Créer une entreprise : le mieux est de le faire en Suisse

Liberté de décision, mise en œuvre rapide des idées et grand dynamisme - autant d'avantages des start-ups. Si vous souhaitez créer une entreprise en Europe, vous devriez le faire en Suisse. C'est ce que montre le dernier Baromètre de l'emploi Randstad.

70% des personnes interrogées estiment qu'il est particulièrement facile de créer des entreprises en Suisse. (Graphique : Randstad)

La Suisse est un bon endroit pour lancer une start-up, estiment 70 % des participants suisses à l'enquête. Les institutions publiques telles que la promotion économique, les Commission pour la technologie et l'innovation ou la plateforme de création d'entreprise du canton de Zurich "gruenden.ch"ne manque pas en Suisse. Il n'est donc pas étonnant que la Suisse occupe la première place en Europe en matière de soutien public aux start-ups.

Employeur souhaité PME
Créer une entreprise est une chose, mais les Suisses veulent-ils aussi travailler dans des start-ups ? 42 % des participants à l'enquête répondent "oui". La Suisse se situe ainsi en dessous de la moyenne mondiale de 50 %. Seul le pourcentage des hommes suisses âgés de 18 à 34 ans est supérieur à 50 %. "L'un des facteurs les plus importants dans le choix d'un employeur est la sécurité professionnelle. C'est ce que montre l'étude Randstad Employer Brand Research de cette année. Il se peut que des employés hésitent à postuler dans une start-up pour cette raison", estime Nathalie Zihlmann, HR Director Randstad Suisse. La situation se présente différemment lorsqu'on demande aux participants à l'enquête s'ils souhaitent travailler dans une PME. Ici, la Suisse est le leader mondial avec 79 % d'opinions favorables.

Index de mobilité Randstad
L'indice de mobilité Randstad indique le nombre de salariés qui pensent pouvoir occuper un nouvel emploi comparable dans les six prochains mois. L'indice fournit des informations complètes sur l'état d'esprit et les tendances du marché du travail. En Suisse, l'indice est passé de 101 à 103 points (+2) au premier trimestre 2017.

(Graphique : Randstad)

Deux entreprises suisses de logiciels concluent un partenariat stratégique

La société Boss Info AG, domiciliée à Farnern, et l'entreprise informatique suisse indépendante ELCA Informatik AG concluent un partenariat stratégique.

Simon Boss (Boss Info SA, à gauche) et Bertil Maire (ELCA Informatique SA) confirment le partenariat stratégique de leurs entreprises. (Photo : zVg)

Boss Info AG, présente sur 5 sites en Suisse alémanique, et ELCA Informatik AG, active dans toute la Suisse, ont récemment annoncé qu'elles allaient désormais collaborer au niveau stratégique. Boss Info AG n'est pas une inconnue sur le marché ERP ; en l'espace de 20 ans, elle a pu acquérir en Suisse le statut d'intégrateur avec, selon ses propres dires, le plus grand nombre d'installations de la solution globale de gestion d'entreprise Microsoft Dynamics. Outre l'offre complète de produits Microsoft, Boss Info AG est également spécialisée dans l'ingénierie des systèmes, les applications web telles que les boutiques en ligne et les portails, ainsi que dans la formation. De son côté, ELCA Informatik AG propose également des solutions et des services informatiques sur le marché suisse et est spécialisée dans le domaine de Microsoft Dynamics CRM. ELCA Informatik AG et Boss Info AG se présentent donc comme des partenaires stratégiques afin de pouvoir proposer des solutions basées sur l'ensemble de la plateforme Microsoft Dynamics 365 (ERP et CRM) d'un seul tenant, comme le font savoir les deux entreprises.

Les solutions ERP et CRM (Customer Relationship Management) sont de plus en plus étroitement liées, la gestion centralisée des relations avec les clients, y compris les activités de marketing et de vente, devient de plus en plus importante. Tout comme Boss Info AG, ELCA Informatik AG accorde la plus grande importance à la qualité : "Afin de pouvoir assurer un suivi complet de nos clients, nous renforçons nos compétences et conseillons dès à présent les projets ERP complexes en collaboration avec ELCA Informatik AG, spécialiste suisse de l'informatique et du CRM. La conviction mutuelle qu'un partenariat stratégique entre les deux entreprises est plus que judicieux s'est rapidement développée", se réjouit Simon Boss, fondateur et CEO de Boss Info AG. Bertil Maire, Head of Business Line 'Customer Interaction Management' chez ELCA Informatique SA ajoute : "Les deux entreprises partagent les mêmes valeurs et font preuve d'une excellente expertise. Nous sommes très heureux de pouvoir proposer à nos clients des projets communs dans le domaine de Dynamics 365".

Le partenariat stratégique entre les deux entreprises indique un processus de concentration sur le marché des petits et moyens fournisseurs de logiciels suisses. Récemment, deux prestataires de services informatiques suisses, WIKA Systems et Ambit, se sont également associés. pour former une coentreprise. Là aussi, il s'agissait essentiellement de rapprocher les solutions ERP et CRM.

Sources et informations complémentaires : www.bossinfo.ch, www.elca.ch

Les demandeurs d'emploi : Les contacts personnels mènent au succès

Plus de trente pour cent des travailleurs suisses souhaitent un changement professionnel. Ce sont en premier lieu les contacts personnels, les sites Internet des entreprises et les plateformes d'emploi qui mènent au succès dans la recherche d'emploi - les candidatures spontanées ont le vent en poupe.

