Le marché du travail suisse vu de l'étranger

La boussole du marché du travail de l'institut de recherche en ligne Marketagent Schweiz AG montre ce à quoi les Suisses attachent de l'importance dans leur vie professionnelle, comment, où et quand ils souhaitent travailler et comment ils perçoivent l'ambiance sur le marché du travail. Un coup d'œil au-delà des frontières nationales permet en outre de savoir comment les travailleurs des deux pays voisins, l'Allemagne et l'Autriche, souhaitent organiser leur monde du travail.

Satisfaits et motivés au travail : c'est actuellement aussi le cas de la majorité des travailleurs sur le marché suisse du travail. (Image : Pixabay.com)

Le fait que le marché du travail soit en pleine mutation et que les employeurs* doivent proposer de nouveaux modèles de travail pour répondre aux exigences croissantes des travailleurs n'est plus guère une nouveauté. Mais par où commencer exactement ? La boussole du marché du travail de Marketagent veut apporter des réponses à cette question. Depuis le début de l'année, l'institut d'études de marché et d'opinion numérique interroge les salariés suisses sur l'état d'esprit actuel du marché du travail et ne se contente pas d'examiner les actifs nationaux, mais montre les préférences de l'ensemble de la région D-A-CH. Au total, 3.737 travailleurs/euses du 1er semestre 2024 donnent un aperçu de leurs priorités dans leur vie professionnelle et du rôle que les mots clés souvent cités "Work-Life-Balance", "Home Office" ou la "semaine de 4 jours" jouent réellement dans leur scénario souhaité.

La formule pour l'emploi de rêve

Un bon salaire, des horaires flexibles loin du temps plein, un bureau à domicile étendu... Voilà à peu près ce que pourrait être le job parfait. Les données actuelles suggèrent que les priorités des travailleurs sont en réalité plus variées que les platitudes mentionnées. Une rémunération équitable joue-t-elle un rôle essentiel dans le travail ? Oui - en Suisse et en Autriche, il est même nettement plus élevé qu'en Allemagne (Suisse : 67% vs Autriche : 65% vs Allemagne : 59%). De même, une part non négligeable se réjouirait d'un modèle de temps de travail flexible, les Suisses se distinguant ici particulièrement avec 47% (vs. 42% en Allemagne et 39% en Autriche). Mais : "Un travail quotidien épanouissant a de multiples facettes. Outre un salaire attrayant, une bonne ambiance de travail, des horaires flexibles, la sécurité de l'emploi et l'estime sont des facteurs essentiels dans la recherche d'un emploi et laissent loin derrière les conditions générales prétendument déterminantes comme la possibilité de travailler à domicile ou la semaine de quatre jours dont on parle tant", souligne Thomas Schwabl, fondateur de Marketagent Schweiz AG. "Les employeurs sont donc appelés, dans l'optique de la fidélisation et de la satisfaction des collaborateurs, à maîtriser le grand écart si important entre les piliers attractifs et ces aspects essentiels du bien-être".

 

Priorités en matière de recherche d'emploi*.

D

AT

CH

Un bon salaire / Une rémunération équitable

58,6%

65,2%

67,3%

 

Bonne ambiance de travail

52,4%

55,9%

62,5%

 

Sécurité de l'emploi

44,6%

38,8%

35,3%

 

Horaires de travail flexibles

41,9%

39,1%

47,3%

 

Appréciation

40,7%

40,6%

37,1%

 

Salaire à temps plein avec moins d'heures

28,8%

23,7%

20,7%

 

Possibilité de travailler à domicile

27,8%

22,9%

28,0%

 

Possibilité de travailler 4 jours par semaine

25,1%

28,1%

24,4%

 

Pas de contrat all-in

15,0%

19,1%

11,2%

 

Hiérarchies plates

14,7%

10,0%

13,4%

 

 

*Top 10 I D : n = 326, AT : n = 2.773, CH : n = 638 II Mentions multiples possibles

 

Le décalage a déjà eu lieu

Ces dernières années, le marché du travail a connu un regain de dynamisme perceptible. Le débat public sur la réduction du temps de travail est régulièrement alimenté, et ce non sans raison. Après tout, les Suisses souhaiteraient en moyenne un volume de travail de 34,5 heures. "La semaine de 40 heures n'est pas seulement un mot d'ordre en Suisse, mais aussi dans les deux pays voisins. Alors que les Autrichiens préféreraient un volume de travail de 33,5 heures, la moyenne des Allemands atteint le niveau le plus bas dans la comparaison des trois pays avec un temps de travail souhaité de 31,7 heures. Dans la mesure où leur travail le permet, ils travailleraient à domicile à hauteur de 41%. La Suisse est le seul pays où la part de travail à distance préférée est plus élevée, avec 44% (contre 37% en Autriche).

(Graphique : Marketagent Arbeitsmarkt-Kompass)

En outre, l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée devient de plus en plus un thème central dans le monde du travail actuel, qui évolue très rapidement. Confrontées à un choix direct, la majorité des personnes interrogées en Suisse privilégient clairement la conciliation de la vie privée et de la vie professionnelle (78%) par rapport à la carrière (22%). L'équilibre entre vie professionnelle et vie privée n'est donc pas seulement un slogan à la mode, mais un aspect fondamental de la culture du travail moderne. Pour les employeurs, il s'agit donc de permettre un tel équilibre sans mettre en péril les objectifs de l'entreprise.

Une grande satisfaction n'empêche pas de changer de travail

Un coup d'œil sur le taux de satisfaction dans le travail actuel permet aux employeurs de respirer. En effet, 78% des actifs suisses se disent très ou plutôt satisfaits dans leur travail. En Autriche et en Allemagne, cette valeur est encore un peu plus élevée, avec respectivement 831 et 791 ppm. La forte propension des travailleurs à changer d'emploi montre que les entrepreneurs ne peuvent pas se reposer sur leurs lauriers et que la concurrence pour les personnes les plus talentueuses reste élevée. En Suisse, ce ne sont pas moins de 41% qui ressentent le besoin de changer de profession, et ce bien qu'ils perçoivent leurs chances sur le marché du travail de manière beaucoup moins positive (45%) que les Allemands (67%) et les Autrichiens (64%). L'une des raisons pourrait être le bond salarial considérable qu'ils attendent d'un nouvel emploi et qu'ils chiffrent à 31% (contre 28% en Autriche et 25% en Allemagne). La guerre des talents est donc loin d'être gagnée et il faut continuer à mettre en place les bonnes incitations, souligne la boussole du marché du travail. 

