Axon Ivy rejoint le groupe Ricoh

Acquisition dans le secteur suisse des technologies de l'information : Ricoh acquiert Axon Ivy AG et étend ainsi ses compétences dans le domaine de l'automatisation des processus numériques.

Poignée de main dans le secteur informatique : Ricoh rachète Axon Ivy AG. (Image : zVg)

Axon Ivy AG, le spécialiste suisse leader de l'automatisation des processus numériques, a annoncé le 31 janvier 2022 son acquisition par le groupe Ricoh. L'entreprise agira à l'avenir en tant que filiale indépendante de Ricoh. Toutes les marques, tous les produits et tous les partenaires seront maintenus et tous les collaborateurs seront repris, indiquent les deux entreprises.

Ricoh : un partenaire d'envergure internationale

Avec plus de deux décennies d'expérience dans le développement de plateformes et de solutions pour la transformation numérique, Axon Ivy a acquis une excellente réputation dans le secteur et s'est constitué une clientèle fidèle, peut-on lire dans un communiqué de presse. Avec le groupe Ricoh, l'entreprise suisse s'associe à un partenaire global avec une grande portée : le groupe Ricoh a son siège principal à Tokyo et dispose d'importantes succursales dans le monde entier. Ses produits et services atteignent des clients dans près de 200 pays et régions. Au cours de l'exercice qui s'est achevé en mars 2021, le groupe Ricoh a réalisé un chiffre d'affaires mondial de 1 682 milliards de yens (environ 15,1 milliards de dollars américains).

Axon Ivy continuera sous le nom existant

En tant que membre du groupe Ricoh, Axon Ivy sera en mesure de répondre encore mieux à la demande mondiale croissante en matière de transformation numérique, indique l'entreprise. Les clients et les partenaires bénéficieront d'investissements accrus dans la technologie, la capacité de livraison et le développement du marché d'Axon Ivy, poursuit le communiqué. En outre, les clients auront accès à la portée mondiale de Ricoh et à un large portefeuille de services numériques visant à créer une expérience de travail numérique sans faille et à aider les entreprises à innover, à améliorer la sécurité et à accroître la durabilité grâce à la technologie.

Rolf Gebhard Stephan, CEO d'Axon Ivy AG, déclare : "Je vois une énorme valeur ajoutée dans le fait de faire partie de la famille mondiale Ricoh. Nous avons développé l'une des plates-formes les plus fiables et les plus faciles à utiliser pour l'automatisation numérique des processus. Notre bilan est particulièrement bon dans la région DACH. Nous continuerons à nous concentrer sur nos compétences clés que sont la technologie et la flexibilité, tout en profitant à l'avenir de l'accès de Ricoh à tous les marchés importants du monde".

Sources et informations complémentaires : www.ricoh-europe.com et www.axonivy.com

Les postes de travail numériques : Les entreprises suisses bien positionnées

Pour beaucoup, les postes de travail numériques sont encore loin : les collaborateurs travaillant dans les entrepôts ou en contact personnel avec les clients sont souvent laissés de côté, et la collaboration par le biais de canaux numériques n'existe toujours pas. C'est ce que montre une enquête dans laquelle les entreprises suisses s'en sortent pourtant plutôt bien en comparaison internationale.

Ils ont la belle vie : les collaborateurs de l'entrepôt équipés d'une tablette. Mais comme le montre une étude, les travailleurs de première ligne ne disposent pas partout de postes de travail numériques. (Image : Depositphotos.com)

Le travail à domicile obligatoire et le travail hybride assurent certes la numérisation de la communication, mais principalement pour les collaborateurs de bureau. Ainsi, dans le monde entier, 80% des travailleurs de première ligne, qui sont en contact personnel avec les clients ou qui travaillent dans la production, sont coupés des canaux numériques de l'entreprise. Les entreprises ont reconnu ce problème, mais la mise en œuvre est nettement en deçà des attentes. C'est ce que montre une enquête réalisée en décembre 2021 par techconsult pour le compte de la société de conseil Campana & Schott a été menée auprès de 300 cadres supérieurs en Allemagne, en France et en Suisse.

Les emplois numériques manquent pour les travailleurs de première ligne

Selon ce rapport, les canaux classiques sont toujours utilisés dans la communication. Ainsi, 68 % des cadres utilisent les e-mails et 60 % le téléphone pour atteindre les travailleurs de première ligne. L'Intranet (41,3 %), les outils de collaboration (29,7 %) ou les applications pour collaborateurs (24,7 %) suivent à bonne distance. C'est surtout l'Allemagne qui se montre traditionnelle dans ce domaine (e-mail : 76,0 %, téléphone : 65,0 %) par rapport à la Suisse (e-mail : 62,0 %, téléphone : 54,0 %) ou la France (e-mail : 66,0 %, téléphone : 61,0 %).

"Les entreprises doivent investir dans des postes de travail numériques, y compris pour les collaborateurs de première ligne - en particulier au vu de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Cela leur permet non seulement de se rapprocher de leur objectif principal, à savoir la transmission rapide d'informations. Lorsque les travailleurs de première ligne font l'expérience des avantages concrets de la communication et des processus numériques, la productivité et la satisfaction des collaborateurs s'améliorent également", explique Marco Heid, Advisor Modern Frontline Workplace chez Campana & Schott.

Coûts élevés, infrastructure informatique et logiciels inadaptés comme principaux obstacles

Selon l'enquête, les principales raisons pour lesquelles les entreprises n'ont pas encore réalisé l'intégration de tous leurs collaborateurs dans des postes de travail numériques sont les coûts trop élevés (33,7 %), l'infrastructure informatique insuffisante (29,7 %), les logiciels inadaptés (28,7 %) et les faibles connaissances des collaborateurs (26,0 %).

La bonne nouvelle, c'est que nombre de ces obstacles peuvent être surmontés avec les solutions actuelles. "Dans un premier temps, les coûts du matériel et des logiciels peuvent être tout à fait significatifs", explique Christian Koch, Advisor Endpoint Management & Telefonie chez Campana & Schott. "Pour réduire ces investissements initiaux, il est possible d'exploiter le matériel et l'infrastructure informatique, tout comme les applications, sous forme de services gérés. Les expertes et les experts qui apportent des connaissances spécifiques peuvent bien adapter les solutions aux besoins des travailleurs de première ligne".