Les contacts personnels sont particulièrement importants pour les jeunes demandeurs d'emploi. (Image : Fotolia.com)

Plus de 30 % des travailleurs suisses souhaitent un véritable changement dans leur quotidien professionnel. Mais pourquoi les demandeurs d'emploi souhaitent-ils changer d'employeur ? Selon une enquête récente du portail de l'emploi en ligne JobCloud (jobs.ch / jobup.ch) en collaboration avec l'Institut LINK, la perspective d'un salaire plus élevé n'est la raison principale que pour un peu plus de 10 %. Il s'avère qu'un salaire plus élevé est particulièrement déterminant pour les jeunes demandeurs d'emploi entre 16 et 24 ans (20 pour cent), alors que les demandeurs d'emploi entre 45 et 60 ans n'y accordent guère d'importance (8 pour cent). Parmi les Romands en recherche d'emploi, environ 15% le font parce qu'ils n'ont pas d'emploi, contre 9% des Suisses alémaniques. Les Suisses alémaniques semblent plus ouverts à une réorientation professionnelle que les Romands : 10 pour cent des personnes interrogées souhaitent changer de branche ou d'activité (Suisse romande : 6 pour cent). Des différences apparaissent également entre les femmes et les hommes, les femmes étant plus susceptibles de chercher un emploi mieux rémunéré que les hommes (13 contre 11 pour cent) et les hommes étant comparativement plus nombreux à chercher un emploi parce qu'ils ne s'entendent pas avec leur collègue de travail ou leur supérieur (11 pour cent contre 5 pour cent). Dans l'ensemble, ces résultats confirment indirectement ceux d'une étude publiée récemment par Xing (voir notre rapport).

Les contacts personnels sont très importants pour les jeunes demandeurs d'emploi

Le fait que la recherche d'emploi se fasse désormais principalement en ligne n'est pas une surprise : environ 66 pour cent des personnes interrogées recherchent de préférence sur des portails d'emploi en ligne comme jobs.ch, 49 pour cent consultent également les sites web des entreprises pour trouver de nouvelles offres d'emploi. Cependant, la presse écrite reste dans la course : 39 pour cent des personnes interrogées recherchent également des emplois dans les journaux et les magazines. La recherche via la presse écrite reste bien établie, en particulier chez la génération des 45 à 60 ans (54 %). Les contacts personnels sont également utilisés par les demandeurs d'emploi (45 pour cent). En particulier chez les jeunes demandeurs d'emploi âgés de 16 à 2 ans (52 pour cent). Cette catégorie d'âge recherche aussi plus souvent directement et consciemment via des moteurs de recherche comme Google ou Yahoo (46 pour cent contre 29 pour cent en moyenne pour toutes les catégories d'âge). En Suisse romande, les réseaux sociaux tels que Xing et LinkedIn sont plus appréciés pour la recherche d'emploi que la Suisse alémanique (29 vs. 21 pour cent) - les Romands utilisent également plus souvent les contacts personnels et la bourse de l'emploi de l'ORP que les Suisses alémaniques (47 vs. 44 pour cent et 14 vs. 6 pour cent).

Les contacts personnels mènent au succès

La question est de savoir lesquels de ces canaux mènent au succès. Comme le montre l'enquête JobCloud, les contacts personnels sont payants : environ 29 pour cent des personnes interrogées ont obtenu un nouveau poste en 2017 grâce à des amis et des connaissances. Respectivement 19 et 18 pour cent des personnes interrogées ont opté pour un poste qu'elles avaient trouvé sur les sites d'emploi d'une entreprise ou sur une plateforme d'emploi en ligne. En 2017, 8 pour cent des postes ont été trouvés suite à des candidatures spontanées. La comparaison sur les trois dernières années montre toutefois que celles-ci semblent aboutir de plus en plus souvent : en 2014, les candidatures spontanées ne représentaient que 5 pour cent.

 

Les rêves professionnels et les métiers de rêve des adultes

Les enfants citent l'astronaute, le conducteur de locomotive ou l'actrice comme profession de rêve. Et qu'en est-il chez les adultes ? Plus de deux tiers des Suisses alémaniques échangeraient volontiers leur emploi actuel contre le job de leurs rêves. Et là, les femmes et les hommes ont leurs propres favoris.

Pour le compte de XING Suisse l'entreprise d'études de marché et de sondages Marketagent.com a interrogé un millier de personnes actives en Suisse alémanique sur le thème des métiers de rêve. Nous avons résumé pour vous les principaux résultats.

71% échangeraient leur emploi actuel contre le job de leurs rêves

Echanger son métier actuel contre le job de ses rêves ? Plus de deux tiers des Suisses alémaniques (71%) saisiraient cette opportunité si l'âge et la formation ne jouaient aucun rôle. A la question de savoir pourquoi ils souhaiteraient échanger leur profession actuelle contre le job de leurs rêves, près de la moitié des personnes interrogées (49%) ont cité comme raison le fait d'avoir plus de plaisir au travail. Pour environ un tiers (32%) des personnes interrogées, le fait d'avoir un travail qui a du sens était également une raison. D'autres facteurs importants sont le défi intellectuel (30%) et la réalisation d'un rêve d'enfant (29%). Ce n'est qu'ensuite que vient le salaire : environ un quart (26%) souhaiterait changer de travail pour l'argent. L'image publique et le prestige n'intéressent en revanche guère. Seule une personne sur dix (11%) indique que la gloire et l'honneur l'inciteraient à changer de travail.

Guide vers le job de rêve : 71% abandonneraient leur job actuel pour le job de leurs rêves. (Image : stadtratte - Fotolia.com)

Les femmes aimeraient être vétérinaires, les hommes sportifs professionnels

En ce qui concerne les métiers de rêve, on constate - sans surprise - des différences entre les sexes. Les femmes aimeraient se reconvertir en gardienne d'animaux (9%), médecin (7%) ou psychologue (5%). Les hommes, en revanche, préfèreraient gagner leur vie en tant que sportif professionnel (8%), suivi par le pilote (6%) et l'avocat (5%). Chez les hommes, le gardien d'animaux n'arrive qu'en onzième position (2%), à égalité avec le guide de montagne. En revanche, la transpiration au travail est généralement mal perçue par les femmes : La sportive professionnelle arrive loin derrière, à la 16e place (1%), bien loin derrière des professions moins glamour comme enseignante (2%) ou policière (2%).

