Le plus grand défi pour les CEO : le côté humain !

Les CEO et les dirigeants des plus grandes entreprises mondiales ont révélé dans une étude menée par Egon Zehnder que les aspects humains de leurs responsabilités comptent parmi les plus grands défis à relever à la tête d'une entreprise.

Qu'est-ce que cela fait d'être à la tête d'une entreprise ? Les CEO sont certes conscients de leur expérience et de leur savoir-faire opérationnel, mais ils reconnaissent la nécessité de se transformer eux-mêmes pour suivre le rythme des évolutions commerciales. (Image : Fotolia.com)

402 PDG d'entreprises dont les sièges sociaux sont situés dans onze pays du monde et dont le chiffre d'affaires total est estimé à 2,6 billions de dollars ont partagé leurs expériences de leadership dans l'étude "The CEO : A Personal Reflection", récemment menée par Egon Zehnder.

Les CEO sous pression

"La pression sur les leaders a rarement été aussi forte : les CEO sont conscients qu'ils disposent des compétences et de l'expérience nécessaires pour remplir leur rôle. Mais la complexité dans laquelle le leadership doit se déployer aujourd'hui - attirer et convaincre les gens, exercer une influence et créer un climat de collaboration et d'innovation - place même les meilleurs leaders devant de grands défis", déclare Kati Najipoor-Schütte, responsable du groupe de pratique CEO mondial d'Egon Zehnder. Et elle ajoute : "Dans notre monde économique complexe et volatile, les CEO doivent non seulement maîtriser leurs outils, mais aussi se perfectionner en permanence. Les meilleurs top managers sont constamment en voyage, ils cherchent à mieux se comprendre et apprennent sans cesse. En même temps, ils mènent leur organisation à travers des transformations souvent radicales".

Souvent insuffisamment préparés

Clemens Hoegl, partenaire d'Egon Zehnder Suisse : "Il est particulièrement frappant de constater que seuls 28% des CEO recrutés en interne - et 38% de ceux recrutés en externe - se sentent bien préparés à leur rôle de CEO. Cela suggère que la préparation au passage au rôle de CEO continue d'être systématiquement sous-estimée". Clemens Hoegl poursuit : "L'étude montre que le succès d'une organisation dépend de la capacité de son chef suprême à gérer avec succès une multitude de priorités à court et à long terme. Cela n'est possible que si un manager de haut niveau et un CEO peuvent utiliser toutes les facettes de leur humanité dont ils ont besoin pour leur rôle. Aujourd'hui plus que jamais, c'est de cela que dépend un leadership réussi. Un dirigeant qui reste modeste, qui connaît sa propre vulnérabilité et qui est ouvert au feedback, à l'auto-perception et à l'apprentissage continu a déjà posé la première pierre du succès de son organisation. La capacité à se changer soi-même est la clé de la transformation de sa propre entreprise".

Cela semble si facile et c'est si difficile

Si l'on résume les principaux résultats de l'étude "The CEO : A Personal Reflection", on constate ce qui suit : La majorité des dirigeants ont l'impression de posséder les bons outils et l'expérience professionnelle pour réussir dans leur rôle. Mais certains aspects personnels représentent un défi particulier. Ainsi, 74 % des personnes interrogées affirment que leurs performances et expériences antérieures les ont préparées au rôle de CEO, mais 47 % indiquent néanmoins que le développement de leur équipe de direction est plus difficile que prévu. Pour 50 % des personnes interrogées, diriger à travers le changement culturel est "plus difficile que prévu" et pour 48 %, il est plus difficile que prévu de trouver du temps pour réfléchir sur soi-même. A posteriori, seuls 32 % se sentent bien préparés au rôle de CEO.

Passer de la simple "gestion" à davantage de "leadership" ?

Selon l'étude, de plus en plus de CEO reconnaissent l'importance des soft skills et du développement personnel. Cela permet de conclure que les CEO interrogés se dirigent ainsi vers un style de direction réfléchi et collaboratif : En effet, 54 pour cent des CEO s'accordent à dire que la transition vers ce rôle nécessite une réflexion personnelle intense, et 79 pour cent reconnaissent qu'ils ont besoin de cette capacité pour se transformer eux-mêmes et leur entreprise. Mais lorsque les choses deviennent "trop humaines", le "manager dur à cuire" semble encore s'imposer chez beaucoup : Seuls 57 pour cent des CEO indiquent qu'ils montrent ouvertement leurs émotions. En revanche, 78 pour cent des CEO indiquent qu'il est normal pour eux de reconnaître leurs erreurs.

De nombreux CEO estiment qu'il leur a manqué le soutien nécessaire pour franchir cette étape décisive de leur carrière. Aux yeux de certains, le processus de succession implique un travail ciblé. Ce sont surtout les CEO issus de leur propre entreprise qui se sentent moins bien préparés que les personnes externes, révèle l'étude :

  • 44% des CEO interrogés indiquent que leur nomination ne fait pas partie d'un processus de succession planifié et formel (externe 54%, interne 36%).
  • Seuls 28% des CEO sélectionnés en interne se sentent bien préparés (38% de ceux recrutés en externe).
  • 65 % des personnes interrogées indiquent qu'une planification de leur propre succession est en cours. Mais pour 32 % seulement, un processus clair est actuellement en cours.
  • Seuls 38 % des répondants déclarent se tourner vers leur conseil d'administration pour obtenir un retour d'information honnête, et seuls 28 % se tournent vers leurs collègues du conseil d'administration ou du comité de direction.

Les principales différences dans les résultats suisses

L'étude a été menée dans le monde entier. Par conséquent, tous les résultats ne peuvent pas être appliqués de manière générale à tous les pays et à toutes les cultures. Pour les questions suivantes, il y a eu des différences considérables entre les réponses internationales et suisses :

  • "Création d'une équipe de direction" : alors que 47% des CEO internationaux ont trouvé difficile de créer une équipe de direction dans leur nouveau rôle, seuls 23% des CEO suisses ont estimé que c'était le cas.
  • "Votre nomination faisait-elle partie d'un règlement de succession planifié et formel ?" En Suisse, 83% des CEO ont été nommés dans le cadre d'un plan de succession formel et planifié, contre seulement 17% à l'étranger.
  • "Concilier l'objectif financier à court terme avec le changement à long terme de mon entreprise". Pour 37 % des PDG internationaux, il s'agissait d'une tâche exigeante, alors que seuls 15 % des PDG nationaux la considéraient comme telle.
  • "Gérer l'impact sur ma famille et ma vie privée". Seuls 35 % des CEO internationaux ont estimé qu'il était difficile de concilier vie personnelle et familiale, alors que 62 % des CEO suisses considèrent que c'est un défi majeur.

