HES-SO : un nouveau rectorat pour la deuxième plus grande haute école de Suisse
L'équipe rectorale proposée par la rectrice Luciana Vaccaro pour un mandat de quatre ans est désormais confirmée. La vice-rectrice pour la recherche et l'innovation, Madame Christine Pirinoli, prendra ses nouvelles fonctions le 1er mars 2018.
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21 novembre 2017
Dirige le rectorat de la HES-SO : Luciana Vaccaro. (Images : HES-SO)
Le Comité gouvernemental, qui s'est réuni le jeudi 16 novembre à Lausanne, a confirmé l'équipe rectorale proposée par la rectrice de la HES-SO Luciana Vaccaro. Le rectorat sera donc composé des personnes suivantes pour les quatre prochaines années :
Luciana Vaccaro, rectrice
Yves Rey, vice-recteur en charge de l'enseignement
Geneviève Le Fort, Vice-rectrice Qualité
Christine Pirinoli, vice-rectrice à la recherche et à l'innovation (nouveau).
Christine Pirinoli
Christine Pirinoli, 52 ans, prendra ses fonctions de vice-rectrice Recherche et Innovation le 1er mars 2018. Actuellement, elle est membre de la direction de la HESAV - Haute Ecole de Santé Vaud, où elle dirige les domaines Ra&D, relations internationales et services. Elle est titulaire d'un master en administration publique de l'IDHEAP et d'un doctorat en sciences sociales de l'Université de Lausanne. Elle allie son excellente connaissance du milieu universitaire à une longue expérience dans la gestion et le pilotage de la recherche.
L'actuel vice-recteur Recherche et Innovation Patrick Furrer, qui ne renouvelle pas son mandat, quittera ses fonctions fin février 2018. Son engagement et ses réalisations ont été salués, dont notamment la mise en place d'un système de financement plus incitatif pour la recherche au sein de la HES-SO, la création de l'unité de recherche Ra&D qui offre un service proactif aux chercheurs, la création du Prix de l'innovation HES-SO ou encore la mise en place de procédures répondant aux exigences de l'Open Access.
Les personnes nommées forment une équipe aux profils complémentaires qui soutiendra la rectrice Luciana Vaccaro dans toutes les tâches à accomplir au cours des quatre prochaines années. Il s'agira notamment de développer la HES-SO face aux défis de la numérisation et du monde 4.0, de soutenir la recherche dans les hautes écoles afin d'en améliorer encore la qualité et la performance, de garantir l'accréditation institutionnelle de la HES-SO et de renforcer son positionnement national et international. La HES-SO est la plus grande haute école de niveau universitaire de Suisse romande. Elle forme un vaste réseau de hautes écoles sur sept cantons et regroupe 21 000 étudiant-e-s dans six domaines académiques. Chaque année, elle décerne plus de 5 000 diplômes de bachelor et de master et plus de 96 % des diplômé-e-s trouvent un emploi moins d'un an après l'obtention de leur diplôme.
Les expériences client réussies sont plus pertinentes que jamais
Le premier Adobe Symposium suisse a présenté le 16 novembre des cas d'utilisation d'entreprises qui créent des expériences clients réussies. Des entreprises comme Swisscom, Ringier et Raiffeisen Suisse ont partagé leur expertise.
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20 novembre 2017
En organisant le premier symposium suisse d'Adobe, cette entreprise a elle-même créé de nouvelles expériences pour ses clients. (Image : Adobe)
Près de 300 visiteurs ont assisté au symposium Adobe du 16 novembre 2017, selon l'organisateur. L'événement, qui s'est déroulé au Stage One, a principalement attiré des clients et des partenaires d'Adobe ainsi que des personnes intéressées par les tendances du marketing et de l'expérience. Angelo Buscemi, Country Manager Adobe Suisse et Autriche, dresse un bilan : "Le Symposium Adobe a plus que dépassé nos attentes. Nous sommes très heureux d'avoir pu montrer, lors de notre manifestation suisse, l'influence considérable que le marketing exerce déjà aujourd'hui dans le domaine de l'expérience. Nous avons également pu montrer concrètement comment les entreprises peuvent améliorer l'expérience client sur tous les canaux disponibles et gagner ainsi la fidélité de leurs clients. De nombreuses entreprises participantes sont des pionnières et utilisent déjà les nouvelles possibilités pour elles-mêmes et pour leurs clients. Ce qui est ressorti très clairement du symposium de Zurich, c'est que les entreprises doivent absolument intégrer le thème de l'expérience client dans leur stratégie marketing si elles veulent réussir à long terme. Comme Vijayanta Gupta l'a souligné dans sa présentation : "experience is the new loyalty"".
Des partenariats comme base pour de nouvelles expériences clients
C'est Angelo Buscemi qui a ouvert la manifestation en compagnie de David Burnand, directeur, Enterprise Marketing EMEA chez Adobe. Vijayanta Gupta, Head of Product & Industry Marketing and Industry Strategy EMEA, a ensuite expliqué son lien personnel avec la Suisse et a montré au public, à l'aide d'exemples parlants, comment créer des expériences clients réussies. Michael Gubelmann de Microsoft a présenté comment le partenariat entre Adobe et Microsoft se fera sentir et comment les ventes et le marketing peuvent être reliés de manière optimale. Marc Eaman, directeur, Experience Cloud, Technical Marketing Adobe, a montré comment les entreprises peuvent faire de l'expérience leur modèle commercial, conformément à la devise de la manifestation.
L'expérience client mise en pratique...
Avant le déjeuner, deux "breakout sessions" ont été organisées. Celles-ci ont été divisées en trois thèmes : "Creative", "Marketing" et "Advertising". Lors d'une session créative, Sebastian Pfotenhauer de Ringier AG a par exemple expliqué pourquoi la réalité virtuelle représente un game changer à l'heure actuelle et comment la VR peut être intégrée au mieux dans une stratégie multiplateforme. Dans le domaine du marketing, Nicolas Mériel de Swisscom a présenté la manière dont Swisscom utilise déjà l'intelligence artificielle et les nouvelles possibilités qu'elle leur ouvre. Dans deux autres sessions en petits groupes, Stefan Gass de Veeam Software a d'une part donné des conseils sur la manière d'optimiser son activité B2B grâce aux "connected customer brand experiences". D'autre part, le sujet brûlant du GDPR (General Data Protection Regulation - en français règlement général sur la protection des données) a été abordé grâce à Heiner Bünting, Senior Legal Counsel EMEA chez Adobe. Bünting a expliqué ce que le RGPD signifie concrètement pour les entreprises et comment elles doivent s'y préparer.
...et un peu de magie
L'après-midi, Felix Wenger, Head Distribution & Channels chez Raiffeisen Suisse, et Karsten Krämer, Senior Manager Digital Portals Deutsche Lufthansa AG, ont présenté des cas d'utilisation de leur entreprise. Enfin, Marco Tempest, cyber-illusionniste de son état, a su captiver le public en alliant technologie, story telling et un peu de magie.
Recouvrement international : quand les clients ne paient pas à l'étranger
Plus un créancier attend pour recouvrer sa créance, plus le risque est grand qu'il n'y parvienne jamais. C'est pourquoi plusieurs étapes successives sont nécessaires, en particulier dans la gestion internationale des créances.
Christian Wild
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17 novembre 2017
Le CEO Florian Kälin reconnaît qu'il est judicieux de se pencher sur les possibilités d'encaissement à l'étranger avant même d'entreprendre ses activités commerciales dans le monde entier.
L'entreprise commerciale suisse Optiremo AG (entreprise fictive) distribue depuis peu ses produits de technique médicale, de mesure, de commande, de régulation et d'optique dans le monde entier. Le CEO Florian Kälin entretient désormais de bons contacts avec la Chine et a même pu récemment gagner un client pour une importante livraison d'appareils de mesure de pression industriels. Toutefois, ce dernier n'a pas encore réglé sa facture. C'est pourquoi Florian Kälin se demande comment réduire le risque pour son entreprise et ce qu'il peut faire pour garantir le trafic des paiements. "Souvent, des influences externes telles que la situation économique, les coutumes en vigueur, la langue ainsi que la communication en général entre deux partenaires commerciaux influencent les habitudes de paiement", explique Pance Antevski, Teamleader International Service Line chez Intrum Justitia AG. "Comme, en outre, les lois varient d'un pays à l'autre, le recouvrement des les revendications internationales pas une tâche facile". Toujours est-il que si des accords internationaux ou bilatéraux sont en place, cela réduit le risque de non-paiement.
