungle numérique. Nous clarifions, conseillons et accompagnons, expliquons les chances et les risques, développons ensemble des orientations et voulons aussi inspirer", explique Doukas. Le nouveau réseau d'experts pour les conseils d'administration comprend, outre les fondateurs, six board advisors d'origines diverses. Il s'agit d'experts* du numérique et d'entrepreneurs* issus du marketing, de la communication, de l'éducation, du commerce électronique, des FinTech et du recrutement.
"Ce qui nous unit tous, c'est l'expérience et la passion de la transformation numérique. Pour mener à bien un tel changement, il faut une vision globale de l'entreprise et non une pensée en silo. C'est cette façon de penser que nous voulons promouvoir auprès de nos clients", explique Doukas.
L'offre de Boardminds comprend un contrôle numérique, des coachings individuels pour certains membres du CA ainsi que des ateliers pour l'ensemble du comité.
L'Association des entreprises féminines (VFU) nomme un nouveau conseil d'administration
Un nouveau comité a été élu lors de l'assemblée générale de l'association Entreprises au féminin de cette année. Riccarda Mecklenburg est la nouvelle présidente de la plus grande association de femmes entrepreneurs de Suisse.
Rédaction
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17 mai 2021
L'association Entreprises au féminin et son nouveau comité (dans le sens des aiguilles d'une montre) : Riccarda Mecklenburg (présidente), Sandra Flückiger, Annemarie Sulzer, Sandra Gill, Judith Niederberger. (Photos : VFU)
L'association Entreprises au féminin s'est reconstituée. Lors de l'assemblée générale ordinaire du 12 mai 2021, Riccarda Mecklenburg a été élue présidente. Elle est membre du comité depuis 2017 et s'occupait jusqu'à présent du domaine de la communication et des relations publiques. Les femmes entrepreneurs ont également confirmé Sandra Flückiger au poste de directrice financière et ont élu Annemarie Sulzer au comité directeur, sponsoring et coopération. Judith Niederberger et Sandra Gill ont également été élues au comité directeur. Elles se partagent le vaste dossier du marketing et de la communication.
L'association Entreprises au féminin sur la voie de la croissance
"Notre association Entreprises au féminin est en pleine croissance, car de plus en plus de femmes reconnaissent les avantages de se mettre à leur compte et de suivre leur propre voie. Même si la pandémie a parfois durement touché nos entrepreneuses, rares sont celles qui abandonnent. Cela montre à quel point il est gratifiant d'avoir sa propre entreprise", explique Riccarda Mecklenburg. "Nous voulons renforcer cet esprit et soutenir nos membres dans toutes les phases de leurs activités entrepreneuriales par l'échange de connaissances, la formation continue et un réseau solide".
Les nouveaux et anciens membres du comité directeur
Le comité nouvellement élu a remercié la présidente sortante Chantal Schmelz ainsi qu'Irene Widmer et Sandra Grimmer pour leur engagement au sein du comité et leur a souhaité à toutes beaucoup de succès en tant que femmes entrepreneurs.
Riccarda Mecklenburg est propriétaire de l'agence de crowdfunding CrowdConsul et fondatrice de What the Hack, qui organise des hackathons dirigés par des femmes. Elle est membre du conseil de fondation du Zürcher Journalistenpreis, est membre de BoardFinder, écrit régulièrement des chroniques pour la Handelszeitung et est depuis quelques semaines co-animatrice enthousiaste sur Clubhouse du "1-Satz-Literaturclub".
Annemarie Sulzer est propriétaire de PharmaSelect AG et travaille depuis de nombreuses années avec succès en tant qu'entrepreneuse. Elle s'est fait un nom dans le secteur pharmaceutique et de la santé en Suisse et recrute des professionnels de la vente, du marketing et du secteur médical pour des entreprises nationales et internationales. Parallèlement, elle travaille bénévolement comme mentor pour les demandeurs d'emploi qualifiés de 50 ans et plus pour l'ORP de Zoug.
Sandra Flückiger est propriétaire de FF Finanzberatung Flückiger. Elle élabore des plans financiers et de prévoyance et conseille les clients en matière de prévoyance et de placement. Ce qui est particulier, c'est qu'elle vit ce qui est demandé depuis longtemps : Un conseil doit être honoré et ne pas être payé par des kickbacks cachés, ainsi le client obtient toujours la meilleure solution.
Judith Niederberger apporte une longue expérience de direction et de gestion de projets dans divers secteurs : banque/assurance, informatique, industrie textile, gestion culturelle. Elle est aujourd'hui propriétaire de l'agence de communication Lakritza à Aarau ainsi qu'initiatrice et animatrice du "1-Satz-Literaturclub".
Sandra Gill est entre autres indépendante en tant que photographe de personal branding, où elle fixe des histoires visuelles pour des indépendants et des PME. Dans le domaine créatif, elle aime la belle écriture et propose différents ateliers dans le domaine du handlettering. Elle met à profit sa longue expérience en matière de direction, de gestion de projets et de marketing au sein du VFU.
Promouvoir l'entrepreneuriat féminin
L'association Entreprises au féminin s'engage depuis 1998 pour le succès des femmes entrepreneurs et renforce leur importance toujours croissante pour l'économie suisse. Elle soutient activement ses membres par des conseils et des actions et fait partie des principales associations d'entreprises féminines de Suisse. Avec la fondation collective Impavida, l'association dispose entre autres d'une solution attractive et intersectorielle pour la prévoyance professionnelle des femmes entrepreneurs individuelles.
