Les travailleurs exigent de pouvoir travailler n'importe où

Les entreprises doivent plus que jamais répondre aux besoins des travailleurs. L'exigence d'une plus grande flexibilité est centrale dans ce débat. Le travail indépendant du lieu de travail est de plus en plus au centre de l'attention. Sous le slogan "Ni maison, ni bureau", la plateforme suisse Workspace2go offre aux entreprises, à leurs collaborateurs et aux indépendants une flexibilité liée au lieu.

Nicolas Kämpfen, Manuele Fumagalli et Mira Ebinger de Workspace2go ont mis en place une plate-forme qui offre des possibilités de travail indépendant du lieu. (Image : zVg / Workplace2go)

Le New Work est arrivé en Suisse et le modèle Nine-to-Five avec présence au bureau a fait son temps. L'aspiration des travailleurs à plus de flexibilité et au "work-life blending" ne cesse d'augmenter et place les entreprises face à de nouveaux défis tels que les bureaux vides et la perte d'efficacité et de créativité due à des équipes décentralisées et cloisonnées. Jusqu'à présent, la question "Travailler dans un bureau ou dans un home office ? Une offre flexible de réservation d'espaces de réunion externes pour raccourcir les trajets et stimuler la créativité est rarement prise en considération. C'est précisément là que Workspace2go intervient et veut simplifier le travail indépendant du lieu grâce à une nouvelle offre de services.

Des postes de travail flexibles, variés et faciles à réserver

La start-up suisse Workspace2go offre aux entreprises une possibilité simple et transparente de louer leurs locaux inutilisés à l'heure ou à la journée à des indépendants ou à des collaborateurs d'autres entreprises à la recherche d'une salle de réunion ou de postes de travail externes - même s'ils ont en fait leurs propres bureaux. Les collaborateurs du service externe peuvent ainsi réserver spontanément une salle de réunion à la gare centrale de Zurich pour un appel à venir avant de prendre le prochain train, ou combiner un atelier créatif avec des collègues avec une réunion avec un client dans un beau bureau ancien à Lucerne. Quant aux indépendants, ils ont la possibilité de louer à l'endroit de leur choix en fonction de leurs besoins et de manière flexible.

Ainsi, l'entreprise fondée en 2016 par Manuele Fumagalli devient le "Airbnb des espaces de bureau". La plateforme pour le travail indépendant du lieu est, selon ses propres indications, le premier point de contact en Suisse pour la location et la mise à disposition rapide et simple d'espaces professionnels dans toute la Suisse, à l'heure ou à la journée. Les entreprises peuvent désormais souscrire à un Corporate Account afin que leurs collaborateurs puissent louer des locaux externes en cas de besoin et les facturer confortablement via leur entreprise.

Transformer les bureaux vides en capital

"Le besoin de locaux loués à l'extérieur augmente actuellement, ce que nous constatons sur notre plate-forme. D'une part, notre portefeuille ne cesse de croître : plus de 500 entreprises proposent désormais leurs locaux vacants à la location. D'autre part, la demande est forte : chaque mois, des centaines d'entreprises utilisent l'offre de nos clients", raconte Manuele Fumagalli. L'une des raisons en est le désir de créativité et de motivation qu'apporte un changement de décor, ainsi que la possibilité de planifier son quotidien de manière plus efficace et en fonction de l'endroit où l'on se trouve. Et pour les entreprises aussi, les bureaux, salles de réunion et postes de travail vides et inutilisés redeviennent soudain lucratifs. "Les entreprises peuvent capitaliser sur les locaux vacants tout en répondant aux exigences de notre monde du travail moderne", explique Manuele Fumagalli.

Source et informations complémentaires : www.workspace2go.com

Salon professionnel topsoft 2022 : une impatience palpable

Le coup d'envoi du plus grand et du plus ancien salon professionnel suisse de l'informatique sera donné dans à peine trois semaines. De nombreux exposants de Suisse et de l'étranger présenteront les 22 et 23 juin 2022 à l'Umwelt Arena Schweiz à Spreitenbach un programme complet sur la numérisation et le business numérique, avec une exposition spécialisée complète, des exposés passionnants et divers ateliers.

De nombreux exposants suisses et étrangers présenteront un programme complet les 22 et 23 juin 2022 à l'Umwelt Arena Schweiz à Spreitenbach. (Photo : topsoft / Andrea Jerger)

Enfin de nouveau un événement en direct, enfin de vraies discussions, enfin du réseautage personnel. L'impatience est palpable chez les exposants et les organisateurs, mais aussi chez le public du salon professionnel topsoft 2022. La numérisation n'est pas seulement de la technologie, mais aussi du people-business, selon le directeur du salon Cyrill Schmid : "Pour les utilisateurs de PME, la rencontre personnelle avec les fournisseurs est un critère de décision important lors de l'évaluation de projets informatiques. C'est pourquoi nous avons reçu de nombreuses demandes de la part d'anciens exposants pour savoir quand le prochain salon aurait lieu. Le moment est enfin venu de le faire à nouveau".

Des exemples pratiques seront mis en avant lors du salon professionnel topsoft 2022

Beaucoup de nouveautés attendent les visiteurs sur le salon. Dans le domaine des systèmes ERP, on a par exemple beaucoup investi dans le commerce électronique et l'automatisation des processus. De même, les applications cloud continuent de gagner du terrain ; rares sont les fournisseurs qui peuvent se soustraire à cette tendance. L'accent particulier du salon est toutefois mis sur les nombreux showcases, des exemples pratiques concrets. Des portails web aux concepts d'introduction en passant par les solutions IoT, le salon professionnel topsoft présente une large vitrine de la numérisation. Pour les utilisateurs de PME, c'est une occasion idéale de s'informer sur les possibilités et de recueillir des suggestions, explique Cyrill Schmid.

Exposés, ateliers et beaucoup de pratique

Le programme d'accompagnement du salon est lui aussi très riche. 16 conférences spécialisées et sept ateliers promettent un transfert de connaissances intensif. Le lien avec la pratique n'est pas négligé. Les intervenants se tiendront en outre volontiers à disposition pour des entretiens personnels. En outre, l'Unconference de CrowdDialog est le premier barcamp sur le thème du commerce numérique, où le public choisit qui peut s'exprimer sur quel sujet. Les événements gratuits peuvent être réservés en même temps que le billet d'entrée au salon, également gratuit.