Procédure recommandée pour la gestion des créances à l'étranger
Quelles précautions les entreprises doivent-elles prendre avant de se lancer dans des activités internationales afin d'éviter les rappels et les poursuites de créances à l'étranger ?
Évitez les régions et les pays particulièrement risqués et instables.
Veillez à ce que le partenaire commercial soit membre d'une association professionnelle nationale.
Assurez-vous précisément, lors de la conclusion du contrat, que les conditions sont claires et précises.
Convenez dans les conditions générales/le contrat que le droit suisse s'applique et que le tribunal compétent est en Suisse. Si cela n'est pas possible, mettez-vous d'accord sur un arbitrage international.
Renseignez-vous sur la situation financière de votre futur partenaire contractuel.
Obtenez autant de coordonnées que possible sur le partenaire commercial.
Clarifiez si la partie négociatrice peut effectivement prendre des décisions au nom de l'entreprise.
Déroulement des opérations en cas de retard de paiement...
Dans le cas présent, le retard de paiement a déjà eu lieu. Pance Antevski : "C'est pourquoi Florian Kälin doit prendre contact avec le client dans un bref délai et clarifier la raison pour laquelle la facture n'a pas été payée. Dans la mesure où il ne peut pas clarifier la situation dans les 30 jours ou que le partenaire contractuel ne donne pas de réponse claire, il devrait envisager de confier le cas à une entreprise spécialisée dans le recouvrement international avec une représentation sur place. Dans ce contexte, il est crucial que la société Optiremo AG fournisse autant d'informations et de documents que possible".
... et après l'ouverture du dossier
Optiremo AG veut obtenir le paiement par le biais d'une gestion internationale des créances. C'est pourquoi le prestataire de services de recouvrement confie d'abord le cas à sa représentation en Chine. "Nos collaborateurs basés sur place, qui connaissent parfaitement les conditions nationales, s'efforcent d'obtenir la réalisation de la créance dans un délai de 60 jours par des démarches de recouvrement préalables au droit", souligne Pance Antevski. Si, dans ce délai, il s'avère que la créance est contestée et qu'aucun accord ne peut être trouvé, elle communique à Optiremo AG une recommandation avec les prochaines étapes (juridiques).
"Le recouvrement international est un complément important pour un succès commercial optimal à l'échelle mondiale". Pance Antevski, chef d'équipe International Service Line chez Intrum Justitia AG. (Image : Intrum Justitia)
Recouvrement international : l'essentiel en bref
Le recouvrement international est-il coûteux ? En règle générale, le recouvrement pré-juridique par Intrum Justitia AG n'entraîne pas de frais ou seulement des frais minimes. Toutes les autres étapes susceptibles d'entraîner des frais supplémentaires sont communiquées au préalable au client et ne sont effectuées qu'après son accord. Ainsi, la transparence des coûts est toujours assurée pour l'entreprise mandante. Ce n'est qu'en cas de succès de la gestion internationale des créances que le client paie la commission convenue.
Combien de temps dure un tel processus ? La durée du procès est individuelle et dépend de la complexité de l'affaire. A cela s'ajoute la différence d'efficacité des tribunaux dans chaque pays.
Que nous réserve l'année à venir du point de vue informatique ? F5 Networks, un fournisseur de solutions de cloud et de sécurité, ose jeter un coup d'œil dans la boule de cristal et présente ce qu'il considère comme les tendances les plus importantes pour 2018. De son côté, Adobe constate que les responsables informatiques accordent plus d'importance aux exigences des clients qu'au bon fonctionnement de leurs systèmes.
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17 novembre 2017
Quelles sont les tendances informatiques pour 2018 ? Divers fournisseurs de systèmes IT regardent déjà dans la boule de verre pour le futur proche. (Image : Warakorn - Fotolia.com)
L'année 2017 s'achève - une année une fois de plus riche en événements du point de vue de la sécurité informatique. Divers fournisseurs de systèmes informatiques réfléchissent aux tendances numériques dans le secteur informatique : une étude d'Adobe montre par exemple que les responsables informatiques actuels accordent plus d'importance aux exigences des clients qu'au bon fonctionnement de leurs systèmes. Et les prestataires de services informatiques comme F5 Networks se risquent eux aussi à un premier aperçu de l'année à venir.
Tendances informatiques 2018
applications comme un danger pour la sécurité : Les entreprises continuent de consacrer la plus grande partie de leur budget de sécurité à la protection du réseau - en oubliant de sécuriser les identités des utilisateurs et les applications critiques. Or, c'est précisément ce que les cybercriminels ciblent désormais. Le concept de sécurité devrait donc se concentrer sur les domaines qui sont vraiment importants et lutter efficacement contre les comportements dangereux et les incidents. Les entreprises peuvent alors se concentrer sur les menaces qui représentent le plus grand danger pour leur activité.
Protéger les données de manière globale : Il ne suffit plus de protéger le périmètre du réseau. La confidentialité des données doit être garantie lors de la collecte, de la transmission et du lieu de stockage, que ce soit dans le cloud ou dans le centre de données. Si des données sont modifiées par des personnes non autorisées ou des robots automatisés, il doit y avoir des sauvegardes ou un stockage redondant des données. Les outils de cybersécurité doivent offrir une visibilité totale sur toutes les menaces. La protection de toute infrastructure implique un accès sécurisé aux données à tout moment, à partir de n'importe quel appareil et dans n'importe quel environnement.
Sécuriser les infrastructures critiques : Les infrastructures d'approvisionnement en eau, en électricité et en carburant deviennent de plus en plus numériques - et donc des cibles attrayantes pour les cyberattaques. Les motifs des pirates informatiques vont du vol de données à la menace pour les citoyens, en passant par l'atteinte à la réputation et la perturbation des activités commerciales. Outre le respect de la loi sur la sécurité informatique, les exploitants d'infrastructures critiques devraient rechercher les points faibles ouverts et définir des mesures de réduction des risques en collaboration avec les fournisseurs et les testeurs d'intrusion.
Le RGPD de l'UE est à nos portes : Le règlement général de l'UE sur la protection des données (RGPD) sera applicable à partir du 25 mai 2018. Les organisations concernées devront alors décrire précisément la nature de chaque incident de sécurité, indiquer le nombre d'ensembles de données compromis, donner les coordonnées des responsables compétents et énumérer les contre-mesures prises. Les amendes éventuelles peuvent atteindre 4 % du chiffre d'affaires mondial ou 20 millions d'euros. Mais les entreprises qui gèrent correctement cette situation peuvent en tirer d'importants avantages concurrentiels.
Intelligence artificielle : plus d'avantages et de risques : Des solutions d'IA optimisées constitueront la base d'une nouvelle génération d'applications cognitives. Celles-ci ne se contentent pas d'offrir aux utilisateurs des services hautement personnalisés en temps réel, mais deviennent également prédictives et préventives. Avec l'essor de l'internet des objets (IdO), ces applications seront de plus en plus au cœur de systèmes à grande échelle, combinant de nombreux capteurs avec une analyse en temps réel, optimisant ainsi la prise de décision. Les progrès réalisés dans le domaine des dispositifs portables et embarqués (wearables ou embeddables) offrent une grande facilité d'utilisation, mais présentent également de nouveaux risques pour la sécurité et la protection des données.
La pénurie de main-d'œuvre qualifiée s'aggrave : La pénurie de personnel qualifié dans le domaine de la cybersécurité va encore s'aggraver. Cela nécessite des mesures combinées incluant des investissements, une volonté politique et un changement de culture. La cybersécurité n'est pas une science obscure, mais fait partie de notre vie quotidienne. Les possibilités de carrière sont quasiment infinies dans un marché rapide, dynamique et marqué par les technologies les plus récentes. Les organisations doivent donc être plus offensives dans la recherche de talents appropriés pour les équipes de demain.
