Avec le Cyber Incident Hub contre les cyberattaques

Trois entreprises de conseil de premier plan et une start-up ont lancé le premier "Cyber Incident Response Hub" interdisciplinaire de Suisse lors de l'événement XBorder de la Fédération du commerce et de la distribution sur le thème "Tendances dans le commerce électronique" du 25 août 2021. La gamme de services comprend une assistance pertinente contre les cyberattaques. Celle-ci est proposée 24 heures sur 24 par les quatre entreprises en cas d'attaque.

Trois entreprises de conseil et une startup proposent, avec le Cyber Incident Hub, une offre complète pour faire face aux cyberattaques. (Image : Unsplash)

Les grands groupes ne sont pas les seuls à subir des cyberattaques de plus en plus fréquentes. C'est ce que montrent par exemple les cas de Stadler Rail et de Comparis, qui ont récemment été rendus publics. Une étude de la ZHAW le révèle également : Environ un tiers des PME suisses auraient déjà été victimes de cyberattaques, et environ 4 % d'entre elles auraient en outre été victimes de chantage. Près de 200 000 PME ont donc déjà été victimes d'une cyberattaque. ICT Switzerland met également en garde dans une étude : "Le risque d'être victime d'une cyberattaque est sous-estimé. Seuls 10 % et 4 % des personnes interrogées considèrent comme un grand ou très grand danger le fait d'être mis hors d'état de nuire pendant une journée, voire de voir son existence menacée". En même temps, seuls 60 % des personnes interrogées confirment avoir entièrement mis en œuvre les mesures de protection de base telles que la protection contre les logiciels malveillants, le pare-feu, la gestion des correctifs et la sauvegarde. Les systèmes de détection des cyberincidents n'ont été entièrement mis en place que par une entreprise sur cinq. Les processus de traitement des cyberincidents ne sont plus cités que par 18 % des entreprises interrogées, et les formations des collaborateurs sur l'utilisation sûre des TI par seulement 15 %.

Quand ça arrive, il faut être bien conseillé

Lorsqu'une entreprise subit une cyberattaque, il faut être bien conseillé. Une attaque de ransomware, par exemple, est rapidement suivie d'une demande de rançon, généralement en crypto-monnaies, afin de dissimuler les traces. Les victimes ne savent souvent pas si l'accès aux données cryptées par l'agresseur sera réellement rétabli après le paiement. Il en résulte des litiges, des atteintes à la réputation, des pertes financières et de l'insécurité. La prévention, l'intervention et le suivi, ainsi que de bons conseils, sont nécessaires.

Cyber Incident Hub pour les entreprises et les assureurs

C'est dans ce contexte que les trois entreprises de conseil MLL MeyerLustenberger Lachenal Froriep (MLL), Farner Consulting, Oneconsult et la start-up CYBERA ont lancé ensemble le "Cyber Incident Response Hub" interdisciplinaire, qui propose des services d'assistance 24 heures sur 24. Il couvre le conseil juridique spécialisé dans le cyber (MLL), la réponse aux incidents et la criminalistique numérique (Oneconsult), la communication de crise et la gestion de la réputation (Farner) ainsi que la réaction internationale en cas de détournement frauduleux de fonds (CYBERA). Cette offre, unique en Suisse selon ses propres dires, fait face, à l'heure du changement numérique, à une forte augmentation de la menace que représentent pour les entreprises les cyberattaques, la corruption de données, la fraude et le chantage. Outre les (cyber)assureurs, les clients cibles sont des entreprises exposées de tous types. Nicola Staub, fondateur et CEO de CYBERA, déclare à propos de la nouvelle offre de services : "Pour bloquer et sécuriser les sommes d'argent détournées frauduleusement dans le monde entier avec des informations pénalement pertinentes avant qu'elles ne soient blanchies et irrémédiablement perdues, il faut de nouvelles solutions que nous proposons".

L'offre à 360

Les compétences interdisciplinaires offertes par le Cyber Incident Hub, qui regroupe des professionnels du droit, de la technologie, de la criminalistique et de la communication, sont toutes nécessaires pour se préparer au mieux aux risques, les repousser avec succès et gérer ou atténuer leurs conséquences. Le cabinet d'avocats MLL a mis en place un réseau de partenaires de premier plan et expérimentés afin d'offrir une réponse coordonnée à tous les types de problèmes de cybersécurité. Le service va de l'élaboration d'un plan de réponse en matière de cybersécurité et de l'examen de la tolérance aux cyberrisques à la gestion juridiquement correcte des violations de sécurité, des pertes de données et des enquêtes sur les cyberincidents. Une bonne communication en cas d'attaque contribue à une récupération rapide des dommages subis par la réputation. Enfin, la garantie de la cybersécurité et de la sécurité des données à tout moment fait aujourd'hui partie des exigences juridiques de base en matière de conformité et de bonne gouvernance, écrivent les exploitants du Cyber Incident Hub.

Comment contacter le Cyber Incident Hub ? Actuellement, le La MLL comme point de contactUne page d'accueil spécifique est en cours d'élaboration, nous a-t-on répondu. L'offre est moins conçue comme une possibilité d'appel d'urgence que comme un service complet pouvant être utilisé par exemple dans le cadre de paquets d'assurance contre les cyberrisques.

Utiliser au mieux les technologies des centres de contact

Grâce aux Dynamic Managed Services (DMS), les PME peuvent elles aussi utiliser les technologies des centres de contact de manière encore plus optimale et améliorer encore l'expérience et les services clients. L'entreprise CCR propose à cet effet des paquets de solutions correspondants.

Le groupe CCR propose des technologies de centre de contact complètes - également pour les PME. (Image : CCR)

Fondée en janvier 2011, CCR affirme offrir à ses clients les solutions les plus récentes, avec plus de 25 ans d'expérience dans le domaine des technologies Genesys pour les partenaires et les centres d'appels. De nouvelles offres de services professionnels ont été développées pour aider les entreprises qui utilisent des solutions basées sur Genesys, indique l'entreprise. Les services de conseil en communications unifiées aident à remplacer les anciens systèmes par des technologies de centre de contact de dernière génération et à augmenter la productivité dans l'entreprise, poursuit l'entreprise. Ainsi, le contact sympathique et professionnel avec les clients peut être encore mieux assuré par les agents du centre de contact. Les agents sont renforcés et peuvent se connecter avec les clients par tous les canaux, le chiffre d'affaires augmente et les coûts commerciaux sont réduits grâce à une solution omni-canal, tels sont les autres avantages que CCR met en avant. En outre, les services administratifs de MS Teams font également partie du DMS. La migration et la gestion sans faille de MS Teams par CCR en constitueraient la base technique.