C'est justement ce dernier point qui attire l'attention. La question se pose donc : les CEO suisses doivent-ils travailler davantage sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée ?

Source : Egon Zehnder

Des candidats aux attentes toujours plus élevées : comment optimiser le processus de recrutement ?

La patience des professionnels suisses à la recherche d'un emploi diminue. Les processus de candidature fastidieux sont de moins en moins acceptés. C'est ce que montre l'étude sur le marché du travail du prestataire de services en ressources humaines Robert Half, pour laquelle 100 directeurs financiers ont été interrogés en Suisse.

Jusqu'à ce qu'on en vienne à la poignée de main : les exigences des candidats sont de plus en plus élevées dans les offres d'emploi. (Image : Fotolia.com)

L'attitude des candidats a changé en raison de la forte demande de main-d'œuvre qualifiée. "Un écart risqué s'ouvre ici : D'un côté, les processus de recrutement des entreprises prennent du temps. D'autre part, l'impatience des candidats augmente. Les meilleurs candidats sautent si le feedback de l'entreprise se fait trop attendre", explique Sven Hennige, Senior Managing Director chez Robert Half.

La qualité des recrutements diminue en raison de processus de candidature trop longs

Les entreprises devraient prendre cette évolution au sérieux et examiner leurs processus de recrutement d'un œil critique. La raison principale de la diminution de la disposition à attendre plus longtemps la réponse d'une entreprise est un changement d'attitude chez les candidats. C'est ce que confirment deux tiers des directeurs financiers interrogés (65 %), qui indiquent que les candidats deviennent plus impatients. "Les candidats reçoivent de plus en plus souvent des contre-offres de leur employeur actuel ou ont plusieurs offres d'emploi. Parallèlement, le nombre de tours de candidature a augmenté, ce qui allonge le processus de recrutement", explique Hennige.

Conséquence : si la réponse prend trop de temps, les meilleurs candidats se décident pour l'offre de leur employeur actuel ou d'un autre. L'entreprise doit se rabattre sur des candidats moins adaptés ou, dans le pire des cas, relancer la recherche. Sven Hennige met en garde : "Cela signifie que les projets peuvent être mis en œuvre trop tard, voire pas du tout. La productivité en pâtit tout autant que la qualité des services. Et si rien ne change au niveau de la complexité et de la durée des processus de candidature, il sera de plus en plus difficile de trouver et d'attirer des professionnels adéquats".

Robert Half a interrogé 63 directeurs financiers : Pourquoi pensez-vous que les candidats issus du secteur financier sont plus impatients pendant le processus de recrutement ?
L'attitude des candidats a changé      65 %
Les candidats reçoivent de plus en plus souvent des contre-offres de leur employeur actuel      63 %
Le nombre de tours de candidature a augmenté      54 %
Les candidats peuvent choisir parmi plusieurs offres d'emploi      35 %

Source : Robert Half, étude sur le marché du travail 2017, personnes interrogées : CFO en Suisse qui constatent que les candidats sont devenus plus impatients ; plusieurs réponses possibles

Comment optimiser le processus de recrutement ?

Pour éviter de perdre les meilleurs candidats au profit de concurrents, les responsables des ressources humaines devraient vérifier si leur propre processus de recrutement peut être amélioré et réaliser rapidement les optimisations nécessaires. Sven Hennige conseille d'évaluer la sélection des candidats, le processus de recrutement et la décision de recruter ou non un candidat sur la base des critères suivants :

  1. Redéfinir le profil du poste : Lors de la publication d'une offre d'emploi, vous devez vous demander dès le début si l'offre de candidats correspond aux exigences du service. La numérisation entraîne des changements : Le contenu des postes disparaît ou les activités changent. Dans ce contexte, il ne suffit pas de recycler d'anciennes offres d'emploi pour de nouveaux postes, mais il convient de déterminer les besoins de manière individuelle.
  2. Réduire le temps de recrutement : En outre, il est utile de mesurer son propre time-to-hire : Combien de temps s'écoule entre l'offre d'emploi initiale et la signature du contrat des candidats choisis ? Si les délais de recrutement sont trop longs, il faut alléger le processus de recrutement. Les candidats attendent une décision en quelques semaines.
  3. Simplifier le processus de candidature : La candidature en un clic, qui permet aux candidats de postuler directement, simplifie le processus à de nombreux égards. Pour certains emplois, il est également possible de ne demander que le CV au lieu d'un dossier de candidature complet.
  4. Communiquer de manière transparente avec les candidats : Les candidats reçoivent-ils toujours une réponse à leur lettre de motivation ou à leur entretien d'embauche dans un délai raisonnable ? Il ne devrait pas s'écouler plus d'une semaine entre la réception de la candidature et la convocation du candidat. Si des retards se produisent, les candidats les accepteront plus facilement si le service des ressources humaines est en contact étroit et régulier avec eux.
  5. Mettre en place un processus d'entretien plus léger : Vérifiez s'il est possible de réduire le nombre de tours d'entretien. Si le moment de la sélection est venu, prenez votre décision pour ou contre un candidat le plus rapidement possible.

Source : Robert Half

 

Le baromètre des exportations : Le moral des exportateurs bat des records

Les obstacles au commerce augmentent dans le monde entier. Cette tendance pose certes des défis particuliers à de nombreuses PME suisses, mais elle n'entame en rien le climat d'exportation exceptionnellement bon. Selon le dernier sondage de Switzerland Global Enterprise (S-GE), le climat export reste stable au plus haut niveau au deuxième trimestre 2018.

Selon le dernier baromètre des exportations du Credit Suisse et de S-GE, le moral des PME à l'export reste excellent. (Photo : Kathrin Antrak / pixelio.de)

Deux tiers de toutes les PME interrogées s'attendent à une nouvelle hausse des exportations au deuxième trimestre 2018. Le baromètre des exportations du Credit Suisse le confirme également. Celui-ci se situe à nouveau largement dans la zone de croissance et renforce ainsi les prévisions d'exportation optimistes de plus 4 % pour 2018. Les branches cycliques comme MEM et la chimie devraient connaître la plus forte croissance, tandis que la branche pharmaceutique devrait moins ressentir l'essor conjoncturel. Malgré les tendances protectionnistes et les obstacles croissants au commerce, une PME sur deux estime que les chances de croissance internationale sont aujourd'hui aussi bonnes qu'il y a cinq ans.