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter au Wifo : "Parfois, il faut choisir entre deux maux".

Le mode de crise tient en haleine l'économie, la société et la politique. Le 27e Forum économique de la vallée du Rhin du 2 juin 2022, consacré au thème du risque, n'aurait pas pu être plus actuel. Les exposés ont esquissé des pistes pour entrer et sortir de la crise. A cette occasion, la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a également permis de jeter un coup d'œil dans les coulisses du fonctionnement du gouvernement.

La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter lors du 27e Forum économique du Rheintal, ici en discussion avec l'animatrice Sonja Hasler (à gauche). (Photo : Thomas Berner)

Toutes les bonnes choses vont par trois : le 27e Forum économique du Rheintal aurait dû avoir lieu l'année dernière. Et début 2022, il a encore dû être reporté. Maintenant, le 2 juin 2022, il a enfin pu avoir lieu - et avec un programme complet, car tous les intervenants ont pu se produire comme prévu à la date reportée. La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a également accepté de participer malgré la session en cours au Palais fédéral.

Une salle comble et des conférenciers de haut niveau

Tout était donc prêt pour accueillir les plus de 700 visiteurs. Et le thème "Risque, responsabilité, leadership - comment rester pérenne pendant et après les crises" avait même gagné en actualité. Lors du dernier forum économique de la vallée du Rhin, en janvier 2020, l'accent était encore mis sur la crise climatique, puis sur la pandémie Corona, suivie en février 2022 par l'attaque de la Russie contre l'Ukraine. La situation géopolitique et économique de ces derniers mois et années a donc fourni un riche matériel d'illustration et a dominé la teneur des exposés. Outre la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le CEO de Nestlé Mark Schneider, le chercheur en risques Gerd Gigerenzer, Ursula Nold, présidente de la Fédération des coopératives Migros, et l'invité surprise Matthias Hüppi, le panel du Forum économique était à nouveau composé de personnalités de haut niveau.

Karin Keller-Sutter : "Le Conseil fédéral n'est pas infaillible".

"Nous devons vivre avec le fait que nous ne vivons pas dans un système parfait", a déclaré la cheffe du DFJP Karin Keller-Sutter. Il y a parfois des tensions, et toutes les contradictions réelles ou supposées ne peuvent pas toujours être résolues. "Seules les idéologies peuvent réussir ce tour de force". Pendant la crise de Corona notamment, le Conseil fédéral a dû à plusieurs reprises "choisir entre deux maux". Karin Keller-Sutter a reconnu que le Conseil fédéral n'était certainement pas infaillible, mais qu'il s'agissait néanmoins d'une bonne institution qu'il fallait défendre. Lors de l'entretien avec l'animatrice Sonja Hasler, Karin Keller-Sutter a également montré de temps à autre son côté personnel. Interrogée sur l'ambiance qui règne parfois au Conseil fédéral, elle a reconnu qu'il était parfois "pénible" de devoir se battre avec de nombreux détails d'ordonnances. Elle a également regretté que de nombreuses autres choses importantes, comme la réforme des assurances sociales, aient été reléguées au second plan pendant la crise de Corona. Et la guerre en Ukraine constitue pour elle une toute autre catégorie de crise : la brutalité avec laquelle cette guerre est menée et les violations des droits de l'homme qui en découlent la touchent émotionnellement.

Mais comment prendre les bonnes décisions en situation de crise ? Gerd Gigerenzer, chercheur berlinois en matière de risques, a donné quelques éléments de réponse. Il faut prendre des décisions basées sur des données et intuitives. Mais il manque à de nombreux comités des compétences de base pour traiter des données statistiques. Mais la sympathie de Gigerenzer va finalement à la "décision basée sur l'instinct". Il a souligné que dans les entreprises, environ 50 pour cent des décisions sont prises à l'instinct. Il constate que "nous nous éloignons de plus en plus d'une culture de la performance pour aller vers une culture de la sécurité". Une "culture positive de l'erreur au lieu d'une protection défensive" est cependant nécessaire.

De nombreux risques qui demeurent

Ursula Nold, présidente de l'administration de la Fédération des coopératives Migros, a expliqué comment Migros se comporte durablement en temps de crise. Il n'y a ni recette secrète ni recette miracle pour réussir, mais il faut toujours se relever après un échec. C'est tout à fait dans l'esprit du fondateur de Migros, Gottlieb Duttweiler, qui était lui-même un "maître de l'échec". Lorsque les recettes du succès ne fonctionnent plus, il faut faire preuve de flexibilité. Pour ce faire, Ursula Nold considère qu'il s'agit là d'un élément essentiel de la culture Migros, à savoir une prise de conscience correspondante et un plaisir constant à innover.

Matthias Hüppi peut lui aussi chanter une chanson sur le thème de l'échec. En tant qu'invité surprise, l'ancien présentateur sportif et actuel président du FC Saint-Gall a donné un aperçu du quotidien d'un club de football, où le risque et l'incertitude sont des compagnons permanents.

Nestlé, le plus grand groupe agroalimentaire du monde, doit lui aussi régulièrement envisager des scénarios de crise, comme l'a expliqué son CEO Mark Schneider. Le regard de Schneider sur les prochaines années était pessimiste : "Les années 2020 ressembleront de manière fantomatique aux années 1970". Et ce, sous une autre forme, avec de l'inflation, de la stagflation, des restrictions dans les chaînes d'approvisionnement et le secteur de l'énergie. "Ce n'est qu'en s'y préparant", poursuit Schneider, "que l'on pourra aussi y faire face". Car les crises n'ont pas de fin définie et la situation d'avant ne se reproduira plus jamais. "La nostalgie ne sert à rien", a déclaré Schneider. Il a appelé les entrepreneurs présents dans la salle à ne pas oublier leur responsabilité sociale, surtout en situation de crise. Il faut également éviter de se montrer comme un profiteur de la crise. "Le monde n'aime pas les gagnants de la crise".

Le prochain Forum économique de la vallée du Rhin aura à nouveau lieu à Widnau le 20 janvier 2023. L'inscription est dès à présent possible sous www.wifo.ch possible.

