La manufacture d'épices "Würzmeister" fête son 10e anniversaire

Tania Woodhatch est sur la route du succès depuis dix ans avec sa manufacture d'épices "Würzmeister". Cela ne va pas de soi : cette habitante de Kloten mise systématiquement sur les personnes qui n'ont pas toujours la vie facile. Début août, les personnes intéressées pourront jeter un coup d'œil dans les coulisses.

Mettre du piment dans l'assiette et dans la vie professionnelle de ses collaborateurs : Tania Woodhatch, propriétaire de la manufacture d'épices "Würzmeister". (Image : zVg)

Il y a dix ans, tout a commencé par un hobby : Tania et Yves Woodhatch bricolaient de nouvelles expériences gustatives dans la cuisine familiale. Comme les épices qu'ils mélangeaient eux-mêmes correspondaient aux goûts de leurs connaissances, ils ont décidé de fonder la manufacture d'épices "Würzmeister". Le 1er août 2012, ils ont lancé la boutique en ligne. "Peu de temps après, nous avions déjà les premiers revendeurs de nos épices", raconte fièrement Tania Woodhatch. "S'en sont suivis la certification bio, les premières participations à des salons et le gain du prix des jeunes entrepreneurs de Kloten". Les dix ans de succès seront fêtés les 1er et 2 août 2022 avec des journées portes ouvertes et des horaires d'ouverture prolongés (voir encadré).

Une manufacture d'épices à vocation sociale

Depuis la séparation du couple Tania et Yves Woodhatch il y a un an - peu après l'ouverture de leur premier magasin à la Gerbegasse 10 à Kloten - Tania Woodhatch continue seule à diriger "Würzmeister" avec le soutien de son équipe. En effet, "Würzmeister" est aussi une entreprise sociale : depuis sa création il y a dix ans, Tania Woodhatch offre une structure de jour à des personnes en situation difficile. Les tâches liées à la fabrication d'épices constituent un soutien important pour les personnes qui, pour des raisons de santé, peuvent difficilement ou pas du tout être intégrées dans le marché du travail : "Les taux d'occupation vont de quelques heures par semaine à quelques heures chaque jour".

Mise sur pied d'une table de midi

A cela s'ajoute une table commune pour le déjeuner, qui compte souvent jusqu'à douze personnes. "Mon souhait le plus cher a toujours été de pouvoir offrir aux personnes pour lesquelles le système ne fonctionne pas un endroit où elles peuvent être valorisées et exercer une activité utile et variée au sein de la communauté. Et c'est exactement ce que je peux faire ici", explique Tania Woodhatch. Les déjeuners gratuits ont placé la petite entreprise devant des défis financiers, raison pour laquelle Woodhatch a fondé il y a trois ans l'association "Lebens-Anker". Les dons permettent aujourd'hui de financer les déjeuners et le salaire de la cuisinière auxiliaire.

Plus d'informations : www.wuerzmeister.ch

Portes ouvertes le 1er août

"Würzmeister" invite à une journée portes ouvertes le lundi 1er août 2022. La fondatrice Tania Woodhatch guidera personnellement les invités de 10 à 17 heures à travers la manufacture d'épices, le magasin Würz-Lädeli et la structure de jour à la Gerbegasse 10 à Kloten. En outre, des amuse-gueule culinaires - préparés entre autres par la "cuisinière de plaisir" Erika Weber - les attendent. Alors qu'aucune épice ne peut être vendue le 1er août en raison de la fête nationale, les visiteurs bénéficieront d'un goodie-bag exclusif contenant des échantillons et un bon d'achat. Le mardi 2 août, le Würz-Lädeli sera ouvert jusqu'à 21 heures.

Démocratiser l'énergie solaire avec une obligation verte

Younergy, une entreprise lausannoise active dans le domaine des énergies renouvelables depuis 2015, rend l'énergie solaire accessible à tous grâce à un modèle d'affaires innovant. L'entreprise émet actuellement un emprunt obligataire afin d'élargir encore son portefeuille et de soutenir ainsi sa croissance rapide et de répondre à la forte demande.

Younergy veut démocratiser l'énergie solaire. Ici, une installation à La Cure. (Image : obs/Younergy Solar AG)

Le modèle de Younergy Solar SA repose sur le principe de l'énergie en tant que service : l'entreprise investit dans l'installation de systèmes solaires afin de fournir une énergie renouvelable produite localement. Younergy installe des panneaux photovoltaïques sur les toits de ses clients et prend en charge l'ensemble des coûts d'installation, de maintenance et de surveillance. Ainsi, les clients - qu'il s'agisse de maisons individuelles ou de grandes entreprises - produisent leur propre électricité sans aucun investissement préalable et, au lieu de cela, ne paient que pour l'énergie produite. Une fois la période d'amortissement écoulée, l'installation devient la propriété du client. Younergy permet ainsi à chacun, indépendamment de son budget personnel, de produire et d'utiliser de l'électricité solaire, que ce soit dans sa propre maison ou en commun avec d'autres locataires. "Dans toute la Suisse, nous sommes les seuls à couvrir les maisons individuelles ainsi que les bâtiments avec des toits plus grands. C'était la clé de notre croissance rapide", explique Pedro Miranda, directeur et cofondateur de Younergy.

L'objectif de l'obligation verte

Younergy est le plus grand propriétaire d'installations photovoltaïques en Suisse en termes de nombre de sites de production - plus de 480 installations solaires dans toute la Suisse. L'entreprise a été fondée en 2015 par un groupe d'experts en énergie solaire de l'EPFL. L'objectif de cette entreprise en pleine croissance est de permettre à tous les habitants d'accéder à une énergie propre et bon marché en investissant dans des projets photovoltaïques décentralisés. Selon Younergie, la demande ne cesse d'augmenter. Afin de financer de nouveaux projets photovoltaïques, l'entreprise lausannoise émet actuellement un emprunt obligataire à distribution directe de 5 millions de CHF, avec un taux d'intérêt de 3,0 % et une durée de cinq ans, du 1er août 2022 au 31 juillet 2027. La période de souscription se termine le 25 juillet 2022. Avec un investissement de 10'000 CHF, Younergy peut installer 20 modules solaires qui produisent localement 10 MWh d'électricité solaire par an. Cela permet d'économiser 4 tonnes de CO2 / an.

Solution locale et développement international

Avec cette source de financement, Younergy souhaite avant tout développer de nouveaux projets afin de répondre à la demande croissante non seulement en Suisse, mais aussi dans plusieurs pays européens. Rainer Isenrich, président du conseil d'administration de Younergy, est optimiste quant à l'avenir de l'entreprise : "Nous voulons rendre l'énergie solaire accessible, facile à mettre en œuvre et abordable, afin que ces solutions se répandent au-delà des frontières suisses. Après le marché portugais et le marché espagnol, Younergy s'est étendue à l'Allemagne en 2022". En d'autres termes, l'entreprise souhaite démocratiser l'énergie solaire. "La transition énergétique se fait principalement au niveau local. C'est pourquoi nous souhaitons développer cette solution", souligne Pedro Miranda. La forte augmentation des prix de l'énergie et l'insécurité énergétique liée à la situation géopolitique nécessitent un approvisionnement local. En 2023, le prix de l'électricité devrait augmenter de plus de 20 % en Suisse. La solution de Younergy permet en revanche d'obtenir des prix nettement plus avantageux pour les particuliers et les entreprises, est-il précisé.

