La première journée économique suisse de l'achat durable

Dans le cadre d'exigences réglementaires croissantes, notamment au sein de l'Union européenne, les entreprises suisses sont confrontées à la nécessité de développer des stratégies d'achat durable. La première journée économique suisse de l'achat durable, le "Sustainable Procurement Day", réunira le 20 juin 2024 des PME ainsi que des entreprises plus importantes afin de discuter de ces défis.

Lors du premier "Sustainable Procurement Day", qui se tiendra le 20 juin 2024 à Zurich, des entreprises telles que la Poste suisse accorderont des subventions à des projets de développement durable, LyrecoBLS, Appenzeller Bier ou Thermoplan donneront un aperçu de leurs stratégies d'approvisionnement et de leurs activités. La manifestation, créée par la fondation Pusch, öbu - Der Verband für nachhaltiges Wirtschaften et procure.ch, s'adresse aux entreprises de tous les secteurs qui souhaitent intégrer des produits et des services durables dans leurs chaînes d'approvisionnement et les rendre plus transparentes. Plus de 130 participants sont attendus pour s'informer sur les exemples, les tendances et les expériences en matière d'achat durable et pour échanger leurs points de vue.

Pertinence pour les entreprises suisses

Les grandes entreprises suisses et étrangères étant de plus en plus attentives à la durabilité de leurs chaînes d'approvisionnement, il est crucial pour les PME suisses (qui fournissent directement ou indirectement ces entreprises) de s'adapter à ces exigences. La participation à la conférence offre l'occasion de s'informer de manière précoce et complète sur les démarches nécessaires et de se mettre en réseau afin de rester performant dans la dynamique globale du marché.

Inputs passionnants, perspectives différentes

Le programme de la conférence comprend cinq conférences et sept thèmes qui permettront aux participants de se faire une idée pratique et d'approfondir les discussions avec des experts et des praticiens dans le cadre de petits groupes.

Des experts de la protection de l'environnement, du droit, de l'approvisionnement, de la numérisation et de l'économie se produiront sur la grande scène : Elgin Brunner (membre de la direction) WWF Suisse, Niclas Meyer (conseiller senior) BSS Volkswirtschaftliche Beratung AG, Marion Roeder et Gina Obrecht (Business Development, Data Driven Sustainability) Swisscom, Mirko Kleiner (précurseur de l'approvisionnement Lean-Agile) Lean-Agile Procurement Alliance ainsi que Björn Jung et Matteo Trachsel (Sustainability) Thermoplan AG.

L'achat durable en 7 thèmes clés 

Dans les groupes de discussion thématiques, les participants reçoivent d'abord un input spécialisé ou pratique et discutent ensuite en petits groupes des solutions possibles.

  • Entre stratégie et faisabilité avec le BLS
  • Collaboration avec la première imprimerie au monde certifiée Cradle to Cradle Gold, VÖGELI, pour une économie circulaire.
  • Zéro net avec l'achat durable : réduire les émissions de gaz à effet de serre dans la chaîne d'approvisionnement avec la Poste Suisse et Lyreco Suisse
  • Économie circulaire et efficacité des ressources dans l'approvisionnement avec la brasserie Locher (bière Appenzeller)
  • Risques sociaux liés à l'approvisionnement : Devoir de diligence des entreprises, protection des droits de l'homme et des enfants tout au long de la chaîne d'approvisionnement avec Solidar Suisse et Save the Children
  • Conformité, réglementation, devoir de diligence avec MME Legal
  • Achat durable et numérisation avec SAP

Les billets peuvent être commandés ici

Sources et informations complémentaires : Fondation suisse pour la pratique environnementale - Pusch (https://www.pusch.ch/) , öbu - L'association pour une économie durable (https://www.oebu.ch/) et procure.ch - Association professionnelle pour l'achat et la gestion de l'approvisionnement (https://www.procure.ch/) .

La numérisation dans les communes : La volonté est là, mais l'argent manque

Une grande majorité des communes suisses voient dans la numérisation de leurs instruments de travail internes et de leurs services externes une opportunité de gagner en efficacité. Selon une nouvelle enquête sur l'état de la numérisation dans les communes, la moitié d'entre elles ont déjà désigné leur propre service de numérisation.

La numérisation dans les communes - ici, une vue aérienne d'un quartier extérieur de Saint-Gall en direction de l'ouest - continue de progresser. Mais les obstacles sont encore nombreux. (Image : luftbild24 / Pixabay.com)

Pour la quatrième fois, l'association "Myni Gmeind", en collaboration avec l'Association des communes suisses et la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse, a interrogé les communes suisses sur l'avancement de leur transformation numérique. Sur un total de 2131 communes suisses, 560 communes (26%) ont répondu entièrement au questionnaire et 1121 autres communes (53%) ont répondu partiellement. Ce taux de réponse réjouissant constitue une base de données solide qui permet de tirer des conclusions pertinentes.

La numérisation dans les communes, un sujet d'actualité

La numérisation et la cybersécurité sont les thèmes qui préoccupent actuellement le plus les communes, à côté d'autres comme les projets d'infrastructure et les finances. Selon l'enquête, quatre communes sur cinq considèrent la transformation numérique comme un moyen d'améliorer leur efficacité, et autant y voient également un service pour la population. "La transformation numérique est définitivement arrivée dans les conseils communaux et les administrations", constate Alex Sollberger, président de Myni Gmeind. Entre-temps, 41 pour cent de toutes les communes se considèrent comme des précurseurs dans le domaine de la numérisation. C'est nettement plus que l'année précédente, où seul un tiers des communes avait répondu par l'affirmative à cette question.

Les résultats montrent également que ce ne sont pas forcément les compétences ou le savoir-faire numériques qui sont décisifs pour le succès de la numérisation, mais plutôt l'ouverture d'esprit vis-à-vis du sujet. Les communes ont également identifié une volonté politique claire en matière de transformation numérique comme étant le facteur de réussite le plus important. 61% des personnes interrogées ont indiqué qu'elles ressentaient plutôt ou même fortement cette volonté dans leur commune.

Problème : ressources humaines et financières

Comme le constate une grande partie des personnes interrogées, la présence de ressources humaines et financières est tout aussi importante que la volonté et l'ouverture à la numérisation. Mais il existe ici un écart entre le souhait et la réalité : seules 42% des communes indiquent que les conditions financières pour la transformation numérique sont données ou plutôt données. Seul un tiers des communes participantes évalue même positivement la question de la disponibilité des ressources en personnel. Une nette majorité des personnes interrogées estiment que leurs ressources en personnel pour la transformation numérique sont insuffisantes ou plutôt insuffisantes. Pour les communes, la solution consiste soit à augmenter les ressources en personnel en créant des pourcentages de postes supplémentaires, soit à externaliser temporairement certaines tâches à des prestataires de services externes. "Ces deux voies permettraient de générer des ressources humaines supplémentaires pour la transformation numérique, mais augmenteraient en même temps les défis en termes de ressources financières", explique Alex Sollberger.

