Le 25 avril 2018, Randstad récompensera pour la cinquième fois l'employeur le plus attractif de Suisse en lui décernant le Randstad Award. L'entreprise lauréate de cette année sera dévoilée lors d'une cérémonie de remise des prix et d'un événement de réseautage exclusif au "Aura" à Zurich.
Rédaction
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23 avril 2018
Le 25 avril, le Randstad Award sera décerné à l'employeur le plus attractif. (Image : Randstad)
Qu'est-ce qui importe vraiment aux candidats lorsqu'ils cherchent un nouvel employeur ? Qu'est-ce qui incite les collaborateurs à conserver leur emploi ou à le quitter ? Et quelle entreprise les Suisses considèrent-ils comme l'employeur le plus attractif du pays ? Ces questions sont analysées dans l'étude Employer Branding et trouveront une réponse le 25 avril lors de la Randstad Award Night.
Nouveau vainqueur
Au cours des cinq dernières années, il y a eu trois fois le même gagnant : Google Suisse. Il est donc déjà clair qu'il y aura un nouvel employeur le plus attractif en 2018. En effet, le règlement stipule qu'une entreprise ne peut gagner que trois fois en cinq ans. Le nom du gagnant de cette année sera annoncé le 25 avril.
Le Randstad Award - reconnaissance et motivation
Le Randstad Award est le prix qui est décerné chaque année à l'entreprise ayant la meilleure image en tant qu'employeur. Pour les gagnants, il représente la reconnaissance du soin apporté à leur marque. Mais le prix doit aussi être une motivation pour toutes les entreprises à travailler en permanence et intensivement sur leur image d'employeur attractif.
Une étude complète sur la marque employeur
Dans le cadre d'une recherche mondiale sur la marque employeur, des collaborateurs potentiels âgés de 18 à 65 ans sont interrogés sur l'attractivité des 150 plus grandes entreprises de leur pays. Il en résulte finalement l'employeur le plus attractif de Suisse, qui se voit décerner le Randstad Award lors d'un événement de réseautage exclusif. L'étude fournit des résultats complets sur l'employer branding et aide les entreprises à comprendre comment elles sont perçues en tant qu'employeur.
Retard de paiement : qui doit payer les dommages causés ? Cash is King, partie 5
Dans la gestion des créances, les clients et les consommateurs ne sont souvent pas d'accord sur la question de savoir qui doit payer les dommages dus au retard. L'article suivant montre comment ce problème est résolu dans la pratique.
Oliver Hug
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19 avril 2018
Qui paie les dommages en cas de retard de paiement ? Les ambiguïtés du côté des consommateurs sont évitées si les entreprises communiquent clairement. (Image : zVg / Intrum)
Et si c'était le cas ? Imaginez un peu : Un débiteur ne règle pas les créances d'une entreprise active dans la construction de machines. Ce scénario correspond à la réalité. En effet, selon une étude menée par la société de recouvrement Intrum dans 29 pays européens, un tiers des PME suisses luttent contre une baisse de leur chiffre d'affaires en raison de retards de paiement. Qui en assume les dommages ?
Déclarer clairement les frais de retard
Retour à la Exemple de la partie 1 de cette suite de l'histoire : les installations commandées pour l'affinage de matériaux en rouleaux comme le papier et les feuilles métalliques ont une valeur d'environ 200 000 francs.
Comme le débiteur ne paie pas cette facture, Intrum recommande d'envoyer un rappel gratuit 40 jours après l'émission de la facture.
Si le paiement n'est toujours pas effectué, la gérante doit envoyer le 60e jour le deuxième rappel - payant à 30 francs - et indiquer les autres conséquences en cas de retard de paiement.
Si la facture reste impayée au 75e jour, elle devrait la remettre à un prestataire de services de recouvrement. Une escalade conséquente peut s'avérer vitale.
Conclusion : pour que les entreprises soient préparées à toutes les éventualités, elles devraient, dans la mesure du possible, indiquer de manière transparente les frais encourus dans les conditions générales ainsi que dans le deuxième rappel. La réglementation contractuelle correspond également à la recommandation du Conseil fédéral, qui a pris clairement position à ce sujet suite aux interventions politiques. Une escalade conséquente est essentielle pour le succès. Si les conséquences sont communiquées de manière transparente, il n'y aura pas d'irritation de la part des consommateurs.
Jason Glanzmann, Director Serviced Portfolios chez Intrum : "Juste et cohérent : les entreprises devraient indiquer les frais encourus dans les conditions générales et sur le deuxième rappel, puis procéder à une escalade conséquente". (Image : zVg / Intrum)
Quels sont les coûts supplémentaires ?
En l'absence d'accord contractuel entre les parties, la pratique en vigueur depuis des années selon les articles 103 et 106 du Code suisse des obligations s'applique. Ces normes légales stipulent que le créancier ne doit pas payer lui-même ses dommages moratoires. Par dommage moratoire, on entend des frais forfaitaires qui couvrent les dépenses moyennes liées au processus de recouvrement. Cela comprend par exemple les frais de rappels, d'appels téléphoniques, de poursuites et de saisies. Le créancier peut donc répercuter ce dommage sur le consommateur (débiteur) en fonction du principe de causalité.
Conformément aux directives de la VSI (Association de recouvrement), la forfaitisation a lieu au plus tôt après deux rappels et 70 jours après la facturation.
Enfin payé : voici la suite des événements
Que doivent faire les directeurs et les décideurs lorsque leur client a enfin réglé ses créances impayées ? Quelles sont les prochaines étapes qu'ils doivent entreprendre ? Vous en saurez plus sur ce sujet dans l'épisode 6 de cette suite.
Étude PME 2018 : Combien de PME y a-t-il en Suisse ?