Pour plus d'informations : Association des entreprises féminines (VFU)
Planification de carrière : pourquoi la formation continue vaut-elle la peine ?
Dans le cadre de l'étude sur les salaires et les compétences menée cette année par FH Suisse, l'association faîtière des diplômé-e-s des hautes écoles spécialisées, plus de 15'000 personnes ont donné des informations sur leur salaire actuel et les compétences actuelles et futures qu'elles recherchent. Il en ressort que la formation continue, en tant que partie intégrante du plan de carrière, est rentable - y compris pour le porte-monnaie.
Rédaction
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12 mai 2021
Pas à pas vers le haut : La formation continue s'avère être une partie gratifiante de la planification de carrière. (Image : Pixabay.com)
La formation continue vaut la peine pour son propre plan de carrière - également en ce qui concerne le salaire : le salaire médian des 13'000 diplômé-e-s des hautes écoles spécialisées qui ont participé à l'étude salariale 2021 de FH Suisse est de 99'450 francs par an. 97 pour cent des personnes interrogées ont au moins pu maintenir leur niveau de salaire, 48 pour cent l'ont même augmenté. Dans presque toutes les branches, les économistes gagnent plus que les diplômé-e-s HES d'autres domaines. Les secteurs les plus lucratifs sont la pharmacie, la chimie ainsi que la finance et les assurances. Le lieu de travail influence également le salaire : Zurich est en tête avec un salaire médian de 108'000 francs par an, suivi des autres cantons alémaniques et de l'étranger avec un salaire médian d'environ 100'000 francs par an.
La majorité des diplômés HES interrogés sont des cadres
Bien que plus de 70% des participants à l'étude aient moins de 40 ans, près de 60% de toutes les personnes interrogées occupent une fonction de cadre. Ils gagnent entre 101'000 et 133'000 francs par an. "Cette étude confirme une fois de plus que les diplômé-e-s des hautes écoles spécialisées jouent un rôle porteur dans la société et l'économie", déclare Toni Schmid, directeur de FH Suisse. Plus ils sont âgés, plus les diplômés des HES ont tendance à occuper un poste de cadre supérieur. En conséquence, le salaire médian augmente continuellement avec l'âge.
Structure d'âge des participants
Salaires par âge (médiane/année en francs)
jusqu'à 30 ans
35.2%
jusqu'à 30 ans
81'900
31 à 40 ans
36.9%
31 à 40 ans
101'500
41 à 50 ans
16.4%
41 à 50 ans
130'000
51 à 60 ans
9.9%
51 à 60 ans
135'200
plus de 60 ans
1.6%
plus de 60 ans
138'125
La formation continue est donc un atout pour la planification de carrière
Les participants à l'étude ayant suivi une formation continue de type master (MAS) occupent plus souvent (plus de 80%) une fonction de cadre que ceux ayant obtenu un autre diplôme, plus de 25% occupant même une fonction de cadre supérieur. Parallèlement, ce sont les titulaires d'un MAS qui gagnent nettement le plus : Leur salaire médian s'élève à 133'000 francs par an. De très nombreuses personnes prévoient une formation continue dans un avenir proche. Le plus souvent, il s'agit d'un CAS (35 %), mais les MAS, MBA et EMBA, qui demandent beaucoup plus de temps, sont également appréciés (près de 20 %). La demande de formation continue reste donc élevée.
Formation continue prévue
CAS, DAS
35.3%
Cours spécialisés/de gestion
17.1%
Diplôme fédéral supérieur
2.2%
MAS, MBA, EMBA
18.1%
MSc, MA
2.9%
Développement personnel
12.3%
Langue/séjour à l'étranger
14.8%
Pas de
30.5%
L'employabilité reste élevée
L'estimation des participants à l'étude selon laquelle ils trouveraient un emploi ou un emploi équivalent dans les six mois diminue légèrement par rapport à l'estimation des participants à l'étude de 2019. Néanmoins, la majorité pense toujours qu'ils trouveraient un emploi équivalent. Chez les personnes de plus de 50 ans, l'évaluation de leur propre capacité à intégrer le marché du travail diminue nettement.
Compétences demandées actuellement et à l'avenir
Cette année, en collaboration avec la ZGP, Zürcher Gesellschaft für Personal-Management, des questions sur les compétences actuelles et futures demandées ont été intégrées en plus des salaires. 10 000 personnes issues de différents milieux de formation ont fait part de leurs estimations. Les compétences que les travailleurs considèrent aujourd'hui comme importantes le resteront dans cinq ans. Néanmoins, la tendance suivante se dégage : les connaissances spécialisées sont jugées très importantes aujourd'hui. Les personnes interrogées pensent toutefois que l'importance des connaissances techniques diminuera au cours des cinq prochaines années. En revanche, ils s'attendent à ce que les compétences méthodologiques et sociales gagnent en importance. Ils sont 80% à se sentir responsables de l'acquisition des compétences. Pour ce qui est des compétences de direction, les personnes interrogées estiment que l'employeur est le plus souvent responsable. Le coaching, le mentoring et la formation continue sont mis en avant comme méthodes appropriées pour l'acquisition des compétences.
