Secteur des TIC : chiffre d'affaires élevé et optimisme pour l'avenir

Le marché suisse des TIC continue de croître grâce aux investissements dans le domaine informatique et envisage l'avenir en 2018 avec un optimisme qu'il n'avait plus connu depuis sept ans. En 2017, le secteur des TIC a réalisé un chiffre d'affaires total de 31,4 milliards de francs (+ 2,3 %).

Le secteur des TIC en Suisse est plus optimiste qu'il ne l'a été depuis longtemps. (Image : Fotolia.com)

Le marché suisse des TIC a connu une croissance de 2,3 % en 2017 et réalise un chiffre d'affaires total de 31,4 milliards de francs suisses. C'est ce que montrent les données actuelles de l'European Technology Observatory (EITO), présentées le 16 janvier lors de la conférence de presse annuelle de Swico à Zurich. Pour l'année 2018, l'EITO prévoit à nouveau une augmentation du chiffre d'affaires de 2,2 % pour le secteur suisse des TIC. Le marché européen des TIC se porte également bien : le chiffre d'affaires total a augmenté de 2,5 pour cent en 2017 pour atteindre 688 milliards d'euros.

Représenter avec succès les intérêts du secteur des TIC

Le plaidoyer intensif de Swico pour les intérêts du secteur des TIC semble porter ses fruits : La prise de conscience de la nécessité d'une révision de la loi sur le travail a nettement augmenté au Parlement. En ce qui concerne les contingents, le Conseil fédéral a procédé aux adaptations demandées vers le haut. En outre, il semble que le référendum contre le blocage des réseaux dans la loi sur les jeux d'argent, pour lequel la Swico s'est fortement engagée, aboutira.

En 2018, Swico, l'association économique de la Suisse numérique, continuera à s'engager pour un réseau libre et sûr, par exemple lors de la consultation sur la cyberstratégie fédérale ou lors de la votation sur la loi sur les jeux d'argent. Un autre thème reste l'identité électronique (eID) à l'échelle de la Suisse : "Une eID praticable est la condition centrale pour de nombreux nouveaux modèles d'affaires numériques", déclare Jean-Marc Hensch, directeur de Swico. La politique a tendance à répondre par réflexe aux innovations techniques par de nouvelles interdictions et restrictions. Jean-Marc Hensch est convaincu qu'il faut plus que jamais une voix forte du côté des fournisseurs. "Nous sommes l'association des numérisateurs. Si nos entreprises membres ne peuvent pas faire leur travail, c'est l'économie suisse dans son ensemble qui a un problème".

Arrivé en Suisse romande

La communauté Swico s'agrandit : en 2017, l'association a de nouveau accueilli de nombreux nouveaux membres et compte pour la première fois plus de 500 membres. L'adhésion de plus de deux douzaines de start-up, pour lesquelles l'association a mis en place un programme spécial en 2017, est particulièrement réjouissante. Swico a également réussi à renforcer sa présence en Suisse romande.

La pénurie de spécialistes en TIC freine les perspectives de croissance

Le manque de spécialistes ICT bien formés est un thème central qui continue de préoccuper fortement la branche. "La demande de l'économie est élevée et les prix sont par conséquent stables. Les prévisions de chiffre d'affaires seraient toutefois nettement meilleures si les entreprises pouvaient recruter suffisamment de spécialistes ICT qualifiés" souligne Giancarlo Palmisani, membre de la direction de Swico. Swico lance ici une nouvelle fois un appel urgent aux politiques.

Rétrospective 2017 : le marché suisse des TIC en chiffres

En 2017, le marché suisse de l'informatique (hors télécoms) a généré un chiffre d'affaires de 19,8 milliards de francs, soit une croissance de 3,5 %. Avec 6 pour cent, c'est à nouveau le segment des logiciels qui a connu la plus forte croissance, avec un chiffre d'affaires de 6,4 milliards de francs. Avec 20,4 pour cent, la part de marché du segment suisse des logiciels est nettement plus élevée que dans la comparaison européenne (UE : 13,8 pour cent). Les services informatiques, qui restent le secteur le plus important en termes de volume, ont augmenté de trois pour cent pour atteindre un total de 10,6 milliards de francs. Le segment du matériel informatique perd légèrement (-0,5 %) et réalise un chiffre d'affaires de 2,8 milliards de francs suisses.

Le marché des télécoms a enregistré une légère croissance de 0,3 pour cent en 2017 et a généré un total de 11,6 milliards de francs. La Suisse reste un pays de smartphones : après l'effondrement du marché en 2016 (-21,6 pour cent), l'année 2017 a connu une croissance modérée (+4,5 pour cent) pour atteindre 1,7 milliard de francs. Au total, 3,2 millions d'unités ont été vendues, les ventes se sont donc stabilisées au niveau de 2016.

www.swico.ch

Nouvelle publication de Suissedigital sur l'"Internet des objets

L'association économique SUISSEDIGITAL a élaboré, en collaboration avec la HWZ Hochschule für Wirtschaft Zürich, une introduction sur le thème de "l'Internet des objets". La publication, disponible en allemand et en français, peut être téléchargée gratuitement dès maintenant sur suissedigital.ch.

L'"Internet des objets" est un slogan connu depuis longtemps. Mais que recouvre exactement cette notion ? Qu'est-ce qui nous attend ? Et quels sont les chances et les défis qui en découlent ? C'est à ces questions et à d'autres encore que répond la nouvelle publication de près de 70 pages réalisée par les éditions buch & netz sur mandat de Suissedigital, l'association économique des réseaux de communication suisses, et de la HWZ Hochschule für Wirtschaft Zürich.

De nouveaux domaines d'activité sont demandés

Les entreprises réunies au sein de Suissedigital disposent, selon leurs propres indications, d'une excellente infrastructure de communication. Celle-ci leur permet d'exister sur le marché suisse des télécommunications. Toutefois, les marchés traditionnels de la télévision, de l'Internet et de la téléphonie sont largement saturés ; de nouveaux champs d'activité sont donc nécessaires.

L'Internet des objets : un sujet porteur d'avenir

Dans ce contexte, Suissedigital s'intéresse de plus en plus à différents thèmes de la numérisation. L'internet des objets, le
Les applications qui se concentrent sur des objets ou des appareils capables d'échanger des informations entre eux semblent être une solution idéale.
particulièrement intéressant et porteur d'avenir. La publication "L'Internet des objets" peut être consultée sur la page d'accueil de
www.suissedigital.ch peut être téléchargé gratuitement en format PDF.