Source : Marketagent Suisse

swissalbs : Cinq entrepreneurs d'origine albanaise nominés pour un Award

L'association albano-suisse swissalbs a annoncé les nominés pour le très convoité Prix de l'Entreprise 2024. C'est déjà la quatrième fois qu'a lieu la remise du prix, qui honore des performances entrepreneuriales exceptionnelles et sert de modèle à l'ensemble de la communauté swissalbs. La remise des prix aura lieu le 7 septembre au Kongresshaus de Zurich pendant le bal des entrepreneurs de swissalbs.

Les cinq nominés pour le Prix de l'Entreprise swissalbs 2024 : Albert Gjukaj, Flamur Jashari, Floriana Binaku, Liridona Makica et Muhamed Ramiqi (de g. à dr.). (Image : zVg / swissalbs)

Le Prix de l'Entreprise swissalbs 2024 célèbre la force d'innovation de la communauté albanaise. Le prix sera décerné lors du bal des entrepreneurs de swissalbs, qui aura lieu pour la quatrième fois le 7 septembre. Plus de 500 invités de l'économie et de la politique suisses sont attendus.

Cinq entrepreneurs innovants

Lors de cette manifestation, des entrepreneurs d'origine albanaise ayant remporté des succès dans différentes branches seront à nouveau honorés. Cette année, les cinq nominés suivants seront soumis au jugement du jury :

  • Flamur Jashari est le fondateur et CEO de Yuuniq, une start-up suisse innovante dans le domaine de la santé numérique. Yuuniq est un assistant basé sur l'IA pour la médecine personnalisée, qui fournit aux cabinets médicaux des outils avancés pour le profilage génétique et le suivi efficace des patients. Elle révolutionne la relation entre le cabinet médical et le laboratoire en intégrant des données démographiques, physiologiques et d'habitudes afin de rendre la médecine personnalisée accessible à tous.
  • Muhamed Ramiqi est COO et Founding Partner d'Apriko, une solution logicielle intelligente et un service de back-office pour les entreprises de location de services et les agences de recrutement. L'entreprise simplifie et numérise les activités complexes des agences de recrutement et vise à automatiser à 100% les processus de travail quotidiens et les tâches administratives.
  • Liridona Makica est la fondatrice et la directrice de Spitex Dona, dont le siège est à Kloten. L'entreprise propose des services professionnels de soins et d'assistance aux personnes à leur domicile, y compris des soins médicaux, une aide ménagère et un accompagnement social. Spitex Dona vise à permettre aux patients de mener une vie autodéterminée dans leur propre environnement et à améliorer leur qualité de vie.
  • Floriana Binaku est la fondatrice de la célèbre marque de mode suisse Anari Atelier. Au cœur d'Anari Atelier se trouve une étroite collaboration avec les clientes. L'entreprise souhaite que ses clientes ne se sentent pas seulement belles, mais qu'elles puissent aussi participer activement au processus de développement. Anari Atelier était déjà présent à Luisa Via Roma à Cannes et la star mondiale Ayra Starr a été habillée avec des vêtements de la marque pour sa tournée.
  • Albert Gjukaj est copropriétaire et Senior Store Manager du magasin de chaussures Mr. Dapper à Lucerne. Mr. Dapper propose un assortiment de chaussures pour hommes exclusivement qualifié. Outre le style et la qualité, la responsabilité écologique et sociale fait partie des valeurs centrales de l'entreprise. Le cordonnier Albert Gjukaj, alias Mr. Dapper, maîtrise son métier au plus haut niveau et l'a déjà prouvé lors de nombreuses compétitions internationales.

Un jury de haut niveau

La gagnante ou le gagnant du prix de l'entrepreneur swissalbs est désigné par un jury. Celui-ci est composé cette année de personnalités de renom : Roland Brack, entrepreneur, investisseur et fondateur de BRACK.CH, Nadine Jürgensen, co-fondatrice d'elleXX, Andri Silberschmidt, conseiller national et entrepreneur dans le domaine de la restauration, Vllaznim Xhiha, philanthrope et serial entrepreneur, ainsi que, et c'est nouveau, Kristian Kabashi, gagnant de l'année dernière et fondateur de Numarics.

Arbela Statovci, cofondatrice et responsable de la communication de swissalbs, s'exprime sur l'événement à venir : "Notre mission chez swissalbs est de soutenir et d'inspirer les entrepreneurs d'origine albanaise afin qu'ils puissent avoir encore plus de succès dans l'économie suisse. Le bal des entrepreneurs swissalbs est l'occasion idéale de renforcer les liens au sein de notre communauté swissalbs et de promouvoir de futures opportunités d'affaires". Comme l'année dernière, l'événement sera animé par Zoe Torinesi, blogueuse culinaire et personnalité de la télévision. Selami Kolonja, un chanteur établi de la scène musicale albanaise, assurera les temps forts musicaux. Un discours d'ouverture spécial sera prononcé par Marco Gredig, Managing Director de Cargologic AG, entreprise suisse leader dans le domaine de la gestion du fret aérien depuis 70 ans.

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Résoudre les conflits ensemble : Aperçu du 12e Swiss Green Economy Symposium

Deux jours et demi, 2000 participants motivés, 250 intervenants de haut niveau, deux programmes principaux, 15 forums d'innovation et trois visites d'entreprises sur place : le 12e Swiss Green Economy Symposium SGES aura lieu du 27 au 29 août 2024 à Winterthour. Il s'agit de la conférence la plus complète sur l'économie et le développement durable en Suisse.

Plus de 2000 visiteurs sont attendus au 12e Swiss Green Economy Symposium. (Photo : Thomas Berner)

Depuis 2013, le Swiss Green Economy Symposium montre à l'aide d'exemples concrets comment la collaboration entre l'économie, la politique, la science et les ONG peut contribuer à une plus grande prospérité, à la protection de l'environnement et à une cohabitation plus pacifique. Des solutions sont discutées et des recettes de succès sont partagées. Le symposium inspire ses participants - décideurs, réalisateurs et innovateurs - à agir concrètement. Cette année, le SGES se concentre sur une question cruciale : comment résoudre durablement les conflits plus rapidement et plus efficacement, au profit des personnes et de l'environnement, grâce à une meilleure coopération ? L'événement offre une plateforme pour débattre de ces questions, échanger des idées et promouvoir des partenariats.

Le SGES débute dès l'après-midi du mardi 27 août avec les SGEXperience (visites d'entreprises). Les entreprises Burckhardt Compression, Stadler Rail et Zimmer Biomet ouvrent leurs portes aux participants et présentent leurs efforts pour un avenir plus durable. Le laboratoire d'innovation Grüze de la ville de Winterthur sera le point final commun.
lors de l'apéritif de réseautage. Le soir, des discussions sur le thème des chaînes d'approvisionnement durables auront lieu lors de l'événement international préalable.