Gustav Spiess AG reçoit le prix de l'économie de la vallée du Rhin

L'entreprise familiale Gustav Spiess de Berneck a été honorée par le "Prix de l'économie du Rheintal 2022" lors du forum économique. Jürg Spiess, de la troisième génération Spiess, a reçu des mains de la présidente du jury Brigitte Lüchinger la sculpture "Kreislauf" de l'artiste Karin Thür, originaire de la vallée du Rhin. Le jury a rendu hommage au lauréat pour la qualité élevée de ses produits et sa croissance organique, ainsi que pour sa construction durable et son engagement en faveur du site de Berneck. La société Gustav Spiess AG existe depuis 61 ans et produit des saucisses et des produits carnés ainsi que des produits à base de jambon et de lard. Elle emploie environ 160 personnes. Le "Prix de l'économie de la vallée du Rhin" a été décerné jeudi pour la 28e fois.

www.spiessberneck.ch

L'enseignement à partir du cloud : une école dans les nuages

Les écoles d'économie, d'informatique et d'immobilier WISS innovent dans l'enseignement de l'informatique avec leur propre solution de cloud computing. Le cloud computing doit désormais faire partie intégrante de l'enseignement des apprentis informaticiens et pour cela, WISS a développé un environnement de développement et d'apprentissage propre à l'école.

Les écoles d'économie, d'informatique et d'immobilier WISS sont les premières à mettre à disposition de leurs apprentis IT leur propre nuage d'apprentissage. (Image : WISS)

La nouvelle ordonnance sur la formation "BIVO21" stipule que l'enseignement des apprentis informaticiens CFC doit intégrer le cloud computing. Les directives théoriques sont données par le Secrétariat d'État à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI). La mise en œuvre pratique est laissée à l'appréciation de chaque école. WISS Schulen für Wirtschaft Informatik Immobilien AG, un institut de formation qui dispose d'une expérience de plus de 85 ans, emprunte de nouvelles voies pour transmettre les connaissances sur le cloud computing. Les deux enseignants et développeurs de WISS, Sascha Carroccio et Fatlum Amza, ainsi que le chef de produit Benca Banjac, se sont associés pour développer leur propre nuage pour l'enseignement du cloud computing. L'enseignement à partir du cloud - cela signifie une innovation dans le domaine de l'enseignement de la formation professionnelle initiale. Jusqu'à présent, aucune autre école n'a développé un tel cloud, qui sert uniquement à la formation des futurs spécialistes en informatique dans le cadre de l'enseignement.

Enseigner le cloud computing de manière pratique

En raison de la nouvelle ordonnance sur la formation, les filières de formation pour informaticiens/informaticiennes CFC comprennent trois modules qui traitent spécifiquement du thème du cloud et exigent des enseignants des connaissances approfondies en matière de cloud dans les domaines suivants : "Utiliser le cloud public pour des applications", "Exploiter et surveiller des services dans le cloud public" et "Concevoir et réaliser des solutions cloud". Dans de nombreux endroits, le développement et la gestion d'un cloud sont généralement enseignés sur une base théorique, car les fournisseurs de solutions cloud commerciales n'autorisent souvent pas la modélisation et la reprogrammation de ces dernières. Il fallait donc trouver une solution pratique. L'équipe du projet WISS a donc conçu un cloud qui permet aux apprenants de mettre en pratique leurs connaissances théoriques.

L'enseignement en ligne sera prêt à l'automne 2022

"Enfin, le cloud "WaaS" doit aussi servir directement à WISS et minimiser la dépendance vis-à-vis de fournisseurs tiers. La solution open stack développée doit également permettre de réduire les coûts grâce à son évolutivité à volonté", explique Benza Banjac, chef de produit Formation de base à WISS. WaaS est géré par les écoles d'économie, d'informatique et d'immobilier WISS et le support est entièrement assuré en interne.

"WaaS" sera prêt pour le début du semestre de la formation d'informaticien/ne CFC à l'automne 2022. Actuellement, il possède une architecture à deux niveaux basée sur une configuration à deux serveurs fonctionnant dans un cluster. WISS prévoit d'étendre et d'agrandir l'environnement à l'avenir afin de garantir une disponibilité encore meilleure.

Source et informations complémentaires : www.wiss.ch

Flottes d'entreprise en Suisse : une confiance prudente dans un environnement complexe

Les entreprises en Suisse sont confiantes quant à l'évolution de leur flotte. 95 % des entreprises interrogées s'attendent à ce que leur flotte d'entreprise reste au moins aussi grande ou augmente au cours des trois prochaines années. Plus d'une PME sur cinq prévoit d'introduire ou de développer le full service leasing dans sa flotte au cours des trois prochaines années.

Les entreprises en Suisse sont confiantes quant à l'évolution de leurs flottes d'entreprise. L'environnement devient toutefois de plus en plus complexe. (Image : Pixabay.com)

Le Baromètre de la flotte et de la mobilité 2022 est une étude annuelle menée par Arval Mobility Observatory. L'enquête a été menée dans 26 pays, avec un focus sur l'Europe, et montre l'état d'esprit qui règne parmi les gestionnaires de flotte. Pour les trois prochaines années, on s'attend à une stabilité ou à une croissance des flottes d'entreprise en raison de la bonne marche des affaires et des besoins en personnel. L'environnement incertain dû à l'inflation, à la pénurie de semi-conducteurs et aux problèmes de la chaîne d'approvisionnement incite toutefois les entreprises suisses à conserver leurs véhicules plus longtemps qu'auparavant - un phénomène que l'on observe également dans le reste de l'Europe. La tendance au home-office n'influence toutefois que timidement la stratégie de mobilité des entreprises : 17 % des entreprises suisses (Europe : 13 %) envisagent d'adapter leur politique de mobilité à cet égard. 22 % des PME suisses prévoient en outre d'introduire ou de développer le full service leasing dans leur flotte au cours des trois prochaines années.

Les technologies alternatives continuent de gagner du terrain

En ce qui concerne l'introduction de technologies de propulsion alternatives, la Suisse se situe dans la moyenne européenne : 4 entreprises sur 10 ont déjà des modèles hybrides, hybrides plug-in ou BEV (véhicules purement électriques avec batterie) dans leur flotte de voitures de tourisme. Au total, deux tiers des entreprises interrogées utilisent ou envisagent d'utiliser des technologies alternatives dans les trois années à venir.