Nouveau directeur des ventes chez Proffix Software AG

Maurizio Di Pizzo est le nouveau responsable des ventes chez Proffix Software AG. Avec lui, l'éditeur suisse de logiciels pour PME veut encore renforcer l'encadrement de son réseau suisse de partenaires de distribution.

Maurizio di Pizzo est le nouveau directeur commercial de Proffix Software AG. (Image : zVg).

L'entreprise suisse de logiciels Proffix AG s'est fixé pour objectif de simplifier l'administration commerciale des PME. Le portefeuille de produits de l'entreprise de Wangs (canton de Saint-Gall) comprend un logiciel pour PME utilisable dans tous les secteurs. Ce logiciel est utilisé par plus de 2500 clients et plus de 10000 utilisateurs.

L'entreprise a maintenant réorganisé son équipe de vente et de marketing. "Notre réseau de distribution ne cesse de s'étendre. Afin d'offrir à nos partenaires de distribution un soutien technique adéquat, nous nous sommes mis à la recherche d'un nouveau directeur des ventes", explique le CEO Peter Herger. "Avec Maurizio Di Pizzo, nous avons pu recruter un commercial ERP confirmé, avec lequel nous voulons renforcer les compétences de nos partenaires commerciaux dans cette phase importante de la numérisation du monde des affaires". Le nouveau directeur des ventes, Maurizio Di Pizzo, apporte près de 20 ans d'expérience dans le domaine de l'ERP en tant que chef de projet et dans la vente. En tant qu'ancien Senior Sales Consultant chez proALPHA et chef de projet et conseiller chez Sage Suisse (Bäurer), il connaît les défis du marché. Remo Kalberer, ancien Partner Manager chez Proffix, est désormais responsable de la gestion des produits.

www.proffix.net

 

Pourquoi les entreprises ont besoin d'un bon marketing de contenu

Le marketing de contenu n'est plus depuis longtemps une simple opération de sauvetage à court terme, mais bien la pièce maîtresse de la transformation numérique. Le succès d'une entreprise en dépend si elle veut être compétitive à l'avenir.

Des contenus pertinents sont au cœur du marketing de contenu. C'est le seul moyen pour les entreprises de rester à la pointe de l'actualité. (Photo : Pixabay)

Aujourd'hui, rien ne va plus sans le marketing de contenu : des aspects tels qu'une expérience client (CX) enthousiasmante, un parcours client continu et un contenu de qualité ne doivent pas être sous-estimés. Pour pouvoir atteindre leurs plus grands objectifs - augmenter le chiffre d'affaires et améliorer l'expérience client - les entreprises doivent élaborer une stratégie de contenu ciblée et publier un excellent contenu. C'est la seule façon de rester dans l'air du temps et de faire battre le cœur des clients. BloomReach montre pourquoi le contenu est au cœur de la transformation numérique et pourquoi les entreprises devraient publier un contenu pertinent (www.bloomreach.com) sur la base des constatations suivantes :

1. un bon contenu permet un parcours client continu

"Le contenu est roi" - ce credo reste vrai. Il est donc d'autant plus important de préparer et de personnaliser les contenus en fonction des besoins. Si un client trouve exactement le contenu qu'il recherche lors de sa recherche, il est fort probable qu'il s'attarde sur le site web et qu'il y regarde de plus près - son expérience client est tout simplement meilleure. En recourant à une solution logicielle appropriée, les entreprises établissent un commerce cross-canal intégré - sans solutions isolées qui fragmentent le CX. Il est donc préférable de centraliser le contenu afin de le partager avec d'autres données sur tous les systèmes et points de contact.

2. un bon contenu peut être publié sur tous les canaux

Un contenu passionnant est parfait pour être diffusé sur différents canaux. Cela offre par exemple l'avantage de pouvoir fournir aux clients des contenus pertinents, personnalisés et cohérents de manière ciblée sur tous les canaux - du site web de l'entreprise aux diverses plateformes de médias sociaux en passant par la boutique en ligne et l'application.

3. un bon contenu fidélise les clients à long terme

Lorsqu'un client trouve ce qu'il cherche sur un site web, il y a de fortes chances qu'il y revienne pour s'informer à nouveau si nécessaire. En raison des exigences croissantes en matière d'expérience client, le contenu revêt une toute nouvelle importance : il ne s'agit plus d'un produit de marketing que l'on diffuse via des canaux numériques, mais souvent de l'argument de vente unique par excellence. C'est pourquoi de nombreuses entreprises utilisent des systèmes de gestion de contenu web performants afin de prendre l'avantage sur leurs concurrents.

4. un bon contenu répond aux exigences croissantes des clients

Les clients sont aujourd'hui connectés en permanence - des méthodes flexibles et agiles sont donc nécessaires pour améliorer l'interaction avec eux tout en s'adressant à eux de manière cohérente à chaque point de contact. Les entreprises doivent donc créer une CX unique pour leurs clients, notamment en publiant des contenus attrayants, personnalisés et adaptés à la marque. En outre, les consommateurs attendent une recherche intuitive et que la marque apprenne en permanence au fur et à mesure qu'ils communiquent avec elle. De plus, le contenu doit maîtriser différents canaux, plates-formes et formats. Les entreprises devraient donc utiliser des technologies intelligentes pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

Un marketing de contenu pour une expérience client enthousiasmante

Un contenu personnalisé de haute qualité et une suite de contenus, comme une plateforme d'expérience numérique flexible et auto-apprenante, sont les conditions de base pour une expérience client enthousiasmante. Pour plus d'aide et de conseils sur la manière de faire battre le pouls de vos clients, les personnes intéressées peuvent consulter le livre blanc gratuit de BloomReach "Transformation numérique axée sur le client" à l'adresse suivante https://goo.gl/xYLWKA.

Vers BloomReach : BloomReach, dont le siège social se trouve à Mountain View, Californie (USA), est le leader du marché dans le domaine de l'expérience numérique personnalisée. L'objectif de l'entreprise est, selon ses propres dires, d'offrir à chaque utilisateur une expérience client optimale et de soutenir efficacement les utilisateurs dans l'augmentation de leurs taux de conversion. Des applications pour la gestion de contenu, la recherche de site, la gestion de site, l'optimisation SEO et l'analyse basée sur les rôles complètent le portefeuille de BloomReach.