Les packages DMS suivants : Health Check, Standard Package et Full Coverage Package permettent aux entreprises de développer et de numériser leur centre de contact. CCR est présent avec ses solutions dans les secteurs de la banque, des assurances, des télécommunications, de l'énergie, de la fabrication, de la santé, du commerce de détail et du commerce électronique. Quelques-uns des clients de référence de CCR en Suisse sont Sunrise, Medela, Medgate, WIR Bank, Vifor Pharma, Constellium, Brother (Suisse) SA, etc.

Source et informations complémentaires : www.ccr.group

Les leaders sans followers : pourquoi personne ne les suit...

C'est très simple : si personne ne vous suit, vous n'êtes pas un leader. Et inversement : plus les gens vous suivent, plus votre influence en tant que leader est forte.

Pourquoi les dirigeants s'étonnent-ils que les gens ne les suivent pas ? La présente impulsion au succès en donne les raisons. (Image : Pixabay.com)

Nous ne connaissons pas le phénomène des "influenceurs" seulement depuis les médias sociaux. De tout temps, les leaders influents ont eu un nombre considérable de "followers". Mais il s'agit ici de quelque chose de très simple, qui est pertinent pour tous ceux qui veulent influencer les autres d'une manière ou d'une autre : il s'agit d'influencer les autres de telle sorte qu'ils vous suivent volontiers et de leur plein gré. Si vous y parvenez, vous pourrez déplacer les montagnes, comme le dit le proverbe.

D'ailleurs, cela n'a absolument rien à voir avec un "suivisme aveugle". Au contraire : plus vos collaborateurs vous remettent en question et vous lancent des défis, plus votre influence s'accroît - à condition que vous soyez prêt à relever les défis et à gérer les critiques.

Les dirigeants viennent toujours vers moi en me demandant pourquoi les gens ne les suivent pas assez : "Pourquoi ne faites-vous pas ce que nous avons convenu ? Pourquoi n'appliquez-vous pas les choses comme je vous l'ai dit ?" Voici les trois principales raisons, tirées de mon expérience, pour lesquelles les gens ne vous suivent pas :

  1. Ils répandent l'insécurité. J'avais déjà abordé ce sujet en détail ailleurs. De nombreux dirigeants répandent l'insécurité chez les autres par leur manque de clarté. La clarté dans la communication est souvent surestimée de manière drastique. Ce qui est apparemment clair pour vous peut être complètement obscur pour les autres. Personne ne veut suivre quelqu'un qu'il ne comprend pas.
  2. La confiance est trop faible. Bien sûr, vous le savez : si vous devez suivre quelqu'un, vous devez faire confiance à cette personne dans une certaine mesure. Plus la confiance est grande, plus le leadership est facile. Mais ce qui est souvent ignoré : Pour se faire pleinement confiance, il faut se connaître et s'évaluer le mieux possible. Pour cela, il faut entreprendre des actions qui sortent du cadre des processus de travail normaux.
  3. Ce n'est pas nécessaire. Cela peut paraître surprenant, mais si vous ne voyez pas de bonne raison de suivre une autre personne, vous ne le ferez pas non plus. Donc, si les autres ne comprennent pas la nécessité de votre leadership, cela devient difficile pour vous. La bonne nouvelle, c'est que vous pouvez créer cette nécessité de manière consciente.

Si vous inversez ces trois points, vous avez de très bonnes chances que d'autres personnes vous suivent très volontiers, ce qui vous permettra ensuite d'augmenter votre influence.

Constatation en prime : les trois leviers mentionnés s'appliquent tout aussi bien à la vente si vous souhaitez faire de votre clientèle un maximum de fans.

Vers l'auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch

Le secteur MEM se trouve au début d'un boom d'après-crise

En juillet, pour la première fois depuis deux ans, la majorité des PME de la branche MEM interrogées ont estimé que le climat des affaires était positif. C'est ce que révèle le baromètre économique Swissmechanic d'août 2021.

Passées du rouge au vert : les perspectives commerciales de la branche MEM. (Graphique : Swissmechanic)

Selon la dernière enquête trimestrielle menée auprès des entreprises membres de l'association professionnelle Swissmechanic, la branche MEM se trouve au début d'un boom d'après-crise. Comme la grande majorité (75%) des personnes interrogées estiment désormais que la situation est positive ou plutôt ou très favorable, on peut dire qu'après deux années dans le rouge, l'indice du climat des affaires de Swissmechanic est passé nettement dans le vert en juillet 2021. Encore en avril de cette année moins de la moitié (46%) voyaient l'avenir en rose, même si un plus grand optimisme se dessinait déjà à l'époque.

Les PME-MEM sur la voie de l'expansion

Les indicateurs suivants montrent que la reprise dans la branche MEM s'est poursuivie au deuxième trimestre 2021 : les entrées de commandes et les chiffres d'affaires ont fortement augmenté par rapport au même trimestre de l'année précédente (2020 T2), ce qui est en partie dû à la forte chute enregistrée un an auparavant. Il en va de même pour les exportations MEM, pour lesquelles Swissmechanic parle d'une augmentation record. Autre constatation de l'enquête, un renversement de tendance se dessine également pour les marges et le personnel au deuxième trimestre. Le taux d'utilisation des capacités est passé à 92% en juillet 2021 et est donc plus élevé qu'avant le début de la pandémie.

Le secteur MEM toujours confronté à des problèmes de chaînes d'approvisionnement

Les problèmes de la chaîne d'approvisionnement et la pénurie de main-d'œuvre arrivent actuellement en tête de liste des préoccupations, devant le manque de commandes. Comme l'indiquent les entreprises membres interrogées, la disponibilité, les délais de livraison et les prix des matières premières (p. ex. métaux) et des produits intermédiaires (p. ex. puces électroniques) sont de loin les problèmes les plus importants de la chaîne d'approvisionnement. La pénurie de produits intermédiaires doit être considérée en premier lieu comme un symptôme de la course de rattrapage (globale) ainsi que du déplacement des modèles de consommation et de production, écrit Swissmechanic à ce sujet. Ainsi, la poussée de la numérisation due à la pandémie a joué un rôle important dans la pénurie de micro-chips.

Un sujet récurrent : la surréglementation et le flot de paragraphes

Malgré les problèmes dans le domaine de la chaîne d'approvisionnement, il faut s'attendre à ce que le boom encore récent dans la branche MEM se poursuive cette année et l'année prochaine. Pour que les PME-MEM atteignent durablement un niveau de croissance (structurelle) plus élevé, leurs conditions-cadres doivent être améliorées, constate encore l'association de branche des PME-MEM et promet de continuer à s'engager dans ce sens dans la Berne fédérale. Les nombreuses réglementations et le flot croissant de paragraphes restreignent de plus en plus l'initiative personnelle et l'esprit d'entreprise et freinent la productivité et la compétitivité des entreprises. Cela a des répercussions négatives sur l'innovation et les emplois, poursuit Swissmechanic. "La place économique suisse perd constamment de son attractivité. Cela ne doit pas être le cas. C'est pourquoi Swissmechanic soutient l'introduction d'un frein à la réglementation ainsi que toutes les mesures qui contribuent à alléger les coûts de la réglementation pour les entreprises. La place industrielle suisse, et donc l'ensemble de la société, en profiteront", peut-on lire dans le communiqué de presse correspondant.