Une chose est sûre : aujourd'hui, personne ne peut faire l'économie d'une transformation numérique. Les attentes de la population vis-à-vis d'une administration moderne ont augmenté. En Suisse, pays à salaires élevés, il est judicieux d'automatiser autant que possible les processus. La numérisation permet également d'atténuer à long terme le manque de personnel qualifié. Entre-temps, près de la moitié des communes (47%) ont déjà défini un poste ou une personne qui coordonne la transformation numérique dans tous les domaines.

Source et informations complémentaires : Association des communes suisses, Association Myni Gmeind

Distinction pour la durabilité de mobilezone Suisse

Deux secteurs d'activité de mobilezone Suisse ont été récompensés d'une médaille par le fournisseur d'évaluation de la durabilité EcoVadis : Or pour le secteur Business et Argent pour l'activité Refurbished.

Le prestataire de services de télécommunications mobilezone reçoit deux distinctions pour ses efforts en matière de durabilité. (Image : Capture d'écran mobilezone)

Le prestataire de services de télécommunication mobilezone a reçu deux distinctions de durabilité de la part d'EcoVadis. Celles-ci montreraient que l'initiative de durabilité de l'entreprise porte ses fruits, selon le communiqué. Markus Bernhard, CEO du groupe mobilezone, déclare : "Nous nous réjouissons de ces distinctions qui récompensent l'initiative de mobilezone dans le domaine de la durabilité et qui montrent que nous sommes sur la bonne voie avec notre stratégie".

Selon les indications de mobilezone, la durabilité constitue l'un des cinq piliers de la stratégie d'entreprise. La stratégie de durabilité de l'entreprise a été introduite en 2020 et n'a cessé d'être développée depuis. Elle se base sur les thèmes de la gouvernance et de la conformité, des collaborateurs, des clients, du cycle des smartphones et de la gestion de l'environnement. L'importance du secteur Second Life ou Refurbishing de smartphones a continué de croître - mobilezone met donc fortement l'accent sur ce thème de la durabilité, poursuit l'entreprise. Au cours de l'exercice écoulé, le groupe mobilezone a calculé pour la première fois l'empreinte carbone de l'ensemble du groupe, y compris la consommation de la chaîne d'approvisionnement en amont et en aval, afin de pouvoir définir à l'avenir des objectifs de réduction pour toute l'entreprise. Dans le domaine de la durabilité sociale, mobilezone s'engage également à l'avenir dans la formation des apprentis et dans la promotion de leurs talents et vise à maintenir un haut niveau de satisfaction de la clientèle. Et dans le domaine de la gouvernance et de la conformité, mobilezone se concentre sur la gestion responsable de l'entreprise, sur le développement continu de la transparence du rapport de durabilité ainsi que sur le respect des normes légales et éthiques.

EcoVadis évalue et certifie des entreprises dans le monde entier dans le domaine de l'écologie, des thèmes sociaux et du développement durable sur la base de normes et de directives établies au niveau international.

Source et informations complémentaires : mobilezone

findependent lance le crowdinvestment le 1er juillet

La start-up fintech findependent a obtenu 1,5 million de CHF supplémentaires de la part d'investisseurs existants et offre désormais pour la première fois au public la possibilité de participer directement à cette entreprise en pleine croissance. Il est prévu de lever au moins 2 millions de CHF par le biais du crowdinvesting. L'argent sera utilisé pour l'extension, la croissance et le développement. En outre, le conseil d'administration a été renforcé par l'arrivée de Matthias Moser, spécialiste des banques et des risques.

L'équipe de la start-up FinTech findependent. (Image : zVg / findependent)

La croissance de findependent (connue entre autres par la Émission de télévision "Die Höhle der Löwen Schweiz" (La grotte des lions)) s'est accentuée au cours des six derniers mois et a permis d'augmenter non seulement le nombre de clients à plus de 12 000, mais aussi la fortune gérée à plus de 110 millions de CHF. Selon ses propres indications, Findependent a réussi à maîtriser cette croissance avec l'équipe existante. Avec sept collaborateurs, la start-up reste très légère.

Les investisseurs existants se montrent convaincus par le développement. Ils ont donc mis à disposition un financement de croissance supplémentaire d'un total de 1,5 million de CHF au cours des derniers mois. Ainsi, findependent a reçu 3,5 millions de CHF depuis sa création par Matthias Bryner et Kay Foerschle et est restée indépendante d'une banque ou d'autres entreprises pendant tous les tours de financement. "L'équipe qui entoure Matthias continue de me convaincre. Ils travaillent avec passion et avec le cœur pour rendre les avantages de l'investissement accessibles à tous", explique Roland Brack à propos de son engagement. Il est investisseur chez findependent depuis 2021.

Pour la première fois, le crowdinvesting offre à tous la possibilité de participer non seulement à des projets de recherche, mais aussi à des projets de développement. avec findependent mais aussi dans d'investir dans findependent en tant qu'entreprise. "Nous souhaitons que nos clients nous accompagnent encore plus étroitement dans notre voyage et répondons en même temps à un souhait souvent exprimé", explique Matthias Bryner, CEO et fondateur de findependent, à propos de cette décision. A partir du 1er juillet 2024, il y aura d'abord une période de souscription exclusive de trois jours pour les clients existants. Ensuite, entre le 4 et le 14 juillet, le grand public pourra également investir dans findependent. Il est prévu de lever au moins 2 millions de CHF. "Pour développer notre produit, continuer à développer l'application et nous positionner de manière adéquate pour la croissance future", explique Bryner à propos de l'utilisation des fonds.

Matthias Moser a été élu au conseil d'administration afin de bénéficier d'une assise encore plus large dans le contexte de la croissance future. Moser apporte une vaste et longue expérience dans le secteur bancaire, notamment dans la gestion des risques. Il est âgé de 61 ans et vit à Frick.

Source et informations complémentaires : trouvependent

Le prix "Best of Swiss Software" est lancé

Un nouveau prix vient bousculer la scène numérique suisse. Les créateurs de Best of Swiss Web et de Best of Swiss Apps présentent Best of Swiss Software 2024. Ce prix récompense des projets de logiciels individuels exceptionnels et des exemples d'intégration réussie de plateformes logicielles (ERP, CRM, solutions sectorielles).