La 5G arrive : Les entreprises devraient commencer dès maintenant à planifier la mise en œuvre de la 5G. Elles doivent tenir compte de la manière dont elles souhaitent prendre en charge la technologie, de l'influence que celle-ci aura sur l'utilisation par les clients et de la manière dont elle modifiera la collaboration avec les partenaires. En principe, les entreprises ont besoin de réseaux évolutifs capables de gérer les augmentations massives de trafic. En outre, les risques de sécurité doivent être abordés dès le début, sans que cela n'entraîne de restrictions au niveau de l'accessibilité.
Autres tendances numériques
Selon une étude d'Adobe, les responsables informatiques sont de plus en plus amenés à réagir de manière flexible aux tendances des clients et à mettre à disposition l'infrastructure correspondante pour des services personnalisés en temps réel. Pour 40 % des décideurs informatiques, rester au courant des changements d'attentes et de comportement des clients représente donc actuellement le plus grand défi dans leur travail. Cet aspect est même devenu plus important que le souci de la fonctionnalité de leurs systèmes informatiques (31 %). Seule la menace de violations de la sécurité et de cyber-attaques (41 %) revêt une importance similaire. Ce sont les résultats de l'étude susmentionnée intitulée "Tendances numériques 2017 dans le secteur IT". Celle-ci a été réalisée par l'institut d'études de marché Econsultancy à la demande d'Adobe. Dans le cadre de cette étude mondiale, plus de 14 000 responsables marketing et plus de 500 cadres informatiques ont été interrogés. Il en ressort que le regroupement des données pour une vision unique du client est une priorité absolue dans les grandes entreprises (57 %). Dans les petites entreprises, le problème des stocks de données isolés dans différents départements et systèmes n'est pas aussi pressant (35 %). Outre la protection des données (55%, grandes entreprises : 54%), la prise en charge de tous les terminaux pour le travail mobile est de plus en plus au centre des préoccupations des moyennes entreprises (41%, grandes entreprises : 32%).
En tête de l'agenda : le développement des flux de travail numériques
En plus de toutes les tendances informatiques de 2018 : selon l'étude d'Adobe, l'impact des technologies numériques sur les processus internes de l'entreprise est nettement perceptible pour les décideurs informatiques de toutes les tailles d'entreprises. Pour près de la moitié d'entre eux (49 %), l'optimisation des processus numériques fait partie des priorités absolues. Parmi les projets les plus fréquents figure le passage à des flux de travail numériques continus et sans papier. Une entreprise sur deux a déjà relevé activement ce défi (grandes entreprises : 47%, petites entreprises : 53%). D'autres mesures importantes sont actuellement citées, notamment le transfert d'une plus grande partie de la technologie vers des solutions de cloud intégrées (42 et 31 pour cent), l'intégration des signatures électroniques (41 et 26 pour cent) ainsi que la liaison des flux de travail automatiques avec les systèmes backend dans le but de réduire les temps de traitement (40 et 44 pour cent). Dans l'ensemble, les responsables informatiques se sentent plus que jamais obligés de suivre le rythme des technologies d'innovation importantes. A cet égard, les responsables informatiques des grandes entreprises sont soumis à une pression nettement plus forte pour suivre les nouvelles technologies et les tendances en matière d'innovation que leurs collègues des petites entreprises (46 pour cent contre 36 pour cent).
One Workspace : les défis actuels de la mise en œuvre des postes de travail 4.0
Le thème du "One Workspace" est d'une grande actualité. Oliver Bendig, CEO de Matrix42, résume dans l'article suivant ce qui est important dans la mise en œuvre des concepts One Workspace.
Oliver Bendig
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16 novembre 2017
Avec One Workspace, tous les appareils, applications, données, identités et services des collaborateurs sont mis à leur disposition via un cloud personnel. (Image : Fotolia.com)
Il faudra encore attendre avant que l'"Homo Deus", tel que le décrit l'historien israélien Yuval Noah Harari dans son nouveau livre éponyme très discuté, ne devienne actif dans notre monde du travail. Peut-être que cette vision d'un hybride homme-machine ne deviendra jamais réalité. Pourtant, les premiers pas dans cette direction ont été faits depuis longtemps : l'intelligence artificielle fait son entrée sur le lieu de travail, tout comme la réalité virtuelle et la réalité augmentée ; des puces de données portées sous la peau sont également déjà testées. Tous ces aspects relèvent peut-être de l'utopie ou de la dystopie. Mais le concept de One Workspace est très actuel, car il permet une meilleure vie professionnelle et est donc mis en œuvre par un nombre croissant d'entreprises. Il s'agit de relever un certain nombre de défis : les processus doivent être repensés, les collaborateurs doivent être dotés des compétences adéquates et la culture de gestion doit être soumise à de nouvelles approches. Souvent oublié ou à peine pris en compte à tort, le thème de la conformité juridique de l'informatique et le thème particulier de la conformité des centres de données sont pourtant tout aussi importants. C'est ici que se cachent les risques juridiques et financiers qui peuvent être évités. Au contraire, une gestion active permet d'optimiser les coûts et d'assurer la sécurité juridique pour l'entreprise et les collaborateurs.
Pourquoi One Workspace ?
Les travailleurs intellectuels modernes utilisent différents appareils (PC, ordinateur portable, smartphone, tablettes, etc.) et différents types d'applications, telles que les applications mobiles, virtuelles ou physiques et les applications SaaS, pour travailler. Ils utilisent différents conteneurs de données, par exemple Google Drive, Dropbox, Sharepoint, et de très nombreuses identités numériques, par exemple le compte Active Directory de l'entreprise, l'ID Google, l'ID Apple, etc. Les appareils et les applications sont en outre souvent financés et organisés de manière privée, mais sont utilisés pour le travail. Les données privées et professionnelles se côtoient sur les appareils et dans les conteneurs de données. L'exigence des collaborateurs est de pouvoir travailler à tout moment, en tout lieu et avec n'importe quel appareil, donc d'avoir un accès illimité aux applications et aux données, tout en agissant en toute sécurité tant sur le plan des données que sur le plan juridique. La diversité des appareils mobiles et des versions du système d'exploitation qu'ils utilisent représente à elle seule un défi de taille pour l'informatique. Si l'on ajoute à cela la diversité des applications et les exigences d'une gestion moderne des licences, la mise à disposition et la gestion du poste de travail moderne en fonction du contexte deviennent une tâche extrêmement complexe. Un seul exemple : Comment le service informatique parvient-il à savoir quel employé a besoin de quel abonnement Office 365 et quels sont les éléments de la licence qu'il utilise ou si les dépenses de licence sont peut-être inutiles compte tenu de la non-utilisation ? Pourtant, chaque entreprise souhaite soutenir et améliorer la productivité de ses collaborateurs de plus en plus mobiles et exploiter efficacement les possibilités des appareils et des applications. Les personnes et les technologies doivent travailler ensemble de manière optimale pour le succès de l'entreprise. Les méthodes traditionnelles de gestion des postes de travail ne permettent pas d'atteindre cet objectif dans un monde de plus en plus axé sur le cloud et la mobilité. C'est pourquoi le concept One Workspace a commencé sa marche triomphale à travers les entreprises. Avec One Workspace, tous les appareils, applications, données, identités et services des employés sont mis à leur disposition via un cloud personnel. Organisé, géré, servi et protégé sur le plan informatique et juridique, ce cloud workspace est mis à disposition pour chaque appareil, à tout moment et au juste prix du service.
