Thèmes fiscaux 2022 : écotaxes, transparence fiscale et impôt minimum mondial

Le dernier Swiss Tax Report de KPMG montre que les taux d'imposition des bénéfices des entreprises et des revenus les plus élevés ont légèrement baissé. Les écotaxes, la transparence fiscale et l'impôt minimum mondial vont fortement occuper le paysage fiscal suisse.

Taux d'imposition des bénéfices dans les cantons en 2022. (Graphique : KPMG)

Le paysage fiscal mondial est en pleine mutation - avec des conséquences pour la Suisse et les entreprises qui y sont établies. Certes, la Suisse est un lieu d'implantation attractif tant pour les entreprises que pour les particuliers. Le Swiss Tax Report de KPMG met l'accent sur les thèmes fiscaux suivants en 2022 : dans la perspective de l'introduction d'un impôt minimum mondial pour les grandes entreprises, la Suisse doit toutefois se dépêcher si elle ne veut pas être désavantagée. En outre, les thèmes des taxes environnementales et de la transparence fiscale gagnent en importance et peuvent constituer un défi pour certaines entreprises.

Les taux d'imposition des bénéfices ont légèrement baissé en Suisse

Les taux d'imposition ordinaires des bénéfices des entreprises en Suisse ont légèrement baissé par rapport à l'année précédente, passant de 14,9% à 14,7%. Cela s'explique notamment par les baisses d'impôts dans les cantons du Valais (-1,6 point de pourcentage), d'Argovie (-1,1 point de pourcentage, sous réserve de la votation populaire du 15 mai 2022) et du Jura (-1,0 point de pourcentage). Les cantons de Suisse centrale ainsi que les cantons de Glaris et d'Appenzell Rhodes-Intérieures continuent d'appliquer les taux d'imposition ordinaires des bénéfices les plus bas. Ainsi, le canton de Zoug arrive en tête du classement des cantons avec un taux de 11,9%, suivi des cantons de Nidwald (12,0%) et de Lucerne (12,2%). Le canton de Berne est en queue de peloton avec un taux d'imposition des bénéfices de 21,0%.

En comparaison internationale, la Suisse impose peu les entreprises. Seuls les domiciles offshore classiques, Guernesey, le Qatar ainsi que certains pays d'Europe (du Sud) de l'Est offrent des taux d'imposition plus bas que les cantons à faible fiscalité. L'Irlande reste le principal concurrent de la Suisse en Europe.

Près de la moitié des cantons allègent la charge fiscale des hauts revenus

Les taux d'imposition suisses pour les revenus les plus élevés ont également légèrement baissé par rapport à l'année précédente, passant de 33,7 à 33,5%. Cela s'explique par le fait que douze cantons ont légèrement baissé le taux d'imposition des hauts revenus. Les réductions les plus importantes ont été réalisées par les cantons de Schwyz (-1,5 point de pourcentage), Schaffhouse (-1,0 point de pourcentage), Thurgovie et Lucerne (environ -0,6 point de pourcentage chacun). Les revenus les plus élevés sont les moins imposés dans les cantons de Zoug (22,2%), d'Appenzell Rhodes-Intérieures (23,8%) et d'Obwald (24,3%). Les taux d'imposition les plus élevés sont appliqués dans les cantons de Genève (44,8%), Bâle-Campagne (42,2%) et Vaud (41,5%).

Impôts sur le revenu par canton. (Graphique : KPMG)

Principaux thèmes fiscaux en 2022 : taxes environnementales

Les États du monde entier misent sur les taxes dites "vertes" pour augmenter les recettes fiscales et imposer le principe du pollueur-payeur dans le domaine de l'environnement. L'éventail va des taxes sur l'énergie et des mesures liées aux émissions aux taxes sur la pollution, la gestion des ressources et l'élimination des déchets, en passant par les taxes sur les transports. Certes, la part des recettes fiscales environnementales par rapport au PIB se situe encore à un niveau bas. Selon les statistiques de l'OCDE, elle s'élève à environ 1,5% dans les pays membres de l'OCDE, à environ 2,3% dans l'UE et à environ 1,4% en Suisse. "Avec l'entrée en vigueur attendue d'importantes mesures de politique environnementale dans le domaine de la taxation des émissions de CO2 et du plastique, la part des taxes environnementales dans le revenu fiscal total augmentera considérablement à l'avenir", prédit Anne Marie Anselmi, experte fiscale chez KPMG.

Les taxes environnementales font partie des thèmes fiscaux de 2022. Voici la part des recettes des taxes environnementales par rapport au PIB. (Graphique : KPMG)

Bien que les dernières statistiques indiquent une légère baisse des recettes fiscales environnementales par rapport au PIB entre 2019 et 2020, cette baisse reflète principalement les retards dans la mise en œuvre des politiques environnementales et l'adaptation aux règles fiscales au cours de cette période. "Alors que ces deux dernières années, les pays ont surtout été occupés à gérer la pandémie de coronavirus, les gouvernements doivent rapidement réorienter leurs budgets vers la prochaine crise qui se profile : le changement climatique. Les taxes environnementales sont un moyen d'augmenter les recettes fiscales tout en créant des incitations ciblées pour une économie plus durable", explique Anselmi. Comme les taxes environnementales sont mises en œuvre de manière très différente selon les pays, la marge de manœuvre en matière de politique environnementale est souvent peu claire, surtout pour les entreprises actives au niveau international.

Seules 19% des entreprises en Suisse publient des rapports de transparence fiscale

Parallèlement, les entreprises sont également de plus en plus sollicitées sur le thème de la transparence fiscale, car celle-ci devient un critère de mesure important pour évaluer le concept de gouvernance des entreprises et est étroitement liée à d'autres indicateurs ESG. De nombreuses grandes entreprises suisses publient aujourd'hui des rapports de durabilité, mais les aspects fiscaux n'y sont que rarement couverts de manière détaillée.

Une analyse KPMG des 150 plus grandes entreprises cotées à la SIX Stock Exchange montre que seules 19% des entreprises publient des rapports de transparence fiscale. Cela va changer à l'avenir. En effet, de nombreuses entreprises seront probablement soumises à la directive Public CbCR de l'UE à partir de 2025. Celle-ci exige de nouvelles obligations de publication pour les entreprises multinationales disposant d'une succursale dans un pays de l'UE et réalisant un chiffre d'affaires annuel de 750 millions d'euros ou plus, ce qui augmentera considérablement le nombre de rapports de transparence fiscale publiés.

Imposition minimale globale : la Suisse doit faire vite

L'introduction prochaine d'un impôt minimum global montre également que la Suisse ne peut pas se soustraire aux évolutions fiscales internationales : 18 cantons ont des taux d'imposition inférieurs au taux minimum d'imposition des bénéfices de 15% visé par l'OCDE. Si ces cantons ou la Suisse n'augmentent pas leurs taux d'imposition des bénéfices pour les entreprises concernées jusqu'à ce seuil, la différence pourrait être imposée à l'étranger. "Selon les estimations de la Confédération, le fisc suisse perdrait, du moins à court terme, des recettes fiscales d'environ 1 à 2,5 milliards de francs, auxquelles il ne devrait pas renoncer au vu des conséquences de la pandémie et des défis à venir", avertit Olivier Eichenberger, expert fiscal chez KPMG.

Compte tenu de la feuille de route ambitieuse de l'OCDE et des pays du G20 - les premiers éléments de l'imposition minimale doivent entrer en vigueur dès le 1er janvier 2023 - la Suisse et son système politique sont particulièrement sollicités. Ainsi, le Conseil fédéral a décidé de mettre en œuvre l'impôt minimum en modifiant la Constitution et de s'assurer, au moyen d'une ordonnance temporaire, que l'impôt minimum pourra être introduit au 1er janvier 2024. Le peuple suisse doit se prononcer à ce sujet le 23 juin 2023. Quel que soit le résultat de la votation, l'impôt minimum global aura une grande importance pour la concurrence internationale entre les places économiques. Il limite les possibilités des pays à faible fiscalité de se positionner au moyen de régimes fiscaux compétitifs. "Les pays comme la Suisse sont fortement incités à soigner de manière ciblée leurs autres facteurs de localisation, comme l'accès à la main-d'œuvre qualifiée ou la flexibilité des conditions du marché du travail", explique Stefan Kuhn, responsable du conseil fiscal et juridique chez KPMG.