Le paysage des prix suisses accueille un nouveau venu de marque : les créateurs de Best of Swiss Web et de Best of Swiss Apps présentent le "Le meilleur du logiciel suisse"-prix. Best of Swiss Software est synonyme d'excellents projets de logiciels individuels et d'exemples d'intégration réussie de plates-formes logicielles telles que ERP, CRM et solutions sectorielles. L'objectif est de soutenir les innovations et de rendre visibles les performances exceptionnelles. Best of Swiss Software établit ainsi des normes de qualité et met en lumière les meilleures équipes et entreprises du secteur suisse des logiciels.

Quatre catégories

Les prestataires de services TIC suisses ont la possibilité de montrer leur savoir-faire dans quatre catégories :

  • Solutions d'entreprise: Logiciel individuel développé pour automatiser et soutenir différents processus commerciaux.
  • Solutions cloud nativesLogiciel individuel pour les entreprises utilisatrices ou les fabricants de produits, qui a été optimisé pour les plates-formes cloud et qui tient compte d'un maximum de principes modernes d'architecture et de développement.
  • Solutions de données et d'IASolutions individuelles développées pour construire des plateformes de données à l'échelle de l'entreprise, créer des applications et, sur cette base, entraîner des modèles IA ou développer des solutions IA génératives.
  • Intégration commerciale de base : Introduction d'une plateforme ERP, CRM ou d'une solution sectorielle standardisée, qui a été optimisée de manière idéale pour les exigences et les processus d'une entreprise grâce à un paramétrage et au développement de modules propres.

Le processus d'évaluation

Dans le cadre d'un processus en deux étapes, l'Université de Berne et le jury examinent soigneusement la qualité et la force d'innovation de tous les projets soumis. Pour chaque catégorie, il y a 1x or, 1x argent et 1x bronze à gagner.

  • Niveau : Assessment- Tous les projets soumis seront évalués dans un premier temps par le partenaire d'évaluation, l'Institut d'informatique de gestion de l'Université de Berne. Pour chaque catégorie d'Award, 12 projets au maximum sont nominés pour l'Award.
  • Niveau : Compétition- Le jour du jury, les projets nominés seront présentés par les déposants lors d'une session de questions-réponses de 30 minutes. Le jury, composé de 5 à 10 experts renommés du secteur des TIC et de représentants d'importants donneurs d'ordre, évalue les présentations et désigne les projets gagnants dans chaque catégorie.

Les dates clés

Le délai de soumission pour les quatre catégories du Best of Swiss Software est fixé au Lundi 26 août 2024 L'Award Night de Best of Swiss Software se déroule le Mardi 19 novembre 2024, au Kongresshaus de Zurich, en combinaison avec la "Best of Swiss Apps"s'est déroulée sur la scène de la cérémonie de remise des prix.

Source et informations complémentaires : www.bestofswisssoftware.ch

Tendances de l'emploi : la Suisse en plein essor par rapport à l'Europe

Les employeurs suisses sont confiants pour le troisième trimestre 2024 ; aucun autre pays européen n'affiche des perspectives d'emploi nettes aussi élevées. Les employeurs du secteur de l'énergie et des services publics, ainsi que ceux du secteur de la communication, sont particulièrement demandeurs de main-d'œuvre qualifiée.

Tendances de l'emploi en Suisse : les perspectives ne sont pas aussi bonnes dans toutes les régions. (Graphique : ManpowerGroup)

La reprise progressive de la demande étrangère, une inflation plus faible et l'assouplissement de la politique monétaire stimulent la conjoncture en Suisse. Cette évolution positive est certes réjouissante, mais elle renforce encore la pénurie de personnel qualifié, comme le montre la dernière enquête de ManpowerGroup sur les perspectives d'emploi. En conséquence, les entreprises recherchent encore plus de personnel qualifié : avec 34%, les perspectives d'emploi nettes corrigées des variations saisonnières pour le T3 2024 augmentent encore par rapport au deuxième trimestre (29%) et à l'année précédente (T3 2023 : 27%).

Les employeurs suisses sont donc beaucoup plus optimistes pour l'avenir que leurs homologues européens ; aucun autre pays de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (prévision nette d'emploi de 18%) n'affiche de meilleures perspectives d'emploi. Les pays voisins de la France (241 pts3T), de l'Allemagne (231 pts3T) et de l'Autriche (201 pts3T) affichent également des perspectives d'emploi supérieures à la moyenne de la région EMEA. L'Italie, avec 16%, se situe en dessous de la moyenne interrégionale.

Tendances de l'emploi en Suisse : différences régionales

Les conditions économiques positives ont un impact positif à différents niveaux dans six des sept régions suisses. Comme le montre l'enquête susmentionnée sur les tendances de l'emploi, menée dans plus de 570 entreprises, les intentions nettes d'embauche sont supérieures à la moyenne suisse à Zurich, dans le nord-ouest de la Suisse, en Suisse orientale et dans la région lémanique. Le besoin de travailleurs dans les secteurs de la finance, de l'assurance et de l'immobilier est probablement responsable de cette situation.

En revanche, la Suisse centrale et l'Espace Mittelland chutent, mais continuent d'enregistrer des intentions d'embauche à un niveau élevé. Au Tessin, cependant, comme au T2 2024 (-14%), les entreprises s'attendent à une baisse de l'activité de recrutement en raison du ralentissement du secteur secondaire. 

Le secteur de l'énergie et des services publics recherche du personnel de toute urgence

Les employeurs de tous les secteurs prévoient des perspectives d'emploi positives au T3 2024. Entre le 2e et le 3e trimestre 2024, les intentions d'embauche progressent dans les secteurs de l'énergie et des services publics (+39 points), des services de communication (+26 points) et des technologies de l'information (+14 points). Dans les autres secteurs, les perspectives d'emploi sont en baisse par rapport au T2 2024, malgré des valeurs positives.

"Les entreprises du secteur de l'énergie et des services publics devraient s'attendre à un résultat positif de la votation sur la loi fédérale sur la sécurité de l'approvisionnement en électricité à partir d'énergies renouvelables et auront donc besoin de personnel qualifié. Compte tenu des changements significatifs dans le secteur bancaire suisse, les perspectives d'emploi nettes de 42% dans le secteur Finance & Immobilier semblent surprenantes. Cependant, la transformation numérique et l'évolution des modèles d'affaires des prestataires de services financiers nécessitent de nouvelles compétences et de nouveaux professionnels. Dans le secteur de l'immobilier, les perspectives de marché sont très bonnes, ce qui permet d'embaucher", déclare Eric Jeannerod, Country Manager ManpowerGroup Suisse.

