Valiant poursuit sa croissance

Le prestataire de services financiers Valiant poursuit sa croissance : Non seulement le bénéfice semestriel a augmenté de 1,8 %, mais de nouvelles succursales ont été ouvertes dans les espaces économiques de Zurich et du nord-ouest de la Suisse.

Sur la voie de la croissance avec de nouvelles succursales : Valiant présente de bons résultats pour le premier semestre 2021. (Image : Valiant)

Le prestataire de services financiers Valiant poursuit sa croissance : Au terme du premier semestre 2021, un bénéfice consolidé de 61,2 millions de francs peut être enregistré, ce qui correspond à une augmentation de 1,8 pour cent par rapport à la même période de l'année précédente. Valiant augmente son produit d'exploitation de 4,1 pour cent à 211,3 millions de francs. Elle augmente son résultat d'exploitation de 0,2 pour cent à 74,1 millions de francs.

Fort dans l'activité principale

C'est principalement dans les opérations d'intérêts que les chiffres de Valiant sont positifs. Le prestataire de services financiers peut augmenter le résultat brut des opérations d'intérêts de 4,4 pour cent à 169,5 millions de francs, tandis que les charges d'intérêts continuent de diminuer sensiblement. La gestion active de la structure du bilan ainsi que l'émission de covered bonds y contribuent largement, indique Valiant. Valiant dispose d'un portefeuille de crédits robuste et de grande qualité. Au premier semestre 2021, Valiant a constitué des corrections de valeur liées au risque de défaillance à hauteur de 6,8 millions de francs. Les opérations d'intérêts ont généré un résultat net de 162,7 millions de francs, que Valiant a ainsi augmenté de 5,3 pour cent par rapport à la même période de l'année précédente.

Valiant a augmenté le résultat des opérations de commissions et de prestations de service de 2,6% à 32,3 millions de francs. Le renforcement des opérations de négoce de titres et de placement et l'engagement de spécialistes supplémentaires s'avèrent payants, explique-t-on chez Valiant. La banque a augmenté le produit des commissions sur les opérations de négoce de titres et les placements de 7,3% à 23,8 millions de francs par rapport à la même période de l'année précédente. Les autres résultats ordinaires ont diminué de 3,2 millions de francs (27,6%) à 8,5 millions de francs en raison de la baisse des produits des participations. Le résultat des opérations de négoce a augmenté de 2,5 millions de francs (46,1 pour cent) pour atteindre 7,8 millions de francs.

En ce qui concerne les prêts à la clientèle, Valiant réalise une croissance de 3,1% et atteint ainsi son objectif de croissance annuelle d'au moins 3% après six mois déjà. A la mi-2021, les prêts à la clientèle s'élèveront à 26,7 milliards de francs. Les fonds de la clientèle augmentent de 3,4 pour cent pour atteindre 21,8 milliards de francs.

Poursuite de la croissance grâce à l'expansion

Valiant accélère en outre son expansion géographique du lac Léman au lac de Constance. L'ouverture des nouvelles succursales de Zurich Oerlikon et de Liestal au premier semestre 2021 sera suivie par d'autres nouveaux sites. En automne 2021, les succursales de Bülach, Frauenfeld et Wohlen AG seront inaugurées. La banque a déjà trouvé d'autres sites à Wädenswil, Winterthur, Uster, Meilen et Pully. Au total, 14 agences supplémentaires devraient être ouvertes d'ici 2024. Cela permettra de créer 170 postes à temps plein, dont 140 dans le conseil à la clientèle. Depuis 2017, 44% de la croissance des prêts à la clientèle sont dus aux nouveaux sites, indique Valiant. Dans le cadre de l'expansion et des investissements dans la numérisation, les charges d'exploitation augmenteront de 5,6 pour cent à 125,8 millions de francs au premier semestre 2021.

Pour le second semestre de l'exercice, Valiant continue de tabler sur une évolution stable des affaires. Elle s'appuie pour cela sur une solide base de liquidités et de capital ainsi que sur un modèle d'affaires stable. Pour l'année 2021, Valiant prévoit un bénéfice consolidé comparable à celui de l'année précédente.

Les chiffres exacts se trouvent ici : valiant.ch/résultats 

Forts résultats semestriels pour la banque WIR

La banque WIR a réalisé un bénéfice d'environ 11 millions de francs au premier semestre 2021. Une nette croissance des crédits hypothécaires, de bonnes opérations d'intérêts ainsi que la solution de prévoyance numérique VIAC ont notamment contribué à ce résultat opérationnel fort.

Bruno Stiegeler, CEO de la Banque WIR, peut présenter un résultat semestriel 2021 solide. (Image : zVg / Banque WIR)

La banque WIR présente un bon résultat pour le premier semestre 2021. Ainsi, le bénéfice a pu être augmenté : Il s'élève à environ 11 millions de francs, contre 10,5 millions de francs l'année précédente. Les crédits hypothécaires ont également enregistré une hausse de 6,3 pour cent. Ils s'élèvent à plus de 4,1 milliards de francs. Le total du bilan s'élève à 5,87 milliards de francs, soit 2,9 pour cent de plus que l'année précédente à la même période. Selon le CEO Bruno Stiegeler, la croissance du côté des crédits a été obtenue malgré une politique de financement très conservatrice. "Nous continuons à réduire les risques et poursuivons une politique prudente en matière de provisions et de corrections de valeur", commente-t-il. En ce qui concerne les dépôts de la clientèle, la Banque WIR progresse également de 3,0% à 4,2 milliards de CHF/CHW selon les résultats semestriels 2021.

Bénéfice sur les titres

La base de capital de la Banque WIR dépasse en outre largement les exigences réglementaires, indique encore l'établissement financier. Selon les prescriptions de Bâle III en matière de fonds propres, le ratio BRI s'élevait au 30 juin à 16 pour cent (valeur cible réglementaire : 11,2 pour cent), le ratio de levier à 8,1 pour cent (valeur cible réglementaire : 3 pour cent). Cette sécurité et cette stabilité s'expriment également dans la confiance des bailleurs de fonds, est-il encore précisé. La part sociale de la banque WIR a augmenté de 26 francs ou 6,5 pour cent depuis le début de l'année (plus le versement de dividendes de 10,25 francs). L'année précédente déjà, la performance de 8,4 pour cent avait été impressionnante.