L'Institut KMU-HSG et l'entreprise d'audit OBT AG ont publié la sixième étude sur les PME. Les chiffres les plus récents de l'Office fédéral de la statistique (OFS) ont été analysés. L'étude PME 2018 met notamment l'accent sur les effets de l'abolition du cours plancher franc-euro par la Banque nationale suisse.
Rédaction
-
19 avril 2018
Selon l'étude PME 2018, les PME suisses jouent toujours un rôle dominant. Toutefois, dans le commerce de gros et de détail, entre autres, le nombre de collaborateurs a fortement diminué. (Image : Fotolia.com)
L'étude PME suisses 2018, qui reprend les chiffres collectés par l'OFS en 2015, montre que les PME continuent de dominer numériquement le paysage entrepreneurial suisse. Le nombre d'entreprises de moins de dix collaborateurs est notamment énorme. Elles représentent près de 90% de toutes les entreprises et emploient plus de 23% de tous les collaborateurs. Un regard approfondi sur les plus petites entreprises le montre : Certes, les entreprises unipersonnelles ne comptent "que" 5% de tous les employés, mais elles représentent la moitié de toutes les entreprises.
Nombre d'entreprises selon leur taille en 2015 (données de l'OFS, 2017b, tableau : OBT / KMU-HSG)
Toutes les PME ne se valent pas
Malgré leur prédominance, il serait faux de mettre toutes les PME dans le même panier. Malgré des tailles d'entreprises similaires, il existe d'énormes différences. Ainsi, le coiffeur, la boulangerie, l'entreprise de peinture ou l'agence de publicité du coin comptent tout autant parmi les PME que les leaders mondiaux de la haute technologie dans la technique médicale ou la fabrication de drones. C'est pourquoi les différences entre les branches sont également importantes, chaque branche et chaque canton comptant des micro-entreprises. Si l'on se réfère aux enquêtes précédentes, il s'agit là encore d'une constatation centrale de l'étude PME 2018.
Baisse des effectifs dans différents secteurs
2015 a été la première année après l'abolition du taux plancher franc-euro par la Banque nationale suisse. Quel a été l'effet de cette mesure sur les chiffres des PME ? L'étude PME 2018 le montre : à court terme, les effets sur les entreprises ont été variables et fortement dépendants des branches. En particulier, des branches comme l'horlogerie, les fabricants de fromage et de pâtes alimentaires ainsi que le commerce de gros et de détail ont enregistré en 2015 une forte baisse des effectifs, supérieure à la moyenne par rapport aux années précédentes.
Comment les entreprises B2B créent une expérience client optimale
Le commerce B2B est un marché de croissance prometteur. Mais comment les entreprises peuvent-elles rendre l'expérience d'achat B2B aussi confortable qu'elle l'est déjà dans le B2C et se démarquer ainsi positivement de la concurrence ?
Tjeerd Brenninkmeijer
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18 avril 2018
Une expérience client positive est de plus en plus la mesure de toute chose, même dans le domaine B2B. (Image : Bloomreach)
L'avenir du commerce B2B s'annonce positif : D'ici 2019, le chiffre d'affaires en Allemagne, par exemple, devrait dépasser les 46 milliards d'euros. Dans ce contexte, ce ne sont pas seulement le prix et le produit qui sont déterminants pour le succès, mais les expériences positives que les clients vivent avec une marque. Dans l'environnement B2B, on profite de l'expérience du B2C en matière de numérisation. Il s'agit d'évaluer précisément les besoins des clients, sur la base de relations de longue date, et de proposer des services personnalisés en conséquence. Le site Expérience d'achat B2B aussi confortablement qu'en B2C est une priorité absolue. En effet, dans un monde de plus en plus numérisé, les entreprises B2B doivent également se démarquer de la concurrence et placer les besoins des clients au centre de toutes leurs activités. Outre une architecture de système flexible et un contenu personnalisé, les quatre étapes suivantes permettent d'atteindre l'objectif :
1. Créer des comités de pilotage
La numérisation concerne tous les services. La direction, en particulier, doit promouvoir activement la transformation numérique et faire participer les collaborateurs. Il peut être utile de créer un comité composé de représentants des ventes, du marketing, de l'informatique et d'autres départements, qui sera responsable de l'optimisation de l'expérience client (CX). Les collaborateurs qui travaillent avec la solution CX doivent être à l'aise avec celle-ci et avoir leur mot à dire sur sa conception.
2. créer un horaire numérique
Pour que la numérisation réussisse, les entreprises ont besoin d'une feuille de route numérique ou d'une roadmap. Lors de son élaboration, il faut veiller à ne pas s'en tenir stoïquement à un plan pendant des mois. Il est plutôt conseillé d'adopter une approche agile d'essais et d'erreurs, qui permette des écarts et s'adapte aux besoins immédiats. Pour l'élaborer, les entreprises devraient avoir une vue d'ensemble des exigences internes et externes et garder à l'esprit quelles sont les ressources humaines disponibles - et si elles peuvent répondre aux exigences. En outre, les entreprises devraient déterminer comment la numérisation améliore le retour sur investissement. Très important : la disruption ne se produit pas du jour au lendemain, il faut donc penser étape par étape.
3. communiquer de manière cohérente sur tous les canaux
Même dans un environnement B2B, les clients apprécient le confort. C'est pourquoi les entreprises devraient améliorer l'utilisabilité avec des solutions numériques simples. Par exemple, les représentants commerciaux peuvent consulter les informations sur les stocks en temps réel sur place et fournir des brochures de produits aux clients existants ou nouveaux. Lorsque les entreprises établissent une identité visuelle cohérente sur tous les canaux, tels que les applications ou les publicités imprimées classiques, elles assurent une grande continuité de la marque et une expérience de marque cohérente. Après tout, les points de contact sont identiques dans tous les canaux de contact avec la clientèle, tant sur le plan visuel que fonctionnel.