L'utilisation d'appareils privés aide à la numérisation

L'utilisation d'appareils privés peut également être un point de départ. L'expérience montre que de nombreux collaborateurs souhaitent utiliser leurs smartphones ou tablettes à des fins professionnelles. Ceux-ci correspondent à leurs préférences et besoins personnels. De plus, ils ne doivent alors utiliser qu'un seul appareil. Toutefois, cette option n'est pas encore très répandue en Allemagne : Seul un travailleur de première ligne sur cinq utilise son terminal privé au travail (BYOD). En Suisse, en revanche, c'est le cas d'une personne sur quatre, et même d'une sur trois en France.

Sécuriser les données d'entreprise sur les terminaux mobiles, c'est là que 57 % des entreprises françaises voient le plus grand besoin d'amélioration. En Allemagne, 45 % des cadres souhaitent améliorer l'accès aux données de l'entreprise avec des appareils privés. En Suisse, ils ne sont que 32 %. Le thème de la sécurité est actuellement considéré de manière plus critique en Suisse (40,0 %) qu'en Allemagne (32,0 %).

Les entreprises à des niveaux différents lors de l'introduction

Le statu quo donne une image très différenciée du lieu de travail numérique pour tous dans les différents pays. Selon l'enquête, seules 10,7% des entreprises ont entièrement équipé leurs collaborateurs de première ligne d'outils et de terminaux numériques. Au milieu du déploiement, 8,0 pour cent sont en train de mettre en œuvre les premiers cas d'utilisation et projets pilotes, 16,7 pour cent. La plupart des entreprises en sont seulement à la phase de conception (26,0 %) ou de planification (29,7 %). Et 9,0 pour cent ne s'occupent pas encore du tout de ce sujet.

Lorsque des solutions sont installées, dans 88,8 % des entreprises, les travailleurs de première ligne utilisent les mêmes solutions de collaboration et les mêmes outils internes que les collaborateurs ayant un poste de travail de bureau. Cela montre clairement le potentiel des applications partagées. Un livre blanc actuel de Campana & Schott montre quels scénarios d'utilisation sont proposés pour l'industrie de transformation, la pharmacie, le secteur de la santé et la vente au détail, et quelles questions doivent être prises en compte dans ce contexte. Ce document peut être obtenu ici être.

Des apprentis en bonne santé grâce à la GSE de Promotion Santé Suisse

PUBLIREPORTAGE. Les PME peuvent rapidement atteindre leurs limites de capacité lorsque des collaborateurs sont absents pour cause de maladie. Peu importe qu'il s'agisse de spécialistes expérimentés ou d'apprentis.

Pour des apprentis en bonne santé : Promotion Santé Suisse a développé une offre complète pour promouvoir efficacement les apprentis dans le domaine de la santé psychique. (Image : Monkey Business Images / Shutterstock)

Dans les PME, où le nombre de collaborateurs est généralement limité, la pleine capacité d'engagement de chacun est un facteur de réussite essentiel. C'est une raison suffisante pour promouvoir la santé dès l'entrée dans la vie professionnelle. La gestion de la santé en entreprise (GSE) peut ici contribuer efficacement à la réduction des absences chez les apprentis.

Des apprentis en bonne santé : Pourquoi les entreprises ont beaucoup à faire

Les jeunes passent par des étapes de développement intensives dans presque tous les domaines de la vie au cours de la phase de croissance. L'entrée dans la vie professionnelle représente un terrain inconnu supplémentaire. Ces deux éléments se combinent pour accroître la pression sur la santé mentale dans ce groupe d'âge. La pandémie a encore aggravé la situation.

Selon le Indice de stress au travail 2020 de Promotion Santé Suisse (voir graphique), 42% des jeunes actifs âgés de 16 à 24 ans ont trop peu de ressources pour faire face aux exigences du travail, 30% sont épuisés émotionnellement et leur risque d'accident professionnel est deux fois plus élevé. La conséquence économique est une perte de productivité due à la santé dans ce groupe d'âge de bien 21% 1) .

Le graphique le montre : Les contraintes subies par les jeunes actifs ont augmenté. Il y a donc de moins en moins d'apprentis en bonne santé, ce qui rend d'autant plus important l'élargissement de la GSE aux apprentis.

Ces chiffres mettent en évidence la nécessité d'une promotion spécifique de la santé psychique des apprentis. Parallèlement, les exigences envers les responsables de la formation professionnelle augmentent et des offres de soutien ciblées sont demandées. Les associations sectorielles, l'association des formateurs professionnels ou les associations d'employeurs sont de bons points de contact. Apprenti de Promotion Santé Suisse pour soutenir de manière ciblée la santé psychique des jeunes actifs.

L'éventail d'Apprentice comprend une "Boîte à outils" avec des exemples de cas, des informations fondées sur des situations difficiles ainsi que sur la santé psychique des jeunes actifs en général. Les autres modules sont Rencontre ERFA pour l'échange intersectoriel de formateurs professionnels, une App comme source d'information rapide et actuelle, ainsi que des Formations continues.

La GSE dès l'entrée dans la vie professionnelle est payante

Les entreprises dont la culture est basée sur une GSE systématique ont des avantages lorsqu'il s'agit de gérer les apprenants de manière à promouvoir la santé.

Kuhn Rikon AG, par exemple, a introduit une GSE globale dès 2006. Depuis 2009, l'entreprise a obtenu le label "Espace de travail convivial" de Promotion Santé Suisse. Le fabricant leader d'ustensiles de cuisine emploie environ 190 collaborateurs en Suisse, dont trois apprentis en commerce et en logistique.

En plus des mesures habituelles de GSE, l'entreprise offre à ses apprentis un soutien individuel, par exemple

  • Un accompagnement personnalisé, du recrutement à l'examen final, adapté aux besoins et au niveau de développement de chacun.
  • L'entretien d'essai et d'embauche a lieu avec les parents.
  • L'intégration des apprenants dans l'équipe. Ils participent par exemple à la réunion mensuelle sur le processus d'amélioration continue (PAC).
  • L'esprit d'équipe et les rencontres entre les apprentis sont encouragés, par exemple en se soutenant mutuellement dans les tâches de préparation des cours interentreprises ou en déjeunant ensemble au restaurant du personnel.
  • Un échange régulier entre les apprentis, les responsables de la formation professionnelle et les supérieurs hiérarchiques, qui intègre sciemment le bien-être actuel. Cela implique également d'accorder aux jeunes suffisamment de temps pour leurs activités de loisirs.
  • Une culture ouverte de l'erreur et une approche valorisante renforcent le travail autonome et donc la conscience qu'ont les apprenants de leur responsabilité et de leur efficacité personnelles.