Les marchés ayant connu une évolution réjouissante, le résultat du négoce de la banque WIR est également positif. Après une perte à la même période de l'année précédente, l'établissement financier a enregistré un bénéfice de 9,8 millions de francs à la mi-2021. "Nous investissons traditionnellement et sciemment une partie de notre base fondamentalement solide de fonds propres dans des titres qui sont largement diversifiés à tous égards - en mettant bien sûr clairement l'accent sur des titres suisses de premier ordre", explique Mathias Thurneysen, CFO de la Banque WIR.

Peu d'impact de la crise Covid sur les résultats semestriels

Le résultat opérationnel est marqué par des opérations d'intérêts solides. Le résultat brut des intérêts a pu être augmenté de 1,7 million pour atteindre 33,5 millions de francs (+5,5 pour cent). "Dans un environnement de taux d'intérêt toujours difficile, la marge a pu être maintenue et les revenus ont pu être développés", se réjouit le CEO Stiegeler. Le produit des opérations de commission avec la monnaie complémentaire WIR a diminué de 1 million de francs. Il y a une bonne raison à cela : "Dans le contexte de la crise Covid et du lockdown qui en a résulté et qui a frappé de plein fouet de nombreuses branches, nous avons délibérément calculé une baisse unique des recettes. Dans le cadre de la campagne #pour des chiffres d'affaires supplémentaires WIR, favorable aux entreprises et très réussie, nous avons renoncé pendant six mois à la moitié de la cotisation au réseau", explique Stiegeler. "Ce montant substantiel a profité directement aux PME".

Sur la voie du succès grâce à la numérisation

En matière de numérisation, la Banque WIR poursuit son offensive. Dès 2017, la première solution de prévoyance-titres entièrement numérique a été lancée (VIAC). Celle-ci est sur la voie du succès : VIAC compte actuellement environ 51'000 clients (année précédente : 28'000) avec une fortune gérée d'environ 1,4 milliard de francs (année précédente : 500 millions de francs). Rien qu'au cours des six premiers mois de cette année, selon la Banque WIR, plus de 10'000 clients supplémentaires se sont ajoutés, avec plus de 500 millions de francs d'actifs sous gestion. "Cette croissance fulgurante se répercute durablement sur les revenus de la Banque WIR", déclare Stiegeler, qui laisse entrevoir une nouvelle innovation autour de VIAC cette année encore.

Source et informations complémentaires : Banque WIR

Les cybercriminels manipulent de plus en plus et rendent la défense plus difficile

Les cybercriminels manipulent la réalité en lançant des attaques d'intégrité de plus en plus destructrices. Les défenseurs doivent se battre sur deux fronts à la fois : contre la professionnalisation de la cybercriminalité et contre le stress psychologique.

Les cybercriminels manipulent la réalité par des attaques destructrices de l'intégrité. Il devient de plus en plus difficile de s'en défendre. (Image : Unsplash.com)

Le fournisseur de solutions de cloud, de réseau et de sécurité VMware a récemment publié son dernier rapport "Global Incident Response Threat". Celui-ci montre comment les cybercriminels manipulent la réalité et créent ainsi une nouvelle dimension dans le paysage des menaces. En d'autres termes, les attaques sont menées à l'aide de technologies de plus en plus avancées et sont de plus en plus destructrices. Ainsi, les communications professionnelles sont de plus en plus souvent compromises, les données temporelles manipulées et, globalement, la réalité numérique déformée. En raison du déplacement du monde du travail vers le bureau à domicile, 32 % des personnes interrogées dans le cadre du rapport ont vu des attaquants utiliser les plateformes de communication des entreprises pour se déplacer dans l'environnement de l'entreprise et développer des modèles d'attaque sophistiqués.

Les attaques sur le cloud sont également en hausse

Ce qui est particulièrement inquiétant, c'est que les cybercriminels ne sont pas de simples délinquants isolés. "Nous observons aujourd'hui une interdépendance croissante entre les États-nations et les cybercriminels, ce qui conduit à des cyberattaques de plus en plus sophistiquées et destructrices - auxquelles s'ajoutent des surfaces d'attaque encore plus grandes grâce à COVID-19", explique Tom Kellermann, responsable de la stratégie de cybersécurité chez VMware. Ainsi, dans 64 % des cas d'attaques de ransomware, des coopérations entre différents groupes de ransomware ont pu être constatées. Après la ruée sur le Cloud suite à la pandémie, les cybercriminels tentent en outre de plus en plus d'exploiter ces environnements. Près de la moitié (43 %) des personnes interrogées ont indiqué que plus d'un tiers des attaques visaient les charges de travail en nuage, et près d'un quart (22 %) ont signalé plus de la moitié. C'est pourquoi 6 personnes interrogées sur 10 estiment que la mise en œuvre d'outils de sécurité dans le nuage est une priorité absolue. "Le monde numérique et le monde physique fusionnent de plus en plus, de sorte que tout peut vraiment être manipulé par des pirates informatiques chevronnés. En réalité, les cybercriminels du Dark Web ou des services secrets sont souvent ceux qui utilisent en premier lieu les technologies les plus modernes comme l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique", prévient Kellermann.