Le client au centre des préoccupations (graphique : Bloomreach)
4. penser à l'avenir
Pour rester compétitives, les entreprises doivent changer leur façon de penser. Outre la feuille de route, il s'agit d'exploiter de nouveaux points de contact et d'intégrer des technologies innovantes dans l'infrastructure informatique. Dans ce contexte, il est important de ne pas seulement garder à l'esprit la complexité des systèmes éprouvés, mais aussi d'envisager une extension future. Avec une plateforme ouverte qui soutient une intégration simple de systèmes tiers grâce à une approche API First et Mircroservice, les entreprises sont parfaitement préparées pour l'avenir.
Pour plus d'aide ou de conseils sur la manière dont les entreprises peuvent mettre en place une personnalisation adaptée et une expérience client cohérente afin d'attirer de nouveaux clients, de fidéliser leurs clients réguliers et de générer plus de revenus, les personnes intéressées peuvent consulter le livre blanc gratuit de BloomReach "Customer Experience : Factor of Success in B2B" à l'adresse suivante https://goo.gl/xS6r4L.
Auteur : Tjeerd Brenninkmeijer est vice-président exécutif EMEA chez BloomReach (www.bloomreach.com), un fournisseur dans le domaine de l'expérience numérique personnalisée. Outre la stratégie de croissance, il supervise les alliances stratégiques et les activités opérationnelles dans la région EMEA. En tant que 'thought leader' dans le domaine de l'expérience numérique, Tjeerd Brenninkmeijer est souvent présent dans les publications et les événements du secteur.
Le plus grand défi pour les CEO : le côté humain !
Les CEO et les dirigeants des plus grandes entreprises mondiales ont révélé dans une étude menée par Egon Zehnder que les aspects humains de leurs responsabilités comptent parmi les plus grands défis à relever à la tête d'une entreprise.
PD / thb
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17 avril 2018
Qu'est-ce que cela fait d'être à la tête d'une entreprise ? Les CEO sont certes conscients de leur expérience et de leur savoir-faire opérationnel, mais ils reconnaissent la nécessité de se transformer eux-mêmes pour suivre le rythme des évolutions commerciales. (Image : Fotolia.com)
402 PDG d'entreprises dont les sièges sociaux sont situés dans onze pays du monde et dont le chiffre d'affaires total est estimé à 2,6 billions de dollars ont partagé leurs expériences de leadership dans l'étude "The CEO : A Personal Reflection", récemment menée par Egon Zehnder.
Les CEO sous pression
"La pression sur les leaders a rarement été aussi forte : les CEO sont conscients qu'ils disposent des compétences et de l'expérience nécessaires pour remplir leur rôle. Mais la complexité dans laquelle le leadership doit se déployer aujourd'hui - attirer et convaincre les gens, exercer une influence et créer un climat de collaboration et d'innovation - place même les meilleurs leaders devant de grands défis", déclare Kati Najipoor-Schütte, responsable du groupe de pratique CEO mondial d'Egon Zehnder. Et elle ajoute : "Dans notre monde économique complexe et volatile, les CEO doivent non seulement maîtriser leurs outils, mais aussi se perfectionner en permanence. Les meilleurs top managers sont constamment en voyage, ils cherchent à mieux se comprendre et apprennent sans cesse. En même temps, ils mènent leur organisation à travers des transformations souvent radicales".
Souvent insuffisamment préparés
Clemens Hoegl, partenaire d'Egon Zehnder Suisse : "Il est particulièrement frappant de constater que seuls 28% des CEO recrutés en interne - et 38% de ceux recrutés en externe - se sentent bien préparés à leur rôle de CEO. Cela suggère que la préparation au passage au rôle de CEO continue d'être systématiquement sous-estimée". Clemens Hoegl poursuit : "L'étude montre que le succès d'une organisation dépend de la capacité de son chef suprême à gérer avec succès une multitude de priorités à court et à long terme. Cela n'est possible que si un manager de haut niveau et un CEO peuvent utiliser toutes les facettes de leur humanité dont ils ont besoin pour leur rôle. Aujourd'hui plus que jamais, c'est de cela que dépend un leadership réussi. Un dirigeant qui reste modeste, qui connaît sa propre vulnérabilité et qui est ouvert au feedback, à l'auto-perception et à l'apprentissage continu a déjà posé la première pierre du succès de son organisation. La capacité à se changer soi-même est la clé de la transformation de sa propre entreprise".
Cela semble si facile et c'est si difficile
Si l'on résume les principaux résultats de l'étude "The CEO : A Personal Reflection", on constate ce qui suit : La majorité des dirigeants ont l'impression de posséder les bons outils et l'expérience professionnelle pour réussir dans leur rôle. Mais certains aspects personnels représentent un défi particulier. Ainsi, 74 % des personnes interrogées affirment que leurs performances et expériences antérieures les ont préparées au rôle de CEO, mais 47 % indiquent néanmoins que le développement de leur équipe de direction est plus difficile que prévu. Pour 50 % des personnes interrogées, diriger à travers le changement culturel est "plus difficile que prévu" et pour 48 %, il est plus difficile que prévu de trouver du temps pour réfléchir sur soi-même. A posteriori, seuls 32 % se sentent bien préparés au rôle de CEO.
Passer de la simple "gestion" à davantage de "leadership" ?
Selon l'étude, de plus en plus de CEO reconnaissent l'importance des soft skills et du développement personnel. Cela permet de conclure que les CEO interrogés se dirigent ainsi vers un style de direction réfléchi et collaboratif : En effet, 54 pour cent des CEO s'accordent à dire que la transition vers ce rôle nécessite une réflexion personnelle intense, et 79 pour cent reconnaissent qu'ils ont besoin de cette capacité pour se transformer eux-mêmes et leur entreprise. Mais lorsque les choses deviennent "trop humaines", le "manager dur à cuire" semble encore s'imposer chez beaucoup : Seuls 57 pour cent des CEO indiquent qu'ils montrent ouvertement leurs émotions. En revanche, 78 pour cent des CEO indiquent qu'il est normal pour eux de reconnaître leurs erreurs.