Le diable se cache dans les détails
Les entreprises souhaitent gérer activement leurs coûts de processus, par exemple dans le Service Desk, et avoir la maîtrise de leurs données, y compris de leurs données commerciales. En d'autres termes, elles veulent également gérer activement leurs licences. Or, l'octroi de licences d'applications est très complexe. Dans la pratique, la plupart des applications sur les appareils mobiles proviennent des magasins d'applications publiques, où les collaborateurs se les procurent eux-mêmes. La plupart des collaborateurs n'en tiennent pas compte : Certaines applications sont certes gratuites pour l'usage privé, mais pas pour l'usage professionnel. Et même lorsqu'il s'agit d'applications payantes, la licence n'est souvent valable que pour un usage privé. A cela s'ajoute le fait que, pour les apps payantes, les fabricants proposent souvent des programmes d'achat en volume qui sont intéressants pour les entreprises afin de réduire les coûts. L'achat individuel par les collaborateurs n'est donc que très rarement judicieux d'un point de vue commercial. L'octroi indirect de licences n'est pas moins pertinent lorsqu'on utilise des logiciels qui nécessitent éventuellement des licences d'accès pour les bases de données ou les serveurs d'application (thème CAL Client Access License) dans l'environnement serveur. Dans ce domaine, le contrôle actif par l'entreprise est encore plus important. En effet, des risques de coûts considérables peuvent y être liés. Les fabricants ont ici nettement plus de possibilités de fixer les prix, de les différencier et de les modulariser. Et ils en profitent au maximum. Le seul exemple d'Oracle montre que même de petites choses peuvent avoir des conséquences financières importantes. Ce qui est peut-être une "bagatelle" pour l'administrateur de la base de données peut faire pâlir le responsable des licences.
Transparence des processus et des coûts
Les solutions One Workspace permettent de remédier à cette situation. Elles offrent une transparence sur les licences utilisées dans l'entreprise sur les PC, les appareils mobiles, les postes de travail basés sur le cloud jusqu'au centre de calcul et sur les coûts qui en découlent et permettent ainsi un contrôle actif. Grâce à la possibilité de mesurer l'utilisation, ils donnent au service informatique un aperçu des applications installées sur tel ou tel appareil et de la fréquence de leur utilisation. Si des appareils privés sont utilisés dans l'entreprise, il convient, avant de procéder à des mesures d'utilisation, d'introduire une politique d'entreprise régissant l'accès à ces informations partiellement privées. En principe, il existe des dispositions légales claires pour l'introduction et l'utilisation de dispositifs techniques susceptibles de surveiller le comportement ou les performances des travailleurs, qu'il s'agisse d'appareils privés ou appartenant à l'entreprise. Dans de nombreuses entreprises, les représentants du personnel jouent également un rôle important dans la défense de ces intérêts. Mais l'informatique a besoin de contrôler les applications si elle veut gérer activement à la fois les aspects de sécurité et de coûts. Selon les résultats de l'arpentage, l'IT dispose de différentes options : Avec un outil One Workspace, il est par exemple possible de désinstaller les licences inutilisées sur les appareils ou de réduire directement le portefeuille d'applications. Il est également possible d'optimiser les contrats de maintenance, de limiter l'achat de mises à jour inutiles et de renégocier les contrats cadres.
Couvrir l'ensemble du cycle de vie numérique
Les solutions One Workspace n'apportent pas seulement des avantages dans la gestion des licences. Elles couvrent l'ensemble du cycle de vie d'un poste de travail. De la configuration individuelle de l'espace de travail au service desk et à la gestion des licences, en passant par l'intégration dans l'environnement informatique de l'entreprise, tous les aspects sont couverts et peuvent être gérés de manière centralisée par l'entreprise. Pour les travailleurs intellectuels d'aujourd'hui et de demain, la génération Z, le concept du One Workspace met également tout à disposition pour pouvoir travailler de manière productive et sans frein à l'ère de la numérisation. En effet, avec une solution One Workspace, la base est posée pour pouvoir également couvrir les scénarios futurs. Quels que soient les appareils et les fonctionnalités que l'Internet des objets ainsi que le développement des wearables et de la réalité virtuelle mettront à disposition pour le travail de demain. Tous ces appareils et fonctionnalités doivent être gérés - les solutions One Workspace sont précisément spécialisées dans ce domaine. Investir dans les systèmes One Workspace, c'est donc aussi investir dans l'avenir du lieu de travail.
One Workspace auprès des entreprises suisses
En Suisse aussi, le thème du One Workspace est déjà arrivé. Les entreprises suisses ont pris conscience des défis posés par les changements rapides de la manière dont on travaille aujourd'hui et dans un avenir proche. Toutefois, de nombreux responsables n'accordent pas encore à ce thème l'importance qu'il mérite. Il est pourtant d'une importance stratégique de mettre à temps à la disposition des générations futures des postes de travail sur mesure et de les exploiter de manière optimale en termes de coûts et de droit informatique et des données. En effet, dans l'économie mondiale de la connaissance, le succès de l'entreprise dépend en grande partie de la productivité et de la satisfaction des collaborateurs. Plus les entreprises agissent tôt, plus elles ont de chances d'influencer durablement leur succès sur le marché et sur le marché du travail en leur faveur.
Les logiciels d'automatisation et les algorithmes d'apprentissage sont les gagnants du Swiss ICT Award 2017
La distinction la plus importante du secteur informatique suisse a été décernée à deux entreprises tournées vers l'avenir : Nomos System AG a été récompensée par le Swiss ICT Award 2017 pour son logiciel d'automatisation IoT à usage universel. Advertima AG a remporté le Swiss ICT Newcomer Award 2017 pour son système de gestion de l'expérience basé sur des algorithmes d'apprentissage.
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15 novembre 2017
Que des gagnants : la remise du Swiss ICT Award 2017. (Image : Jonas Weibel)
Parmi les dix projets et entreprises innovants basés sur l'informatique nominés au Swiss ICT Award 2017, le jury interdisciplinaire d'experts a choisi le logiciel d'automatisation IoT à usage universel de Nomos System AG. Il décode tous les protocoles d'automatisation connus aujourd'hui pour le multimédia, les logiciels, les services ainsi que les bâtiments et les relie à volonté avec des applications IoT propriétaires. Le Newcomer Award a été décerné à Advertima pour son système de gestion de l'expérience (EMS) qui, grâce à des algorithmes d'apprentissage automatique, peut apprendre à partir de données historiques et ainsi améliorer constamment ses performances. Environ 800 invités du secteur suisse des TIC, de la recherche, de l'économie et de la politique ont participé à la remise des prix le 14 novembre 2017 à Lucerne.
Les logiciels d'automatisation ouvrent la voie à l'Internet des objets
La victoire de Nomos System AG au Swiss ICT Award 2017 est justifiée à plusieurs égards dans l'appréciation du jury. En effet, quiconque commence à utiliser l'IoT constate rapidement que les protocoles, les logiciels et le matériel sont généralement propriétaires et incompatibles entre eux. Un logiciel d'automatisation IoT qui décode tous les protocoles d'automatisation pour le multimédia, les logiciels, les services et les bâtiments et les relie à volonté à des applications IoT propriétaires est donc aussi la solution. Le jury a donc récompensé la clairvoyance, le courage et la mise en œuvre de cette initiative et a déclaré Nomos System vainqueur. Le nombre de composants et de protocoles IoT va augmenter rapidement dans les années à venir. Il est donc de plus en plus important de permettre une utilisation simple et intégrée. Dans ce domaine, Nomos System s'est créé une avance stratégique grâce à la modularité de sa plateforme, a ajouté le jury dans son éloge.
Ont été récompensés pour leur logiciel d'automatisation : Nomos System AG. (Photo : Jonas Weibel)
Swiss ICT Newcomer Award 2017 pour les algorithmes d'apprentissage
Le gagnant du Newcomer Award de cette année s'appelle Advertima AG. Selon le jury, cette entreprise montre de manière impressionnante comment la technologie peut augmenter l'efficacité de la publicité et de l'information. Advertima allie la publicité dans l'espace public à un ciblage variable, rendu possible par une technologie de pointe. Le panneau d'affichage électronique saisit, à l'aide de capteurs, des données biométriques anonymes de la personne qui s'en approche et est ainsi capable de procéder à une classification selon le sexe, l'âge et d'autres données de profil pertinentes pour la technique publicitaire. Le jury a été convaincu avant tout par le concept global du système de gestion de l'expérience (EMS). Grâce au Machine Learning, l'EMS peut apprendre à partir de données historiques et ainsi améliorer constamment la qualité cible. De tels algorithmes d'apprentissage automatique sont porteurs d'avenir et capables de donner naissance à des applications encore bien plus étonnantes.