Une étude sur l'outplacement montre que : En Suisse aussi, la culture "Hire & Fire" prend de l'ampleur

Les chiffres de la statistique annuelle de l'outplacement de von Rundstedt montrent à nouveau quelques résultats très intéressants en 2017. D'une part, les nouvelles données soulignent que des tendances importantes de l'année précédente se sont confirmées et se poursuivent. D'autre part, quelques nouveaux résultats attirent l'attention.

Les nouvelles statistiques d'outplacement de von Rundstedt sont surprenantes. Par exemple, les collaborateurs de plus de 50 ans sont moins souvent licenciés qu'on ne le pensait. (Image : Pauline / pixelio.de)

Chaque année, von Rundstedt, l'un des principaux prestataires d'outplacement en Allemagne, en Autriche et en Suisse, présente ses statistiques sur l'outplacement. L'outplacement est un service qu'une entreprise offre aux personnes concernées en cas de licenciement, dans une optique de responsabilité sociale. Le baromètre de l'outplacement publié chaque année concerne toute la Suisse et se base sur les informations de 1370 collaborateurs concernés par un licenciement et de 201 entreprises de différents secteurs qui ont dû licencier en Suisse en 2017. Il donne ainsi une image intéressante de l'humeur du marché du travail dans toute la Suisse en 2017. L'édition actuelle présente quelques conclusions qui surprennent positivement, mais aussi d'autres qui donnent à réfléchir.

Outplacement des plus de 50 ans : "Les travailleurs âgés restent un groupe à risque, mais pas un groupe à problèmes".

Aujourd'hui, en Suisse, les collaborateurs de plus de 5o ans sont considérés comme le plus grand groupe à problèmes, parfois avec beaucoup de fumée et de polémiques. Les chiffres de von Rundstedt donnent pourtant une autre image. La part des collaborateurs de plus de 50 ans parmi les personnes licenciées est de 31% en 2017, ce qui correspond à peu près, comme l'année précédente (2016 : 27%), à la valeur de référence de la part des plus de 50 ans dans la population active, soit 30,5%. En ce qui concerne la durée de recherche, les auteurs de l'étude constatent toujours une grande différence entre les "profils difficiles" (11 Mte) et les "profils simples" (4,5 Mte). Cela concerne les personnes concernées ayant une faible capacité de marché. Il ne s'agit toutefois pas en premier lieu de personnes âgées de plus de 50 ans. En observant la durée de recherche par groupe d'âge, on constate en outre que la durée de recherche des plus de 50 ans, qui est de 7,9 mois (8,3 Mte en 2016), ne dépasse plus autant la moyenne de référence de tous les groupes d'âge, qui est de 6,3 mois. Les données montrent en outre une très grande variabilité dans le groupe des plus de 50 ans, c'est-à-dire qu'il y a des personnes de plus de 50 ans avec une durée de recherche courte et d'autres avec une durée de recherche élevée, parfois supérieure à 12 mois. En revanche, la durée de recherche du groupe des 30-40 ans a augmenté à 6,5 mois (2016 : 6,2 mois) et n'est donc plus aussi inférieure à celle des plus de 50 ans.

L'étude déduit de ces résultats que les difficultés sur le marché du travail ne sont pas en premier lieu marquées par l'âge, mais plutôt par la capacité d'une personne concernée à trouver un emploi sur le marché. Les changements structurels actuels dans différents secteurs et domaines fonctionnels touchent presque tous les groupes d'âge, et pas seulement celui des plus de 50 ans, est-il précisé. Les plus de 50 ans font certes toujours partie des groupes à risque, car ils sont relativement plus marqués par l'ancienne structure du marché. Mais ils ne constituent pas pour autant un groupe à problèmes. C'est ce que montre le grand nombre de plus de 50 ans qui trouvent rapidement et sans problème un nouvel emploi. On constate plutôt une polarisation indépendante de l'âge entre les profils commercialisables et les profils "difficiles". L'âge n'est que l'un des facteurs pertinents qui influencent la capacité à trouver un emploi.

Zero Gap : "Les employeurs ne permettent guère la mobilité entre les secteurs et les fonctions".

L'étude de l'année dernière soulignait déjà que les employeurs n'admettent pas d'écart de profil par rapport au profil requis lors de la recherche et de la sélection. Ils recherchent le profil 100% correspondant et exploitent pour cela tout le potentiel du marché du travail mondial. Il en résulte un problème structurel sur le marché du travail, avec à la fois une pénurie de main-d'œuvre qualifiée et un chômage qualifié. L'une des conséquences est que les personnes concernées, malgré un potentiel avéré, ont du mal à changer de secteur ou de fonction si elles ne peuvent pas faire valoir cette expérience. Après avoir chuté à 16% en 2016 (2015 : 32%), la mobilité sectorielle s'est quelque peu redressée en 2017 avec 21%, mais reste nettement inférieure à la valeur de 2015. De même, avec 23%, la mobilité fonctionnelle est certes légèrement supérieure en 2017 à la valeur de l'année précédente (2016 : 21%), mais elle reste à un niveau très bas. Les légères augmentations en 2017 sont dues à des mesures spéciales prises par von Rundstedt pour soutenir les personnes concernées dans leur mobilité.

Cela nous amène à la conclusion que le Zero Gap reste une tendance forte et un phénomène sur le marché du travail suisse qui donne du fil à retordre aux personnes concernées. Dans le contexte des défis économiques croissants de l'ère de la numérisation, cette tendance est inquiétante.

C'est dans ces branches que la plupart des licenciements ont été prononcés en 2017 (appartenance sectorielle des personnes concernées en pourcentage ; source : von Rundstedt)

Tendance au démantèlement des quartiers généraux internationaux : "Les fonctions d'état-major qualifiées sont de plus en plus transférées à l'étranger".

Autre constat de l'étude sur l'outplacement : en 2017, les licenciements sont plus souvent dus à des mesures explicites de réduction des effectifs que les années précédentes. Ainsi, dans 26% des licenciements en 2017, la cause du licenciement était une réduction de l'effectif du personnel (2016 : 15%). A cela s'ajoute le fait qu'en 2017, les fonctions d'état-major et de support de gestion ont été davantage concernées par les licenciements (33%) que les deux années précédentes (2015 : 24% ; 2016 : 31%). Ces deux évolutions peuvent s'expliquer par le fait qu'en 2017, de nombreux sièges sociaux d'entreprises mondiales basées en Suisse ont réduit leurs effectifs. Cela concerne aussi bien les sièges sociaux de groupes suisses que les sièges sociaux EMEA de groupes étrangers. Selon l'étude, on observe d'une part que des postes d'état-major hautement qualifiés, qui ne sont pas liés à un lieu précis, sont transférés de manière ciblée et systématique à l'étranger. Après la Suisse en tant que site de production, la Suisse en tant que siège social est donc de plus en plus sous pression. D'autre part, on constate que la culture "Hire & Fire", qui évolue rapidement, s'enracine de plus en plus dans les quartiers généraux et augmente sensiblement la fluctuation du personnel.

