Les possibilités de travail à temps partiel dans les professions typiquement masculines restent limitées

Les PME sont favorables au travail à temps partiel, mais le taux d'occupation minimum requis est de 80 pour cent dans de nombreuses entreprises. Cela complique la réinsertion des femmes dans la vie professionnelle. Et la semaine de quatre jours est de plus en plus contestée, notamment parce que les PME ont des idées complètement différentes sur son organisation.

Une nouvelle étude montre que le travail à temps partiel a encore du mal à s'imposer dans les métiers dits "typiquement masculins", comme l'artisanat. (Image : Shutterstock / AXA Suisse)

En raison de l'évolution démographique, le marché du travail est en pleine mutation : pour la première fois, le nombre de travailleurs partant à la retraite est supérieur à celui des nouveaux arrivants sur le marché du travail - les employeurs sont donc confrontés à un marché du travail de plus en plus asséché. Le bouleversement du marché du travail ne concerne toutefois pas seulement le nombre de travailleurs, mais aussi leurs attentes et leurs exigences. C'est précisément parce que le rapport de force se déplace en faveur des travailleurs en raison de la pénurie de main-d'œuvre que leurs besoins gagnent en importance.

Le travail à temps partiel est une tendance importante et très discutée. En principe, les PME suisses sont favorables au travail à temps partiel. C'est ce que montrent les résultats de la dernière étude sur le marché du travail des PME qu'AXA a réalisée cette année pour la deuxième fois avec l'institut de recherche Sotomo : Seule une entreprise sur dix environ ne voit pas l'intérêt d'un emploi à 80% par rapport à un emploi à temps plein. En ces temps de pénurie de main-d'œuvre qualifiée, la question de savoir si l'économie suisse peut se permettre de travailler à temps partiel se pose certes de plus en plus d'un point de vue économique - mais le fait est que le taux d'occupation souhaité par les Suisses, toutes catégories d'âge confondues, se situe dans le domaine du temps partiel.

Limite inférieure élevée en termes de temps de travail minimum pour les petites PME

Le problème : tous les temps partiels ne se ressemblent pas. "Dans le débat sur le travail à temps partiel, on parle souvent de manière générale du travail à temps partiel en général. Mais concrètement, il y a une grande différence entre un travail à temps partiel à 40 ou à 80%", explique Michael Hermann, responsable de Sotomo. Pour l'étude du marché du travail des PME d'AXA Suisse, on a donc demandé aux entreprises quel devait être le taux d'occupation pour que les collaborateurs puissent remplir pleinement leurs tâches et leurs obligations. Les résultats de l'étude le montrent : La limite inférieure se situe à un taux d'occupation moyen de 80% pour les petites PME de 5 à 9 collaborateurs, ce qui est nettement plus élevé que pour les moyennes et grandes PME, pour lesquelles un taux d'occupation moyen de 60% suffit également.

Mesures visant à réduire le déséquilibre entre les sexes. (Graphique : AXA Suisse)

C'est dans les branches à forte proportion de femmes, comme le commerce de détail, l'éducation, la santé et le social, que le taux d'occupation minimal est le plus bas (50 %). "La répartition persistante des rôles dans les tâches ménagères et éducatives a pour conséquence que le travail à temps partiel est répandu et institutionnalisé dans les professions typiquement féminines, alors que les possibilités de travail à temps partiel dans les professions typiquement masculines restent limitées. On peut donc se demander dans quelle mesure la possibilité de travailler à temps partiel est liée à l'activité en elle-même et dans quelle mesure elle est liée à la persistance des modèles de rôles", explique Hermann.

Ne pas sous-estimer l'influence des représentations sociales

43% des PME interrogées ont justifié le taux d'occupation minimal qui prévaut chez elles par un travail de coordination et de planification plus important qu'un taux d'occupation plus faible. En deuxième position, les personnes interrogées ont cité les attentes de la clientèle quant au temps de présence des collaborateurs (41 %). Seul un bon tiers (35 %) justifie le taux d'occupation minimal par le fait que le travail en soi exige un certain temps de présence. Alors que l'augmentation du travail de coordination et de planification est évidente pour les taux d'occupation faibles, les temps de présence exigés par la clientèle ont beaucoup à voir avec les représentations sociales. Dans les entreprises et les branches où le taux d'occupation minimal est élevé, la question se pose donc également de savoir si cela est dû au travail lui-même ou à des représentations sociales sur la manière d'exercer un certain métier.

Compréhension de la semaine de quatre jours. (Graphique : AXA Suisse)

La semaine de quatre jours reçoit un vent contraire

Le travail à 80% est donc aujourd'hui largement accepté. Par rapport à l'enquête de l'année précédente, le scepticisme à l'égard d'une semaine légale de quatre jours a toutefois augmenté : Alors qu'en 2022, 39% des personnes interrogées jugeaient positivement l'introduction d'une semaine générale de quatre jours, cette proportion est tombée à moins d'un tiers en 2023 (31 %). "Le recul de l'approbation est probablement lié au fait que la semaine de quatre jours est devenue un sujet médiatique l'année dernière. Ce débat a manifestement alimenté le scepticisme parmi les PME", estime Michael Hermann.

Les résultats de l'étude montrent en outre que les PME suisses ont des idées très différentes sur la signification même de l'introduction de la semaine de quatre jours. Seule une minorité des personnes interrogées, à savoir 39 pour cent, entend par là la réduction du temps de travail avec un salaire inchangé (modèle de compensation salariale). 32 pour cent des personnes interrogées partent du principe qu'une semaine de quatre jours signifie que le même nombre d'heures qu'aujourd'hui sera effectué en quatre jours au lieu de cinq (modèle du transfert du temps de travail). Un autre 30 pour cent part certes de l'hypothèse d'une réduction du nombre d'heures par semaine, mais avec une réduction simultanée du salaire (modèle compensation du temps de travail).

Chez la partie des personnes interrogées qui est favorable à la semaine de quatre jours, l'idée de celle-ci coïncide plus souvent avec le modèle de compensation salariale que chez les sceptiques. 55 pour cent de ceux qui se prononcent en faveur de la semaine de quatre jours entendent par là une réduction du temps de travail avec un salaire inchangé. Mais au total, seuls 17 pour cent se prononcent en faveur d'une semaine de quatre jours avec un salaire inchangé. "Les emplois à 80% sont aujourd'hui largement acceptés. En revanche, rares sont les PME qui souhaitent s'engager dans une semaine légale de quatre jours, qui plus est avec compensation salariale", explique Michael Hermann.