"Nous sommes déjà bien positionnés et c'est précisément pour cette raison que nous saluons le fait que Promotion Santé Suisse, avec Apprenti a créé une offre complète d'informations et de formation continue pour soutenir de manière ciblée les responsables de la formation professionnelle. L'échange avec d'autres formateurs professionnels est particulièrement précieux pour nous", commente Michael Karrer, CFO de Kuhn Rikon AG.

1) Source : Promotion Santé Suisse - Job-Stress-Index-Monitoring 2018 selon Galliker et al. 2018b

 

Chat en direct pour les étudiants en formation professionnelle

sur la consommation de tabac - avec des experts d'Addiction Suisse le 31 janvier 2022, de 13 à 17 heures. Participer avec la Experts App.

Un événement organisé par Promotion Santé Suisse

Impulsion du succès : les leviers de succès entrepreneuriaux en 2022

Les incertitudes augmentent et la vitesse du changement s'accélère également. Quels sont les leviers de réussite de l'entreprise pour profiter des incertitudes et ne pas en souffrir ?

Tourner la barre dans la bonne direction et utiliser les leviers de réussite de l'entreprise : C'est ainsi qu'il est possible de bien manœuvrer dans les périodes difficiles. (Image : Pixabay.com)

Nous vivons une époque intéressante. Le rythme des changements s'accélère et les incertitudes augmentent. Et cela a tendance à s'accentuer. Jusque-là, c'est connu.

Profiter ou souffrir ? C'est vous qui décidez...

Comme dans toute période - qu'elle soit stable ou non - il y a des gagnants et des perdants. Il y a des personnes et des entreprises qui ont tendance à profiter des incertitudes et d'autres qui ont tendance à en souffrir. La bonne nouvelle : le groupe auquel on appartient est en grande partie un choix. Ceux qui sont meilleurs que la moyenne décident consciemment ou inconsciemment de voir les choses différemment et de se focaliser sur ce qui promet les plus grandes chances de gagner. Pour cela, il est bon de savoir dans une certaine mesure quels sont les facteurs de réussite qui deviennent à chaque fois plus importants que les autres.

Trois leviers de réussite pour l'entreprise

Voici trois thèmes qui, à mon avis, vont prendre de l'importance cette année - et pour lesquels je vous recommande de réfléchir à la manière dont vous pouvez vous améliorer avec votre équipe :

  1. Attractivité sur le marché du travail. Pour relever les défis croissants à venir, vous avez besoin des meilleures personnes, et surtout en termes de mentalité et de comportement. Je vois encore de nombreuses petites et moyennes entreprises qui sont déjà heureuses d'avoir trois candidats qualifiés pour chaque poste vacant. L'antidote : augmenter massivement votre attractivité sur le marché du travail. Pour cela, il existe toute une série de mesures possibles. Tout d'abord, il est important que vous fassiez passer ce thème en tête de vos priorités.
  2. À l'avenir, ce sont de moins en moins les ressources disponibles qui seront déterminantes pour votre succès, mais plutôt votre "resourcefulness", en français "ingéniosité". En principe, il en a toujours été ainsi, mais à mon avis, cela va s'intensifier. En tant que leader, il vous incombe entre autres d'encourager l'ingéniosité de vos collaborateurs. Pour cela, il faut non seulement sélectionner les meilleurs membres de l'équipe (voir point 1), mais aussi autoriser sciemment les erreurs et avoir le courage d'aller de l'avant.
  3. Lorsque l'environnement change plus rapidement, il est d'autant plus important que vous puissiez aller de l'avant rapidement. Si vous attendez trop longtemps, les conditions auront à nouveau changé dès que vous serez prêt à démarrer. Une vitesse élevée n'a rien à voir avec la précipitation, mais avec l'élimination des retards dans la mesure du possible. Cela commence surtout dans la tête de vos gens, mais est aussi fortement influencé par vos processus et le degré d'empowerment de votre équipe.

Je vous recommande de faire de ces trois thèmes une priorité dans vos discussions au sein de l'équipe de leadership - pour que vous réussissiez mieux en 2022, quoi qu'il se passe autour de vous et de votre entreprise.

Vers l'auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch

Victorinox renforce sa direction des ventes dans la région DACH

Avec André Fässler et Matthias Müllerschön, le secteur Corporate Business de Victorinox se voit renforcé au niveau de la direction sur le marché DACH. André Fässler est le nouveau Head of Sales et Matthias Müllerschön occupe le poste d'Area Manager Allemagne.

André Fässler (à gauche) et Matthias Müllerschön renforcent le secteur Corporate Business de Victorinox dans la région DACH. (Image : zVg)

L'entreprise familiale mondialement connue Victorinox, célèbre pour son légendaire "Original Swiss Army Knife", renforce son équipe de direction dans le domaine Corporate Business. André Fässler, originaire de la Suisse centrale et qui a grandi non loin de l'usine Victorinox, est le nouveau "Head of Sales". Ce professionnel de la vente a plus de 15 ans d'expérience dans le secteur B2B au niveau national et international. Chez Victorinox depuis fin 2018, il s'occupait jusqu'à présent des pays Suisse et Allemagne en tant que Senior Key Account Manager. Dans ce cadre, il a été impliqué en tant que chef de file dans divers projets dans les domaines de la vente, du marketing et des produits. "Victorinox fabrique des produits uniques et innovants qui sont connus dans le monde entier. Nous voulons faire partager au client notre enthousiasme pour ces produits et lui faire découvrir le produit qui lui convient le mieux", explique André Fässler.

Matthias Müllerschön est le nouveau "Area Manager Corporate Business Deutschland" depuis le 1er septembre. Avec ce poste nouvellement créé, Victorinox veut continuer à développer le marché Corporate Business allemand. Müllerschön, qui vit dans le sud de l'Allemagne, travaille dans l'entreprise depuis 2015 et peut se prévaloir d'une longue expérience dans le commerce de détail GPK. Il a accumulé ses connaissances pendant 16 ans dans le commerce et représente, selon Victorinox, un complément optimal pour l'équipe de vente. "Ma motivation permanente est de créer le produit parfait en collaboration avec mes clients et d'obtenir ainsi le maximum de satisfaction de la part des clients", explique Matthias Müllerschön pour expliquer sa motivation dans sa nouvelle fonction.