Ces fonctions ont reçu le plus souvent la "lettre bleue" en 2017 (source : von Rundstedt)
Les principaux motifs de licenciement en 2017. (Source : von Rundstedt)

Evolution positive des salaires dans le secteur hautement qualifié : "Contrairement à de nombreux rapports, il n'y a pas de correction des salaires en Suisse".

Les employeurs et les associations économiques se plaignent souvent du fait que les coûts salariaux élevés de la place économique suisse deviennent un désavantage concurrentiel croissant. Ce phénomène semble être corrigé par un exode insidieux des postes d'état-major hautement qualifiés vers l'étranger. Mais il ne semble pas, au contraire, avoir de réel impact sur l'évolution des salaires en Suisse. Ainsi, en 2017, le salaire de réinsertion d'un chômeur après un licenciement a été en moyenne inférieur de 6% à son salaire précédent (2016 : 8%). Parallèlement, les nouveaux embauchés débauchés directement par un autre employeur ont obtenu, comme l'année précédente, un salaire de départ supérieur de 10% en moyenne à celui de leur ancien employeur. Au total, cela représente une augmentation de salaire d'environ 2%. On peut en déduire que la pression sur les salaires en Suisse, du moins dans le secteur hautement qualifié, ne se répercute pas sur l'évolution des salaires, mais qu'elle est plutôt corrigée par une externalisation insidieuse, mais ciblée, des postes d'état-major hautement qualifiés.

Source : von Rundstedt

 

Sept tendances de paiement pour 2018

Des solutions IoT aux systèmes en temps réel en passant par les offres peer-to-peer : Les technologies progressent également à grands pas dans les systèmes de paiement électronique.

L'avenir réside dans les solutions de paiement mobile. Les entreprises Fintech travaillent en permanence sur de nouvelles solutions de paiement en temps réel. (Image : Mikko Lemola - Fotolia.com)

Le site Groupe PPRO en tant que spécialiste du paiement électronique transfrontalier, a déterminé les tendances dans le domaine du paiement pour l'année 2018. Les sept évolutions suivantes sont à prévoir en 2018, notamment au niveau européen :

Internet des paiements

Selon Gartner, le nombre d'appareils connectés à l'Internet des objets (IoT) passera de 6,4 milliards à 20,8 milliards entre 2016 et 2020. Les consommateurs attendent de plus en plus de leurs appareils IoT qu'ils n'exécutent pas seulement des tâches automatiquement, mais qu'ils effectuent également des paiements. Ainsi, les réfrigérateurs connectés rempliront et paieront automatiquement les réserves de nourriture, et les utilisateurs d'assistants vocaux électroniques, tels qu'Alexa et Siri, feront de plus en plus leurs courses à l'aide d'une simple commande vocale.

Paiement basé sur le contexte

Celui qui passe à la caisse avec son panier virtuel ou réel réfléchit souvent encore une fois pour savoir si l'achat en vaut vraiment la peine. Pour faciliter le processus de paiement, celui-ci doit être intégré autant que possible dans le contexte d'utilisation. Cela signifie que la caisse n'est pratiquement plus visible et que le processus de paiement se déroule en grande partie automatiquement en arrière-plan de l'application utilisée. Ce qui est déjà plus largement mis en œuvre en ligne sera également utilisé dans les magasins réels : À l'avenir, le client ne devra plus sortir d'argent liquide ou de carte de crédit, mais pourra payer en passant par transmission radio - que ce soit par Bluetooth avec le smartphone, par la puce RFID de la carte de fidélité ou par un paiement automatique via la reconnaissance faciale et vocale.

Paiement de pair à pair

En 2018, les processus de paiement seront également de plus en plus intégrés dans les systèmes peer-to-peer (P2P). Par exemple, en Inde, WhatsApp permet déjà de transférer de l'argent à un ami par le biais de paiements P2P pendant que l'utilisateur discute avec lui. Apple lance également cette fonctionnalité avec Apple Pay Cash. Grâce aux nouvelles possibilités de saisie vocale - par exemple via Alexa, Siri ou Cortana - les paiements P2P et les opérations bancaires pourront également être ordonnés oralement.

Paiements en temps réel

Les paiements push (c'est-à-dire initiés par le consommateur, comme par exemple les virements SEPA) permettent d'effectuer des paiements en temps réel. Dans la zone euro, l'infrastructure nécessaire est disponible depuis le 21 novembre 2017 avec SEPA Credit Transfer Instant (SCT Inst). Divers établissements financiers ont déjà mis en place des systèmes correspondants. D'autres suivront, car la pression du marché s'accroît. Il est intéressant de voir dans quelle mesure SCT Inst ouvrira de nouvelles possibilités de paiement et dans quelle mesure les commerçants en ligne, en particulier, profiteront de la rapidité et de l'engagement des virements en temps réel pour adapter leurs processus à un traitement entièrement en temps réel.

Partenariat entre les banques et les fintech

Les spécifications techniques (Regulatory Technical Standards, RTS) définies par la Commission européenne pour la nouvelle directive sur les services de paiement (Payment Service Directive, PSD2) représentent un compromis important entre les intérêts du secteur bancaire établi et ceux des Fintech européennes. Dans l'ensemble, et surtout du point de vue des Fintech, il aurait certainement été préférable que le libre choix de la banque d'offrir une API ou d'autoriser l'accès via la banque en ligne soit également offert aux Fintech. En d'autres termes, les bonnes API auraient été utilisées et les mauvaises non, ce qui aurait permis une autorégulation simple. Mais au moins, la nouvelle version est moins menaçante pour le secteur européen des fintech que la version initiale de l'ABE de fin février 2017. Il en résultera probablement une base solide en 2018, qui conduira à une concurrence et à une sécurité accrues dans les processus de paiement et donnera aux commerçants ainsi qu'aux consommateurs le choix et le contrôle des données.