Source : KPMG

Le rôle du CFO du futur : un homme de réseau et un gardien de données

Dans son nouveau rôle stratégique, le directeur financier du futur devra encore plus avoir accès aux bonnes données. Pour cela, il faut des compétences techniques, une bonne relation avec l'informatique et des systèmes faciles à utiliser. Mais il ne faut pas non plus négliger le regard porté sur les collaborateurs.

CFO 2022 : nouveau dans le rôle de data stewart et de networker. (Image : Depositphotos.com)

En 2022, le CFO sortira de sa fameuse tour d'ivoire : le département financier sera plus étroitement lié à l'ensemble de l'entreprise afin de pouvoir soutenir encore mieux les décisions opérationnelles en tant que partenaire stratégique. Jusqu'à présent, l'une des tâches principales du CFO était de présenter les chiffres du passé dans le rapport annuel de l'entreprise. Mais depuis longtemps, sa position au sein de l'entreprise ne se résume pas à un statu quo - il s'agit aujourd'hui de soutenir les décisions futures - ce qui résume son nouveau rôle. Aujourd'hui, un CFO doit être en mesure de mettre à la disposition de la direction les informations nécessaires pour pouvoir prendre des décisions importantes. Concrètement, cela signifie que le CFO du futur devient un conseiller stratégique et exerce une influence sur le développement futur des affaires. Pour ce faire, il s'appuie sur des informations provenant non seulement du secteur financier, mais aussi d'autres départements tels que les ressources humaines ou la distribution. À cela s'ajoute le thème de la durabilité. Les entreprises doivent se positionner en conséquence pour répondre aux critères ESG (Environnemental, Social, Gouvernance). Ces informations correspondantes seront à l'avenir intégrées dans le rapport de gestion et pertinentes pour le CFO afin qu'il puisse remplir son nouveau rôle stratégique.

La compréhension des données est essentielle

Que peut-on attendre des données et quelles analyses peut-on mettre en œuvre avec elles ? Pour répondre à ces questions, le directeur financier s'intéressera encore plus aux données. Ainsi, une pensée analytique et une compréhension technique de base deviennent essentielles. Un CFO a besoin de beaucoup plus de compréhension des données qu'auparavant. C'est dans ce contexte qu'intervient la notion de "data stewart". Il s'agit de quelqu'un qui a une vue d'ensemble de toutes les informations pertinentes, qui est responsable de leur qualité et qui les réunit. Le CFO se lance ainsi dans un domaine d'activité qui était jusqu'à présent dominé par le CIO. Les deux fonctions vont coopérer plus étroitement à l'avenir. La pratique montre que les entreprises qui réussissent le mieux sont celles dans lesquelles cette collaboration fonctionne particulièrement bien. Dans ces entreprises, le directeur financier a compris l'importance d'une bonne gestion des données.

Dans le meilleur des cas, l'IT soutient le secteur financier en mettant à disposition des systèmes faciles à utiliser et à administrer. Cela permet de réduire les obstacles pour les utilisateurs professionnels, par exemple pour pouvoir effectuer eux-mêmes des analyses de données. Cette configuration plaide en faveur de l'utilisation de solutions en nuage. Celles-ci sont en effet préconfigurées, ne nécessitent pas d'infrastructure propre dans le centre informatique et peuvent être gérées et entretenues relativement facilement par le service spécialisé. Le thème de la durabilité continue également de stimuler l'intérêt pour le cloud. On peut supposer que dans un avenir proche, les entreprises devront non seulement établir un rapport ESG, mais aussi un bilan correspondant.

Passer au niveau supérieur avec le Machine Learning

Mais le cloud a encore d'autres avantages : il fournit la puissance de calcul nécessaire aux solutions qui utilisent l'intelligence artificielle. En effet, celles-ci joueront également un rôle plus important dans le travail des directeurs financiers à l'avenir. Elles fournissent un soutien précieux pour garder une vue d'ensemble dans le flot de données. Car plus il y a de données disponibles, plus il devient difficile pour un individu de reconnaître des modèles ou des tendances. Le Machine Learning (ML) permet en revanche d'automatiser l'analyse des données. Un exemple : lors du traitement des habitudes de paiement des clients, l'utilisation du ML permet de mettre à disposition des analyses correspondantes, de proposer des actions et même de contacter les clients de manière autonome. Mais là encore, tout dépend de la qualité des données. En effet, l'algorithme ne fonctionne que dans la mesure où les données avec lesquelles il a été appris le permettent. En d'autres termes, sans données en quantité et en qualité suffisantes, la technologie la plus intelligente ne sert à rien.

Le CFO du futur travaille de personne à personne

Le CFO du futur est un people-manager qui ne mise pas uniquement sur la technologie. Il a ainsi besoin de collaborateurs capables de gérer le flot de données, d'en tirer des enseignements rapides et en temps réel et d'établir par exemple des prévisions basées sur ces données. Il s'agit de sélectionner des collaborateurs disposant des capacités et des compétences adéquates, qui correspondent à de nouveaux profils de poste, comme celui de data scientist. Ainsi, il existe déjà des entreprises qui ont certes affecté leurs data scientists au service financier, mais qui les font passer par toute l'organisation. En tant que directeur financier, qui avait jusqu'à présent surtout affaire à des comptables, il s'agit désormais de motiver et de former les membres de l'équipe. Les experts en données pourraient ainsi acquérir les connaissances nécessaires à leur travail. Il est en effet crucial pour eux de comprendre les processus des unités opérationnelles afin de pouvoir développer un algorithme raisonnable. En outre, la forme de collaboration devient plus importante. Celui qui travaille dans un bureau à domicile est en partie coupé du flux d'informations provenant des autres départements. Il est donc crucial de pouvoir mettre les données à la disposition de l'équipe de manière complète et continue.

Auteurs :
Frank Mens est directeur de la gestion financière pour DACH et l'Europe continentale chez WorkdayAlexander Rauchstaedt est Senior Manager Enterprise Performance chez Deloitte Consulting.

Swiss Sustainable Funds Awards 2022 : les nominés sont connus

Les nominés pour les Swiss Sustainable Funds Awards 2022 sont connus : le jury a sélectionné 40 gestionnaires de fortune et fonds qui s'engagent le plus dans l'investissement socialement responsable (ISR). Le classement final sera annoncé lors d'une cérémonie virtuelle officielle le 1er juin.

Les Swiss Sustainable Funds Awards seront décernés cette année le 1er juin. (Image : Voxia/SSFA)
Le Geneva Forum for Sustainable Investment et le Zurich Forum for Sustainable Investment organisent pour la quatrième fois consécutive les Swiss Sustainable Funds Awards (SSFA). Ils sont soutenus par les principales organisations faîtières : la Swiss Financial Analysts Association (SFAA), le Swiss Training Centre for Investment Professionals (CFPI), l'Association suisse des institutions de prévoyance (ASIP), l'Asset Management Association Switzerland (AMA) et Swiss Sustainable Finance (SSF).