La vision de Younergy est que le futur paysage énergétique de la Suisse sera marqué par une forte décentralisation. Younergy part du principe que chaque toit devrait y contribuer avec au moins douze panneaux solaires. L'entreprise est notamment soutenue par l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) afin d'accélérer le développement de services cloud pour les systèmes énergétiques décentralisés.

Plus d'informations : Younergy Solar AG

La cybersécurité est la base de la prospérité économique

Le Conseil fédéral veut créer un office fédéral de la cybersécurité. Il tient ainsi compte de l'urgence de la question. Car sans cybersécurité, notre prospérité économique est menacée. Une contribution de Frank Thonüs, directeur général de Dell Technologies Switzerland.

La cybersécurité est une préoccupation majeure et, de plus en plus, une condition essentielle de la prospérité économique. (Image : Unsplash.com)

Peu de sujets sont aussi urgents que la cybersécurité, car les citoyens, les gouvernements et les entreprises sont plus que jamais dépendants de l'interconnexion numérique. Dans ce contexte, le Conseil fédéral met un accent particulier sur ce thème et veut créer un nouvel office fédéral de la cybersécurité. Il s'agit d'une étape importante pour l'économie suisse, car la nouvelle stratégie nationale ne doit pas seulement se concentrer sur les infrastructures, les grandes entreprises et les autorités, mais aussi soutenir les petites et moyennes entreprises (PME). L'attention portée à ces dernières est particulièrement importante, car les PME représentent environ 70 % des entreprises suisses. En même temps, elles sont les plus exposées en matière de sécurité informatique.

Avec cette stratégie globale, la sécurité informatique devient bien plus qu'une simple stratégie de protection contre les attaques et leurs conséquences. La cyber-résilience, si elle est mise en œuvre efficacement, peut contribuer à stimuler la prospérité économique à long terme et l'innovation.

Soutien aux PME en matière de cybersécurité

Un haut niveau de sécurité informatique est un facteur économique décisif. En Suisse aussi, les cyberattaques augmentent rapidement : cette année, le Centre national suisse de cybersécurité (NCSC) a reçu jusqu'à présent entre 408 et 881 messages par semaine. Outre les cas d'escroquerie et de phishing, les attaques de pirates et de ransomwares sont à l'ordre du jour.

Le thème de la cybersécurité dans les PME mérite une attention particulière : une étude réalisée en 2021 Étude sur la numérisation et la cybersécurité dans les PME estime qu'environ 55 000 PME ont été victimes d'un piratage l'année dernière. Les incidents les plus fréquemment cités ont eu lieu via des logiciels malveillants, des virus ou des chevaux de Troie.

Renforcement du secteur privé par les pouvoirs publics

Dans le cadre de la construction d'une économie résistante, la protection des PME en Suisse est une priorité économique énorme. Un soutien professionnel est nécessaire pour détecter et éviter les cyberattaques en amont, mais aussi pour réagir rapidement et récupérer les données perdues lorsque les pirates informatiques réussissent malgré toutes les précautions prises. Même avec une défense solide, il est impossible pour les entreprises d'éviter toutes les cyberattaques et les conséquences négatives qui en résultent pour les données, la vie privée et la confiance. Il s'agit alors de limiter les dégâts et de revenir le plus rapidement possible à une activité normale.

L'objectif principal devrait donc être de développer une stratégie de cyber-résilience soutenue par le gouvernement, capable d'anticiper des perturbations importantes et de réparer rapidement les dommages dans le pire des cas. Une composante essentielle d'une telle résilience est une formation approfondie en matière de sécurité pour tous les collaborateurs. Cela doit également être une priorité pour les pouvoirs publics dans les mois et les années à venir.

Ce que les PME peuvent faire elles-mêmes

Outre les formations publiques et privées pour les collaborateurs, il existe d'autres mesures stratégiques que les PME peuvent mettre en œuvre elles-mêmes. Comme il n'existe pas de protection à 100 % contre les attaques, les entreprises devraient être préparées à rétablir le plus rapidement possible le fonctionnement normal. Pour cela, les solutions de stockage sont indispensables comme base pour la sauvegarde et la restauration ainsi que pour l'archivage. Elles permettent de sauvegarder à court ou moyen terme et - en cas de perte - de restaurer les enregistrements. Il est particulièrement avantageux de transférer les données critiques dans un environnement isolé, auquel les intrus du réseau d'entreprise ne peuvent pas accéder.

En outre, dans chaque entreprise, un logiciel devrait prendre en charge la gestion des identités et de leurs droits d'accès. De telles solutions de "Identity and Access Management" permettent aux personnes autorisées d'accéder en toute sécurité aux applications et aux données et les protègent contre les attaques extérieures. Elles garantissent que toutes les personnes et tous les services sont contrôlés, authentifiés et autorisés et que les droits sont accordés conformément aux directives de l'entreprise.

Vers l'avenir avec la cybersécurité

La transformation numérique n'apporte pas seulement des avantages à la croissance économique. Les nouvelles technologies offrent également aux criminels de nouvelles possibilités d'attaquer les infrastructures publiques et privées. La cybersécurité devrait donc figurer en tête des priorités du secteur public et des entreprises.

Une stratégie de sécurité globale, coordonnée entre les gouvernements et l'industrie, est une composante clé de la reprise économique après les crises des dernières semaines et des derniers mois.

Si la cyber-résilience est bien planifiée et coordonnée au sein du collectif national, elle apportera une contribution importante à la prospérité à long terme de la Suisse.

Auteur :
Frank Thonüs est directeur général de Dell Technologies Suisse.

Rudolf O. Schmid est le nouveau président de Commerce Suisse

L'assemblée générale de Commerce Suisse a élu sans opposition Rudolf O. Schmid comme nouveau président de l'association faîtière du commerce. Il succède ainsi à Jean-Marc Probst, qui occupait ce poste depuis 2013.

Rudolf O. Schmid, nouveau président de Commerce Suisse. (Image : zVg / Commerce Suisse)

Rudolf O. Schmid a été élu nouveau président par l'assemblée générale de Commerce Suisse. Il succède ainsi à Jean-Marc Probst, dont le grand engagement en faveur des intérêts du plus grand employeur privé de Suisse, qui emploie environ 680 000 collaborateurs et forme 38 000 apprentis, a été salué et remercié comme il se doit par l'association.

Trois priorités

En tant que vice-président de Commerce Suisse depuis de nombreuses années et entrepreneur, Rudolf O. Schmid apporte une vaste expérience dans le commerce. En tant que jeune commerçant issu du commerce agricole, il a été élu très tôt au comité directeur ou au comité exécutif de Commerce Suisse. Comme il le souligne, il voit trois priorités claires dans le développement futur de l'association faîtière : "Commerce Suisse s'engage pour la formation des jeunes commerçants, gère des secrétariats pour plusieurs associations commerciales et s'engage pour ses quelque 4000 membres. Commerce Suisse défend leurs multiples intérêts, y compris, selon les sujets, au niveau politique".