Seule une minorité met en œuvre des mesures concrètes pour la promotion des femmes

Une stratégie très discutée pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre est d'augmenter la participation des femmes au marché du travail. En effet, ce sont généralement les femmes qui continuent à assumer une plus grande partie des tâches ménagères et éducatives et qui réduisent donc leur taux d'occupation. Or, l'économie suisse aurait besoin que les femmes travaillent à des taux plus élevés.

Les résultats de l'étude montrent que 70 pour cent des entreprises interrogées qui connaissent des inégalités entre les sexes essaient certes d'y remédier. Mais seules quelques PME prennent des mesures ciblées : Les mesures les plus répandues sont les horaires de travail flexibles (36 %) et le fait de permettre le travail à temps partiel et le partage de poste (29 %). Ces deux mesures centrales pour mieux concilier les obligations familiales et professionnelles ne sont donc prises que par environ un tiers des PME, même si elles reconnaissent des déficits en matière d'égalité des sexes. Les mesures ciblées telles que la prise en compte du sexe lors du recrutement (18 %) ou les programmes de promotion ciblés (10 %) sont encore plus rares.

Certes, ces mesures permettent aux travailleurs de concilier plus facilement leurs obligations familiales et professionnelles et augmentent ainsi le taux d'emploi des femmes. Mais en se concentrant sur les temps partiels réduits, elles favorisent en même temps une participation globalement plus faible des femmes au marché du travail. "Les deux dernières mesures en particulier pourraient contribuer de manière importante à ce que les femmes ne soient pas seulement plus souvent employées, mais fassent aussi plus souvent carrière et travaillent à des taux plus élevés", explique Michael Hermann.

Source : AXA Suisse

Journée mondiale des PME - Les défis restent élevés

Avec la Journée mondiale des PME du 27 juin, les Nations Unies rendent hommage au rôle important des PME. En Suisse aussi, les petites et moyennes entreprises sont sans conteste l'épine dorsale de l'économie nationale. Pourtant, les PME sont confrontées à de nombreux défis bureaucratiques et réglementaires souvent inutiles, comme le laisse entendre la voix d'une PME de ce type.

A l'occasion de la Journée mondiale des PME, Jean-Marc Devaud, CEO du fabricant de fenêtres 4B, s'exprime sur les effets négatifs des conventions collectives de travail sur les grandes PME. (Photo : 4B)

Environ deux tiers de tous les employés travaillent dans des PME au niveau national. Les PME jouent incontestablement un rôle décisif pour l'économie suisse et mondiale. Les Nations Unies tiennent compte de ce fait en organisant la Journée mondiale des PME le 27 juin. Dans la pratique, l'engagement important des PME est moins honoré lors de la déclaration de validité générale des conventions collectives de travail (CCT) par l'administration.

Pratique contraire à la loi

Selon la loi en vigueur, les conventions collectives de travail peuvent être déclarées de portée générale pour l'ensemble d'une branche si au moins la moitié des employeurs sont affiliés à une association et les travailleurs à un syndicat. Cette règle permet d'éviter qu'une minorité puisse dicter les règles de travail à toute une branche. Sur un total de 79 conventions collectives de travail déclarées de force obligatoire, une exception à ce quorum de travailleurs a toutefois été accordée pour 51 d'entre elles - ce qui correspond à environ 64,5 pour cent. L'exception prévue par la loi est devenue depuis longtemps la règle dans la pratique. En particulier au détriment des plus grandes PME, comme le fabricant de fenêtres 4B de Hochdorf (LU).

Désavantage concurrentiel par rapport à la concurrence étrangère

La convention collective de travail dans le cas du secteur de la menuiserie a été conçue pour des PME relativement petites de cinq à dix personnes. Ceci dans le but, fondamentalement important, d'empêcher les concurrents d'obtenir des avantages concurrentiels grâce à de moins bonnes conditions de travail des travailleurs. Cependant, contrairement à de nombreuses petites PME, 4B - qui est soumise à la convention collective de travail "menuiserie" de portée générale pour l'ensemble de la branche - est en concurrence notamment avec des acteurs étrangers.

"Pour nous, le salaire minimum prescrit par la CCT n'est pas un problème", déclare Jean-Marc Devaud, CEO de 4B. Dans la course aux bons travailleurs, 4B propose des salaires attrayants, nettement supérieurs au salaire minimum, ainsi que des conditions de travail intéressantes en général. En revanche, les augmentations de salaire auxquelles l'entreprise est régulièrement contrainte par la CCT posent problème. "Ces augmentations de salaire selon le principe de l'arrosoir et non selon le principe de la performance sur nos salaires déjà élevés entraînent un problème de coûts et un désavantage concurrentiel important par rapport aux concurrents étrangers", explique le CEO.

Les politiques sont appelés à agir

Chez les menuisiers, seuls 23 pour cent environ sont organisés dans un syndicat. Le quorum de 50 pour cent prescrit par la loi n'est donc clairement pas atteint. Pourtant, la CCT "menuiserie" a été déclarée de force obligatoire pour l'ensemble de la branche, au détriment de nombreuses PME. "De notre point de vue, c'est à la politique d'intervenir", déclare Devaud.

Source : 4B

Employés en Suisse : peu d'attachement émotionnel à l'entreprise

Le mode de crise permanent dans lequel se trouve le monde est également perceptible dans les entreprises en Suisse : ainsi, un employé sur trois en Suisse se sent stressé au travail (35 %). C'est ce que montre le nouveau rapport Gallup "State of the Global Workplace 2023", pour lequel 122 416 travailleurs ont été interrogés dans 145 pays.

Selon un sondage Gallup, plus d'un tiers des employés se sentent stressés. De plus, beaucoup manquent de liens émotionnels avec leur employeur. (Image : Unsplash.com)

La société de conseil Gallup a publié le rapport "State of the Global Workplace 2023". Pour ce faire, 122 416 salariés ont été interrogés dans 145 pays au total, dont 18 262 entretiens ont été menés en Europe (38 pays, y compris la Suisse). Les résultats sont représentatifs de la main-d'œuvre de chaque pays. La dernière édition du rapport montre les conséquences de passer d'une crise à l'autre : le stress. "Le monde se trouve dans une situation de crise multiple que les travailleurs ressentent également sur leur lieu de travail. Bien sûr, il n'est pas toujours possible d'éviter le stress au travail, mais tout dépend de la manière dont on le gère. La pression du temps due à des délais serrés peut avoir un effet positif sur les performances, du moins à court terme. Mais si l'exception se transforme en état permanent et que le manager ne l'atténue pas par son soutien, elle peut rendre malade à moyen terme. Les entreprises doivent rester vigilantes face aux niveaux de stress élevés. Car à long terme, le stress est un poison pour la culture d'entreprise et donc aussi pour le succès économique", explique Marco Nink, directeur de la recherche et des analyses EMEA chez Gallup.