L'hybride et le VEB sont utilisés par une entreprise sur cinq ; l'hybride rechargeable est légèrement en dessous avec 16 %. Au total, chacune de ces trois technologies est utilisée ou envisagée par un tiers des entreprises. La Suisse se situe ici au niveau de l'Europe. Les entreprises ayant des véhicules utilitaires dans leur flotte ont également déjà commencé à électrifier leur parc avec des BEV : 25 % les utilisent déjà ou envisagent de le faire dans les trois prochaines années. C'est plus souvent le cas pour les grandes entreprises que pour les petites. En ce qui concerne les autres technologies, le GNC (gaz naturel comprimé) est déjà utilisé par 7 % des entreprises, alors que l'hydrogène n'est utilisé que dans 2 % des flottes de voitures particulières.

Des points de recharge à domicile peu financés

La principale motivation pour le passage aux technologies de propulsion alternatives est la responsabilité sociale de l'entreprise. Dans ce domaine, la Suisse occupe la première place avec 83 % pour les flottes de voitures particulières, suivie de près par l'objectif de réduire les coûts de carburant (76 %), de diminuer l'impact écologique (69 %) et d'améliorer l'image de l'entreprise (68 %).

Avec la forte diffusion des véhicules électriques, le besoin en stations de recharge augmente. L'accès aux bornes de recharge en route, à la maison et sur le lieu de travail n'est donc pas encore jugé optimal. Près de la moitié des entreprises en Suisse ont désormais installé des bornes de recharge sur leur site ou sont en train de les planifier. En ce qui concerne le soutien financier des collaborateurs pour l'installation et le financement de bornes de recharge à domicile, la Suisse a un grand retard à rattraper par rapport au reste de l'Europe : 52 % des entreprises suisses (Europe : 21 %) n'accordent pas encore de soutien financier à leurs collaborateurs dans ce domaine.

(Graphique : Arval)

En revanche, les solutions de mobilité alternatives, telles que la combinaison de la voiture, des transports publics et du vélo, sont déjà largement répandues : Deux entreprises sur trois en Suisse proposent déjà de tels modèles à leurs collaborateurs et trois entreprises sur quatre le font déjà ou envisagent de le faire dans les trois années à venir. Cela s'accompagne également de budgets de mobilité pour les collaborateurs, qui doivent contribuer à la réduction des coûts de mobilité et à des solutions de mobilité flexibles. Dans ce contexte, un tiers des entreprises interrogées indiquent vouloir introduire ou encore développer le home office.

les flottes d'entreprise des PME : Le full service leasing prend de l'ampleur

L'Observatoire de la mobilité d'Arval examine également les méthodes de financement des flottes d'entreprise. Le full service leasing est actuellement la principale méthode de financement utilisée par 13 % des entreprises en Suisse, ce qui représente un doublement par rapport à l'année 2020 (2020 : 6 %). Parmi les petites entreprises en particulier, 22 % supplémentaires prévoient de l'introduire ou de le développer au cours des trois prochaines années.

(Graphique : Arval)

En ce qui concerne l'utilisation de systèmes télématiques, les flottes d'entreprises suisses se situent au niveau européen avec 30 % (Europe : 33 %), les grandes entreprises étant les premières à progresser et à utiliser davantage la technologie pour les véhicules de tourisme que pour les véhicules utilitaires. Les principales raisons de l'utilisation de la télématique en Suisse sont les mêmes que dans le reste de l'Europe : comportement des conducteurs, sécurité et localisation du véhicule et efficacité opérationnelle.

Source : Arval

Randstad Award 2022 : les employeurs les plus attractifs

Le 31 mai 2022, le Randstad Award 2022 a été décerné aux employeurs les plus attractifs du pays. Cette année, le classement des entreprises évaluées a connu de nombreux changements. Les résultats sont basés sur l'étude de marque employeur la plus représentative et la plus complète au monde.

Le Randstad Award 2022 a une fois de plus récompensé l'employeur le plus attractif de Suisse. Cette année, il s'agit de l'horloger Rolex. (Image : Randstad.ch)

Le 31 mai dernier a eu lieu la remise du prix de l'employeur le plus attractif de Suisse, le Randstad Award 2022. La 9ème édition de ce prix, organisé par le prestataire de services en ressources humaines Randstad, a eu lieu pour la première fois cette année dans le cadre du HR Festival à Zurich. Outre la remise du prix, des développements inattendus de l'étude Randstad Employer Brand ont été présentés et les tendances actuelles en matière de talents ont été discutées lors d'une table ronde passionnante.

Google : Perte de l'aura d'un employeur de premier plan ?

Lors de l'élection de l'employeur le plus attractif de Suisse, les cartes ont été pour ainsi dire redistribuées cette année : après trois ans de Hall of Fame, dans lequel elle était entrée grâce à trois nominations à la première place en 2016, 2017 et 2018, Google a de nouveau pu être évaluée et n'a cette fois pas réussi à se hisser sur le podium avec une quatrième place. Le géant de l'Internet est devancé par des entreprises suisses traditionnelles : La première place et donc l'employeur le plus attractif de Suisse en 2022 est Rolex. Elle est suivie d'une autre manufacture horlogère, Patek Phillippe Geneve, et du chocolatier Lindt & Sprüngli à la troisième place. L'aéroport de Zurich AG occupe la cinquième place. En outre, dix nouvelles entreprises ont fait leur entrée dans le top 20.

"Je m'attendais à ce que la crise Covid-19 modifie les besoins des travailleurs. Bien que cela semble évident à première vue, j'ai été surpris de voir à quel point le thème de la flexibilité est à l'ordre du jour des travailleurs. Mon expérience montre que non seulement la flexibilité spatiale, mais aussi la flexibilité temporelle et la flexibilité contractuelle sont devenues très importantes", explique Bernhard Hänggi, CFO de Randstad Suisse. Mais même en temps de crise : Les principaux facteurs qui influencent les employés dans le choix de leur employeur sont restés stables au cours des neuf dernières années. Ainsi, des salaires et des avantages attrayants, un environnement de travail agréable, la sécurité de l'emploi et l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée sont restés les facteurs les plus importants.