Les produits de Victorinox, dont le portefeuille comprend non seulement les célèbres couteaux de poche mais aussi des montres, des bagages et des parfums, sont disponibles en ligne et dans ses propres magasins ainsi que par le biais d'un vaste réseau de filiales et de distributeurs dans plus de 120 pays. En 2019, l'entreprise, qui emploie plus de 2 100 personnes, a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 480 millions de francs suisses.

Source

Le photovoltaïque doit devenir le pilier de l'approvisionnement énergétique de la Suisse.

L'électricité est une ressource clé pour la décarbonisation de l'économie et de la société. L'abandon des centrales thermiques et la sortie du nucléaire exigent de nouvelles solutions. Le photovoltaïque doit y remédier.

Pour atteindre l'objectif zéro net d'ici 2050, il est nécessaire d'augmenter rapidement le nombre d'installations photovoltaïques. (Image : Pixabay.com)

Le 27 janvier 2022, la Commission de l'énergie du Conseil des Etats a entamé les délibérations sur la loi fédérale sur la sécurité de l'approvisionnement en électricité grâce aux énergies renouvelables (acte modificateur unique). Selon Swissolar, l'association faîtière de la branche de l'énergie solaire, les valeurs cibles pour la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables prévues dans le message du Conseil fédéral relatif à cette loi sont trop basses pour atteindre d'une part la sécurité d'approvisionnement et d'autre part l'objectif net zéro en 2050. Au lieu de 39 térawattheures (TWh) de production en 2050, il faudrait viser 50 TWh, dont 45 TWh issus d'installations photovoltaïques. Cette valeur correspond à moins de la moitié du potentiel solaire de la Suisse.

Créer les conditions pour accélérer la construction

Un programme en 11 points publié par Swissolar décrit comment cet objectif peut être atteint. "L'énergie solaire fournira en Suisse de l'électricité en grande quantité - renouvelable, en temps voulu et à un prix avantageux. Pour réussir cette transition, nous devons toutefois construire plus et plus vite", déclare Jürg Grossen, président de Swissolar. Mais les mesures de construction ne sont qu'un aspect. Les exigences de Swissolar vont plus loin. La demande d'une augmentation du supplément réseau de 0,5 centime par kilowattheure et d'un tarif d'achat réglementé de manière uniforme, qui s'oriente sur le prix du marché tout en présentant une limite inférieure, est directement liée à l'acte modificateur unique.

Plus d'incitations pour les installations photovoltaïques

Selon Swissolar, les demandes pour une intégration optimale du photovoltaïque dans les réseaux électriques doivent également être prises en compte dans cette loi. Des communautés énergétiques locales, telles qu'elles existent déjà dans d'autres pays européens, permettraient d'inciter à la construction d'installations photovoltaïques avec autoconsommation locale - sans subventions supplémentaires et sans nécessité d'extensions coûteuses du réseau. En outre, des incitations tarifaires doivent être mises en place pour réguler les flexibilités au point de raccordement au réseau afin d'éviter les surcharges. L'électromobilité en plein essor jouera un rôle décisif dans ce contexte : La capacité de stockage journalière disponible dans les voitures électriques sera plus importante que la production journalière actuelle de toutes les centrales nucléaires suisses. La puissance pouvant être connectée et déconnectée à tout moment sera jusqu'à dix fois plus importante que celle des centrales nucléaires actuelles. Pour exploiter ce potentiel, les normes techniques et les conditions-cadres politiques doivent être rapidement adaptées.

Il serait possible de produire encore plus d'électricité solaire

Les autres mesures proposées concernent l'aménagement du territoire (simplification des procédures d'autorisation, y compris pour les installations au sol), la formation et le perfectionnement des spécialistes, la participation de la Suisse à la reconstruction d'une industrie solaire européenne ainsi que la suppression des coûts supplémentaires inutiles et des obstacles administratifs. Les cantons sont également interpellés : 18 cantons ont déjà introduit l'obligation de produire leur propre électricité dans les nouvelles constructions, ce qui constitue une forte incitation à la construction d'installations photovoltaïques. Il serait possible de produire plus d'électricité sur les toits et les façades des bâtiments existants (environ 66 TWh) que la Suisse n'en consomme actuellement. Swissolar propose donc d'introduire dans tous les cantons une obligation d'utiliser toutes les surfaces appropriées sur les nouvelles constructions et les rénovations.

Les 11 mesures

  1. Des objectifs clairs et contraignants pour les énergies renouvelables

  2. Créer des opportunités professionnelles dans le secteur de l'énergie solaire

  3. Composants solaires de Suisse et d'Europe

  4. Augmentation du supplément réseau et accélération de la rétribution unique

  5. Réglementation claire et uniforme de la rémunération de l'achat dans toute la Suisse

  6. Obligations en matière d'énergie solaire dans les nouvelles constructions et les rénovations

  7. Supprimer les obstacles liés à l'aménagement du territoire

  8. Réduction des coûts supplémentaires et de la bureaucratie

  9. Communautés énergétiques locales

  10. Concevoir des capacités de réseau dynamiques, intégrer l'électromobilité

  11. Structures tarifaires/frais d'utilisation du réseau

Source : Swissolar

Passage de témoin chez la start-up fintech Aequitec

La nouvelle année débute chez Aequitec AG avec un changement d'état-major à la tête de l'entreprise : l'ancien CPO Christian Wilk reprend les fonctions de CEO de la start-up zurichoise de fintech.

Passage de témoin chez Aequitec : Christian Wilk (à gauche) succède à Johannes Schneebacher à la tête de l'entreprise. (Image : zVg)

La start-up fintech Aequitec a nommé un homme issu de ses propres rangs comme nouveau CEO. Le Dr Christian Wilk, cofondateur et ancien CPO d'Aequitec, est responsable de la direction de l'entreprise suisse depuis le 1er janvier 2022. Fondée en 2020, Aequitec a développé une plateforme logicielle permettant aux sociétés anonymes de numériser leurs processus sociaux. Les sociétés anonymes ont ainsi la possibilité d'automatiser les corporate actions et de les représenter numériquement. Cela leur permet par exemple de tenir leurs assemblées générales de manière numérique ou hybride et de numériser leur registre des actions avec une connexion mondiale au système financier bancaire.