De nombreux CEO estiment qu'il leur a manqué le soutien nécessaire pour franchir cette étape décisive de leur carrière. Aux yeux de certains, le processus de succession implique un travail ciblé. Ce sont surtout les CEO issus de leur propre entreprise qui se sentent moins bien préparés que les personnes externes, révèle l'étude :
44% des CEO interrogés indiquent que leur nomination ne fait pas partie d'un processus de succession planifié et formel (externe 54%, interne 36%).
Seuls 28% des CEO sélectionnés en interne se sentent bien préparés (38% de ceux recrutés en externe).
65 % des personnes interrogées indiquent qu'une planification de leur propre succession est en cours. Mais pour 32 % seulement, un processus clair est actuellement en cours.
Seuls 38 % des répondants déclarent se tourner vers leur conseil d'administration pour obtenir un retour d'information honnête, et seuls 28 % se tournent vers leurs collègues du conseil d'administration ou du comité de direction.
Les principales différences dans les résultats suisses
L'étude a été menée dans le monde entier. Par conséquent, tous les résultats ne peuvent pas être appliqués de manière générale à tous les pays et à toutes les cultures. Pour les questions suivantes, il y a eu des différences considérables entre les réponses internationales et suisses :
"Création d'une équipe de direction" : alors que 47% des CEO internationaux ont trouvé difficile de créer une équipe de direction dans leur nouveau rôle, seuls 23% des CEO suisses ont estimé que c'était le cas.
"Votre nomination faisait-elle partie d'un règlement de succession planifié et formel ?" En Suisse, 83% des CEO ont été nommés dans le cadre d'un plan de succession formel et planifié, contre seulement 17% à l'étranger.
"Concilier l'objectif financier à court terme avec le changement à long terme de mon entreprise". Pour 37 % des PDG internationaux, il s'agissait d'une tâche exigeante, alors que seuls 15 % des PDG nationaux la considéraient comme telle.
"Gérer l'impact sur ma famille et ma vie privée". Seuls 35 % des CEO internationaux ont estimé qu'il était difficile de concilier vie personnelle et familiale, alors que 62 % des CEO suisses considèrent que c'est un défi majeur.
C'est justement ce dernier point qui attire l'attention. La question se pose donc : les CEO suisses doivent-ils travailler davantage sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée ?
Des candidats aux attentes toujours plus élevées : comment optimiser le processus de recrutement ?
La patience des professionnels suisses à la recherche d'un emploi diminue. Les processus de candidature fastidieux sont de moins en moins acceptés. C'est ce que montre l'étude sur le marché du travail du prestataire de services en ressources humaines Robert Half, pour laquelle 100 directeurs financiers ont été interrogés en Suisse.
Rédaction
-
16 avril 2018
Jusqu'à ce qu'on en vienne à la poignée de main : les exigences des candidats sont de plus en plus élevées dans les offres d'emploi. (Image : Fotolia.com)
L'attitude des candidats a changé en raison de la forte demande de main-d'œuvre qualifiée. "Un écart risqué s'ouvre ici : D'un côté, les processus de recrutement des entreprises prennent du temps. D'autre part, l'impatience des candidats augmente. Les meilleurs candidats sautent si le feedback de l'entreprise se fait trop attendre", explique Sven Hennige, Senior Managing Director chez Robert Half.
La qualité des recrutements diminue en raison de processus de candidature trop longs
Les entreprises devraient prendre cette évolution au sérieux et examiner leurs processus de recrutement d'un œil critique. La raison principale de la diminution de la disposition à attendre plus longtemps la réponse d'une entreprise est un changement d'attitude chez les candidats. C'est ce que confirment deux tiers des directeurs financiers interrogés (65 %), qui indiquent que les candidats deviennent plus impatients. "Les candidats reçoivent de plus en plus souvent des contre-offres de leur employeur actuel ou ont plusieurs offres d'emploi. Parallèlement, le nombre de tours de candidature a augmenté, ce qui allonge le processus de recrutement", explique Hennige.
Conséquence : si la réponse prend trop de temps, les meilleurs candidats se décident pour l'offre de leur employeur actuel ou d'un autre. L'entreprise doit se rabattre sur des candidats moins adaptés ou, dans le pire des cas, relancer la recherche. Sven Hennige met en garde : "Cela signifie que les projets peuvent être mis en œuvre trop tard, voire pas du tout. La productivité en pâtit tout autant que la qualité des services. Et si rien ne change au niveau de la complexité et de la durée des processus de candidature, il sera de plus en plus difficile de trouver et d'attirer des professionnels adéquats".
Robert Half a interrogé 63 directeurs financiers : Pourquoi pensez-vous que les candidats issus du secteur financier sont plus impatients pendant le processus de recrutement ?
L'attitude des candidats a changé
65 %
Les candidats reçoivent de plus en plus souvent des contre-offres de leur employeur actuel
63 %
Le nombre de tours de candidature a augmenté
54 %
Les candidats peuvent choisir parmi plusieurs offres d'emploi
35 %
Source : Robert Half, étude sur le marché du travail 2017, personnes interrogées : CFO en Suisse qui constatent que les candidats sont devenus plus impatients ; plusieurs réponses possibles
Comment optimiser le processus de recrutement ?
Pour éviter de perdre les meilleurs candidats au profit de concurrents, les responsables des ressources humaines devraient vérifier si leur propre processus de recrutement peut être amélioré et réaliser rapidement les optimisations nécessaires. Sven Hennige conseille d'évaluer la sélection des candidats, le processus de recrutement et la décision de recruter ou non un candidat sur la base des critères suivants :
Redéfinir le profil du poste : Lors de la publication d'une offre d'emploi, vous devez vous demander dès le début si l'offre de candidats correspond aux exigences du service. La numérisation entraîne des changements : Le contenu des postes disparaît ou les activités changent. Dans ce contexte, il ne suffit pas de recycler d'anciennes offres d'emploi pour de nouveaux postes, mais il convient de déterminer les besoins de manière individuelle.