Des informations variées complètent le plan de carrière
D'autres résultats de l'étude salariale FH sont disponibles sur www.fhlohn.ch peut être consulté moyennant paiement. Le site donne accès à un nombre illimité de salaires de référence. Un masque de saisie permet d'affiner les profils salariaux selon des critères tels que l'âge, le type de diplôme, le secteur, la filière, la région et d'autres paramètres. "Ces salaires de référence sont parfaitement à jour et, grâce aux nombreuses données, très pertinents. C'est unique", déclare Susanne Baldinger, responsable de projet de l'étude salariale FH.
People Management : cinq mesures pour fidéliser les collaborateurs
En ces temps de pénurie de main-d'œuvre qualifiée, les entreprises ont besoin de talents qualifiés pour leurs propres services. Mais si l'on veut se positionner à l'extérieur comme un employeur attrayant, la première étape consiste surtout à agir à l'intérieur et à conserver à long terme les collaborateurs existants. Mais comment fonctionne la gestion des ressources humaines nécessaire à cet effet ?
Rédaction
-
12 mai 2021
Attirer le personnel qualifié, mais aussi le garder : Les employeurs attractifs doivent travailler sur leurs "valeurs intérieures" pour leur gestion des ressources humaines. (Image : Pixabay.com)
Une entreprise qui souhaite se développer à l'ère de la numérisation doit adopter une stratégie axée sur les collaborateurs. L'accent est mis sur des processus de recrutement efficaces et actifs - mais aussi sur un regard interne. Car il s'agit bien entendu non seulement d'attirer les meilleurs cerveaux, mais aussi de les garder à long terme et de les fidéliser à l'entreprise. C'est ce que l'on appelle le people management. Pourtant, selon une étude menée en Allemagne par le fabricant de logiciels Sage, seuls 18 % des cadres RH ont le sentiment d'avoir déjà effectué la transition de HR à People. 86 % d'entre eux estiment même que la transformation vers une gestion purement people peut prendre jusqu'à dix ans.
Les attentes des collaborateurs en mutation
Dans ce contexte, les attentes des collaborateurs vis-à-vis des équipes RH sont également en train de changer. Selon l'étude Sage susmentionnée, 69% des cadres RH partent du principe que les attentes des collaborateurs vis-à-vis des RH vont complètement changer dans les trois prochaines années. D'où la question essentielle : comment chaque collaborateur se sent-il concerné ? Comme il s'agit d'individus avec des attitudes et des souhaits personnels, il ne peut pas y avoir de feuille de route unique. Quelles sont donc les conditions d'un lien étroit avec les collaborateurs et comment les développer de manière stratégique au sein de l'entreprise ? Les cinq points suivants font partie d'une planification stratégique globale pour la fidélisation des collaborateurs, telle qu'elle pourrait se présenter à l'ère du numérique.
1. People Analytics
Les décisions judicieuses s'appuient sur des données tangibles. C'est pourquoi toute planification de mesures commence par une collecte régulière et complète de données. People Analytics se divise en trois domaines principaux. Les systèmes RH classiques donnent une première vue d'ensemble importante. Sur différents tableaux de bord, les décideurs en matière de personnel obtiennent des informations sur la répartition des sexes et des âges ou sur le taux de fluctuation dans l'entreprise. Dans un deuxième temps, il s'agit d'associer à ces simples chiffres des déclarations, des souhaits et des attitudes - à l'aide d'enquêtes régulières et comparables auprès des collaborateurs. Les employés peuvent ainsi donner un feedback concret et faire part de leur (in)satisfaction dans différents domaines.
Pour pouvoir prendre des mesures concrètes à partir de ces enquêtes et les mettre en œuvre, un data scientist du service RH doit ensuite évaluer les données en détail et les traiter de manière transparente. Les enquêtes se succèdent ensuite à intervalles réguliers - avec des questions récurrentes, afin que les résultats restent comparables. Le troisième domaine, les entretiens personnels, donnent enfin la possibilité d'obtenir également des réponses individuelles. Il est ainsi possible de prendre en compte la situation spécifique de chaque collaborateur et son rôle dans l'entreprise.
2. le nouveau rôle du "people scientist
Quel que soit le type de collecte de données, ce n'est qu'après une analyse complète qu'il est possible de tirer des conclusions et de planifier des mesures RH de manière stratégique. Comme les exigences envers le domaine des RH augmentent et que les outils et les systèmes se transforment rapidement, un nouveau rôle est nécessaire : celui de people scientist. Il s'agit d'un data scientist qui se concentre sur la collecte et l'analyse systématiques des données des collaborateurs. Le people scientist est également responsable de la publication transparente des données nécessaires à la prise de décisions réellement orientées vers les collaborateurs.
3) Expériences positives des employés
L'objectif est évident : des collaborateurs satisfaits. En effet, ces derniers ont de bonnes raisons de rester dans l'entreprise et il est prouvé qu'ils sont plus productifs. Les expériences positives des collaborateurs, par exemple sous la forme de processus sans faille ou d'avantages concrets de l'employeur, tracent la voie pour y parvenir. La crise Corona a justement donné un nouveau poids à la santé et au bien-être général (mental et physique) des employés. Un équipement de bureau technique moderne en fait partie à l'heure de la numérisation. En outre, les entreprises marquent des points avec une bonne restauration grâce à la cantine d'entreprise, des possibilités internes de garde d'enfants, des offres de santé et de sport, des espaces de détente ou des options de travail mobile et décentralisé - pour ne citer que quelques exemples possibles. Mais les mesures prises par l'entreprise doivent toujours être basées sur les données et les besoins concrets des collaborateurs. En outre, il ne s'agit pas de rendre le travail "supportable" pour les collaborateurs par des facteurs extérieurs, mais de le rendre durablement positif et efficace afin d'exploiter tout son potentiel.