Le mercredi 28 août, après le mot de bienvenue de la ville de Winterthur et le message d'ouverture de Daniel Dubas, délégué du Conseil fédéral pour l'Agenda 2030 et chef de la section Développement durable de l'Office fédéral du développement territorial (ARE), les questions importantes suivantes seront discutées dans le cadre de keynotes et de tables rondes : Quelles sont les chances et les défis
la biodiversité ? Comment mettre en œuvre l'économie circulaire, par exemple pour les piles ? Comment sécuriser les chaînes d'approvisionnement contre les risques ? L'après-midi, huit conférences spécialisées (forums d'innovation) permettront d'approfondir et de discuter des thèmes centraux de la durabilité, par exemple la numérisation du système de santé, la protection du climat dans les entreprises ou l'économie circulaire dans la construction.

Le jeudi 29 août, des experts de haut niveau discuteront des thèmes suivants dans le cadre du programme principal : Comment pouvons-nous construire et habiter de manière durable et saine ? Comment créer un écosystème efficace pour la capture du carbone ? Comment pouvons-nous résoudre les conflits ensemble ? L'après-midi, sept forums d'innovation permettront à nouveau de discuter de manière approfondie de thèmes brûlants en matière de durabilité. En voici quelques exemples : Comment pouvons-nous gérer plus intelligemment les cycles des nutriments ? Comment pouvons-nous développer rapidement les énergies renouvelables et garantir l'efficacité énergétique ? Comment pouvons-nous mettre en œuvre l'économie circulaire dans le domaine des matières plastiques ?

Le jeudi, le Swiss Green Economy Symposium se terminera, comme le mercredi, par un apéritif de réseautage à partir de 17 heures. Car la joie de vivre nous permet de nous engager bien mieux en faveur de la durabilité. 

Programme : sges.ch/programme

Würth présent en Suisse avec 50 boutiques

50 boutiques Würth couvrent désormais toutes les régions de Suisse. Ainsi, la clientèle peut atteindre en 20 minutes le Würth Shop le plus proche de chez elle.

Il existe désormais 50 boutiques Würth de ce type en Suisse. (Image : Würth)

Depuis 1991, date de l'ouverture du premier Würth Shop à Lonay près de Lausanne, l'entreprise n'a cessé d'étendre son réseau de filiales afin d'offrir à ses clients une gamme de produits variée et un service optimal. Lors du choix des sites, l'équipe d'expansion veille à ce que la distance jusqu'au Würth Shop le plus proche ne dépasse pas 20 minutes de trajet pour les clients. Avec l'ouverture du 50e shop à Sévaz (FR) en mars de cette année, Würth est désormais présent dans toutes les régions de Suisse.

Assortiment complet plus conseil

La large gamme de produits de haute qualité est conçue pour répondre aux besoins immédiats des clients de tous les secteurs. Que l'on soit à la recherche d'outils, de matériel de fixation, de vêtements ou de chaussures de travail, Würth a le produit adéquat, comme on le dit. Le conseil est également assuré par des collaborateurs compétents dans les boutiques. Dans les boutiques Würth, les clients apprennent tout sur les produits et leurs applications. Ils trouvent en outre tout ce qui est nécessaire pour une journée de travail sûre et confortable, des chaussures de sécurité robustes aux vestes de travail fonctionnelles en passant par des protections auditives fiables.

Commander en ligne - retirer en magasin

Le service Click & Collect permet de commander en ligne les produits souhaités et de les retirer dans l'heure qui suit dans un magasin Würth sélectionné. Cela permet de gagner un temps précieux et d'effectuer ses achats rapidement et confortablement. Et si la clientèle a besoin d'une pause, les collaborateurs de la boutique l'invitent cordialement à prendre un café.

Source et informations complémentaires

La déglobalisation, un impératif

Le transport de marchandises à grande échelle à travers les continents n'est plus d'actualité au vu des tensions géopolitiques croissantes, affirme l'experte en économie Jane Enny van Lambalgen, Founding Partner et directrice de la société Planet Industrial Excellence. Elle conseille donc la déglobalisation.

Jane Enny van Lambalgen est partenaire fondateur et directrice de la société Planet Industrial Excellence. Elle est également membre de United Interim, la principale communauté de managers intérimaires dans les pays germanophones, et du Diplomatic Council, un groupe de réflexion mondial ayant le statut de conseiller auprès des Nations unies (ONU). Elle estime que le transport de marchandises à travers les continents est dépassé et appelle à la déglobalisation. (Image : zVg / Planet Industrial Excellence)

En matière d'approvisionnement, de production et de logistique, l'économie devrait éviter autant que possible tous les concepts basés sur un échange intercontinental de marchandises à grande échelle, recommande Jane Enny van Lambalgen, CEO de la société de conseil et de gestion Planet Industrial Excellence. Elle cite comme raison "les tensions géopolitiques qui peuvent à tout moment interrompre les chaînes d'approvisionnement de manière incontrôlable, mais aussi l'augmentation des coûts de transport". Selon elle, "le mot d'ordre du moment est de renoncer à une répartition mondiale excessive du travail et des marchandises par-delà les continents".

Retour au principe de régionalité 

"Dans une économie mondiale conçue pour la globalité, le retour au principe de régionalité est difficile", reconnaît Jane Enny van Lambalgen. Mais elle fait remarquer : "Si toute la production en Europe et en Amérique dépend de certaines pièces ou étapes partielles en Asie, cela signifie justement que tout conflit en Asie ou dans les pays asiatiques concernés ou sur les voies de transport paralyse potentiellement toute l'entreprise". 

L'avantage de coût souvent évoqué pour la production en Asie, de 30 à 70 pour cent selon le secteur et les produits, ne peut certes pas être négligé, admet la CEO de Planet Industrial Excellence. Mais "face au risque d'un arrêt total de la production, rester dans des catégories de coûts n'est pas adapté à la situation mondiale actuelle", estime-t-elle.

Une approche en deux temps : d'abord l'approvisionnement, puis la production

Jane Enny van Lambalgen conseille aux entreprises d'adopter une approche en deux étapes afin de gagner en indépendance face aux tensions géopolitiques croissantes. La première étape consiste à orienter l'approvisionnement de manière à ce qu'il y ait au moins deux fournisseurs pour chaque produit intermédiaire, répartis sur différents continents. 