Sascha Jucker, économiste au Credit Suisse, déclare à ce sujet : "Avec MEM et la chimie, les branches qui ont le plus souffert du franc fort ces dernières années sont celles qui ont le plus progressé. Le fait que les exportations dans leur ensemble augmentent même sans grandes impulsions de croissance de l'important secteur pharmaceutique doit être considéré comme très positif". Alberto Silini, responsable du conseil chez Switzerland Global Enterprise (S-GE), constate : "Les PME suisses ne se laissent pas intimider par les obstacles commerciaux et le protectionnisme. Cela témoigne d'un grand optimisme et montre à quel point la tendance de croissance est robuste pour l'année en cours".

L'Allemagne reste le principal marché d'exportation

Le marché d'exportation de loin le plus important est et reste l'Allemagne. Selon le baromètre des exportations du Credit Suisse, 83 % des PME interrogées veulent y exporter des biens ou des services au cours des six prochains mois. La France arrive en deuxième position avec 66 %. Viennent ensuite les Etats-Unis avec 54 %, l'Autriche avec 53 % et l'Italie avec 49 %. 46 % des PME suisses interrogées prévoient d'exporter au prochain semestre vers les Pays-Bas, 44 % vers la Chine et 42 % vers le Royaume-Uni. La Scandinavie suit avec 41 %. En ce qui concerne l'importance des destinations d'exportation, l'image reste claire : en termes de volume, l'Allemagne arrive largement en tête avec 561 TP2T.

Parmi les PME interrogées dans le cadre du baromètre des exportations, 16 % ont indiqué vouloir s'implanter en Iran au cours du prochain semestre. La Corée du Sud et les pays du Golfe sont également attrayants, avec respectivement 13 % et 11 % de citations. La Chine, l'Arabie saoudite et le Canada sont les pays vers lesquels 10 % veulent exporter. Les États-Unis suivent avec seulement 8 %. Par rapport à la dernière enquête, ce chiffre a pratiquement diminué de moitié.

 

Les PME s'attendent à des obstacles commerciaux plus importants

Alors que les conditions économiques globales et donc le potentiel de croissance international restent positifs, les obstacles au commerce augmentent dans le monde entier. Les PME suisses perçoivent également activement cette évolution des dernières années. La moitié d'entre elles estiment que les opportunités de croissance actuelles sont exactement les mêmes qu'il y a cinq ans, mais l'autre moitié a indiqué qu'il était aujourd'hui plus difficile de se développer à l'international. Elles ont cité comme raison principale l'instabilité des taux de change, mais aussi les tendances protectionnistes croissantes dans de nombreux pays, les droits de douane plus compliqués et la diversité croissante des normes et standards des produits.

Mais comment les PME suisses peuvent-elles se développer à l'international malgré les obstacles commerciaux ? C'est le thème du Forum du commerce extérieur de Switzerland Global Enterprise qui se tiendra cette année le 26 avril 2018 à la Foire de Zurich. Lors de ce grand rendez-vous annuel de l'économie d'exportation, les PME recevront de précieux conseils et pourront s'appuyer sur les compétences cumulées de 600 entreprises et experts participants en matière de croissance internationale.

Sources : Credit Suisse / Switzerland Global Enterprise

En plein dans le rythme grâce à SAP

La société Moser-Baer AG, spécialisée dans la précision du temps et de la technique, avait besoin d'un nouveau système ERP pour optimiser ses processus et la qualité de ses données. L'étude de cas suivante montre comment le projet s'est déroulé et quels avantages il a apportés.

Moser-Baer AG n'est pas seulement représentée en Suisse avec ses systèmes de temps, mais aussi en Allemagne, au Japon, au Canada, en Russie, en Arabie Saoudite, à Singapour et dans de nombreux autres pays. (Image : zVg)

Elle fait partie de l'identité nationale, tous les enfants connaissent sa trotteuse rouge et on ne peut plus imaginer les gares suisses sans elle : l'horloge de gare. La marque propre Mobatime de Moser-Baer AG à Sumiswald produit de telles installations d'horlogerie et bien d'autres encore. Elle distribue ses produits dans plus de 150 pays à travers le monde. Comme la société Moser-Baer AG est à la recherche d'une solution durable, elle a décidé d'investir dans un nouveau produit. Solution ERP elle a lancé un projet d'évaluation avec différents fournisseurs ERP suisses.

C'est la société GIA Informatik AG qui est sortie gagnante de ce concours. "GIA est l'une des rares entreprises à comprendre SAP-Reto Reist, CEO de Moser-Baer AG, justifie la décision. "Elle a convaincu tant par sa présentation que par ses références. De plus, elle parle le langage des PME".

Solution ERP moderne de SAP

Max Götschmann, chef de projet responsable du côté de GIA : "Pour couvrir tous les besoins, nous disposons d'un modèle de système ERP pour l'industrie manufacturière, qui comprend tous les processus et groupes de processus de l'entreprise". Moser-Baer AG et GIA ont ensuite préparé l'introduction de l'ERP pour les groupes de processus suivants : Controlling, Finances, Gestion du matériel, Ressources humaines, Production, Planification et contrôle de la production, Distribution et Traitement des commandes. Ensuite, les partenaires du projet ont importé les données existantes dans le système configuré pour Moser-Baer AG.

Reto Reist, CEO Moser-Baer AG : "Un système ERP qui fonctionne bien donne au directeur la possibilité de prendre les bonnes décisions dans les situations difficiles". (Image : zVg)

Processus d'emballage mobile

Une première partie du projet, dont le coup d'envoi a été donné en mars 2013, consistait à changer la logique de numérotation utilisée jusqu'alors. Max Götschmann : "Nous ne voulions plus attribuer les numéros en externe, mais désormais en interne au système. C'était un grand pas en avant, car tous les catalogues de pièces détachées portaient encore d'anciens numéros".

Les processus d'expédition ont également fait l'objet d'une attention particulière. "Les processus d'emballage - de la définition de la caisse au réemballage du matériel en passant par la création dans le système et l'utilisation d'unités de manutention - se déroulent désormais de manière mobile. Le système de préparation des commandes est rendu possible grâce à un cockpit", explique Max Götschmann. Les processus d'étiquetage sont également particuliers chez Moser-Baer AG : Pour cela, les données sont récupérées dans le système ERP et les contenus sont placés sur des étiquettes qui varient selon le client, sur différentes mises en page.

Conseils pour les autres entreprises

Reto Reist donne les conseils suivants aux autres entreprises qui s'intéressent également à un système ERP :

  • Un chef de projet fort et compétent est essentiel pour la réussite du projet. Il doit d'une part comprendre beaucoup de choses sur SAP et d'autre part avoir des connaissances sur l'entreprise.
  • Avant d'entamer la procédure, l'entreprise intéressée doit décider si elle engage un chef de projet interne. Si elle décide de ne pas le faire, elle doit engager un professionnel externe pour le côté entreprise.
  • Les entreprises doivent veiller à ce que les données de base soient préparées correctement et proprement. Il ne doit pas y avoir d'erreurs lors du transfert de celles-ci du système traditionnel vers le nouveau système.
  • Dans l'équipe d'intégration, une bonne réflexion sur les processus est importante. Les personnes impliquées doivent refléter l'ensemble du processus de création de valeur dans l'entreprise.