La réputation d'un employeur prend de l'importance

En revanche, il y a eu des changements sur d'autres points. Le facteur "réputation" est le gagnant secret du Randstad Award 2022 ; c'est celui qui a le plus gagné en importance au fil des ans. "La réputation est donc plus importante que jamais dans le choix d'un employeur. En raison du marché actuel des travailleurs, il se pourrait que les talents se permettent d'être plus sélectifs", explique Susanne Beer, HR Director Randstad Suisse, à propos de cette évolution. "Mot-clé Employer Branding : une plus grande notoriété est plus que jamais un facteur essentiel pour ouvrir des portes". En revanche, deux points ont perdu le plus de pertinence : La santé financière d'une entreprise et l'utilisation des nouvelles technologies. "Si la santé financière d'une entreprise n'est plus considérée comme aussi importante, c'est peut-être parce que les talents sont devenus plus sûrs d'eux en ce qui concerne la possibilité de retrouver plus rapidement un nouvel emploi", estime Susanne Beer. En ce qui concerne le thème des technologies les plus récentes, les participants à la table ronde étaient également d'accord : "Ce n'est plus un facteur décisif, car il est tout simplement devenu indispensable pour les entreprises d'utiliser la technologie, d'avoir une bonne infrastructure TIC", estime Bruno Zanella, Head of Human Resources chez Flughafen Zürich AG, à propos du changement.

Randstad Award 2022 : le top 20

Le classement est établi par Randstad Employer Brand Research, une étude indépendante dans le domaine de la marque employeur. Les entreprises ne peuvent pas se porter candidates, elles sont sélectionnées pour l'étude en fonction de leur nombre de collaborateurs. Outre le classement des entreprises, les résultats de l'étude fournissent des informations sur les besoins des employés et les tendances actuelles du marché.

  1. Rolex
  2. Patek Phillippe Geneve
  3. Lindt & Sprüngli
  4. Google*
  5. Aéroport de Zurich SA
  6. Swatch Group
  7. SWISS
  8. Pilatus Flugzeugwerke AG* (usine d'avions Pilatus)
  9. CFF CFF FFS
  10. Raiffeisen*
  11. Chocolate Frey AG
  12. Stadler Rail
  13. Migros
  14. HP*
  15. SR Technics*
  16. Roche*
  17. Swisscom*
  18. KPMG*
  19. Siemens*
  20. Richemont*

*nouveau dans le top 20

Source : Randstad

Les erreurs de casting dans les entreprises sont plus fréquentes qu'on ne le pense

Selon une étude sur le marché du travail, la moitié des entreprises ont procédé à des erreurs de casting pour des postes en 2021. Cela montre qu'une plus grande diligence et des processus optimisés pourraient améliorer la sélection du personnel.

Embaucher la mauvaise personne ou la mauvaise femme : Selon une étude internationale sur le marché du travail, la moitié des entreprises font régulièrement des erreurs de casting. (Image : Depositphotos.com)

Les erreurs de recrutement dans les entreprises sont fréquentes : 50 pour cent des cadres interrogés dans le cadre d'une étude sur le marché du travail réalisée par le prestataire de services en ressources humaines Robert Half ont recruté du personnel au cours des douze derniers mois qui s'est avéré être une erreur de recrutement par la suite. 72 pour cent des personnes interrogées considèrent ces erreurs de recrutement de manière encore plus critique qu'il y a un an, car les conséquences sont aujourd'hui beaucoup plus graves dans le contexte de la pénurie accrue de personnel dans certains secteurs. L'étude a été réalisée en février 2022 à la demande de Robert Half. L'enquête a été menée auprès de 1500 managers ayant des responsabilités en matière de ressources humaines (directeurs généraux, CIO, CFO) en Belgique, au Brésil, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Cela signifie que les résultats pour la Suisse ne sont pas forcément représentatifs.

Mais les erreurs de recrutement existent aussi dans notre pays. En principe, toute mauvaise décision lors de la sélection du personnel entraîne des coûts élevés, une insécurité potentielle parmi les collaborateurs et un immense travail d'organisation. C'est pourquoi il vaut la peine d'en rechercher les causes.

Les causes des erreurs de casting : Vitesse versus diligence

Les personnes interrogées considèrent que la principale raison des erreurs de recrutement est d'avoir mené le processus de recrutement trop rapidement (17 %). 15 % des managers indiquent qu'ils se sont contentés de candidats dont les compétences ne correspondaient pas aux exigences du poste. Ils sont tout aussi nombreux à dire qu'ils se sont trop focalisés sur les compétences techniques des candidats au détriment des soft skills. Mais ce qui va trop vite pour certains cadres est trop lent pour d'autres : 12 pour cent considèrent qu'un long processus de recrutement est à l'origine d'erreurs d'embauche parce que des candidats ont abandonné en cours de route.

"Les entreprises devraient faire preuve de prudence lorsqu'elles décident de recruter. Les erreurs de recrutement ont un impact négatif sur l'équipe existante et entraînent des coûts élevés", explique Eva Mahoney, directrice associée chez Robert Half. "Ni les processus de recrutement trop rapides, ni les processus trop lents ne sont utiles. Il est également important de clarifier au préalable quelles sont les compétences techniques indispensables et quelles sont les soft skills attendues par l'entreprise. Il est facile de vérifier si les relations humaines conviennent en intégrant des collaborateurs sélectionnés dans les entretiens d'embauche". En effet, les personnes interrogées considèrent également que l'exclusion de groupes d'intérêt importants du processus de recrutement - comme les cadres moyens ou les personnes occupant des fonctions d'interface - est l'une des causes des erreurs de recrutement (10 %). D'autres problèmes sont la vérification insuffisante des références (10 %), le fait de trop se concentrer sur l'adéquation des candidats avec la culture de l'entreprise et le manque d'un package de rémunération attractif (11 % chacun).

Contrecarrer la tendance grâce à des processus de candidature optimisés

En réaction au taux élevé d'erreurs de recrutement, un quart des personnes interrogées examinent les candidats avec plus d'attention qu'auparavant. 18 pour cent déterminent à l'avance les domaines et les compétences essentiels et indispensables ; 16 pour cent ont mis en place un processus de candidature optimisé. En outre, 15 pour cent recrutent davantage d'intérimaires qui peuvent être embauchés ultérieurement. En outre, 13 pour cent font appel à une agence de recrutement pour le suivi du processus afin de réduire les erreurs de recrutement.