"Cela pose d'énormes défis à l'industrie manufacturière de taille moyenne", explique la CEO en se basant sur de nombreux projets. "Néanmoins, les entreprises seraient bien avisées de s'attaquer rapidement à cette première étape avant qu'il n'y ait à nouveau une explosion quelque part dans le monde", formule-t-elle avec désinvolture. Jane Enny van Lambalgen explique : "Au-delà des conflits évidents au sein de la triade des grandes puissances que sont les États-Unis, la Chine et la Russie, qui recèlent à leur tour de nombreux conflits par procuration, de nombreux autres dangers se cachent tout autour du globe, comme les organisations terroristes, dont aucun dirigeant d'entreprise ne peut prévoir les conséquences. Les CEO avisés placent donc la déglobalisation en tête de leur agenda, dans le sens d'une production là où se trouve la clientèle de l'entreprise".

Mise en garde contre le piège de la chaîne d'approvisionnement

Jane Enny van Lambalgen met en garde contre le "piège de la chaîne d'approvisionnement" dans le cadre de la lutte pour une plus grande indépendance : "Il ne sert à rien de miser sur un fournisseur européen pour une usine européenne, si ce dernier dépend à son tour de produits intermédiaires asiatiques", dit-elle en donnant un exemple concret. 

Elle conseille d'utiliser les efforts qui seront de toute façon nécessaires dans le cadre de la réglementation actuelle de l'UE sur la chaîne d'approvisionnement pour fournir non seulement les preuves de durabilité exigées par le législateur, mais aussi pour examiner en même temps la résilience de la chaîne d'approvisionnement face aux champs de tension géopolitiques. "Il en va de la chaîne d'approvisionnement comme de toute chaîne : elle n'est durable que dans la mesure où son maillon le plus faible l'est", rappelle la CEO, "une lapalissade à laquelle le management ne prête souvent pas assez attention".

Des exemples positifs de Bosch à Hugo Boss

Dans un deuxième temps, la réduction des dépendances mondiales devrait s'étendre au-delà de l'approvisionnement et concerner les sites de production. "Ce qui est vendu en Amérique devrait être produit en Amérique. Ce qui est vendu en Europe devrait l'être en Europe", résume Jane Enny van Lambalgen. Elle estime ainsi que les délocalisations de la production de l'Allemagne vers la Pologne ou d'autres pays d'Europe de l'Est, qui se multiplient depuis quelque temps, "ne sont pas critiques du point de vue de la gestion d'entreprise et sont souvent judicieuses". Elle cite en exemple Bosch, Miele, Viessmann "et bien d'autres PME et groupes" qui ont emprunté avec succès la voie des pays voisins.

"Mais l'implantation d'un site de production en Asie n'a de sens actuellement, et probablement dans un avenir prévisible, que si les produits qui y sont fabriqués sont vendus en premier lieu en Asie", dit-elle en donnant des directives claires pour la démondialisation. Au contraire, elle conseille de rapatrier autant que possible les lignes de production d'Asie en Europe. "Cela ne doit pas nécessairement passer par la création de sites de production européens propres. La sous-traitance à des fabricants à la commande avec une production européenne constitue une alternative valable", précise-t-elle, "tant qu'il est garanti que le fabricant à la commande ne se trouve pas de son côté dans le piège de la chaîne d'approvisionnement". Elle cite l'approche du groupe de mode Hugo Boss comme un bon exemple de ce modèle.

Obstacle principal : l'esprit de caste dans les catégories de coûts

Pour Jane Enny van Lambalgen, l'un des principaux obstacles au renforcement de la résilience par la démondialisation est "la pensée en termes de catégories de coûts" dans une grande partie de l'économie. Elle concède aux "cost-riders du management" : "Bien sûr, il est ici et maintenant moins cher d'acheter des produits intermédiaires en Asie ou d'y exploiter un site de production qu'en Europe par exemple. Mais le risque lié à cette dépendance augmente constamment et devient de plus en plus incalculable". Cela vaut d'autant plus pour la protection d'un savoir-faire spécifique comme les logiciels, fait-elle remarquer.

La prochaine Corona pourrait s'appeler Taiwan

Jane Enny von Lambalgen s'étonne : "Dans de nombreux étages de management, les leçons de Corona semblent déjà s'être estompées. Mais il faut se rendre à l'évidence : Corona peut revenir à tout moment, sauf que cette fois-ci, il s'agira peut-être de Taiwan". Elle salue comme une "mesure intelligente" le passage de la PME allemande Stihl en Suisse. "Un bon exemple de fuite réussie devant la réglementation excessive de l'UE et les coûts d'exploitation exorbitants pour une fabrication en Allemagne", juge Jane Enny van Lambalgen.

Plus d'informations : www.planetie.ch et www.diplomatic-council.org/vanlambalgen

Protection contre les accidents dans l'entreprise : comment la protection contre les chocs contribue à la prévention des dommages

Qu'il s'agisse de rayonnages en hauteur ou d'angles morts, de camions ou de chariots élévateurs : dans de nombreuses entreprises, les véhicules ne sont pas seulement en mouvement permanent, ils doivent aussi suivre un rythme serré - et ce dans des espaces souvent étroits et sans visibilité. Dans ce contexte, la protection contre les chocs peut être non seulement le dernier, mais souvent le seul bastion entre une bousculade inoffensive et un accident de travail potentiellement catastrophique.

Volontairement voyantes : les protections contre les chocs n'agissent pas seulement par leurs pures propriétés physiques et techniques, mais empêchent déjà, par leur effet de signalisation, qu'elles aient à prouver ces propriétés. (stock.adobe.com © Joe Gough)

En effet, tant que la plupart des véhicules utilisés par les entreprises sont encore conduits par des personnes - et non par des puces informatiques - il existe toujours un risque latent que toutes les autres mesures d'avertissement et de sécurité ne soient pas efficaces. Il est alors important de pouvoir éviter le pire en utilisant la "force brute" de la protection antichoc.

Ce qu'est une protection antichoc - et ce qu'elle n'est pas

Sur un plan purement métaphorique, la protection antichoc en entreprise est étonnamment proche d'une assurance quelconque : Elle n'est jamais nécessaire dans la vie quotidienne de l'entreprise. Il s'agit uniquement d'un moyen qui doit intervenir lorsque d'autres mesures de protection techniques et organisationnelles ont déjà échoué.

Dans ce cas, la protection contre les chocs doit toujours être en mesure d'absorber les charges importantes ou l'énergie cinétique avant que quelque chose ne soit endommagé, ce qui pourrait provoquer une catastrophe en cascade.

Il existe différents types de protection contre les chocs. Il existe toujours Profilés de protection contre les chocs pour la prévention des accidents mais en matériaux qui, si nécessaire, sont même capables d'arrêter un chariot élévateur à fourche qui heurte sans contrôle et sans frein - par exemple avant qu'il ne heurte les montants verticaux d'un rayonnage en hauteur, qu'il ne s'effondre et que tout l'entrepôt à rayonnages ne s'écroule ainsi comme des dominos.