Les entreprises commerciales sont aujourd'hui soumises à une pression encore plus forte que par le passé, comme l'explique Rudolf O. Schmid. La guerre en Ukraine, tout comme la situation économique, ont laissé des traces évidentes dans le commerce. Les chaînes d'approvisionnement interrompues pour les composants électroniques ou les matériaux de construction ont, comme on le sait, provoqué des arrêts dans les entreprises et les branches. Ainsi, les faisceaux de câbles étaient jusqu'à récemment fabriqués en Ukraine. Leur absence entraîne l'arrêt de la production dans les usines automobiles. Les pneus d'hiver sont également une denrée rare. Ceux qui n'en ont pas encore acheté aujourd'hui devraient le faire rapidement. Ils sont fabriqués avec de la poussière de charbon russe.

Commerce avec de nouvelles approches de la mondialisation

Pour mieux s'armer face aux évolutions futures, il faut de nouvelles approches dans le commerce mondial. Rudolf O. Schmid plaide pour des chaînes d'approvisionnement diversifiées : "Les approches actuelles de la mondialisation ont conduit à des exagérations. Les producteurs et les entreprises commerciales ont sous-estimé les risques de livraison. Entre-temps, il est devenu clair que le single sourcing - faire ses achats au même endroit - n'est pas une bonne solution. Nous disons clairement oui à la mondialisation. Elle est importante pour notre prospérité. Elle augmente également le niveau de vie dans le tiers-monde. Toutefois, dans le commerce mondial, les entreprises doivent désormais évaluer les risques de livraison de manière beaucoup plus critique qu'auparavant. Le sourcing ne doit pas dépendre d'un partenaire, d'un pays ou d'un continent. Une telle diversification des chaînes d'approvisionnement va considérablement modifier le commerce mondial".

Source : Commerce Suisse

La FernUni Suisse fête ses 30 ans d'existence

Le mois de juin a été placé sous le signe des 30 ans d'existence de la FernUni Schweiz. A cette occasion, environ 250 personnes se sont réunies le vendredi 23 juin dans la Simplonhalle de Brigue. Parmi les personnes réunies se trouvaient des représentants de la Confédération, du canton du Valais et de la ville de Brigue-Glis, qui ont manifesté leur soutien déterminé à l'institut universitaire.

La Formation universitaire à distance, Suisse, existe depuis 30 ans : l'anniversaire a été fêté le 23 juin 2022 à Brigue. (Image : zVg / FernUni Schweiz)

La FernUni Schweiz a été fondée en 1992 pour permettre aux étudiants des régions périphériques, aux professionnels et aux sportifs/ives de haut niveau de suivre des études. Pour fêter dignement ses 30 ans d'existence, l'institut universitaire a organisé une fête d'anniversaire le vendredi 23 juin à la Simplonhalle de Brigue, qui a réuni quelque 250 personnes.

Soutien fort des autorités au niveau fédéral, cantonal et communal

Au cours de son allocution, Christophe Darbellay, Conseiller d'Etat et Chef du Département de l'économie et de la formation, a exprimé la volonté politique unanime du canton du Valais d'accompagner la FernUni Schweiz sur la voie de l'Université valaisanne jusqu'en 2027. "Avec la HES-SO Valais-Wallis, l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, les Universités de Lausanne et de Genève, la Fernfachhochschule Schweiz (FFHS), la Haute école pédagogique du Valais (HEP-VS) et l'Institut de recherche Idiap, le Valais dispose d'acteurs importants dans le domaine de la formation tertiaire. Il manque cependant au Valais une pièce du puzzle - une université valaisanne - pour compléter le paysage de l'enseignement supérieur. Cette pièce manquante est la FernUni Schweiz".

Silvia Studinger, vice-directrice du Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI), a rappelé l'importance de cet institut universitaire dans le paysage suisse des hautes écoles. "Grâce aux subventions de la Confédération, la FernUni Schweiz est désormais indépendante et bénéficie d'un financement équivalent à celui des autres hautes écoles universitaires. Elle dispose en outre d'un modèle d'enseignement à distance de grande qualité, ce qui est essentiel dans notre société actuelle".

C'est avec fierté que Mathias Bellwald, maire de Brigue-Glis, a présenté sa ville comme un véritable centre de formation urbain : "A Brigue-Glis, les jeunes ont la possibilité de suivre l'ensemble de leur formation, du jardin d'enfants à la formation professionnelle et au diplôme universitaire. C'est un avantage unique pour Brigue-Glis, qui lui permet de jouer un rôle central et de contribuer à la formation d'une main-d'œuvre qualifiée".

Lors des Journées stratégiques qui ont suivi à Zermatt, Roberto Schmidt, président du Conseil d'État et chef du Département des finances et de l'énergie, a souligné le besoin et la légitimité de la formation à distance dans la société actuelle. "En Valais, nous souffrons d'une pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Avec le soutien du canton du Valais, la FernUni Schweiz peut y remédier par son succès".

De la FernUni Schweiz à l'Université du Valais

La FernUni Schweiz intensifie ses efforts afin de remplir les conditions d'accréditation en tant qu'université à part entière à partir de 2027. De plus, elle continue à engager des professeurs de renommée internationale afin d'assurer la qualité de la recherche et de renforcer les centres de compétences au sein des cinq facultés. "La FernUni Schweiz veut s'ancrer dans le paysage universitaire suisse et se montrer à la hauteur de la confiance que lui accordent les étudiants, les scientifiques, le canton du Valais, les cantons fondateurs (Schwyz, Berne, Soleure, Lucerne), la Confédération et les milieux politiques, afin de s'établir comme une institution à part entière, reconnue au niveau international", explique le Dr Damien Carron, directeur des services académiques.

Les conditions de construction sont réunies : Fin 2021, la Formation universitaire à distance, Suisse (FernUni Schweiz) a pris possession de son nouveau campus universitaire commun avec la Haute école spécialisée à distance, Suisse (FFHS) dans le quartier du Rhonesand à Brigue. Avec ce bâtiment, l'institut universitaire dispose d'un site pour des activités de recherche intégrées au niveau international et des possibilités de formation universitaire basées sur les résultats de sa recherche, renforçant ainsi son ancrage en Valais. Cette construction innovante a été notée comme exemple de bonne pratique dans le rapport cantonal sur les hautes écoles 2021.

Source et informations complémentaires

SAP Suisse a de nouvelles têtes à sa tête

SAP Suisse repourvoit plusieurs postes de direction. Robert Kehrli prendra la direction de l'unité commerciale responsable des PME et des partenaires à partir du 1er août. Il y a également un changement dans le rôle de Chief Technology Officer, qu'Alexander Finger a déjà repris le 1er juillet. Le poste de Chief Sustainability Officer a été créé pour la première fois. Il sera occupé par Sebastian Kaczynski à partir du 1er juillet également.