En ce qui concerne la taille des entreprises, toutes les entreprises prévoient d'embaucher. Les entreprises de 250 à 999 employés affichent les perspectives d'emploi les plus élevées (47%), suivies des entreprises de 50 à 249 employés (45%) et de moins de 10 employés (39%). Les perspectives d'emploi se sont nettement détériorées dans les entreprises de 1000 à 4999 collaborateurs. Alors que les perspectives étaient encore de 33% au T2 2024, elles ne sont plus que de 8% au T3 2024. La cause en est probablement la mondialisation. Plus une entreprise est présente sur les marchés mondiaux, plus elle est touchée par les incertitudes géopolitiques actuelles. 

L'intelligence artificielle inquiète peu les collaborateurs

"L'intelligence artificielle est une 'force de travail supplémentaire' qui ne doit pas être négligée lorsqu'il s'agit de la pénurie de personnel qualifié. 57% des entreprises interrogées ont indiqué qu'elles faisaient partie des "early" ou "current adopters" en ce qui concerne les technologies telles que l'intelligence artificielle ou des outils comme ChatGPT, l'apprentissage automatique ainsi que la réalité virtuelle. Ce haut niveau d'intégration de l'intelligence artificielle témoigne de la volonté des entreprises suisses de profiter des avantages de l'intelligence artificielle", déclare Eric Jeannerod.

Seule une minorité d'employés semble craindre que l'intelligence artificielle puisse menacer des emplois. Les cadres et les spécialistes sont majoritairement positifs vis-à-vis de la technologie. Les collaborateurs des entreprises de production ou ceux qui sont en contact direct avec le public sont plutôt inquiets. "L'importance des métiers où le contact humain et les activités manuelles sont indispensables - comme par exemple dans la restauration ou les métiers de soins - va à mon avis augmenter. L'intelligence artificielle et l'automatisation apporteront un soulagement dans ce domaine", souligne Eric Jeannerod.

Cette attitude positive se reflète dans les défis que les entreprises voient dans l'introduction de l'intelligence artificielle. Seul un quart environ (24%) des personnes interrogées craint que les collaborateurs ne résistent au changement. Chez les cadres, environ un cinquième (21%) voit un tel danger. Les défis concernant la protection des données et les réglementations (36%), le manque d'outils et de plateformes appropriés (29%) ou les investissements élevés (28%) ainsi que la complexité de l'introduction de l'intelligence artificielle sont considérés comme plus importants.

Source : ManpowerGroup

Swiss Economic Forum SEF24 : une rétrospective

Les 6 et 7 juin 2024, 1350 cadres ont discuté à Interlaken lors du SEF24 sous la devise "When the going gets tough" de solutions et de stratégies pour faire face aux défis géopolitiques et économiques.

L'ancienne Première ministre finlandaise Sanna Marin lors de son intervention au SEF24. (Image : SEF 2024)

Les 6 et 7 juin, Interlaken était entièrement placée sous le signe de l'économie suisse : ces deux jours ont vu la 26e édition du Swiss Economic Forum (SEF). Quelque 70 intervenants de Suisse et de l'étranger se sont exprimés. Les 1350 participants au forum, qui affichait complet, ont montré qu'ils étaient résistants, persévérants et prudemment optimistes. Corine Blesi, Managing Director NZZ Connect, est très satisfaite de la 26e édition du SEF : "Nous sommes convaincus que les entrepreneurs sauront mener l'économie suisse vers un avenir plus positif avec la détermination et la résilience nécessaires".

Des intervenants de haut niveau avec des thèmes de discussion intéressants

Le programme proposait une grande diversité de personnalités nationales et internationales exceptionnelles issues des domaines de l'économie, de la politique et de la science. Comme le veut la tradition, c'est la présidente de la Confédération Viola Amherd qui a ouvert le forum. Elle est actuellement fortement sous les feux de la rampe au vu de la situation sécuritaire mondiale instable. "Nous devons nous préparer à une crise prolongée et faire preuve de flexibilité", telle est son évaluation succincte de la situation. La journée s'est poursuivie sur le plan politique avec Sanna Marin, l'ancienne Première ministre de Finlande, et Micheal R. Pompeo, le 70e secrétaire d'État des États-Unis. Sanna Marin a jeté un regard sur l'avenir : "Le changement de système est devant nous et nous devons utiliser les nouvelles technologies comme l'IA ou le quantique", a déclaré l'ancienne Premier ministre finlandaise. Michael R. Pompeo a recommandé de tirer les leçons de l'histoire, notamment en ce qui concerne les prochaines élections présidentielles aux États-Unis : "Je crois en notre système constitutionnel. Au cours de l'histoire, il a toujours donné de bons résultats".

D'autres moments forts pour les participants ont été, par exemple, la performance émotionnelle de l'athlète de classe mondiale Dominic Lobalu et de son coach Markus Hagmann. Ou la footballeuse professionnelle Lia Wälti, qui a expliqué avec un clin d'œil la différence entre le football masculin et le football féminin : "Le football féminin est plus honnête. Nous passons moins de temps au sol".

Impulsions pour les PME au SEF24

Au Swiss Economic Forum, l'économie et donc les PME sont bien entendu au centre des débats. Thomas Schäfer, CEO de la marque Volkswagen PkW, a d'abord expliqué pourquoi la collaboration entre l'industrie, la politique et la société est décisive pour le tournant de la mobilité. Caspar Coppetti, cofondateur de On, et Daniel Gutenberg, président du conseil d'administration de Hookipa, ont à leur tour parlé de ce que signifie la situation actuelle pour les start-up et les jeunes entrepreneurs : "Notre moteur n'est plus 'survivre', mais 'créer'". Jeff Rowe, CEO du groupe Syngenta, invite les chefs d'entreprise à continuer à travailler comme avant. Georges Kern, CEO de Breitling, encourage lui aussi ses collègues : "Pour sortir renforcés de la crise, nous devons gagner des parts de marché, être meilleurs que la concurrence et redoubler d'efforts". L'intervention de la jeune astronaute analogique Eleonore Poli, qui ira peut-être un jour sur Mars, a également été impressionnante et peu banale. Elle donne à tous le message d'être ouvert pour essayer de nouvelles choses et rencontrer de nouvelles personnes.

Enfin, des prix ont à nouveau été distribués lors du SEF24 : Le Swiss Economic Award récompense chaque année des prestations entrepreneuriales exceptionnelles. Les gagnants 2024 sont Flowit SA (services), Voliro SA (deeptech/sciences de la vie) et Qumea SA (production/artisanat), voir notre Rapport ici.