"Les nouvelles offres d'emploi doivent être rédigées avec soin. Elles doivent présenter les exigences actuelles, décrire précisément les compétences personnelles et professionnelles attendues et exposer ce qui attend les candidats dans l'entreprise. Il est efficace d'impliquer le service spécialisé et de comparer sa propre offre d'emploi avec celle de la concurrence. Cela permet de voir rapidement si l'offre est compétitive et attractive. Plus l'offre est détaillée, plus les chances d'attirer les bons candidats sont élevées", explique Mahoney.

Source : Robert Half

Tecnomec SA remporte le Prix SVC Svizzera Italiana 2022

Le 18 mai 2022, le Prix SVC Svizzera Italiana 2022 a été décerné à Lugano. Le trophée a été remporté par l'entreprise Tecnomec SA de Stabio, devant Jetpharma SA et R. Audemars SA.

Iarno Mapelli (à gauche) de Tecnomec SA, lauréat du Prix SVC Svizzera Italiana 2022. (Image : Swiss Venture Club SVC)

Iarno Mapelli, directeur de Tecnomec SA, a reçu le trophée tant convoité le 18 mai 2022 dans le cadre du Prix SVC Svizzera italiana 2022. Fondée en 1981, l'entreprise est active dans le domaine de la mécanique de précision et dispose d'un parc de machines ultramoderne. L'entreprise, dont le siège est à Stabio, emploie 70 personnes. La deuxième place a été attribuée à l'entreprise Jetpharma SA et à son membre du conseil d'administration Stefano Martinoli, tandis que la troisième place a été remportée par R. Audemars SA et son CEO Mirko Audemars. Les rangs des diplômes ont été attribués à Agriloro SA et à son directeur général Jacques Perler, à Campofelice SA et à son directeur général Simone Patelli, ainsi qu'à Fontana Print SA et à son directeur général Ruben Fontana.

Tecnomec SA : Enracinée dans la région

Marzio Grassi, président du jury du Prix SVC Suisse italienne, a justifié le choix du lauréat comme suit dans son éloge : "Chacun des six finalistes méritait de gagner. Au final, le jury a choisi Tecnomec, un excellent exemple d'entreprise familiale qui se caractérise par un fort esprit d'entreprise et une orientation vers l'innovation et l'excellence. Elle est enracinée dans la région et investit constamment dans la croissance de l'entreprise et de ses employés. Outre le trophée du vainqueur, le directeur Iarno Mapelli a pu emporter comme prix un voyage pour entrepreneurs du Credit Suisse et un bon exclusif de la SUPSI d'une valeur de 12 500 francs pour suivre un ou plusieurs cours de formation continue de la SUPSI.

Deuxième place pour Jetpharma SA et troisième place pour R. Audemars SA

Fondée en 1986, Jetpharma SA, dont le siège se trouve à Balerna, a remporté le 2e prix de l'innovation. L'entreprise propose les services suivants de micronisation pour des tiers. L'entreprise est aujourd'hui l'un des rares acteurs mondiaux et dispose d'une technologie unique. Le prix, décerné à Stefano Martinoli, membre du conseil d'administration, est offert par Ernst & Young et consiste en une participation à un voyage d'étude et au congrès "Entrepreneur of the Year".

Le troisième prix a été décerné à R. Audemars SA de Lamone-Cadempino. Grâce au savoir-faire acquis en plus de 120 ans dans l'industrie horlogère suisse, cette entreprise familiale fondée en 1898 s'est développée sur d'autres marchés et collabore avec des fabricants d'appareils médicaux actifs dans le monde entier, qui constituent aujourd'hui son principal marché. Mirko Audemars, CEO, a reçu le prix offert par Swisscom sous la forme d'un bon pour participer à l'un des événements exclusifs promus et soutenus par Swisscom.

Plus d'informations : Club suisse des entrepreneurs

Première plateforme numérique pour la gestion des déchets en Suisse

SRS Global Services change de nom pour devenir Metawaste et lance une plateforme numérique de gestion des déchets appelée Genius. L'entreprise répond ainsi à une demande croissante de moyens permettant de gérer au mieux les déchets, d'optimiser la collecte, de suivre le recyclage et l'élimination et, enfin, de mesurer les émissions de CO2 via un outil numérique.

Mieux gérer l'élimination des déchets : Metawaste lance une plateforme numérique pour la gestion des déchets. (Image : Pixabay.com)

Metawaste est un réseau de fournisseurs et de partenaires dans toute la Suisse, qui mise sur une approche collaborative qu'il qualifie d'unique. Le réseau s'est fixé pour objectif de réunir les acteurs de la gestion des déchets en Suisse afin de proposer à leurs clients des solutions de collecte et de traitement optimales. Vincent Chapel, président et fondateur de l'entreprise, énonce ses objectifs : "En associant les entreprises nationales de gestion des déchets et les recycleurs, Metawaste contribue de deux manières à l'économie circulaire : D'une part, nous encourageons nos partenaires à rejoindre la plateforme afin d'offrir un réseau efficace de collecte des déchets dans tout le pays et, d'autre part, nous permettons à nos clients de réduire leur empreinte carbone grâce à des outils numériques".

Des outils numériques pour une économie durable

Les émissions de CO2-est devenu un indicateur important pour les entreprises : Il leur permet de déterminer les mesures à mettre en œuvre en priorité pour réduire leur empreinte écologique. Genius, la nouvelle plateforme numérique de gestion des déchets, contribuerait, selon Metawaste, à cette dynamique en proposant plusieurs fonctionnalités qui permettraient d'analyser les données liées aux flux de déchets, notamment

  • Gestion centralisée des déchets et suivi en temps réel de l'itinéraire de collecte et du nombre d'interventions effectuées
  • Bilan en temps réel des opérations de tri, de recyclage et de valorisation
  • Suivi budgétaire en temps réel avec détails des dépenses moyennes par collecte et coûts par type de déchets
  • Surveillance en direct des émissions de CO2-Performance (rejetée vs. évitée)
  • Et, le cas échéant, la gestion en temps réel des non-conformités

Grâce à une interface utilisateur claire et facile à utiliser, les utilisateurs peuvent accéder rapidement à différentes informations et gérer tous les processus en ligne.