Plaisir de la transparence dans l'entreprise

En résumé, Reto Reist estime que la collaboration a fonctionné de manière impeccable pendant toute la durée du projet - du kick-off à la réception du projet en mars 2015 : "Grâce à ce projet, nous pouvons minimiser les dépenses pour toute l'administration. Nous avons aujourd'hui un fonctionnement entièrement transparent". Max Götschmann ajoute : "Grâce à un système de gestion des données intégré et centralisé, Moser-Baer AG dispose d'une 'Single Source of Truth', dans laquelle tout ce qui est pertinent est placé au même endroit".

Le siège principal de Moser-Baer AG se trouve à Sumiswald dans l'Emmental. (Image : zVg)

Qu'est-ce qui est prévu pour l'avenir ?

"En ce moment, nous mettons en place des processus pour des listes de prix transparentes que nous pourrons ensuite vendre", explique Reto Reist. La prochaine étape d'extension concerne la création d'interfaces avec les sociétés sœurs : L'entreprise pourra ainsi simplifier la collaboration et l'échange de données et intégrer le système plus profondément.

Auteur :

Silvan Wyser est responsable marketing de GIA Informatik AG à Oftringen. GIA propose des services informatiques avec des compétences clés dans l'élaboration et l'exploitation de solutions d'un seul tenant dans les domaines SAP, des services informatiques avec sa propre infrastructure cloud et du développement de produits. Contact : T +41 62 789 74 17 / silvan.wyser@gia.ch / www.gia.ch

Glisser vers le burnout ou réussir à construire des réseaux ?

Celui qui reconnaît qu'il a besoin d'aide a gagné suffisamment de motivation pour construire un réseau. Cela protège du burnout et permet d'obtenir de bons résultats au travail.

Développer des réseaux permet de se décharger des tâches "mal aimées". (Image : Stephanie Hofschlaeger / pixelio.de)

Les créateurs d'entreprise et les entrepreneurs individuels sont souvent confrontés à une énorme montagne de tâches qu'ils ont du mal à maîtriser. Surtout pas dans un avenir prévisible. Même les entrepreneurs de petite ou moyenne taille se demandent de temps en temps comment ils peuvent répartir un surcroît de travail inattendu alors que les collaborateurs en place sont déjà plus qu'occupés. La qualité du travail ne doit en aucun cas en souffrir.

Il est possible d'y remédier. Les créateurs d'entreprise et les entrepreneurs individuels ont tout intérêt à se demander : quels sont les travaux que je sais bien faire et que j'aime faire ? Ils restent l'affaire du chef. Les prochaines questions sont les suivantes : Qu'est-ce que je sais bien faire, mais que je n'aime pas (plus) faire ? Qu'est-ce qui doit être fait alors que je ne peux pas le faire ? Il peut s'agir par exemple de la fastidieuse comptabilité ou du marketing. Ou quelque chose de tout à fait différent. Ces activités doivent être externalisées.

Créer des réseaux

Pour cela, il y a deux possibilités : Quick and dirty et la mise en place de réseaux. Nombreux sont ceux qui commencent par confier leur travail à des prestataires à bas prix dans le domaine du freelancing. Cela peut très bien fonctionner, mais pas forcément. L'étape suivante consiste donc à créer un réseau de partenariats. Avec les personnes qui s'y prêtent.

Si l'on souhaite mettre en place un réseau pour des relations gagnant-gagnant à long terme, le mieux est de trier les tâches prévues à cet effet. Pour quels travaux existe-t-il déjà des procédures éprouvées pour leur réalisation ? Elles sont faciles à expliquer. Quelqu'un peut rapidement s'y familiariser.

Internet est une bénédiction

Mais qu'en est-il des missions pour les programmeurs, les designers, les relecteurs et autres ? Cela vaut la peine de chercher plus loin, ou voulez-vous vraiment un designer qui ne fait que suivre ses propres goûts et laisse de côté les particularités du client ? Pour un programmeur, il vaut mieux chercher une personne engagée qui apporte ses propres idées de conception. Nous en avons déjà profité dans notre entreprise. Dans l'idéal, les différents partenaires du réseau prennent contact les uns avec les autres lorsque cela s'avère utile pour une tâche donnée.

Internet raccourcit de nombreux trajets et temps d'approche. Néanmoins, il est recommandé, dans la mesure du possible, de se rencontrer en personne. Si cela s'avère trop compliqué, la téléconférence avec vidéo est une bonne alternative. Cela crée des liens.

L'échange d'idées est utile

Les personnes qui travaillent toujours trop se dirigent vers un burnout. Les réseaux se mettent en place et protègent de ce phénomène. Quelles sont les tâches que vous souhaitez actuellement externaliser ?

Un bon conseil pour finir : invitez aussi plus souvent les personnes qui ne pensent pas comme vous à un échange d'idées. Sous quelque forme que ce soit. Cela vous apportera de nombreuses idées innovantes.

 

A propos de l'auteur :
Edith Karl est l'associée gérante de PowerManagement GmbH, une conférencière motivante et une partenaire d'interview inspirante. Ses podcasts sont déjà écoutés dans 106 pays. La thèse de Karl est la suivante : "Thèse : cela ne peut plus continuer ainsi. L'homme et l'économie doivent à nouveau se rapprocher en donnant plus de sens" ! Au cours de plus de trois décennies en tant que pilote d'entreprise, elle a développé "Le courage de réussir - les nouvelles règles du jeu pour l'homme et l'économie aujourd'hui". www.erfolgsorientiert.com

Où se trouvent les paradis fiscaux et les enfers fiscaux pour les entreprises ?

Comme le montre le "Swiss Tax Report 2018" de KPMG, les taux d'imposition des bénéfices des entreprises ainsi que les taux d'imposition des revenus des personnes physiques ont stagné dans la plupart des endroits. Divers efforts de réforme en Suisse et à l'étranger devraient toutefois, dans un avenir proche, apporter une dynamique nettement plus importante à la concurrence fiscale, est-il précisé.