Source et informations complémentaires

Durabilité des consommables : (pas) une contradiction

La durabilité dans l'approvisionnement est devenue un thème majeur. Le Sustainable Procurement Day, qui aura lieu pour la première fois le 20 juin 2024, met l'accent sur l'examen des risques et des opportunités d'un achat durable.

Dans quelle mesure les consommables sont-ils durables ? Une question qui préoccupe également le groupe Lyreco au quotidien lors de l'achat de ses produits. (Image : Lyreco)

Comment les achats peuvent-ils s'orienter durablement face à ces défis ? Une question qui préoccupe également le groupe Lyreco. Avec 12000 collaborateurs, il est actif dans 42 pays sur 4 continents. Le site Lyreco Switzerland AG livre chaque jour environ 7000 commandes de clients. L'entreprise accorde une grande importance à la durabilité et optimise constamment sa logistique dans le but de créer un processus global le plus écologique possible, comme l'explique Tina Kempf, Head of Sustainability Management chez Lyreco Switzerland dans l'entretien suivant.

 

Madame Kempf, 7000 livraisons de commandes par jour, ce n'est pas rien. Quels sont les groupes de produits les plus populaires ou les plus fréquents qui sont commandés ?

Tina Kempf : Les capsules de café font clairement partie des choses les plus souvent commandées.

Or, les capsules de café ne sont pas forcément considérées comme durables...

Je ne suis pas d'accord. Cet exemple montre justement que la durabilité n'est pas si triviale. Mais au sens strict, tout type de consommable n'est pas durable en soi. En tant que distributeurs, nous en sommes également conscients. C'est pourquoi notre stratégie consiste à miser sur la durabilité, surtout dans le domaine de l'expédition. L'utilisation de fourgonnettes électriques et de vélos cargos lors de la livraison y contribue notamment.

La durabilité s'étend désormais aussi à l'approvisionnement. Comment cela se répercute-t-il sur le comportement de commande de vos clients ? Mettent-ils davantage l'accent sur les produits durables ?

Nous constatons que les produits durables sont importants pour un nombre croissant de clients. Seulement, nous aimerions que cela aille plus vite. Mais malheureusement, les grandes organisations publiques et privées ignorent trop souvent totalement la durabilité lors des appels d'offres ou ne lui accordent qu'un poids très faible. Le sujet reste donc en suspens. Au final, le prix est trop souvent le seul critère de décision. En tant que commerçants, nous sommes dans une "position sandwich" ; nous pouvons toutefois soutenir nos clients en éliminant progressivement les produits moins durables. En outre, nous abordons aussi de manière proactive - en particulier les grandes entreprises soumises à l'obligation d'établir des rapports - et les conseillons sur la manière de rendre leur approvisionnement plus durable. Tout dépend de l'endroit où elles souhaitent placer leurs priorités : Moins d'émissions de CO2 ou le commerce équitable. Notre propre vision est de trouver autant de leviers que possible pour une plus grande durabilité. Cependant, il manque encore des données sur l'empreinte carbone de nombreux produits.

Tina Kempf, responsable de la gestion du développement durable chez Lyreco Switzerland. (Image : Lyreco)

Et dans quelle mesure organisez-vous votre propre approvisionnement de manière durable ? Quels critères vos fournisseurs doivent-ils remplir ?

Nous vérifions la durabilité de tous nos fournisseurs. Soit ils peuvent déjà présenter eux-mêmes un certificat comme celui d'EcoVadis ou de B Corp, soit ils doivent effectuer une auto-évaluation en répondant à notre catalogue de questions ESG. Ce n'est qu'une fois cette condition remplie que nous examinons leurs produits. Tous les nouveaux produits que nous ajoutons à l'assortiment doivent impérativement être considérés comme durables par nos soins. Nous travaillons en outre selon la Science Based Targets Initiative (SBTi) et nous y avons fixé comme objectif le scope 3 (émissions causées par les chaînes d'approvisionnement des entreprises et autres activités qui ne sont pas sous le contrôle direct de l'entreprise, ndlr). Nous sommes maintenant en train de collecter les données nécessaires sur nos produits. Nous avons encore quelques produits qui ne répondent pas à nos critères de durabilité, mais nous souhaitons que notre assortiment soit épuré d'ici 2026.

Quel rôle jouent également les nouvelles réglementations légales, comme la loi allemande sur le devoir de vigilance dans la chaîne d'approvisionnement ?

Nous ne sommes guère concernés par cette loi, car nous sommes un distributeur et non un fabricant. De plus, le siège du groupe se trouve en France, où d'autres réglementations s'appliquent. Mais dans l'ensemble, nous disposons d'un concentré de ressources pour mettre en œuvre les réglementations. Nous mettons également en œuvre celles qui ne s'appliquent pas à la Suisse, comme par exemple l'interdiction du plastique à usage unique. Nous renonçons donc volontairement au plastique à usage unique et retirons de notre assortiment les fabricants qui ne le font pas. Il n'en reste pas moins que l'instauration de la transparence dans les chaînes d'approvisionnement reste un problème majeur.

Et c'est aussi le thème de la Journée de l'achat durable. Votre entreprise est partenaire de cet événement. Qu'est-ce qui vous a incité à conclure ce partenariat ?

Nous pouvons profiter de cette conférence pour présenter quelques beaux cas pratiques, justement parce que nous sommes à la fois acheteurs et vendeurs. Nous pouvons volontiers partager nos expériences à ce sujet.

Et quelles recommandations pouvez-vous faire aux entreprises qui débutent dans la gestion durable de leurs achats ?

Il s'agit d'aborder le sujet de manière stratégique. Il faut d'abord se poser la question : Où pouvons-nous et voulons-nous être durables ? Cela doit commencer par l'activité principale, ensuite on peut en déduire comment rendre l'achat plus durable. L'économie circulaire doit être considérée comme la mesure de toute chose, et il faut également l'exiger des fournisseurs.

C'est sans doute plus facile à dire qu'à faire. Où se situent donc les principales pierres d'achoppement ?

Ce sont les habitudes humaines ! Presque tous les acheteurs ont leurs "fournisseurs préférés". Si l'un d'entre eux ne correspond plus au concept de durabilité de l'entreprise : Comment le lui faire savoir ? C'est difficile à faire. C'est pourquoi nous avons organisé pour la première fois en janvier 2024 la conférence "Lyreco Unboxed". Nous avons invité des PME suisses et d'autres représentants de l'économie à parler ouvertement et honnêtement - c'est-à-dire "déballé" - de la difficulté de concevoir des chaînes d'approvisionnement plus durables et d'admettre qu'au début, on peut aussi échouer. Il est tout simplement important que les fournisseurs et les acheteurs communiquent de manière transparente.