Décentralisation grâce aux technologies blockchain

La base technologique du bitcoin et des autres crypto-monnaies apportera en 2018 d'autres solutions inédites dans le domaine financier. Les institutions établiront des liens directs entre elles via la technologie blockchain afin d'éviter les banques correspondantes ou autres intermédiaires. Ainsi, le Nasdaq met déjà à disposition une plateforme sur laquelle des entreprises privées émettent et négocient des actions via la blockchain. L'ensemble des échanges - de l'exécution au règlement en passant par la compensation - s'y déroule presque en temps réel, la technologie permettant d'en assurer le suivi. En outre, la blockchain peut être utilisée comme un système d'enregistrement totalement transparent et accessible pour les régulateurs, ce qui rend l'audit et la comptabilité beaucoup plus efficaces. Le nombre d'exemples d'application de la blockchain augmente chaque jour. Certes, la véritable percée de cette technologie n'est pas encore visible, mais comme pour de nombreux changements technologiques fondamentaux, elle a besoin de temps pour s'imposer.

Commercialisation des portefeuilles MNO

Actuellement, plus de deux milliards de personnes dans le monde n'ont pas accès aux services financiers formels. Dans de nombreux pays où l'inclusion financière est faible, les paiements de poste à poste via des portefeuilles mobiles ou des portefeuilles MNO (Mobile Network Operator) sont la norme. La croissance croissante du commerce électronique dans ces pays va de pair avec la commercialisation de tels wallets pour les méthodes de paiement B2C. Ainsi, dans de nombreux pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, on assistera à l'avenir à une fusion entre les systèmes de paiement P2P et les systèmes de paiement B2C.

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Bechtle acquiert le spécialiste ERP Acommit AG

L'entreprise informatique allemande Bechtle renforce sa présence en Suisse en rachetant la société Acommit AG. Le spécialiste ERP de Horgen renforce ainsi le secteur des solutions d'application.

Andreas Staudigel (Bechtle AG, à gauche) et Robert Zanzerl (Acommit AG, à droite) sont convaincus de l'acquisition : Bechtle veut renforcer sa présence en Suisse, Acommit son domaine de solutions d'application. (Images : Bechtle.com)

Bechtle AG, dont le siège social se trouve à Neckarsulm en Allemagne, acquiert avec Acommit AG, Horgen, l'un des principaux prestataires de services suisses en matière de logiciels et de solutions d'infrastructure informatique. L'entreprise, fondée en 1983, est un spécialiste reconnu des solutions logicielles ERP basées sur Microsoft Dynamics/NAV et sur son propre développement DIAS. Acommit crée principalement des solutions ERP spécifiques à la branche, en particulier pour les clients des branches commerce/retail, et se concentre avant tout sur la numérisation des processus commerciaux. L'entreprise emploie 60 personnes sur les sites de Horgen, Wallisellen, Lyss et Lucerne et a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 14 millions de francs suisses au cours de l'exercice écoulé. Le prestataire de services informatiques dispose d'une large base de clientèle de plus de 200 entreprises suisses de taille moyenne. Les propriétaires actuels, Martin Küng, Christoph Kleiner, Erich Wieser et Robert Zanzerl, conservent leur fonction de direction dans l'entreprise. Le nom de l'entreprise reste également inchangé.

" Avec Acommit, nous avons pu gagner une entreprise très bien positionnée pour Bechtle. Nous sommes heureux qu'une excellente équipe de spécialistes nous renforce dans le domaine orienté vers l'avenir des solutions logicielles Microsoft Dynamics ", déclare Andreas Staudigel, directeur du secteur des solutions d'application de Bechtle AG. Cette entreprise est active avec environ 70 maisons de systèmes informatiques en Allemagne, en Autriche et en Suisse et, avec des sociétés de commerce électronique dans 14 pays, elle compte, selon ses propres dires, parmi les entreprises de commerce informatique leaders en Europe. Fondé en 1983, le groupe emploie actuellement plus de 8 300 personnes.

Les clients d'Acommit profiteront de la gamme encore plus large de solutions informatiques, du portefeuille cloud et de l'offre d'infrastructure multi-constructeurs du groupe Bechtle, comme l'indique un communiqué des deux entreprises. "Nos compétences s'intègrent parfaitement dans l'offre de prestations de Bechtle. Avec cette fusion, nous renforçons en même temps notre propre position sur le marché et pouvons offrir à nos clients un service encore plus complet dans le domaine des solutions pour utilisateurs, de l'ingénierie logicielle et de l'infrastructure informatique. Nous sommes convaincus que les deux entreprises sont parfaitement adaptées l'une à l'autre, qu'elles peuvent s'enrichir mutuellement et profiter l'une de l'autre", déclare Robert Zanzerl, CEO d'Acommit AG. Les deux partenaires ont convenu de ne pas divulguer le prix d'achat.

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Prévisions : ces tendances marqueront l'informatique en 2018

Michael Rudrich, vice-président régional DACH de Riverbed, explique les tendances qui marqueront l'informatique en 2018.

Que nous réserve 2018 pour l'informatique ? Il semble difficile de faire des prévisions, mais un coup d'œil dans la boule de cristal révèle quelques tendances claires. (Image : BirgitH / pixelio.de)

L'année 2018 est encore jeune - il est donc toujours temps de regarder dans la "boule de cristal" pour faire des prévisions. Michael Rudnich de Riverbed a également réfléchi et présente les tendances et prédictions informatiques suivantes pour 2018 :

L'Internet des objets (IoT) et l'hyperconnectivité vont modifier fondamentalement les mesures de sécurité traditionnelles

Auparavant, il n'existait que peu de possibilités d'accès à un système. Aujourd'hui, le nombre d'appareils et de points d'accès, et donc le nombre d'accès, augmente rapidement. Les mesures de sécurité traditionnelles ne suffisent donc plus. L'idée selon laquelle le réseau est protégé par l'utilisation d'un pare-feu qui sépare le trafic fiable du trafic non fiable est archaïque. Au lieu de cela, les entreprises peuvent assurer la sécurité de leur réseau en l'envisageant de manière globale et en misant sur des solutions qui surveillent le comportement des utilisateurs et enregistrent ces écarts.

Prévision : les fournisseurs de services seront déterminants pour le succès de l'IoT

L'Internet des objets (IoT) s'impose rapidement : D'ici 2020, on peut s'attendre à ce que 30 milliards d'appareils IoT soient installés dans le monde. Tous ces appareils doivent être connectés à Internet, gérés et sécurisés, tout en fournissant une qualité de service élevée aux utilisateurs finaux. Les fournisseurs de services proposent l'ensemble le plus complet de systèmes de communication. Les entreprises, quant à elles, dépendent des services de mobilité, de la bande passante ou de l'infrastructure réseau pour fournir la connectivité nécessaire. La gestion de la connectivité des appareils IoT représente un énorme défi pour les entreprises.