Comparaison de l'évolution des taux cantonaux ordinaires d'imposition des bénéfices des entreprises : il n'existe guère de véritables paradis fiscaux pour les entreprises, mais les cantons de Suisse centrale restent les plus attractifs sur le plan fiscal. (Graphique : KPMG)

Le "Swiss Tax Report 2018" de KPMG compare les taux d'imposition des bénéfices et des revenus de 130 pays et des 26 cantons. Selon la société d'audit et de conseil, aucun changement notable n'a été constaté dans le paysage fiscal suisse. Depuis le début de la période d'observation en 2007, le taux d'imposition ordinaire moyen des bénéfices des cantons suisses n'a diminué que de 3,05 points de pourcentage. La situation est similaire pour l'imposition individuelle : après une tendance modérée à la baisse jusqu'en 2012, la moyenne des taux d'imposition des revenus les plus élevés s'est stabilisée juste en dessous de la barre des 34% (voir plus loin).

Les cantons de Suisse centrale se révèlent être des "paradis fiscaux" en matière d'impôts sur les bénéfices

En moyenne, les impôts sur les bénéfices des entreprises en Suisse n'ont été réduits que de manière marginale par rapport à l'année dernière. Dans le classement de l'imposition ordinaire des bénéfices, les cantons de Suisse centrale continuent d'afficher les taux d'imposition les plus bas. Alors que la grande majorité des cantons suisses n'ont rien changé par rapport à l'année précédente, Zoug, Schwyz et Schaffhouse ont modérément baissé leurs taux d'imposition. En queue de classement, que se partagent la Suisse romande, le Mittelland et les cantons urbains, les cantons du Jura, du Tessin et de Soleure n'ont également enregistré que des changements insignifiants. Dans la perspective du Projet fiscal 17, il faut toutefois s'attendre à d'autres baisses, parfois notables, des taux d'imposition ordinaires des bénéfices, en particulier dans les cantons où l'imposition était jusqu'ici élevée.

La tendance à long terme montre globalement une stagnation des taux d'imposition des bénéfices. Seuls les cantons des Grisons (-12,94 points de pourcentage), de Schaffhouse (-7,09), de Lucerne (-6,58), de Neuchâtel (-6,57) et d'Appenzell Rhodes-Extérieures (-5) ont baissé leurs taux de manière significative. Dans la pratique, la marque des 12% s'est de fait établie comme limite inférieure - les cantons ne pourraient guère se permettre des taux ordinaires plus bas pour l'impôt sur le bénéfice des entreprises.

L'Irlande reste le concurrent européen le plus féroce en matière d'implantation d'entreprises

En comparaison européenne, il n'y a guère eu de changements dans le groupe de tête des sites à très faible taux d'imposition. En 2017, les cantons de Suisse centrale étaient également très bien positionnés dans ce segment. Seules les îles Anglo-Normandes (0%) et certains États d'Europe (du sud) de l'Est appliquent des taux d'imposition ordinaires des bénéfices encore plus bas. Le plus grand concurrent en Europe reste l'Irlande avec un taux d'imposition des bénéfices de 12,5%.

Plusieurs pays d'Europe du Nord, de l'Ouest et du Sud sont en queue de peloton en termes d'attractivité fiscale. La Norvège (-1 point de pourcentage) et le Luxembourg (-1,07) ont une nouvelle fois baissé leurs taux pour 2018. La France prévoit même une réduction successive de l'imposition ordinaire des bénéfices jusqu'à 25% d'ici 2022. En revanche, l'Allemagne a légèrement augmenté son taux d'imposition de +0,21 point de pourcentage.

Les Etats-Unis ont certes réduit de manière significative le taux d'imposition fédéral, mais ils ne se situent que dans la moyenne. En comparaison internationale, les véritables paradis fiscaux sont toujours différents domiciles offshore ainsi que Hong Kong et Singapour. La Suisse continue de se classer dans le premier tiers du classement mondial en matière de fiscalité.

"Enfers fiscaux" et "paradis fiscaux" pour les personnes physiques : Une Suisse divisée en deux

En comparaison intercantonale, les cantons de Suisse centrale occupent également les premières places en matière d'imposition individuelle. Seul Lucerne est le seul canton à avoir procédé à une augmentation marginale du taux d'imposition de 0,01 point de pourcentage par rapport à l'année dernière. Les cantons romands et le Mittelland se partagent à nouveau la lanterne rouge en matière d'imposition individuelle. Aucun changement n'a été enregistré par rapport à l'année dernière.

Après une douce tendance à la baisse, la moyenne des taux d'imposition maximaux sur les revenus s'est stabilisée juste en dessous de la barre des 34% au cours des dix dernières années. Les cantons de Suisse centrale ainsi qu'Appenzell Rhodes-Extérieures sont en tête du classement depuis 2007, pratiquement sans interruption. Dans l'ensemble, les cantons n'ont procédé qu'à de faibles réductions des taux d'imposition des personnes physiques. A l'exception du canton d'Uri, qui a réduit le taux d'imposition sur le revenu de 33% en 2007 à 25,35% entre-temps (2018).

Aperçu des taux d'imposition sur le revenu dans les cantons suisses. (Graphique : KPMG)

De même, on n'observe guère de mouvement depuis 2007 dans les cantons à forte imposition, qui présentent une faible variance des taux. Les exceptions sont l'Argovie ainsi que les cantons de Soleure et du Jura, qui ont procédé à des baisses significatives des taux d'imposition sur le long terme. L'imposition individuelle n'a pas changé depuis plus de dix ans dans les cantons de Neuchâtel, Berne, Vaud et Genève.

Source : Swiss Tax Report de KPMG

 

Engagée pour plus de féminité dans l'économie suisse

Depuis 2014, les Female Business Seminars (FBS) s'engagent pour une voie souveraine et authentique vers le succès personnel et professionnel des femmes. La plateforme de formation continue et de réseautage est conçue spécifiquement pour les femmes professionnelles engagées. Outre 12 ateliers et séminaires d'impulsion ainsi que diverses manifestations de réseautage, les FBS proposent désormais en 2018 des coachings 1:1. La journée d'expérience Female Business, qui en est déjà à sa troisième édition, fait partie des points forts particuliers. L'autodétermination et l'autogestion seront au cœur de ce format à succès le 25 mai 2018.

Engagement pour plus de féminité dans l'économie : lors de la journée Female Business Erlebnistag du 25 mai à Lucerne, Ilka Piechowiak et Stefan Labas proposeront chacun un atelier. (Images : zVg)

"Une formation continue en mouvement plutôt qu'assise", telle est la devise de la journée Female Business Erlebnistag (FB Erlebnistag), placée en 2018 sous le leitmotiv "Autodétermination dans la vie - souveraine et authentique vers le succès personnel". Il est bien connu que les stratégies éprouvées dans le sport contribuent également de manière positive au développement professionnel. Ilka Piechowiak, keynote speaker et animatrice d'ateliers de la journée FB Erlebnist de cette année, en est un exemple éloquent. Avant de s'établir comme experte en leadership et en autogestion, elle a été joueuse de l'équipe nationale de handball pendant 11 ans. Dans son exposé introductif et son atelier pratique, elle expliquera comment il est possible de rester souverain et professionnel dans son rôle professionnel et d'acquérir une autorité naturelle et une force d'affirmation en tant que femme d'affaires.