Source : Swissmechanic

Etude salariale 2021 de swissICT : le niveau des salaires reste élevé

L'étude salariale 2021 de swissICT constate une légère hausse du niveau des salaires. Les données se basent sur 36500 mentions de salaires dans 272 entreprises. Et une autre question préoccupe l'association professionnelle : La pénurie de personnel qualifié s'aggrave-t-elle ?

Les spécialistes IT continuent de gagner très bien leur vie. C'est ce que montre l'étude salariale 2021 de swissICT. (Image : Unsplash.com)

Si vous voulez gagner beaucoup d'argent, vous êtes bien servi dans le secteur des TIC. En effet, les salaires y sont constamment plus élevés depuis des années par rapport à d'autres secteurs. Si l'on tient compte du renchérissement et que l'on compare les chiffres avec Année précédente les salaires ont même légèrement augmenté. Selon l'étude salariale 2021 de swissICT, les médianes 2021 pour les niveaux de compétence "Junior" s'élèvent à 79 000 CHF, "Professional" à 104 000 CHF et "Senior" à 127 000 CHF. malgré la problématique Corona, peu de changements sont apparus sur le marché de l'emploi IT. Dans l'ensemble, les salaires sont stables, avec de légères variations vers le bas et vers le haut. Cette année, la médiane globale est néanmoins supérieure de 1,1 % à celle de 2020, ce qui peut être interprété comme une indication de la pénurie de personnel qualifié qui continue de s'aggraver.

Les profils professionnels continuent également à se différencier. Ainsi, le nombre de profils professionnels agiles augmente. L'étude constate que le framework SAFe, par exemple, est de plus en plus utilisé dans ce domaine. Ainsi, le Product Owner a obtenu 23% de citations supplémentaires par rapport à l'année précédente. A un niveau plus bas, mais avec 98 pour cent d'augmentation, le Scrum Master gagne du terrain et devient de plus en plus pertinent.

Evolution des salaires dans le secteur des TIC jusqu'en 2021. (Graphique : swissICT)

Plus de fournisseurs de services TIC

272 entreprises ont participé à l'étude sur les salaires. Elles ont indiqué 36 950 salaires. "C'est une augmentation extrêmement réjouissante", déclare Christian Hunziker, directeur de swissICT. "Cela montre, comme en 2020, que l'étude annuelle sur les salaires ICT continue de gagner en pertinence. C'est un beau signe et cela permet aux évaluateurs d'obtenir un benchmark plus large".

Si l'on considère la répartition sectorielle des entreprises participantes, on constate des changements. On constate par exemple une augmentation du nombre d'entreprises de services participantes ainsi que de l'industrie et de l'artisanat. Malgré le plus grand nombre d'entreprises participantes, les fournisseurs de TIC représentent à peine un quart de toutes les entrées, avec 23% des salaires mentionnés.

La date de référence pour la collecte des données était le 1er mai 2021. Les salaires ont été évalués sur la base de "Professions des TIC", ce qui permet de couvrir les salaires de 50 professions au total. Cette année, aucun nouveau profil de profession n'a été ajouté, ce qui permet une plus grande stabilité.

Différences entre les meilleurs spécialistes

Un coup d'œil sur l'évaluation standard de l'étude salariale 2021 de swissICT montre la dispersion des salaires de fonctions comparables. En Suisse, une développeuse d'applications "senior" gagne environ entre 120 000 (quartile inférieur, seuil de 25%) et 135 000 CHF (quartile supérieur, seuil de 75%). Cela signifie que pour un quart des mentions, le salaire est inférieur à 120 000 CHF, respectivement supérieur à 135 000 CHF. Avec 2137 mentions, ce profil professionnel est l'un des plus fréquemment cités.

Les dispersions chez les juniors (S1) à experts (S4) sont comparables et présentent une certaine stabilité. Chez le "senior-expert S5", elles augmentent brusquement et dépassent parfois déjà 50 000 francs (quartiles de 25 pour cent à 75 pour cent). Toutefois, "celui qui vient pour l'argent repart pour l'argent", déclare Nicole Kaeser Mirata, qui s'engage depuis de nombreuses années dans le groupe de travail "Salaires des TIC". Son employeur, la Mobilière, participe depuis le début à l'étude sur les salaires.

Source : swissICT

L'étude sur les tendances des logiciels ERP en 2021 révèle les nouvelles évolutions du marché

Dans le cadre de son étude ERP-Software Trends 2021, la société d'études de marché et de conseil SoftSelect de Hambourg a examiné à la loupe un total de 157 solutions ERP et montre les tendances actuelles du marché et de l'évolution autour du système ERP. Il en ressort que les systèmes ERP sont au cœur des clouds de données.

Une étude récente sur les tendances des logiciels ERP en 2021 montre que les systèmes ERP sont au cœur des clouds de données. (Image : Unsplash.com)

Les mondes de données issus du cloud sont en constante expansion. Les piles technologiques dans les chaînes d'approvisionnement sont de plus en plus interconnectées. C'est pourquoi les applications logicielles dans les entreprises - en premier lieu le système ERP en tant que représentation numérique de l'organisation des processus et instrument de contrôle de la création de valeur de l'entreprise - ont la tâche complexe de prendre en charge l'intégration de ces mondes de données dans le cœur économique de l'entreprise et de les rendre utilisables dans le sens des objectifs de l'entreprise. Les tendances telles que l'analyse des données volumineuses et l'intelligence artificielle (IA), la mobilité, les microservices ou la fusion de la production et de l'informatique stimulent en outre le changement numérique et facilitent l'établissement de nouveaux modèles commerciaux de plus en plus soutenus par le numérique. Tout cela fait l'objet de l'étude de SoftSelect sur les tendances des logiciels ERP en 2021.

Assouplissement des freins à l'investissement

Après les restrictions imposées par Covid-19 à l'ensemble de la vie sociale au cours des 12 à 18 derniers mois, le regard de nombreuses entreprises est aujourd'hui à nouveau tourné vers l'avenir et, dans de nombreux cas, les jalons sont déjà posés pour la croissance, constate l'étude. En outre, on constate que la réticence à investir dans l'infrastructure numérique, encore souvent observée, cède de plus en plus la place à une volonté de réaliser rapidement des projets informatiques. Dans de nombreux cas, il s'agit de combler les éventuels déficits de numérisation.