Pour les fournisseurs de services, l'expérience utilisateur devient un avantage concurrentiel

Aujourd'hui, la haute disponibilité, la sécurité et la performance déterminent la valeur des services fournis par les prestataires de services aux clients. En revanche, l'expérience de l'utilisateur concernant ces services est peu prise en compte, car elle est difficile à mesurer. Les fournisseurs de services commenceront donc en 2018 à déterminer l'humeur subjective des utilisateurs à l'aide de la technologie de traitement du langage naturel, selon les prévisions. Cette technologie peut interpréter les canaux de communication humains (par exemple Twitter, Facebook, les tableaux de messages, etc.) et mesurer ainsi la satisfaction des utilisateurs. Ces résultats peuvent ensuite être utilisés pour identifier les problèmes liés aux applications ou au réseau en se basant sur l'humeur des utilisateurs. Ils complètent donc les technologies de surveillance traditionnelles. Les fournisseurs d'accès disposent ainsi d'une source supplémentaire pour déterminer comment et où ils doivent aborder les problèmes. Cela leur donne un avantage concurrentiel, car ils peuvent faire valoir la grande satisfaction de leurs clients.

Une expérience utilisateur positive n'est possible qu'avec des réseaux de nouvelle génération

Une entreprise est fondamentalement un réseau distribué, composé de petits groupes de travail reliés entre eux par le réseau. L'expérience utilisateur concernant les principales applications et services peut varier d'un bureau à l'autre et pour différentes raisons. Toutefois, les différentes expériences que les collaborateurs ont avec les applications peuvent avoir une influence négative sur la manière dont ces applications et services sont évalués et sur la fréquence de leur utilisation. Si les applications et les services ne sont pas utilisés en raison d'une mauvaise expérience utilisateur, les fonctionnalités espérées ne seront pas disponibles, même si un budget a été investi à cet effet. Le réseau traditionnel est dépendant du matériel et fonctionne avec des technologies fragmentées, voire inefficaces, qui entraînent des performances fluctuantes. La gestion des performances des applications et des services est difficile pour l'IT de l'entreprise dans de tels réseaux : il n'y a pas de vision globale des activités et des exigences du réseau, pourquoi les mesures nécessaires ne peuvent pas être prises.

Les réseaux de la prochaine génération, en revanche, seront en grande partie définis par logiciel. Cela permettra au service informatique d'utiliser les chemins réseau optimaux, de définir correctement les priorités dans le trafic réseau et d'assurer le bon fonctionnement du réseau partout. Ces réseaux offrent également une visibilité intégrée et de bout en bout de l'expérience utilisateur, du centre de données aux terminaux en périphérie du réseau. Il est ainsi possible d'identifier et de corriger tous les facteurs susceptibles d'influencer les performances, et ce avant que les utilisateurs n'en soient affectés.

Source : Riverbed

Nouveau Country Manager de Sage Suisse SA

Tobias Ackermann succède à Marc Ziegler en tant que nouveau Country Manager de Sage Suisse SA. Marc Ziegler quitte l'entreprise de son propre chef.

Tobias Ackermann, le nouveau Country Manager Sage Suisse SA. (Image : PD)

Tobias Ackermann reprend avec effet immédiat la direction de Sage Suisse SA. Âgé de 37 ans, il succède à Marc Ziegler, qui quitte l'entreprise à sa demande. Dans son nouveau poste, Tobias Ackermann continuera à faire progresser les affaires avec les systèmes de comptabilité, de paie et de paiement basés sur le cloud en Suisse. Il rapportera à Rainer Downar, Executive Vice President Central Europe.

Tobias Ackermann a débuté sa carrière chez Sage en juin 2015 en tant que Vice President Revenue Marketing Business Development à Dublin (Irlande), où il était responsable de la mise en place et de la réorientation stratégique du marketing. Il a ensuite été responsable des activités européennes liées aux nouveaux clients en tant que vice-président New Customer Marketing. Enfin, il a occupé le poste d'Executive Vice President Performance Marketing. Avant de rejoindre Sage, ce Suisse d'origine a occupé différents postes dans le domaine du marketing et des ventes, notamment chez Adobe Systems et ERNI Group Holding.

Tobias Ackermann a terminé ses études de management international (économiste d'entreprise) à la Fachhochschule Nordwestschweiz (FHNW) à Olten.

Source : Sage Suisse

 

Fonctionnalités incontournables pour les dossiers personnels numériques

La numérisation croissante de tous les domaines de la vie touche également le monde du travail et donc le département des ressources humaines : des modèles de travail flexibles comme le travail à domicile aux processus de recrutement sur des portails en ligne, en passant par la promotion des compétences numériques des collaborateurs. Si les responsables des ressources humaines veulent répondre à ces exigences croissantes, ils doivent rationaliser leurs processus administratifs - par exemple grâce aux dossiers personnels électroniques.

Les services du personnel deviennent eux aussi de plus en plus numériques : les dossiers personnels électroniques doivent comprendre différentes fonctionnalités. (Graphique : forcont business bechnology GmbH)

Les dossiers du personnel contiennent toutes les données relatives à un collaborateur qui sont importantes pour les responsables RH : contrats d'embauche, comptes rendus d'entretiens, données salariales et bien plus encore. Le stockage approprié de ces nombreux documents sensibles représente un défi majeur pour de nombreuses entreprises. Mais si l'entreprise utilise une solution de dossier personnel numérique, toutes les données sont mises à disposition sous forme électronique : de manière centralisée, indépendamment du temps et du lieu et facilement consultables. La société forcont business technology gmbh (www.forcont.de), une entreprise de logiciels spécialisée dans l'Enterprise Content Management (ECM), explique quelles fonctions une solution de dossier personnel numérique doit apporter pour optimiser durablement les processus de GRH. Les sept fonctions suivantes sont donc essentielles pour un dossier personnel numérique :