Stefan Labas, Executive Health Coach, préparateur mental et double vice-champion d'Europe de karaté, se charge de l'activité physique. Grâce à des unités de mouvement adaptées telles que "Powerswitch" et "Mindful Walking", il permet aux participantes d'accéder encore mieux à la concentration et au lâcher-prise. Cette journée variée met ainsi le corps et l'esprit en mouvement. Parallèlement, il reste suffisamment de temps pour échanger, discuter et créer des liens entre femmes d'affaires.

Souverain et authentique vers le succès personnel

Où en sont les femmes dans leur carrière professionnelle ? Ont-elles atteint les objectifs et les fonctions qu'elles visaient dans l'entreprise ? Pourquoi "perdons-nous" encore tant de femmes sur le chemin de l'ascension ? Les Female Business Seminars sont nés en 2014 de l'étude intensive de ces questions et d'autres encore. Entre-temps, ils sont devenus une plateforme de formation continue et de réseautage bien établie, qui se distingue par son engagement en faveur d'une plus grande féminité dans l'économie. Entre-temps, l'offre compte chaque année environ 450 participantes ; 300 alumnis inscrits et un réseau de 2'000 femmes en sont issus.

Le programme, conçu pour le développement des femmes professionnellement engagées dans des postes spécialisés et de direction, se concentre délibérément sur des thèmes complémentaires à la qualification professionnelle. Il s'agit en effet de renforcer les femmes là où les "plafonds de verre", le manque de culture de l'égalité des sexes et les défis particuliers d'une époque marquée par le changement continuent de faire obstacle à leur progression personnelle. C'est pourquoi des thèmes tels que la résilience, le dialogue entre les sexes, les tactiques de négociation équitables, l'efficacité personnelle et bien d'autres encore sont au programme.

"Je crois en la compétence et en la force des femmes. Au fait que leur participation à l'organisation du monde du travail conduit à de bonnes décisions, plus équilibrées. C'est pourquoi nous nous engageons avec les FBS pour une culture d'entreprise et une économie respectueuses des genres", résume le Dr Karin Jeker Weber pour expliquer la motivation de son engagement hors du commun.

Esprit de coopération grâce à des partenaires engagés, des adhésions collectives et d'entreprises

Après les premières années de "preuves", d'autres partenaires économiques de renom, comme Beyer Chronometrie AG et Bank Linth AG, se sont joints à nous à partir de 2018. Cela permet d'offrir des séminaires avec d'excellents intervenants à des prix supportables, avec des groupes volontairement réduits de 8 à 15 participantes par séminaire. A cela s'ajoutent des partenariats, en partie sous forme d'adhésions collectives, entre les FBS et différentes associations féminines, professionnelles et sectorielles. Celles-ci permettent ainsi à leurs membres d'accéder à des formations continues approfondies. Les membres des associations ou organisations coopérantes bénéficient de conditions préférentielles sur l'ensemble des séminaires proposés.

Pour la première fois à partir de cette année, les entreprises peuvent également profiter de conditions préférentielles pour la participation de leurs collaboratrices à l'offre de formation continue du FBS grâce à des adhésions d'entreprises. Les organisations qui souhaitent s'engager pour plus de féminité dans l'économie disposent ainsi d'une offre attrayante.

www.femalebusinessseminars.ch

Le boom des créations d'entreprises se poursuit en 2018

2017 est considérée comme une année record en matière de création d'entreprises en Suisse. Et le boom des créations d'entreprises semble se poursuivre. Au premier trimestre 2018, la Suisse démarre avec une augmentation de 0,4%, selon l'Institut pour les jeunes entreprises.

Le boom des créations d'entreprises se poursuit en Suisse au premier trimestre 2018. (Image : Photo : Fotolia.com)

Après une année 2017 record, le boom des créations d'entreprises semble se poursuivre au premier trimestre 2018. C'est ce qu'a annoncé début avril l'Institut pour les jeunes entreprises de Saint-Gall. Les créations d'entreprises ont augmenté de 0,4% au premier trimestre 2018 par rapport à l'année précédente, avec 11'036 nouvelles inscriptions au registre du commerce. Ceci principalement grâce à un mois de janvier très fort (6,7%) et un mois de février également positif (3%). Le mois de mars affiche un recul de -7,6% par rapport au même mois de l'année précédente, extrêmement riche en créations d'entreprises. La croissance est la plus forte dans les cantons de Nidwald (22%), Zoug (18%) et Glaris (18%). La scène suisse des start-up continue donc d'accélérer, mais le boom de la création d'entreprises est plus ou moins marqué selon les régions. Le canton de Zoug, en particulier, devrait continuer à profiter de l'euphorie autour des cryptomonnaies et de la technologie blockchain. 

Un mot encore sur les formes juridiques : La société à responsabilité limitée (Sàrl) reste la forme juridique la plus populaire pour lancer sa propre entreprise, avec une part de 38%. Elle est suivie de l'entreprise individuelle (35%) et de la société anonyme (SA) avec 18%.

Voici un aperçu des chiffres, ventilés par région et par canton :

www.ifj.ch

vonRoll itec s'appelle désormais Somnitec et élargit sa direction

Le prestataire de services suisse pour l'externalisation de l'infrastructure informatique vonRoll itec aura pour nouvelle raison sociale Somnitec AG à partir du 1er avril 2018. Ce changement fait suite à la sortie du groupe vonRoll infratec, déjà effective l'année dernière, par la vente des actions à Fernao Networks et à la direction.

Mirco Blöchlinger (à gauche) et Tobias Franz sont les nouveaux membres de la direction de Somnitec. (Image : zVg)

Parallèlement au changement de nom et à un rebranding, Somnitec renforce son organisation avec deux nouvelles fonctions de direction : Mirco Blöchliger est nommé Head of Delivery et reprend ainsi une partie des activités opérationnelles du COO Vanja Rohr. Tobias Franz, en tant que Head of Technology, développe le marché avec des solutions cloud hybrides dans l'environnement Microsoft et poursuit le développement des thèmes d'innovation. Ces deux collaborateurs de longue date rejoignent la direction dans leur nouvelle fonction. Le COO Vanja Rohr pourra ainsi se concentrer davantage sur le thème du Business Development et poursuivre de manière conséquente les domaines stratégiques du cloud hybride, de SAP Hana et de la stratégie à l'étranger. L'entreprise continuera d'être dirigée par le CEO Martin Vogt en tant que délégué du conseil d'administration.