Les 18-24 ans rêvent d'une vie professionnelle d'archéologue

Mais les métiers de rêve cités varient également en fonction de l'âge. Les professions les plus populaires sont assez constantes à travers les différents groupes d'âge, à deux exceptions notables près : Dans le groupe d'âge le plus jeune, celui des 18-24 ans, c'est justement l'archéologue qui arrive en deuxième position (5%). En revanche, chez les 60-65 ans, c'est l'écrivain qui arrive en tête du classement (6%).

Avec le recul, une personne sur trois choisirait un autre métier

Près d'un Suisse alémanique sur trois (31%) n'est pas satisfait de son choix professionnel effectif et choisirait rétrospectivement une autre orientation professionnelle. En revanche, un peu plus de la moitié des personnes interrogées (55%) sont satisfaites de leur choix. C'est en début et en fin de carrière que la satisfaction vis-à-vis du métier choisi est la plus élevée. Près des deux tiers (63%) des jeunes interrogés âgés de 18 à 24 ans et 70 % des personnes âgées de 60 à 65 ans sont convaincus de leur choix de carrière. Entre 40 et 49 ans, à peine la moitié (49%) choisirait à nouveau la même orientation professionnelle.

Seule une personne sur quatre recommanderait sa propre profession à la relève

Lorsqu'il s'agit de l'avenir professionnel de leur propre progéniture, les Suisses alémaniques sont nettement plus critiques quant à leur propre choix de carrière. Seul un quart d'entre eux (24%) conseillerait à son enfant de choisir la même orientation professionnelle. 42% conseilleraient à leur enfant de choisir une autre orientation professionnelle que la leur. Les personnes interrogées occupant des postes de direction choisiraient certes plus souvent pour elles-mêmes la même orientation professionnelle que les autres niveaux hiérarchiques (69%). Néanmoins, c'est dans ce groupe que la part des personnes interrogées qui conseilleraient à leur progéniture la même orientation professionnelle que la leur est la plus faible (22%).

 

Fusion d'entreprises : Ekko Technik AG et Hans Meister AG deviennent Ekko-Meister AG

Les sociétés Ekko Technik AG, basée à Lengnau BE, et Hans Meister AG, originaire de Granges SO, ont fusionné avec effet immédiat pour devenir Ekko-Meister AG. Les compétences et les potentiels technologiques doivent désormais se compléter au mieux.

Le président du conseil d'administration Walter Sahli après la fusion des entreprises : "La fusion des deux entreprises est une situation gagnant-gagnant pour toutes les parties concernées". (Image : zVg)

Une fusion d'entreprises a récemment eu lieu dans le domaine de la construction d'outils et de la technique d'estampage : Les entreprises Ekko Technik AG et Hans Meister AG ont fusionné en juin 2017 pour devenir Ekko-Meister AG, dont le siège est à Lengnau BE. Fondée en 1954, Ekko Technik AG est spécialisée dans la fabrication de paliers axiaux, de leurs composants ainsi que de pièces découpées et pliées ; Hans Meister AG, née en 1945, fabrique de petites pièces découpées complexes et produit en outre des outils de découpe. La nouvelle entreprise Ekko-Meister AG a trouvé son siège dans les locaux de l'ancienne Ekko Technik AG à Lengnau, les locaux de l'ancienne Hans Meister AG à Granges serviront à l'avenir de centre logistique à la société nouvellement créée. Les collaborateurs des deux entreprises - 30 au total - ont été repris et travaillent déjà ensemble depuis quelques semaines. La direction de la nouvelle société est assurée par Jean-Pierre Voegeli ; outre Lukas Pfister (directeur des finances, de l'administration et du personnel) et Claudio Palazzi (directeur des ventes et du marketing), Martin Meister (directeur technique) a été nommé membre de la direction. Le conseil d'administration a été repris par Walter Sahli (président), Martin Meister et Philipp Andermatt.

Sahli se réjouit beaucoup de la fusion des entreprises et des possibilités qu'elle offre : "La fusion des deux entreprises est une situation gagnant-gagnant pour tous les participants. La mise en commun des compétences et surtout des potentiels technologiques respectifs a donné naissance à une entreprise performante qui peut se targuer de compter parmi les fournisseurs leaders dans le domaine des paliers axiaux fabriqués individuellement et sans enlèvement de copeaux, ainsi que dans la construction d'outils et la fabrication de très petites pièces estampées, la plupart du temps à symétrie de révolution". Ce qui est en outre très important et ne doit pas être sous-estimé, c'est le fait que l'alchimie entre les deux entreprises est parfaite : "Les deux entreprises sont liées depuis de nombreuses années par un étroit partenariat commercial. Elles ont toujours travaillé ensemble de manière remarquable et se connaissent parfaitement".

Les clients représentés dans le monde entier, actifs entre autres dans les secteurs de l'automobile, des biens de consommation haut de gamme, de la technique médicale et de l'électrotechnique, profiteront de la fusion des entreprises. Et ils peuvent se réjouir d'une multitude de synergies : "Nous avons créé une toute nouvelle chaîne de création de valeur. Du co-engineering à la fabrication des butées et des pièces découpées et pliées, en passant par la construction d'outils, tout est désormais entre les mains d'une seule et même entreprise", poursuit Sahli ; "notre efficacité technologique, associée à une orientation client nettement plus marquée, sera payante pour les deux parties".

Plus d'informations jusqu'à nouvel ordre sur Ekko Technik AG et Meister AG 

Activité constante sur le marché suisse des fusions et acquisitions

Selon une étude de KPMG, le marché suisse des fusions et acquisitions s'est développé de manière constante au cours des six derniers mois. Le volume des transactions a certes diminué de 7% par rapport à l'année précédente, mais le nombre de transactions est resté quasiment inchangé à un niveau élevé.