Partenaire en matière de gestion des déchets

La plateforme numérique a été développée avec l'aide de l'expertise des équipes de SRS Global Services, une entreprise avec une expérience unique dans la gestion des déchets des grandes entreprises suisses. SRS Global Services traite les déchets de 800 sites clients en Suisse et s'occupe de 65 000 tonnes de déchets par an. Cette expérience a été décisive pour mettre en œuvre une solution adaptée au marché et répondant aux exigences des clients. Metawaste gère actuellement les déchets industriels et de détail ; une offre pour les déchets de construction devrait être développée d'ici fin 2022.

Source et informations complémentaires : www.metawaste.com

Transparence des salaires : seule une entreprise sur trois veut rendre les salaires publics

La majorité des entreprises en Suisse ne souhaitent pas rendre publics les salaires de leurs collaborateurs et la moitié des employeurs considèrent l'Employer Branding comme un instrument important pour le recrutement de personnel. Pourtant, une entreprise sur trois se prononce en faveur de la transparence des salaires.

Une grande partie des entreprises suisses ne veut toujours pas rendre les salaires transparents. (Image : Unsplash.com)

Même si la transparence des salaires est de plus en plus encouragée en Suisse et souhaitée par les demandeurs d'emploi, l'étude JobCloud réalisée en collaboration avec l'institut LINK a révélé que 61% des entreprises interrogées ne sont actuellement pas prêtes à rendre publics les salaires de leurs collaborateurs. Au total, seul un tiers des entreprises serait prêt à faire ce pas. Les grandes entreprises et les micro-entreprises se montrent plus disposées à aller dans ce sens. "Pour les grandes entreprises, c'est sans doute plus facile parce qu'elles ont des processus salariaux structurés, par exemple sous la forme de fourchettes de salaires définies", explique Davide Villa, CEO de JobCloud.

Se différencier grâce à la transparence des salaires

Si les entreprises se prononcent contre la transparence des salaires, c'est, selon l'enquête, parce que 60% ne garantissent pas encore la transparence des salaires au sein de l'entreprise. Près de 30% s'y opposent parce que les salaires des collaborateurs sont très différents. "Les entreprises qui communiquent leurs salaires de manière transparente peuvent se démarquer des autres employeurs lors du processus de recrutement et recevoir ainsi davantage de candidatures adéquates. L'un des avantages de la transparence des salaires dans les annonces d'emploi est que seuls les candidats qui sont d'accord avec le salaire indiqué postulent", poursuit Villa.

La culture du tutoiement dans de plus en plus d'entreprises

L'un des domaines de l'étude est consacré à la culture d'entreprise et à la manière dont les collaborateurs se comportent entre eux. Dans ce domaine, une culture informelle du tutoiement semble s'imposer de plus en plus. Dans l'ensemble, les trois quarts ont indiqué qu'une culture du tutoiement est entretenue dans l'entreprise, mais une nette différence culturelle apparaît entre la Suisse alémanique et la Suisse romande : Si en Suisse alémanique, 81% se tutoient, ils ne sont "que" 62% de l'autre côté du Röstigraben. En Suisse romande, la distinction se fait davantage en fonction du niveau hiérarchique - ainsi, 27% affirment que cela dépend du niveau hiérarchique, alors que cela ne joue un rôle que pour 11% en Suisse alémanique. La culture du tutoiement est la moins répandue dans les grandes entreprises (70%), alors qu'elle est la plus répandue dans les petites entreprises (81% dans les micro-entreprises et 84% dans les petites entreprises).

La marque employeur est aussi un sujet de préoccupation pour les petites entreprises

L'étude montre en outre que l'Employer Branding est certes fortement utilisé par les entreprises, mais que tout son potentiel n'est pas encore exploité. Près de la moitié des responsables du personnel interrogés indiquent que l'employer branding est important ou très important pour le recrutement. Cette valeur augmente avec la taille de l'entreprise. En revanche, 19% des personnes interrogées n'accordent pas ou peu d'importance à leur propre marque employeur. Alors que dans les grandes et moyennes entreprises, l'Employer Branding est surtout géré par le département RH, dans les petites entreprises, c'est un sujet de management. "Surtout en période de pénurie de main-d'œuvre qualifiée, les petites entreprises devraient également essayer de se positionner en tant qu'employeurs attractifs par le biais d'une stratégie de marque employeur", recommande Villa en guise de conclusion.

Source : www.jobcloud.ch

Le crowdfunding poursuit sa croissance rapide

Une étude de la Haute école de Lucerne le montre : Les financements et les dons via Internet ont enregistré une croissance de 31 % en 2021. Au total, 792 millions de francs ont été investis dans des projets de crowdfunding. Le financement de l'immobilier a particulièrement gagné en importance.

Financer des projets avec de l'argent provenant de différentes sources : Le crowdfunding a continué à s'établir comme forme de financement. (Image : Unsplash.com)

En 2021, le marché du crowdfunding en Suisse a nettement augmenté, passant de 606,6 millions de francs l'année précédente à 791,8 millions de francs. Cela correspond à une croissance de 31 pour cent et représente une nouvelle fois une valeur record, comme le montre le Crowdfunding-Monitor de la Haute école de Lucerne. Depuis la création de la première plateforme de crowdfunding il y a 14 ans, près de trois milliards de francs ont été négociés par la voie numérique en Suisse.

Croissance significative du crowdlending et du crowdinvesting

Le placement en ligne de fonds pour des crédits aux PME et aux particuliers ainsi que le placement d'investissements dans des entreprises et des biens immobiliers ont connu une croissance significative. Le marché du crowdlending représente désormais 607 millions de francs (+35 pour cent), le marché du crowdinvesting a augmenté à 147 millions de francs. Ce sont en particulier les investissements dans des crédits aux entreprises immobilières ainsi que les placements directs dans l'immobilier qui ont entraîné cette croissance. Les volumes dans les domaines du crowdsupporting/crowddonating ont légèrement reculé par rapport à 2020, à 38 millions de francs (-16 pour cent), après que des valeurs records aient été enregistrées dans ce domaine l'année précédente en raison de la crise de Corona et de plusieurs plateformes de crowdfunding actives seulement temporairement.