Développer une application fonctionnelle en quelques mois

Christian Wilk apporte au poste de CEO sa longue expertise dans les domaines du développement commercial, de la gestion de projets et de la transformation numérique, qu'il a acquise entre autres en tant que conseiller de banques universelles et d'investissement, ainsi que dans le cadre de projets avec R3 et Deon Digital à Londres et Zurich. L'ancien CEO et fondateur, Johannes Schneebacher, reprend dans la foulée le rôle de plénipotentiaire du conseil d'administration. Il avait fondé Aequitec en 2020 - après une longue carrière de directeur général à la Südtiroler Volksbank - avec Christian Wilk et Deon Digital AG et peut se targuer d'une phase de démarrage réussie. Sous sa direction, une idée est ainsi devenue en quelques mois une application fonctionnelle qui, après une phase de test réussie, est déjà utilisée avec succès par les premiers clients.

Le passage de témoin ouvre la voie à la poursuite de la croissance

Avec le passage de témoin, Aequitec AG se positionne encore plus largement pour l'avenir. Ainsi, Christian Wilk devra poursuivre la croissance d'Aequitec grâce à ses compétences professionnelles dans le développement de logiciels et à son esprit de startup, et mettre son savoir-faire au service de la poursuite du développement de la plateforme d'Aequitec. Johannes Schneebacher se consacrera à l'avenir davantage à l'orientation et au développement stratégiques, comme le développement de partenariats et la poursuite du financement de la société.

"Nous voulons offrir à nos clients et partenaires des solutions innovantes pour l'administration des sociétés d'aujourd'hui. Dans ce contexte, de nombreuses nouvelles perspectives se sont ouvertes, notamment en raison de la situation Corona persistante, qu'il s'agit maintenant d'exploiter efficacement. Je me réjouis de poursuivre ma collaboration avec mon équipe interdisciplinaire et très motivée", explique Christian Wilk.

Source : Aequitec

La vaccination des collaborateurs contre le COVID rencontre l'approbation de tous

Deux tiers des entreprises sont favorables à une vaccination COVID des collaborateurs. C'est ce qu'a révélé une enquête de JobCloud sur l'impact de la crise de la coronaropathie sur la recherche d'emploi et de personnel.

Deux tiers des entreprises seraient favorables à une vaccination COVID de tous les collaborateurs. (Image : CDC / Unsplash.com)

La pandémie de Corona continue de préoccuper l'économie. Dans le cadre de l'enquête menée par JobCloud via jobs.ch et jobup.ch, plus de 10 000 travailleurs ainsi que 800 entreprises en Suisse ont été interrogés sur l'influence de la crise de la coronellose sur l'emploi/la recherche d'emploi ou sur la recherche de personnel. La vaccination COVID a également été abordée. Ainsi, plus de deux tiers de toutes les entreprises interrogées en Suisse seraient favorables à ce que tous leurs collaborateurs soient vaccinés contre le virus COVID19. Seul un peu moins de 10% des entreprises sont contre la vaccination des collaborateurs. Il n'y a pas de différence significative en fonction de la taille de l'entreprise.

La moitié des travailleurs se sentent en moins bonne santé mentale

La crise de la Corona semble avoir eu un impact important sur la santé des travailleurs. En effet, 41% des personnes interrogées déclarent se sentir moins bien physiquement depuis la crise, alors que seuls 13% des personnes interrogées se sentent mieux physiquement. La plupart (46%) se sentent cependant aussi bien qu'avant la crise. L'impact sur la santé mentale est encore plus important. Ainsi, une personne sur deux se plaint d'être dans un état mental plus mauvais qu'avant la crise. Chez les personnes interrogées en Suisse romande, l'influence sur la santé mentale et physique est encore plus importante et les femmes ont généralement encore plus souffert de la crise sur le plan de la santé que les hommes. En revanche, l'impact négatif sur la santé est moins important pour les emplois de bureau, ce qui contraste avec les professions qui sont davantage touchées par la crise, comme le tourisme ou le secteur de la santé. "Ces chiffres montrent qu'il est actuellement particulièrement important de veiller au bon fonctionnement de la gestion de la santé des collaborateurs au sein de l'entreprise. Les collaborateurs devraient être encadrés le mieux possible, même lorsqu'ils travaillent à domicile, un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée devrait être garanti et une aide psychologique devrait être proposée en cas de problèmes mentaux", explique Davide Villa, CEO de JobCloud.

La recherche de personnel est restée la même ou est devenue plus difficile

Les deux parties - recruteurs et demandeurs d'emploi - estiment que la recherche de personnel ou d'emploi est identique ou plus difficile qu'avant la crise. Concrètement, selon l'enquête actuelle, 56% des entreprises estiment que les défis sont restés à peu près les mêmes et 30% considèrent que la recherche de personnel est plus difficile. Les moyennes et grandes entreprises ont plus de mal à recruter des collaborateurs (36% et 34%). D'un autre côté, plus de la moitié des demandeurs d'emploi interrogés (55%) estiment qu'il est devenu plus difficile de trouver un emploi en temps de crise et seuls 6% trouvent que c'est plus facile.

Source : JobCloud

Le changement climatique dans l'évaluation des entreprises suisses

Les entreprises suisses jugent le changement climatique plus grave en comparaison avec le reste du monde. C'est ce que montre une enquête menée par Deloitte auprès des cadres supérieurs. Les entreprises suisses s'accordent à dire qu'il est urgent de réagir au changement climatique. Elles ressentent certes une plus grande pression de la part de leurs différents groupes d'intérêts que les entreprises d'autres marchés, mais elles mettent néanmoins moins de mesures en œuvre.

Les CEO suisses jugent le changement climatique plus grave en comparaison avec le reste du monde. (Image : Pixabay.com)

Deloitte a interrogé plus de 2'000 membres de direction dans 21 pays, y compris la Suisse, sur la manière dont ils évaluent les effets du changement climatique et y réagissent. 8 personnes sur 10 (79%) sont d'avis que le monde se trouve aujourd'hui à un tournant en ce qui concerne les questions climatiques - en Suisse, ce chiffre atteint même 9 sur 10 (89%). Une majorité encore plus nette (91%) des CxO suisses considère la situation actuelle comme une crise climatique.