Swiss ICT Special Award 2017 pour Urs Hölzle
Le Swiss ICT Special Award 2017 a été décerné à Urs Hölzle, Senior Vice President of Technical Infrastructure chez Google. Urs Hölzle, qui a grandi à Liestal/BL, a débuté chez Google en 1999 en tant que huitième employé. L'informaticien suisse, qui travaillait auparavant comme professeur à l'Université de Californie à Santa Barbara, a été le premier Chief Engineer de Google responsable de "30 PC avec un câblage improvisé" et s'est donné le titre de "Search Engine Mechanic" parce qu'il y avait "toujours quelque chose à réparer physiquement". En tant que Senior Vice President of Technical Infrastructure, il est aujourd'hui responsable de l'ensemble de l'infrastructure technique du géant de l'Internet dans le monde entier, une infrastructure qu'il a largement contribué à mettre en place et à développer. Dans ce cadre, Urs Hölzle s'engage également de manière conséquente pour la réduction de la consommation d'énergie dans les centres de calcul.
Outre le haut niveau de formation en Suisse et la proximité des écoles techniques supérieures de Zurich et de Lausanne, c'est en grande partie grâce à Urs Hölzle que Google a commencé en 2004 avec quelques collaborateurs à Zurich. De même, l'extension des bureaux zurichois pour en faire le plus grand centre de développement Google pour l'apprentissage automatique en dehors des États-Unis n'aurait sans doute pas été possible sans cet informaticien suisse. Patrick Warnking, directeur de Google Suisse, le qualifie de "parrain" du projet.
Au moment de l'emménagement dans les nouveaux bureaux de l'Europaallee début 2017, 2000 collaborateurs travaillaient chez Google Zurich - dans les années à venir, jusqu'à 5000 employés devraient être basés dans notre pays. La directrice de l'économie publique et conseillère d'Etat zurichoise Carmen Walker Späh, a commenté lors de l'événement d'ouverture en janvier 2017 : "Google est un employeur important, un partenaire de coopération des hautes écoles et un vecteur d'image pour le site TIC de Zurich. Avec l'ouverture de son nouveau centre de développement à l'Europaallee, Google réaffirme la grande importance de la région de Zurich comme point de départ international pour la transformation numérique. Cette profession de foi en faveur de notre site économique me réjouit extraordinairement et je remercie chaleureusement Google et ses collaborateurs de la confiance qu'ils accordent à notre site".
Prix public suisse des TIC 2017
Pour la deuxième fois déjà, le public de la salle a pu voter pour le gagnant du "Swiss ICT Public Award", en plus du lectorat du Swiss IT Magazine. C'est swisscognitive qui s'est révélé être le candidat le plus populaire. Le vainqueur a été choisi parmi les finalistes du Swiss ICT Award et du SwissICT Newcomer Award.
Des vidéos avec plus d'informations sur les finalistes et les lauréats du Swiss ICT Award 2017 sont disponibles ici.
Le choc du franc suisse renforce les entreprises de la vallée du Rhin saint-galloise
Une onde de choc s'est emparée de la place industrielle suisse lorsque la Banque nationale a aboli de manière inattendue le cours minimum de l'euro début 2015. Pour rester compétitif face à la concurrence internationale avec des produits devenus subitement plus chers, il fallait désormais trouver des solutions rapides. Les entreprises de la vallée du Rhin saint-galloise ont cru en leur site et ont fait face au choc du franc avec des approches différentes. Une entreprise est même aujourd'hui plus forte qu'avant.
thb / Rheintal.com
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14 novembre 2017
L'entreprise SFS, active au niveau international dans la vallée du Rhin, se montre même plus forte après le choc du franc. (Image : Rheintal.com)
La vallée du Rhin saint-galloise surprend par la performance inattendue de son économie. De nombreuses entreprises sont leaders du marché mondial dans leurs domaines respectifs. Grâce aux produits de haute technologie et de haute qualité, la vallée du Rhin fait partie des sites technologiques leaders dans le monde. Elle est responsable de près de la moitié du volume d'exportation du canton de Saint-Gall. Plus de 90% des biens produits dans la vallée du Rhin sont destinés à des clients à l'étranger.
Le choc du franc, associé à une forte orientation vers l'exportation, a placé l'économie de la vallée du Rhin devant des défis particuliers. Comment les entreprises se portent-elles aujourd'hui ? Quels sont les défis auxquels elles ont été confrontées au cours des deux dernières années et demie et quelles mesures ont été efficaces ? Continuent-elles à croire en la place industrielle suisse ? C'est ce que les entreprises du Rheintal SFS Group, Bauwerk Parkett, Coltène/Whaledent et Leica Geosystems ont récemment expliqué dans un communiqué commun.
Un vaste train de mesures pour lutter contre le choc du franc suisse
Le Groupe SFS, dont le siège social se trouve à Heerbrugg, est l'un des leaders mondiaux des systèmes de fixation mécanique et des pièces moulées de précision. Les principaux clients de l'entreprise sont les industries de l'automobile, du bâtiment, de la quincaillerie, de l'électricité et de l'électronique. Les composants de précision de SFS contribuent par exemple à augmenter la sécurité des passagers ou à améliorer les valeurs de consommation et d'émission dans les voitures.
Les usines de production suisses de SFS exportent environ 90% de leurs produits à l'étranger. Les prix sont alors typiquement fixés en euros, mais les coûts sont majoritairement en francs suisses. De plus, les principaux concurrents ont leur base de coûts en euros. Pour rétablir sa compétitivité, SFS a réagi en prenant un ensemble complet de mesures reposant sur quatre piliers, selon le CEO Jens Breu : "SFS a agi rapidement, a utilisé ses atouts de manière conséquente, a réduit sa dépendance au franc suisse et a vécu activement le partenariat avec ses collaborateurs".
Grâce aux mesures prises après l'appréciation du franc suisse, la productivité des sites de production suisses a augmenté de 15,9% par rapport à 2015, mesurée par la marge brute par collaborateur. La valeur actuelle dépasse même de 5,8% le résultat de 2014 avant l'abandon du cours minimum de l'euro. L'entreprise est convaincue de pouvoir continuer à s'imposer avec succès dans la concurrence internationale à partir de la Suisse. Ainsi, en Suisse, l'accent est mis sur le développement et la fabrication de produits innovants. De plus en plus de produits et de processus à forte intensité de savoir-faire, de technologie et de capital sont utilisés. En contrepartie, la fabrication d'autres produits est transférée vers des sites étrangers. Le niveau d'emploi en Suisse peut toutefois être maintenu.
La fusion, un défi et un moyen de réussite pour Bauwerk Parquet
Avec un chiffre d'affaires d'environ 280 millions de francs suisses et quelque 1900 collaborateurs, Bauwerk Parquet est l'un des principaux fabricants de parquet en Europe. Après cinq années difficiles, l'entreprise basée à St-Margrethen est également en bonne voie pour retrouver sa force connue. Le CEO Klaus Brammertz s'attend à ce que 2017 se termine sur un bon résultat. La fusion avec BOEN AS, déjà initiée à l'époque, a été le plus grand défi, mais aussi la mesure la plus réussie lors du choc du franc. Le choc du franc a forcé une fusion accélérée des entreprises de même taille, mais culturellement très différentes. "Du point de vue actuel, c'était de loin la mesure la plus importante pour être plus fort aujourd'hui qu'avant 2015", explique Brammertz. La fusion a en effet permis d'accéder à des marchés en croissance et de générer des sites de production à bas coût en Europe de l'Est. La place industrielle suisse reste cependant la base la plus fiable pour le groupe et son principal débouché. "C'est pourquoi nous avons investi plus de 2 MCHF en Suisse en 2016 et 2017, et nous continuerons à le faire", affirme Brammertz. Il identifie les défis principalement dans la baisse attendue de l'activité de construction en Suisse, la mentalité radine qui sévit et l'importance croissante de certains produits de substitution du bois.