Occupent désormais différentes fonctions de direction chez SAP Suisse : Sebastian Kaczynski, Alexander Finger et Alexander Kehrli (de g. à dr.). Image : zVg / Service de presse SAP)

Ces jours-ci, diverses fonctions de direction sont repourvues chez SAP Suisse. "Avec ces nouvelles nominations, nous sommes bien positionnés pour accompagner nos clients et partenaires avec des innovations et un savoir-faire éprouvé sur la voie d'entreprises durables et compétitives", commente Michael Locher-Tjoa, Managing Director SAP Suisse, à propos des changements de personnel. "Avec le nouveau poste de Chief Sustainability Officer, nous faisons en outre suivre d'effets notre stratégie d'engagement à grande échelle pour une économie durable, également chez SAP en Suisse".

Fonction nouvellement créée de Chief Sustainability Officer

La fonction nouvellement créée de Chief Sustainability Officer s'inscrit dans le cadre de la stratégie de développement durable de SAP. Derrière celle-ci se cachent diverses mesures visant à réduire l'empreinte carbone, à transformer les chaînes d'approvisionnement et de création de valeur en processus circulaires, à éviter les déchets, à protéger la planète et à préserver la biodiversité sur Terre, ainsi qu'à intégrer les dimensions ESG (Environnement, Social, Gouvernance) dans les rapports financiers, selon l'entreprise. Le nouveau Chief Sustainability Officer (SCO) est Sebastian Kaczynski, un professionnel qui, selon SAP, "a suivi sa passion pour la durabilité et travaille depuis ses études sur des innovations visant à résoudre les problèmes de durabilité". Tant chez RWE que chez innogy, Kaczysnki a été responsable du développement de modèles commerciaux basés sur les données pour un système énergétique plus durable. Pendant plus de six ans chez SAP, il a occupé différents rôles dans les domaines de l'innovation, du conseil et de l'avant-vente.

En tant que CSO de SAP Suisse, Sebastian Kaczynski souhaite utiliser le savoir-faire de SAP en matière de durabilité, d'écosystèmes et de technologies pour soutenir efficacement les clients dans leur voyage vers des entreprises intelligentes et durables. "Chez SAP, nous sommes convaincus que les entreprises doivent placer la durabilité au cœur de leurs stratégies commerciales et intégrer les données de durabilité dans leurs processus de bout en bout. Ce n'est qu'ainsi qu'elles pourront acquérir les connaissances nécessaires à la transition vers une économie plus inclusive, régénérative et nette de zéro, et agir dans ce sens", précise Sebastian Kaczynski. Il vit près de Zurich, aime les belles randonnées et l'escalade et s'engage comme mentor et coach pour les personnes défavorisées.

Alexander Finger est le nouveau Chief Technology Officer

Alexander Finger reprend le rôle de Chief Technology Officer (CTO) de SAP Suisse. Il succède à René Fitterer, qui assume de nouvelles responsabilités au sein de SAP. La technologie, l'innovation et l'esprit d'entreprise accompagnent le nouveau CTO depuis qu'il est entré dans la vie active et professionnelle. En 1995, dans une phase précoce de l'Internet, il a fondé l'un des premiers fournisseurs de services Internet en Allemagne. Après la phase de création d'entreprise, il a travaillé à la Deutsche Post et à la société genevoise CPGmarket.com, puis a exercé pendant de nombreuses années différentes fonctions de conseil et de management chez Swisscom. Il y a un peu plus de deux ans, il a rejoint SAP Suisse, où il s'est occupé de clients du secteur de l'énergie et a lancé de nombreux projets d'avenir en tant qu'ambassadeur de l'innovation.

Alexander Finger considère la transformation numérique avec SAP comme un outil permettant d'atteindre un succès durable. "Pour cela, il faut une interaction étroite avec les personnes chez nos clients qui travaillent sur les deux axes de l'innovation : dans le cadre de l'amélioration continue d'une part et dans le domaine de l'innovation de rupture d'autre part", explique-t-il. "Ces deux groupes ont besoin d'innovation technologique. Nous sommes bien positionnés si SAP est le partenaire naturel pour le développement commercial". Pour y parvenir, sa mission centrale est de communiquer la stratégie et la vision de SAP et de rechercher activement le dialogue avec les clients, les partenaires et les collègues.

Alexander Finger se consacre depuis 2015 à des études de droit en cours d'emploi, qu'il a terminées en 2021 avec un master. Depuis novembre, il prépare un doctorat à l'Université de Fribourg sur le thème "Systèmes de contrôle interne". Après de nombreuses années passées en France, Alexander Finger vit aujourd'hui avec sa femme dans la ville bilingue de Morat. Il aime passer son peu de temps libre à faire de la voile et à se promener dans le sud de la France.

Robert Kehrli : nouveau responsable des PME chez SAP Suisse

L'unité commerciale qui s'occupe des PME et de la gestion des partenaires a un nouveau directeur en la personne de Robert Kehrli. Il remplace Simon Hammer qui, après quatre ans à ce poste, a accepté un nouveau défi en dehors de SAP. Robert Kehrli apporte avec lui 20 ans d'expérience dans la vente et le management. Depuis 2016, il a occupé différentes fonctions de direction chez SAP Suisse, la dernière étant celle de Head of Business Technology Platform, où il a assuré une croissance considérable. Auparavant, il a occupé différentes fonctions de vente, de support, de conseil et de management chez IBM, Hewlett-Packard et son successeur HPE. Après un apprentissage d'électromécanicien, il n'a cessé de se perfectionner jusqu'à l'obtention d'un master en informatique de gestion.

Dans son nouveau rôle, Robert Kehrli s'est donné pour mission de faire progresser la transformation numérique et l'évolution vers une entreprise intelligente et durable à l'aide des technologies SAP, en collaboration avec les partenaires du segment des PME. "Il me tient particulièrement à cœur de guider et d'accompagner nos clients de la classe moyenne vers le cloud, en collaboration avec nos partenaires", souligne Robert Kehrli. "Avec notre équipe performante, nous pouvons générer des projets innovants avec une réelle valeur ajoutée et servir les clients et les partenaires de manière non bureaucratique, rapide et efficace".

Parallèlement à son activité professionnelle, Robert Kehrli est très engagé dans le club de football local, où il est entraîneur de l'équipe féminine et des équipes juniors. Lorsqu'il lui reste du temps en dehors de sa famille, il aime faire du ski et du golf. Robert Kehrli est marié, père de trois enfants adultes et habite dans la région de Zoug.

Source et informations complémentaires

Les collaborateurs âgés et les femmes : Le potentiel est trop peu exploité

Une étude d'AXA réalisée en collaboration avec l'institut de recherche Sotomo montre que la pénurie de main-d'œuvre qualifiée est une réalité : La pénurie de main-d'œuvre qualifiée en Suisse est toujours aussi aiguë. 78 pour cent des entreprises interrogées qui cherchaient de nouveaux travailleurs en 2021 ont eu au moins partiellement des problèmes à les pourvoir. De nombreuses entreprises appliquent néanmoins une limite d'âge formelle ou informelle et la promotion ciblée des femmes fait également défaut en de nombreux endroits.