L'attachement émotionnel des salariés en Suisse à un bas niveau

Comparés à leurs voisins européens, les salariés suisses s'en sortent toutefois encore relativement bien en ce qui concerne le niveau de stress. 39 % des salariés européens déclarent souffrir de stress, contre 42 % des salariés allemands et 44 % de la moyenne mondiale.

Le stress ressenti n'est pas le fruit du hasard et va de pair avec un faible attachement émotionnel des employés suisses à leur employeur. Ainsi, ces derniers présentent en même temps un faible attachement émotionnel. En effet, seule une personne interrogée sur dix (11 %) a un lien émotionnel élevé avec son employeur actuel en Suisse. La plupart des Suisses font leur travail selon les règles et ont un faible attachement émotionnel (79 %). Et 10 % ont même démissionné intérieurement et ne sont plus attachés à leur employeur.

Gallup analyse l'engagement émotionnel des collaborateurs à l'aide de douze facteurs qui sont intégrés dans un indice d'engagement. "Nous savons, grâce à nos études à long terme, qu'un faible engagement émotionnel des collaborateurs constitue un défi pour les entreprises en période de pénurie de travailleurs", explique Nink. "Car elle favorise la propension au changement. Les entreprises peuvent y remédier par la qualité du management vécu. Les salariés qui font état d'un bon leadership se sentent moins stressés et plus attachés que les salariés dont les besoins émotionnels au travail sont négligés", explique Marco Nink, qui accompagne les enquêtes européennes en tant que Lead Research & Analytics EMEA.

L'Europe gaspille son potentiel : aucune autre région n'est aussi attachée émotionnellement à ses habitants

En ce qui concerne le faible attachement émotionnel, les Suisses sont toutefois dans le même cas que les Européens. Parmi les dix régions du monde, l'Europe présente le plus faible niveau d'engagement émotionnel des collaborateurs (13 % contre 23 % au niveau mondial). Les grands voisins européens, en particulier, ont également des scores faibles en termes d'attachement émotionnel. Au Royaume-Uni, le taux d'employés ayant un attachement émotionnel élevé est de 10 %, en Allemagne de 16 % ; la France (7 %) et l'Italie (5 %) se situent même nettement en dessous de la moyenne européenne. Ces deux pays ne sont donc pas seulement en queue de peloton en Europe, mais font également partie des nations ayant les plus mauvais résultats au niveau mondial. "Les facteurs culturels sont souvent cités comme étant la raison du faible engagement émotionnel des collaborateurs en Europe. Toutefois, le problème ne réside pas dans la culture de travail, mais dans la culture de gestion. Notre expérience montre que les entreprises qui travaillent activement sur la qualité de la direction vécue et de l'environnement de travail peuvent augmenter considérablement l'engagement émotionnel de leurs collaborateurs", explique Marco Nink, expert de Gallup.

Les chances sur le marché du travail sont perçues comme prometteuses

Parallèlement, de nombreux salariés en Suisse continuent de juger positives les chances actuelles de trouver un nouvel emploi dans une perspective à moyen terme. Ainsi, près d'une personne interrogée sur deux (46 % ; -2 %) indique que c'est le bon moment pour changer d'employeur. Même si ce chiffre est légèrement inférieur à la moyenne européenne (56 %), il montre que les salariés ont globalement confiance dans le marché du travail. "Lorsque les employeurs encouragent activement le lien émotionnel et se soucient du bien-être de leurs employés, ils réduisent non seulement leur stress, mais renforcent également leur propre compétitivité et leur marque employeur, en plus de la santé et de la performance", explique Pa Sinyan, Managing Partner de Gallup pour la région EMEA. "Toutefois, si un faible attachement émotionnel rencontre un niveau de stress élevé et que, dans le même temps, les chances de trouver un nouvel emploi sont bien évaluées, la propension à changer d'employeur augmente".

Source : Gallup

Swisscom rachète Axept et renforce son offre ERP pour les PME

Swisscom rachète Axept Business Software AG, un partenaire d'intégration et d'exploitation pour le logiciel ERP suisse Abacus. Selon ses propres indications, Swisscom renforce ainsi ses compétences dans le domaine des Core Business Applications et soutient la compétitivité des PME suisses en tant que partenaire global de numérisation.

Logiciels de gestion pour PME : Swisscom élargit son offre ERP avec l'acquisition d'Axept. (Image symbolique ; Unsplash.com)

En tant qu'"Innovator of Trust", Swisscom veut contribuer à façonner l'avenir de l'économie suisse dans un monde de plus en plus numérisé et interconnecté. Avec l'acquisition de l'intégrateur Abacus Axept Business Software AG, Swisscom élargit son offre de solutions dans le domaine des applications commerciales pour les PME. Swisscom renforce ainsi en particulier le domaine des services ERP en Suisse alémanique, où elle est déjà présente en tant que fournisseur de services SAP pour les grands clients. Selon Patrick Minder, Head Platforms & Applications de Swisscom, l'acquisition d'Axept est "une étape importante pour soutenir de manière encore plus complète les PME suisses dans leur transformation informatique et commerciale".

En tant que Gold Partner, Axept est l'un des principaux partenaires d'intégration et d'exploitation pour la solution ERP suisse Abacus, qui connaît un grand succès, et compte environ 1'500 petites et moyennes entreprises parmi ses clients, dans les secteurs les plus divers. De plus, Axept possède des compétences avérées dans l'implémentation de solutions de Business Intelligence et de gestion des données et dispose, avec PROVIS, de sa propre solution de gestion de la construction. Axept emploie environ 180 collaborateurs sur les sites de Zurich, Bâle, Berne et Saint-Gall et deviendra une filiale de Swisscom une fois le rachat réalisé. Sous la direction actuelle du CEO Raphael Kohler, l'entreprise continuera à être présente sur le marché en tant que marque indépendante avec son offre ERP. Il est convaincu que cette étape libérera des synergies pour les deux parties et renforcera encore le positionnement à long terme d'Axept sur le marché.

La clôture a eu lieu le 19 juin 2023. Les parties ont convenu de ne pas divulguer les détails financiers de la transaction.

Source : Swisscom. Plus d'informations : Axept Business Software AG

mesoneer rachète contactify - lancement de produit annoncé

L'éditeur de logiciels mesoneer rachète la startup contactify, spécialisée dans les logiciels en tant que service dans l'environnement Business-to-Business (B2B). Avec cette acquisition, l'entreprise élargit d'un coup son portefeuille d'offres avec deux nouveaux produits dans le domaine des logiciels d'engagement client, des cartes de visite numériques et des salles de vente numériques.