Coltène/Whaledent : maintenir un haut niveau de qualité et d'innovation malgré le franc fort
Coltène/Whaledent, leader international dans le domaine du développement, de la fabrication et de la distribution de consommables et de petits appareils dentaires, a également pris des mesures immédiates en janvier 2015 pour faire face au choc du franc. Il a fallu réagir immédiatement, notamment au niveau de l'achat des matières premières. De plus, des programmes d'efficacité et des optimisations ont été lancés afin de maîtriser les coûts. "Nous avons délibérément renoncé à réduire les salaires ou à augmenter le temps de travail", comme l'a rapporté le CEO Martin Schaufelberger. "Après nous être adaptés à un cours de 1,10 CHF, le cours actuel de 1,15 CHF nous aide".
Malgré les défis posés par le franc fort, il était important pour Colténe/Whaledent de rester dans la course en termes de qualité et d'innovation, car c'est la seule façon de maintenir les prix. L'usine d'Altstätten emploie des personnes de haut niveau, bien formées et très motivées. Mais : les coûts salariaux sont également de première classe et des augmentations sont attendues chaque année. Pourtant, la direction autour de Schaufelberger croit en la place industrielle suisse. "C'est l'endroit où nous pouvons le mieux mener nos affaires. Nous y connaissons bien les sous-traitants, les partenaires d'ingénierie et de conseil, le marché du travail et les exigences de l'État. Je ne vois pas d'autre endroit où je préférerais résoudre des problèmes comme le choc monétaire". Coltène/Whaledent est une entreprise de la vallée du Rhin en ce qui concerne ses actionnaires, ses collaborateurs et ses nombreux sous-traitants. C'est pourquoi, et en raison des différents avantages du site, plus de 11 millions de CHF sont investis dans un nouveau bâtiment pour la production et les bureaux à Altstäten. "Nous cimentons ainsi notre implantation dans la région".
Une usine d'innovation performante Leica Geosystems à Heerbrugg
Leica Geosystems AG, qui fait aujourd'hui partie d'Hexagon AB, poursuit sa route avec succès, comme l'affirme son CEO Jürgen Dold. "Nous maintenons notre stratégie de croissance globale, qui repose sur trois piliers éprouvés. Premièrement, nous poursuivons sans relâche l'innovation dans toutes nos lignes de produits et complétons notre portefeuille par des technologies supplémentaires grâce à des acquisitions ciblées. Deuxièmement, nous étendons notre présence sur le marché mondial en investissant non seulement dans notre réseau de distribution sur les marchés en croissance, mais aussi dans de nouveaux canaux de vente numériques et de nouvelles prestations de service. Troisièmement, nous travaillons à l'amélioration continue de notre productivité, et ce dans tous nos secteurs d'activité et fonctions. Le choc du franc n'a pas modifié notre stratégie, mais a accéléré certaines mesures dans le domaine de l'amélioration de l'efficacité".
Ces dernières années, les défis macroéconomiques et géopolitiques à relever ont été multiples. La grande force d'innovation et les améliorations continues de l'efficacité sont certainement les principales raisons pour lesquelles Leica parvient à bien se positionner dans un environnement de marché mondial très exigeant. A court terme, les défis resteront similaires. L'entreprise doit continuer à faire preuve d'agilité pour surmonter les défis macroéconomiques et géopolitiques. À moyen terme, la vitesse à laquelle la numérisation des processus commerciaux interentreprises progressera sera passionnante. "Les nouvelles technologies nous permettront de modifier de manière transformative les processus commerciaux les plus divers". Le CEO est convaincu que Leica Geosystems, en tant que partie d'Hexagon, est parfaitement positionnée pour saisir les opportunités de la numérisation en vue d'une croissance durable.
A Heerbrugg, Leica Geosystems fêtera bientôt ses 100 ans d'existence. Depuis 1921, l'entreprise est chez elle dans la vallée du Rhin. Une usine d'innovation performante qui lance avec succès une quarantaine de nouveaux produits sur le marché chaque année. "Récemment, nous avons introduit de nouvelles méthodes de développement agiles supplémentaires qui nous permettent de commercialiser encore plus rapidement des produits très innovants", explique Dold. Heerbrugg est l'un des plus grands sites du groupe Hexagon et revêt une importance centrale non seulement pour Leica Geosystems, mais aussi pour Hexagon, qui y a développé ses activités de recherche du groupe.
Pour de plus amples informations : Association de la vallée du Rhin saint-galloise, www.rheintal.com
Les directeurs financiers suisses s'attendent à un boom
Si l'on en croit les estimations des directeurs financiers suisses, de nombreux signes laissent présager un boom économique. C'est l'interprétation que l'on peut faire de la dernière enquête sur les directeurs financiers réalisée par le cabinet de conseil Deloitte.
Rédaction
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14 novembre 2017
Les perspectives conjoncturelles sont à la hausse : Faut-il s'attendre à un boom ? (Image : Fotolia.com)
Les CFO suisses sont plus optimistes pour l'avenir que jamais depuis que la Banque nationale suisse (BNS) a aboli le taux plancher du franc suisse à la mi-janvier 2015. L'optimisme conjoncturel et l'ambiance de croissance se répandent dans les étages de tapis - on peut presque parler de perspectives de boom : 74% (trimestre précédent 71%) des CFO jugent positivement les perspectives économiques pour la Suisse ; près de quatre cinquièmes (79%, trimestre précédent 76%) budgétisent une augmentation du chiffre d'affaires pour les douze prochains mois. Plus des deux tiers des directeurs financiers (68%, trimestre précédent 66%) jugent les perspectives financières de leur entreprise positives. Et 41% (38% au trimestre précédent) s'attendent à des marges plus élevées, de sorte que les bénéfices des entreprises suisses devraient également s'améliorer l'année prochaine.
Un boom aux signes incertains
Selon l'enquête menée par Deloitte en septembre auprès de 114 CFO, les investissements augmentent également. La plupart d'entre eux sont prévus en Suisse, ce qui est un bon signe pour la conjoncture intérieure. Outre les données conjoncturelles généralement positives, l'affaiblissement du franc suisse devrait être le principal responsable de ce regain d'optimisme. L'ambiance positive est donc vulnérable à un éventuel retour en force du franc. En conséquence, les risques de change reviennent au centre des préoccupations des CFO suisses. Mais comme la majorité des entreprises suisses se sont entre-temps adaptées à l'environnement plus volatil et aux risques de change, ce danger est désormais moins prononcé que par le passé.
Réponses des CFO suisses à la question : Comment jugez-vous les perspectives financières de votre entreprise pour les douze prochains mois ? (Graphique : Deloitte)
Les problèmes internes des entreprises constituent le deuxième risque le plus important, tandis que les risques géopolitiques ont de nouveau quelque peu quitté le devant de la scène. "Les entreprises suisses ont une large confiance dans les données économiques générales en Europe et dans la stabilité du commerce mondial. Elles semblent également s'être de plus en plus adaptées aux impondérables actuels de la politique américaine. Elles ont adapté leur propre entreprise et développé leur capacité d'analyse et de réaction. De plus, elles rendent leurs produits et services innovants moins dépendants des risques externes", explique Michael Grampp, économiste en chef chez Deloitte Suisse.
Le choc du franc largement digéré
"Les directeurs financiers suisses se réjouissent de la reprise - tous les indicateurs pertinents sont à la hausse", poursuit le Grampp. "La reprise économique attendue pour 2018 doit toutefois encore se concrétiser, il n'est pas question de relâcher les efforts. De manière générale, on peut toutefois déjà dire que les entreprises suisses ont largement digéré le choc du franc et que ses conséquences sont moins graves que ce que l'on avait supposé à l'époque. De nombreuses entreprises des secteurs exportateurs avaient fortement réduit leurs investissements et leurs emplois. Aujourd'hui, la volonté d'investir est à nouveau largement présente. Les entreprises orientées vers l'exportation s'attendent également beaucoup plus souvent à une augmentation de leurs effectifs que les autres entreprises".