Jusqu'à présent, l'année suisse des M&A a été marquée par une transaction importante, des acheteurs chinois et des investisseurs en private equity. (Image : Fotolia.com)

Au premier semestre 2017, le nombre de transactions d'entreprises n'a que très peu diminué par rapport à la même période de l'année précédente, passant de 164 à 160. Au total, la valeur de toutes les transactions a diminué de 7% pour atteindre 69,3 milliards de dollars (2016 : 74,2 milliards de dollars), l'acquisition de Syngenta par la China National Chemical Corporation étant principalement responsable du volume élevé de transactions de l'année dernière. Pour le second semestre, il ne faut pas s'attendre à une forte augmentation des transactions en raison des incertitudes politico-financières persistantes.

Une transaction majeure a marqué l'année M&A 2017 jusqu'à présent : le fabricant américain de produits pharmaceutiques et de biens de consommation Johnson & Johnson a annoncé en janvier le rachat de la société de biotechnologie suisse Actelion pour 30 milliards de dollars. Ceci après l'échec des premières discussions en décembre 2016. Après le rachat de Syngenta par la China National Chemical Corporation en 2016, il s'agit déjà de la deuxième grande transaction sur le marché suisse des fusions et acquisitions en l'espace d'un an. L'opération se classe parmi les cinq plus grandes transactions suisses de tous les temps.

Activités de private equity et rachats d'entreprises à l'étranger

Les perspectives de l'économie mondiale restent fondamentalement positives. L'environnement de taux d'intérêt encore favorable à l'heure actuelle permet de disposer d'argent pour les activités de fusions et d'acquisitions. Les investisseurs en private equity, qui présentent typiquement une part élevée de capitaux étrangers, en profitent particulièrement en ce moment. Ainsi, le marché suisse des fusions-acquisitions a également connu des activités de private equity importantes au premier semestre 2017 : sur les dix transactions les plus importantes, trois comportaient un acheteur de private equity.

En raison de la force persistante du franc suisse, les achats d'entreprises à l'étranger restent attractifs. Celles-ci représentent depuis toujours une composante stratégique importante pour les entreprises suisses, qui peuvent ainsi diversifier leurs débouchés et leur portefeuille de produits.

L'appétit d'investissement chinois se maintient

Les activités de fusions et d'acquisitions chinoises se sont certes quelque peu ralenties, notamment en raison de la nouvelle législation sur l'exportation de capitaux en Chine, mais elles restent fortes en comparaison internationale. L'appétit des Chinois pour les opportunités d'investissement se poursuit donc en Suisse également. Le groupe HNA est particulièrement actif sur le marché local : Le groupe d'entreprises a déjà acquis trois entreprises suisses par le passé : Gategroup, SR Technics et Swissport. Au premier semestre 2017, le HNA Group a réalisé deux autres transactions essentielles : Les Chinois prennent une nouvelle participation de 1,4 milliard de dollars dans le détaillant de voyages Dufry, et acquièrent la majorité de la branche pétrole et logistique de Glencore pour un montant de 775 millions de dollars, cette dernière transaction n'ayant pas réussi à se hisser dans le top 10.

Les incertitudes politico-financières comme facteur limitant

L'évolution de la politique financière reste actuellement l'un des principaux facteurs d'influence sur les transactions : malgré une accalmie temporaire, l'instabilité géopolitique et les développements dans l'UE et aux États-Unis freinent la volonté d'acquisition des entreprises. Le Brexit en particulier, avec ses conséquences économiques et juridiques encore floues sur le marché des fusions et acquisitions, reste un facteur d'incertitude. "Malgré des évolutions économiques positives et un niveau d'activité élevé, il ne faut pas s'attendre à une forte croissance à court terme sur le marché national et international des fusions et acquisitions en raison de l'incertitude politico-financière et d'un possible retournement des taux d'intérêt", estime Patrik Kerler, responsable M&A chez KPMG Suisse.

Les dix plus grandes activités de M&A en Suisse l'année dernière. (Source : KPMG)

Source : KPMG Suisse

 

Les PME aussi peuvent désormais discuter en ligne, collaborer virtuellement, chatter

Avec les nouvelles fonctions Unified Communications & Collaboration (UCC), Swisscom propose dès à présent aux PME des canaux de communication supplémentaires qui favorisent une collaboration productive.

Chez Swisscom, la téléphonie et les fonctions Unified Communications & Collaboration sont utilisables au sein d'une seule et même application. (Image : Swisscom)

Swisscom complète son offre pour les petites et moyennes entreprises avec des fonctions de collaboration regroupées sous le terme technique de Unified Communications & Collaboration (UCC) : Messagerie instantanée, informations de présence, partage d'écran, réunions en ligne et visiophonie. Ce qui est déjà largement répandu dans l'environnement privé ou dans les grandes entreprises devient également de plus en plus populaire dans les PME, sait l'opérateur de télécommunications.

De la téléphonie à la collaboration virtuelle

Les fonctions UCC pour les PME se basent sur la solution de téléphonie IP virtuelle Smart Business Connect. Il s'agit d'une offre complète déjà établie, composée d'Internet, de la téléphonie IP, d'une solution réseau et de services supplémentaires. Swisscom exploite l'infrastructure nécessaire dans ses propres centres de calcul en Suisse. "Avec les produits virtualisés, nous ouvrons aux PME de nouvelles possibilités qui étaient jusqu'à présent surtout réservées aux grandes entreprises. Les entreprises peuvent ainsi se préparer à l'avenir numérique de manière simple et flexible et réaliser des économies durables", explique Reto Baschera, responsable Business Products chez Swisscom.

Collaborer de manière plus productive

En plus du téléphone et de l'e-mail, les PME disposent désormais de canaux de communication supplémentaires. Un message instantané permet par exemple de clarifier rapidement des questions avec le collègue situé à l'autre étage, les réunions virtuelles permettent d'économiser du temps et des frais de déplacement, et le partage de documents directement à l'écran évite les malentendus. Les clients ou les fournisseurs peuvent également participer à des réunions virtuelles via un lien. Que ce soit via un PC ou un smartphone, les collaborateurs choisissent eux-mêmes le canal de communication approprié. La collaboration est ainsi plus simple et plus productive.