"La séparation du groupe vonRoll infratec, le changement de nom et la nouvelle présentation générale de Somnitec soulignent la poursuite conséquente de la stratégie qui a fait ses preuves et sont en même temps l'expression de notre développement constant", déclare le CEO Martin Vogt. "Même avec le changement de nom et le rebranding, nos clients continuent de bénéficier de toutes les prestations d'une seule et même entreprise suisse". La direction et toute l'équipe restent inchangées et se tiennent à disposition en tant qu'interlocuteurs.

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Export Award 2018 : voici les trois finalistes

Les finalistes de l'Export Award 2018 de Switzerland Global Enterprise (S-GE) montrent comment les petites et moyennes entreprises peuvent tirer parti des opportunités offertes par la mondialisation et gérer sans heurts la montée du protectionnisme. Le gagnant sera désigné lors du Forum du commerce extérieur le 26 avril 2018.

L'entreprise Regloplas a remporté le trophée l'année dernière. Qui remportera l'Export Award 2018 ? (Image : S-GE)

Les candidats sont connus. La commission indépendante Jury composé de représentants de l'économie, de la science et des médias, a annoncé qui est en lice pour l'Export Award 2018 :

  • Industrielack AG, Wangen SZ : ILAG ne laisse rien passer
  • Acutronic Medical Systems, Hirzel ZH : Une forte présence dans une petite niche
  • On, Zurich : La communauté de la course à pied s'enthousiasme

 

Le gagnant sera désigné lors du Forum du commerce extérieur le 26 avril à Zurich. Les prix seront remis par Ruth Metzler-Arnold, présidente du conseil d'administration de S-GE.

Swiss Made dans le monde entier

Les finalistes s'affirment dans le monde entier, bien que plus de 750 nouvelles mesures protectionnistes aient été adoptées chaque année depuis 2009, comme le montre le Global Trade Alert du professeur Simon Evenett de l'université de Saint-Gall. Les barrières à l'entrée sont particulièrement élevées dans le secteur de la technique médicale - la performance à l'exportation d'Acutronic Medical Systems, qui fabrique des respirateurs de haute précision pour les prématurés, est d'autant plus remarquable. L'entreprise s'est déjà établie en Europe occidentale et au Moyen-Orient et commence à étendre ses activités en Chine. Mais les chaussures de course d'On et le revêtement des ustensiles de cuisine d'ILAG doivent également répondre à des normes élevées dans le monde entier, que les entreprises ont gérées avec le plus grand succès.

Les finalistes de l'Export Award 2018

LLAG ne laisse rien passer Lorsqu'il s'agit du revêtement d'ustensiles de cuisine et de moules à pâtisserie, ILAG est une grande entreprise. Cette PME orientée vers l'exportation marque des points grâce à la qualité et à un modèle commercial innovant : une gestion cohérente des relations avec tous les acteurs de la chaîne de création de valeur et un co-branding favorisant l'image de marque permettent à l'entreprise de croître - et de générer un chiffre d'affaires de 34 millions de francs en 2017. Sur les marchés les plus importants, ILAG se déplace avec des agents de vente, tandis que le marché américain est traité à partir de son propre bureau à Chicago. Pour l'instant, ILAG a surtout du succès dans l'industrie des biens de consommation, mais à l'avenir, elle misera de plus en plus sur des applications dans l'industrie. www.ilag.ch

Les revêtements pour poêles à frire sont l'une des activités principales d'ILAG. (Photo : S-GE)

Forte présence dans une petite niche : Des appareils de haute technologie pour une clientèle minuscule : avec sa gamme de produits, Acutronic Medical Systems couvre tout le spectre de la ventilation artificielle néonatale. Les appareils high-tech au design universel et faciles à utiliser sont utilisés dans les salles d'opération, les unités de soins intensifs et les salles d'arrondissement de nombreux pays européens, au Proche-Orient et en Chine. Les produits de Hirzel permettent ainsi à de nombreux prématurés de survivre sans dommages permanents. Et aussi à la prospérité de l'entreprise suisse de technologie médicale. www.acutronic-medical.ch

Acutronic fabrique des respirateurs pour les prématurés. (Photo : S-GE)

La communauté de la course à pied est enthousiaste : Pousser fort, atterrir en douceur et courir d'un pas léger et sans douleur - dans le monde entier, près de trois millions de coureuses et de coureurs misent sur les chaussures de On. Fondée en 2010 par trois Suisses passionnés de sport, la marque a conquis la scène mondiale de la course à pied au pas de charge grâce à sa semelle révolutionnaire CloudTec. Grâce à une orientation mondiale cohérente vers le segment premium et à une stratégie marketing habile, On est la marque qui connaît la plus forte croissance sur le marché des chaussures de course à pied et est présente dans 4000 magasins dans 50 pays. www.on-running.com

Sur le marché des chaussures de course à pied, la marque On connaît actuellement une croissance massive. (Image : S-GE)

Croître à l'international entre mondialisation et protectionnisme

Le forum du commerce extérieur de Switzerland Global Enterprise est le rendez-vous de l'année pour tous les exportateurs suisses. Ce sont surtout les petites et moyennes entreprises qui y trouvent de l'inspiration et des conseils pratiques pour leurs affaires internationales, comme le fait savoir l'organisateur. En effet, pour les PME, il n'a d'une part jamais été aussi nécessaire et potentiellement rentable de faire des affaires à grande échelle à l'international. D'autre part, il est de plus en plus complexe de gérer la multiplicité des marchés et les barrières commerciales spécifiques. Les pauses généreuses et l'apéritif riche seront l'occasion d'échanger avec plus de 600 participants et de nombreux exportateurs qui sont confrontés à des défis similaires ou qui ont déjà réussi à en relever certains.

Inscription et programme sous www.s-ge.com/awf

 

Changement au sein du conseil d'administration de Switzerland Global Enterprise

Le conseil d'administration de Switzerland Global Enterprise (S-GE) proposera à l'assemblée générale de l'association du 26 avril deux nouveaux candidats au conseil d'administration : Karin Taheny, Head of Consulting chez Yourposition AG à Zurich, et François A. Gabella, CEO de LEM Holding. Ceci en remplacement de Doris Albisser et Pierre-Olivier Chave, qui ont annoncé leur retrait du conseil d'administration à la date de l'assemblée générale.

"Karin Taheny et François A. Gabella connaissent parfaitement l'environnement commercial international", explique Ruth Metzler-Arnold, présidente de S-GE. "Grâce à leur expérience et à leur parcours spécifique, ils peuvent compléter le conseil d'administration de manière optimale et faire avancer de manière ciblée les PME suisses exportatrices ainsi que la promotion de la place économique suisse".