Huit catégories de placement

Cette année, les SSFA devraient être décernés aux gagnants de huit catégories de placement. En outre, deux prix spéciaux seront décernés aux meilleures entreprises suisses et internationales de gestion de fortune durable. Le jury s'est notamment appuyé sur l'analyse ESG propriétaire de Conser, un auditeur et sélectionneur indépendant de fonds de développement durable, qui a évalué les sous-jacents de tous les fonds éligibles, ainsi que sur l'analyse des données quantitatives de performance et de risque réalisée par la société de conseil Anglo-Swiss Advisors. Le jury, présidé par René Sieber, spécialiste de la gestion d'actifs et professeur au Geneva Finance Research Institute (GFRI) de l'Université de Genève, est composé de Suzanna Gobet (Bedrock Group), Jörg Grossmann (Allfunds), Frank Juliano (Compenswiss), Stéphanie de Mestral (De Pury Pictet Turrettini & Cie), Stefano Battiston (Université de Zurich) et Beatrix Wullschleger (Pensionskasse Basel-Stadt). "Les Swiss Sustainable Funds Awards visent à soutenir le développement de l'investissement socialement responsable et à accroître la visibilité des acteurs qui y contribuent. Notre objectif est de servir le monde de la finance en créant, pour la quatrième année consécutive, un cadre de référence reconnu par le monde de la finance comme un label de bonnes pratiques et de savoir-faire du secteur", a commenté le professeur René Sieber.

Les nominés pour les Swiss Sustainable Funds Awards 2022

Les nominés dans la catégorie "Actions" sont
  1. Actions internationales : Aegon Global Sustainable Equity C Acc GBP Baillie Gifford Wldwd Positive Change B AUD Acc Janus Henderson Global Sustainable Equity G Inc Swisscanto (CH) EF Sustainable GT CHF Vontobel Fd (CH) Sust GI Eq ex CHF Conc S
  2. Actions États-Unis Amundi Funds US Pioneer Fund - I2 EUR C BA US Sust Growth C USD Acc BNPP Sustainable US Value Multi-Factor Eq I Cap Fisher Investments Inst US SC Core Equity ESG USD Nordea 1 - North American Stars Equity BI EUR
  3. Actions Europe Baillie Gifford Wldwd Pan-European B EUR Acc DNCA Invest SRI Europe Growth - Classe F - EUR DWS Invest ESG European Small/Mid Cap XC Ecofi Trajectoires Durables C NN (L) European Sustainable Equity I Cap EUR
  4. Actions Marchés Émergents Candriam Sustainable Equity Emerging Mkt V EUR C Carmignac PfI Emergents FW GBP Acc Driehaus Emerging Mkts Sustainable Eq CE EUR Acc Goldman Sachs Em Mkts Eq ESG Pf I Qdis USD Nordea 1 - Emerging Stars Equity BI EUR
  5. Actions Suisse BKB Sustainable - Actions Suisse I1 Cadmos - Swiss Engagement A GAM Swiss Sustainable Companies D JSS Sustainable Equity Switzerland M CHF Dis Swisscanto (CH) EF Resp CH High Quality DT CHF
  6. Actions Thématique DWS Invest ESG Climate Tech XC Green benefit - Global Impact Fund - P Luxembourg Selection Fd - Active Solar C USD NSF SICAV Climate Change + S EUR Swisscanto (LU) EF Sustainable Global Climate GT
Les nominés dans la catégorie "Obligations" sont
  1. Obligations Global AXA WF ACT Green Bonds I USD Hedged Cap Franklin European Total Return I (acc) EUR JSS Sustainable Bond - Euro Broad C EUR acc Mirova Euro Green and Sustainable Bond Fund MDE ODDO BHF Green Bond CR - EUR
  2. Obligations Entreprises Allianz Euro Credit SRI W EUR DWS Invest ESG USD Corporate Bonds USD XC JSS Sustainable Bond - EUR Corporates M EUR acc PGIM Euro Corporate ESG Bond EUR I Acc Swisscanto (LU) BF Sustainable Global Credit DT
Pour être agréée, une société de gestion de fortune doit avoir un actif sous gestion (AuM) d'au moins CHF 100 millions (ou équivalent) et répondre à certaines exigences non financières. Pour être pris en compte dans une catégorie de fonds donnée, le fonds de placement doit intégrer systématiquement ces critères non financiers, avoir un historique de performance de 3 ans avec le processus d'investissement actuel, avoir une fortune minimale de CHF 30 millions (15 millions pour un fonds thématique) et être autorisé à la distribution en Suisse par la Finma. Être autorisé à la distribution en Suisse par la Finma. Source et informations complémentaires Le post Swiss Sustainable Funds Awards 2022 : les nominés sont connus appeared first on Organisateur.

Würth AG fête ses 60 ans d'existence

Le professeur Dr. h. c. mult. Reinhold Würth a fondé le 30 avril 1962 à Bâle la société Schrauben Würth GmbH, deuxième société étrangère de l'actuel groupe Würth. En 60 ans, l'entreprise de deux personnes est devenue une entreprise comptant environ 750 collaborateurs, 43 boutiques d'artisans et plus de 150'000 produits.

La société Würth AG avec son siège à Arlesheim. (Image : zVg / Würth)

La société Würth AG fournit aux artisans de toutes les branches des produits de qualité et des solutions système harmonisées pour l'atelier, le stock et les déplacements, et ce depuis maintenant 60 ans. Après le décès inattendu de son père en 1954, Reinhold Würth, commerçant de gros et de détail de formation, a repris à l'âge de 19 ans seulement la direction du grossiste en vis Adolf Würth, dont le siège est à Künzelsau, en Allemagne. Le groupe international Würth est aujourd'hui, selon ses propres dires, le leader mondial du développement, de la fabrication et de la distribution de matériel de montage et de fixation. En outre, des entreprises commerciales et de production, les Allied Companies, sont actives dans des secteurs d'activité voisins. Il s'agit par exemple du commerce électrique en gros ou du secteur de l'électronique, voire des services financiers. Dans plus de 80 pays, le groupe emploie plus de 83 000 personnes dans le monde entier, réparties dans plus de 400 sociétés et plus de 2 400 succursales.

Würth AG en Suisse

Enfant, Reinhold Würth avait déjà eu l'occasion d'accompagner son père lors de voyages de vente en Autriche et en Suisse. Cela a ouvert la voie à l'expansion du secteur d'activité. Dans une interview de janvier 2022, le professeur Dr. h. c. mult. Reinhold Würth, président du conseil de surveillance de la fondation du groupe Würth, quel est son meilleur souvenir de l'époque de la fondation : "C'étaient mes propres voyages dans la Confédération pour participer à la mise en place de l'organisation du service extérieur et à la prospection des clients". Mais il se souvient aussi volontiers d'affaires privées : "En tant que skieur passionné, j'ai passé presque chaque saison d'hiver à Davos pendant 40 ans. Aujourd'hui, à 86 ans, je garde comme un trésor les souvenirs des descentes du sommet de la Weissfluh jusqu'à Küblis, avec 2'000 mètres de différence".

De l'entreprise de deux personnes au commerce de gros

Les premiers collaborateurs de Schrauben Würth GmbH ont fait un véritable travail de pionnier. Partis de rien ou presque, ils ont conquis de nouveaux territoires avec un carnet de pointage et un bloc de commandes - avec succès. La société Schrauben Würth GmbH s'est rapidement développée et dès 1966, son chiffre d'affaires dépassait le million de francs. En 1979, la barre des 10 millions de francs de chiffre d'affaires est franchie. En 1983, la transformation de Würth GmbH en Würth AG a eu lieu. Le siège actuel de Würth AG à Arlesheim a pu être occupé en 1985. En 2003, le centre administratif et de distribution a été agrandi de deux grands entrepôts, d'une aile de bureaux et du Forum Würth à l'architecture exigeante, dans lequel l'art et la culture ont fait leur entrée. En 2021, Würth AG a réalisé un chiffre d'affaires annuel d'environ 183,5 millions de francs. Würth AG attribue ce résultat, entre autres, à la réussite de sa stratégie multicanale, qui permet d'atteindre les clients par tous les points de contact avec la clientèle.