Ensemble sous un même toit : l'équipe de direction de mesoneer et contactify. (Image : zVg)

Le site L'entreprise suisse de logiciels mesoneer reprend la majorité des actions de contactify et l'ensemble des 10 collaborateurs de la start-up fondée en 2020, qui restera une entreprise indépendante. Les fondateurs Lars Sager et David Sager continuent de faire partie de l'actionnariat avec des participations minoritaires et continuent de diriger l'entreprise en tant que directeurs dans la phase de croissance à venir. Outre l'élargissement de l'offre, l'acquisition permet d'obtenir des effets de synergie considérables, par exemple en permettant à contactify de recourir aux capacités de développement de mesoneer.

De nombreuses synergies

"Nous sommes heureux d'intégrer de nouveaux produits innovants dans notre offre avec contactify et d'identifier en même temps de nouveaux clients potentiels pour nos solutions existantes", déclare Patrick Brazzale, CEO de mesoneer. En effet, contactify se serait établi en quelques années d'existence comme un leader de l'innovation dans le domaine de l'engagement client et aurait déjà pu gagner plus de 80 entreprises, dont certaines de renom, comme clients. Brazzale voit d'autres synergies dans le domaine du développement de logiciels : "La collaboration de notre nouvelle filiale avec nos sites de développement au Vietnam nous apporte un savoir-faire technologique élargi et une puissance supplémentaire", explique Brazzale. Lars Sager, cofondateur de contactify, est lui aussi convaincu du potentiel de synergie de cette acquisition : "Nous pouvons d'une part professionnaliser notre présentation et nos processus de marketing et, grâce au pool de développeurs ainsi qu'aux services de projet de mesoneer, amener à l'avenir nos produits plus rapidement à maturité sur le marché, élargir nos possibilités de distribution et, en même temps, offrir à nos clients existants une valeur ajoutée supplémentaire avec les produits et services de mesoneer".

Nouveau produit spaices

Parallèlement à cette acquisition, les deux entreprises annoncent "spaices", un nouveau produit de contactify. spaices est ce que l'on appelle une Digital Sales Room, qui vise à optimiser le processus de vente B2B et à réorganiser complètement le parcours client en créant des microsites sur mesure pour des clients individuels ou des groupes de clients. Ces microsites hautement personnalisés sont ciblés sur les besoins spécifiques du client. Le produit fournit ainsi les coordonnées pertinentes des personnes de contact, des fichiers, des vidéos et bien plus encore dans une interface utilisateur esthétiquement agréable. En outre, spaices permet aux équipes d'achat d'éditer également les pages de renvoi afin de pouvoir commercialiser plus facilement le produit lors de la vente interne. spaices offre également la possibilité de partager sans effort les mises à jour et les nouvelles avec le client par notification push et de générer ainsi des analyses précieuses sur l'intérêt et le comportement du client. À long terme, contactify entrevoit la possibilité d'automatiser le flux de contenu sur ces pages de renvoi hyperpersonnalisées grâce à l'utilisation de l'intelligence artificielle, ce qui permettrait d'accroître encore l'efficacité. Avec l'introduction de spaices, contactify pose de nouveaux jalons dans le parcours client B2B et permet aux équipes de vente et de marketing d'organiser leur travail de manière plus efficiente et plus efficace. Ici les personnes intéressées peuvent s'inscrire dès maintenant à la version bêta de spaices.

Source et informations complémentaires

Reconnaître les signes de stagnation

Les affaires marchent comme sur des roulettes et soudain le chiffre d'affaires s'effondre - c'est ce qui arrive à de nombreuses entreprises. Ce qui ressemble à une falaise est en réalité une pente douce. Boris Grundl, expert en leadership, révèle quels sont les signes avant-coureurs de la fin de la croissance de l'entreprise et comment les dirigeants peuvent la prévenir.

Reconnaître les signes de stagnation, briser l'immobilisme, stimuler la croissance. (Image : Pexels)

Bien avant que les problèmes ne se reflètent dans les chiffres, les leaders attentifs reconnaissent les premiers indices. Boris Grundl identifie six domaines prioritaires comme étant les racines ou les signes de l'impasse : finances, produits, collaborateurs, recrutement, traitement des problèmes.

Sans gants de glacier : finances

Si des postes de haut niveau cèdent à la tentation de l'harmonie, les difficultés financières guettent. "Derrière de nombreuses faillites se cache un dirigeant en quête d'harmonie", résume Grundl. Le besoin de concorde empêche les discussions ouvertes et les décisions graves et douloureuses - même et surtout en ce qui concerne l'argent. La clarté fait le ménage : Un profil clair des objectifs et des principes directeurs internes ouvre la voie et donne le courage de dire ce qui dérange. Les points faibles sont abordés ouvertement, avec respect et à un stade précoce, afin d'initier activement des améliorations.

Le carrousel des produits tourne à nouveau

Les succès du passé perdent de leur éclat ou échouent en raison d'un manque d'évolutivité ; les nouvelles idées collent à ce qui a déjà fait ses preuves. La raison en est la gestion des erreurs. "Dans de nombreuses entreprises, les dirigeants interprètent la culture de l'erreur comme une stratégie d'évitement. Or, seule la culture de l'apprentissage par l'erreur stimule la croissance". La culture de l'évitement des erreurs crée une atmosphère de peur : les erreurs peuvent se produire, mais elles sont disséquées dans les moindres détails et ensuite attribuées à un ou une coupable. Pour éviter les critiques, les collaborateurs préfèrent donc renoncer aux idées non conventionnelles. Il en va autrement dans un environnement de travail qui considère les erreurs comme une base d'apprentissage. Au lieu de mettre un processus au placard parce que quelque chose a mal tourné lors de la première tentative, les membres de l'équipe trouvent ensemble les éléments qui ont bien fonctionné et les mettent en œuvre dans le projet suivant. Très important : ne pas être rancunier ! Une culture positive d'apprentissage des erreurs stimule la créativité, le sentiment d'appartenance et le sens des responsabilités - ce qui génère de nouveaux produits.

Retenir systématiquement les talents : Recrutement

Le poste de direction intermédiaire est à nouveau à pourvoir ? La dernière recrue s'est enfuie avant la fin de la période d'essai ? Des structures d'entreprise non systématiques ou soumises aux caprices de certains attisent la dépendance des individus et font fuir les nouveaux talents. Les décisions ne doivent pas être prises en solitaire par les cadres supérieurs - si les annonces tombent d'en haut sans avertissement préalable, la frustration s'installe rapidement dans les couloirs. Au lieu de cela, des normes transparentes et des systèmes compréhensibles fournissent une orientation et une comparabilité objective. Ils incitent à se sentir partie intégrante du système et à vouloir fournir des prestations supérieures à la moyenne pour l'équipe et l'entreprise. Le leadership consiste à créer des systèmes avec des procédures et des responsabilités claires, qui favorisent l'autopromotion.