C'est pourquoi presque toutes les personnes interrogées sont favorables à une action immédiate pour atténuer les effets les plus graves du changement climatique. Les membres de la direction des entreprises suisses se montrent en outre nettement plus critiques vis-à-vis des conséquences du changement climatique que leurs collègues des autres marchés : Pour 60%, le changement climatique a déjà causé des dommages irréparables - en moyenne mondiale, seuls 35% partagent cette opinion.

Une forte pression pour renforcer l'engagement

En Suisse, les personnes interrogées ressentent particulièrement la pression de leur propre conseil d'administration pour intensifier les efforts de lutte contre le changement climatique. Elles ressentent également une forte pression, quoiqu'un peu moins, de la part de la clientèle et des actionnaires. Au niveau mondial, ce sont les autorités de régulation qui exercent la plus grande pression - en Suisse, elles n'arrivent qu'en quatrième position, suivies par les propres collaborateurs. Les entreprises suisses sont également plus enclines que la moyenne mondiale à penser que leur propre gouvernement fait du bon travail pour lutter contre le changement climatique (Suisse 76%, global 54%).

Selon le rapport, la Suisse est surtout à la traîne en ce qui concerne les mesures ayant le plus grand effet de levier. L'écart le plus net concerne le développement de nouveaux produits respectueux du climat et le couplage de la rémunération de la direction à des objectifs concrets de durabilité (Suisse 23%, global 37%).

La durabilité comme moteur de réputation

Marcel Meyer, directeur du département des services de durabilité chez Deloitte, classe les résultats de la manière suivante : "Pour faire bouger les choses, il faut savoir où le levier est le plus important. Notre rapport identifie une série de mesures qui ont nettement plus d'impact que d'autres. Il s'agit notamment d'imposer des critères de durabilité aux fournisseurs et aux partenaires, d'intégrer des considérations climatiques dans le travail de lobbying, de mettre l'accent sur le développement de produits et de services respectueux du climat et, tout particulièrement, de fixer des objectifs de performance liés à la durabilité pour les équipes de direction. C'est justement sur ce point que de nombreuses entreprises suisses ont un retard à rattraper". (Voir aussi le graphique)

Parmi les mesures à effet de levier, lesquelles ont été mises en œuvre par votre entreprise dans le domaine du développement durable ? (Graphique : © 2022 Deloitte SA)

Divergence dans les mesures de lutte contre le changement climatique

On constate une nette divergence entre les mesures ayant un impact interne et celles ayant un impact externe. Les personnes interrogées en Suisse estiment que les effets de leurs efforts de durabilité sur leur propre entreprise sont beaucoup plus positifs que la moyenne mondiale. Ils partent notamment plus fortement d'un effet bénéfique sur la réputation (60% vs. 49%), sur le personnel propre (51% vs. 42%) et sur le recrutement (48% vs. 35%). "Notre étude laisse supposer que de nombreuses entreprises suisses s'efforcent avant tout d'être durables parce qu'elles craignent pour leur réputation. C'est une tendance inquiétante, car la protection du climat sert leurs intérêts les plus profonds, à savoir le maintien et l'augmentation de la valeur de leur entreprise à long terme", ajoute Marcel Meyer.

Principal obstacle : les investisseurs à court terme

Les membres suisses de la direction ont tendance à rencontrer d'autres difficultés dans la mise en œuvre de leurs mesures de durabilité que leurs collègues d'autres marchés. Ils situent leurs défis avant tout dans les exigences à court terme des actionnaires et des investisseurs (33% contre 25%) ou dans l'acceptation par les managers de ligne (20% contre 12%). En revanche, les coûts jouent un rôle plutôt secondaire en Suisse (19% vs. 27%).

La demande de Reto Savoia, CEO de Deloitte Suisse et membre de l'équipe de direction de Deloitte Europe du Nord et du Sud, est claire : "L'économie suisse devrait clairement jouer un rôle de modèle dans les questions climatiques. Grâce à notre économie forte et capable d'innover et aux excellentes institutions suisses de formation et de recherche, nous sommes parfaitement positionnés pour cela".

Source : Deloitte

Changement de travail pendant une pandémie en raison du manque d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée

Malgré la pandémie, de nombreuses personnes actives sont ouvertes à un changement de travail. La raison la plus souvent invoquée est le manque d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, comme l'a révélé un sondage représentatif réalisé en Suisse alémanique.

L'équilibre entre vie professionnelle et vie privée n'est plus respecté ? De nombreuses personnes actives envisagent de changer de travail malgré ou à cause de la pandémie. (Image : Depositphotos.com)

S'il y a une raison importante de changer d'emploi, c'est bien le manque d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Celui-ci, déjà atteint par une étude antérieure d'une agence de recrutement est désormais confirmée par une enquête représentative récente. Sur mandat de XING, l'institut d'études de marché et de médias Forsa a en effet interrogé en début d'année un millier de professionnels en Suisse alémanique sur leur situation professionnelle et leurs projets pour 2022.

Raison la plus fréquente pour changer de travail pendant Corona : l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée

Selon cette enquête, environ un quart des personnes actives (24 pour cent) ont changé d'employeur depuis le début de la pandémie. Les facteurs déclencheurs étaient souvent étroitement liés à la culture d'entreprise. Le manque d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée dans le poste actuel a été cité par 29 % des personnes interrogées comme raison du changement de poste. Des horaires de travail plus flexibles ont été déterminants pour 20 pour cent des personnes interrogées et ont donc été une motivation aussi forte que les incitations financières. Chez les hommes, un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée (31 %) a eu tendance à déclencher un peu plus souvent un changement d'emploi que chez les femmes (27 %). 30 pour cent de ceux qui ont changé d'emploi depuis le début de la pandémie ont eu le courage, malgré la crise, de raccrocher leur poste sans promesse ferme d'un nouvel emploi. 40 pour cent indiquent en outre que Corona a influencé leur décision de changer.