La proximité avec les clients comme facteur de réussite

Selon Würth AG, ce sont l'optimisme, le dynamisme, l'estime des collaborateurs et l'engagement pour les clients qui ont marqué la culture d'entreprise en Suisse et qui sont vécus. La capacité de réinventer sans cesse les affaires, les produits et Würth elle-même sont les facteurs de l'excellente histoire à succès que Würth SA écrit depuis maintenant 60 ans.

Würth a également commencé à développer ses propres produits en 1975. ORSY®, ASSY®, ZEBRA® et M-CUBE® sont aujourd'hui synonymes de fonctionnalité, de longévité et de haute qualité. Plus de 400 vendeurs, 43 boutiques d'artisans, la boutique en ligne et l'application Würth avec la fonction Click&Collect assurent une grande proximité avec les clients. Depuis un an, les clients de Würth AG peuvent en outre collecter des points à chaque achat et les échanger contre des primes attrayantes. Le domaine de l'e-business, qui fait partie de la stratégie multicanale, gagnera aussi beaucoup en importance à l'avenir. Et le patron de l'entreprise, le Prof. Dr. h. c. mult. Reinhold Würth promet : "Vous pouvez être sûrs que les collaboratrices et collaborateurs de Würth AG continueront à l'avenir à faire de gros efforts pour satisfaire les souhaits de nos clients et à pratiquer le service dans le vrai sens du terme, c'est-à-dire à servir et à réaliser".

Plus d'informations : www.wuerth-ag.ch

L'étude Event Trend Suisse 2022 montre l'état d'esprit du secteur événementiel

Après la pandémie, la baisse du chiffre d'affaires et le manque de personnel qualifié continuent de perturber le secteur de l'événementiel : c'est ce que révèle l'étude Event Trend Suisse 2022, réalisée entre autres à la demande de l'association professionnelle Expo Event Swiss LiveCom Association.

Le secteur de l'événementiel est confiant dans l'avenir malgré les retombées de la pandémie et continue de croire au pouvoir puissant de la rencontre en direct. (Image : Unsplash.com)

L'étude Event Trend Suisse 2022 dresse le premier tableau complet de l'état d'esprit du secteur de l'événementiel et de la communication live après la pandémie. "Notre branche a connu des changements importants au cours des deux dernières années suite à la crise. Les répercussions sont toujours importantes, mais la plupart de nos membres regardent entre-temps vers l'avant avec confiance pour le format live", résume Daniel Wyss, membre du comité de l'Expo Event Swiss LiveCom Association. En chiffres, les conséquences de la pandémie se traduisent comme suit : En 2020, le chiffre d'affaires des entreprises interrogées a chuté de plus de la moitié. Un grand nombre de commandes n'ont pas été exécutées au cours des deux dernières années - en moyenne 50 projets par entreprise pour les projets de moins de 50'000 francs, et quatre pour les projets de plus de 200'000 francs.

Le direct reste le favori - les formats hybrides gagnent du terrain

Selon l'enquête, les formats hybrides en particulier ont fortement gagné en importance. Pour 47% des entreprises interrogées, ce type de manifestation a connu le plus fort taux de croissance au cours des deux dernières années. De nombreuses entreprises ont complété leur modèle commercial par diverses technologies en ligne : le streaming en direct était le plus populaire. Les autres technologies étaient les productions audio et vidéo ainsi que les portails d'images et de vidéos. Bien que la part des événements numériques et hybrides ait fortement augmenté, les événements hors ligne ont continué à générer 56% du chiffre d'affaires. Les événements virtuels, hybrides et autres formats d'événements, tels que les événements pop-up ou les micro-événements conformes à Corona avec certificat obligatoire, ont représenté entre 13 et 16%. Indépendamment du mode de réalisation, les événements publics et les événements destinés aux collaborateurs ont généré la plus grande partie du chiffre d'affaires. Dans une moindre mesure, les salons spécialisés ou les congrès professionnels ainsi que les salons grand public ou les assemblées générales ont figuré dans le portefeuille de chiffre d'affaires des deux dernières années. Mais pour les années à venir, les entreprises comptent à nouveau sur le format live : 61% prédisent la plus grande croissance à la rencontre directe. Ici aussi, l'expérience en direct est suivie de près par les solutions hybrides avec 55%.

La formation et le recrutement ont le vent en poupe

Pour la moitié des répondants, le nombre d'employés a diminué en moyenne de trois personnes au cours des deux dernières années. Seuls 12% ont enregistré une augmentation de leurs effectifs. Mais la plupart d'entre eux s'attendent maintenant à une nouvelle croissance. Par ailleurs, les places de formation et de stage font partie intégrante de la stratégie RH des entreprises interrogées. Ainsi, 881 TP2T ont indiqué qu'elles avaient généralement des offres pour les stagiaires ou les apprentis. Environ un tiers d'entre elles forment actuellement des apprentis. La pénurie de main-d'œuvre a été identifiée comme le plus grand défi pour les années à venir. Pour lutter activement contre la fuite des cerveaux, la plupart des répondants misent sur leur attractivité en tant qu'employeur et investissent dans la formation et la culture du travail.

Réussir grâce à la diversification et au partenariat

De nombreux participants à l'enquête - 43 % - ont profité des deux dernières années pour se lancer dans de nouveaux domaines d'activité. L'éventail de la diversification est large : ils ont notamment misé davantage sur le streaming et le consulting. Il s'est également avéré que les défis sont mieux maîtrisés en commun - c'est pourquoi deux tiers des personnes interrogées ont travaillé avec un partenaire ou ont activement recherché une coopération. Au total, près de la moitié des entreprises se sont engagées activement dans la promotion d'événements durables. Pour ce faire, 46% ont attiré l'attention de leurs clients sur les événements durables et ont proposé les services correspondants. En outre, il existait toute une série d'autres mesures visant à améliorer la durabilité, comme des projets internes, l'utilisation de matériaux durables ou l'investissement dans des infrastructures durables.

Bonne note pour les associations

L'étude Event Trend Suisse a été réalisée sous la forme d'un sondage auprès des membres de l'Expo Event Swiss LiveCom Association, de l'Association suisse des professions techniques de la scène et de l'événementiel svtb et de l'Association suisse des exploitants de stades et d'arènes ASEA. Au total, 179 entreprises ont participé à l'enquête pendant la période du 17 janvier au 11 février 2022. Le travail des associations elles-mêmes a également été bien accueilli par les membres. 84% de toutes les entreprises se sont déclarées satisfaites à très satisfaites du travail d'Expo Event, de l'atp et de l'ASSS. La gestion de crise pendant la pandémie a également été bien accueillie : 91 % des personnes interrogées ont indiqué que l'association avait fait du bon à très bon travail.

Source et informations complémentaires : Événement Expo

Inauguration d'une nouvelle salle de spectacle pour le 50e anniversaire du campus de Sursee

Le 5 mai 2022, le campus de Sursee a inauguré sa nouvelle salle d'événements, juste à temps pour son 50e anniversaire. L'inauguration a constitué le point de départ des festivités du jubilé, qui dureront six jours. Les festivités sont organisées en collaboration avec le fondateur du Campus Sursee, la Société Suisse des Entrepreneurs (SSE), qui a déjà 125 ans d'histoire derrière elle.