L'art de traiter les problèmes

Les collaborateurs attentifs ont tôt fait de pressentir que les choses s'enlisent. Pour d'autres membres de l'équipe, les soins familiaux ou un désastre personnel grignotent les réserves d'énergie. Au lieu d'aller de l'avant, ils se rendent au travail sans enthousiasme ou passent de réunion en réunion avec irritation, ce qui affecte bientôt l'ensemble de leurs collègues. Si personne n'intervient, la spirale descendante continue à s'enrouler vers le bas. La transformation mentale permet de remédier à cette situation : il faut passer d'une orientation diffuse vers les tâches à une orientation ciblée vers les résultats. Au lieu de traiter une liste point par point et de s'éparpiller dans les tâches quotidiennes, les personnes motivées se rappellent le résultat qu'elles veulent obtenir à la fin de la journée et ne perdent pas de vue l'objectif. Cela encourage une action courageuse et une attitude positive, jour après jour. Pour les leaders habilitants, il s'agit de délimiter cette carte mentale pour chaque collaborateur et de l'harmoniser avec les objectifs de l'entreprise. Avec des descriptions de tâches axées sur les résultats, vérifiées attentivement et régulièrement lors d'un entretien commun, ils attisent la responsabilité personnelle et l'efficacité personnelle. Une gestion de projet minutieuse met en évidence le sens d'un projet et l'importance du ou des responsables.

Réglage

Si tous les membres de l'entreprise connaissent leur domaine d'activité et comprennent ce qu'ils apportent à l'objectif de l'entreprise, ils prennent leurs responsabilités avec euphorie. Il est facile de communiquer cet enthousiasme lorsque l'organisation donne une image claire de son cœur de métier. Les entreprises qui réussissent se distinguent par un positionnement clair et pointu ; tous les collaborateurs savent où l'entreprise se situe sur le marché, quelles valeurs elle défend et ce qui la distingue des autres. Pour cela, il est utile de fixer par écrit les visions claires en se posant la question suivante : Qu'est-ce qui rayonne vers l'intérieur, qu'est-ce qui rayonne vers l'extérieur ? La réponse ainsi qu'un positionnement pointu favorisent un haut degré d'identification des collaborateurs. Je sais pour qui je travaille - je sens un sens à ce que je fais. Sans ce moteur, les gens n'obtiennent que des résultats médiocres à long terme, même avec un bon salaire. Il est également important de reconnaître les aspects qui vous lient et vous séparent de votre entreprise. Si les collaborateurs zélés se concentrent sur ce qui les unit, cela favorise le développement de leurs propres points forts.

Performer plutôt que poser : les collaborateurs

Augmentation de salaire, voiture de société, bonus ou cartes VIP : les dirigeants succombent facilement à la nostalgie du statut. Les succès personnels et l'excellente image de marque brillent pour eux sous les projecteurs. Ils canalisent leur énergie dans leur progression personnelle. Mais à la longue, l'égocentrisme fait baisser le niveau de performance - et il est contagieux. Celui qui donne l'exemple de la pose de l'ego à son équipe récolte à son tour la récompense de l'avidité de statut. Le désir intrinsèque d'être reconnu pour ses résultats et d'orienter son ambition vers le meilleur pour l'organisation libère des forces positives. Les dirigeants encouragent cette attitude en montrant le sens, la cohésion et leur propre performance.

En savoir plus sur www.grundl-institut.de

Loi suisse révisée sur la protection des données : pas de panique

Jürgen Litz, directeur de l'éditeur de logiciels CRM cobra computer's brainware AG à Tägerwilen, sait comment les entreprises peuvent aborder correctement l'entrée en vigueur prochaine de la loi suisse révisée sur la protection des données (LPD). Il recommande de commencer immédiatement les restructurations nécessaires, par exemple au niveau du système CRM.

Grâce à sa longue expérience dans le domaine de la gestion de la relation client, Jürgen Litz a acquis un statut d'expert en systèmes CRM, CXM et CXP. En outre, il s'engage dans ce contexte, en particulier en ce qui concerne le RGPD de l'UE et la loi suisse sur la protection des données, pour une compréhension positive de la protection des données et des opportunités en matière de données. (Image : cobra)

Le 1er septembre 2023, la loi révisée sur la protection des données (revDSG) entrera en vigueur. La Suisse se rapproche ainsi du niveau de protection des données de l'Union européenne - mot-clé : EU-DSGVO - mais reste encore individuelle. Sans délai de mise en œuvre, elle entrera bientôt en vigueur et les contrevenants s'exposeront à de lourdes sanctions pouvant aller jusqu'à 250 000 francs. Le champ d'application englobe les comportements en matière de protection des données qui ont des répercussions en Suisse, même s'ils sont initiés à l'étranger'. Ainsi, ce n'est pas le lieu du traitement des données qui compte, mais l'orientation suisse. A quoi les entreprises doivent-elles donc impérativement faire attention maintenant ?

CRM et protection des données : est-ce que cela va ensemble ?

Si l'on se réfère à la période qui s'est écoulée depuis l'introduction du RGPD de l'UE, on peut clairement affirmer qu'il n'y a jamais eu autant d'interactions entre les deux : Le lien entre les mondes du CRM et de la protection des données n'a jamais été aussi étroit qu'actuellement. Un changement de mentalité a eu lieu dans le traitement des données personnelles, ce qui a également conduit la Suisse à se lancer dans la course avec une construction similaire. Les entreprises devraient donc - si elles ne l'ont pas encore fait - commencer immédiatement à procéder aux restructurations nécessaires. Il s'agit d'une part de processus internes, mais aussi de la mise en place d'un logiciel CRM. Important : en ce qui concerne la loi sur la protection des données, il ne s'agit pas seulement de prendre les mesures techniques et organisationnelles correspondantes, mais aussi d'automatiser tous les processus de manière à éviter les erreurs. Les entreprises échappent ainsi aux amendes mentionnées et génèrent en outre un avantage concurrentiel.

En retard sur le temps ?