Le système ERP en particulier, en tant que hub central de processus et de données dans l'entreprise, est au centre de l'attention lorsque les processus et des modèles commerciaux entiers sont mis au banc d'essai. En permettant de relier les données transactionnelles, comportementales ou techniques de l'IoT aux données commerciales et de base de l'ERP, les entreprises améliorent non seulement la qualité des données dans le réseau d'information, mais créent également une base importante pour le contrôle et l'automatisation des flux de travail au-delà du noyau de l'ERP.

Tendances des logiciels ERP en 2021 : la diversité de l'offre s'accroît

Quelques autres conclusions concrètes de l'étude ERP Software Trends 2021 : du côté des fournisseurs ERP, l'offre de prestations n'enregistre pas seulement une croissance en largeur (p. ex. nouvelles offres cloud, apps, analyses commerciales, connecteurs de plateformes, etc. Parmi les domaines clés les plus courants des solutions ERP, on trouve notamment le CRM (88 % de couverture), la gestion des marchandises et des matériaux (87 % de couverture) et la gestion des documents (80 %). Alors qu'environ trois quarts des solutions ERP mettent à disposition des modules pour la comptabilité financière (78 pour cent), des composants analytiques tels que la Business Intelligence, le Data Warehouse ou le Datamining (76 pour cent), la gestion de la chaîne d'approvisionnement (74 pour cent) ou la gestion de projet (73 pour cent), environ deux fournisseurs sur trois couvrent les domaines de l'administration / gestion du personnel (69 pour cent), la planification / gestion de la production (en abrégé GPAO, 68 pour cent), le commerce électronique (68 pour cent) ou le service après-vente (68 pour cent). Les domaines de la paie (55 pour cent) et de la saisie des données machine (48 pour cent) sont encore représentés par une solution sur deux.

(Graphique : SoftSelect)

De nombreuses solutions ERP se concentrent en outre sur des segments sectoriels spécifiques comme l'industrie (75 pour cent), le commerce (67 pour cent) ou les services (63 pour cent). Dans l'environnement d'application industriel, une multitude de types de fabrication sont pris en charge - de la fabrication à l'unité (98 pour cent de couverture), de la fabrication en petites séries (94 pour cent) et de la fabrication de variantes (90 pour cent) à la fabrication en flux continu (68 pour cent), à la fabrication Kanban (64 pour cent) et à la fabrication par processus (60 pour cent) en passant par la fabrication par lots (90 pour cent) et la fabrication en série (87 pour cent). Selon les indications des fournisseurs, 70 pour cent des systèmes ERP sont utilisables indépendamment du secteur. L'offre de solutions ERP se réduit toutefois considérablement dans des secteurs spécifiques comme le transport et la logistique (43 %), l'artisanat (42 %), le bâtiment (34 %) ou le service public (27 %).

Les environnements Java continuent de gagner du terrain

Non seulement l'offre de solutions ERP est plus variée que jamais grâce aux nouvelles solutions cloud, mobiles et sectorielles, mais la question de la technologie optimale et du modèle de déploiement individuel adapté préoccupe aujourd'hui les entreprises utilisatrices confrontées à des décisions d'investissement. 90 % des systèmes ERP analysés dans l'étude sont proposés de manière classique en tant que variante interne. En revanche, 72 pour cent des solutions proposées sont mises à disposition via le cloud. L'offre est toujours dominée par des architectures client-serveur (88 %), multi-tiers (72 %) et partiellement basées sur le web (67 %). Les applications purement basées sur le web sont toutefois encore l'exception, du moins dans le domaine ERP (12 pour cent). La majorité des systèmes ERP utilisent .NET comme plateforme technologique (60 %), tandis que Java représente une part d'environ 54 % - une augmentation de 12 points de pourcentage par rapport à 2020. Les principes de l'architecture orientée services (SOA) sont mis en œuvre par environ 49 % des solutions ERP.

Sourcing multi-cloud

L'approche d'un environnement informatique hybride, dans lequel certains processus clés sont exploités "sur site" ou dans le propre cloud et sont étendus au besoin par des applications du cloud public, est de plus en plus populaire. Bien que les clouds privés soient utilisés pour les processus critiques en matière de protection des données et les données sensibles (par exemple, les données de base des clients ou du personnel), les clouds publics sont souvent utilisés pour les données non critiques, par exemple dans les environnements de test ou IoT. En stockant une partie du contenu localement et une autre partie dans le cloud et en la synchronisant, les entreprises veulent conserver le contrôle des données critiques (mot-clé : souveraineté des données), tout en offrant aux utilisateurs et aux partenaires une plus grande flexibilité d'accès. Le choix du futur modèle de déploiement des données est aujourd'hui une question centrale qui a une grande influence sur la future stratégie informatique et sur le choix du prestataire de services ERP. En effet, aucune entreprise ne souhaite aujourd'hui se fermer pour des années (avec des cycles d'innovation de plus en plus courts) aux évolutions futures en se verrouillant sur une technologie ou un fournisseur particulier. Aujourd'hui, ce sont surtout les fonctions RH, les services CRM, les outils de collaboration et les bases de données qui sont de plus en plus mis à disposition à partir du cloud. Outre l'exploitation en cloud public et en cloud privé, c'est surtout l'intégration de plusieurs clouds de données dans ce que l'on appelle un multi-cloud qui gagne en importance. Afin de rendre les données de clouds externes utilisables au profit de la création de valeur propre ou pour la commande de processus, différents clouds de données, applications cloud, systèmes de partenaires de collaboration ou environnements IoT sont réunis et gérés de manière centrale dans une pile cloud.

"Le système ERP n'a rien à craindre de son statut de système leader dans le paysage informatique, même pour les années à venir. Même si les clouds externes jouent de plus en plus le rôle de hub de données supplémentaire, le système ERP fait office de plateforme d'intégration et de pilotage de tous les processus commerciaux clés et reproduit les connaissances des processus tout au long de la chaîne de création de valeur", résume Michael Gottwald, directeur général de SoftSelect, en présentant les résultats de l'étude.

Source et informations complémentaires : http://www.softselect.de/erp-studien

L'intelligence artificielle continue de progresser dans le marketing

Selon une nouvelle étude, de plus en plus d'entreprises misent sur l'utilisation de chatbots. Mais il y a encore beaucoup de spécialistes du marketing qui ont des sueurs froides à l'idée d'utiliser l'intelligence artificielle dans le marketing. Mais comment utiliser efficacement les chatbots et autres ?