Malgré la pénurie de main-d'œuvre qualifiée : les collaborateurs plus âgés et les femmes pourraient être engagés encore plus souvent, même dans les PME. (Image : Depositphotos.com)

La pénurie de main-d'œuvre qualifiée en Suisse est toujours aussi aiguë. C'est ce que montre une nouvelle étude représentative sur le marché du travail des PME réalisée par AXA Suisse en collaboration avec l'institut de recherche Sotomo. Selon l'étude, 78 pour cent des entreprises interrogées qui cherchaient de nouveaux travailleurs en 2021 ont eu partiellement des problèmes à pourvoir leurs postes. Près de deux tiers d'entre elles l'attribuent à la pénurie de main-d'œuvre qualifiée. La situation semble particulièrement précaire dans le secteur de l'artisanat et du bâtiment. Dans ce secteur, 80 % des entreprises à la recherche de personnel ont eu du mal à pourvoir leurs postes, contre 74 % dans le domaine de la production et de la réparation. Dans les domaines de la technique, de l'informatique, du conseil et de la vente, près de la moitié des entreprises ont également rencontré des problèmes lors de la recherche d'un emploi. Ce n'est que dans le domaine de l'administration et de l'organisation que la situation s'est détendue : Dans ce domaine, la main-d'œuvre appropriée ne fait défaut que dans 10 pour cent des cas.

Les grands groupes privent les PME de personnel qualifié

D'un côté, le marché du travail est presque asséché. Mais d'un autre côté, près d'un tiers des PME se voient concurrencées par les grandes entreprises sur le marché du travail : 20 pour cent des personnes interrogées ont justifié leurs difficultés à pourvoir des postes par des possibilités de carrière moindres par rapport aux grandes entreprises, et 17 pour cent estiment que leur propre entreprise est moins compétitive en raison du niveau de salaire plus bas. "En matière de pénurie de main-d'œuvre qualifiée, les PME sont donc confrontées au double défi d'un marché du travail très tendu et de la concurrence des puissants grands groupes", explique Michael Hermann.

Grande motivation des collaborateurs

Même si de nombreuses entreprises sont constamment à la recherche de personnel qualifié, elles sont généralement satisfaites de la motivation et de la loyauté de leurs collaborateurs actuels. Il existe toutefois de nettes différences d'évaluation : les petites PME sont généralement très satisfaites des qualités de leurs collaborateurs, tandis que l'évaluation des plus grandes est plus mitigée. Ainsi, 51% des petites entreprises de 2 à 9 salariés jugent leurs employés très performants, contre 19% seulement des grandes entreprises de 50 à 250 salariés. Et en matière de résilience, il existe également de grandes différences d'évaluation : 75 pour cent des petites PME estiment que la robustesse psychique de leurs collaborateurs est plutôt ou très bonne, mais seulement 47 pour cent des grandes. Cela signifie à l'inverse qu'un peu plus de la moitié des grandes PME voient de nettes lacunes dans la résilience de leurs employés. "La lisibilité de l'entreprise ne contribue manifestement pas seulement à l'identification et à la compréhension mutuelles des employeurs et des employés, mais soutient également la robustesse psychique des collaborateurs", conclut Michael Hermann, directeur de Sotomo.

Les collaborateurs âgés : Appréciés - mais pas embauchés

Il est frappant de constater que les responsables de PME portent une appréciation généralement très positive sur les collaborateurs âgés : 67% d'entre eux estiment que la loyauté et la disposition à assumer des responsabilités des plus de 50 ans sont meilleures que celles du reste du personnel. Cela peut ne pas paraître étonnant à première vue, étant donné que les collaborateurs plus âgés travaillent généralement depuis longtemps dans l'entreprise et connaissent les procédures, on leur accorde une identification élevée en conséquence. Mais ce qui est particulièrement remarquable, c'est qu'ils sont également considérés par leurs employeurs comme plus performants (55 %) et plus résilients (54 %) que le reste du personnel.

Dans de nombreuses entreprises, il existe des limites d'âge formelles ou informelles pour l'occupation des postes. (Graphique : AXA Suisse)

Cette image positive contraste fortement avec la faible disposition à prendre en compte les collaborateurs plus âgés pour les postes vacants, comme le montre l'étude : bien qu'au total trois quarts des PME n'aient pas pu pourvoir tous les postes comme elles le souhaitaient en 2021, la plupart des entreprises ont une limite d'âge formelle ou informelle lorsqu'il s'agit d'engager de nouveaux collaborateurs : environ une entreprise sur dix n'engage généralement pas de personnes âgées de 45 ans ou plus, pour 29 pour cent des PME interrogées, la limite d'âge se situe entre 45 et 54 ans. "Au regard de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée qui prévaut, mais aussi des défis de la prévoyance vieillesse, il existe ici un grand potentiel qui n'est pas exploité", explique l'entrepreneur et politologue Michael Hermann.

La participation des femmes au marché du travail n'est guère encouragée activement

Seules 5 pour cent des PME interrogées présentant un déséquilibre entre les sexes au sein de leur personnel mettent en place des programmes de promotion ciblés pour les femmes, 13 pour cent seulement soutiennent le travail à temps partiel et le job sharing, et 22 pour cent seulement misent sur des horaires de travail flexibles. Alors que parmi les grandes PME, près de neuf sur dix prennent tout de même au moins une mesure en faveur de l'égalité des sexes, la promotion de l'égalité n'est pas du tout un sujet pour une PME de moins de dix collaborateurs sur deux. "Cela montre que le potentiel de la main-d'œuvre féminine n'est souvent pas exploité activement par les PME suisses", explique Michael Hermann.

De nombreuses PME estiment que la semaine de quatre jours est prudemment positive

L'augmentation de la participation des femmes au marché du travail serait donc justement une approche contre la grave pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Engager des collaborateurs plus âgés permettrait également de lutter contre la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, conclut l'étude. Comme autre mesure possible contre la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, la semaine de quatre jours est de plus en plus introduite dans différents pays, ce qui devrait permettre de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle. En Suisse aussi, la semaine de quatre jours fait l'objet de discussions. L'étude AXA sur les PME montre que 38 pour cent des PME suisses sont favorables au principe de la semaine de quatre jours - ce chiffre atteint même 43 pour cent dans les grandes PME. "La pénurie généralisée de main-d'œuvre qualifiée pourrait avoir contribué ici à faire tomber les barrières mentales et à favoriser l'ouverture à de nouvelles approches, y compris dans le secteur des PME", explique Michael Hermann.

Les maladies psychiques sont un défi, en particulier pour les grandes PME

Outre le recrutement de nouveaux collaborateurs, le bien-être de leur propre personnel représente également un défi pour les PME suisses : 76 pour cent des personnes interrogées ont indiqué que leur entreprise devait relever des défis particuliers en ce qui concerne la santé de leurs collaborateurs - ce chiffre atteint même 97 pour cent dans les grandes PME. Les PME sont le plus souvent confrontées à l'absentéisme physique de leurs collaborateurs. 38% des petites et moyennes entreprises et 45% des grandes PME y voient un défi particulier.