  • Création de contrats : Les contrats de travail standardisés sont mieux gérés via un outil de création de contrats, avec des champs prédéfinis et des éléments de texte dynamiques.
  • Création de documents : Grâce à une création de documents intégrée, les collaborateurs peuvent non seulement créer des contrats, mais aussi, par exemple, des lettres en série ou des circulaires destinées aux collaborateurs - directement dans les dossiers du personnel, où elles sont ensuite classées. Le responsable du personnel peut ensuite envoyer ses documents par e-mail directement depuis le système.
  • Ressoumission : L'avantage d'une fonction de rappel est que les collaborateurs RH ne perdent pas de vue les échéances importantes. Dans l'idéal, cette fonction est accompagnée d'une fonction d'alerte par e-mail qui rappelle à temps les échéances à venir. Pour les contrats à durée déterminée, il est par exemple judicieux de mettre en place dans le système un rappel ou une re-soumission automatique.
  • les processus de validation : De nombreuses procédures RH impliquent des processus internes de coordination et de validation. Le dossier du personnel doit soutenir ces processus de manière complète. Non seulement en demandant automatiquement ou semi-automatiquement les validations, mais aussi en enregistrant les documents signés - idéalement électroniquement - dans le système.
  • Gestion des tâches : Les responsables RH devraient pouvoir gérer et suivre facilement les mêmes processus - par exemple le retour d'un collaborateur après un congé parental, un changement de catégorie fiscale ou la préparation et la réalisation d'entretiens personnels - dans le dossier personnel électronique à l'aide de modèles. Le responsable peut alors également attribuer directement de telles tâches au collaborateur compétent.
  • Recherche plein texte : Numériser des documents est une chose, les rendre aisément consultables grâce à la reconnaissance de texte OCR en est une autre. Si cette opération est automatisée, tous les documents peuvent être rapidement recherchés à l'aide des mots-clés souhaités.
  • la suppression des données : C'est précisément dans le contexte des nouvelles réglementations (comme le règlement général de l'UE sur la protection des données RGPD) que les services RH doivent impérativement traiter les dossiers de contrats ou de personnel conformément à la loi. Un dossier personnel électronique aide à la mise en conformité en rappelant dans les délais la suppression nécessaire - qu'il s'agisse d'anciennes candidatures, de contrats d'anciens collaborateurs ou d'avertissements.

Pour plus d'informations sur la création de dossiers personnels numériques, consultez un Livre blanc de forcont business technology gmbh.

De nombreuses PME suisses sont encore des dinosaures numériques

L'étude "Digital Switzerland" menée par la HWZ Hochschule für Wirtschaft Zürich et localsearch (Swisscom Directories AG) montre que les PME suisses ont un retard à rattraper en matière de numérique : 87% des personnes interrogées sont à classer parmi les dinosaures du numérique. Le manque de moyens financiers, d'équipement technique et de connaissances spécialisées constituent les plus grands défis pour les micro-entreprises.

Le degré de maturité numérique des entreprises suisses correspond à 87% au statut de "dinosaure numérique". (Source : www.hwzdigital.ch)

L'étude "Digital Switzerland", menée pour la troisième fois auprès des PME, examine les objectifs et les défis de la transformation numérique pour les entreprises suisses et arrive à la conclusion qu'une majorité de 87% des personnes interrogées doivent être considérées comme des dinosaures numériques. Les dinosaures numériques sont représentés de manière disproportionnée dans les micro-entreprises (1 à 9 collaborateurs). "L'étude montre qu'un grand potentiel reste inexploité, mais qu'il existe en même temps un problème de ressources pour faire avancer la transformation numérique", explique Manuel Nappo, directeur de l'Institute for Digital Business de la HWZ, qui est responsable de l'étude. Stefano Santinelli, CEO de localsearch, n'est pas surpris par les résultats de l'étude : "Avec 40 ans d'expérience, localsearch connaît parfaitement les PME en Suisse. Ce sont justement les micro-entreprises qui n'ont souvent ni le temps ni le savoir-faire pour s'occuper de la numérisation. Et pourtant, beaucoup risquent de perdre le contact, car : Celui qui n'est pas présent en ligne aujourd'hui n'est tout simplement plus remarqué et la concurrence n'est qu'à un clic".

Le manque de ressources est un défi majeur

Les défis généraux dans le cadre de la transformation numérique sont le manque de moyens financiers, l'équipement technologique insuffisant et le manque de connaissances spécialisées. Pour les entreprises de plus de 100 collaborateurs, les plus grands défis sont, outre le manque de connaissances spécialisées, une culture du changement inexistante et des responsabilités peu claires.

Objectif : fidélisation de la clientèle et réduction des coûts

Les principaux objectifs de la transformation numérique sont la fidélisation de la clientèle, la réduction des coûts et l'augmentation de la portée pour l'acquisition de nouveaux clients. Pour les entreprises de plus de 100 collaborateurs, l'amélioration de l'expérience client joue en outre un rôle central. Toutefois, 54 % des entreprises interrogées ne disposent pas d'une stratégie de transformation numérique et 71 % ne prévoient même pas d'introduire une telle stratégie dans les deux prochaines années. Pour ces entreprises, le statut de "dinosaure numérique" ne devrait donc guère changer.

Un potentiel sous-exploité

Pour le développement futur des entreprises, la sécurité numérique est jugée la plus importante par les personnes interrogées, suivie par les médias sociaux et le marketing numérique. Interrogés sur leurs connaissances, les participants à l'enquête indiquent qu'ils connaissent surtout les médias sociaux, les wearables et l'e-commerce.

Dans la vie quotidienne des entreprises, les possibilités numériques ne sont toutefois guère exploitées : ainsi, pour 77% des entreprises interrogées, il n'est pas possible aujourd'hui de réserver un rendez-vous en ligne pour des prestations à date fixe - comme les coiffeurs ou les physiothérapeutes. 60% ne disposent donc pas non plus d'une solution logicielle pour gérer les rendez-vous. Les micro-entreprises ont justement du mal avec le marketing en ligne : seul un tiers environ des personnes interrogées contacte les clients en ligne avec des offres personnalisées et à peine 11% utilisent un système de fidélité numérique. Dans le domaine des médias sociaux et des évaluations, il y a également encore des déficits. 74% des participants à l'enquête ne disposent d'aucun mécanisme ou processus les informant des évaluations en ligne et seuls 34% réagissent activement aux évaluations et aux témoignages sur Internet. 78% renoncent donc également à inviter activement les clients à évaluer l'entreprise, les produits ou les services en ligne.

Organisé pour la troisième fois

L'étude Digital Switzerland a été réalisée par l'Institute for Digital Business de la HWZ Hochschule für Wirtschaft de Zurich et localsearch. L'étude traite de la transformation numérique, de son importance actuelle ainsi que des opportunités et des menaces pour les entreprises suisses. 1'294 entreprises ont participé à l'enquête en ligne. L'enquête s'est déroulée d'octobre à novembre 2017.