D'un point de vue matériel, la protection contre les chocs se résume donc principalement à trois matériaux :

  1. acier : Il peut supporter une charge égale dans les trois axes. La possibilité de fabriquer des alliages très complexes permet de produire des éléments de protection contre les chocs extrêmement résistants en ce qui concerne la forme nécessaire et d'autres facteurs - et ce à un prix avantageux.
  2. Du béton : Son avantage réside notamment dans le fait qu'il peut, si nécessaire, être coulé sur place dans des formes très individuelles, contrairement à l'acier à froid. En raison de sa masse parfois énorme, un pare-chocs en béton est certes nettement plus lourd et plus volumineux que l'acier, mais il peut parfois être mis en place sans ancrage et donc de manière flexible.
  3. Plastique : Ce matériau est (encore) un représentant plutôt rare dans le domaine de la protection contre les chocs. En revanche, ses propriétés sont nettement plus flexibles que celles de l'acier et du béton. Cela signifie qu'après un impact, ces éléments en plastique peuvent reprendre leur forme initiale. De même, le plastique ne perd pas ses propriétés matérielles, même à très basses températures. Ce type de protection contre les chocs est donc un bon choix, par exemple, pour les zones congelées. Sous forme de tapis, le plastique peut également servir de rembourrage de protection contre les chocs pour les colonnes existantes.

Cela signifie en fin de compte : L'objectif de la protection contre les chocs est toujours de bloquer l'énergie d'impact des composants importants grâce à un élément/matériau qui absorbe particulièrement l'énergie, afin que leur intégrité ne soit pas affectée.

Il ne s'agit donc pas (seulement) d'avertir. Certes, la quasi-totalité des éléments de protection contre les chocs sont de couleurs d'avertissement voyantes. Mais cet effet d'avertissement visuel n'est qu'un complément destiné à augmenter l'efficacité. L'objectif principal est toujours d'empêcher l'impact.

Ce que dit la loi suisse

Certains lecteurs ont peut-être déjà vu dans des vidéos sur Internet les véritables catastrophes qui peuvent survenir sans protection contre les chocs. Il n'est pas nécessaire pour cela d'avoir des vitesses d'impact et des énergies folles. Au contraire, selon le mode de construction, de nombreux éléments de construction réagissent de manière extrêmement sensible aux forces qui agissent dans une autre direction que celle prévue par la construction.

Une fois de plus, les rayonnages en sont un excellent exemple : leurs entretoises verticales sont parfaitement adaptées pour supporter des charges agissant par le haut. Cependant, même un faible moment de flexion agissant perpendiculairement aux entretoises peut entraîner un flambage et donc une perte soudaine d'intégrité.

Il n'est donc pas étonnant que la Suisse s'intéresse de près à ce sujet au niveau des normes et des législations - ce qui rend automatiquement la protection contre les chocs souvent obligatoire.

  • Le site Directive CFST n° 6508. Elle s'occupe de l'identification des dangers et de l'évaluation des risques, ce qui peut faire apparaître la nécessité d'une protection contre les chocs.
  • La loi sur le travail OLT, en particulier les articles 3 à 9, dont découlent également des mesures de protection.
  • L'ordonnance sur la prévention des accidents (OPA), en l'occurrence les articles 3 à 10.
  • La norme SN EN 61310-1, d'où ressortent notamment les couleurs typiques. Comme les systèmes de protection contre les chocs sont généralement installés de manière permanente, ils sont donc typiquement de couleur jaune et noire - une coloration rouge et blanche est plutôt utilisée pour les obstacles et barrières temporaires.

A cela s'ajoute la Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (SUVA). Elle donne des directives strictes Directives pour la planification des voies de circulation internes à l'entrepriseLes États membres sont tenus de mettre en place un système de protection contre les chocs, ce qui entraîne souvent l'obligation d'installer un pare-chocs.

D'ailleurs Les lois ne peuvent pas tout couvrir. L'expérience montre qu'il est donc préférable d'envisager des scénarios moins réalistes en matière de protection contre les chocs et donc d'agir selon la maxime "beaucoup aide beaucoup", même là où aucune protection n'est prescrite.

A quoi peut ressembler une protection antichoc - et ce qu'elle protège

La gamme de prestations centrale est uniforme : la protection contre les chocs doit toujours protéger les éléments importants et les personnes de l'entreprise contre les énergies d'impact qui peuvent causer des dommages, voire la mort.

Cependant, tant pour des raisons architecturales que techniques, il n'existe pas "une" protection antichoc qui pourrait être utilisée pour tout. Dans la pratique, nous parlons déjà à la base de différents profils et matériaux ronds. De ce fait, les formes et les domaines d'application sont très variés. Quelques-uns des principaux types :

  • Arceaux de protection : ils protègent en particulier l'inventaire et le personnel, et peuvent en outre isoler efficacement de grandes zones grâce à leur forme.
  • Barrières de sécurité : elles ressemblent aux arceaux, mais sont conçues pour des zones nettement plus grandes. Elles permettent par exemple de séparer les voies de circulation des voies de passage.
  • Protection contre le battage des tuyaux et des lignes : ces profilés sont montés comme une gaine de protection sur les lignes électriques et autres lignes.
  • Bornes de protection : le classique cylindrique ne fait pas que protéger, il peut aussi, par exemple, imposer automatiquement des rayons de courbure plus importants et donc plus sûrs grâce à un positionnement judicieux.
  • Protection contre les chocs ou contre les poteaux : enveloppes et profilés préformés qui protègent toutes sortes de piliers et de poutres. Selon le matériau, ils sont également conçus pour atténuer les conséquences d'une collision avec des personnes.

En principe, il n'existe guère de zone d'exploitation qui ne puisse être rendue plus sûre par une protection antichoc appropriée.

Si l'on réfléchit jusqu'au bout à l'enchaînement fatal que peut déclencher ce qui semble être une petite bousculade d'un chariot de manutention, il n'est pas faux d'appliquer une protection antichoc très étendue - les coûts de cette protection sont pratiquement toujours inférieurs aux coûts consécutifs qui peuvent survenir en cas de dommage sans protection.

Le leadership à la Pinocchio

Imaginez que chaque mensonge entraîne, comme pour Pinocchio, un allongement du nez. Il y aurait moins de mensonges, car chaque mensonge serait immédiatement visible. Le même principe s'applique à d'autres domaines. Si le fait de fumer provoquait immédiatement des taches noires sur le visage, moins de gens fumeraient.

Quand Pinoccio ment, son nez s'allonge. Cela signifie qu'un comportement nuisible a des conséquences - même dans le monde des affaires. (Image : Schwerdhoefer / Pixabay.com)

L'essence de cette idée est que nous pratiquerions moins un comportement nuisible ou inefficace si les conséquences étaient visibles, et ce immédiatement.