Les cybercriminels poussent les défenseurs à leurs limites

Cette situation pousse de plus en plus la défense à ses limites. Certes, la défense contre les cyber-attaques se développe : 81% des personnes interrogées ont déclaré vouloir miser sur une stratégie de défense active au cours des 12 prochains mois. Mais le rapport "Global Incident Response Threat" constate également que les défenseurs sont confrontés à des problèmes psychologiques et à des attentes accrues dans leur travail. Le burnout est un problème majeur pour les équipes de réponse aux incidents, qui doivent faire face à d'immenses pics de demandes dans un environnement largement distant", explique Rick McElroy, Principal Cybersecurity Strategist chez VMware. "Cela souligne une fois de plus l'importance pour les dirigeants de construire des équipes résilientes, que ce soit par la rotation du travail, des jours de congé supplémentaires pour renforcer l'état psychologique ou d'autres initiatives visant à renforcer le développement personnel".

Source : VMware

Premier enseignement de la blockchain en Suisse

La Suisse manque de spécialistes en informatique. Des connaissances techniques spécifiques sont notamment requises pour les nouvelles technologies. L'entreprise de formation TIE International l'a reconnu et propose, en collaboration avec les entreprises Inacta AG et CV VC AG, le premier apprentissage de la blockchain en Suisse.

La branche des TIC a un besoin urgent de relève professionnelle. Trois entreprises zougoises proposent désormais le premier apprentissage de la blockchain en Suisse. (Image : zVg / Inacta)

Dans la "Crypto Valley" du canton de Zoug, les talents en matière de TIC sont très demandés : 960 entreprises y emploient déjà plus de 5000 personnes, ainsi que dans le reste de la Suisse et au Liechtenstein. Mais le domaine de la crypto-technologie, en forte croissance, exige encore plus de relève professionnelle. D'ici 2028, l'ensemble du secteur informatique aura besoin de plus de 117000 nouveaux spécialistes. Pour ce faire, il faut également un nombre suffisant de places de formation.

Comment se dessine l'enseignement de la blockchain

Les deux entreprises informatiques zougoises Inacta et CV VC agissent désormais pour couvrir leurs besoins en spécialistes. Elles souhaitent encourager les jeunes talents en leur proposant des places d'apprentissage attrayantes. En collaboration avec l'entreprise de formation TIE International, également basée à Zoug, elles créent donc le premier apprentissage de la blockchain en Suisse. Celui-ci se base sur l'apprentissage de l'informatique et de la médiamatique, élargi à la technologie blockchain. Cela signifie que la formation informatique est complétée par des thèmes tels que Fintech, Crypto et Smart Contracts. Dès la deuxième année, les apprentis travaillent dans leur entreprise formatrice et acquièrent une première expérience dans l'environnement de la blockchain.

Briser les structures éducatives

Barbara Surber, co-fondatrice et COO de TIE International, explique les raisons qui ont conduit à cet enseignement de la blockchain : "Nous nous sommes mobilisés pour que les structures de formation soient brisées dans le domaine de la technologie blockchain et que nous puissions former de manière très ciblée des spécialistes ICT dans cet environnement". Et Jennifer Arman, Head Corporate Center d'Inacta, ajoute : "Nous considérons la blockchain comme l'une des technologies d'avenir. Nous considérons qu'il est de notre responsabilité d'encourager les jeunes talents intéressés par ce domaine. Avec l'enseignement de la blockchain nouvellement mis en place, nous voulons créer les bases d'une formation de base solide au cœur de la Crypto Valley".

Deux apprentis dans un premier temps

Tout au long des quatre années de formation, Inacta restera en contact étroit avec son apprenti et avec TIE International. CV VC, une société d'investissement privée qui propose des financements d'amorçage aux start-up, forme également un apprenti en médiamatique CFC axé sur la blockchain à partir de ce mois d'août.

Sources et informations complémentaires : TIE International, Inacta, CV VC

Un expert en marketing simule-t-il son expertise en utilisant le "chinois du marketing" ?

Dans le domaine du marketing (en ligne), on parle souvent un charabia incompréhensible pour les profanes - en partie pour faire croire à une expertise professionnelle et en partie pour dissimuler le fait que même les soi-disant experts ne s'appuient que sur des hypothèses dans leurs activités.

Lorsqu'un expert en marketing utilise du "chinois spécialisé" et que l'on a ensuite la tête qui fume : Quel est l'intérêt d'utiliser massivement des "buzz words" s'ils servent à masquer un manque d'expertise ? (Image : Pixabay.com)

Il y a quelques jours, j'ai eu une fois de plus le plaisir douteux de parler au téléphone avec le directeur marketing d'une grande entreprise de services, qui était tombé sur notre site en le cherchant sur Google. Après la conversation, mes oreilles se sont mises à siffler. En effet, les propos du directeur marketing étaient tellement truffés d'"anglicismes" et de "buzz-words" du domaine du marketing (en ligne) que j'ai eu du mal à comprendre - bien que je ne sois pas dépourvu de connaissances en la matière :

  • Que veut vraiment cet homme ? Et
  • Quels sont les problèmes de son entreprise ?

Cher expert en marketing, je ne te comprends pas !

Cela a commencé par la déclaration qu'il a faite en ouverture de l'entretien, à savoir que son entreprise réalisait actuellement une "revue" sur la manière dont elle pouvait augmenter l'"impact" de ses "activités marketing" en optimisant sa "stratégie de ciblage". J'ai dû traduire mentalement cette déclaration, puis je me suis demandé : "Pourquoi cet homme ne dit-il pas simplement que nous sommes en train d'examiner comment nous pouvons augmenter l'impact de nos activités de marketing auprès de nos principaux groupes cibles" ?

Lorsque je lui ai demandé ce qu'il entendait concrètement par là, il m'a répondu qu'il s'agissait en premier lieu d'augmenter la "notoriété de la marque" et la "génération de leads" grâce à des "tunnels de vente". J'ai également dû traduire mentalement cette déclaration, mais je l'ai comprise, même si j'aurais plutôt dit : "Nous voulons augmenter notre notoriété auprès de nos clients cibles et le nombre de leurs réactions et demandes". Et pour décrire le comment, plutôt que le mot à la mode "Sales-Funnel", j'aurais sans doute utilisé le terme "entonnoir de vente", que tous les commerciaux connaissent.

Cher expert en marketing, est-ce que tu comprends toi-même ce que tu dis ?