4. offres de formation continue et possibilités de promotion
La possibilité de se développer et de s'épanouir constitue pour de nombreux professionnels une incitation à rester à long terme dans l'entreprise. Les offres concrètes de formation continue et la perspective d'une promotion au sein de l'entreprise jouent un rôle particulièrement important pour la jeune génération dans le choix d'un employeur approprié.
Le thème de la formation continue a pris de l'importance en Suisse, notamment pendant la crise de Corona. Selon une Enquête de la Fédération suisse pour la formation continue une grande partie des entreprises accordent une grande importance à la formation continue pour faire face aux effets de la pandémie. Mais de nombreuses PME économisent malgré tout sur la formation continue : Près d'un tiers des PME ayant un besoin accru de formation continue n'ont pas modifié leur activité de formation continue ou l'ont même réduite.
5. culture d'entreprise
Enfin, la fidélisation des collaborateurs est toujours une question de culture d'entreprise. Il s'agit d'instaurer la confiance nécessaire chez les employés pour qu'ils puissent et veuillent faire valoir leurs opinions et idées individuelles. La voie est ainsi ouverte aux innovations qui garantissent le succès et la compétitivité de l'entreprise à long terme. Ici aussi, les entreprises doivent agir de l'intérieur, construire la culture et le modèle de l'intérieur. Celles qui connaissent parfaitement leurs propres valeurs et qui sont également en mesure de les transmettre peuvent créer une atmosphère dans laquelle les collaborateurs se sentent intégrés. Dans l'idéal, ils sont alors motivés non seulement de manière extrinsèque, mais aussi de manière intrinsèque, parce que les objectifs et les valeurs de l'entreprise correspondent aux leurs ou y contribuent.
People Management : "Garder ses collaborateurs ne s'improvise pas".
Simone Seidel, Director People Central Europe chez Sage, tire la conclusion suivante : "Aucune entreprise ne peut se reposer sur le fait d'attirer du personnel qualifié et partir du principe qu'il restera - les collaborateurs doivent aussi vouloir rester et être motivés. Les services RH modernes ont donc une image aussi claire de leurs collaborateurs que le service marketing de ses clients. Car ces deux groupes assurent le succès de l'entreprise. Dans ce domaine de responsabilité passionnant, il vaut la peine de réorganiser le département RH - car celui-ci peut créer activement et de manière ciblée les conditions d'une People Company".
Trans Swiss Triathlon 2021 : Exclusif pour 30 Leaders & Innovators
Expérience riche, unique, légendaire - voilà ce qu'est le Trans Swiss Triathlon. Cette année, il se déroulera sous la forme d'un événement de réseautage sportif exclusif pour un nombre limité de participants. Les Leaders & Innovators ambitieux peuvent s'inscrire jusqu'au 6 juin.
Rédaction
-
10 mai 2021
Cette année, le Trans Swiss Triathlon est une occasion exclusive de faire du sport et de réseauter - les participants ambitieux peuvent s'inscrire jusqu'au 6 juin 2021.
Depuis 1987, la Trans Swiss Triathlon réunit des triathlètes, des leaders et des innovateurs autour de trois disciplines puissantes, combinées à une passion et un enthousiasme communs pour le style de vie du triathlon.
En 2021, le Trans Swiss Triathlon sera organisé pour la première fois avec un réseautage exclusif d'égal à égal et des invités spéciaux pour 30 participants* exclusifs. Des rives du lac Majeur aux chutes du Rhin, en passant par le Saint-Gothard, le parcours se déroulera en 3 étapes, 274 kilomètres de chemin, 2400 mètres de dénivelé.
Après la performance sportive de haut niveau, un réseautage informel avec des invités spéciaux attend les participants. (Image : zVg)
En tant que sportifs d'endurance* issus de la société et de l'économie, un package de 3 jours de compétition et d'échange d'expériences attend les participants. Le sport permet de rencontrer des personnes partageant les mêmes idées. Les invités spéciaux Eva Hürlimann, triathlète accomplie et détentrice du record du monde des 10 Ironman, ainsi que le multiple champion suisse, champion du monde de duathlon et multiple vainqueur d'Ironman, Olivier Bernhard, apporteront des impulsions fraîches et de nouvelles incitations lors du réseautage informel entre les participants le soir.
Frais de participation, package inclus : CHF 2500 net / par personne
Les besoins en formation continue des PME augmentent à cause de Corona
Au début de l'année, la Fédération suisse pour la formation continue FSEA a étudié l'influence de la crise Corona sur la formation continue dans les PME. Selon l'étude publiée le 10 mai 2021 par la FSEA, une grande partie des entreprises attribue une grande importance à la formation continue pour faire face aux effets de la pandémie. Mais de nombreuses PME économisent malgré tout sur la formation continue.
Rédaction
-
10 mai 2021
En raison de Corona, les besoins en formation continue des PME augmentent. Mais la réticence est de mise en ce qui concerne les investissements. (Image : Pixabay.com)
Une enquête en ligne réalisée par la Fédération suisse pour la formation continue FSEA entre décembre 2020 et janvier 2021 auprès de 123 PME confirme l'importance de la formation continue pour les petites et moyennes entreprises. Deux tiers des PME participantes considèrent la formation continue comme importante pour faire face aux conséquences de la pandémie COVID-19.