Réduire le temps de recrutement : En outre, il est utile de mesurer son propre time-to-hire : Combien de temps s'écoule entre l'offre d'emploi initiale et la signature du contrat des candidats choisis ? Si les délais de recrutement sont trop longs, il faut alléger le processus de recrutement. Les candidats attendent une décision en quelques semaines.
Simplifier le processus de candidature : La candidature en un clic, qui permet aux candidats de postuler directement, simplifie le processus à de nombreux égards. Pour certains emplois, il est également possible de ne demander que le CV au lieu d'un dossier de candidature complet.
Communiquer de manière transparente avec les candidats : Les candidats reçoivent-ils toujours une réponse à leur lettre de motivation ou à leur entretien d'embauche dans un délai raisonnable ? Il ne devrait pas s'écouler plus d'une semaine entre la réception de la candidature et la convocation du candidat. Si des retards se produisent, les candidats les accepteront plus facilement si le service des ressources humaines est en contact étroit et régulier avec eux.
Mettre en place un processus d'entretien plus léger : Vérifiez s'il est possible de réduire le nombre de tours d'entretien. Si le moment de la sélection est venu, prenez votre décision pour ou contre un candidat le plus rapidement possible.
Le baromètre des exportations : Le moral des exportateurs bat des records
Les obstacles au commerce augmentent dans le monde entier. Cette tendance pose certes des défis particuliers à de nombreuses PME suisses, mais elle n'entame en rien le climat d'exportation exceptionnellement bon. Selon le dernier sondage de Switzerland Global Enterprise (S-GE), le climat export reste stable au plus haut niveau au deuxième trimestre 2018.
Rédaction
-
16 avril 2018
Selon le dernier baromètre des exportations du Credit Suisse et de S-GE, le moral des PME à l'export reste excellent. (Photo : Kathrin Antrak / pixelio.de)
Deux tiers de toutes les PME interrogées s'attendent à une nouvelle hausse des exportations au deuxième trimestre 2018. Le baromètre des exportations du Credit Suisse le confirme également. Celui-ci se situe à nouveau largement dans la zone de croissance et renforce ainsi les prévisions d'exportation optimistes de plus 4 % pour 2018. Les branches cycliques comme MEM et la chimie devraient connaître la plus forte croissance, tandis que la branche pharmaceutique devrait moins ressentir l'essor conjoncturel. Malgré les tendances protectionnistes et les obstacles croissants au commerce, une PME sur deux estime que les chances de croissance internationale sont aujourd'hui aussi bonnes qu'il y a cinq ans.
Sascha Jucker, économiste au Credit Suisse, déclare à ce sujet : "Avec MEM et la chimie, les branches qui ont le plus souffert du franc fort ces dernières années sont celles qui ont le plus progressé. Le fait que les exportations dans leur ensemble augmentent même sans grandes impulsions de croissance de l'important secteur pharmaceutique doit être considéré comme très positif". Alberto Silini, responsable du conseil chez Switzerland Global Enterprise (S-GE), constate : "Les PME suisses ne se laissent pas intimider par les obstacles commerciaux et le protectionnisme. Cela témoigne d'un grand optimisme et montre à quel point la tendance de croissance est robuste pour l'année en cours".
L'Allemagne reste le principal marché d'exportation
Le marché d'exportation de loin le plus important est et reste l'Allemagne. Selon le baromètre des exportations du Credit Suisse, 83 % des PME interrogées veulent y exporter des biens ou des services au cours des six prochains mois. La France arrive en deuxième position avec 66 %. Viennent ensuite les Etats-Unis avec 54 %, l'Autriche avec 53 % et l'Italie avec 49 %. 46 % des PME suisses interrogées prévoient d'exporter au prochain semestre vers les Pays-Bas, 44 % vers la Chine et 42 % vers le Royaume-Uni. La Scandinavie suit avec 41 %. En ce qui concerne l'importance des destinations d'exportation, l'image reste claire : en termes de volume, l'Allemagne arrive largement en tête avec 561 TP2T.
Parmi les PME interrogées dans le cadre du baromètre des exportations, 16 % ont indiqué vouloir s'implanter en Iran au cours du prochain semestre. La Corée du Sud et les pays du Golfe sont également attrayants, avec respectivement 13 % et 11 % de citations. La Chine, l'Arabie saoudite et le Canada sont les pays vers lesquels 10 % veulent exporter. Les États-Unis suivent avec seulement 8 %. Par rapport à la dernière enquête, ce chiffre a pratiquement diminué de moitié.
Les PME s'attendent à des obstacles commerciaux plus importants
Alors que les conditions économiques globales et donc le potentiel de croissance international restent positifs, les obstacles au commerce augmentent dans le monde entier. Les PME suisses perçoivent également activement cette évolution des dernières années. La moitié d'entre elles estiment que les opportunités de croissance actuelles sont exactement les mêmes qu'il y a cinq ans, mais l'autre moitié a indiqué qu'il était aujourd'hui plus difficile de se développer à l'international. Elles ont cité comme raison principale l'instabilité des taux de change, mais aussi les tendances protectionnistes croissantes dans de nombreux pays, les droits de douane plus compliqués et la diversité croissante des normes et standards des produits.
Mais comment les PME suisses peuvent-elles se développer à l'international malgré les obstacles commerciaux ? C'est le thème du Forum du commerce extérieur de Switzerland Global Enterprise qui se tiendra cette année le 26 avril 2018 à la Foire de Zurich. Lors de ce grand rendez-vous annuel de l'économie d'exportation, les PME recevront de précieux conseils et pourront s'appuyer sur les compétences cumulées de 600 entreprises et experts participants en matière de croissance internationale.