En revanche, ce sont surtout les grandes PME qui sont concernées par les absences dues à des maladies psychiques. Alors que seules 11% des petites PME considèrent les absences d'origine psychique comme un défi majeur, c'est le cas de 42% des grandes PME. Les maladies psychiques représentent donc un problème aussi important que les maladies physiques pour les grandes PME. Les grandes PME ne sont pas seulement particulièrement touchées par les absences d'origine psychique, elles perçoivent également l'évolution de manière plus négative. 38 pour cent de toutes les PME de 50 collaborateurs et plus enregistrent une augmentation globale de ces incidents au cours des cinq dernières années.

Source et informations complémentaires : AXA Suisse

Plus de 25 000 nouvelles entreprises au premier semestre 2022

Malgré les incertitudes économiques et géopolitiques ainsi que les mesures Corona persistantes au niveau international, la création d'entreprise reste à la mode. La fièvre de la création d'entreprise n'est toutefois plus aussi élevée que lors de la période record de l'année précédente.

Représentent les plus de 25'000 nouvelles entreprises créées entre janvier et juin 2022 : Sonja Höchli et Thomas Odermatt avec leur start-up bold matters GmbH. (Image : IFJ)

L'étude actualisée au jour le jour "Analyse nationale des créations d'entreprises suisses 1er semestre 2022", réalisée par l'Institut für Jungunternehmen IFJ, montre que 25'447 nouvelles entreprises ont été inscrites au registre du commerce suisse au cours des 6 premiers mois de l'année en cours. Cela correspond à un léger recul de -3,6% par rapport au semestre 2021, qui est entré dans l'histoire comme un semestre record avec 26'387 nouvelles entreprises. Malgré le recul, la comparaison sur 10 semestres montre que +13% d'entreprises de plus que la moyenne à long terme ont été créées au premier semestre 2022. Depuis les légers reculs de 2014 à 2015 et de 2019 à 2020, les offices du registre du commerce enregistrent globalement une tendance positive. Cela signifie qu'au cours des 10 dernières années, 22'511 nouvelles entreprises ont été inscrites au registre du commerce chaque premier semestre. Avec ses 25'447 nouvelles entreprises, le premier semestre 2022 a donc enregistré le deuxième niveau le plus élevé et se situe, avec +13%, significativement au-dessus de la moyenne des 10 derniers semestres.

De fortes disparités entre les grandes régions - Zurich, moteur de la création d'entreprise

Selon l'analyse de l'IFJ, Zurich est la seule grande région à connaître une légère croissance de +0.3% au premier semestre 2022. Les autres grandes régions, à savoir la Suisse du Sud-Ouest (-1,6%), la Suisse orientale (-2,8%), le Tessin (-3,1%) et la Suisse centrale (-3,9%), enregistrent de légères baisses par rapport à la même période de l'année précédente. Dans les régions Espace Mittelland (-7,4%) et Suisse du Nord-Ouest (-7,9%), le nombre de nouvelles entreprises créées est nettement inférieur à celui du premier semestre 2021. La situation est la suivante, ventilée par canton : Dans 9 cantons, le nombre de nouvelles entreprises créées au premier semestre 2022 a encore augmenté par rapport à la période record de l'année précédente. Ce sont actuellement les cantons avec une croissance des créations d'entreprises suisses : Appenzell Rhodes-Intérieures (+18.5%), Jura (+6.9%), Fribourg (+4.8%), Obwald (+4.6%), Glaris (2.9%), Saint-Gall (+1.3%), Vaud (+0.9%), Zurich (+0.3%) et Valais (+0.Les cantons qui n'ont connu que de légères baisses en pourcentage sont Appenzell Rhodes-Extérieures (-1.2%), Bâle-Campagne (-2.1%), Lucerne (-2.2%), le Tessin (-3.1%) et Uri (-4.3%). Les plus fortes baisses en pourcentage de créations d'entreprises ont été enregistrées dans les offices du registre du commerce des cantons de Nidwald (-18%), Bâle-Ville (-12.5%), Berne (-12.4%), Neuchâtel (-11.9%) et Grisons (-10.9%).

Nouvelles entreprises par secteur

Les secteurs les plus porteurs cette année sont la haute technologie (+22,1%), la santé (+9,7%) et le transport et la logistique (+9,3%). Les baisses les plus importantes en pourcentage sont
Agriculture & sylviculture (-20,2%), commerce de gros (-15,2%) ainsi que le commerce de détail (-13,8%). L'analyse montre que c'est surtout le commerce qui a beaucoup souffert. Outre les deux branches à forte création d'entreprises que sont la santé et l'informatique et les TIC, ce sont surtout les petites branches qui enregistrent des accents positifs.

Créations d'entreprises par secteur (graphique : IFJ)

Optimisme des créateurs d'entreprise

Les incertitudes géopolitiques et économiques ainsi que les mesures Corona persistantes au niveau international touchent certes aussi l'économie suisse. Malgré cela, les créateurs d'entreprise suisses se montrent optimistes. Les créateurs d'entreprise suisses donnent une réponse claire à la question "Pourquoi fonder une entreprise ?

Un chiffre illustre particulièrement bien l'importance pour les indépendants de trouver un équilibre idéal entre courage et raison : au moment de la création, 66% des créateurs d'entreprise sont encore dans une autre entreprise.
entreprises sont employées. Après la création, ce nombre diminue à environ 40%. L'idée de sécurité se combine donc idéalement avec le désir de plus de liberté, comme l'écrit l'IFJ. Les employés travaillant à domicile continuent de profiter de leur temps pour mettre en œuvre leurs propres idées, les gens cherchent plus que jamais une occupation qui a du sens. Et comme dans toutes les périodes difficiles, de nombreuses innovations et améliorations sont développées à partir de la situation actuelle. De plus, l'acceptation sociale de l'activité indépendante continue de progresser.

Source : Institut pour jeunes entreprises IFJ

La Journée des employeurs demande plus d'engagement contre la pénurie de main-d'œuvre qualifiée

Lors de la traditionnelle Journée des employeurs de l'Union patronale suisse, l'accent a été mis sur la pénurie de main-d'œuvre qualifiée en Suisse et en Europe. L'exigence des employeurs de mesures efficaces et d'une action rapide a été concrétisée par le point de vue des branches.