Communication transparente : c'est aussi le message clé que vous souhaitez faire passer lors du Sustainable Procurement Day ?

Oui, absolument. Nous ne voulons pas vendre aux clients quelque chose de durable qui ne l'est pas. En quoi un stylo à bille coûteux, fabriqué à partir de biopolymères, qui écrit sur une distance de 5000 mètres, mais qui n'est utilisé qu'une seule fois, est-il plus durable qu'un modèle bon marché d'une portée de 500 mètres ? C'est précisément ce genre de questions qui doit être abordé.

 

Sustainable Procurement Day : première journée économique suisse pour l'achat durable

Les pandémies, la raréfaction des ressources, les lois plus strictes sur le climat et la biodiversité, les inégalités sociales croissantes ainsi que les nouvelles technologies ne sont que quelques exemples qui occuperont davantage les entreprises et leurs achats et auxquels il faut se préparer. Comment l'approvisionnement peut-il s'orienter durablement face à ces défis ? C'est précisément ce qui sera abordé lors du Journée de l'achat durable  avec des acheteurs de différents secteurs. Avec le Sustainable Procurement Day, nous avons Pusch, öbu et procure.ch a lancé un nouvel événement qui met l'accent sur l'examen des risques et des opportunités de l'achat responsable.

Les billets peuvent être commandés ici

Impulsion de réussite : votre environnement vous convient-il encore ?

Pour une fois, une question provocante : vos amis vous conviennent-ils encore ? Une question que vous pouvez d'ailleurs aussi poser à vos collègues et à tout votre entourage. L'impulsion de réussite suivante fournit des réponses.

Vos collègues sont-ils toujours les bons pour vous faire progresser ? De temps en temps, il vaut la peine de remettre en question son propre environnement. (Image : Pixabay.com)

On peut aussi poser la question autrement : Les personnes de votre entourage vous aident-elles à grandir et à devenir une meilleure personne ? Ou vous retiennent-elles plutôt ?

Il ne s'agit pas de changer immédiatement toute sa vie, mais de réfléchir consciemment : Avez-vous un bon mélange de personnes autour de vous ? (Et bien sûr, normalement, vos propres enfants en sont exclus).

Voici trois questions clés qui peuvent vous aider à y voir plus clair dans votre environnement :

  • Question 1 : Qui vous aide à vous développer ? Cette personne vous aide-t-elle à vous développer - directement ou indirectement ? Ou vous limite-t-elle parce qu'elle répète toujours les mêmes pensées et les mêmes histoires ? Le fait est que si vous n'évoluez pas en compagnie de cette personne, c'est un signe que cette relation devrait être reconsidérée.
  • Question 2 : Qui vous retient ?ck ? Y a-t-il quelqu'un qui entrave activement ou passivement vos pas en avant ? Un exemple simple : vous avez une nouvelle idée, mais à chaque fois que vous l'abordez, elle est balayée d'un revers de main par "de toute façon, ce n'est pas possible". Attention : de telles personnes se trouvent souvent parmi vos collègues.
  • Question 3 : Qui vous inspire ? Y a-t-il des personnes qui vous inspirent et vous rendent positif lorsque vous leur parlez ? De telles personnes sont vraiment précieuses. Demandez-vous combien de personnes inspirantes vous avez autour de vous. Si la réponse est "aucune", vous devriez réfléchir à ce que cela signifie pour votre développement personnel.

Alors, que faire ? Voici quelques pistes qui vous aideront à reconsidérer et à regrouper les personnes qui vous entourent :

  • Groupe 1 : qui devriez-vous voir plus souvent ? Recherchez consciemment des personnes qui vous inspirent et vous soutiennent. Il ne sert à rien de passer du temps avec les mêmes personnes par pure habitude si cela ne vous fait pas avancer. Conseil concret : prenez rendez-vous une fois par semaine (ou par mois) avec une personne que vous souhaitez éventuellement voir plus souvent à l'avenir.
  • Groupe 2 : Qui devriez-vous voir moins souvent ? Vous n'êtes pas obligés de mettre fin à une amitié tout de suite, mais vous pouvez peut-être réduire la fréquence de vos contacts. Il pourrait suffire de passer du temps ensemble tous les deux mois plutôt que toutes les semaines. Ou de ne pas entamer une conversation avec cette personne à la machine à café à chaque fois.
  • Groupe 3 : De qui devriez-vous vous séparer ? Certaines relations ont simplement atteint leur but. Il est normal de mettre fin à de tels contacts, surtout s'ils ont une influence négative. Cela conduit souvent à une séparation naturelle. Dans le contexte professionnel, cela peut signifier que vous réfléchissez à l'opportunité de changer de service, voire d'entreprise, si nombre de vos collègues ne vous conviennent plus.

Conclusion : En choisissant délibérément les personnes qui vous entourent, vous pouvez activement façonner l'orientation de votre vie.

 

Vers l'auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch

Great Place to Work : le palmarès suisse des meilleures entreprises

Le 16 mai 2024, les Best Workplaces de Suisse ont été récompensés dans cinq catégories au Kaufleuten de Zurich. Le classement se base sur un sondage réalisé auprès de plus de 76 900 collaborateurs de plus de 250 organisations. Les résultats de l'enquête montrent qu'une grande intégrité du management et ses compétences sont perçues comme des facteurs particulièrement importants.

Les fiers vainqueurs du prix Best Workplace de cette année en Suisse. (Image : Great Place to Work)

Le prix des Best Workplaces de Suisse, organisé par le prestataire de services de conseil Great Place to Work, a eu lieu pour la 16e fois. Les prix ont été décernés dans cinq catégories : "Large Workplaces" (15 organisations participantes), "Medium Workplaces" (10 participants), "Small Workplaces" (15 participants), "Very Small Workplaces" (15 participants) et "Micro Workplaces" (5 participants). Dans la catégorie des grandes organisations (250+ collaborateurs), Hilti occupe la première place. L'entreprise traditionnelle a participé pour la 9e fois à ce concours et se hisse pour la première fois en tête après cinq classements dans le top 3. Dans la catégorie Medium avec 100-249 collaborateurs, Hilton occupe la première place. Dans la catégorie Small (50-99 collaborateurs), c'est l'entreprise informatique innosolv AG qui se hisse à la première place. goSecurity est en tête de la catégorie Very Small (50-99 collaborateurs) et dans la catégorie Micro (10-19 collaborateurs), c'est Urovant Science GmbH qui monte sur la plus haute marche du podium.