Mais ce n'était que le début. Plus nous entrions dans le vif du sujet, plus les anglicismes et les termes techniques du marketing en ligne et du SEO me sautaient aux oreilles - à tel point que je me demandais parfois : est-ce que cet homme comprend encore ce qu'il dit ? Je ne faisais que le deviner. C'est pourquoi, par exemple, après notre conversation téléphonique, j'ai d'abord cherché sur Google le terme "linkjuice", car je n'étais pas sûr de ce qu'il entendait exactement par là lorsque nous parlions de RP en ligne, d'optimisation de sites web et de création de liens sur des sites web.

Pourquoi j'écris ceci ? Pour une raison simple : je sais par de nombreux indépendants, comme des conseillers, des formateurs et des coachs, qu'après des entretiens avec de soi-disant experts en marketing en ligne et en référencement, ils se retrouvent souvent dans la même situation que moi après avoir parlé avec le directeur marketing :

  • Vos oreilles bourdonnent et
  • ils ont l'impression "Apparemment, je vis derrière la lune dans le domaine du marketing, parce que je ne comprends pas ou seulement partiellement ce que ces experts me disent avec la plus grande conviction".

Ils sont donc souvent déstabilisés après les entretiens et se demandent : "Ai-je raté le train du temps ?

Cher expert en marketing, à quel point es-tu habile de tes mains ?

J'ai l'impression que ces experts n'ont souvent que peu d'idées sur le marketing pratique (pour ne pas utiliser le terme "operatives doing") et qu'ils présentent comme des faits ce qui n'est que des hypothèses ou des suppositions.

C'est ce qui est apparu, par exemple, lors de mon entretien avec le directeur marketing de cette entreprise de services active dans le monde entier, qui a certainement en poche un diplôme d'une université privée renommée et qui a étudié quelque temps aux États-Unis :

  • Il ne connaît pas la différence entre un communiqué de presse et un article (spécialisé) ; du moins, il a utilisé ces termes comme synonymes (pardon pour ce mot étranger !).
  • Il part du principe que la publication d'articles dans la presse écrite et en ligne fonctionne de la même manière que la publication d'annonces, alors qu'il y a une grande différence entre les deux.
  • Il est fermement convaincu de savoir ce qu'il faut faire pour qu'un site web soit bien trouvé sur la toile et pour avoir beaucoup de followers actifs dans les médias sociaux, bien que ni Google, ni Facebook, ni YouTube, ni LinkedIn n'aient jamais dévoilé leurs algorithmes, raison pour laquelle tous les credos dans ce domaine sont soit des hypothèses plus ou moins bien fondées, soit des valeurs empiriques subjectives.
  • Il croit, du moins inconsciemment, que le marketing dans le domaine B2B fonctionne comme dans le domaine B2C et que l'on peut commercialiser des biens et des services industriels comme des vêtements et du maquillage, raison pour laquelle il est totalement "branché" sur les médias sociaux, auxquels - selon son credo - "l'avenir appartient".
  • ......

Cher expert en marketing, dans quelle mesure comprends-tu mon activité ?

Il en va souvent de même pour les soi-disant experts en marketing en ligne, en médias sociaux et en SEO : ils ont généralement peu de connaissances, du moins en ce qui concerne la vente B2B. Et même s'ils sont des experts dans leur spécialité, ils ne savent généralement pas que, par exemple

  • le marché du conseil, composé principalement de petites entreprises, est très différent du marché de l'automobile, par exemple, qui compte au maximum une douzaine de constructeurs, et que
  • la plupart des services de conseil dans le domaine B2B ne se vendent pas comme des chaussures chez Zalando.

C'est pourquoi, si de nombreuses solutions qu'ils proposent peuvent convenir aux grands groupes, aux marques et aux boutiques en ligne, elles ne conviennent généralement pas aux consultants travaillant dans le secteur B2B.

Cher expert en marketing, parle-moi de manière à ce que je te comprenne !

D'où ma recommandation à vous, en tant qu'indépendant, conseiller, formateur ou coach. Ne vous laissez pas déstabiliser par les nombreux anglicismes et termes techniques simulant la compétence (comme Rankingvalue et Linkjuice, Pillar-Page et Topic-Cluster, Landingpage et Sales-Funnel,....) que les conseillers en marketing utilisent souvent, car : Qu'est-ce qui caractérise un bon conseiller expérimenté, mais aussi un formateur et un coach ? Entre autres, le fait qu'il puisse expliquer des faits complexes avec des mots compréhensibles par tous, car c'est - j'en suis convaincu - le signe qu'il a compris et "digéré" les choses, c'est-à-dire qu'il les a vécues et assimilées. Méfiez-vous donc de tous les conseillers qui vous rabattent les oreilles avec du "chinois marketing".

Vers l'auteur :
Bernhard Kuntz est directeur de PRofilBerater GmbH, Darmstadt, qui aide les prestataires de formation et de conseil à commercialiser leurs services. Il est notamment l'auteur des livres spécialisés dans le marketing de la formation et du conseil "Die Katze im Sack verkaufen" (vendre son chat dans un sac) et "Fette Beute für Trainer und Berater" (un butin bien garni pour les formateurs et les conseillers). www.die-profilberater.de

Le salon professionnel topsoft est reporté à juin 2022

Au début de l'été, les signes étaient encore favorables à la tenue du salon professionnel topsoft. Entre-temps, le nombre de cas Corona augmente à nouveau. Les exposants déjà inscrits se montrent donc inquiets, ce qui a poussé l'organisateur à reporter le salon professionnel de l'informatique à juin 2022.

Le salon professionnel topsoft ne reprendra finalement que les 22 et 23 juin 2022 au lieu de début septembre comme annoncé précédemment.