La société Moser-Baer AG, spécialisée dans la précision du temps et de la technique, avait besoin d'un nouveau système ERP pour optimiser ses processus et la qualité de ses données. L'étude de cas suivante montre comment le projet s'est déroulé et quels avantages il a apportés.
Silvan Wyser
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6 avril 2018
Moser-Baer AG n'est pas seulement représentée en Suisse avec ses systèmes de temps, mais aussi en Allemagne, au Japon, au Canada, en Russie, en Arabie Saoudite, à Singapour et dans de nombreux autres pays. (Image : zVg)
Elle fait partie de l'identité nationale, tous les enfants connaissent sa trotteuse rouge et on ne peut plus imaginer les gares suisses sans elle : l'horloge de gare. La marque propre Mobatime de Moser-Baer AG à Sumiswald produit de telles installations d'horlogerie et bien d'autres encore. Elle distribue ses produits dans plus de 150 pays à travers le monde. Comme la société Moser-Baer AG est à la recherche d'une solution durable, elle a décidé d'investir dans un nouveau produit. Solution ERP elle a lancé un projet d'évaluation avec différents fournisseurs ERP suisses.
C'est la société GIA Informatik AG qui est sortie gagnante de ce concours. "GIA est l'une des rares entreprises à comprendre SAP-Reto Reist, CEO de Moser-Baer AG, justifie la décision. "Elle a convaincu tant par sa présentation que par ses références. De plus, elle parle le langage des PME".
Solution ERP moderne de SAP
Max Götschmann, chef de projet responsable du côté de GIA : "Pour couvrir tous les besoins, nous disposons d'un modèle de système ERP pour l'industrie manufacturière, qui comprend tous les processus et groupes de processus de l'entreprise". Moser-Baer AG et GIA ont ensuite préparé l'introduction de l'ERP pour les groupes de processus suivants : Controlling, Finances, Gestion du matériel, Ressources humaines, Production, Planification et contrôle de la production, Distribution et Traitement des commandes. Ensuite, les partenaires du projet ont importé les données existantes dans le système configuré pour Moser-Baer AG.
Reto Reist, CEO Moser-Baer AG : "Un système ERP qui fonctionne bien donne au directeur la possibilité de prendre les bonnes décisions dans les situations difficiles". (Image : zVg)
Processus d'emballage mobile
Une première partie du projet, dont le coup d'envoi a été donné en mars 2013, consistait à changer la logique de numérotation utilisée jusqu'alors. Max Götschmann : "Nous ne voulions plus attribuer les numéros en externe, mais désormais en interne au système. C'était un grand pas en avant, car tous les catalogues de pièces détachées portaient encore d'anciens numéros".
Les processus d'expédition ont également fait l'objet d'une attention particulière. "Les processus d'emballage - de la définition de la caisse au réemballage du matériel en passant par la création dans le système et l'utilisation d'unités de manutention - se déroulent désormais de manière mobile. Le système de préparation des commandes est rendu possible grâce à un cockpit", explique Max Götschmann. Les processus d'étiquetage sont également particuliers chez Moser-Baer AG : Pour cela, les données sont récupérées dans le système ERP et les contenus sont placés sur des étiquettes qui varient selon le client, sur différentes mises en page.
Conseils pour les autres entreprises
Reto Reist donne les conseils suivants aux autres entreprises qui s'intéressent également à un système ERP :
Un chef de projet fort et compétent est essentiel pour la réussite du projet. Il doit d'une part comprendre beaucoup de choses sur SAP et d'autre part avoir des connaissances sur l'entreprise.
Avant d'entamer la procédure, l'entreprise intéressée doit décider si elle engage un chef de projet interne. Si elle décide de ne pas le faire, elle doit engager un professionnel externe pour le côté entreprise.
Les entreprises doivent veiller à ce que les données de base soient préparées correctement et proprement. Il ne doit pas y avoir d'erreurs lors du transfert de celles-ci du système traditionnel vers le nouveau système.
Dans l'équipe d'intégration, une bonne réflexion sur les processus est importante. Les personnes impliquées doivent refléter l'ensemble du processus de création de valeur dans l'entreprise.
Plaisir de la transparence dans l'entreprise
En résumé, Reto Reist estime que la collaboration a fonctionné de manière impeccable pendant toute la durée du projet - du kick-off à la réception du projet en mars 2015 : "Grâce à ce projet, nous pouvons minimiser les dépenses pour toute l'administration. Nous avons aujourd'hui un fonctionnement entièrement transparent". Max Götschmann ajoute : "Grâce à un système de gestion des données intégré et centralisé, Moser-Baer AG dispose d'une 'Single Source of Truth', dans laquelle tout ce qui est pertinent est placé au même endroit".
Le siège principal de Moser-Baer AG se trouve à Sumiswald dans l'Emmental. (Image : zVg)
Qu'est-ce qui est prévu pour l'avenir ?
"En ce moment, nous mettons en place des processus pour des listes de prix transparentes que nous pourrons ensuite vendre", explique Reto Reist. La prochaine étape d'extension concerne la création d'interfaces avec les sociétés sœurs : L'entreprise pourra ainsi simplifier la collaboration et l'échange de données et intégrer le système plus profondément.
Auteur :
Silvan Wyser est responsable marketing de GIA Informatik AG à Oftringen. GIA propose des services informatiques avec des compétences clés dans l'élaboration et l'exploitation de solutions d'un seul tenant dans les domaines SAP, des services informatiques avec sa propre infrastructure cloud et du développement de produits. Contact : T +41 62 789 74 17 / silvan.wyser@gia.ch / www.gia.ch
Glisser vers le burnout ou réussir à construire des réseaux ?