Bien sûr, il se peut que les entreprises aient jusqu'à présent repoussé la mise en œuvre de la loi revDSG aux calendes grecques. La date butoir approche à grands pas et les systèmes CRM permettent justement de remédier à cette situation : le système CRM doit toutefois disposer de fonctions de protection des données et celles-ci doivent être configurées. Les solutions CRM de cobra, par exemple, ont été largement étendues, de sorte que toutes les possibilités de paramétrage sont disponibles pour pouvoir travailler en conformité avec la loi. En outre, les solutions cobra sont certifiées à partir de la version 2023 revDSG. Une telle solution exécute ainsi les méthodes de travail établies de manière automatisée et conforme à la protection des données. Ce qui ressemble d'abord à une transformation numérique aux dimensions d'une tâche herculéenne réussit encore aujourd'hui dans les temps. Avec un partenaire comme cobra, le travail conforme à la protection des données devient en un rien de temps un facteur important de création de valeur. Les retardataires ne devraient toutefois pas attendre trop longtemps avant de passer à l'action, afin de ne pas rater le départ.

Rester à hauteur des yeux

Depuis 2018, c'est-à-dire l'introduction du RGPD de l'UE, la Suisse entrait juridiquement dans la catégorie des pays tiers. Comme les entreprises de l'Union européenne doivent également veiller au traitement correct des données personnelles avec leurs partenaires commerciaux étrangers, de telles relations étaient exclusivement possibles par le biais d'une décision d'adéquation. Sur le plan purement juridique, les exigences en matière de protection des données n'ont cessé de diverger depuis le RGPD. Pour que les positions économiques des Suisses ne soient plus menacées, il fallait agir en conséquence sous la forme de la LPD révisée. Il n'est donc pas étonnant que le document s'inspire fortement de celui de l'UE, avec un accent encore plus marqué sur l'exportation de données à l'étranger. Il exige avant tout des entreprises qu'elles soient prêtes à coopérer lors de la mise en œuvre et du respect de la loi. Il s'agit de tenir compte d'obligations étendues afin de continuer à évoluer sur un pied d'égalité. En étant ouvertes à la bonne solution CRM, les entreprises retirent beaucoup d'élan de l'introduction de la revDSG.

Auteur :
Depuis 2009, Jürgen Litz est directeur général de l'éditeur de logiciels de gestion de la relation client cobra computer's brainware GmbH dont le siège est à Constance (D) ainsi que, depuis 2021, le cobra computer's brainware AG à Tägerwilen (CH).

Stabilité monétaire suisse et voitures chinoises...

Allianz Trade a récemment présenté deux études : L'une montre la Suisse comme un îlot de stabilité monétaire et l'autre voit les voitures chinoises sur la voie de dépassement en matière d'e-mobilité.

L'une des nombreuses marques automobiles chinoises qui font leur entrée sur le marché européen des véhicules électriques : HiPhi. Elle a obtenu l'autorisation de l'UE en avril 2023. (Image : Unsplash.com)

Il existe un écart important entre l'inflation perçue et l'inflation réelle. Cela a des conséquences marquantes sur le comportement d'achat des consommateurs. De plus, la Chine est en train de prendre le dessus dans le domaine des véhicules électriques. Ils supplantent de plus en plus les marques européennes. C'est ce que montrent deux études publiées récemment par l'assureur-crédit Allianz Trade.

Des taux d'inflation jusqu'à quatre fois plus élevés en Allemagne et en Autriche

Les Suisses continuent de vivre sur un îlot de stabilité monétaire. Ils ont enregistré un taux d'inflation de seulement 2,2 % en mai 2023. En revanche, les taux d'inflation en Allemagne et en Autriche sont presque trois et quatre fois plus élevés, avec respectivement 6,1 % et 8,8 %. L'étude d'Allianz Trade a maintenant examiné cette grande divergence dans la hausse des prix des pays alpins riverains. Elle explique en outre pourquoi l'inflation perçue et l'inflation réelle sont actuellement si éloignées. La dernière fois que cela s'est produit, c'était lors de l'introduction de l'euro, il y a plus de 20 ans. Selon Jasmin Gröschl, économiste senior chez Allianz Trade, l'inflation s'élevait dernièrement à près de 17 %, soit environ 9 bons points de pourcentage (pp) de plus que le taux d'inflation réel pour ce trimestre. "En Allemagne, l'écart de l'inflation perçue de plus de 18 % était même de 11pp. Ce n'est pas négligeable, car l'inflation perçue influence fortement l'action des consommateurs, par exemple dans leur comportement d'achat. Cet écart joue donc justement un rôle important pour l'économie et les entreprises ainsi que pour la politique des taux d'intérêt", explique l'experte.

Cet écart s'explique par plusieurs raisons. Les consommateurs sont par exemple plus attentifs aux variations de prix des achats fréquents, tels que les denrées alimentaires et les boissons, l'essence ou d'autres achats quotidiens. Lorsque ces prix augmentent plus que la moyenne, les gens ont tendance à ressentir un renchérissement beaucoup plus important. Mais des aspects psychologiques, des différences démographiques et régionales, et des comportements de consommation individuels peuvent également amener les consommateurs à évaluer la hausse des prix différemment de la mesure officielle de l'inflation. Il en résulte une image déformée et un écart important entre l'inflation perçue et l'inflation réelle.

Pourquoi l'inflation est-elle beaucoup plus faible en Suisse qu'en Autriche ou en Allemagne, par exemple ? "Les facteurs clés de l'inflation sont la proximité géographique avec la Russie, la dépendance vis-à-vis des importations d'énergie et de denrées alimentaires, les interventions de l'État pour faire baisser certains prix et la force de la monnaie concernée", explique M. Gröschl. La Suisse profite de sa situation, d'un franc suisse fort depuis longtemps, qui atténue l'inflation par le biais des prix à l'importation et de la structure de consommation différente en raison du niveau de revenu plus élevé en Suisse. De plus, la Suisse s'approvisionne en grande partie elle-même en électricité d'origine hydraulique et nucléaire et n'importe que peu de denrées alimentaires. Les fluctuations des prix des denrées alimentaires sur le marché mondial sont régulées par des droits de douane variables qui protègent à la fois les producteurs nationaux et les consommateurs. En conséquence, de nombreux produits sont certes plus chers en Suisse, mais les prix sont moins volatils.

Les voitures chinoises sur la voie de dépassement

C'est peut-être aussi l'inflation qui alimente la tendance vers des voitures électriques moins chères produites en Chine. Les voitures chinoises gagnent en effet du terrain sur le marché national et, de plus en plus, sur les marchés européens, et leur part de marché devrait augmenter considérablement dans les années à venir. Une autre étude d'Allianz Trade a examiné des scénarios et les pertes potentielles de valeur ajoutée pour les constructeurs automobiles. L'analyse actuelle se penche sur la question de savoir si le secteur pourrait continuer à se consolider avec l'augmentation de la concurrence chinoise. "Nous pensons qu'une nouvelle vague de consolidation par le biais de fusions et d'acquisitions sur le marché européen est peu probable, ne serait-ce que pour des raisons de droit de la concurrence, car les parts de marché des grands constructeurs automobiles européens sont déjà très élevées", explique Aurélien Duthoit, expert du secteur chez Allianz Trade. "Cela ne signifie pas pour autant que les constructeurs peuvent se reposer sur leurs lauriers : Pour rester dans la course à long terme, ils devront réaliser des gains d'efficacité significatifs sans recourir à des fusions".