Un fournisseur, un contrat, une facture

Les PME reçoivent la solution de communication complète d'un seul fournisseur. Ainsi, la téléphonie et les fonctions de communications unifiées et de collaboration peuvent être utilisées au sein d'une seule et même application. Mais la charge administrative est également réduite au minimum, car le client a un interlocuteur pour toutes ses demandes, reçoit une facture à la fin du mois et signe un contrat pour tous les services et fonctions.

Une démonstration des fonctions de collaboration (UCC) pour les PME se trouve à l'adresse suivante www.swisscom.ch/ucc-demo.

 

Pourquoi les entreprises utilisent-elles le BPM ?

Les entreprises considèrent la gestion des processus comme la base de la transformation numérique. Toutefois, l'orientation client n'est pas suffisamment mise en avant. C'est ce qu'a révélé une étude BPM menée dans les pays DACH.

Le BPM fait court dans la transformation numérique. (Image : Fotolia.com)

Le succès économique des entreprises dépend dans une large mesure de leur capacité à répondre aux souhaits et aux exigences de leurs clients dans le monde numérique, qui évoluent rapidement. Toutes les entreprises n'en sont pas conscientes : certes, la plupart d'entre elles s'occupent activement de la transformation numérique et reconnaissent que la gestion des processus d'entreprise (BPM) facilite considérablement la mise en œuvre des changements nécessaires au sein de leur organisation. Mais en même temps, peu d'entre elles se préoccupent suffisamment de la satisfaction de leurs clients. Ce sont les principaux résultats de la deuxième étude BPM menée conjointement par les cabinets de conseil BearingPoint et BPM&O sur la base d'un sondage réalisé auprès de 174 entreprises de différents secteurs en Allemagne, en Autriche et en Suisse.

Les entreprises utilisent le BPM pour réussir leur transformation numérique

Face à la transformation numérique, les entreprises sont confrontées au défi de développer des modèles commerciaux, des produits et des services numériques, de rendre l'organisation plus agile, de numériser les processus et de les réorganiser en fonction des clients. Plus des trois quarts des entreprises interrogées (77%) ont reconnu que la gestion des processus est une base essentielle pour mettre en œuvre avec succès des stratégies et des initiatives numériques. Il n'est donc pas étonnant que 81 pour cent des personnes interrogées considèrent actuellement la BPM comme un sujet important ou très important, comme le constatent les auteurs de l'étude. Cette appréciation se confirme dans presque tous les secteurs. Le sujet gagne notamment en importance dans le secteur financier, la construction mécanique et l'administration publique.

Les principales conclusions de l'étude BPM de BearingPoint et BPM&O.

"Les entreprises investissent beaucoup d'énergie dans la réalisation de stratégies numériques. Pourtant, dans certaines entreprises, on constate que la mise en œuvre et l'opérationnalisation des initiatives numériques sont entravées par un manque de coordination et de prise en compte des processus. C'est pourquoi les entreprises devraient utiliser le BPM et ses éléments constitutifs pour favoriser une mise en œuvre globale et établir une collaboration durable entre les communautés numérique, processus et informatique", recommande Matthias Höhne, partenaire chez BearingPoint.

L'orientation client n'est pas encore suffisamment mise en avant

Les attentes des clients, qui évoluent rapidement, ainsi que le comportement des utilisateurs sont les principaux moteurs de la transformation numérique. Pourtant, seuls deux tiers (64%) des entreprises interrogées citent l'augmentation de la satisfaction des clients comme objectif du BPM. Cet objectif n'arrive donc qu'en sixième position chez elles - et ce, bien que 86 pour cent des personnes interrogées aient confirmé une diminution des plaintes des clients et 85 pour cent une augmentation de la satisfaction des clients grâce au BPM. Les entreprises se concentrent nettement plus souvent sur les économies de coûts (78 pour cent), l'augmentation de la transparence (74 pour cent) et la standardisation (74 pour cent).

"Les attentes des clients qui évoluent rapidement dans le cadre de la transformation numérique exigent une orientation claire des modèles commerciaux, des services et des processus vers le client. Les entreprises le reconnaissent, mais il leur manque souvent une vision globale et la compréhension de la manière dont l'orientation client et l'orientation processus se complètent mutuellement. Une gestion globale des processus peut renforcer l'orientation client en reliant les processus internes et externes et en augmentant la réactivité face aux changements des attentes des clients", commente Sven Schnägelberger, directeur général de BPM&O. "La gestion des processus est un élément essentiel de l'orientation client.

Plus d'informations sur l'étude

 

Des spécialistes suisses de l'ERP et du CRM créent une joint-venture

La société WIKA Systems AG, basée à Wetzikon, et la société Ambit AG, basée à Winterthour, s'associent et fondent Ambit Group AG. Sous l'égide de cette joint-venture, la nouvelle entreprise propose à ses clients des services complets dans le domaine de la numérisation, selon le communiqué.

Prennent le départ avec Ambit Group : de gauche à droite : Thierry Walt (CEO Ambit AG), Mujinga Kambundji, Beat Sengstag (CEO WIKA Systems). (Photo : PD)

Sous la devise "Ensemble au départ", les deux directeurs Beat Sengstag, WIKA System AG, et Thierry Walt, Ambit AG, et leurs équipes de direction inaugurent une nouvelle ère et deviennent des 'Digital Business Enabler' pour les PME innovantes qui veulent faire avancer la numérisation dans leur entreprise. Les deux entrepreneurs s'inspirent de Mujinga Kambundji, la femme suisse la plus rapide.

L'objectif d'Ambit Group est d'occuper une position de leader sur le marché Microsoft Dynamics 365 grâce à la nouvelle entreprise commune. Grâce à cette fusion, Ambit Group estime être en mesure d'offrir aux clients la solution optimale dans les domaines CRM et ERP. "Grâce à notre expertise et à nos spécialistes, nous sommes en mesure de proposer des solutions de processus globales de bout en bout d'un seul tenant", expliquent Beat Sengstag et Thierry Walt, "Ambit Group agit en tant que facilitateur de la transformation numérique des entreprises et s'est fixé pour objectif d'assurer à ses clients des avantages concurrentiels et un succès à long terme".