Lors de la Journée des employeurs, il a demandé au Conseil fédéral de faire preuve de leadership et d'agir rapidement : Valentin Vogt, président des employeurs. (Image : Union patronale suisse)

La Journée des employeurs de cette année, qui s'est tenue le 30 juin 2022 à Berne, a été l'occasion, après une analyse de la situation, d'approfondir le thème urgent de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée du point de vue des employeurs de Suisse et de leur voisin autrichien ainsi qu'avec des représentants des branches. "La crise de Corona a montré aux employeurs de nombreux domaines d'amélioration - il ne faut pas laisser passer cette chance", a souligné le président de l'UPS Valentin Vogt dans son état des lieux. Mais avec la guerre en Ukraine, une nouvelle crise, bien plus dramatique d'un point de vue géopolitique, freine l'essor économique en Suisse. Et tandis que le Conseil fédéral s'associe à l'UE dans ce domaine, les négociations sur le développement du modèle bilatéral sont dans l'impasse. Or, c'est justement maintenant qu'il est indispensable d'avoir des relations consolidées et juridiquement sûres avec l'Europe. M. Vogt a souligné que l'économie attendait du Conseil fédéral qu'il fasse preuve de leadership et qu'il agisse rapidement.

Il manquera 1,3 million de travailleurs d'ici 2050

La manifestation s'est ensuite focalisée sur la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, qui s'est encore aggravée avec la pandémie de Corona. Quels sont les effets de cette pénurie dans les secteurs concernés ? Quelles sont les solutions et les exigences des employeurs à l'égard des politiques ? Le directeur patronal Roland A. Müller a abordé ces points dans son exposé. En raison du vieillissement démographique, il faut s'attendre à une pénurie de main-d'œuvre qualifiée de près de 1,3 million de personnes d'ici 2050. Face à cette pénurie, les employeurs veulent clairement promouvoir le potentiel de main-d'œuvre nationale. Pour les femmes en particulier, ils misent sur l'amélioration de la compatibilité entre vie professionnelle et vie familiale ainsi que sur la suppression des mauvaises incitations fiscales. "Pour les travailleurs âgés, il est essentiel de maintenir et de promouvoir l'employabilité", a souligné Müller. C'est dans ce but que l'Union patronale suisse (UPS) a lancé le réseau des employeurs focus50plus. Néanmoins, la Suisse continuera à dépendre de l'immigration en provenance des pays de l'UE/AELE et des pays tiers - de bonnes conditions-cadres ainsi que la garantie de la libre circulation des personnes sont déterminantes.

L'Autriche invitée à la Journée des employeurs

Le son de cloche est similaire en ce qui concerne la pénurie de main-d'œuvre qualifiée qui s'aggrave en Autriche, pays voisin. Comme l'a montré l'orateur invité Georg Knill, président de la Fédération de l'industrie (IV), l'Autriche prévoit une diminution de la population active d'environ 52 à 47 pour cent d'ici 2050. Afin de maîtriser ce problème à long terme, le gouvernement élabore une stratégie globale en matière de main-d'œuvre qualifiée, qui englobe différents domaines tels que l'apprentissage, l'intégration des femmes et des personnes âgées ainsi que l'immigration qualifiée.

La pénurie de main-d'œuvre qualifiée, un frein à la croissance

Des représentants des branches économiques concernées ont discuté de la manière dont la pénurie de personnel qualifié est vécue et abordée par les branches lors de la table ronde. A quoi est due la grave pénurie de personnel qualifié dans le secteur de la santé et comment peut-on enthousiasmer les jeunes pour la branche ? Rolf Zehnder, ancien directeur de l'hôpital cantonal de Winterthur et vice-président de l'association des hôpitaux H Plus, a souligné que, outre le salaire, la culture d'entreprise et l'ambiance de travail jouent un rôle important. "Pour la branche pharmaceutique, c'est un privilège de pouvoir recruter la main-d'œuvre qualifiée qui lui fait défaut via les contingents des pays tiers" - Thomas Bösch, responsable du personnel de Novartis Suisse, en est conscient. "Le manque de personnel qualifié est un véritable frein à la croissance", a mis en garde Judith Bellaiche, directrice de Swico, l'association économique du secteur suisse des TIC et de l'informatique en ligne. Selon elle, il faut commencer à agir dès l'école.

Source et informations complémentaires : Union patronale suisse

Quels sont les secteurs qui offrent le meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée ?

Les Suisses attachent de plus en plus d'importance à l'équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Le souhait d'un meilleur équilibre a même été la raison la plus fréquente d'un changement d'emploi pendant la pandémie. Mais dans quels secteurs suisses les actifs trouvent-ils le meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée ?

Un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée a été une raison fréquente de changement d'emploi pendant la pandémie. Une analyse montre désormais dans quels secteurs la vie professionnelle et la vie privée sont particulièrement bien conciliées. (Image : Unsplash.com)

Dans une étude récente, New Work SE, qui exploite la plateforme d'évaluation des employeurs kununu, s'est penché sur la question de savoir dans quels secteurs il est possible de concilier au mieux vie professionnelle et vie privée (Work-Life-Balance). L'enquête se base sur les données de kununu. Ce portail d'évaluation d'entreprises, leader selon ses propres dires dans l'espace germanophone, compte déjà en Suisse 450'000 évaluations authentiques d'employeurs, des contrôles de salaires et des indications sur la culture d'entreprise, qui ont été données par d'anciens et d'actuels collaborateurs.

Top dix des secteurs suisses offrant le meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée

1. internet
2. IT
3. conseil et consulting
4. assurance
5. gestion et recrutement du personnel
6. les associations
7. banques
8. administration publique
9. énergie
10. éducation

Internet, l'informatique et le conseil offrent un package complet

Dans le trio de tête Internet, IT et conseil/consulting, il n'y a pas que le travail et la vie privée qui s'harmonisent mieux que la moyenne. Ces trois secteurs occupent également les premières places en ce qui concerne l'ambiance de travail, les salaires et les prestations sociales. Les assurances, les ressources humaines/le recrutement et les banques se trouvent également dans le top 10 pour les trois dimensions et marquent ainsi des points à plusieurs niveaux.

L'éducation, les associations, l'administration publique et l'énergie nécessitent un esprit de compromis

Dans certains secteurs où l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est élevé, les employés doivent accepter de faire des concessions dans d'autres domaines. Ainsi, le secteur de l'éducation offre un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, mais n'arrive pas à se hisser dans le peloton de tête en termes de salaire et de prestations sociales. Le tableau est le même pour les associations. L'administration publique marque des points avec un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée, mais elle chute en revanche en ce qui concerne l'ambiance de travail. La situation est similaire dans le secteur de l'énergie.

L'impression/emballage, le textile et les achats sont en queue de peloton en ce qui concerne l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée

En ce qui concerne l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, l'impression/emballage, le textile et les achats se trouvent en queue de peloton. Ces branches ne parviennent pas à compenser le faible équilibre entre vie professionnelle et vie privée par d'autres avantages.
de l'entreprise. En ce qui concerne l'évaluation globale, en tenant compte de toutes les dimensions d'évaluation de kununu, ces secteurs sont également en queue de peloton.

Les actifs suisses souhaitent un équilibre sain entre travail et loisirs Une enquête menée par New Work au printemps 2022 en Suisse a montré que les actifs suisses souhaitent un équilibre sain entre travail et loisirs : Pour 29 pour cent
des travailleurs qui ont pris un nouvel emploi pendant la pandémie étaient motivés par le souhait d'un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Aucune autre raison n'a été invoquée
plus souvent citées.