La nouvelle halle événementielle du campus de Sursee peut accueillir 1000 personnes et est alimentée en électricité par une installation photovoltaïque de 600 mètres carrés. Elle peut être utilisée individuellement pour des expositions, des réunions, des congrès ou des salons. (Image : Campus Sursee)

Le 5 mai 2022, la nouvelle halle événementielle a pu être inaugurée juste à temps pour le 50e anniversaire du Campus Sursee. Gian-Luca Lardi, président de la Société suisse des entrepreneurs (SSE) et président du conseil de fondation du Campus Sursee, était visiblement fier : "Nous voyons dans la nouvelle halle événementielle un grand potentiel pour atteindre un rayonnement national. La halle est polyvalente, équipée des techniques les plus modernes et répond aux exigences écologiques les plus élevées". Lors des travaux de construction, une grande importance a été accordée à l'artisanat de qualité. Cela se manifeste par exemple dans la balustrade du foyer de la salle de spectacle ou dans les surfaces en béton apparent qui constituent en même temps la base de l'art dans la construction dans le foyer. Une grande partie du bois de hêtre utilisé pour la construction des poutres provient d'une exploitation forestière régionale et durable.

Une nouvelle salle de spectacle à faible empreinte écologique

Le bâtiment se divise en deux parties : D'une part, le hall événementiel lui-même, qui peut accueillir jusqu'à 1000 personnes. Elle convient donc parfaitement pour des congrès, des banquets ou même des présentations de voitures. D'autre part, il y a l'entrée spacieuse et moderne avec la réception de l'hôtel. Selon Andrea Ming, maître d'ouvrage et directrice du Campus Sursee, le nouveau bâtiment doit être perçu comme un phare dans le secteur de la construction, d'autant plus que l'objectif de la fondation est de promouvoir la formation professionnelle initiale et continue des professionnels de la construction. En conséquence, le Campus Sursee se considère comme un modèle - également en matière d'écologie. Ainsi, le nouveau bâtiment poursuit la voie de la neutralité en matière de CO2. Le rendement de l'installation photovoltaïque sur le toit permettrait par exemple d'alimenter 20 maisons individuelles en électricité. Pour l'arrosage des toilettes et du jardin, Campus Sursee utilise l'eau de pluie. Les coûts totaux de 15 millions de francs sont pris en charge par la fondation Campus Sursee de la Société suisse des entrepreneurs.

Regard dans les coulisses lors des journées portes ouvertes

L'inauguration de la salle de spectacle a marqué le début des festivités du jubilé, qui dureront jusqu'au 10 mai 2022. Les festivités seront organisées en collaboration avec le fondateur, la Société Suisse des Entrepreneurs, qui a elle-même 125 ans d'histoire. Au programme : des assemblées, la journée de la construction ou les journées de formation. Les 7 et 8 mai, le Campus Sursee ouvrira ses portes et invitera toutes les personnes intéressées à découvrir les coulisses. La diversité est assurée : de l'art culinaire aux chambres d'hôtel, des grandes pelleteuses à la construction numérique, de la piscine olympique au basket-ball en fauteuil roulant, de la coupe des grutiers et des conducteurs de machines de chantier au concert de rock.

Plus d'informations : Campus Sursee

La croissance de Noventa ouvre de nouvelles perspectives de carrière

Grâce à des carnets de commandes pleins, de nouveaux clients et des projets porteurs d'avenir, le groupe Noventa pourrait encore franchir la barre des 100 millions de francs de chiffre d'affaires en 2022, annonce l'entreprise. Parallèlement, l'entreprise technologique de la vallée du Rhin offre de nombreuses opportunités de carrière aux nouveaux collaborateurs.

A la recherche de talents pour faire avancer les projets d'avenir de manière ciblée : Patrick Besserer, CEO, et Rahel Hasler, Project Manager. (Image : zVg / Noventa)

Grâce à de nouveaux clients, projets et produits, l'entreprise technologique Noventa poursuit sa croissance en tant que partenaire de développement et de fabrication d'OEM établis et de jeunes entreprises innovantes. "Après une période de défis, nous envisageons une année prometteuse avec de nouveaux clients et des produits novateurs. Nous pourrions atteindre pour la première fois un chiffre d'affaires de plus de 100 millions de francs", déclare Patrick Besserer, CEO de Noventa AG. Des projets pour des clients existants tels que CWS, LaPreva, Laufen, V-Zug, Kärcher et Winterhalter y contribueront également.

La croissance de Noventa offre des opportunités pour de nouveaux collaborateurs

Avec sa croissance, l'entreprise ouvre également des opportunités de carrière à de nouveaux collaborateurs. "Grâce à des carnets de commandes pleins, de nouveaux clients et de nouveaux projets, nous sommes clairement sur la voie de la croissance. Dans presque tous les domaines, nous offrons à de nouveaux talents la possibilité de participer activement à la construction de l'avenir de notre entreprise", explique Philippe Bürki, Chief Business Administration. Dans les mois à venir, l'entreprise mettra au concours de nombreux postes vacants, comme on peut le lire. D'ores et déjà, le site de Diepoldsau cherche à renforcer son personnel pour des tâches de gestion d'entreprise, mais aussi pour la gestion de projets, le développement, l'approvisionnement et les finances.

Plans de modernisation et d'extension pour tous les sites

Les secteurs des produits industriels et des produits sanitaires et d'hygiène se développent particulièrement bien, mais la croissance s'accélère aussi nettement dans le secteur des biens de consommation, dans l'automobile et dans le segment des machines à café. C'est pourquoi tous les sites fonctionnent à plein régime et Noventa AG poursuit son développement, poursuit le communiqué de presse adressé aux médias. Le site roumain sera modernisé et agrandi par de nouveaux bureaux et surfaces de production ainsi que par des machines à injection supplémentaires. Une extension des surfaces de production est également prévue sur le site de production en Thaïlande. Au siège suisse, l'entreprise continue d'investir dans son centre d'innovation afin de créer encore plus d'espace pour la créativité et le développement.

Noventa développe et fabrique pour ses clients des produits d'avenir

Avec près de 700 collaborateurs et des sites de production en Suisse, en Thaïlande et en Roumanie, l'entreprise technologique soutient le développement et la fabrication de produits d'avenir. "Nous sommes fiers de développer et de fabriquer des produits innovants en collaboration avec nos clients jusqu'à ce qu'ils soient prêts à être commercialisés", explique le développeur de produits Christian Frei. "Cela profite notamment aux entreprises qui souhaitent travailler avec un spécialiste des systèmes de produits sophistiqués".

Un exemple récent est le babyphone "Sandy" de Dokoki, qui est équipé de caméras, d'une aide à l'endormissement, d'un lecteur multimédia intégré et d'une communication bidirectionnelle, et qui peut être facilement commandé via un smartphone. Noventa illustre également son enthousiasme pour les nouvelles idées avec une nouveauté mondiale : Le système de toilettes hygiénique et sans eau Clesana pour les camping-cars et les bateaux devrait être commercialisé dès le deuxième trimestre 2022. Pour Laufen, Noventa fabrique le WC douche haut de gamme Aqiva spécialement pour le marché chinois, et pour CWS, les systèmes d'hygiène modernes et agréables à l'œil de la ligne de produits CWS PureLine.

Du spécialiste du plastique au centre d'innovation et de production

Les racines de Noventa remontent à 1958. Entre-temps, l'entreprise est devenue un centre d'innovation et de fabrication performant pour des systèmes de produits exigeants, réalisés et produits sur commande du client. Avec environ 700 collaborateurs répartis sur trois sites (siège principal en Suisse, en Thaïlande et en Roumanie), le groupe Noventa a réalisé en 2021 un chiffre d'affaires annuel d'environ 82 millions de francs. Il est dirigé par une équipe de direction de trois personnes, qui détiennent également une participation majoritaire dans l'entreprise. Parmi ses clients, on trouve notamment Bernina, Compleo, CWS, Laufen, LaPreva, Ivoclar, Kärcher, Siemens, SKROSS, V-Zug et Winterhalter. Depuis 2004, Noventa agit en tant qu'entreprise modèle en matière de Lean Management. Après l'introduction de la production au plus juste, l'entreprise a considérablement augmenté son chiffre d'affaires sans changer de surface. Les clients de l'entreprise profitent également de ce savoir-faire. Le groupe Noventa comprend les filiales Noventa (Thailand) Co, Ltd, Noventa Romania S.R.L. (Roumanie), Noventa Tooling AG (Widnau), Noventa Consulting AG (Diepoldsau), ainsi que LaPreva AG (Diepoldsau).