Une position unique grâce à l'expertise

Ambit Group emploie 75 collaborateurs sur 7 sites en Suisse, en Allemagne, en Autriche et à Singapour. Selon l'entreprise, ces derniers sont des experts passionnés de Microsoft Dynamics 365 (Dynamics AX et Microsoft CRM) et ont gagné la confiance d'entreprises nationales et internationales issues d'industries aussi diverses que le commerce, les machines, les processus, la finance, la construction et les services. Agir localement et implémenter à l'échelle internationale est la caractéristique unique d'Ambit Group, que ses équipes ont pu acquérir au fil des décennies grâce à de nombreux projets internationaux. En outre, les collaborateurs ont déjà soutenu de nombreux groupes d'entreprises multinationales dans leur orientation globale.

Selon le communiqué de l'entreprise, Ambit Group est une entreprise qui met en œuvre pour ses clients la solution optimale et adaptée pour la représentation des processus commerciaux, afin de leur permettre de prendre une longueur d'avance sur la concurrence. Ensemble, les entreprises ont mis en œuvre avec succès plus de 300 projets. Ambit Group veut poursuivre ce succès en se concentrant sur une vision globale de l'entreprise, dont l'approche de conseil commence de plus en plus au niveau stratégique et soutient la transformation numérique dans l'activité opérationnelle, et créer la base d'une relation commerciale durable et stratégique dans le cadre d'une structure de soutien harmonisée, poursuit le communiqué.

Plus d'informations : WIKA Systems, Ambit

Le Sommet numérique pour les PME est désormais sur les rails

Le premier Digital Summit pour PME, qui se tiendra les 29 et 30 août à Messe Zürich, veut aider les PME à relever les défis de la numérisation. Le congrès du savoir avec 100% de pratique montre non seulement en quoi consistent les chances et les risques, mais répond également à la question "Démarrer la numérisation - oui, mais comment ?

Le Digital Summit pour PME fêtera sa première avec des partenaires de renom les 29 et 30 août. (Image : PD / Digital Summit PME)

Des entreprises suisses de renom telles que Google, SAP, Postfinance, IAB Switzerland ou PME Swiss, plus de 40 experts de haut niveau, des keynotes inspirantes et des ateliers d'apprentissage axés sur la pratique, telles sont les caractéristiques de cette manifestation, selon les indications des organisateurs. "Le Digital Summit pour les PME est un jalon important sur la voie de la transformation numérique. C'est pourquoi nous nous engageons activement en tant que partenaire pour ce congrès avec ateliers d'apprentissage !", déclare Nicolas Bürer de digitalswitzerland, l'organisation responsable de l'événement. Dans plus de 30 ateliers d'apprentissage, les directeurs et les décideurs de PME apprendront comment utiliser avec succès les possibilités offertes par la numérisation. Deux événements spéciaux destinés aux PME des régions de montagne ainsi qu'aux start-up et aux créateurs d'entreprise constitueront d'autres points forts.

Réponses à la question : Lancer la numérisation - oui, mais comment ?

Aujourd'hui, il n'est plus guère nécessaire d'expliquer ce que signifie la numérisation. Presque tout le monde utilise les boutiques en ligne, les médias sociaux, Google Ads ou tout simplement le smartphone. La question décisive est plutôt de savoir comment bien s'y prendre ? Comment construire des boutiques en ligne performantes et utiliser les médias sociaux de manière profitable pour l'entreprise ? Par quoi faut-il commencer ? "Notre objectif est d'aller chercher les entrepreneurs là où ils se trouvent et de répondre à la question du "comment" avec des solutions concrètes et des outils pratiques", explique Thomas Bergmann, Digital Head & chef de projet du Digital Summit pour les PME.

Qu'est-ce qui attend les participants ?

Les participants peuvent s'attendre à des réponses et des solutions concrètes, des outils et des listes de contrôle à emporter. Celles-ci seront présentées et préparées de manière pratique par des experts du commerce numérique tels que le professeur Martina Dalla Vecchia et le Dr Marc Peter, FHNW, Roger Baur, IAB Switzerland, Rolf Schumann, SAP, Jörg Eugster, Netbusiness, Benedikt Bitzi, Google ou Beat Bühlmann, Evernote et bien d'autres. L'EXPO numérique pour les PME qui l'accompagne permet un échange direct et personnel avec les experts. Les organisateurs sont convaincus que le Digital Summit pour PME offre en deux jours seulement l'orientation, l'aide et le savoir-faire nécessaires, sous une forme qui n'a pas encore été possible en Suisse.

Quels sont les thèmes ?

Tous les aspects pertinents pour une numérisation réussie sont abordés. L'accent est mis sur :

  • Transformation numérique : il s'agit de définir de nouvelles stratégies, de nouveaux processus et de nouveaux domaines d'activité. La numérisation est l'un des facteurs clés du maintien de la compétitivité.
  • Leadership numérique : le monde du travail de demain a besoin de nouvelles structures de direction ! Les collaborateurs et la communication changent fondamentalement. Les hiérarchies fortes et les styles de direction rigides sont considérés comme dépassés.
  • Marketing numérique : comment trouver ses clients à l'avenir ? Comment le marché évolue-t-il ? Le changement numérique a un impact sur le comportement des clients en matière d'information et sur les processus de décision d'achat !

Le groupe cible est principalement constitué d'entrepreneurs de moyennes entreprises, de directeurs et de cadres innovants (niveau C), de petits entrepreneurs, de start-ups, de solo-preneurs, de créateurs d'entreprises et de PME des régions de montagne.