L'intelligence artificielle dans le marketing est souvent pratiquée sous la forme de chatbots. Même si l'acceptation par les utilisateurs augmente, il faut faire preuve de beaucoup de prudence lors de leur utilisation. (Image : Pixabay.com)

L'utilisation de l'intelligence artificielle progresse également dans le domaine du marketing. C'est ce que montre par exemple l'étude 2021 sur les chatbots en Allemagne, en Autriche et en Suisse, réalisée par la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) en coopération avec l'entreprise technologique swiss moonshot AG (aiaibot) a été publiée. Dans le cadre de cette étude, environ 1'000 personnes ont été interrogées sur l'utilisation des chatbots, ainsi que sur leurs expériences et leurs attentes vis-à-vis des assistants numériques.

L'étude montre que : Les expériences avec les chatbots ont augmenté de manière significative. Il y a trois ans, selon l'enquête de l'époque, seuls 40 % des personnes interrogées auraient déjà interagi au moins une fois avec un chatbot. Dans l'étude actuelle, ils sont désormais 63 %. Cela montre clairement que l'intelligence artificielle est de plus en plus utilisée dans le marketing. De plus, 44% des participants à l'étude qui n'ont encore jamais eu de contact avec un point de contact numérique pourraient très bien s'imaginer interagir avec un chatbot à l'avenir.

Chatbots pratiques 

En théorie, l'utilisation de chatbots présente des avantages indéniables. Ils simplifient la vie des clients comme celle des conseillers à la clientèle : Les seconds ne doivent plus répondre manuellement à des questions récurrentes et les premiers bénéficient d'un service immédiat. Mais qu'en est-il dans la pratique ? Les chatbots sont-ils réellement acceptés par les clients ? L'étude susmentionnée livre plusieurs enseignements à ce sujet. Une première : les clients apprécient la rapidité et la disponibilité totale des bots. Ils veulent une solution rapide. Le "comment" ne joue qu'un rôle secondaire, indique l'étude. Les chatbots sont clairement préférés aux voicebots - écrire semble leur être plus proche que parler. L'accessibilité, la neutralité et la rapidité de l'aide constituent les trois principaux avantages cités par les clients. Selon un autre résultat de l'enquête, les bots sont généralement utilisés le soir ou le week-end depuis la maison et le plus souvent sur des sites web. Les personnes interrogées voient de nombreux cas d'application pour l'utilisation d'un chatbot : Obtenir des informations, prendre un rendez-vous, vérifier l'état de la livraison, changer d'adresse, aider dans le processus d'achat et bien d'autres.

Les données comme monnaie

De plus - autre constatation - les clients sont prêts à échanger des données contre un meilleur service. Environ 60 % des personnes interrogées dans le cadre de l'étude font également confiance à la sécurité de leurs données lors de l'interaction avec le bot. 75 % sont prêts à s'authentifier lors d'un dialogue avec un bot. Plus de la moitié des personnes interrogées jugent positivement la possibilité qu'un chatbot connaisse personnellement les utilisateurs et puisse en conséquence accéder à l'historique des clients.

Dans la partie interprétation de l'étude mentionnée, les résultats ont également été examinés à l'aide d'une analyse approfondie axée sur l'intention d'utilisation. Il s'est avéré que la probabilité d'utiliser à nouveau un chatbot à l'avenir est la plus élevée lorsque le chatbot réunit de manière optimale les avantages fonctionnels et émotionnels. Cette connaissance est particulièrement importante lors de la réalisation d'un chatbot, afin de prendre en compte de manière égale les deux composantes de l'utilité.

L'intelligence artificielle dans le marketing : pas seulement les chatbots

Outre les chatbots, Google Ads est un autre exemple d'IA dans le marketing. La prédiction du taux de conversion d'une annonce y fait partie de la norme - c'est en principe l'IA sous sa forme la plus simple. Et Facebook affiche plus souvent aux utilisateurs les messages auxquels ils sont les plus susceptibles de réagir. En bref, les professionnels du marketing utilisent déjà régulièrement des applications d'IA sans s'en rendre compte. Collecte automatisée de données clients, prise de décisions basées sur les données : Là aussi, il est désormais difficile d'imaginer le marketing sans intelligence artificielle.

Utiliser correctement l'intelligence artificielle dans le marketing

Malgré l'euphorie et les résultats d'études encourageants, il convient d'accompagner l'utilisation de l'IA d'un regard critique. Le prestataire de services numériques Macaw recommande les approches suivantes que les entreprises peuvent utiliser pour réussir leur introduction dans un marketing basé sur l'IA.
1. viser l'équilibre En règle générale, si les entreprises automatisent tous les processus, le facteur humain disparaît, mais si elles n'automatisent rien, l'entreprise devient inefficace et inopérante. Il s'agit donc de trouver le bon équilibre entre l'homme et la technologie. L'IA peut par exemple générer le contenu pour l'optimisation des moteurs de recherche ou produire des rapports marketing réguliers. Les collaborateurs ont ainsi plus de temps pour mettre en place des campagnes marketing innovantes. L'exemple des chatbots montre que l'utilisation de l'IA n'est pas une voie à sens unique. Dans certains cas, les clients préfèrent parler à un véritable être humain - c'est-à-dire à quelqu'un qui les écoute vraiment et leur dit personnellement ce qu'ils doivent faire. Pour l'utilisation de procédés basés sur l'IA dans le marketing, la devise est donc la suivante : "Numériser là où c'est possible, mais avoir un contact humain là où c'est souhaitable".
2. définir l'utilisation prévue des données Pour réussir la collecte et l'analyse des données d'utilisation et des données clients à l'aide de l'IA, les entreprises ont besoin d'une stratégie de données. Quels enseignements doivent être tirés des données ? Faut-il savoir à quel moment du parcours client le client abandonne ? Ou est-il intéressant de savoir comment les clients arrivent sur le site web ? Quelles données sont nécessaires pour pouvoir extraire ces informations ? Une stratégie de données permet donc aux entreprises de tirer des conclusions pertinentes à partir des données, dans le but d'offrir aux clients une expérience personnalisée : plus de "push" de contenu générique, mais une approche du client avec exactement le bon contenu, au bon moment et via le bon canal.
3. l'IA et le marketing - facile à mettre en œuvre : Comme nous l'avons mentionné, les marketeurs utilisent déjà quotidiennement l'intelligence artificielle - dans de nombreux cas, sans en être conscients. Sans parler de toutes les applications d'IA qui sont utilisées - parfois même sans le savoir - dans la sphère privée : les suggestions de séries et de films de Netflix ou la playlist Discover Weekly de Spotify. Toutes ces offres sont composées sur la base du comportement de l'utilisateur afin d'affiner le profil de l'utilisateur et de permettre ainsi une expérience client personnalisée. De nombreux outils et applications de marketing offrent désormais de puissantes fonctionnalités d'IA : un moyen idéal pour commencer à utiliser l'IA de manière facilement accessible.