Les entreprises européennes sont positives, à l'exception du Royaume-Uni
L'enquête menée simultanément dans d'autres pays européens auprès de plus de 1500 directeurs financiers montre que dans la plupart des pays, l'avenir de leur propre entreprise est mieux perçu que lors de la dernière enquête réalisée il y a six mois. Les directeurs financiers s'attendent en outre à un chiffre d'affaires élevé et en hausse, prévoient davantage d'investissements et une nette augmentation du nombre de collaborateurs - un signe très réjouissant compte tenu du taux de chômage toujours élevé dans les pays latins.
Mais ailleurs aussi, les perspectives de boom économique sont plus favorables qu'elles ne l'étaient déjà. Parmi les grandes économies, la France se présente comme presque euphorique pour plusieurs indicateurs (perspectives des entreprises, investissements ou effectifs), mais l'Allemagne (chiffre d'affaires), l'Italie (marges) ou l'Espagne (investissements) affichent également de très bons chiffres. L'incertitude perçue est en baisse constante dans les grandes économies, à l'exception de la Grande-Bretagne, où la plupart des indicateurs se sont détériorés en raison des incertitudes persistantes liées au Brexit.
Un revirement des taux d'intérêt en Suisse pas avant 2020
Lors de l'enquête, les CFO de la zone euro pensaient encore majoritairement que les taux d'intérêt augmenteraient en l'espace d'un an. Ils devraient maintenant être plutôt déçus par la décision de la BCE sur les taux d'intérêt prise fin octobre. Pour deux tiers des CFO de la zone euro, la politique monétaire n'est toutefois pas centrale et ils ne modifieraient pas leur stratégie, même en cas de changement de taux.
"Les directeurs financiers des pays économiquement plus forts, notamment, ont une vision plutôt critique de la politique monétaire de la BCE. Ils la jugent majoritairement trop souple et craignent la formation de bulles immobilières ou des réactions excessives sur les marchés financiers. Ils ne veulent plus attendre longtemps le retournement des taux d'intérêt et aspirent à un retour à la normalité en matière de politique monétaire", explique Dennis Brandes, Senior Economic Analyst et co-auteur de l'enquête.
C'est en Suisse que l'on trouve le plus petit nombre de directeurs financiers qui s'attendent dans leur pays à une hausse des taux d'intérêt dans les douze mois. "Entre-temps, les entreprises en Suisse s'attendent plutôt à nouveau à une durée plus longue de la politique des taux négatifs. Même en cas de croissance économique stable, la BNS ne peut guère augmenter les taux d'intérêt avant la zone euro, c'est pourquoi nous ne nous attendons pas à un revirement des taux avant début 2020", estime Brandes.
L'expérience client dans la prévoyance privée n'est pas convaincante
Selon une étude de l'agence numérique Namics, de nombreux clients ne sont pas satisfaits du conseil fourni par les institutions de prévoyance. Pour 42% des clients interrogés, les produits de prévoyance ne correspondent pas à leurs besoins.
PD / thb
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13 novembre 2017
L'agence numérique multiservices Namics a réalisé une étude sur le thème "Customer Experience in private Vorsorge - Le conseil personnel restera-t-il indispensable à l'avenir numérique ? Pour cette étude, les experts en e-business ont évalué l'expérience client lors de la souscription de produits de prévoyance privée. Résultat : l'expérience client n'est que satisfaisante et ne parvient pas à enthousiasmer. Le point de contact le plus important est toujours le conseil personnalisé, qui présente toutefois un fort potentiel d'optimisation. Plus de 800 clients de plus de 24 banques et assurances différentes ayant souscrit une prévoyance privée par le passé ont été interrogés. Parmi les entreprises étudiées, on trouve notamment Allianz, Commerzbank, Credit Suisse et PostFinance.
les besoins des clients : Crainte de la pauvreté des personnes âgées et manque d'offres personnalisées
Les prestataires de services financiers doivent comprendre les besoins et les exigences de leurs clients et être en mesure d'y répondre. L'étude montre quels sont les objectifs des clients en matière de prévoyance vieillesse privée et quels sont les éléments déclencheurs pour s'intéresser à ce sujet :
Les personnes qui définissent des besoins aussi clairs demandent des produits personnalisés en conséquence. C'est pourquoi plus de 80 pour cent des personnes interrogées souhaitent souscrire un produit qui réponde de manière optimale à leurs souhaits individuels. Or, ces produits font souvent défaut, comme le montre l'étude : 42,0 % des clients indiquent que leur produit actuel n'est pas adapté à leurs besoins.
Les types de clients : Modèles de comportement actifs et passifs
L'étude révèle de nettes différences dans le comportement des clients en matière d'interaction avec les entreprises. Celles-ci sont particulièrement évidentes lors de la recherche d'informations au cours du parcours client. Deux types de comportement se dégagent :
Les "actifs multimédias" s'informent activement par tous les canaux et se préparent à un entretien. Ils sont réceptifs à la publicité via les canaux classiques et en ligne et ont besoin du conseil comme point de contact complémentaire. Les "passifs personnels" ne s'informent guère eux-mêmes et s'attendent à recevoir toutes les informations lors de l'entretien de conseil. Ils sont insensibles à la publicité et doivent être sensibilisés au sujet par le conseiller ou des proches. Ici aussi, le conseil est le point de contact central - c'est par ce biais que toutes les informations sont recueillies et que les décisions concernant les approches possibles sont prises.
Customer Journey : les principaux touchpoints et canaux, de l'élément déclencheur à la conclusion du contrat
Les deux types suivent le même parcours client. Cependant, ils se distinguent en partie fortement dans le choix de leurs Touchpoints et de leurs canaux. Par exemple, 60,6 % des "actifs multimédias" citent la publicité en ligne comme élément déclencheur pour s'informer sur la prévoyance privée. Chez les "passifs personnels", ils ne sont que 12,9 %. Le choix du Touchpoint diverge également dans la phase d'information. Alors que 79,8 % des "actifs multimédias" s'informent sur les sites Internet des banques et des assurances, seuls 19,3 % des "passifs personnels" utilisent ce point de contact. En ce qui concerne le contact, les deux types sont toutefois d'accord : avec plus de 77 pour cent, le contact direct avec le conseiller à la clientèle est un canal central. Les deux s'accordent également sur le souhait d'un conseil personnalisé. En ce qui concerne la conclusion, il y a à nouveau une grande différence, notamment en ce qui concerne l'envoi de documents. Ici, 52,6 % des "actifs multimédias" sont favorables au portail en ligne, contre seulement 28,2 % pour l'autre groupe.
Satisfaction des clients : l'enthousiasme a l'air différent
Selon l'étude, les clients interrogés sont globalement satisfaits, mais pas enthousiastes. Cela a été déterminé par le Customer Experience Index (CXi), qui mesure la satisfaction générale des clients. Celui-ci fait état d'une solide performance de 72,9 pour cent pour l'ensemble du secteur. En comparaison, la perception des assurances, avec un CXi de 75,6 pour cent, est légèrement supérieure à celle des banques (cf. 68,8 pour cent). Les clients perçoivent donc la souscription d'un produit de prévoyance privée comme "modérément positive".
L'étude complète sur l'expérience client est ici disponible en téléchargement.
L'entreprise de construction Koch AG remporte le prix Raiffeisen des entrepreneurs de Suisse orientale
La gagnante du Prix Raiffeisen de l'Entreprise Suisse orientale est connue : Koch AG d'Appenzell s'est imposée le 9 novembre face à 62 PME de la région. Le prix du public a été remporté par Bütschwil Käse AG.
Service de presse Raiffeisen / thb
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10 novembre 2017
Les finalistes du Prix de l'Entreprise Raiffeisen Suisse orientale. (Image : Raiffeisen)
L'entreprise Koch AG d'Appenzell est active dans la construction de routes et le génie civil et exploite une usine de gravier et de béton ainsi qu'une installation d'excavation et de lavage de gravier. La protection de l'environnement est une préoccupation majeure de l'entreprise familiale, dirigée par Urs, Benno et Sacha Koch. Ainsi, grâce à une installation de lavage stationnaire, les déblais contenant du gravier sont recyclés jusqu'à 75 pour cent, les transports sont massivement réduits et le volume de la décharge est préservé. Cela assure un approvisionnement et une élimination des matériaux de construction respectueux de l'environnement.