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Le groupe TRISA affiche une croissance saine

Le groupe Trisa a également enregistré un développement commercial réjouissant au cours de la deuxième année de pandémie. La structure et l'orientation du groupe sur différents domaines d'activité et marchés ont une nouvelle fois fait leurs preuves, indique l'entreprise. Dans l'ensemble, le groupe Trisa a enregistré une croissance de son chiffre d'affaires de 6,0 pour cent à 228,1 millions de francs.

Les produits de Trisa se sont également bien vendus au cours de la deuxième année Corona, selon le bilan de l'entreprise. (Photo : Trisa)

Le groupe Trisa - qui comprend Trisa Holding AG, Trisa AG, Trisa Electronics AG, Trisa Accessoires AG, Ebnat AG et Trisa Bulgaria GmbH - a, selon ses propres dires, réagi rapidement et bien à la dynamique volatile du marché et aux changements de conditions générales. Des restrictions et des goulots d'étranglement dans les chaînes d'approvisionnement avec d'énormes embouteillages devant les principaux ports de conteneurs du monde entier ainsi qu'une forte hausse des prix des matières premières n'en étaient que quelques-uns. Pour faire face à des délais nettement plus longs, une grande flexibilité et une planification minutieuse ont été nécessaires, indique l'entreprise. La situation à l'exportation a été inégale, poursuit l'entreprise. Les incertitudes sur les marchés ont entraîné une baisse de la demande au cours des premiers mois, alors que des commandes supplémentaires réjouissantes ont été passées dans tous les secteurs d'activité au cours du second semestre. "Nous avons fait face à la surévaluation persistante du franc suisse et à la pression incessante sur les coûts en proposant des nouveautés différenciantes sur le marché, en gérant activement les coûts sur l'ensemble des chaînes de création de valeur et en poursuivant les rationalisations", écrit Trisa dans un communiqué aux médias.

L'innovation comme facteur de réussite

Les innovations axées sur les besoins semblent jouir d'une grande popularité auprès des clients. La part du chiffre d'affaires de 27% pour les produits de moins de trois ans en est la preuve. Les nouveautés dans le domaine des soins bucco-dentaires électriques, avec la dernière génération d'appareils et de brossettes, ont réalisé une forte performance sur le marché. Le secteur ménager a également connu une nette progression, tant dans le segment électrique que mécanique. D'autres concepts de produits et d'emballages durables dans les domaines des brosses à dents manuelles, des soins interdentaires, des soins capillaires et des accessoires ont également convaincu, selon Trisa.

Investir dans l'avenir

Avec des investissements d'un montant de 12,7 millions de francs, le groupe Trisa a de nouveau fortement investi dans le but de rester performant et compétitif au niveau international. Les fonds ont été investis en premier lieu dans de nouveaux produits et machines ainsi que dans des projets de numérisation et d'automatisation. Dans le cadre de la stratégie de numérisation de l'entreprise, les travaux et les investissements se poursuivent. L'introduction d'un nouveau système ERP incluant un système de gestion des stocks ainsi qu'un système Smart Factory performant pour une planification et un contrôle optimaux des processus de production sont cités comme les éléments clés.

Relever les défis ensemble

L'entreprise relève les défis actuels et mise sur la grande motivation de ses équipes. "Nous avons abordé la nouvelle année avec confiance, avec le slogan annuel de Trisa Spirit 'Résilience - relever les défis ensemble'. Nous renforçons ainsi notre résistance et approfondissons notre capacité à faire face avec succès aux situations exigeantes. Des qualités qui nous seront également utiles dans la période post-pandémique. Leaders en matière d'innovation, de technologie et de qualité, nous voulons continuer à fournir des prestations de pointe et à créer de la valeur ajoutée", explique Trisa.

Source et informations complémentaires

Le collecteur de déchets recyclables Mr. Green roule désormais à l'électricité

Grâce à un nouveau partenariat dans l'agglomération zurichoise, la logistique autour des célèbres sacs de recyclage verts peut désormais être gérée de manière durable : L'entreprise de logistique YEPP Logistics utilise à cet effet des véhicules électriques.

Les véhicules électriques de Yepp Logistics partent désormais en tournée pour Mr. Green. (Image : YEPP Logistics)

La durabilité commence à petite échelle, c'est-à-dire à la maison. Il est important de réintroduire les matières recyclables dans le circuit pour lutter contre les montagnes de déchets en constante augmentation. Le collecteur de matières recyclables Mr. Green y apporte une contribution notable depuis 2009 : l'entreprise zurichoise collecte 14 matières recyclables différentes auprès de plus de 10 000 clients dans les cantons de Zurich, Berne et Bâle - dans des sacs verts qui font désormais partie du quotidien dans la ville de la Limmat. Les produits recyclés traditionnels comme le verre, l'aluminium, les piles, les poêles et le papier, mais aussi les emballages en plastique, les tétrapaks et les bouchons de liège atterrissent tous dans ce sac vert - et sont collectés devant la porte, triés et recyclés de manière professionnelle. "Avec Mr. Green, on peut non seulement recycler plus facilement, mais aussi mieux et davantage", constate Valentin Fisler, cofondateur et directeur.

Une étape intermédiaire pour une logistique d'avenir

Les collecteurs de matières recyclables de Mr. Green s'associent désormais à YEPP Logistics Ltd. à Zurich - et peuvent ainsi encore mieux tenir leur promesse écologique. Les professionnels de la logistique et du fulfillment de Schlieren collectent désormais les sacs avec une flotte d'autopompes électriques Mercedes-Benz flambant neuves. Les premières expériences ont été faites en août de l'année dernière. Un nouveau chapitre s'ouvre ainsi non seulement dans l'histoire de Mr. Green, mais aussi dans celle d'YEPP Logistics, comme le fait savoir l'entreprise. "Nous voulons devenir le partenaire le plus durable pour les solutions individuelles de logistique et de fulfillment", affirme Tullio Bucher, directeur et partenaire de YEPP Logistics. Selon lui, la flotte de Sprinters électriques est une étape intermédiaire vers une logistique d'avenir. "Et celle-ci doit être aussi durable que possible". Au fur et à mesure de l'évolution technique, les véhicules de plus grande taille seront également remplacés.

Des collecteurs de déchets recyclables avec d'autres ambitions

Sous le nom de Green Bird, l'entreprise développe en outre actuellement d'autres projets et clients dans le domaine de l'économie circulaire et se consacre, en collaboration avec des partenaires comme Mr. Green, à l'optimisation des tournées actuelles. "Nous souhaitons promouvoir l'économie circulaire en proposant une logistique circulaire", explique Bucher, en précisant comment l'engagement vert peut
Pourquoi les clients de Mr. Green n'auraient-ils pas la possibilité de recevoir des produits de la boutique en ligne ou de retourner des colis lors de la collecte régulière des déchets recyclables directement devant leur porte ? Green Bird n'est pas seulement une offre de solutions logistiques respectueuses de l'environnement, mais offre plutôt une connexion à un réseau de partenaires partageant les mêmes idées, qui peuvent profiter les uns des autres et exploiter les synergies.

Sources et informations complémentaires : mr-green.ch; yepp.ch

IFAT Munich 2022 : moteur de la protection de l'environnement et du climat

La gestion durable des ressources - et donc la protection du climat - est le thème central de l'IFAT Munich, qui se tiendra du 30 mai au 3 juin 2022 au parc des expositions de Munich. Plus de 2500 exposants de 50 pays ont annoncé leur participation.