Nouveau prix pour les PME de la région DACH

Le 18 novembre, le premier Digital Mittelstands-Award, ou DIMA, sera décerné, un nouveau prix lancé par Visable. Il récompensera des projets numériques particuliers de petites et moyennes entreprises en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Les PME comptant jusqu'à 250 collaborateurs ont jusqu'au 10 octobre 2021 pour présenter leur contribution à la transformation numérique.

Un nouveau prix vise à récompenser les projets numériques des PME de la région DACH : Le prix DIMA pour les PME numériques.

Avec le Digital Mittelstands-Award, Visable, l'exploitant des plateformes B2B wlw et Europages, crée une scène pour les PME et leurs idées et innovations. Il s'agit de récompenser des projets numériques novateurs de petites et moyennes entreprises de la région DACH, qui contribuent de manière déterminante à rendre leur propre entreprise plus apte à affronter l'avenir. "Le prix des PME numériques poursuit le même objectif que celui auquel nous nous sommes engagés en tant qu'entreprise : donner plus de visibilité aux PME sur Internet et maintenant aussi sur la scène du DIMA", explique Peter F. Schmid, CEO de Visable et membre du comité du jury. "Nous sommes convaincus que les petites et moyennes entreprises innovantes sont plus rapides et plus performantes que nombre de leurs grands concurrents. Avec ce prix, nous mettons ces champions cachés sous les feux de la rampe".

Nouveau prix avec quatre catégories

Jusqu'au 10 octobre, les PME de la région DACH peuvent soumettre gratuitement leurs projets numériques dans une ou plusieurs des quatre catégories au total. Dans la catégorie "Expérience client", les projets peuvent être présentés s'ils parviennent à aller chercher les clients en ligne et à les emmener dans un voyage numérique.Les facteurs décisifs sont ici les idées qui invitent à l'interaction avec la marque, le produit ou le service dans le commerce B2B. La catégorie "Solutions dans la distribution" recherche des mesures de numérisation intelligentes qui donnent de nouvelles impulsions et de nouveaux clients à la distribution.Il s'agit notamment d'approches numériques bien pensées qui créent de la valeur ajoutée, par exemple dans le processus de vente, le marketing ou la fidélisation de la clientèle. Le cœur de la catégorie "Durabilité dans l'entreprise" est le développement numérique et la mise en œuvre d'idées qui encouragent et font avancer le thème de la durabilité dans l'entreprise. La catégorie "Innovation" évalue le développement et la mise en œuvre de nouveaux projets numériques qui surprennent et convainquent particulièrement par leur haut degré d'innovation.

Un jury d'experts de haut niveau récompense les performances numériques

Le jury, qui examine chacun des projets soumis en fonction de leur caractère innovant, de leur caractère numérique et de leur impact dans le contexte de l'entreprise, est composé de six spécialistes renommés de l'économie, de la recherche et des médias numériques. En tant que président du jury, Peter F. Schmid apporte son savoir-faire dans le commerce en ligne et dans les affaires B2B. Il sera assisté de Miriam Wohlfarth, fondatrice et directrice de l'entreprise de technologie financière Ratepay, du journaliste économique Dr Holger Schmidt, de Jenny von Podewils, fondatrice et co-CEO de la startup Leapsome, du professeur Dr Reiner Kurzhals de l'Université des sciences appliquées de Münster et fondateur de Westphalia DataLab, ainsi que de l'expert en marketing et en tendances Oliver Leisse.

Les jurés espèrent une forte participation suisse : "Nous nous réjouissons de recevoir de nombreuses candidatures de PME suisses à l'Award", déclare Peter F. Schmid. "La Suisse est un pays très innovant et je suis convaincu qu'il existe de nombreux projets numériques suisses qui ont valeur d'exemple", ajoute Schmid. L'annonce des gagnants pourra être suivie gratuitement en livestream le 18 novembre, après inscription préalable. Outre la remise des prix proprement dite, l'événement en ligne comprendra des conférences passionnantes sur les développements actuels de la numérisation. Outre une distinction officielle, les gagnants recevront également un profil d'entreprise sur wlw et Europages d'une valeur totale de 25.000 euros.

Plus d'informations : www.visable.com/dima

Transformation stratégique : les PME laissent de nombreux potentiels inexploités

La nouvelle étude "Développement de stratégies à l'ère numérique" de la Haute école d'économie de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse FHNW, du Strategylab et d'autres partenaires de projet montre que de nombreuses PME n'exploitent pas suffisamment les potentiels de transformation stratégique. Sur la base des résultats de l'étude, un guide pratique a donc été élaboré avec de nombreuses listes de contrôle et des modèles de stratégie pour sa propre transformation numérique.

Stratégies des PME à l'ère numérique : une étude révèle de nombreux potentiels inexploités pour la transformation stratégique. (Image : Pixabay.com)

L'étude "Développement de stratégies à l'ère du numérique" - la troisième étude suisse publiée par la FHNW sur la transformation numérique - montre, avec plus de 1'800 participants, que seule la moitié des PME (mais davantage de grandes entreprises) disposent d'une stratégie numérique. Ainsi, de nombreuses PME ne disposent pas d'une stratégie formulée qui fixe l'orientation numérique pour les prochaines années. Selon le responsable de l'étude, le professeur Marc K. Peter, cette valeur est trop faible, en particulier dans un environnement mondial très concurrentiel et dominé par les nouvelles technologies.

La nécessité d'une transformation stratégique

L'étude montre en outre que seule la moitié des PME suisses effectue au moins une fois par an une analyse de marché, et qu'un quart d'entre elles ne le font même jamais. Plus de la moitié des PME partent du principe que la stratégie d'entreprise devra être adaptée au cours des deux à trois prochaines années en raison de la transformation numérique en cours. Un tiers des PME partent du principe que les stratégies numériques de la concurrence menacent leurs propres affaires. Là encore, il s'agit d'une proportion élevée d'entreprises qui se sentent menacées ; et d'une proportion trop faible d'entreprises qui disposent d'une stratégie numérique.

Selon les auteurs, les résultats de cette étude démontrent la nécessité de discussions, d'idées et de plans stratégiques dans les entreprises suisses. Le fait que près de la moitié des PME suisses aient déjà modifié, du moins en partie, leur positionnement sur le marché ou en matière de marketing au cours des deux dernières années en témoigne.

Principales conclusions sur le travail stratégique dans les PME suisses

  • 24% des PME ne réalisent jamais d'analyse de marché, 24% tous les 2-3 ans ou moins et 52% au moins une fois par an.
  • 50% des PME disposent d'une stratégie numérique (7% séparément, 43% en tant que partie intégrante des stratégies d'entreprise ou des stratégies informatiques).
  • 56% des PME doivent continuer à adapter leurs stratégies d'entreprise en raison de la transformation numérique.
  • Pour 45% des PME, la crise Corona a eu un impact sur la stratégie de l'entreprise.
  • 34% des PME se sentent menacées par les stratégies numériques de la concurrence.
  • 44% ont dû adapter partiellement ou totalement leur positionnement de marché/marketing.
  • 44% des PME ne sont pas satisfaites de leurs progrès en matière de numérisation.