C'est en effet le cas : Outre la connexion informatique et le design, les voitures fabriquées en Chine marquent des points surtout grâce au prix. Les constructeurs y parviennent notamment grâce à la masse et aux économies d'échelle qui en résultent. Le rachat de petits acteurs du marché ne permettrait donc pas aux constructeurs automobiles européens de progresser de manière significative et des fusions importantes sont peu probables. Seuls des gains d'efficacité sont possibles, d'une part en évinçant les petits fournisseurs du marché européen, d'autre part en développant de nouveaux partenariats industriels horizontaux et verticaux pour mettre en commun les ressources dans les domaines à forte intensité de capital, notamment la fabrication de batteries électriques, et enfin en consolidant davantage la production sur un nombre réduit de plates-formes et d'usines pour une standardisation accrue.

Pour survivre, de nouveaux partenariats industriels jouent un rôle prépondérant, car ce sont justement les batteries électriques qui font grimper les prix. "Même sans fusions ou acquisitions, les Européens devraient s'associer pour réaliser des gains d'efficacité, surtout dans les secteurs à forte intensité de capital", déclare Duthoit. "Ils restent en très bonne position. Mais ils devraient maintenant passer à la vitesse supérieure pour regagner le terrain perdu avec le démarrage en trombe de la Chine dans l'électromobilité".

Source : Allianz Trade

Nouveaux modèles de travail : une entreprise horticole de la vallée du Rhin montre l'exemple

Sur l'initiative de la direction et des collaborateurs, la Bucher Gartenbau AG de Widnau, dans le canton de St-Gall, a introduit de nouveaux modèles de temps de travail dans l'entreprise. Il s'agit notamment de six semaines de vacances et de différents modèles de travail à temps partiel.

De gauche à droite : Daniel Federer, Claudio Köppel, Roman Gschwend lors de la remise du certificat d'entreprise formatrice TOP niveau 2 (photo : Bucher Gartenbau).

La direction de Bucher Gartenbau AG accorde une grande importance au bien-être et à l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée de ses collaborateurs, notamment en accordant désormais six semaines de congés payés à tous. "Avec cette étape importante, nous nous assurons", déclare Claudio Köppel, directeur de Bucher Gartenbau AG, "que nos collaborateurs puissent encore mieux se reposer et profiter de leur précieux temps libre". Pour Claudio Köppel, un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée n'est pas seulement bénéfique pour les collaborateurs, il est également important pour la productivité et le succès de l'entreprise.

Modèles de travail à temps partiel et plus

Grâce à la culture d'entreprise ouverte, familiale et amicale, les collaborateurs de Bucher Gartenbau ont de très bonnes relations entre eux, ce dont Köppel est très fier. Pour la direction, il est important de s'occuper des collaborateurs et de leur donner la possibilité d'atteindre leurs objectifs personnels et professionnels. Les différents modèles de temps partiel, les prestations d'assurance supérieures à la moyenne et les possibilités de formation continue contribuent également à accroître la motivation. Ces dernières sont discutées avec chaque collaborateur et déterminées en commun. De plus, la Bucher Gartenbau AG a obtenu cette année le certificat TOP Entreprise de formation de niveau 2.

Projets et parc de machines

Köppel est convaincu que les nouvelles conditions d'emploi modernes contribueront à ce que les collaborateurs restent motivés et engagés. Mais ce sont surtout les projets horticoles intéressants, le parc de machines modernes et donc l'excellente infrastructure qui y contribuent. C'est ainsi, selon Köppel, que la Bucher Gartenbau AG continuera à avoir du succès à l'avenir.

Source : Bucher Gartenbau AG

Nouveau forum spécialisé - Smart Digital Business pour les PME suisses

La transformation numérique et la numérisation concernent chaque entreprise. Le forum spécialisé ONE, qui se tiendra le 31 août 2023 à Holzhäusern/Rotkreuz ZG, se concentre spécialement sur le succès numérique des PME. Des conférences inspirantes, des exemples de cas concrets et une plateforme de réseautage unique en son genre transmettront ainsi des connaissances pratiques numériques de première main dans une atmosphère exceptionnelle.

Le 31 août 2023, le forum professionnel ONE offrira savoir-faire, inspiration et réseautage aux PME. (Image : zVg / topsoft)

La transformation numérique et la numérisation sont deux aspects essentiels qui concernent chaque entreprise, quelle que soit sa taille ou son secteur d'activité. Pour réussir à s'imposer sur le marché, il est essentiel de se pencher activement sur l'évolution future de sa propre entreprise.

Avec la première du ONE Fachforum, une manifestation spécialement axée sur la réussite numérique des PME aura lieu le 31 août 2023 à Holzhäusern / Rotkreuz ZG. L'événement est organisé par topsoft, la plateforme suisse indépendante pour l'informatique d'entreprise, ainsi que le réseau de conseillers Conseil du numérique. Pendant des années, topsoft a organisé le salon professionnel des logiciels de gestion du même nom. Ces derniers temps, il a toutefois été confronté à une tendance à la baisse du nombre de visiteurs, malgré le succès de chaque édition. Cyrill Schmid et son équipe ont donc réfléchi à un nouveau concept de manifestation.

Ce sera donc chose faite fin août. Dans une atmosphère exceptionnelle, les participants se plongeront dans des exposés pratiques et instructifs sur le thème de la numérisation et de la transformation numérique. Les exposés montreront comment des solutions informatiques modernes permettent d'obtenir davantage de succès. Des exemples de cas concrets issus de diverses branches seront présentés dans le cadre de la manifestation. Il sera par exemple question d'un e-commerce réussi avec Amazon, de la transformation numérique dans une ville suisse ou de l'utilisation de la réalité virtuelle dans la rééducation. Lors de la keynote, Daniel Fiechter, CIO de Stobag AG, racontera une cyberattaque et ses conséquences.

Le forum professionnel ONE ne se contente pas d'offrir des conférences de premier ordre et des aperçus passionnants, il se veut également une plateforme de réseautage unique en son genre. L'échange avec des personnes partageant les mêmes idées permet de partager les expériences et de découvrir les meilleures pratiques. Les participants ont la possibilité de nouer de précieux contacts, de construire des partenariats à long terme et de profiter d'un réseau solide qui ouvre de nouveaux potentiels au-delà de la manifestation. "Avec la première du forum spécialisé, nous proposons un événement sur mesure qui se concentre de manière ciblée sur le succès numérique des PME. Dans une atmosphère inspirante, les participants se plongent dans des études de cas concrets. Le forum spécialisé offre également une plateforme de réseautage unique pour nouer de précieux contacts et établir des partenariats à long terme", explique Cyrill Schmid, co-organisateur du forum spécialisé ONE.