Un lieu attractif est plus important pour la recherche d'emploi qu'un bureau à domicile

Lorsqu'il s'agit de trouver un nouvel employeur, les aspects liés à la culture du travail jouent un rôle important. 55 % des personnes interrogées sont particulièrement attentives à la flexibilité du temps de travail. Un salaire plus élevé est également important pour 55 % des personnes interrogées. Le facteur suivant est un bon comportement de direction (47 %). 46 % des personnes interrogées sont particulièrement attentives à l'attractivité du lieu de travail, 41 % à l'épanouissement personnel dans le travail et 35 % à la possibilité de travailler à distance et à domicile. Les résultats montrent que le home-office est certes devenu un critère pertinent, mais qu'il n'est pas le seul à être décisif. Selon Robert Bertschinger, directeur suisse de NEW WORK et de sa filiale XING, un site attractif reste important. "Le bureau a un fort effet identitaire et reste un moteur décisif pour la culture du travail, même s'il ne sera plus fréquenté quotidiennement à l'avenir. Investir uniquement dans l'infrastructure pour le travail à distance ne suffit pas pour se positionner comme employeur attractif sur le marché des candidats".

Un tiers des personnes actives plus satisfaites au travail qu'avant la pandémie

84 pour cent des personnes actives déclarent être satisfaites de leur emploi actuel. 30 pour cent se disent en outre plus satisfaits de leur activité professionnelle aujourd'hui qu'avant Corona. 53 pour cent affirment que leur satisfaction n'a pas changé suite à la pandémie et seuls 17 pour cent sont aujourd'hui plus insatisfaits.

En principe, près de la moitié des personnes actives (57 %) restent ouvertes à un changement de travail - ou ont déjà entrepris des démarches concrètes dans ce sens. La disposition à changer de travail se situe donc à peu près au même niveau que la moyenne. Niveau de l'année précédente. La valeur est particulièrement élevée dans le groupe d'âge le plus jeune, celui des 18-29 ans, où elle atteint 70 pour cent. Ensuite, la propension à changer de fournisseur diminue avec l'âge, pour atteindre 43 % chez les plus de 50 ans.

Source : XING

Salaires des chefs en 2022 : où ils sont les plus élevés

Le dernier aperçu des salaires et des tendances en matière de recrutement de Michael Page montre où les salaires des chefs seront les plus élevés en 2022. L'agence de recrutement indique également que le marché du travail suisse continuera de croître en 2022.

Les salaires des chefs en Suisse sont restés globalement stables malgré la pénurie de main-d'œuvre qualifiée et la croissance économique. (Image : Unsplash.com)

La dernière enquête salariale du cabinet de recrutement Michael Page conclut que les salaires des patrons seront les plus élevés en 2022 dans les secteurs de la banque, de la finance et de la santé. Les cinq professions où les salaires sont les plus élevés, tous secteurs confondus, sont

(Source : Michael Page)

Mais les cadres gagnent aussi bien leur vie dans d'autres domaines professionnels. Ainsi, les salaires des chefs dans le domaine du marketing et de la vente sont également nettement supérieurs à 200 000 CHF par an (par exemple, un chef des ventes et du marketing peut compter en moyenne sur 270 000 CHF dans son portefeuille salarial). Et dans le domaine stratégiquement important des achats et de la chaîne d'approvisionnement, les salaires sont élevés, selon la branche. Ainsi, un responsable des achats dans l'industrie médicale/pharmaceutique gagne en moyenne environ 275 000 francs. Les salaires des chefs de PME se situent plutôt à l'autre extrémité de l'échelle : un directeur financier dispose d'un salaire moyen de 190 000 francs (en comparaison, le salaire d'un CFO d'une multinationale est en moyenne de 360 000 francs).

Malgré la reprise économique et la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, la majorité des salaires restent stables, conclut Michael Page en résumé.

Le marché suisse de l'emploi va continuer à croître

L'étude prévoit que le marché de l'emploi suisse continuera à croître en 2022 malgré la pandémie. Selon Michael Page, le nombre de postes publiés a augmenté de 39% entre janvier et décembre 2021. IT-Cloud et Dev Ops (+195%), Procurement & Supply Chain (+55%) et Healthcare & Life Sciences (+39%) font partie des secteurs qui ont connu la plus forte croissance l'année dernière. La pénurie de personnel qualifié, les restrictions dues aux budgets et la demande croissante de conditions de travail flexibles de la part des candidats ont en outre entraîné une augmentation de 42 % des postes temporaires mis au concours.

Les salaires des chefs ne suffisent pas à fidéliser les cadres

Yannick Coulange, directeur général de PageGroup Suisse, déclare : "Le recrutement et la fidélisation des talents resteront un défi en 2022. C'est pourquoi les entreprises doivent miser sur des stratégies de recrutement variées pour gagner la bataille des talents. Cela peut signifier offrir aux collaborateurs un environnement de travail flexible, des discussions authentiques sur le plan de carrière ou des possibilités de formation et de perfectionnement". En d'autres termes, tout ne passe pas par des salaires élevés de chef.

La flexibilité est la priorité absolue

L'enquête menée par Michael Page auprès de 22 300 candidats en Suisse révèle que les entreprises qui offrent des possibilités de travail flexibles attirent les meilleurs candidats. Ces possibilités comprennent par exemple le travail à domicile, un environnement de travail hybride ainsi que la possibilité de travailler sur une base horaire ou en tant que freelance. D'autres facteurs importants pour les candidats sont la conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée et la possibilité de travailler avec un management inspirant.

Source et informations complémentaires : Michael Page. Le programme complet Le guide des salaires peut être obtenu ici.

Cyber-urgence : un plan en 10 points pour y faire face

Un plan de réponse aux incidents peut aider les entreprises à garder le contrôle de la situation en cas de cyber-urgence. Les experts des laboratoires Sophos et les équipes de réponse gérée et de réponse rapide de Sophos ont élaboré un guide en dix étapes.

Cyber-urgence dans l'entreprise : un plan en 10 points aide à gérer une crise. (Image : Depositphotos.com)

Une cyberattaque est aujourd'hui plus probable que jamais. Des études menées par la société de services de sécurité informatique Sophos, telles que "L'état des ransomwares en 2021"montrent qu'au niveau international, 37 % des entreprises interrogées ont été touchées par un ransomware. Si les ransomwares ont probablement causé les dommages les plus dévastateurs au cours des dernières années, ils sont loin d'être le seul type de malware pouvant entraîner de graves problèmes pour les entreprises.