L'IFAT Munich, salon leader mondial de la gestion de l'eau, des eaux usées, des déchets et des matières premières, ouvrira ses portes le 30 mai à Munich. (Photo : IFAT / Messe München)
L'intérêt international pour le salon leader mondial de la gestion de l'eau, des eaux usées, des déchets et des matières premières ne faiblit pas. "Les préparatifs de l'IFAT Munich tournent à plein régime, les 18 halls d'exposition et une grande partie de l'espace en plein air sont occupés. C'est une très forte évolution, même par rapport au salon record de 2018", explique Stefan Rummel, directeur de Messe München. Environ 2 500 exposants de plus de 50 pays se sont inscrits jusqu'en février, et entre-temps, quelques-uns de plus devraient s'être ajoutés.

IFAT Munich avec un grand rayonnement international

Cet engouement n'est pas dû au hasard. En effet, l'urgence de la protection de l'environnement, des ressources et du climat est plus que jamais ancrée dans la conscience de la communauté mondiale. L'IFAT considère que son rôle est de réunir en un même lieu les décideurs internationaux, les experts et les acteurs du marché afin de relever ensemble les grands défis. Les thèmes clés d'IFAT Munich sont "l'économie circulaire et l'élimination des déchets", "l'eau et les eaux usées" et "les techniques communales". Dans tous ces domaines, des marques de renom seront présentes en tant qu'exposants. S'y ajoutent des stands collectifs internationaux en provenance d'Autriche, de Belgique, du Canada, de Corée du Sud, du Danemark, de France, de Hongrie, d'Italie, du Japon, des Pays-Bas, de Suisse, de la République tchèque, de Turquie et des États-Unis. De nombreuses associations nationales et internationales participent également activement au programme du salon, que ce soit en tant qu'exposants, avec des expositions spéciales, des démonstrations en direct, des visites de solutions et des conférences.

Une utilisation prudente de l'eau

Le traitement de l'eau et des eaux usées est l'un des plus grands secteurs d'exposition de l'IFAT Munich. Le recyclage de l'eau dans les processus de production industrielle - jusqu'à Zero Liquid Discharge - sera l'un des thèmes centraux, non seulement sur les nombreux stands des entreprises, mais aussi dans le vaste programme de conférences et de discussions. En effet, le manque d'eau est également un défi pour les entreprises - même dans l'espace alpin, réputé riche en eau. En raison de périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes, l'"or bleu" peut devenir un bien rare ici aussi, comme on l'a vu à plusieurs reprises dans un passé récent. C'est pourquoi il faut que l'économie réfléchisse intensément à la bonne utilisation de l'eau. Selon l'Association allemande pour la gestion de l'eau, des eaux usées et des déchets (DWA), les entreprises pourraient par exemple utiliser de manière encore plus conséquente les technologies permettant d'économiser l'eau, l'eau de pluie ou les eaux usées épurées. Technologiquement, c'est tout à fait faisable. Ainsi, en 2016, une usine Audi a été mise en service à San José Chiapa/Mexique, où, selon les indications de l'entreprise, 100 pour cent des eaux usées produites sont traitées et ensuite utilisées comme eau de service, dans la production et pour l'arrosage des espaces verts du site. Outre de nombreuses autres solutions déjà mises en œuvre dans diverses branches, de nouveaux champs d'application sont sans cesse exploités pour le Zero Liquid Discharge (ZLD). Ainsi, un consortium auquel participe notamment l'université technique de Dresde veut actuellement développer, dans le cadre du projet "Med-zeroSolvent" financé par le ministère fédéral de la recherche, des méthodes innovantes et efficaces sur le plan énergétique pour une production de membranes de dialyse sans eaux usées. Leur production génère des eaux de processus fortement polluées. Ou encore, un fabricant de panneaux solaires au Qatar traite les eaux usées salines de manière à ce qu'elles puissent être réintroduites dans le cycle de l'eau de la production.

Matières plastiques : améliorer le cycle des matières

Le Circular Design, le recyclage chimique et la gestion politique du marché sont d'autres thèmes importants de l'IFAT de cette année. Dans ce contexte, le salon propose par exemple un "monde des processus de recyclage des plastiques" organisé par l'association professionnelle VDMA des techniques de déchets et de recyclage. Un espace spécial présentera en outre des exemples de bonnes pratiques de recyclage vécues. En effet, le cycle de vie actuel des matières plastiques est encore loin d'être circulaire dans de nombreux endroits. C'est l'un des messages du rapport "Global Plastics Outlook : Economic Drivers, Environmental Impacts and Policy Options", présenté fin février de cette année par l'organisation des pays industrialisés OCDE. Selon cet ouvrage de 200 pages, la production annuelle de matières plastiques a plus que doublé dans le monde au cours des deux dernières décennies, de même que la quantité de déchets plastiques. Ces derniers s'élevaient à 460 millions de tonnes en 2019. Seuls 9 % d'entre eux ont été recyclés, 19 % ont été incinérés et près de 50 % ont été mis en décharge. Les 22 pour cent restants ont fini dans des décharges non contrôlées, ont été incinérés dans des fosses ouvertes ou se sont répandus dans l'environnement.
La réduction des déchets plastiques est une fois de plus un thème central de l'IFAT Munich. (Photo : IFAT / Messe München)
Outre les problèmes environnementaux très discutés liés aux micro et macroplastiques, les plastiques ont également une empreinte carbone considérable : ils contribuent à 3,4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre tout au long de leur cycle de vie. La fermeture des cycles de vie des matériaux pourrait réduire considérablement cette empreinte. Mais pour cela, il faut également une feuille de route politique et le cadre juridique nécessaire. Plusieurs associations sectorielles sont déjà dans les "starting-blocks". Elles citent comme points de départ efficaces la conception de produits adaptés au recyclage, la gestion des exportations de plastiques usagés, la fin de la mise en décharge des déchets plastiques dans toute l'UE ainsi que l'extension des structures d'élimination et de valorisation. En outre, les conditions de marché pour l'utilisation de matières recyclées doivent être encore améliorées.

Un esprit d'innovation nécessaire

Mais il faut aussi beaucoup d'esprit d'innovation pour pouvoir résoudre les problèmes environnementaux mondiaux. La recherche est intensive dans le monde entier. Sur la base des connaissances acquises dans les universités et les instituts de recherche, de nombreux jeunes entrepreneurs engagés développent des modèles commerciaux innovants avec lesquels ils cherchent leur place sur le marché. C'est pourquoi l'IFAT offre à ces nouveaux venus un forum pour présenter leurs solutions. Dans le Start-up Area, près de 50 jeunes entreprises de 16 nations se présenteront dans un espace dédié dans le hall B4 du parc des expositions de Munich. Leurs produits et solutions couvrent des thèmes centraux de l'IFAT Munich : le traitement de l'eau et des eaux usées, les déchets et les matières premières secondaires ainsi que la protection de l'air et des sols. Seront par exemple présentés des additifs d'asphalte durables en plastique recyclé, des séparateurs de microplastiques dans les flux d'eaux usées, un procédé nanotechnologique de traitement de l'eau et une méthode biotechnologique pour lier les poussières. Plus d'informations : www.ifat.de Le post IFAT Munich 2022 : moteur de la protection de l'environnement et du climat appeared first on Organisateur.

La crise économique menace un quart des PME suisses

Les petites et moyennes entreprises en Suisse sont menacées par la crise économique et s'attendent à ce que la situation s'aggrave encore. C'est ce que montre un sondage actuel et représentatif réalisé par l'institut de sondage YouGov pour le compte de l'exploitant de la plate-forme B2B Visable.