"Digital Summit on Tour

Même après la première édition du congrès fin août, les participants continueront d'être soutenus dans leur démarche par des informations et des outils. Ewa Ming va même plus loin avec ses idées : "Pour la première fois, un congrès sur le savoir va voyager. Avec le "Digital Summit on Tour", nous serons sur place dans de nombreuses villes suisses et donc proches des clients. Nous assurons ainsi un transfert de connaissances continu dans le cadre de la numérisation des entreprises en Suisse. En outre, des ateliers thématiques et des ateliers de réflexion inspirants seront organisés à la fabrique de valeur ajoutée MfO d'Oerlikon. Les intervenants, les partenaires, les participants et les sponsors seront impliqués 365 jours durant et se mettront en réseau".

Plus d'informations et inscription : Des billets early-bird sont disponibles dès maintenant à l'adresse suivante : http://www.digital-summit-kmu.ch/tickets/. Important : tous les participants inscrits bénéficient automatiquement de réductions pour les manifestations suivantes du programme. "Digital Summit on Tour".

NüGlarus lance une plate-forme de co-innovation

Le 28 juin 2017, l'initiative NüGlarus a présenté le concept de la nouvelle plateforme de co-innovation aux entrepreneurs de la Chambre de commerce de Glaris. Il s'agit de la prochaine grande étape sur le "chemin vers un canton innovant".

NüGlarus est le nom d'une initiative qui vise à promouvoir l'innovation dans le canton de Glaris. (Image : martin_luminar - Fotolia.com)

L'objectif de l'initiative à but non lucratif NüGlarus est de promouvoir l'innovation dans le canton. "De nombreuses PME sont trop petites pour pouvoir faire avancer l'innovation à elles seules", explique Roberto Balmer, président de l'initiative. Il s'agit d'observer les technologies, de développer de nouveaux modèles commerciaux (modèles de prix, produits, processus, segments de clientèle) et de les mettre en œuvre. NüGlarus veut désormais permettre aux entreprises locales de profiter d'économies d'échelle qu'elles ne peuvent pas réaliser seules et d'échanger leurs expériences grâce à la coopération. Les problèmes sont évalués en commun et une solution rapide et avantageuse est trouvée par le biais de partenaires éprouvés tels que Glaronia Informatik AG ou le laboratoire numérique de la Haute école de Rapperswil HSR (par exemple dans le domaine de la "réalité virtuelle"). La plate-forme de co-innovation est définie de manière ouverte et sera construite au cours des prochains mois autour du potentiel d'innovation des entreprises glaronaises. Le modèle d'entreprise de Saint-Gall en constitue la base.

Beaucoup de travail pour la plate-forme

Afin de mieux évaluer les potentiels d'innovation et les problèmes d'innovation qui préoccupent le plus les entrepreneurs du canton, un sondage en direct a également été réalisé lors du lunch des entrepreneurs. Ce sondage a révélé les dix principaux potentiels d'innovation suivants (selon le nombre de mentions) :

  1. Veille technologique (pour 51%)
  2. Personnalisation de produits grâce au Big Data (49%)
  3. Internet des objets (44%)
  4. Boutique en ligne (41%)
  5. Marketing des médias sociaux (41%)
  6. Nouvelles formes de coopération pour le processus d'innovation des PME (39%)
  7. Cloud et collaboration en ligne (39%)
  8. Protection des données (39%)
  9. Site web / App (39%)
  10. Connexions télécoms (37%)

Le résultat constitue maintenant un mandat clair pour le codirecteur de la plateforme de co-innovation de NüGlarus, Thomas Schiesser, afin de se concentrer sur le choix des thèmes et des partenaires.

C'est ainsi que doit fonctionner la plate-forme de co-innovation (d'après, entre autres, Oliver Gassmann, Karolin Frankenberger, Michael Csik : Geschäftsmodelle entwickeln. 55 concepts innovants avec le St. Galler Business.)

L'autoroute de l'information doit ouvrir la voie

La nouvelle autoroute de données réalisée par les services techniques du canton de Glaris et HIAG DATA a déjà permis de résoudre l'un de ces problèmes urgents. L'autoroute de données la plus rapide et la plus avantageuse des Alpes est déjà en service depuis plus d'un mois chez le client de référence, la Banque cantonale de Glaris, comme l'a décrit avec enthousiasme et détails Ralf Luchsinger, son CIO et vice-président de NüGlarus, lors de la manifestation. Marti Zopfi, CEO des Technischen Betriebe Glarus, a présenté à cette occasion tous les nouveaux produits et prix pour la commune de Glaris qui seront réalisés sur cette base au cours des prochains mois dans le domaine des raccordements d'entreprises et de l'Internet.

Coup d'envoi le 6 septembre

Tous les autres thèmes et potentiels d'innovation seront repris lors d'une réunion de lancement du groupe d'innovation de NüGlarus le 6 septembre, sous la direction de Thomas Schiesser. Pas à pas et avec des partenaires externes, NüGlarus veut ensuite s'assurer que chaque entreprise qui s'y engage parvienne rapidement et à moindre coût à une solution qui a le potentiel de changer le marché. Le premier incubateur de start-ups glaronnais, Linklabs, devrait également démarrer à l'automne et soutenir ainsi NüGlarus et surtout le monde des start-ups glaronnaises.

Thomas Marti, CEO de Marti Engineering, s'est exprimé au nom des PME locales. Il a salué l'autoroute de l'information et a invité les personnes présentes à profiter dès maintenant de l'élan de NüGlarus, à y participer et à faire preuve de courage. Le 6 septembre, ce sont surtout les grandes et moyennes entreprises glaronaises établies qui seront sollicitées. Dans une économie toujours plus dynamique, ce sont souvent elles qui, par leurs actions d'aujourd'hui, décident du succès ou de l'échec d'une région dans dix ans et qui peuvent le plus facilement réunir aujourd'hui les moyens et les possibilités d'oser davantage ensemble.