Doté de 10'000 francs
Urs P. Gauch, responsable du département Clientèle commerciale de Raiffeisen Suisse, souligne en particulier le courage de proposer des solutions nouvelles : "Avec Koch AG, nous avons trouvé une gagnante qui, avec une idée innovante, crée d'emblée quelques plus-values - notamment pour l'environnement". Koch AG s'est ainsi imposée face aux cinq autres finalistes et remporte le prix de l'entrepreneur doté de 10'000 francs.
Le prix du public décerné à Bütschwil Käse AG
En plus du prix de l'entreprise décerné par le jury professionnel, le public a pu voter pour son favori personnel avant la remise des prix. C'est ainsi que Bütschwil Käse AG a reçu le prix du public, doté de 5 000 francs, devant quelque 300 invités. La manifestation a été animée par Annina Campell et complétée par un exposé invité de Bernhard Heusler, ancien président du FC Bâle.
Le Prix Raiffeisen de l'Entreprise Suisse orientale est un projet pilote. L'extension du Prix de l'Entreprise à d'autres régions de Suisse sera examinée après l'évaluation du projet pilote.
Cybercriminalité : la sécurité de l'information dans les PME suisses présente un potentiel d'amélioration
Les PME suisses sont également touchées par la cybercriminalité. Pourtant, le thème de la sécurité de l'information n'attire que lentement l'attention des entreprises, comme le montre une étude de la Haute école de Lucerne.
Rédaction
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10 novembre 2017
Les PME suisses n'accordent pas encore suffisamment d'attention au thème de la cybercriminalité, comme l'a révélé une étude de la Haute école de Lucerne. (Image : www.hslu.ch)
Les grandes entreprises comme les banques, les assurances ou l'industrie pharmaceutique ne sont pas les seules à être menacées par la cybercriminalité. Les PME suisses sont elles aussi confrontées à un nombre croissant d'attaques provenant d'Internet. La Haute école de Lucerne a saisi cette occasion pour interroger l'année dernière les petites et moyennes entreprises sur le thème de la sécurité de l'information.
Manque de connaissances sur la prévention de la cybercriminalité
Les deux auteurs Oliver Hirschi et Armand Portmann du Département Informatique ont maintenant publié les résultats de l'enquête. L'auteur principal, Hirschi, résume les résultats comme suit : "Dans de nombreuses PME, il y a un manque de connaissances sur la manière d'aborder le thème de la sécurité de l'information". Et ce, bien qu'environ 40% des entreprises interrogées aient déclaré avoir été récemment - c'est-à-dire dans les 12 mois précédant l'enquête - touchées par des cyberattaques telles que des logiciels malveillants ou des e-mails de phishing.
L'étude se base sur une enquête en ligne que les chercheurs ont menée auprès de 230 PME. Il s'agissait d'entreprises issues des secteurs les plus divers comme les services, le conseil, l'artisanat ou la santé. Près de deux tiers des entreprises permettent à leurs collaborateurs de traiter leurs e-mails professionnels sur des appareils privés. Près d'un tiers permet l'accès à toutes les applications informatiques. "Cela augmente bien sûr la surface d'attaque", explique Hirschi, "tout comme l'utilisation de services en nuage", c'est-à-dire par exemple des mémoires de données auxquelles on peut accéder à tout moment et de partout. Près de 60 % des entreprises les utilisent sous une forme ou une autre.
Crainte de dommages importants en cas d'abus
Si une entreprise est touchée par la cybercriminalité, cela l'amène à se pencher davantage sur le thème de la sécurité de l'information. La garantie de l'activité commerciale est au centre de l'intérêt. Cela se fait sur fond d'une grande exigence de confidentialité : plus de deux tiers des entreprises jugent importants ou très importants les dommages qui résulteraient d'une publication abusive de leurs données confidentielles.
Les mesures de protection sont donc importantes. "Malgré cela, la grande majorité des entreprises ont indiqué qu'elles ne consacraient pas de ressources ou seulement des ressources minimales au thème de la sécurité de l'information", explique Armand Portmann, co-auteur de l'étude. De plus, de nombreuses entreprises ont déclaré ne pas avoir formé leur personnel à la gestion des risques au cours de l'année précédant l'enquête. En conséquence, le pilotage et le contrôle de la sécurité de l'information sont souvent peu développés : moins de la moitié des PME vérifient régulièrement l'efficacité de leurs mesures de sécurité. Cela explique aussi pourquoi les normes ou les guides pour la sécurité de l'information sont plutôt rarement utilisés. La situation est meilleure en ce qui concerne les mesures techniques. Il s'agit entre autres des sauvegardes, des antivirus et des pare-feu. Selon l'enquête, presque toutes les entreprises interrogées les utilisent.
Wanted : plus de personnel, plus de formations
Au vu de ces résultats, les deux auteurs de l'étude estiment que c'est justement dans le domaine de l'organisation et du personnel qu'il faut rattraper le retard : pour améliorer la situation dans les PME suisses, les entreprises devraient consacrer davantage de ressources à la sécurité de l'information et mieux préparer leurs collaborateurs aux dangers des cyberattaques en leur proposant des formations.
Ne pas oublier de le faire : Taux de TVA plus bas à partir du 1.1.2018
La votation du 24 septembre 2017 sur la réforme de la prévoyance vieillesse a également des conséquences sur un "terrain secondaire" : un taux de TVA plus bas sera en effet appliqué à partir du 1er janvier 2018.
thb
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9 novembre 2017
Un taux de TVA de 16% ? Pas en Suisse... En effet, la TVA y passera de 8 à 7,7 pour cent au 1er janvier 2018. (Image : Fotolia).
Le dimanche 24 septembre 2017, les électeurs suisses ont rejeté dans les urnes le projet "Prévoyance vieillesse 2020". C'est pourquoi les taux de TVA baisseront à partir du 1er janvier 2018, car le financement supplémentaire de l'AI par la TVA de 0,4 point de pourcentage arrivera à échéance fin 2017. Parallèlement, les taux de TVA augmenteront de 0,1 point de pourcentage au 1er janvier 2018 en raison du financement du développement de l'infrastructure ferroviaire (FAIF). C'est pourquoi les taux de TVA changent comme suit à partir du 1er janvier 2018 :
Le taux normal de TVA, qui était de 8 %, est désormais de 7.7 %
Le taux spécial, qui était jusqu'à présent de 3,8%, passe désormais à 3,7 %
Taux réduit : reste comme avant à 2.5%
Les effets détaillés de la modification des taux d'imposition peuvent être observés dans le tableau ci-dessous. Info TVA 19 Changement de taux d'imposition au 1er janvier 2018 de la TVA. Dans tous les cas, il est recommandé de facturer autant que possible au 31.12.2017 avec le taux de TVA actuellement en vigueur afin d'éviter des compensations fastidieuses avec les nouveaux taux de TVA l'année prochaine.
La révision partielle de la LTVA suisse entrera également en vigueur le 1er janvier 2018. Si celle-ci n'apporte pas de changements majeurs pour les entreprises suisses, elle a surtout des conséquences pour l'assujettissement des entreprises étrangères. Ainsi, d'une part, pour l'assujettissement à l'impôt d'une entreprise étrangère qui effectue des livraisons ou fournit des prestations de télécommunication et électroniques à des consommateurs finaux en Suisse, ce n'est plus seulement le chiffre d'affaires réalisé en Suisse qui est déterminant, mais le chiffre d'affaires mondial. Si une entreprise réalise avec de telles prestations un chiffre d'affaires inférieur à CHF 100'000 en Suisse mais d'au moins CHF 100'000 dans le monde entier, elle sera désormais assujettie à la TVA dès le premier franc de chiffre d'affaires réalisé en Suisse. D'autre part, les envois de faible valeur restent exonérés de l'impôt à l'importation. Cependant, sous la nouvelle LTVA, les commerçants (en ligne) qui réalisent un chiffre d'affaires annuel de plus de CHF 100'000 avec de telles livraisons en Suisse seront assujettis à la TVA. Cela signifie qu'ils devront facturer ces livraisons avec la TVA suisse.