C'est avec de grandes attentes que topsoft a pris connaissance de l'annonce faite par le Conseil fédéral début juin concernant l'assouplissement des mesures Corona. Différents fournisseurs de logiciels étaient immédiatement prêts à participer au salon professionnel topsoft début septembre (nous en avons parlé). Malheureusement, les taux d'incidence repartent à la hausse. Personne ne sait ce qu'il en sera après les vacances d'été. "On peut se demander si, dans ces circonstances, suffisamment de visiteurs seraient prêts à participer à un événement Life. Ainsi, l'incertitude s'est à nouveau accrue chez les exposants", écrivent les organisateurs du salon professionnel de l'informatique dans un communiqué de presse.

"Bien que de nombreux exposants se soient inscrits en si peu de temps, nous considérons que le risque est actuellement trop élevé pour organiser un événement en direct de cette ampleur", explique Cyrill Schmid, directeur du salon topsoft. "Au final, il en va de la santé des exposants et des visiteurs du salon, mais il en va aussi de la qualité de la manifestation. L'incertitude croissante en matière de planification rend très difficile une organisation qui réponde aux exigences".

Cette prise de conscience a finalement conduit à la décision de reporter le salon professionnel topsoft de cette année aux 22 et 23 juin 2022. Le lieu de la manifestation sera toujours l'Umwelt Arena Schweiz à Spreitenbach.

Plus d'informations : topsoft

Accord commercial CH - GB : le casse-tête de l'origine et du cumul

L'accord commercial entre la Suisse et la Grande-Bretagne sera mis à jour au 1er septembre 2021 conformément à l'accord PEM révisé. Qu'est-ce qui va changer ?

L'accord commercial entre la Suisse et la Grande-Bretagne, modifié au 1er septembre 2021, apporte quelques facilités aux exportateurs. (Image : Unsplash.com)

Les calculs de préférences dans le commerce avec la Grande-Bretagne (GB) restent un défi pour les exportateurs suisses. Le 9 juin 2021 et le 1er septembre 2021, il y aura toutefois quelques allégements. Qu'est-ce qui a changé en 2021 et à quoi les exportateurs suisses doivent-ils faire attention pour que leurs marchandises passent la douane sans encombre ?

Biens produits en Suisse et exportés vers la Grande-Bretagne

Jusqu'à présent, des problèmes sont apparus lors des calculs de préférences, notamment parce que l'accord bilatéral de commerce et de coopération TCA (Trade and Cooperation Agreement) entre l'UE et la Grande-Bretagne ne coïncide pas en tous points avec l'accord bilatéral entre la Suisse et la Grande-Bretagne. Cela concerne surtout les règles d'origine. Ainsi, les exportateurs suisses ont dû faire face à deux inconvénients majeurs : les marchandises d'origine préférentielle suisse pouvaient être importées en Grande-Bretagne à des taux de droits de douane préférentiels ou en franchise de droits de douane, en fonction du numéro de tarif douanier correspondant. Mais par rapport aux entreprises de l'UE qui exportent vers le Royaume-Uni, les entreprises suisses devaient remplir des critères d'origine plus stricts :

  1. Dans l'accord commercial convenu entre la Suisse et le Royaume-Uni du 11 février 2019 (en vigueur depuis le 1er janvier 2021), les règles d'origine étaient plus "strictes" que pour les pays de l'UE. En règle générale, seule une valeur ajoutée de 60 à 70% permettait de déterminer l'origine suisse de la marchandise.
  2. Les matières originaires de l'UE et de Turquie utilisées dans la production ont été considérées comme des matières tierces.

Désormais, depuis le 9 juin 2021, l'inconvénient mentionné au point 2 n'existe plus. Les matières en provenance de l'UE et de la Turquie peuvent désormais être ajoutées (cumulées) à l'origine suisse.

Avec l'adhésion souhaitée de la Grande-Bretagne à la convention PEM révisée (règles d'origine préférentielles paneuroméditerranéennes) au 1er septembre 2021, le deuxième inconvénient - point 1 - disparaîtra également. La convention PEM révisée prévoit des règles d'origine plus "libérales". Il suffit en général d'une valeur ajoutée de 50 pour cent pour obtenir l'origine de la marchandise. Ainsi, à partir du 1er septembre 2021, les exportateurs suisses seront à nouveau sur un pied d'égalité avec les entreprises de l'UE.

Accord commercial 2021 : appliquer les anciennes ou les nouvelles dispositions ?

L'exportateur suisse peut en outre choisir d'appliquer les nouvelles ou les anciennes dispositions à partir du 1er septembre 2021. S'il opte pour les nouvelles règles libérales, il doit le confirmer activement dans le premier envoi en mentionnant le nouveau texte d'origine. Le texte d'origine est complété par les mots supplémentaires ".... selon les règles transitoires pour l'origine .... ". Voici un exemple du texte de la nouvelle déclaration d'origine :

L'exportateur (exportateur agréé ; autorisation no .........) des marchandises auxquelles se rapporte le présent document commercial déclare que, sauf indication contraire, ces marchandises bénéficient d'un traitement préférentiel ................. sont originaires conformément aux règles d'origine transitoires.

Réexportation de marchandises européennes et turques par des entreprises suisses

Le "commerce de transit", c'est-à-dire la réexpédition de marchandises d'origine préférentielle inchangée de l'UE et de la Turquie, n'est toujours pas possible. Si l'exportateur suisse envoie des marchandises d'origine UE et turque en Grande-Bretagne, il ne peut toujours pas établir de preuve d'origine préférentielle. Cela a pour conséquence que le destinataire en Grande-Bretagne doit s'acquitter d'une taxe douanière. Dans la mesure où la marchandise d'origine UE est transportée directement de l'UE vers la Grande-Bretagne, l'importation est exempte de droits de douane.

Conclusion : obtenir de l'aide auprès des prestataires de services logistiques

Compte tenu des modifications de la législation, les exportateurs suisses devraient actualiser leurs informations sur les fournisseurs avant l'expédition et vérifier en détail les calculs de préférences ou les preuves d'origine. Les entreprises de transport opérant à l'international en Suisse, comme Dachser Spedition AG, proposent à leurs clients une assistance complète à ce sujet. L'objectif est de faire passer les frontières douanières à la Grande-Bretagne sans problème, en conformité avec la législation, dans les délais et, le cas échéant, avec une preuve d'origine formellement valable.