Hilti AG & Hilti Schweiz AG se hissent pour la première fois au sommet après cinq participations. (Image : Great Place to Work)

Ce qui fait un bon employeur

Selon Great Place to Work, un bon employeur crée un environnement dans lequel les collaborateurs peuvent développer durablement leur potentiel. La base pour cela est un haut niveau de confiance, obtenu grâce à des valeurs vécues et à la qualité du management. L'évaluation de cette année montre que les leaders du classement se distinguent de la moyenne suisse notamment par une grande intégrité du management. La fierté envers son propre employeur reste un facteur important de la satisfaction au travail, écrit Great Palce to Work. Mais par rapport aux années précédentes, le rôle des cadres a fortement gagné en importance et fait désormais partie des principaux facteurs d'une grande culture du lieu de travail. Michael Hermann, consultant et copropriétaire de Great Place To Work, déclare à ce sujet : "La sincérité et l'intégrité des supérieurs ne sont plus seulement des conditions implicites. Au contraire, ils ont une influence directe sur l'attractivité de l'employeur et sur l'engagement des collaborateurs au travail. Il est réjouissant de constater que les meilleurs employeurs de Suisse s'en sortent particulièrement bien dans ce domaine". 

C'est justement en ces temps de pénurie de main-d'œuvre qualifiée qu'une grande culture du lieu de travail joue un rôle décisif dans l'image de marque de l'employeur. En portant la culture d'entreprise vers l'extérieur, les collaborateurs sont plus authentiques que n'importe quel film publicitaire et contribuent ainsi à éveiller l'intérêt des collaborateurs potentiels et à construire une marque employeur forte, authentique et honnête, ajoute-t-on. Sans oublier qu'une bonne culture d'entreprise se traduit par un engagement, une productivité et une valeur ajoutée accrus de la part des collaborateurs. 

Les employeurs récompensés par le prix Best Workplaces 2024

Le feedback complet de tous les collaborateurs (toutes les organisations) ainsi que l'évaluation des processus et mesures relatifs au personnel (à partir de 20 collaborateurs) des organisations participantes sont décisifs pour l'obtention du prix Best Workplaces. Le questionnaire développé scientifiquement se compose de 60 questions et est rempli en moyenne par 83% de tous les collaborateurs d'une organisation. 

Best Large Workplaces (250+ collaborateurs)

  1. Hilti AG & Hilti Suisse AG
    Construction
    2705 employés
  2. DHL Express Suisse
    Transport
    1109 employés
  3. SAP (Suisse) AG
    Technologie de l'information et des télécommunications
    953 employés

Best Medium Workplaces (100-249 collaborateurs) 

  1. Hilton
    Hôtellerie et restauration
    166 employés
  2. APP Unternehmensberatung AG
    Technologie de l'information et des télécommunications
    104 employés
  3. isolutions ag
    Technologie de l'information et des télécommunications
    153 employés

Best Small Workplaces (50-99 collaborateurs) 

Arrive en tête de la catégorie "Small Workplaces" : l'entreprise de logiciels saint-galloise innosolv AG. (Image : Great Place to Work)
  1. innosolv AG
    Technologie de l'information et des télécommunications
    58 employés
  2. smahrt consulting AG
    Technologie de l'information et des télécommunications
    56 employés
  3. Amgen Switzerland AG
    Biotechnologie et industrie pharmaceutique
    76 employés

Best Very Small Workplaces (20-49 collaborateurs) 

  1. goSecurity AG
    Technologie de l'information et des télécommunications
    21 employés
  2. sipcall
    Télécommunications
    34 employés
  3. bitvoodoo
    Technologie de l'information et des télécommunications
    38 employés

Best Micro Workplaces (10-19 collaborateurs)

  1. Urovant Sciences GmbH
    Biotechnologie et industrie pharmaceutique
    11 collaborateurs
  2. Berformance Group AG
    Services
    15 collaborateurs
  3. OMIT AG
    Immobilier et logement
    16 employés

Les classements complets sont disponibles ici : https://www.greatplacetowork.ch/

Trois conseils pour plus de bonheur au travail

L'attachement des collaborateurs à leur entreprise a atteint un niveau historiquement bas. Les experts de Hogan Assessments ont identifié trois facteurs clés qui contribuent à rendre les employés plus heureux et plus engagés.

Le bonheur au travail ? Trois conseils permettent d'y parvenir. (Image : zVg / Hogan Assessments)

L'engagement des employés n'a jamais été aussi faible depuis des années. Les employés doivent chercher des moyens de prendre en main leur bonheur dans leur carrière et leur travail quotidien. Les experts de Hogan Assessments, l'un des principaux fournisseurs d'évaluations de la personnalité pour les entreprises et de services de conseil en matière de leadership, ont identifié trois moyens d'améliorer la satisfaction et l'engagement au travail.

Conseil n° 1 : un nouvel emploi n'est pas toujours la solution

Les personnes qui ne sont pas satisfaites de leur travail actuel peuvent penser qu'un changement de poste est le moyen le plus simple d'avoir une vie professionnelle plus épanouie. Mais ce n'est pas toujours le cas. Au lieu de cela, il se peut que vous soyez coincé dans la même situation, mais dans une autre entreprise - du moins si vous ne commencez pas par chercher la cause de votre insatisfaction dans votre poste actuel.

Souvent, on ne cherche pas un nouvel emploi, mais une nouvelle attitude. Si l'on commence un nouveau travail mais que l'on agit selon le même schéma, il se peut que l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée auquel on aspire depuis longtemps reste encore inaccessible. Avant de franchir le pas et de changer de poste, il faut donc d'abord se pencher sur ses propres priorités au sein de l'entreprise. "Posez-vous des questions importantes, par exemple : qu'est-ce qui me rend malheureux ? Est-ce mon domaine d'activité ou ma charge de travail ? Est-ce un manque de flexibilité ? Est-ce que je suis soumis à une pression de performance ou est-ce que je ne peux pas dire "non" par peur de ne pas être considéré comme un 'joueur d'équipe' ? Une fois que vous avez dressé la liste de ce qui vous rend insatisfait, vous pouvez ensuite vous demander s'il est possible d'y remédier dans votre rôle actuel. Ce n'est que si cela n'est pas possible chez votre employeur actuel que vous devriez chercher un nouveau travail. Mais si les problèmes peuvent être résolus, réfléchissez avec la direction de l'entreprise à la manière dont vous pouvez changer votre situation", conseille le Dr Ryne Sherman, Chief Science Officer de Hogan Assessments et co-animateur de The Science of Personality Podcast.