Guide pratique pour la transformation stratégique

Sur la base des résultats, l'équipe de projet a élaboré un disponible gratuitement Guide pratique avec un processus stratégique et un contrôle de la stratégie (réalisable sur www.digital-strategy-check.ch) pour l'ère numérique. Il s'appuie sur la méthode ACT (Analyser, Créer, Transformer), que le Strategylab a complétée par de nombreuses études de cas, des listes de contrôle, un workshop canvas et des modèles pour le travail stratégique en entreprise.

Le projet de recherche a été soutenu par différents partenaires (Banque WIR, La Mobilière, AECS Swisscard, Lenovo, Rahn+Bodmer, Swiss Export, KMU Next, digitalswitzerland et Gewerbezeitung) ainsi que par des auteurs.

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Smileys dans les e-mails professionnels : adéquats ou non professionnels ?

Nous utilisons naturellement les smileys dans notre communication privée. Mais les smileys sont-ils tout aussi appréciés dans les e-mails professionnels ou même peu professionnels ? Un expert répond à cette question.

Quand peut-on utiliser des smileys dans des e-mails professionnels et quand ont-ils un effet non professionnel ? (Image : zVg)

Dans notre communication privée, les smileys, emojis et autres sont établis depuis longtemps. Désormais, on rencontre de plus en plus souvent ces visages généralement jaunes dans le milieu professionnel. Mais qu'en est-il vraiment ? Sont-ils appropriés ou plutôt non professionnels ? Michal Bürger, CEO et cofondateur de eM ClientLe site de l'association des entreprises de la région de l'Océan Indien explique quand vous pouvez utiliser des smileys dans vos e-mails professionnels et quand vous devriez plutôt vous en abstenir.

Quelle est la différence entre les émoticônes, les smileys et les emojis ?

Michal Bürger : "Les émoticônes sont des suites de caractères ASCII. Les émoticônes sont saisies au clavier à l'aide de caractères de contrôle. Le plus connu est le visage souriant avec :-). Certains programmes convertissent automatiquement les images de traits couchées en représentations graphiques - ce sont alors les fameux smileys. Les smileys sont donc des émoticônes graphiques. Ils permettent de mieux transmettre des humeurs telles que la colère, la peur ou la joie. Mais les smileys peuvent aussi être des emojis. Emoji est le terme générique pour les représentations de type bande dessinée et pour ainsi dire l'évolution des émoticônes. Par rapport aux smileys et aux émoticônes, les émojis ne représentent pas seulement des émotions, mais aussi des animaux, des plantes ou des aliments et des boissons".

Pourquoi utilisons-nous de plus en plus de smileys dans la communication ?

Michal Bürger : "Les smileys remplacent la communication non verbale manquante - ce que les expressions faciales, les gestes et le ton de la voix accomplissent normalement dans une conversation en face à face. Une conversation ne se résume pas au langage parlé. C'est précisément ce que nous essayons de transposer dans la communication numérique grâce aux smileys. De plus, nous communiquons aujourd'hui beaucoup plus rapidement qu'à l'époque analogique. Dans les différents tchats, nous recevons de nouveaux messages toutes les minutes et nous avons le sentiment de devoir répondre tout aussi rapidement. C'est là que les smileys offrent l'avantage du gain de temps : vous pouvez exprimer une émotion en un seul clic sur une émoticône donnée, sans devoir le faire par écrit".

Les smileys sont-ils également appropriés dans les e-mails professionnels ou ont-ils ici un effet non professionnel ?

Michal Bürger : "Il n'y a pas de réponse unique à cette question. D'une part, cela dépend du contexte et de la formalité du message. Si vous envoyez par exemple un e-mail que vous auriez auparavant envoyé sous forme de lettre imprimée, il est préférable de ne pas utiliser de smileys. Les factures ou les offres en sont des exemples. D'autre part, leur relation avec le destinataire est déterminante. Si l'expéditeur et le destinataire ne se sont jamais rencontrés, les smileys peuvent rapidement paraître incompétents. En revanche, entre collègues familiers, l'utilisation de smileys ne pose aucun problème. Même si l'on connaît un partenaire commercial ou un client depuis longtemps et que l'on se fait confiance, on peut utiliser des smileys, mais on devrait le faire avec un peu plus de parcimonie que dans la communication privée".

Quels effets puis-je obtenir sur le destinataire en envoyant des e-mails avec des smileys ?

Michal Bürger : "Les e-mails critiques peuvent justement être influencés positivement par un smiley. Avec un smiley qui rit ou qui cligne de l'œil, vous pouvez considérablement atténuer les sentiments négatifs du destinataire. Le risque qu'il ou elle prenne votre critique personnellement diminue nettement. Mais en principe, il est important d'utiliser les smileys de manière très réfléchie et de se demander au préalable quel effet ils sont susceptibles d'avoir sur le destinataire. Pour être flexible dans ce domaine, il est bien sûr très avantageux que le programme de messagerie que vous utilisez prenne également en charge les smileys d'un point de vue technique".

Faut-il inclure des smileys ou des emojis dans l'objet du message ?

Michal Bürger : "L'utilisation d'emojis doit toujours être modérée et non massive. S'il s'agit d'un mail privé, trois smileys peuvent être placés à la suite dans la ligne d'objet. Mais l'objet ne devrait pas être composé principalement de petites icônes. Ne serait-ce que parce que si elles ne sont pas reconnues par un client de messagerie, il ne reste plus qu'un objet cryptique. Il faut également garder à l'esprit que dans de nombreuses entreprises, les e-mails finissent dans les spams lorsqu'ils contiennent des caractères spéciaux, dont font partie les smileys et les emojis, que ce soit dans la ligne d'objet ou dans le texte".

Comment répondre à un e-mail contenant des smileys ?

Michal Bürger : "Si votre "vis-à-vis" utilise des smileys, cela ne signifie pas pour autant que vous devez en faire autant, par exemple pour ne pas paraître impoli. Développez plutôt votre propre style de communication et assumez-le. Cela ne veut pas dire que vous ne devez pas vous adapter aux différents interlocuteurs dans votre style de langage. Les smileys peuvent aussi en faire partie. Outre les smileys, le langage utilisé dans votre e-mail reste bien entendu décisif. Évitez les mots qui évoquent des associations négatives. Car alors, même un smiley souriant n'est plus d'aucune utilité".