(Photo : Thomas Hinder)

Auteur
Mario Caccivio est chargé de douane European Logistics chez Dachser Spedition AG (Suisse). www.dachser.ch

Impulsion de réussite : avez-vous une stratégie commerciale forte ?

Le thème de la "stratégie commerciale" est entouré d'un tel nombre de mythes et de méthodes que c'est un véritable défi pour chaque CEO ou responsable de secteur de garder une vue d'ensemble.

Votre stratégie commerciale "ne sert à rien" ? Les stratégies doivent se distinguer par leur simplicité et leur clarté. (Image : Pixabay.com)

Si je demande à trois directeurs ce qu'ils veulent atteindre avec une stratégie - c'est-à-dire pourquoi ils en ont besoin - j'obtiens au moins quatre réponses différentes. En d'autres termes, il n'est souvent pas clair de savoir ce qui caractérise une bonne stratégie commerciale.

Si aucune stratégie commerciale n'est visible

Résultat : d'innombrables classeurs et serveurs de fichiers remplis de présentations et de documents qui contiennent certes tous des détails quelconques, mais qui souvent ne forment pas un tout cohérent. Si l'on tente ensuite de déployer une telle "stratégie", elle s'enlise généralement dès le premier contact avec l'équipe - c'est-à-dire avec ceux qui doivent en grande partie en assurer la mise en œuvre.

Principales caractéristiques d'une stratégie commerciale

D'après mon expérience, il existe trois caractéristiques importantes qui distinguent une stratégie forte d'une stratégie médiocre ou inutile :

  1. Je dis toujours : "Si vous voulez juste vous améliorer un peu, vous n'avez pas besoin d'une stratégie, mais d'un plan". L'un n'a pas grand-chose à voir avec l'autre. Une stratégie est particulièrement nécessaire si vous avez une vision forte avec des objectifs ambitieux. Disons l'inverse : une stratégie commerciale forte a toujours pour base une vision ambitieuse.Question test : quelle est votre vision et quelle est son ambition ?
  2. La clarté et la simplicité. La plupart des stratégies que je vois sont de loin trop diffuses et compliquées. Une stratégie que personne ne comprend ou dont on ne voit pas l'essentiel à force de détails n'a aucun sens. Les stratégies fortes se caractérisent toujours par une grande clarté et une grande simplicité. Là encore, ce n'est pas facile à atteindre.Tâche test : enregistrez une vidéo de 3 minutes de vous-même dans laquelle vous expliquez les piliers de la stratégie et montrez-la à vos collègues. Dans quelle mesure ces derniers trouvent-ils votre message clair ?
  3. Pertinence pour l'équipe. Toute stratégie doit être mise en œuvre par des personnes au sein de votre entreprise. Et celles-ci ne le feront que si elles y voient une pertinence. Les objectifs abstraits qui ne parlent qu'à la direction - si tant est qu'ils parlent - n'ont pas d'impact. Presque personne ne s'engagera alors pour la mise en œuvre et ne sera prêt à faire des changements.Question test : qu'attendez-vous exactement de vos collaborateurs lors de la mise en œuvre ? Que doivent-ils changer ?

Donc, vous avez ici les trois principales caractéristiques des stratégies commerciales fortes. À votre stratégie forte !

Vers l'auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch

L'entreprise électrique Jaisli-Xamax s'étend en Suisse centrale

Depuis plus de 50 ans, l'entreprise électrique Jaisli-Xamax assiste ses clients de manière proactive dans tout le domaine électrique et fait circuler le courant au bon endroit, quelle que soit la taille du projet. Aujourd'hui, l'entreprise s'étend en Suisse centrale et ouvre une succursale à Zoug.

Une entreprise d'électricité attire l'attention : campagne d'affichage devant les bureaux de Jaisli-Xamax à la Baarerstrasse 139 à Zoug. De gauche à droite : Ardian Bunjaku (responsable de l'installation), Tanja Libro (responsable de la réception), Jvo Achermann (chef de projet installation), Michel Meier (chef de projet installation, directeur adjoint de la succursale). (Photo : Jaisli-Xamax)

Le portefeuille de produits de Jaisli-Xamax comprend des prestations dans le domaine des installations électriques, de la construction de tableaux de distribution, du service/de l'assistance à la clientèle (service de piquet), de la technique des systèmes du bâtiment et du photovoltaïque. Les spécialistes professionnels et engagés de l'entreprise interviennent dans les régions de Zurich, Bâle et Berne. Depuis janvier 2021, une succursale existe également à Zoug. Jaisli-Xamax se fait désormais remarquer sur place par une campagne d'affichage.

Saisir les opportunités du site de Zoug

"Le site de Zoug offre de nombreuses possibilités intéressantes : C'est un lieu apprécié des entreprises et des groupes internationaux et son taux d'imposition est bas - deux conditions qui sont extrêmement attrayantes pour nous. La bonne desserte par les transports et la proximité de Cham et d'Emmenbrücke, où d'importants projets de construction sont en cours de réalisation, parlent également en faveur du site", déclare Rolf Weber, directeur de Jaisli-Xamax AG. L'entreprise d'électricité a déjà le privilège de réaliser ses premiers projets, dont le nouveau hall de production Göbli de la confiserie Speck, le nouveau bâtiment du centre de recyclage Ökihof ainsi qu'un changement d'appareil de grande envergure à Zoug, réalisé pour le compte de WWZ AG.