Les prix augmentent, les revenus baissent : De plus en plus de PME se sentent menacées par une crise économique. Dans une enquête, un cinquième des entreprises considère l'inflation comme un problème aigu. (Image : Pixabay.com)

Pour 17% des décideurs de PME interrogés dans le cadre d'une enquête de Visable, la guerre est la plus grande menace pour les activités de leur entreprise et ils sont encore plus nombreux, 28%, à se sentir menacés par une crise économique. 71 pour cent des décideurs de PME participant à l'enquête craignent que les crises de l'ampleur actuelle soient plus fréquentes (47%) ou beaucoup plus fréquentes (24%) au cours des trois prochaines années. Fait marquant : avec 16 % des citations, la Corona est toujours perçue comme une menace, à peu près comme la guerre. Les cyberattaques et les piratages sont cités par 12 % des personnes interrogées. "Les PME ont vraiment du mal en ce moment. Une crise en entraîne une autre", déclare Peter F. Schmid, CEO de Visable. "Le thème central pour les prochaines années sera de rendre les entreprises résistantes aux crises. Sinon, la prospérité de la Suisse et de l'Europe sera menacée", poursuit Schmid. En Suisse et en Autriche, 217 personnes ayant un pouvoir de décision dans des petites et moyennes entreprises ont participé à l'enquête mentionnée. Nous avons déjà évoqué ailleurs d'autres résultats de l'enquête.

Les PME déplorent une baisse de leur chiffre d'affaires

La menace des scénarios de crise mentionnés dans l'enquête est réelle pour les PME en Suisse et peut être chiffrée en termes de pertes de chiffre d'affaires : 37% des PME interrogées indiquent que leur entreprise a perdu jusqu'à un quart de son chiffre d'affaires depuis début 2021 en raison des grandes crises. Une entreprise sur cinq (20%) a même subi des pertes de chiffre d'affaires encore plus importantes.

Concrètement, les entreprises sont surtout préoccupées par la hausse massive des coûts : La hausse des prix des matières premières et de l'énergie pèse lourd dans la balance, avec respectivement 34 et 29 %. Et 30 % se plaignent de problèmes de chaîne d'approvisionnement. Les départements des ressources humaines doivent également faire face aux absences pour cause de maladie et de quarantaine (28%) ainsi qu'à la pénurie de personnel qualifié et de main-d'œuvre (29%). La hausse de l'inflation est un problème aigu pour un cinquième des personnes interrogées (21%).

(Source : Visable)

"C'est surtout le coût de l'énergie qui sera le prix du pain du 21e siècle", affirme Peter F. Schmid. "Le problème touche directement (pour l'essence ou le chauffage) mais surtout indirectement (par l'augmentation des coûts de production dans l'industrie) l'ensemble de la population. Nous devons réduire rapidement et massivement nos dépendances unilatérales en matière d'énergie et aussi de matières premières. C'est la seule façon d'atteindre la résilience face aux crises", a déclaré le CEO de Visable.

Le chômage partiel et la réduction du personnel font également partie des mesures prises

Les mesures prises par les entreprises pour se prémunir contre les crises ne sont pas très marquées et sont assez diverses. Concrètement, la mesure la plus importante est la réduction du personnel ou des salaires (23 %), suivie par le chômage partiel (18 %). Les autres mesures préventives sont, avec 13 pour cent, l'augmentation des provisions, la diversification des débouchés, l'investissement dans les compétences informatiques et la formation des collaborateurs aux scénarios de risque ou de crise. Il n'en reste pas moins que 16 pour cent des PME ont des plans d'urgence d'entreprise dans leurs tiroirs pour leurs propres mesures.

Par ailleurs, l'enquête révèle des demandes assez claires adressées aux politiques pour accroître la résilience face aux crises. Plus d'un tiers (34%) des entreprises souhaitent des réductions d'impôts et d'autres aides financières. Trente pour cent demandent une réduction de la bureaucratie et une plus grande flexibilité légale. Un quart exactement mentionne des mesures plus sévères contre le changement climatique et des investissements dans la protection de l'environnement comme exigence.

Tous les marchés clés menacés par la crise économique

Des enquêtes parallèles menées par YouGov en Allemagne, en Autriche et en France montrent que la crise n'est pas seulement présente dans l'esprit des décideurs de PME en Suisse : partout, plus de deux tiers des personnes interrogées s'attendent à des crises plus fréquentes au cours des trois prochaines années. Les Français sont un peu plus pessimistes que les Suisses : en France, 72 % des sondés craignent des crises plus fréquentes. En Allemagne, le chiffre de 68 % est identique au résultat autrichien. Peter F. Schmid, CEO de Visable, déclare à ce sujet : "Cela fait heureusement très longtemps que l'Europe centrale n'a pas connu autant de crises qu'en ce moment. Il est inquiétant de constater que plus de deux tiers de toutes les PME s'attendent à ce que la situation s'aggrave encore dans un contexte aussi tendu. Ceux qui ont peur investissent moins dans l'avenir".

Les entreprises pourraient résoudre de nombreux défis en transférant des domaines d'activité et des processus dans l'espace numérique. Il serait par exemple possible de diversifier les achats via des plateformes numériques B2B pour faire face aux problèmes de la chaîne d'approvisionnement et à la hausse des prix des matières premières ainsi qu'à la prise de conscience croissante de la durabilité. Selon l'enquête, 14 % des PME suisses mettent déjà en œuvre la diversification des achats comme mesure de prévention contre les crises.

Source et informations complémentaires : Visible

Premier chariot élévateur à hydrogène introduit en Suisse

Le premier chariot élévateur à hydrogène en Suisse est arrivé chez Messer Schweiz AG et est immédiatement en service. Les chariots élévateurs à hydrogène sont nettement plus écologiques et efficaces que les chariots élévateurs électriques, selon l'entreprise.

Le premier chariot élévateur à hydrogène de Suisse est en service à Lenzbourg. (Image : Messer Schweiz)

Ensemble, Linde Material Handling et Messer Schweiz AG introduisent les premiers chariots élévateurs verts à hydrogène dans la logistique nationale suisse. Les chariots élévateurs électriques se sont - dit-on - révélés peu efficaces ces dernières années et seront à l'avenir remplacés par des chariots H2.

Faire le plein en moins de 5 minutes

Les chariots élévateurs à hydrogène Linde sont équipés d'un réservoir d'hydrogène de 1,8 kg, ce qui permet à l'entreprise industrielle ou logistique d'utiliser ces chariots sans problème pendant toute la durée du poste de travail. Le chariot élévateur H2 fait le plein en moins de 5 minutes. Il faut plus de deux heures pour cela avec les chariots électriques. Les chariots élévateurs H2 n'émettent aucun CO2 lors de leur utilisation. Il n'est pas nécessaire d'éliminer la batterie après environ 6000, comme c'est le cas pour les chariots électriques. Les piles à combustible du chariot élévateur H2 de Linde MH sont fournies par le géant des piles à combustible Plug Power, qui fournit déjà ses appareils à Amazon et, depuis 14 jours, à Walmart.

Longue durée de vie

"Nous sommes fiers d'être les premiers en Suisse à introduire un chariot élévateur à hydrogène, afin que la logistique suisse puisse à l'avenir travailler de manière beaucoup plus écologique", déclare le CEO de Messer Suisse, Dr. Ing. Hans Michael Kellner. Linde fournit les chariots élévateurs H2 et Messer Schweiz AG, Lenzburg, divers types de stations-service H2, y compris des stations autonomes. À l'aide par exemple de cellules solaires et d'une électrolyse, chaque entreprise de logistique peut ainsi produire son hydrogène sur place de manière verte, le stocker et le comprimer à la pression souhaitée. Il existe une solution économique pour chaque entreprise. "Les chariots H2 offrent plusieurs avantages par rapport aux autres systèmes de propulsion. Il réunit les avantages respectifs des différents systèmes. On fait le plein aussi rapidement qu'avec un chariot diesel et on est vert comme un chariot électrique. La longue durée de vie et la fiabilité de fonctionnement sont des arguments supplémentaires. Même en cas de panne de la pile à combustible, le module peut être remplacé en quelques minutes", explique Kellner.

Source et informations complémentaires : Couteau Suisse

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