Celui qui reconnaît qu'il a besoin d'aide a gagné suffisamment de motivation pour construire un réseau. Cela protège du burnout et permet d'obtenir de bons résultats au travail.
Edith Karl
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5 avril 2018
Développer des réseaux permet de se décharger des tâches "mal aimées". (Image : Stephanie Hofschlaeger / pixelio.de)
Les créateurs d'entreprise et les entrepreneurs individuels sont souvent confrontés à une énorme montagne de tâches qu'ils ont du mal à maîtriser. Surtout pas dans un avenir prévisible. Même les entrepreneurs de petite ou moyenne taille se demandent de temps en temps comment ils peuvent répartir un surcroît de travail inattendu alors que les collaborateurs en place sont déjà plus qu'occupés. La qualité du travail ne doit en aucun cas en souffrir.
Il est possible d'y remédier. Les créateurs d'entreprise et les entrepreneurs individuels ont tout intérêt à se demander : quels sont les travaux que je sais bien faire et que j'aime faire ? Ils restent l'affaire du chef. Les prochaines questions sont les suivantes : Qu'est-ce que je sais bien faire, mais que je n'aime pas (plus) faire ? Qu'est-ce qui doit être fait alors que je ne peux pas le faire ? Il peut s'agir par exemple de la fastidieuse comptabilité ou du marketing. Ou quelque chose de tout à fait différent. Ces activités doivent être externalisées.
Créer des réseaux
Pour cela, il y a deux possibilités : Quick and dirty et la mise en place de réseaux. Nombreux sont ceux qui commencent par confier leur travail à des prestataires à bas prix dans le domaine du freelancing. Cela peut très bien fonctionner, mais pas forcément. L'étape suivante consiste donc à créer un réseau de partenariats. Avec les personnes qui s'y prêtent.
Si l'on souhaite mettre en place un réseau pour des relations gagnant-gagnant à long terme, le mieux est de trier les tâches prévues à cet effet. Pour quels travaux existe-t-il déjà des procédures éprouvées pour leur réalisation ? Elles sont faciles à expliquer. Quelqu'un peut rapidement s'y familiariser.
Internet est une bénédiction
Mais qu'en est-il des missions pour les programmeurs, les designers, les relecteurs et autres ? Cela vaut la peine de chercher plus loin, ou voulez-vous vraiment un designer qui ne fait que suivre ses propres goûts et laisse de côté les particularités du client ? Pour un programmeur, il vaut mieux chercher une personne engagée qui apporte ses propres idées de conception. Nous en avons déjà profité dans notre entreprise. Dans l'idéal, les différents partenaires du réseau prennent contact les uns avec les autres lorsque cela s'avère utile pour une tâche donnée.
Internet raccourcit de nombreux trajets et temps d'approche. Néanmoins, il est recommandé, dans la mesure du possible, de se rencontrer en personne. Si cela s'avère trop compliqué, la téléconférence avec vidéo est une bonne alternative. Cela crée des liens.
L'échange d'idées est utile
Les personnes qui travaillent toujours trop se dirigent vers un burnout. Les réseaux se mettent en place et protègent de ce phénomène. Quelles sont les tâches que vous souhaitez actuellement externaliser ?
Un bon conseil pour finir : invitez aussi plus souvent les personnes qui ne pensent pas comme vous à un échange d'idées. Sous quelque forme que ce soit. Cela vous apportera de nombreuses idées innovantes.
A propos de l'auteur : Edith Karl est l'associée gérante de PowerManagement GmbH, une conférencière motivante et une partenaire d'interview inspirante. Ses podcasts sont déjà écoutés dans 106 pays. La thèse de Karl est la suivante : "Thèse : cela ne peut plus continuer ainsi. L'homme et l'économie doivent à nouveau se rapprocher en donnant plus de sens" ! Au cours de plus de trois décennies en tant que pilote d'entreprise, elle a développé "Le courage de réussir - les nouvelles règles du jeu pour l'homme et l'économie aujourd'hui". www.erfolgsorientiert.com
Où se trouvent les paradis fiscaux et les enfers fiscaux pour les entreprises ?
Comme le montre le "Swiss Tax Report 2018" de KPMG, les taux d'imposition des bénéfices des entreprises ainsi que les taux d'imposition des revenus des personnes physiques ont stagné dans la plupart des endroits. Divers efforts de réforme en Suisse et à l'étranger devraient toutefois, dans un avenir proche, apporter une dynamique nettement plus importante à la concurrence fiscale, est-il précisé.
Rédaction
-
4 avril 2018
Comparaison de l'évolution des taux cantonaux ordinaires d'imposition des bénéfices des entreprises : il n'existe guère de véritables paradis fiscaux pour les entreprises, mais les cantons de Suisse centrale restent les plus attractifs sur le plan fiscal. (Graphique : KPMG)
Le "Swiss Tax Report 2018" de KPMG compare les taux d'imposition des bénéfices et des revenus de 130 pays et des 26 cantons. Selon la société d'audit et de conseil, aucun changement notable n'a été constaté dans le paysage fiscal suisse. Depuis le début de la période d'observation en 2007, le taux d'imposition ordinaire moyen des bénéfices des cantons suisses n'a diminué que de 3,05 points de pourcentage. La situation est similaire pour l'imposition individuelle : après une tendance modérée à la baisse jusqu'en 2012, la moyenne des taux d'imposition des revenus les plus élevés s'est stabilisée juste en dessous de la barre des 34% (voir plus loin).