Une entreprise d'électricité cherche de jeunes talents

"Nous souhaitons également nous établir en Suisse centrale comme un partenaire électrique fiable et convaincre par notre savoir-faire de longue date. Car la satisfaction sans réserve est notre objectif, l'accompagnement de projet proche du client notre exigence et l'exécution professionnelle des commandes notre passion", poursuit Rolf Weber. Avec la formation et le perfectionnement de ses quelque 100 apprentis, l'entreprise d'électronique s'engage en outre pour assurer la relève dans la branche. À Zoug aussi, les premiers apprentis commenceront leur formation en août. L'objectif de l'entreprise formatrice Les chefs de demain de formation professionnelle. Jaisli-Xamax propose les apprentissages suivants : Installateur/trice-électricien/ne CFC, Électricien/ne de montage CFC, Monteur/euse automaticien/ne CFC (uniquement à Dietikon), Formation commerciale.

La succursale cherche toujours à renforcer son équipe et se réjouit de recevoir des candidatures passionnantes. Les postes vacants sont visibles sur le site web : https://www.jaisli-xamax.ch/offene-stellen/

Activités de F&A des PME : nombre record de transactions

Les activités de fusions et acquisitions des PME suisses n'ont jamais autant augmenté qu'au premier semestre 2021. Les entreprises ont réalisé au total 117 transactions, contre 72 au premier semestre 2020, selon le cabinet d'audit Deloitte.

Après une période de turbulences pour les PME suisses en 2020, la Suisse a connu une hausse historique des activités de fusions et acquisitions au premier semestre 2021. C'est ce que révèle la dernière étude Étude Deloitte sur les activités de fusions et acquisitions des PME suisses. Au total, 117 transactions ont été réalisées au cours du premier semestre 2021 - le plus grand nombre de transactions depuis le début de cette série d'études en 2013 et une augmentation record de 62,5 % par rapport à l'année précédente. En particulier, les acquisitions de PME suisses par des entreprises étrangères ont augmenté de 88 % et les acquisitions par des PME suisses à l'étranger ont doublé. Ce rebond des activités transfrontalières (67,5 % des transactions) reflète le regain de confiance dans les perspectives économiques générales. La croissance des transactions domestiques a été moins significative (+23 %).

Activités de F&A par des PME suisses principalement en Europe

L'Europe est le principal marché des acquisitions par les PME suisses, puisque cette région représente 84 % des transactions. Les pays voisins représentent 50 % des acquisitions et l'Allemagne reste le plus grand marché pour les PME suisses avec une part de 28 %. Le secteur des TMT et celui de la santé, qui comptent parmi les gagnants de la crise COVID-19, font partie des secteurs les plus convoités.

Comparaison par type de transaction (graphique : Deloitte)

Zurich en tête

L'Allemagne a été le plus grand investisseur en Suisse au premier semestre 2021. De manière générale, les principaux acheteurs de PME suisses ont également été des Européens (81 %), suivis par des entreprises principalement nord-américaines et asiatiques. L'industrie des biens de consommation, l'un des principaux bénéficiaires de la reprise économique, a dépassé les secteurs de l'industrie et des TMT, qui sont généralement en tête du classement des PME suisses les plus convoitées. Les acquisitions ont surtout eu lieu en Suisse alémanique (81 %), le canton de Zurich étant la région la plus dynamique en matière de fusions et acquisitions (23 transactions). "Après un recul des investissements étrangers en 2020, il est rassurant de voir que la Suisse attire à nouveau davantage d'acheteurs externes", explique Stephan Brücher, associé pour le Corporate Finance Advisory chez Deloitte Suisse.

Top 5 des cantons en fonction du nombre de transactions ; inbound et domestique. (Graphique : Deloitte)

Une quatrième vague de pandémie pourrait compliquer la reprise

L'activité M&A au premier semestre 2021 a été stimulée par la perspective d'une reprise économique historiquement forte. "En fonction de l'évolution de la situation pandémique et de la rapidité des campagnes de vaccination, les gains historiques enregistrés au premier semestre 2021 pourront être maintenus. Les activités de fusions et acquisitions devraient rester dynamiques au cours des six prochains mois, soutenues par un arriéré de transactions et des bases de marché solides sur les principaux marchés", explique Stephan Brücher. "Toutefois, la propagation rapide de la variante delta accroît le risque d'une quatrième vague. Cela pourrait rendre la reprise économique plus incertaine et avoir un impact négatif sur les marchés et l'appétit des entreprises pour les transactions".

Source : Deloitte

Le niveau d'éducation des start-ups : le diplôme universitaire est-il un avantage ?

Selon une étude de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse, les start-ups récompensées lors de concours comptent dans leur équipe fondatrice un nombre de personnes titulaires d'un doctorat supérieur à la moyenne. Le succès d'une création d'entreprise dépend-il donc du niveau de formation ?

De nombreuses start-up particulièrement performantes ont des équipes de fondateurs issus de l'enseignement universitaire. C'est ce qu'a analysé une étude de la FHNW. (Image : Unsplash.com)

La prise en compte et l'importance de l'entrepreneuriat académique, c'est-à-dire la création de start-ups et de spin-offs à partir des universités, ont fortement augmenté ces dernières années.
a augmenté. Dans le monde comme en Suisse, de plus en plus de hautes écoles encouragent activement les start-ups et les spin-off de leurs établissements. Mais que se passe-t-il dans les hautes écoles spécialisées à cet égard ?

Les startups récompensées ont souvent une formation universitaire

De nombreux concours récompensent régulièrement les startups les plus prometteuses, les plus innovantes ou tout simplement les meilleures de Suisse. Souvent, il s'agit justement d'entreprises issues d'un domaine universitaire. L'agence nationale pour l'innovation Innosuisse ainsi que toutes les hautes écoles de Suisse proposent toute une palette d'offres, dans le cadre des cours ou en dehors, pour ce segment prestigieux de la scène des start-up.

La Haute école d'économie FHNW a étudié le parcours éducatif de 336 gagnants de trois grands concours de start-up en Suisse entre 2012 et 2020. Il en ressort que dans 57 % des startups étudiées, au moins une personne dispose d'un PhD ou d'un doctorat. Sur les 649 fondateurs étudiés, 47% ont un doctorat, contre seulement 4% qui ont un bachelor comme diplôme le plus élevé.