Il en va de même dans le monde des affaires. Une performance médiocre ou un comportement inefficace passent souvent inaperçus parce que les effets négatifs ne sont pas immédiatement visibles. Rendre l'effet immédiatement perceptible est un grand levier pour une meilleure performance. Ce lien s'applique également à chacun d'entre nous : si nous ramenions l'impact futur dans le présent, nous prendrions de meilleures décisions et réaliserions des actions plus judicieuses. C'est idéalisé, mais nous pouvons aller dans cette direction.

Comment y parvenir concrètement ?

Astuce n° 1 : en finir avec les chiffresfours !

Dans les entreprises, il y a souvent d'énormes tableaux et des rapports que presque personne ne comprend. Imaginez que vous puissiez saisir en trois secondes ce dont il s'agit. L'objectif est d'obtenir des messages clairs et simples. Utilisez des images et des graphiques qui sont immédiatement compréhensibles.

Il est ainsi plus difficile de dissimuler les liens de cause à effet. Les effets sont plus visibles.

Astuce n° 2 : faire entrer l'avenir dans le présent !

Vous connaissez les indicateurs de décalage habituels comme l'augmentation du chiffre d'affaires ou l'EBIT. Ceux-ci ne mesurent le succès que lorsqu'il est trop tard pour changer quelque chose. Les indicateurs de leads sont bien plus importants, car ils indiquent très tôt si vous êtes sur la bonne voie.

Un exercice personnel consiste à écrire chaque soir trois choses que vous avez réussies aujourd'hui. Vous développerez ainsi un sens du progrès et resterez motivé.

Conseil n° 3 : veillez à la clarté !

Dans de nombreuses entreprises, il est trop facile de dissimuler les choses. Un reporting clairement structuré et des systèmes transparents permettent d'éviter cela.

Imaginez que vous ayez un système CRM pour gérer vos clients. La règle est la suivante : ce qui n'est pas dans le système n'existe pas. Cela évite les excuses et garantit des données claires et compréhensibles. Restez simple et compréhensible pour qu'il soit difficile de cacher de mauvaises performances.

Conclusion

Ces trois conseils peuvent vous aider à mettre votre équipe et vous-même sur la voie du succès. Rendez les choses visibles, utilisez des indicateurs de leads et créez de la clarté. Vous verrez comment la performance de votre équipe et votre propre productivité s'amélioreront.

 

Vers l'auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch

Un fabricant suisse de machines de chantier prévoit un site de production dans le Mississippi

L'entreprise Liebherr, l'un des plus grands fabricants d'engins de construction au monde, a annoncé l'implantation d'un site de distribution et de production à Tupelo, dans le Mississippi (États-Unis). Le lieu de naissance d'Elvis Presley reçoit ainsi une impulsion économique importante.

La Liebherr-Logistics GmbH approvisionne les sociétés de distribution et de service du groupe dans le monde entier depuis Oberopfingen. Le fabricant d'engins de construction prévoit désormais un centre similaire pour le marché américain à Tupelo (Mississippi). (Photo : Liebherr)

L'entreprise d'origine allemande Liebherr, basée en Suisse et l'un des plus grands fabricants d'engins de construction au monde, va implanter de nouveaux sites de distribution et de production dans le comté de Lee, dans l'État américain du Mississippi. Le projet représente un investissement d'entreprise de 176 millions de dollars et créera au moins 180 emplois d'ici 2026, selon un communiqué de presse. L'entreprise pourrait investir jusqu'à 238,4 millions de dollars et créer jusqu'à 342 emplois pour soutenir ses nouvelles opérations.

Liebherr a choisi le HIVE Business Park à Tupelo, une ville d'environ 37 000 habitants connue pour être le lieu de naissance du "roi du rock'n'roll" Elvis Presley, comme site d'extension de ses activités nord-américaines. L'entreprise y a acquis un terrain d'une superficie de 480.000 mètres carrés et a l'intention d'y mettre en service un entrepôt de distribution logistique pour le continent américain. Un nouveau campus doit être construit sur le site, sur lequel plus de 90 000 mètres carrés de bâtiments seront construits. La première phase du projet comprend la construction d'un centre logistique ultramoderne pour la distribution et la logistique du service après-vente Liebherr. À la suite de cette première phase, l'entreprise investira dans des travaux supplémentaires pour soutenir ses autres segments de produits. L'investissement est soutenu par la Mississippi Development Authority (MDA), notamment par le biais du programme Mississippi Flexible Tax Incentive (MFLEX). La MDA fournit également une aide pour la construction et l'équipement des installations. Le comté de Lee, la ville de Tupelo et Accelerate MS soutiennent également le projet.

Liebherr est une entreprise technologique familiale qui propose un portefeuille de produits très diversifié. Outre les engins de construction, l'entreprise propose des produits et des services de haute qualité, orientés vers les utilisateurs, dans une multitude de domaines. Le groupe Liebherr comprend plus de 150 sociétés dans plus de 50 pays et emploie actuellement plus de 53 000 personnes dans le monde et plus de 1 600 aux États-Unis. Liebherr International AG, dont le siège se trouve à Bulle, dans le canton de Fribourg, est la société faîtière centrale du groupe. 

Source et informations complémentaires : Autorité de développement du Mississippi et Liebherr International AG

Leadership innovant : cinq voies vers la créativité

Tout le monde peut faire preuve de créativité - il suffit de savoir la susciter. Notre auteur propose cinq pistes pour développer un leadership innovant grâce à la puissance créative.

Mindmapping : un moyen possible de développer un leadership innovant grâce à la créativité. (Image : Pixabay.com)

Soyons honnêtes : la plus grande valeur ajoutée dans la vie et dans le leadership vient de la mise en œuvre de la puissance créative. Celui qui ne fait que répéter la même chose ou, au mieux, l'optimiser, peut facilement être remplacé. Les meilleurs leaders sont ceux qui ouvrent de nouvelles voies, trouvent des solutions aux situations difficiles et sont créatifs.

La bonne nouvelle : la créativité n'est pas innée, c'est une capacité que vous pouvez consciemment stimuler et façonner. Je peux le confirmer par ma propre expérience. Dans mon travail quotidien de coach et de conseiller, je dois constamment fournir des idées créatives, que ce soit pour des ateliers, des programmes de coaching ou des articles comme celui-ci.

Voici cinq tactiques qui aident à rester créatif :

No 1 : changer de perspective

Parfois, il suffit de changer de décor pour faire circuler le jus créatif. Si vous vous trouvez dans une impasse créative, quittez votre lieu de travail et sortez, peut-être dans un café. Un nouvel environnement peut faire des merveilles ! Même le fait de passer du bureau à un fauteuil confortable dans votre bureau suffit souvent à faire naître de nouvelles idées.