Se préparer à une cyber-urgence

Aussi, selon le dernier Baromètre des risques d'Allianz les cyber-risques sont actuellement la principale préoccupation des entreprises. Les organisations et les équipes informatiques ont donc tout intérêt à se doter d'une sécurité efficace et d'une stratégie de réponse aux incidents bien pensée et testée. Un tel plan peut non seulement minimiser les coûts consécutifs à une cyberattaque, mais aussi étouffer dans l'œuf de nombreux autres problèmes et même des interruptions d'activité. Les experts de Sophos Labs ont rassemblé leurs expériences dans un plan en 10 points pour faire face à une cyber-urgence.

(Source : Sophos)

1. définir toutes les parties prenantes et les personnes concernées

L'équipe de sécurité n'est pas la seule responsable et concernée par les attaques, mais de nombreuses autres personnes dans l'entreprise. Du niveau C au service juridique ou RH en passant par les directions des départements, il faut identifier les personnes décisives et les impliquer activement dans la planification de l'incident. A ce stade, il convient en outre d'envisager d'autres possibilités de communication, car une panne informatique peut également affecter les canaux de communication classiques.

2. identifier les ressources critiques

Afin d'élaborer une stratégie de protection et de pouvoir déterminer l'ampleur et les conséquences d'une attaque en cas d'urgence, il faut déterminer les ressources qui sont les plus prioritaires pour l'entreprise. Ce n'est qu'ainsi que les systèmes les plus critiques pour l'entreprise pourront être restaurés de manière ciblée et prioritaire en cas d'urgence.

3. s'entraîner et jouer des scénarios d'urgence

Les exercices permettent d'agir de manière coordonnée, rapide et ciblée en cas de cyberattaque. Un plan est particulièrement efficace lorsque toutes les personnes concernées savent à tout moment exactement ce qu'elles doivent faire immédiatement, au lieu de chercher d'abord un mode d'emploi ou même d'essayer d'agir intuitivement. Les exercices devraient en outre définir différents scénarios d'attaque.

4. mettre à disposition des outils de sécurité

Les mesures préventives constituent une partie très importante de la protection et donc du plan de réponse aux incidents. Elles comprennent des solutions de sécurité appropriées pour les systèmes d'extrémité, le réseau, les serveurs et le cloud, ainsi que pour les appareils mobiles et les e-mails. Parmi les outils, il est important de disposer d'un degré élevé d'automatisation, par exemple grâce à l'utilisation de l'IA, ainsi que d'une console de gestion et d'alarme transparente et intégrée, afin de détecter les attaques potentielles le plus tôt possible et, dans l'idéal, de les éliminer automatiquement.

5. assurer une transparence maximale

Sans la visibilité nécessaire sur tout ce qui se passe pendant une attaque, les entreprises ont des difficultés à réagir de manière appropriée. Les équipes informatiques et de sécurité doivent disposer des outils nécessaires pour déterminer l'ampleur et les conséquences d'une attaque - y compris l'identification des points d'entrée et des points de persistance des attaquants.

6. mettre en place un contrôle d'accès

Les attaquants exploitent les faibles contrôles d'accès pour saper les défenses et étendre leurs autorisations. Des contrôles d'accès efficaces sont donc indispensables. Il s'agit notamment de fournir une authentification à plusieurs niveaux, de limiter les droits d'administrateur à un nombre de comptes aussi restreint que possible. Pour certaines entreprises, il peut être utile d'élaborer un concept supplémentaire de "zero-trust" et de le mettre en œuvre avec les solutions et services appropriés.

7. utiliser des outils d'analyse

Outre la garantie de la transparence nécessaire, les outils qui fournissent le contexte requis pendant une enquête sont extrêmement importants. Il s'agit notamment d'outils de réponse aux incidents tels que EDR (Endpoint Detection and Response) ou XDR (Extended Detection and Response), qui permettent de rechercher des indicateurs de compromission (IOC) et des indicateurs d'attaque (IOA) dans tout l'environnement.

8. définir des mesures de réaction en cas de cyber-urgence

Détecter une attaque à temps est une bonne chose, mais ce n'est que la moitié du chemin. En effet, après la détection, il s'agit de limiter ou d'éliminer l'attaque. Les équipes informatiques et de sécurité doivent être en mesure de mettre en place une multitude de mesures de réaction pour stopper et éliminer les attaquants - en fonction du type d'attaque et de la gravité des dommages potentiels.

9. organiser des formations de sensibilisation

Tous les collaborateurs d'une entreprise devraient être conscients des risques qu'ils peuvent éventuellement déclencher par leurs actions. C'est pourquoi la formation est une partie importante d'un plan de réponse aux incidents ou de prévention. Les outils de simulation d'attaque permettent de simuler des attaques de phishing réelles sur les employés sans risque pour la sécurité. En fonction des résultats, des formations spéciales permettent de sensibiliser davantage les collaborateurs.

10. services de sécurité gérés

Toutes les entreprises n'ont pas les ressources nécessaires pour mettre en place en interne un plan de réponse aux incidents et surtout une équipe de réponse aux incidents composée d'experts confirmés. Des prestataires de services tels que les fournisseurs MDR (Managed Detection and Response) peuvent y remédier. Ils proposent des services gérés de détection des menaces, d'analyse et de réaction aux incidents 24h/24 et 7j/7. Les services MDR n'aident pas seulement les entreprises à réagir aux incidents, ils réduisent également la probabilité d'un incident.

Cyber-urgence : chaque seconde compte

"Lors d'un incident de cybersécurité, chaque seconde compte et pour la plupart des entreprises, la question n'est pas de savoir si elles seront touchées, mais seulement quand l'attaque aura lieu", explique Michael Veit, expert en sécurité chez Sophos. "Cette connaissance n'est pas nouvelle. Les entreprises se distinguent surtout par le fait qu'elles mettent en œuvre ces connaissances en prenant les précautions nécessaires ou qu'elles prennent le risque de mettre leur existence en péril. C'est un peu comme le port de la ceinture de sécurité en voiture - rester indemne en cas d'accident sans ceinture de sécurité est très improbable. Un plan de réponse aux incidents bien préparé et bien pensé, que toutes les parties concernées dans l'entreprise peuvent mettre en œuvre immédiatement, peut considérablement atténuer les conséquences d'une cyberattaque".

Source : Sophos

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