La manifestation débute à 13h30 et se termine à 18h30. Ensuite, les participants auront la possibilité de continuer à réseauter et de terminer la journée dans une atmosphère détendue lors du dîner commun. Les frais de participation s'élèvent à 95 CHF par personne pour les personnes qui s'inscrivent tôt, puis à 145 CHF en temps normal.

Le programme et d'autres informations sont toujours actualisés sur www.one-fachforum.ch

Le groupe Howden acquiert RVA Versicherungsbroker AG

Howden rachète le courtier en assurances RVA Versicherungsbroker AG, dont le siège est à Ittigen près de Berne. L'acquéreur est Born Consulting AG, qui fait partie de Howden Suisse depuis 2022. Avec cette nouvelle acquisition par Howden sur le marché suisse, le groupe de courtage renforce sa présence, en particulier dans la région de Berne.

Transmet la société RVA Versicherungsbroker AG au groupe Howden : le propriétaire Martin Stuber. (Photo : zVg)

L'actuelle RVA Versicherungsbroker AG a été fondée en 1988 sous le nom de Leuenberger & Partner. En tant que courtier en assurances suisse ayant son siège à Ittigen dans le canton de Berne, RVA conseille les entreprises sur toutes les questions d'assurance et de risque. Sa spécialité dans le domaine des prestations de courtage est l'orientation vers les institutions sociales. RVA Versicherungsbroker AG est membre de la SIBA et est enregistrée auprès de la FINMA en tant qu'intermédiaire d'assurance non lié. La reprise par Born Consulting, qui appartient au groupe Howden, assure la succession de l'entreprise RVA.

Solution de succession

Martin Stuber, propriétaire et directeur de RVA Versicherungsbroker AG, commente cette acquisition comme suit : "Avec Born Consulting, membre du groupe international Howden, nous aurons à l'avenir une grande entreprise de conseil à nos côtés. Cette fusion est la conséquence de notre intérêt à long terme à mettre en place une solution de succession dans laquelle nous pouvons participer activement et de manière entrepreneuriale à la conception et au développement. Rejoindre Born Consulting AG signifie également que nous pouvons continuer à développer notre activité et nous concentrer sur la fourniture d'un service de proximité exceptionnel à nos clients, dans le cadre d'une entreprise qui valorise l'indépendance et une culture propre à ses collaborateurs. Notre équipe bien connue et éprouvée continuera à fournir le service et l'assistance professionnels auxquels nous sommes habitués. Je travaillerai moi-même en étroite collaboration avec Massimo Contino à l'avenir".

Une partie de la stratégie de croissance continue

Ce même Massimo Contino est président du conseil d'administration de Born Consulting AG et membre du conseil d'administration de Howden Suisse. Il déclare à ce sujet : "La reprise de RVA Versicherungsbroker AG est un atout pour nous. En nous orientant vers les clients entreprises et en particulier les entreprises socialement actives telles que les fondations, les coopératives et les centres de formation, nous complétons idéalement notre portefeuille de services sur le marché suisse du courtage". Et Felix C. Jenny, CEO de Howden Suisse, Autriche et Liechtenstein, déclare : "Cette acquisition est une nouvelle pièce de la mosaïque de notre stratégie de croissance sur le marché suisse du courtage. Nous la mettons en œuvre de manière cohérente et constante grâce à une forte croissance organique, à l'acquisition de talents et à des partenariats stratégiques".

Source et informations complémentaires

Le groupe Sieber fait un nouveau pas vers la logistique verte

L'entreprise de logistique Sieber s'engage activement pour plus de durabilité avec une multitude de mesures et contribue largement à impliquer ses clients avec de nouvelles possibilités. Depuis mai 2023, la flotte de véhicules électriques est également fortement développée.

Avec de tels véhicules électriques, le groupe Sieber contribue à une logistique plus verte. (Photo : Sieber)

Au sein de l'association économique Swisscleantech, le groupe Sieber s'engage pour le climat dans le cadre du projet partiel "Logistique verte". Un élément important concerne l'électromobilité dans le secteur des transports. Dans ce domaine, des progrès technologiques ont été réalisés ces dernières années, permettant aux entreprises de transport et de logistique d'utiliser des véhicules électriques quotidiennement et pour différentes tâches de transport.

Un total de 21 véhicules sans énergie fossile en service chez Sieber

Depuis mai 2023, 21 véhicules électriques sont à la disposition des clients pour les missions de transport les plus diverses. Grâce aux différentes structures, les véhicules électriques sont parfaitement adaptés à une multitude de missions de transport respectueuses de l'environnement et sans émissions de CO2, communique l'entreprise. Dans une deuxième phase (2024/2025), le groupe Sieber prévoit d'investir davantage dans l'infrastructure de recharge existante - là où cela est possible, également en combinaison avec le photovoltaïque et le stockage d'énergie. En ce qui concerne les véhicules de transport électriques, l'entreprise prévoit d'élargir progressivement sa flotte respectueuse de l'environnement.

Transports ferroviaires : écologiques et efficaces

Le transport combiné (TC) constitue un autre facteur de réussite vers une logistique verte. Ainsi, en 2022, 6'800 semi-remorques ont été chargées au total et ont parcouru environ 1'800'000 km. L'année dernière, les transports ferroviaires ont permis de réduire 2'083 tonnes de CO2. Avec une vitesse moyenne de 70 km/h, Sieber a ainsi pu remplacer de manière écologique 25'700 heures de conduite de camions par an.

En collaboration avec Swiss Climate et en tant que l'un des premiers prestataires de services logistiques de Suisse, Sieber offre en outre à ses clients transporteurs la possibilité, avec "GOgreen", de déterminer leurs émissions individuelles de CO2 au niveau de l'envoi, de les compenser et d'améliorer leur propre empreinte carbone. Les transports peuvent ainsi être organisés de manière climatiquement neutre. Pour la compensation, Sieber propose différentes solutions sous forme de projets climatiques variés. Qu'il s'agisse d'une exploitation durable et biodiversifiée dans la forêt suisse, de l'arrêt de la déforestation à Parà, au Brésil, ou d'énergie renouvelable à partir de sciure de bois en Bulgarie, les nouvelles possibilités offertes par "GOgreen" sont déjà largement utilisées.

Source et informations complémentaires

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