Conseil n° 2 : l'importance des relations interpersonnelles

Selon le World Happiness Report, la construction de relations personnelles fortes est une condition essentielle pour une vie plus heureuse - et il en va de même au travail. Le soutien de notre environnement social est essentiel à notre développement en tant qu'être humain et la construction de relations fortes au sein de l'équipe et avec les collègues peut jouer un rôle important dans le degré de bonheur que l'on ressent au travail.

Des données récentes viennent étayer ces conclusions. Il en ressort que le fait d'avoir un(e) meilleur(e) ami(e) au travail est essentiel pour la satisfaction au travail et le bien-être personnel. Selon cette étude, travailler avec un(e) ami(e) au bureau est plus agréable, offre un soutien émotionnel et améliore les performances au travail grâce à une meilleure communication et collaboration. "Plus les collaborateurs se sentent connectés, plus ils sont engagés dans leur travail. Entretenir des relations peut également avoir un effet positif sur la qualité du travail. Plus on se sent à l'aise pour demander de l'aide ou pour travailler avec des collègues, plus les performances de l'équipe sont fortes", explique le Dr Ryne Sherman. Les collaborateurs ont besoin d'un soutien social, mais ils doivent aussi avoir des responsabilités et pouvoir s'identifier à la culture de l'entreprise. Grâce à un environnement social fort sur le lieu de travail, même le membre le plus éloigné de l'équipe reste engagé et motivé pour fournir des performances extraordinaires, quels que soient les défis.

Conseil n° 3 : éviter le stress inutile

Le stress est l'une des principales causes du burnout et peut affecter la motivation et l'engagement des collaborateurs. Ils sont insatisfaits et se sentent dépassés. Si le stress au travail ne peut évidemment pas être totalement évité, il est possible de prendre des mesures pour bannir autant que possible le stress inutile de son quotidien. Pour cela, il peut être utile de mieux comprendre sa personnalité - et donc les valeurs qui guident nos comportements et nos décisions. "Celui qui est conscient de ses valeurs peut promouvoir son engagement et son succès de manière ciblée. Hogan est dans une position unique pour aider les collaborateurs à évaluer leurs traits de personnalité et leurs habitudes de travail. Ils peuvent ainsi identifier et éliminer les habitudes qui alourdissent inutilement la journée de travail et découvrir les modèles ou les comportements qui génèrent du stress", explique le Dr Ryne Sherman. Si les collaborateurs sont conscients de leurs valeurs personnelles, ils peuvent mieux comprendre pourquoi ils agissent, réagissent ou interagissent d'une certaine manière. Ils peuvent également déterminer le type d'environnement, de travail ou d'entreprise dont ils ont besoin pour s'épanouir et réussir. En identifiant le lien entre les habitudes de travail et les traits de personnalité, il est possible de modifier plus efficacement ses processus et ses habitudes de travail - et ainsi de réduire le stress quotidien et d'éviter le burnout pour une vie professionnelle plus heureuse et plus engagée.

Source : www.hoganassessments.com

L'industrie s'attend à une nette augmentation de la productivité grâce à l'IA et Cie

Selon l'étude actuelle "Performance-Treiber 2024" de Staufen.Inova, huit entreprises industrielles sur dix partent du principe que l'introduction de nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle leur permettra d'augmenter leur productivité. C'est surtout dans l'analyse des données que l'on voit de grands potentiels pour pouvoir identifier plus rapidement les points faibles et obtenir des améliorations de résultats correspondantes.

Huit entreprises interrogées sur dix attendent des nouvelles technologies une poussée de productivité. (Graphique : Staufen.Inova)

"Après de longues années d'expérimentation et d'investissement, le temps est venu de donner un coup de fouet à la productivité. La numérisation peut désormais tenir ses promesses d'efficacité accrue et d'avantages en termes de coûts dans l'industrie", explique Sebastian Perez Peña, consultant senior chez Staufen.Inova. Cette entreprise de conseil a interrogé plus de 200 entreprises industrielles en Allemagne, en Autriche et en Suisse pour l'étude "Performance-Treiber 2024".

Le monde du travail industriel devrait connaître des changements rapides

Les résultats montrent que. Les nouvelles possibilités d'analyse numérique permettraient désormais d'avoir un aperçu profond des processus - y compris leur pilotabilité en temps réel. "On dispose ainsi de la base pour des mesures d'optimisation étendues et adaptables en continu, qui servent de moteur à l'excellence opérationnelle dans l'entreprise", explique l'expert industriel. 73 pour cent des entreprises interrogées dans la région DACH associent l'utilisation de nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle (IA) à "un énorme potentiel économique pour notre secteur". Pour leur propre entreprise, 81 pour cent s'attendent même à une nette augmentation de la productivité. Selon Perez Peña, conseiller de Staufen.Inova, l'industrie est en pleine mutation : "84 pour cent des participants à l'étude s'attendent à une transformation rapide du monde du travail industriel en raison des évolutions technologiques. L'étroite imbrication des employés avec des systèmes intelligents marquera bientôt le quotidien du travail".

L'analyse des données pour améliorer les résultats a encore beaucoup de potentiel

Les machines en réseau et les chaînes d'approvisionnement à commande automatique entraînent une montagne de données croissante dans les entreprises. Celle-ci est cependant de plus en plus utilisée de manière productive. Pas moins de 83 % des entreprises estiment que l'analyse des données permet d'identifier rapidement les points faibles et d'améliorer les résultats. Toutefois, 86 % admettent également que "nous pouvons encore nettement mieux exploiter le potentiel des analyses de données pour améliorer les résultats".

"Les projets de numérisation ne se font pas de manière isolée, mais s'accompagnent généralement d'une amélioration des processus. Le succès de cette approche : avec la numérisation croissante, deux tiers des participants à l'étude prennent déjà des décisions davantage basées sur les données et moins sur leur intuition. Et six entreprises sur dix constatent que l'accès aux données s'est entre-temps amélioré", rapporte Perez Peña, expert en IA. Il estime toutefois que les changements réalisés jusqu'à présent peuvent encore être améliorés : "Dans seulement 39 pour cent des entreprises, les processus de décision sont devenus plus rapides et seulement 18 pour cent ont réduit les hiérarchies. Pour que la numérisation puisse déployer tout son potentiel, les entreprises doivent également autoriser un nouveau type de collaboration afin d'orienter leurs processus de manière conséquente vers la création de valeur et l'excellence opérationnelle. L'objectif est toujours de parvenir à un système global harmonieux et parfaitement coordonné en soi".

Source et informations complémentaires : www.staufen-inova.ch

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