Exigences de compétences et besoins de formation continue accrus
Pour une grande partie des PME interrogées, la situation de Corona pose globalement des exigences élevées aux compétences des collaborateurs. Un tiers d'entre elles indiquent que le personnel a besoin de compétences nouvelles ou différentes. Pour environ 60% des entreprises, la pandémie a des répercussions sur les compétences pour le travail agile ainsi que sur les compétences sociales et de communication. 43% constatent en outre un effet fort à très fort sur les compétences numériques.
Le besoin de formation continue a également augmenté pour 33% des PME à l'époque de Corona. L'étude définit le besoin de formation continue d'une entreprise comme la nécessité pour les collaborateurs d'acquérir de nouvelles compétences ou d'élargir leurs connaissances existantes afin de répondre aux exigences de l'entreprise.
Des besoins plus élevés seulement partiellement couverts
Les besoins accrus en formation continue ne sont toutefois pas satisfaits par toutes les PME. L'étude montre que près d'un tiers des PME ayant un besoin accru de formation continue n'ont pas modifié leur activité de formation continue ou l'ont même réduite.
En outre, une certaine prudence se manifeste dans le financement des formations continues. On économise notamment sur les dépenses pour les offres de formation continue externes. Cela est probablement dû au fait que de nombreuses PME ont besoin d'un soutien en matière de financement ou d'infrastructure informatique en raison de la crise. Cette retenue pourrait également être liée au fait que la moitié des entreprises interrogées déclarent manquer de connaissances sur les compétences de demain.
S'adapter rapidement et avec souplesse - c'est la stratégie du caméléon. Adapter la valeur d'une entreprise à un nouveau domaine d'activité aussi rapidement que l'exige la pandémie de grippe A (coronavirus) n'est possible que pour les PME extrêmement flexibles. L'entreprise Ansatz Werbung GmbH à Bad Zurzach en est un exemple.
Rédaction
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7 mai 2021
Savoir s'adapter en permanence à de nouvelles situations : C'est en cela que consiste la stratégie du caméléon. (Image : zVg / Ansatz Werbung)
Depuis sa création, Ansatz Werbung GmbH assiste les PME dans les questions de technique publicitaire. Hier comme aujourd'hui, l'entreprise propose des mesures publicitaires efficaces, du marketing ciblé à la livraison de l'afficheur en passant par le conseil. Le directeur général est Hans Jürg Domenig. Il a créé plus de 300 franchises en Allemagne, en Autriche et en Suisse. C'est sans doute pour cette raison qu'il est décrit par Wikipedia comme le "pionnier de la franchise en Suisse". Il emploie aujourd'hui 10 personnes dans sa propre entreprise.
Sur le marché depuis 30 ans
Cette entreprise existe maintenant depuis plus de 30 ans. Grâce à une adaptation constante à l'esprit du temps et à la situation politique, Ansatz Werbung est dans les chiffres noirs, même en 2020, année de crise. Au début, Hans Jürg Domenig ne vendait que des concepts publicitaires pour les PME, ce qui était auparavant réservé aux moyennes et grandes entreprises. Il a rapidement étendu son assortiment à la technique publicitaire, car les PME en avaient particulièrement besoin. C'est ainsi qu'est né le système de franchise, qui s'est développé de la Suisse à l'Allemagne et à l'Autriche.
Même pendant la crise provoquée par Corona, l'équipe d'approche s'est rapidement lancée dans une nouvelle activité : l'impression de masques. Cette nouvelle activité a permis à l'entreprise de réaliser 50% de son chiffre d'affaires. Mais cette demande s'est déjà essoufflée.
S'adapter en permanence : La stratégie du caméléon
C'est pourquoi le prochain projet de l'entreprise s'appelle le filmage de meubles. Comme la pandémie de Corona retient les gens chez eux depuis plus d'un an, le désir de changer d'environnement se fait de plus en plus pressant. L'idée de durabilité rend toutefois impossible un ameublement entièrement nouveau. En effet, les manifestations climatiques sont toujours dans la tête des gens et le thème de l'environnement et de la crise climatique est toujours présent dans les médias. Les meubles doivent donc être réutilisés, mais ils n'en sont pas moins ennuyeux. Alors que faire ?
Même les meubles devenus ennuyeux peuvent toujours être transformés : Les films pour meubles sont le nouveau projet de Ansatz Werbung. (Image : zVg / Ansatz Werbung)
C'est dans ce contexte que l'équipe de Hans Jürg Domenig a eu l'idée de mettre un film sur les meubles. Si les meubles existants sont recouverts d'un nouveau film, une seconde vie peut leur être offerte. Le film a une longue durée de vie, il ne s'écaille pas et ne s'altère pas comme la peinture, mais il peut aussi être changé à tout moment ; une solution optimale donc. Une fois de plus, on a identifié rapidement et avec flexibilité une tendance et on crée un nouveau secteur d'activité. S'adapter en permanence : C'est la stratégie caméléon de l'approche publicitaire.