L'utilité plutôt que le prestige

A première vue, les hautes écoles spécialisées semblent donc être désavantagées par rapport aux universités. En effet, elles ne proposent pas de programmes de doctorat et forment beaucoup moins d'étudiants en master, tant en chiffres absolus qu'en pourcentage. En réalité, les HES ont aussi la possibilité d'encourager l'innovation de manière ciblée, moins en termes de prestige et plus en termes d'utilité économique. Les HES peuvent ainsi se concentrer sur les start-ups qui ne font pas avancer la technologie elle-même, mais qui intègrent des technologies existantes dans des modèles commerciaux prometteurs et qui mettent en place une entrée professionnelle sur le marché. De telles startups remportent certes moins de prix et bénéficient d'une moindre couverture médiatique. Mais elles créent de nombreux nouveaux emplois et contribuent à la création de valeur en Suisse.

Source : Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse FHNW

Choisir un employeur : Ce à quoi les talents sont attentifs

Depuis 20 ans, le prestataire de services en ressources humaines Randstad interroge régulièrement les employés sur les critères qu'ils jugent importants dans le choix d'un employeur. Les résultats de l'enquête de cette année confirment la grande importance de l'Employer Branding.

Les talents hautement qualifiés ont des exigences tout aussi élevées lorsqu'ils choisissent un employeur, comme le montre l'étude Employer Branding de Randstad. (Image symbolique ; Unsplash.com)

Qu'est-ce qui est le plus important dans le choix d'un employeur pour le groupe très courtisé des "talents hautement qualifiés" ? Les demandeurs d'emploi sont-ils vraiment aussi critiques et exigeants ? Selon Randstad, les chiffres montrent une image claire : les entreprises dont la marque employeur est faible doivent compenser ce désavantage par des salaires plus élevés (jusqu'à 10 % de plus). Toutefois, la moitié des personnes interrogées affirment que même pour un salaire plus élevé, elles ne souhaitent pas travailler pour une entreprise ayant une mauvaise réputation. La clé de la satisfaction des collaborateurs réside donc dans l'adéquation entre les valeurs personnelles et celles de l'entreprise, comme le disent 96 % des personnes interrogées. Les belles paroles ne suffisent pas, comme le montre le constat suivant : seuls 19 % des participants à l'étude voient une forte concordance entre ce que leur employeur dit d'eux-mêmes et leur expérience de travail chez lui. Plus de 80 % considèrent que les promesses ne sont pas tenues ou ne le sont que partiellement. En bref, de nombreux employeurs ne semblent pas tenir les promesses qu'ils font à leurs candidats.

Le monde idéal

Quel est donc le monde idéal du point de vue des travailleurs ? Que doit offrir un employeur aujourd'hui ? Pour la Suisse, le top 10 2021 se présente comme suit (1 à 10), selon Randstad :

  1. une atmosphère de travail agréable,
  2. un salaire et des avantages sociaux compétitifs,
  3.  Sécurité de l'emploi,
  4. Équilibre entre vie professionnelle et vie privée,
  5. stabilité financière,
  6. Perspectives d'avenir,
  7. Possibilité de travailler à domicile,
  8. rend quelque chose à la société,
  9. COVID-19 Environnement de travail sûr,
  10. excellente réputation.

Les cinq premiers critères sont restés stables au cours des trois dernières années. Seuls les classements ont changé.

Celui qui peut choisir est sélectif

L'étude Randstad a montré que les Suissesses hautement qualifiées accordent une plus grande importance à 11 des 16 critères d'employeur interrogés que les personnes ayant un niveau de formation moyen ou inférieur. Le critère "environnement de travail sûr COVID" constitue par exemple une exception. Ce sont surtout les professionnels de la restauration, du commerce de détail ou de la production qui sont sensibles à ce critère et qui ont tendance à ne pas avoir de diplôme tertiaire. La sécurité au travail et la stabilité financière de l'employeur ont une importance similaire pour tous les travailleurs.

graphique : Randstad

Si l'on analyse l'étude Randstad en fonction de ce que les personnes hautement qualifiées en Suisse attendent avant tout des employeurs, on constate deux clusters. Dans la catégorie supérieure, avec plus de 70 % de citations, on trouve les conditions-cadres proprement dites pour un emploi : l'ambiance de travail, le salaire et les prestations sociales ainsi que l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Selon l'analyse de Randstad, ce n'est pas la maximisation qui joue un rôle important dans tous ces critères, mais l'équité. Cela signifie la transparence et l'ouverture dans les relations, une rémunération compétitive ainsi qu'un bon équilibre entre la volonté de performance et l'espace pour les intérêts personnels.

Critères de contenu lors du choix de l'employeur

Selon l'étude Randstad, les thèmes de fond constituent une deuxième catégorie avec plus de 60 % de citations : on recherche et on exige des tâches intéressantes et des perspectives d'avenir. Le critère "rendre à la société" n'en fait pas partie - un résultat intéressant, selon l'interprétation de Randstad. L'accent semble plutôt être mis sur l'optimisation personnelle que sur des motifs altruistes.

La réputation de l'entreprise, la diversité et l'intégration ainsi qu'une direction forte ont certes une pondération plus élevée que chez les professionnels ayant une formation moyenne ou inférieure, mais elles se placent en fin de classement dans le catalogue de critères.

Conclusion : les facteurs mous dominent le choix de l'employeur

Quelle est la conclusion pour un employeur ? Les personnes hautement qualifiées sont recherchées et donc courtisées. Ils accordent une grande importance aux facteurs subjectifs tels que l'ambiance de travail, l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée ou les perspectives et les contenus. Selon l'étude, les employeurs suisses ont l'image d'être stables financièrement, de jouir d'une excellente réputation et de proposer des emplois sûrs. Il s'agit de combler cet écart entre l'image et les attentes si l'on veut que le profil de l'employeur serve également d'appât pour les personnes hautement qualifiées.

Télécharger gratuitement l'étude Randstad Employer Brand

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