L'administration publique n'est pas assez orientée vers le client

Les entrepreneurs présents ont également été interrogés sur les points où leur capacité d'innovation est entravée par l'administration publique. Près de 50% des entrepreneurs locaux souhaitent que l'administration publique soit davantage orientée vers les clients, comme l'a montré la courte enquête. Le manque de cyberadministration dans différents domaines, les réglementations peu claires et les procédures d'autorisation coûteuses en temps et en argent sont également une épine dans le pied des entrepreneurs. Un groupe de travail de NüGlarus s'est donc donné pour mission de développer de nouvelles idées pour l'administration publique.

Outre l'intégration des entreprises locales dans le canal de co-innovation le 6 septembre, NüGlarus organisera également un événement national le 18 octobre à Ziegelbrücke, où les ambitions régionales et nationales de l'initiative seront exposées pour la première fois. Il s'agira notamment de montrer comment l'idée peut être mise en œuvre dans d'autres régions de Suisse orientale. Inscriptions sont également possibles prochainement.

Source et informations complémentaires

 

Cinq conseils rapides pour les managers stressés

Entre les réunions, les conférences téléphoniques et les e-mails, entre la famille, les loisirs et le travail, une chose en particulier revient sans cesse au quotidien : le stress. Il est devenu un signe de notre époque et fait partie de notre vie dans cette société. Les femmes et les hommes occupant des postes à responsabilité en sont particulièrement conscients. Pourtant, le stress est un pur poison pour le corps, il fait monter la tension artérielle et peut, à long terme, conduire à la dépression ou au burnout. Mais qu'est-ce qui peut aider ?

Conseils pour les managers stressés : de petits gestes suffisent pour se détendre un peu. (Image : La Clairière Bio & Spa Hotel)

Le gourou indien du yoga et expert en relaxation Deepak Yadav de l'hôtel La Clairière Bio & Spa en Alsace donne cinq conseils SOS utiles pour les managers stressés.

Accordez-vous des pauses !

Si vous faites de petites pauses pendant votre travail et que vous faites le plein d'énergie, vous en ferez généralement plus qu'en travaillant sans cesse. En principe, deux mini-pauses actives sont particulièrement recommandées. Profitez-en pour faire une petite séance de méditation : ouvrez la fenêtre, tenez-vous droit et fermez les yeux. Écoutez les bruits qui soufflent de l'extérieur. Inspirez profondément avec les bras au-dessus de la tête et laissez-les retomber en expirant. Répétez cet exercice trois fois : vous verrez, vous vous sentirez déjà nettement plus reposé.

Thé vert

Les personnes qui se sentent stressées ne devraient pas toucher au café. En effet, contrairement à ce que l'on pense, le café renforce les nerfs, mais chez les personnes tendues, il provoque surtout des palpitations cardiaques. Si l'on recherche le calme intérieur, il vaut mieux opter pour le thé vert. Celui-ci contient de la théanine - une substance aux propriétés calmantes - à la place de la caféine.

Massage des mains

Pour un massage des mains aux effets apaisants, vous n'avez pas besoin d'un professionnel : procurez-vous simplement un peu de détente. Pour cela, passez le pouce de l'autre main sur la paume de la main en exerçant une légère pression, en commençant par le muscle de la boule du pouce. Prenez environ trois à quatre minutes par main.  

Eau froide

C'est difficile à croire, mais c'est vrai : l'eau froide aide à lutter contre le stress. En effet, des artères importantes se trouvent aussi bien à l'intérieur du poignet que derrière les oreilles, ce qui a des répercussions sur le bien-être général. En faisant couler un peu d'eau froide à ces endroits, on obtient immédiatement un effet apaisant.

Faites du sport

Si vous avez suffisamment de temps, optez pour un peu d'exercice physique. C'est le remède miracle contre de nombreux maux, notamment le stress et la tension intérieure. Une promenade dans le quartier peut parfois suffire : mieux encore - si c'est possible - de petites séances de yoga de dix minutes en plein air, car elles font redescendre le rythme cardiaque et permettent de se vider la tête. Voici quelques exercices simples de l'expert en yoga Deepak Yadav, que même les managers stressés peuvent faire entre-temps :

  • Chien qui regarde en bas - Adho Mukha Svanasana. Certes, il faut le reconnaître : Cet exercice n'est pas fait pour le bureau en open space, mais vous trouverez peut-être un coin tranquille pour le chien qui regarde vers le bas. La position de départ pour cet exercice est la position à quatre pattes. Les mains se trouvent juste en dessous des épaules. Maintenant, placez les orteils et poussez les fesses vers le haut avec les bras et les jambes en même temps. Les jambes sont tendues, si possible les talons touchent le sol ou sont au moins aussi proches du sol que possible. La tête est baissée pendant cet exercice, le regard est dirigé vers les genoux. Si l'étirement dans les jambes est ressenti comme désagréable, il est possible de faire de petits pas sur place avec les pieds pour se détendre.
  • Demi-assise pivotante - Matsyendrasana. Asseyez-vous sur le sol, les jambes tendues et le dos droit. La jambe gauche est levée, la droite est tendue. Maintenant, le pied de la jambe gauche est placé contre l'extérieur du genou droit. Les jambes sont maintenant croisées. Tournez à nouveau le haut du corps de manière à pouvoir regarder par-dessus votre épaule gauche, tout en pliant le bras droit. Avec le coude, exercez une légère pression sur l'extérieur de la jambe pliée. Maintenez la position pendant une minute, puis changez de jambe.
  • Arbre - Vrksasana.  Tenez-vous droit, les pieds parallèles. Gardez le dos droit et les genoux relâchés. Transférez maintenant votre poids sur le pied gauche, le pied droit étant placé à l'intérieur de la partie supérieure de la cuisse. Placez les paumes des mains devant votre poitrine en position de prière. Ensuite, les mains jointes se déplacent au-dessus de la tête. Si vous avez du mal à garder l'équilibre au début, fixez des yeux un point autour de vous, une cime d'arbre ou une fleur.

Si ces petits conseils ne vous aident pas durablement, vous avez peut-être besoin de faire une pause dans votre vie quotidienne...

Source et informations complémentaires

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