Une charge de travail accrue nuit à l'expérience client
Une étude de Ricoh a examiné les conséquences de la charge de travail dans les entreprises européennes : Près d'un tiers de la main-d'œuvre des grandes entreprises n'a pas suffisamment de temps à consacrer aux activités à valeur ajoutée en raison des tâches administratives et des coordinations internes.
Rédaction
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6 mai 2021
Les collaborateurs des entreprises européennes se plaignent d'une charge de travail trop importante. Les conséquences se traduisent par une moins bonne expérience client. (Image : Unsplash.com)
Les performances économiques des entreprises européennes risquent de diminuer. C'est le principal résultat d'une nouvelle étude publiée aujourd'hui par Ricoh Europe. L'enquête menée auprès de 952 employés d'entreprises européennes de plus de 1.000 personnes a révélé que les travailleurs n'ont pas le temps de se concentrer sur les tâches qui contribuent à la satisfaction des clients. L'étude révèle donc une situation tendue, tant pour les travailleurs que pour la pérennité des entreprises.
Une charge de travail trop importante entraîne une baisse du service à la clientèle
Ainsi, près d'un cinquième des personnes interrogées (22%) ont indiqué que leur employeur avait subi une perte de chiffre d'affaires pendant la pandémie, conséquence directe d'une mauvaise expérience client. Même les efforts les plus importants des employés, qui acceptent des horaires de travail plus longs qu'au début de la pandémie, n'ont pas pu empêcher une baisse de la satisfaction des clients.
En outre, près d'un tiers des personnes interrogées (31 %) ont déclaré ne pas avoir suffisamment de temps à consacrer aux tâches qui apportent le plus de valeur à l'entreprise. Parallèlement, la part des travailleurs qui ressentent la pression d'être toujours joignables et en ligne, même en dehors des heures de bureau, a augmenté de 38% depuis avril 2020. Avec l'introduction de nouvelles plateformes numériques, les entreprises ont tenté de réduire la charge de travail. Cependant, ces efforts n'ont pas toujours eu l'effet escompté : deux personnes interrogées sur cinq (39 %) ont déclaré que leur charge de travail avait même augmenté en raison des nouveaux outils mis en place.
Trop de tâches administratives
L'examen d'une journée de travail moyenne des participants à l'enquête montre qu'ils consacrent un tiers (32 %) de leur temps de travail aux activités administratives et à la correspondance interne. En revanche, ils consacrent moitié moins de temps (16 %) à leurs véritables tâches, celles qui sont axées sur les clients et qui conduisent donc à une expérience client positive. De la même manière, près de la moitié (48 %) des personnes interrogées indiquent que les journées de travail à forte charge administrative constituent un frein à leur productivité.
"Dans un marché saturé et très concurrentiel, l'expérience client peut littéralement faire la différence entre le succès et l'échec d'une entreprise. Les processus internes et les tâches administratives sont importants, mais les entreprises ne doivent pas oublier leur véritable domaine d'activité : Fournir un produit ou un service au marché", explique David Mills, CEO de Ricoh Europe.
L'automatisation des tâches administratives réduit la charge de travail
Les personnes interrogées estiment que l'automatisation peut les aider à optimiser l'expérience client et à obtenir de meilleurs résultats pour leur entreprise. Une personne sur deux (49 %) indique que la valeur pour le client pourrait être renforcée si l'automatisation des tâches administratives était soutenue par des outils appropriés. En outre, 58% des participants à l'enquête estiment que les nouvelles technologies qui favorisent et améliorent l'interaction avec les clients pourraient contribuer à la productivité et à la rentabilité de leur entreprise.
"Les employeurs doivent donner à leurs équipes les moyens de travailler plus intelligemment afin qu'elles puissent se concentrer sur leurs compétences clés. Les technologies de soutien et innovantes ont un rôle crucial à jouer à cet égard", explique David Mills. Selon lui, ce qui est passionnant dans les résultats actuels de l'enquête, c'est que les travailleurs sont de plus en plus ouverts à l'automatisation. "Ce résultat contraste fortement avec l'attitude des dernières années, lorsque la peur et le scepticisme à l'égard de l'intelligence artificielle et de l'automatisation prévalaient", rappelle David Mills, avant d'ajouter : "Il est bien sûr essentiel d'aborder l'investissement dans une solution d'automatisation de manière stratégique et de se faire conseiller de manière complète et professionnelle. Chaque investissement doit être adapté aux besoins de l'entreprise concernée et aider la main-d'œuvre là où elle en a le plus besoin".
UMB AG : Des acquisitions pour une compétence cloud encore plus forte
L'UMB AG, partenaire pour la transformation des entreprises et des technologies, fournisseur de cloud et partenaire de logiciels et de matériel, se renforce par l'acquisition des deux entreprises ubitec et meshTec.
Thomas Berner
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6 mai 2021
L'UMB SA se renforce par l'acquisition de deux entreprises. Matthias Keller (à gauche, CEO) et Patrick Brazzale, qui siège désormais au Leadership Board. (Photos : zVg / UMB AG)
Le prestataire de services informatiques UMB AG élargit massivement son offre dans le domaine du développement de logiciels et de la migration vers le cloud grâce à deux rachats d'entreprises et continue ainsi d'étendre son portefeuille de services vers une transformation numérique globale de l'entreprise. L'une des entreprises, ubitec, est une start-up qui, depuis ses trois ans d'existence, a déjà développé plusieurs solutions logicielles innovantes pour la numérisation des processus d'entreprise. meshTec, l'autre entreprise, apporte un solide savoir-faire dans les technologies de ponts cloud et le cloud native. Les 50 collaborateurs des deux entreprises acquises font partie de l'équipe UMB. Patrick Brazzale, le fondateur d'ubitec, prend la direction de l'équipe Software Solutions et intègre ainsi le Leadership Board d'UMB.