N° 2 : le mouvement

L'exercice physique est un classique parmi les boosters de créativité - et extrêmement efficace. Une promenade à l'air libre stimule non seulement la circulation sanguine, mais aussi les pensées. Avez-vous déjà remarqué combien de fois les meilleures idées vous viennent en marchant ou en faisant du sport ? C'est parce que l'activité physique libère certains neurotransmetteurs dans le cerveau qui favorisent la créativité.

N° 3 : la lecture

La lecture est un booster de créativité sous-estimé. Un bon livre peut stimuler vos pensées à tel point que vous devez arrêter de lire après quelques pages et commencer immédiatement à écrire vos idées. Il est intéressant de noter que cela fonctionne mieux avec les livres qu'avec les vidéos ou les articles, car l'immersion est plus profonde et plus forte.

N° 4 : Mindmapping

Le mindmapping est pour moi l'arme miracle par excellence. Lorsque je dois développer quelque chose de nouveau à partir de zéro, je crée une carte mentale. Cela aide à organiser les pensées et à créer de nouveaux liens. Au lieu d'écrire une liste ou de simplement gribouiller, la structure visuelle d'un mindmap fait vraiment circuler les idées.

N° 5 : Écrire et commenter activement

L'écriture et les commentaires actifs, en particulier sur les médias sociaux, peuvent également stimuler la créativité. Sur LinkedIn, j'aime commenter les contributions d'autres leaders d'opinion. Il s'agit moins d'être perçu que de trier ses propres pensées et de développer de nouvelles idées. La rédaction d'un commentaire stimule souvent le processus créatif et conduit à de nouvelles idées personnelles.

Fazit

Ces cinq conseils vous aideront à avoir de la créativité à la demande. Changez de perspective, bougez, lisez des livres inspirants, créez des cartes mentales et soyez actif sur les médias sociaux. Essayez et découvrez lesquelles de ces méthodes vous aident le plus.

 

Auteur :

Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch

L'approvisionnement sous le signe de la CO, de la CSRD et de la CSDDD

Le 20 juin 2024, la première Journée économique suisse de l'achat durable a eu lieu à Zurich. Les quelque 150 participants ont notamment pu retenir que la collaboration partenariale entre les fournisseurs et les fabricants est essentielle et qu'il reste encore beaucoup de connaissances en matière de durabilité à acquérir dans le domaine des achats.

À quoi ressemblera l'achat durable à l'avenir ? Mirko Kleiner (LAP Alliance, à gauche) en discussion avec Felix Meier (Pusch, au centre) et Olmar Albers (öbu, à droite). Photo : Thomas Berner.

Le congrès lui-même a montré comment fonctionne une collaboration partenariale : les trois organisations öbu Verband für nachhaltiges Wirtschaften, Pusch - Praktischer Umweltschutz et l'association spécialisée dans les achats procure.ch ont créé ensemble cette manifestation. Le thème de "l'achat durable" s'est révélé être une force d'attraction : près de 150 participants issus des branches les plus diverses se sont inscrits. Cinq keynotes et sept breakout sessions ont permis un échange intensif d'informations.

OR, CSRD, CSDDD : des abréviations qui nécessitent encore beaucoup d'informations

La première intervenante, Elgin Brunner du WWF Suisse, a expliqué à quel point l'importance d'une économie plus durable était urgente. Il s'agit de surmonter à la fois une crise climatique et une crise de la diversité. Nous sommes encore loin des objectifs fixés par la communauté mondiale, a-t-elle expliqué. Une transformation profonde de l'économie est nécessaire, les "pansements" isolés ne sont plus d'aucune aide aujourd'hui. Elgin Brunner estime que le plus grand levier réside dans des chaînes d'approvisionnement plus durables associées à une transformation des chaînes de création de valeur existantes. L'économie doit donc assumer davantage de responsabilités. Elle a montré que cela fonctionne et comment à l'aide d'exemples tirés de l'industrie du chocolat (Halba en Suisse et Chocolonely en Hollande).

Pendant ce temps, la politique ne reste pas inactive. Dans l'UE, toute une série de nouvelles réglementations sont mises en place. Des abréviations comme CSRD ou CSDDD devraient bientôt devenir courantes dans un nombre croissant d'entreprises suisses, comme l'a expliqué Niclas Meyer de l'entreprise de conseil BSS. La directive Corporate Sustainability Reporting Directive CSRD, qui sera adoptée par le Parlement européen en novembre 2022 déjà, oblige les entreprises à consigner l'impact des aspects de durabilité sur la situation économique de l'entreprise et à mettre en évidence les effets de l'exploitation sur la durabilité. Actuellement, la CSRD est en cours de transposition dans le droit national des États membres de l'UE. Le Conseil fédéral va également mettre prochainement en consultation un projet de loi qui reprend plusieurs points de la réglementation européenne. Le Code suisse des obligations (CO) contient déjà une disposition sur le devoir de diligence et la transparence en ce qui concerne les minéraux provenant de zones de conflit et le travail des enfants (CO art. 964j). Quant à la CSDDD, il s'agit de la directive européenne sur la chaîne d'approvisionnement. Celle-ci oblige les entreprises à respecter les droits de l'homme tout au long de leur chaîne d'approvisionnement et à minimiser leur impact sur l'environnement. Les entreprises suisses sont également concernées en raison de la réglementation des pays tiers - et selon Niclas Meyer, elles sont plus nombreuses qu'on ne le pense généralement. En raison de la complexité de ces réglementations, les entreprises doivent mettre à disposition les ressources correspondantes. "Déléguer cela simplement à une personne en tant qu'assistant de la direction ne suffit pas", explique Niclas Meyer.

L'évaluation des chaînes d'approvisionnement et le reporting nécessitent un grand nombre de données. Celles-ci doivent être collectées, rassemblées et évaluées à partir de différentes sources. Cela se fait encore souvent sur la base d'Excel, ce qui ne devrait plus suffire à l'avenir. Swisscom l'a également reconnu. Marion Roeder et Gina Obrecht ont expliqué au public la procédure de cette entreprise de communication pour son rapport de durabilité. Le Sustainability Software Radar en est également issu : il montre les développements du marché et les tendances en matière de solutions logicielles qui peuvent aider les managers ESG et les CIO. Le service créé par Swisscom aide donc les entreprises à choisir l'outil logiciel approprié pour la saisie des données de durabilité.