Karin Taheny est Head of Consulting chez Yourposition AG à Zurich. Après avoir obtenu un master en administration des affaires à l'université de Zurich et de Limerick (Irlande), Karin Taheny a travaillé dans différentes entreprises du monde entier pour aider les clients à mettre en œuvre des stratégies numériques. Elle a notamment travaillé pour Google à San Francisco. Depuis 2015, cette passionnée de course à pied dirige le conseil stratégique et opérationnel à la clientèle chez Yourposition AG à Zurich et est membre de la direction élargie. Grâce à son savoir-faire dans le commerce numérique international et à son expérience professionnelle mondiale, Karin Taheny est parfaitement adaptée au conseil d'administration de S-GE, écrit l'organisation de promotion des exportations.

François A. Gabella dirige depuis 2010, en tant que CEO, le destin de LEM Holding à Fribourg. L'entreprise produit des composants pour la mesure du courant et de la tension et compte 1'400 employés dans le monde entier. François A. Gabella dispose d'une longue expérience dans de grandes et moyennes entreprises, connaît le secteur MEM international et est titulaire d'un master en ingénierie mécanique de l'EPF de Lausanne. Un esprit analytique prononcé et la capacité d'agir en fonction des solutions complètent son profil. Ainsi, François A. Gabella est également une personne idéale pour le conseil d'administration de S-GE, ajoute le communiqué.

Si l'assemblée générale de S-GE le confirme, Karin Taheny et François A. Gabella, deux membres actuels du conseil d'administration. Doris Albisser se retire après 12 ans de présence au conseil d'administration. Pierre-Olivier Chave souhaite se retirer en raison de son âge.

www.s-ge.com

Nouveau symposium pour les PME suisses avec des experts de haut niveau

Avec le Swiss Leaders Symposium, c'est une nouvelle manifestation qui voit le jour, avec une intention première : Offrir aux nombreux entrepreneurs et dirigeants de PME suisses, à une époque de grands bouleversements, une plateforme qui fournit de nouvelles stratégies et des méthodes innovantes pour une gestion d'entreprise réussie.

Dr Hans-Georg Häusel et Monika Matschnig interviendront lors du premier Swiss Leaders Symposium le 2 mai 2018. (Image : zVg)

La numérisation croissante, le changement de comportement des clients et les nouveaux modèles de travail - les défis posés aujourd'hui aux dirigeants économiques sont multiples et exigent notamment des PME suisses qu'elles prennent des mesures courageuses. Le temps manque souvent pour une formation continue de longue durée. Ce qu'il faut, ce sont des manifestations qui apportent un avantage concret sous une forme courte et concise. C'est là qu'intervient le nouveau Swiss Leaders Symposium, selon sa propre présentation.

La transmission des connaissances en point de mire

"En tant qu'entreprise de services typiquement suisse, nous avons assisté par le passé à des manifestations qui ne nous ont pas offert grand-chose de concret pour la gestion de notre propre entreprise", explique Sandra Turcic, initiatrice du Swiss Leaders Symposium. Depuis 2001, elle dirige avec Danijel Turcic la société Sales Activity Group GmbH, qui s'est spécialisée dans les succès d'achat selon Limbic®. En tant que partenaire de licence Limbic® en Suisse, ils soutiennent des fabricants tels que Nespresso, Apple et Epson et génèrent des expériences d'achat au point de vente.

Sandra Turcic explique encore : "La raison en était le plus souvent des conférenciers issus de grandes entreprises de renom, dont les exemples de cas impressionnaient certes, mais qui se référaient en fin de compte fortement à l'entreprise en question et ne correspondaient pas assez aux réalités et aux défis des PME suisses typiques". Forts de ces expériences, les initiateurs ont pour ainsi dire fait de nécessité vertu et mis sur pied une nouvelle plateforme de manifestation avec le nouveau Swiss Leaders Symposium. Aux yeux des initiateurs, l'objectif est d'organiser une manifestation spécialisée qui pose de nouveaux jalons en termes de qualité des exposés et de lien avec la pratique et qui représente un investissement rentable, tant en termes de temps que d'argent, pour les entrepreneurs et les cadres des PME suisses.

Des experts de haut niveau fournissent de nouveaux modes de pensée et des approches innovantes

Le nouveau symposium entend répondre à cette exigence en réunissant des experts et des visionnaires de renom qui suscitent l'enthousiasme en tant que personnalités et dont les stratégies, les méthodes et les outils contribuent concrètement à une gestion d'entreprise réussie. C'est dans ce but que le premier Swiss Leaders Symposium a invité une série d'experts de haut niveau que l'on peut voir et entendre ensemble pour la première fois en Suisse en une seule journée. Parmi eux, le Dr Häusel, spécialiste renommé du neuromarketing, qui montrera dans son exposé, sur la base de la carte limbique qu'il a développée, comment le subconscient du client participe à la décision d'achat. L'auteur de best-sellers Monika Matschnig met en lumière dans son exposé l'effet d'une bonne communication, tant dans la gestion des collaborateurs que dans le suivi des clients. Le précurseur des stratégies commerciales audacieuses, Edgar K. Geffroy, montrera comment fonctionne la gestion d'entreprise à l'ère du numérique et l'expert en motivation Stefan Frädrich, également connu de la télévision allemande, donnera des conseils et des astuces dans le domaine de la motivation.

"Avec le Swiss Leaders Symposium, nous voulons porter haut la passion et le courage des entrepreneurs à suivre leur voie et à garder une longueur d'avance au quotidien", explique Sandra Turcic. "En ces temps de ressources financières et humaines limitées, mais aussi de grands bouleversements économiques, nous réunissons beaucoup de savoir-faire et de compétences professionnelles en une seule journée".

Le premier Swiss Leaders Symposium aura lieu le 2 mai 2018 au Swissôtel de Zurich. Inscription sous : www.sls.swiss.

Les thèmes et les intervenants

  • Neuromarketing : Think Limbic ! Les aspects inconscients du succès d'une entreprise Dr. Hans-Georg Häusel
  • Leadership : diriger une entreprise à l'ère du numérique Edgar K. Geffroy
  • Communication : le pouvoir de l'impact Monika Matschnig
  • Motivation : voici comment motiver votre cochon intérieur ! Dr. Stefan Frädrich
  • Physique quantique : utiliser la physique quantique de manière économique, développement mesurable de l'entreprise Bruno Fretz
  • Recruiting 4.0 : le succès des entreprises grâce à la gestion numérique du personnel Yves Schneuwly
  • Finances : 7 stratégies pour devenir un entrepreneur encore plus riche et prospère Stefan Gut

 

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