Une étape stratégique pour UMB AG
"Avec le renforcement d'ubitec et de meshTec, nous continuons à élargir massivement notre offre au-delà de notre portefeuille habituel en direction de la transformation des entreprises. Le savoir-faire et les ressources pour le développement agile de logiciels standard, de solutions logicielles individuelles et de modernisation, d'automatisation, d'optimisation des processus et de technologies de migration vers le Cloud Native nous permettent de proposer dès à présent une offre complète dans tous les aspects de la transformation des entreprises", déclare Matthias Keller, CEO et propriétaire d'UMB. L'entrepreneur pose ainsi un nouveau jalon stratégique dans le développement de l'entreprise, UMB devenant d'un seul coup un partenaire pour les entreprises, couvrant à la fois les infrastructures et les services informatiques, les produits logiciels et les technologies de migration vers le Cloud Native - avec une équipe de plus de 500 collègues répartis sur dix sites suisses et des bureaux à Madrid et au Vietnam. Nous nous sommes entretenus avec Matthias Keller sur les derniers développements et tendances, notamment accélérés par la pandémie Corona.
Monsieur Keller, l'élan de numérisation accéléré par la pandémie et dont on parle tant : quel est son impact sur l'activité commerciale actuelle ? Matthias Keller : Vous le dites bien : il s'agit d'une poussée qui accélère l'évolution déjà entamée même sans la pandémie de Corona. Cela se traduit chez nous par le fait que les entreprises investissent désormais davantage dans leur transformation numérique. Le cloud et la collaboration sont des thèmes importants - ce dernier point est illustré par le fait que nous pouvons mettre en œuvre de nombreux projets à court terme - tout comme la cybersécurité, l'optimisation et l'automatisation des processus, etc. Dans l'ensemble, nous observons une accélération de la demande sur l'ensemble de notre portefeuille. Il est toutefois difficile de dire si tout est uniquement lié à la pandémie. Nous avons enregistré une solide année 2020 ; certains clients ont avancé des projets, mais d'autres les ont aussi reportés en raison de la situation économique difficile.
Cela signifie que l'acquisition d'ubitec et de meshTec va de pair, de manière générale, avec le besoin croissant de solutions de numérisation dans les entreprises ? Ces acquisitions ne sont pas liées en premier lieu à la poussée de la numérisation. Elles s'inscrivent dans une stratégie de croissance qualitative claire et à long terme de l'UMB. Elles doivent nous rendre meilleurs et plus innovants. Il s'agit pour nous de renforcer des thèmes stratégiques clés grâce à ces acquisitions.
Lesquels ? Ubitec est particulièrement fort dans le développement de logiciels et la modernisation d'applications et nous renforce massivement sur ces thèmes. Il en va de même pour meshTec : grâce à leur savoir-faire, nous faisons un grand pas en avant sur le thème du Cloud Native (approche de développement de logiciels dans laquelle les applications sont conçues dès le départ pour être utilisées dans le Cloud, ndlr). Et il existe également des synergies avec ubitec. Globalement, l'acquisition de ces deux entreprises nous permet de renforcer nos compétences déjà existantes et de compléter notre portefeuille pour la transformation des entreprises et des technologies.
Y avait-il aussi un "plan B", par exemple dans la création de ressources propres ? Chez nous, le développement est toujours à double sens. Nous développons en permanence notre propre savoir-faire et cherchons parallèlement à renforcer la qualité de nos thèmes stratégiques clés. Nous sommes très prudents : il doit y avoir une adéquation stratégique, culturelle et commerciale. Nous accordons d'ailleurs une attention particulière à la culture d'entreprise.
Ce n'est pas un hasard, puisque l'UMB SA porte le label "Great Place to Work". Oui, la base est une bonne culture d'entreprise. Il est décisif que les nouvelles équipes nous conviennent en termes de valeurs vécues et que nous leur convenions. Dans le cas d'ubitec et de meshTec, il s'agit respectivement de la sixième et de la septième intégration depuis le lancement de l'actuelle UMB, qui ont toutes parfaitement fonctionné et se sont développées avec succès de manière durable.
De nombreuses entreprises, y compris les grandes, semblent encore avoir du retard à rattraper dans l'utilisation des technologies cloud. En quoi consiste ce besoin de rattrapage selon vous ? De très nombreuses entreprises, voire presque toutes, sont en train de passer d'une ancienne à une nouvelle réalité dans le cadre de la numérisation. Cette transformation se déroule principalement à quatre niveaux : L'adaptation de leur modèle d'entreprise, la modification de leur organisation et de leur culture qui en découle, la modernisation de leur environnement applicatif et la mise à l'échelle de leurs données et de leur plateforme informatique. Les entreprises sont plus ou moins avancées dans ce processus ; on trouve sur le marché des structures allant de l'obsolète au très agile. En tant qu'UMB SA, nous pouvons aller chercher nos clients là où ils se trouvent aujourd'hui et les accompagner de manière compétente dans leur transformation sur les quatre niveaux.