L'Institute for Digital Business à la HWZ est le point de contact pour le savoir numérique orienté vers l'application. Il gère des projets de recherche, propose des cursus d'études, soutient les PME avec des prestations de conseil et de projet et met gratuitement à disposition des connaissances sur des thèmes numériques. L'institut est dirigé par Manuel P. Nappo, "Digital Vordenker" 2015. localsearch, quant à lui, est, selon ses propres dires, le partenaire de marketing et de vente leader des PME suisses et commercialise avec local.ch et search.ch les services d'information et d'annuaire les plus étendus de Suisse pour trouver facilement des adresses, des numéros de téléphone et des informations détaillées sur les entreprises - sur le web, sur l'application mobile et dans l'annuaire téléphonique imprimé (Local Guide).

Sources : www.fh-hwz.ch et www.localsearch.ch

 

Sécurité en ligne : ce qu'il faut absolument éviter en 2018

Quelques conseils d'experts en sécurité en ligne pour que vous et vos appareils mobiles passiez le cap de la nouvelle année en toute sécurité.

Thomas Uhlemann d'ESET donne des conseils pour améliorer la sécurité en ligne.

Le changement d'année approche et avec lui le temps des bonnes résolutions. La plupart d'entre eux pensent à faire plus de sport, à manger plus sainement ou à passer plus de temps avec leur famille - mais qui pense à sa sécurité en ligne ? C'est une erreur, car il y a certaines choses auxquelles les utilisateurs devraient absolument renoncer en 2018 s'ils veulent passer l'année prochaine dans de bonnes conditions, eux et leurs appareils mobiles ! L'éditeur européen de solutions de sécurité ESET a dressé une liste des trois choses les plus importantes auxquelles il vaut mieux renoncer pour passer une nouvelle année en toute sécurité.

1. (ré)utiliser des mots de passe faibles

Des mots de passe tels que "mot de passe", "secret", "FIFA18" ou "lassmichrein" vous sont-ils familiers ? Alors vous n'êtes pas seul. "Beaucoup trop d'attaques réussissent uniquement parce que les utilisateurs utilisent des mots de passe trop faciles. Les criminels utilisent désormais des outils entièrement automatisés qui essaient des mots simples ou testent différentes variantes par des attaques dites de dictionnaire", explique Thomas Uhlemann, spécialiste de la sécurité chez ESET (voir photo).

Si vous utilisez le même mot de passe sur plusieurs sites web, les cybercriminels auront la tâche particulièrement facile. - peu importe si c'est facile ou difficile. "Il arrive malheureusement régulièrement que des fournisseurs d'accès à Internet soient piratés et que les données de connexion des utilisateurs soient volées à cette occasion", explique Uhlemann. Ceux qui veulent faire plus pour leur propre sécurité en ligne en cette nouvelle année devraient donc prendre en compte ces deux conseils :

  • Au lieu de mots et d'abréviations, préférez des phrases faciles à retenir mais plus complexes, comme "Ici, sur Facebook, j'aime me connecter ! - y compris les majuscules et les minuscules ainsi que tous les espaces et signes de ponctuation. Cela facilite la mémorisation des mots de passe et complique la tâche des attaquants.
  • Une protection supplémentaire est offerte par la connexion dite à deux facteurs, comme le proposent Facebook, Twitter ou Amazon. En plus du nom d'utilisateur et du mot de passe, un code à usage unique est demandé, généré par exemple par SMS ou par une application. Cela rend le vol des données de connexion inutile pour les pirates.

 

2. les systèmes et programmes obsolètes constituent une menace pour la sécurité en ligne

Plus un ordinateur, un smartphone ou une tablette est en service depuis longtemps, plus il y a de chances que toutes sortes de programmes se trouvent sur l'appareil, dont certains n'ont pas été utilisés depuis des années. D'une part, cela peut ralentir le système, d'autre part, chaque logiciel offre une surface d'attaque aux cyber-gangsters. - en particulier lorsque les outils et programmes oubliés ne sont plus maintenus à jour avec les mises à jour logicielles. Par conséquent, les failles de sécurité connues ne sont plus comblées. Cela vaut également pour les systèmes d'exploitation obsolètes comme Windows XP ou Vista. Pour ces deux systèmes d'exploitation, Microsoft a récemment cessé le support avec des mises à jour de programme et de sécurité. "Prenez le temps de vérifier que vos appareils ne contiennent pas d'anciens logiciels rarement ou jamais utilisés et de vous demander si l'heure de la déconnexion n'a pas sonné. - c'est-à-dire la désinstallation - conseille Uhlemann, expert en sécurité.

3. ne pas rappeler de numéros inconnus

Les "ping calls" sont actuellement sur toutes les lèvres. Les criminels font sonner le téléphone une fois et espèrent que l'abonné naïf rappellera par curiosité. "Les numéros appelants ressemblent à s'y méprendre à ceux d'Allemagne, par exemple. Ainsi, dans l'enthousiasme de l'appel manqué, on ne pense d'abord à rien. - mais ces rappels sont immensément coûteux", prévient Thomas Uhlemann. Si l'on ne connaît pas le numéro d'un appelant que l'on a manqué, il faut rester du côté de la sécurité, vérifier le numéro sur Internet au préalable et ne pas rappeler en cas de doute. Si c'est important, l'appelant réessaiera. Mais au-delà des ping-calls, il est également possible de tomber dans le filet de capture des cybercriminels. "Une autre astuce des cybergangsters consiste à passer de faux appels de sondage qui posent des questions ciblées, qui avec 'oui' et '.Volontierse' - donc clairement d'accord - et qui visent en outre à confirmer ou à donner leur propre nom", explique l'expert d'ESET. "Par la suite, les personnes appelées reçoivent des contrats de téléphonie mobile onéreux ou ont effectué d'autres achats par téléphone, leurs réponses étant coupées dans un tout autre contexte dans un entretien de vente".

Le conseil de l'expert : "Si l'on vous appelle et que vous acceptez la conversation, commencez par un 'Bonjour' - la plupart du temps, on vous demandera 'C'est Monsieur/Madame XY'. Ne répondez pas ici, mais demandez de quoi il s'agit. Pendant ce court laps de temps et en fonction des réponses, vous pouvez rapidement déterminer la nature de l'appel. S'il s'agit d'un sondage ou d'une proposition d'optimisation de votre tarif de téléphone portable, il vaut mieux mettre fin à la conversation par un 'Non, au revoir ! Évitez de dire 'merci' comme dans 'Non, merci', car cela peut déjà être habilement découpé en conséquence".

D'autres conseils pour une meilleure sécurité en ligne sont disponibles sur le blog allemand d'ESET WeLiveSecurity

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