La recherche appliquée de la HES-SO soutient les PME locales

L'impact de la pandémie sur les PME est indéniable. C'est dans ce contexte que le domaine Ingénierie et Architecture de la HES-SO a lancé un appel à projets exceptionnel intitulé "Après Covid-19", doté d'un budget de 1,65 million de francs. Celui-ci permettra de soutenir 33 projets concrets en collaboration avec des entreprises locales en Suisse romande.

Recherche appliquée en faveur des PME : la Haute école spécialisée de Suisse occidentale HES-SO a lancé un appel à projets extraordinaire. (Image : Pixabay.com)

De nombreuses PME suisses ont été touchées de manière très différente par la pandémie : Des secteurs entiers de l'économie ont été paralysés, les marchés mondiaux ont été ralentis, les fournisseurs ont pris du retard ou le personnel a été absent. Mais malgré ces difficultés, il est crucial pour elles de rester compétitives et de continuer à proposer des produits innovants. La recherche appliquée de la Haute école spécialisée de Suisse occidentale HES-SO veut désormais soutenir les PME avec des projets concrets.

Recherche appliquée au profit des PME

Les projets ont été sélectionnés parmi 100 soumissions et proviennent de toutes les hautes écoles du domaine Ingénierie et Architecture de la HES-SO : HE-Arc Ingénierie, Ecole d'ingénieurs et d'architectes de Fribourg - HEIA-FR, Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève - HEPIA, Haute école des sciences de l'ingénieur de la HES-SO Valais-Wallis - HEI, Haute Ecole d'Ingénierie et de Gestion du Canton de Vaud - HEIG-VD et Haute école spécialisée en viticulture et œnologie de Changins.

Les nombreuses réactions à cet appel à projets montrent que les chercheurs des hautes écoles de la HES-SO entretiennent des liens étroits avec les PME et disposent de compétences leur permettant de soutenir ces entreprises dans leur processus d'innovation, quelles que soient les circonstances économiques. Les 33 projets de recherche issus de cet appel à projets extraordinaire sont des projets à court terme qui devraient se terminer d'ici fin 2021. Certains permettent de tester de nouvelles technologies, tandis que d'autres se concentrent sur le développement d'innovations directement utilisables par les entreprises.

Un large éventail de projets

L'un de ces 33 projets est une collaboration entre une équipe d'ingénieurs de la HEIA-FR et la startup fribourgeoise Softcar. Cette entreprise veut lancer dans les prochains mois une voiture urbaine électrique et développe pour cela, en partenariat avec la HEIA-FR, un prolongateur d'autonomie fonctionnant au gaz. Cela permettrait à la voiture urbaine d'atteindre une autonomie de 400 km, contre 170 km aujourd'hui.

Une équipe de la HE-Arc Ingénierie développe à nouveau pour l'industrie horlogère un procédé inédit d'électropolissage du bêta-titane : un matériau qui présente d'excellentes propriétés de déformation à froid et qui intéresse donc fortement l'industrie. Pour ce faire, l'équipe collabore avec PX Group - une PME de La Chaux-de-Fonds spécialisée dans les métaux à haute valeur ajoutée.

A Yverdon-les-Bains, des ingénieurs travaillent main dans la main avec l'entreprise Livetools Technology, qui fournit des techniques de retransmission haut de gamme pour les grands événements sportifs et culturels. Toutes ces manifestations ayant été annulées dans le cadre de la lutte contre la pandémie, la PME souhaitait élargir sa gamme de produits et s'assurer ainsi une bonne position pour le moment où le marché redémarrerait. Pour ce faire, l'entreprise s'est adressée aux ingénieurs de la HEIG-VD : Ils aident la PME à intégrer de nouveaux algorithmes afin d'obtenir à l'avenir une qualité d'image irréprochable lors de grands événements, indépendamment des contraintes telles que les conditions météorologiques ou les interférences avec d'autres systèmes de transmission.

Source : HES-SO

Début d'apprentissage pour 240 jeunes chez AMAG

Cette année, 240 jeunes ont opté pour un apprentissage chez AMAG. Début août, l'heure était enfin venue d'embarquer pour le début de l'apprentissage et de mettre les gaz. L'accueil de cette année a de nouveau eu lieu virtuellement.

Au début de l'apprentissage, il répond aux questions de 240 nouveaux apprentis : Helmut Ruhl, CEO d'AMAG. (Photo : AMAG)

En août 2021, le début de l'apprentissage marquera pour de nombreux jeunes le début d'une nouvelle étape de leur vie. D'innombrables PME et grandes entreprises forment à nouveau des jeunes dans les catégories professionnelles les plus diverses. L'un des plus grands centres de formation de Suisse est le concessionnaire automobile AMAG. Cette entreprise forme actuellement 760 apprentis, soit environ 11 pour cent de l'ensemble de ses collaborateurs, dans onze métiers différents allant de tôlier/ère en carrosserie ou mécatronicien/ne d'automobiles à employé/e de commerce.

Un début d'apprentissage réussi qui n'a pas ménagé ses efforts

Au début de leur apprentissage, les nouveaux apprentis participent généralement à un camp d'accueil d'une journée. Ils y apprennent tout ce qu'ils doivent savoir sur AMAG pour un démarrage sans problème. Cette année encore, la manifestation d'introduction s'est déroulée dans un cadre numérique. Ainsi, le jeudi 12 août dernier, le CEO du Groupe AMAG, Helmut Ruhl, a accueilli les apprentis par écran interposé, depuis un studio spécialement aménagé à cet effet au siège d'AMAG à Cham, avec d'innombrables caméras, une régie et des interprètes traduisant en direct pour les jeunes de Suisse romande et du Tessin.

Échange numérique avec le CEO

Les 240 nouveaux apprentis n'ont certes pas tous pu se rencontrer personnellement pour écouter les différents orateurs en direct, mais une bonne ambiance s'est tout de même installée, comme l'indique AMAG. On l'a notamment ressenti lors de l'échange interactif (numérique) pendant la manifestation. Dès le début, les nouveaux apprentis ont pu poser des questions en ligne à Helmut Ruhl. Le CEO d'AMAG soutient la curiosité et l'initiative des apprentis : "En tant qu'une des plus grandes entreprises de formation de Suisse, nous sommes très heureux d'avoir pu recruter 240 jeunes pour nos onze métiers d'apprentissage actuels. La formation professionnelle d'AMAG est durable, innovante et nos apprentis - soutenus par des coaches - apprennent avec une grande responsabilité personnelle. Un apprentissage au sein du groupe AMAG permet de faire un excellent début de carrière dans l'une des branches les plus passionnantes de notre époque : AMAG a pour vision de devenir le leader de la mobilité individuelle durable. Et les apprentis peuvent contribuer à la façonner".

Source et informations complémentaires : AMAG

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