Vous devenez donc quasiment un "gestionnaire de changement" pour les entreprises ? Nous nous considérons comme un partenaire pour la transformation des affaires et de la technologie. Dans ce contexte, sa déclaration est correcte.
Pourquoi la technologie cloud est-elle si importante et pourquoi les PME devraient-elles s'y mettre maintenant ? En principe, un cloud est flexible, évolutif et permet d'optimiser les coûts. Mais il ne faut pas généraliser, il faut analyser précisément où le client se situe aujourd'hui et où il veut fixer ses priorités à l'avenir. Le cloud n'est pas non plus une panacée pour tout, il doit être considéré individuellement. Il existe en outre les modèles de cloud les plus divers, du cloud privé au cloud hybride, en passant par les technologies cloud natives des grands hyperscaleurs.
Quelle solution cloud (hybride, sur site ; cloud privé ou public) est recommandée pour les PME ? La solution avec le meilleur rapport qualité/prix et adaptée à la stratégie commerciale et au modèle d'entreprise du client.
Quelles sont maintenant les prochaines étapes après l'acquisition et à partir de quand les clients pourront-ils en profiter directement ? Dès maintenant ! Depuis le 3 mai 2021, après une phase de préparation intensive, nous sommes désormais 1 équipe et 1 marque. Dès le début, nous pouvons déjà utiliser des synergies dans des cas clients concrets et sommes déjà en train de les mettre en œuvre. Il s'agit également d'apprendre à mieux nous connaître en tant qu'équipe, d'apprendre les uns des autres et de nous rapprocher progressivement les uns des autres.
GoBigname s'étend - Faire des entreprises des marques mondiales
Après avoir réalisé plus de 250 projets de branding, le studio international de naming et de branding GoBigname propose désormais officiellement ses services en Suisse. La mission de l'entreprise est de développer le potentiel global des marques qui veulent devenir "The Next Big Thing".
Rédaction
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5 mai 2021
Voilà à quoi ressemblent les "grandes" marques : GoBigname a déjà aidé de nombreuses start-up à avoir une image de marque internationale. (Image : zVg)
Comment créer une marque adaptée et une identité visuelle réussie, une image de marque qui réponde également aux exigences internationales ? Dans le cadre d'une étude de projet qualitative menée avec des étudiants de la Haute école de Lucerne, plusieurs start-ups et PME suisses ont été interrogées. "Nous avons constaté que de nombreuses entreprises suisses négligent des éléments fondamentaux comme la vérification culturelle et linguistique de leur futur nom ou de leur identité visuelle", explique Michal Pastier, cofondateur de GoBigname. Cette entreprise développe des identités verbales et visuelles d'entreprises, de produits, de services et de technologies pour les startups et les PME. Depuis 2015, l'entreprise basée à Bratislava est devenue le leader national du marché et compte aujourd'hui de nombreuses entreprises internationales parmi ses clients et arrive désormais en Suisse.
Pourquoi laisser le naming aux professionnels ?
Les résultats de l'étude susmentionnée montrent en outre que les contraintes de temps et d'argent sont déterminantes dans le fait que les entreprises misent souvent sur des productions internes ou des free-lances. A long terme, cela comporte plusieurs risques. En règle générale, les marques ne sont pas assez flexibles lorsque leur clientèle change ou lorsque les domaines d'application des produits ou des services s'élargissent. Sur la base de ces constatations, le processus d'onboarding pour les clients a été optimisé sur l'essentiel, ce qui permet de minimiser le temps consacré par les clients et de proposer des conditions plus attrayantes.
"Nous pensons que chaque startup et PME devrait avoir accès à des services professionnels de branding. Ceux-ci ne devraient pas être réservés aux grandes entreprises. Nous sommes heureux d'avoir en Suisse, avec Andreas, quelqu'un qui partage la même mission", ajoute Michal.
Un succès mondial grâce à une réflexion à long terme
GoBigname a joué un rôle moteur dans la création de marques avec une approche de branding à long terme. Exponea, une entreprise de logiciels à croissance rapide dont la valeur de marché est passée de 2 millions d'euros à 200+ millions d'euros, et l'entreprise de commerce électronique Berlin Brands Group, avec plus de 3 millions de produits vendus et un chiffre d'affaires de 334 millions d'euros en 2020, comptent parmi ses clients. Le studio est également à l'origine du rafraîchissement de la marque de la plateforme mondiale de questions-réponses Slido, utilisée par plus de 45 millions de participants à des événements.
GoBigname est désormais également actif en Suisse : Michal Pastier (à gauche) et Andreas Kistler. (Image : zVg)
GoBigname veut activer les marques "Next Big Thing
GoBigname se positionne délibérément comme un studio spécialisé dans le naming, le branding et les trademarks. "Nous ne sommes pas un prestataire de services complets qui couvre toutes les disciplines du marketing et de la communication. Nous sommes parfois appelés "studio de pré-advertising", car nous créons pour nos clients les bases d'une communication cohérente et efficace. Avec Michal - créateur publicitaire et créatif récompensé plus de 200 fois - nous avons un propriétaire qui collabore encore aujourd'hui à chaque projet et qui offre à nos clients une immense valeur ajoutée grâce à son expérience de plus de 15 ans", ajoute Andreas Kistler, Account Manager. Grâce à un solide réseau de partenaires, il est également possible de mener à bien des projets nécessitant des services supplémentaires en dehors des compétences clés de GoBigname, communique encore l'entreprise.