Source : New Work SE

Systèmes d'élimination des déchets : Trashfox et Mondini s'associent

L'entreprise tessinoise Mondini fait partie de Trashfox. Avec les conteneurs souterrains, les deux entreprises se dirigent ensemble vers un avenir durable.

Les systèmes d'élimination des déchets tels que les conteneurs souterrains de Trashfox contribuent de manière déterminante à une image accueillante du lieu - comme ici au Neumarkt à Saint-Gall. (Image : zVg Trashfox)
D'Arlesheim à Zizers, les stations de collecte Trashfox se trouvent partout en Suisse. De plus en plus d'urbanistes, d'architectes et de maîtres d'ouvrage misent sur l'élimination des déchets dans des conteneurs souterrains. La ville de Saint-Gall, qui collecte depuis longtemps les ordures de ses habitants sous terre dans de nombreux quartiers, est une pionnière en la matière. Mondini Trading SA, fondée en 1952 à Tesserete TI, mise également sur ces systèmes d'élimination. L'entreprise propose des conteneurs souterrains innovants et fonctionnels comme alternative au stockage traditionnel des déchets. Récemment, Trashfox AG a repris la totalité de l'entreprise - avec le projet de continuer à développer l'élimination souterraine. Selon les indications de l'entreprise, l'objectif de cette fusion est de regrouper les compétences, d'utiliser les synergies et de créer une plus-value durable à long terme pour les clients. "Trashfox et Mondini partagent la même vision. Nous veillons ensemble à une collecte durable des matières recyclables et des déchets. Grâce à cette fusion, nous pouvons agir encore plus efficacement sur un marché dynamique et renforcer notre position", déclare Florim Maliqi, le nouveau directeur général de Trashfox AG. Maliqi succède à Urs Landolt, qui prend sa retraite après 18 ans passés au sein de l'entreprise. Landolt a participé au développement, à la construction et à la grandeur de Trashfox. Avec son engagement a largement contribué à la bonne santé actuelle de l'entreprise, comme l'indique un communiqué de presse. Le credo de Maliqi est une croissance saine : "Aujourd'hui plus que jamais, il est important de collecter les déchets et le verre usagé de manière efficace et écologique. Je me réjouis de l'équipe élargie et de sa grande compétence, et du fait que nous puissions désormais proposer un portefeuille de prestations plus important". Le siège de Trashfox AG se trouve à Rümlang ZH et a été rénové et agrandi au cours des dernières semaines. Pour célébrer cette fusion, une fête avec une journée portes ouvertes est prévue à Rümlang à l'automne 2022. Source et informations complémentaires : Trashfox AG Le post Systèmes d'élimination des déchets : Trashfox et Mondini s'associent appeared first on Organisateur.

De nouveaux univers de bureaux : Deux tiers des entreprises veulent investir

Après deux ans de pandémie, un monde du travail hybride est devenu la nouvelle normalité. Les professionnels de l'immobilier et du facility management sont confrontés à la tâche de planifier les capacités de bureaux de demain. Deux tiers d'entre eux veulent continuer à investir malgré le home office. C'est ce que révèle une enquête exclusive menée dans le monde entier par le spécialiste du FM ISS.

Malgré le home office, les bureaux n'ont pas fait leur temps. Une grande partie des entreprises veut continuer à investir dans des environnements de bureau. (Image : Adobe Stock / ISS)

L'entreprise internationale ISS, un prestataire de services pour le Facility Management et Workplace Experience, a présenté les résultats de la dernière "ISS Pulse Survey". L'enquête a été menée dans 20 pays auprès de 100 clients internationaux d'ISS, représentant plus d'un million d'employés de bureau de différentes branches dans le monde. L'enquête partait de la thèse selon laquelle les priorités des entreprises en matière de postes de travail de bureau ont changé de manière marquante au cours des dernières années. Alors que lors de la dernière enquête ISS, avant la pandémie Covid, l'efficacité opérationnelle et les économies de coûts figuraient parmi les principales priorités en matière de planification et d'exploitation des bureaux, ce sont aujourd'hui les collaborateurs, leur recrutement et leur fidélisation à l'entreprise qui sont au premier plan. Près des deux tiers des entreprises interrogées investissent également dans leur environnement de travail.

S'épanouir au bureau

Jacob Aarup-Andersen, CEO du groupe ISS World Services A/S : "Les rapports de force sur les marchés du travail mondiaux se sont déplacés des employeurs vers les employés. La pandémie a en outre accéléré les modèles de travail hybrides, tout comme les attentes des travailleurs en matière de flexibilité. Le nouveau défi pour les employeurs est de répondre à ces attentes de manière à satisfaire les exigences de productivité tant des travailleurs que de l'entreprise. Il ne s'agit pas de savoir si les collaborateurs sont au bureau, mais plutôt de savoir comment ils peuvent s'épanouir, innover et collaborer. Nous voyons actuellement de nombreuses entreprises redéfinir leurs espaces de travail afin de s'adapter aux modèles de travail hybrides et aux préférences personnelles des collaborateurs. Elles se focalisent à la fois sur le cadre physique dans lequel les gens travaillent et sur l'expérience qu'ils vivent lorsqu'ils viennent au bureau".

Les surfaces de bureaux ne seront pas réduites

L'enquête montre également que la majorité des entreprises (69%) ne prévoient pas actuellement de réduire la taille de leurs bureaux. Et les entreprises qui ont décidé de réduire leurs effectifs dans le cadre du télétravail investissent en même temps dans leur culture d'entreprise et dans l'expérience du lieu de travail afin d'améliorer la capacité d'innovation et la collaboration entre leurs employés. Jacob Aarup-Andersen : "Malgré les différentes approches de la question de l'empreinte écologique du Real Estate, l'objectif de fidélisation des collaborateurs reste le même. Il n'existe pas de modèle unique lorsqu'il s'agit de concevoir le lieu de travail du futur, il doit correspondre à l'entreprise et aux collaborateurs. Une chose est cependant sûre : les prévisions selon lesquelles le bureau allait disparaître étaient exagérées. Au contraire, nous voyons aujourd'hui dans le monde entier comment les espaces de travail sont repensés et réaménagés".

Les univers de bureau continuent d'évoluer

Pour André Nauer, CEO d'ISS Suisse, il est indéniable que "précisément dans le contexte du 'New Normal', les univers de bureau continuent à se transformer. Ils seront plus colorés, plus confortables, plus communicatifs et ils favoriseront la collaboration entre les collaborateurs". En tant que l'un des principaux fournisseurs de Facility Management en Suisse, ISS est spécialisé dans les domaines Advisory, Workplace & Workspace Design, gestion de l'énergie, Health & Safety ainsi que dans la gestion de l'environnement. André Nauer : "ISS dispose, sous la direction d'Ulrike Bäuerle et du Dr David Lunze, d'une équipe de spécialistes en Workspace Design & Construction qui propose toute la palette de prestations, de l'étude de projet à la réalisation, d'un seul tenant".

Source : ISS

get_footer() ;