En 2021, le volume sur le marché du crowdfunding a une nouvelle fois atteint un niveau record. Ainsi, des projets d'un montant total de 791,8 millions de francs ont été financés via des plateformes de crowdfunding suisses. (Graphique : Haute école de Lucerne)

Le soutien aux campagnes politiques gagne en importance

On constate une nette croissance du financement des campagnes politiques par le biais du crowdsupporting. Ainsi, en 2021, plus de 800'000 francs ont été investis dans des campagnes politiques de crowdfunding. Un an auparavant, ce chiffre était encore d'environ 90'000 francs. Le crowdfunding en tant que "financement par le bas", qui permet de générer de nombreux petits dons, est très tendance. Grâce à cette forme de financement, il est possible d'une part de numériser les processus de financement, y compris dans le domaine du financement politique. D'autre part, il peut augmenter la légitimité d'une cause politique si de nombreuses personnes participent à une campagne.

Le crowdfunding franchira probablement la barre du milliard en 2022

Les auteurs de l'étude de la HSLU prévoient que le volume total du crowdfunding en Suisse dépassera le milliard de francs cette année. "Même avec ce volume, le crowdfunding restera un financement de niche en Suisse", explique Andreas Dietrich, co-auteur du moniteur de crowdfunding et professeur de banque à la Haute école de Lucerne. Mais la pertinence croissante pourrait conduire à une croissance accélérée à long terme. D'une part, Covid-19 a accéléré l'utilisation des processus financiers numériques, tant pour les entreprises que pour les particuliers. D'autre part, les grands bailleurs de fonds tels que les fondations ou les investisseurs institutionnels alloueront probablement de plus en plus de fonds via cette forme de financement alternative.

Formes de crowdfunding

  • Crowdsupporting : le plus souvent, projets et campagnes créatifs et culturels dans le domaine du sport. L'investisseur reçoit un produit, une œuvre artistique ou un service en échange de la contribution investie. Celui qui finance un livre, par exemple, reçoit un exemplaire gratuit.
  • Crowddonating : majoritairement des dons pour des projets sociaux, caritatifs et culturels, qui ne sont liés à aucune contrepartie.
  • Crowdinvesting : investissements de fonds propres ou de fonds étrangers dans des entreprises (start-ups) ou des biens immobiliers. En contrepartie, les investisseurs reçoivent une participation aux bénéfices.
  • Crowdlending : mise à disposition de crédits à des entreprises ou à des particuliers. En contrepartie, les donateurs reçoivent des paiements d'intérêts dont le montant dépend du risque de l'emprunteur.

Source et informations complémentaires : Haute école de Lucerne

Impulsion de réussite : soyez moins tolérant !

Vous vous étonnez peut-être de ce titre. Ne devrions-nous pas être tolérants envers les autres ? Notre nouvelle impulsion pour le succès résume les limites que l'on peut fixer en tant que leader en matière de tolérance.

Où êtes-vous trop tolérant et où ne l'êtes-vous pas ? La marge entre trop et pas assez de tolérance est relativement étroite... (Image : Pixabay.com)

Ne devrions-nous pas être tolérants envers les autres ? Oui, bien sûr. Mais dans le leadership et les relations personnelles, il y a aussi un autre côté de la médaille : "Vous obtenez dans la vie ce que vous tolérez".

C'est une sagesse ancienne et vraie. Si vous tolérez certains comportements négatifs chez les autres, vous en aurez davantage dans votre vie. Prenons un exemple : Si vous tolérez que quelqu'un soit toujours en retard, cette personne continuera à ne pas être à l'heure. Et vous serez de plus en plus entouré de personnes qui se comportent de la même manière. Il ne s'agit pas ici de la manière dont vous "éduquez" les autres, mais de ce que vous devriez laisser entrer dans votre vie en tant que leader. Car si vous tolérez trop de choses négatives, vous n'aurez plus de place pour les choses importantes qui vous font avancer.

"D'où viennent donc les différences de seuil de tolérance entre les personnes ? Eh bien, comme beaucoup de choses, cela vient en grande partie de l'empreinte de notre enfance. Et comme toutes ces empreintes, vous pouvez les modifier vous-même de manière ciblée. Voici trois questions qui vous permettront d'influencer concrètement votre seuil de tolérance :

  1. "Où est-ce que je suis toujours trop tolérant ?"
    Il existe des schémas très différents quant aux endroits où l'on est trop tolérant. Il peut s'agir de certains comportements chez vous. Ou bien vous faites preuve d'une trop grande tolérance dans des situations bien précises avec les autres. Ou bien vous êtes très tolérant envers certaines personnes, quoi qu'elles fassent.
    Dans un premier temps, il est important de reconnaître à quels endroits apparaissent vos différents points de tolérance.
  2. "Quelles sont les conséquences négatives de cette tolérance ?"
    Il s'agit ici de comprendre à quoi mène votre grande tolérance dans certaines situations (voir point 1). Une bonne question d'aide est la suivante : "Que se passerait-il si je n'étais plus aussi tolérant à ce moment-là ?"
    Peut-être auriez-vous plus de temps, seriez plus productif, auriez moins de distractions, réaliseriez plus de choses, auriez plus de temps à consacrer à d'autres personnes qui vous sont chères, et ainsi de suite.
    Souvent, nous sous-estimons dramatiquement les conséquences négatives d'une trop grande tolérance.
  3. "Où sont mes lignes rouges ?"
    Dans la troisième étape, il est crucial que vous preniez la décision de savoir à quels endroits et avec quelles personnes vous ne ferez plus preuve de tolérance.
    Il est important de savoir qu'une trop grande tolérance ne nuit pas seulement à vous-même, mais aussi à ceux envers qui vous êtes trop tolérant.
    Par exemple, si vous répondez toujours à toutes les questions, vous éduquez les gens à ne plus réfléchir par eux-mêmes. Cela n'aide personne.

Voici donc trois questions utiles qui vous aideront à en faire plus tout en aidant les autres à se développer. Et n'oubliez pas : la marge entre trop et pas assez de tolérance est relativement étroite.

Auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès, auteur de livres, conseiller, coach, speaker.www.volkmarvoelzke.ch

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