Partager des expériences pratiques

Les participants ont ensuite eu l'occasion d'approfondir certains thèmes et d'échanger des expériences pratiques dans le cadre de différents ateliers et sessions d'échange. Ainsi, Lena Gubser et Roland Bärtschi ont donné un aperçu de la manière dont l'entreprise ferroviaire BLS gère les tensions entre stratégie et faisabilité. Renato Vögeli a expliqué comment son entreprise d'impression, en collaboration avec deux autres imprimeries en Autriche et au Danemark, met en œuvre le concept "Cradle to Cradle" et a obtenu la certification correspondante. Et Tina Kempf (Lyreco Suisse) a montré, avec Ruth Freiermuth Kuchel et Nicole Moser de la Poste Suisse, comment réduire les émissions de gaz à effet de serre tout au long de la chaîne d'approvisionnement (voir aussi l'interview de Tina Kempf). La brasserie Locher d'Appenzell, représentée par son directeur des ventes Philip Herrmann, a également présenté un exemple pratique d'économie circulaire et d'efficacité des ressources. Elle a notamment trouvé le moyen de créer de nouveaux aliments savoureux à partir de sous-produits de brasserie. D'autres sessions en petits groupes ont été consacrées au devoir de diligence et à la conformité, à la numérisation ou aux risques sociaux liés à l'approvisionnement, comme l'illustre la prévention du travail des enfants.

L'approvisionnement dans la réalité et dans l'avenir

Le dernier bloc d'exposés a été présenté par Mirko Kleiner. Il a jeté un regard sur l'avenir de la gestion des achats, qui pourrait être placé sous le signe du "Lean Agile Procurement". Il a montré différents "niveaux d'évolution" de la gestion future de l'approvisionnement, en partant du service d'achat organisé en silo classique jusqu'à des unités d'entreprise auto-organisées au maximum, qui gèrent l'ensemble de leurs chaînes de livraison et de création de valeur de manière autonome et au sein d'un écosystème - en partie avec l'aide massive de logiciels. Avec un "embryon" de cet approvisionnement Lean Agile, l'entreprise Swiss Casinos AG a par exemple réussi à évaluer et à acquérir un nouveau système ERP en seulement deux jours.

Le fabricant de machines à café Thermoplan AG gère son approvisionnement durable de manière encore plus terre à terre. L'accent est mis sur un maximum de fournisseurs suisses, comme l'ont expliqué Björn Jung et Matteo Trachsel. Actuellement, leur part s'élève à 63%, pour environ 300 fournisseurs. La gestion des fournisseurs de Thermoplan repose sur quatre clés : Des objectifs clairs, une communication transparente avec les fournisseurs, l'adoption d'une approche commune et la création d'entreprises modèles pour servir de référence aux autres fournisseurs.

Développer les connaissances sur l'achat durable

Conclusion de l'événement : pour progresser dans le domaine de l'achat responsable, il faut collaborer et apprendre les uns des autres. Autre point à retenir : les données ne doivent pas être collectées uniquement à des fins de reporting. En effet, le potentiel d'une gestion structurée des données est énorme et indispensable pour la transparence, l'innovation et l'efficacité. Et : le top management est également sollicité, car la durabilité est devenue une tâche stratégique. L'ensemble du système d'approvisionnement doit également y être intégré, d'où la nécessité de développer les connaissances au sein de l'entreprise. En effet, les discussions et les interventions de nombreux participants ont montré que de nombreuses entreprises n'en sont qu'à leurs débuts en matière d'achat durable. De ce point de vue, on peut s'attendre à ce que ce Sustainable Procurement Day ne soit pas le dernier.

Plus d'informations : Journée de l'achat durable

Mindset : comment pensez-vous de votre client ?

Dans le secteur du conseil et de la vente en particulier, indépendamment des marchés (B2B et B2C), il est conseillé de développer son propre état d'esprit dans le sens d'une mentalité positive. Le bénéfice de cette puissance mentale réside dans l'augmentation significative des chances d'acquérir et de fidéliser des clients ainsi que de les développer.

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Suva : des primes plus basses pour 2025 et 730 millions de francs de remboursement

La Suva a réalisé un résultat d'exploitation positif de 309 millions de francs pour l'année 2023. Les primes pour l'année 2025 peuvent à nouveau être réduites. De plus, la place industrielle suisse sera soulagée de 730 millions de francs supplémentaires grâce au remboursement des excédents de revenus du capital.

Peuvent à nouveau annoncer des primes plus basses : Hubert Niggli, Gabriele Gendotti et Felix Weber de la Suva (de g. à dr.). (Image : Suva)

Lors de la conférence de presse sur le bilan de l'exercice 2023, la Suva a annoncé un résultat global positif de 309 millions de francs. La situation financière de la Suva reste donc solide et toutes les branches d'assurance sont en équilibre financier, communique la Suva. C'est surtout la bonne année boursière 2023 qui a contribué à cette situation financière réjouissante ; le résultat des placements s'est élevé à 4,8 pour cent (année précédente : -8,1 pour cent).

Le risque d'accident du travail continue de diminuer - les accidents graves sont en baisse

En 2023, la Suva a enregistré environ 495 000 accidents et maladies professionnelles. La différence par rapport à l'année précédente est minime, avec une augmentation de 0,3 %. Le risque d'accident - c'est-à-dire les nouveaux accidents enregistrés pour 1000 assurés - suit la tendance à long terme : dans l'assurance contre les accidents professionnels, le risque d'accident a baissé de 10 pour cent en dix ans et s'élève à 79 accidents pour 1000 assurés pour l'année sous revue. Le travail dans les entreprises assurées par la Suva est ainsi devenu nettement plus sûr, est-il précisé. Le risque d'accidents graves entraînant l'invalidité ou la mort a également baissé de manière significative au cours des dix dernières années. Dans l'assurance contre les accidents non professionnels, le risque d'accident est resté stable en dix ans, avec 127 accidents pour 1000 assurés. 

Des primes à nouveau plus basses pour 2025

Comme le risque d'accident continue de diminuer et que le résultat actuariel est positif, les primes nettes de l'assurance accidents professionnels peuvent à nouveau être réduites, de 4 pour cent. Dans l'assurance contre les accidents non professionnels, la baisse est d'environ 5 pour cent. En raison de la situation financière solide, le Conseil de la Suva a décidé de poursuivre le remboursement des excédents de revenus de capitaux des années précédentes. Cela signifie pour l'année 2025 une nouvelle réduction des primes de 20 pour cent des primes nettes, tant dans l'assurance accidents professionnels que non professionnels, ce qui correspond à un remboursement d'environ 730 millions de francs aux assurés. La poursuite du remboursement des excédents de revenus du capital, combinée à la réduction des primes nettes, en particulier dans l'assurance contre les accidents professionnels, conduit à nouveau à la charge totale des primes la plus basse pour les assurés depuis l'introduction de la LAA en 1984. 

Source : Suva

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