Les cantons de Suisse centrale se révèlent être des "paradis fiscaux" en matière d'impôts sur les bénéfices
En moyenne, les impôts sur les bénéfices des entreprises en Suisse n'ont été réduits que de manière marginale par rapport à l'année dernière. Dans le classement de l'imposition ordinaire des bénéfices, les cantons de Suisse centrale continuent d'afficher les taux d'imposition les plus bas. Alors que la grande majorité des cantons suisses n'ont rien changé par rapport à l'année précédente, Zoug, Schwyz et Schaffhouse ont modérément baissé leurs taux d'imposition. En queue de classement, que se partagent la Suisse romande, le Mittelland et les cantons urbains, les cantons du Jura, du Tessin et de Soleure n'ont également enregistré que des changements insignifiants. Dans la perspective du Projet fiscal 17, il faut toutefois s'attendre à d'autres baisses, parfois notables, des taux d'imposition ordinaires des bénéfices, en particulier dans les cantons où l'imposition était jusqu'ici élevée.
La tendance à long terme montre globalement une stagnation des taux d'imposition des bénéfices. Seuls les cantons des Grisons (-12,94 points de pourcentage), de Schaffhouse (-7,09), de Lucerne (-6,58), de Neuchâtel (-6,57) et d'Appenzell Rhodes-Extérieures (-5) ont baissé leurs taux de manière significative. Dans la pratique, la marque des 12% s'est de fait établie comme limite inférieure - les cantons ne pourraient guère se permettre des taux ordinaires plus bas pour l'impôt sur le bénéfice des entreprises.
L'Irlande reste le concurrent européen le plus féroce en matière d'implantation d'entreprises
En comparaison européenne, il n'y a guère eu de changements dans le groupe de tête des sites à très faible taux d'imposition. En 2017, les cantons de Suisse centrale étaient également très bien positionnés dans ce segment. Seules les îles Anglo-Normandes (0%) et certains États d'Europe (du sud) de l'Est appliquent des taux d'imposition ordinaires des bénéfices encore plus bas. Le plus grand concurrent en Europe reste l'Irlande avec un taux d'imposition des bénéfices de 12,5%.
Plusieurs pays d'Europe du Nord, de l'Ouest et du Sud sont en queue de peloton en termes d'attractivité fiscale. La Norvège (-1 point de pourcentage) et le Luxembourg (-1,07) ont une nouvelle fois baissé leurs taux pour 2018. La France prévoit même une réduction successive de l'imposition ordinaire des bénéfices jusqu'à 25% d'ici 2022. En revanche, l'Allemagne a légèrement augmenté son taux d'imposition de +0,21 point de pourcentage.
Les Etats-Unis ont certes réduit de manière significative le taux d'imposition fédéral, mais ils ne se situent que dans la moyenne. En comparaison internationale, les véritables paradis fiscaux sont toujours différents domiciles offshore ainsi que Hong Kong et Singapour. La Suisse continue de se classer dans le premier tiers du classement mondial en matière de fiscalité.
"Enfers fiscaux" et "paradis fiscaux" pour les personnes physiques : Une Suisse divisée en deux
En comparaison intercantonale, les cantons de Suisse centrale occupent également les premières places en matière d'imposition individuelle. Seul Lucerne est le seul canton à avoir procédé à une augmentation marginale du taux d'imposition de 0,01 point de pourcentage par rapport à l'année dernière. Les cantons romands et le Mittelland se partagent à nouveau la lanterne rouge en matière d'imposition individuelle. Aucun changement n'a été enregistré par rapport à l'année dernière.
Après une douce tendance à la baisse, la moyenne des taux d'imposition maximaux sur les revenus s'est stabilisée juste en dessous de la barre des 34% au cours des dix dernières années. Les cantons de Suisse centrale ainsi qu'Appenzell Rhodes-Extérieures sont en tête du classement depuis 2007, pratiquement sans interruption. Dans l'ensemble, les cantons n'ont procédé qu'à de faibles réductions des taux d'imposition des personnes physiques. A l'exception du canton d'Uri, qui a réduit le taux d'imposition sur le revenu de 33% en 2007 à 25,35% entre-temps (2018).
Aperçu des taux d'imposition sur le revenu dans les cantons suisses. (Graphique : KPMG)
De même, on n'observe guère de mouvement depuis 2007 dans les cantons à forte imposition, qui présentent une faible variance des taux. Les exceptions sont l'Argovie ainsi que les cantons de Soleure et du Jura, qui ont procédé à des baisses significatives des taux d'imposition sur le long terme. L'imposition individuelle n'a pas changé depuis plus de dix ans dans les cantons de Neuchâtel, Berne, Vaud et Genève.
Engagée pour plus de féminité dans l'économie suisse
Depuis 2014, les Female Business Seminars (FBS) s'engagent pour une voie souveraine et authentique vers le succès personnel et professionnel des femmes. La plateforme de formation continue et de réseautage est conçue spécifiquement pour les femmes professionnelles engagées. Outre 12 ateliers et séminaires d'impulsion ainsi que diverses manifestations de réseautage, les FBS proposent désormais en 2018 des coachings 1:1. La journée d'expérience Female Business, qui en est déjà à sa troisième édition, fait partie des points forts particuliers. L'autodétermination et l'autogestion seront au cœur de ce format à succès le 25 mai 2018.
Rédaction
-
4 avril 2018
Engagement pour plus de féminité dans l'économie : lors de la journée Female Business Erlebnistag du 25 mai à Lucerne, Ilka Piechowiak et Stefan Labas proposeront chacun un atelier. (Images : zVg)
"Une formation continue en mouvement plutôt qu'assise", telle est la devise de la journée Female Business Erlebnistag (FB Erlebnistag), placée en 2018 sous le leitmotiv "Autodétermination dans la vie - souveraine et authentique vers le succès personnel". Il est bien connu que les stratégies éprouvées dans le sport contribuent également de manière positive au développement professionnel. Ilka Piechowiak, keynote speaker et animatrice d'ateliers de la journée FB Erlebnist de cette année, en est un exemple éloquent. Avant de s'établir comme experte en leadership et en autogestion, elle a été joueuse de l'équipe nationale de handball pendant 11 ans. Dans son exposé introductif et son atelier pratique, elle expliquera comment il est possible de rester souverain et professionnel dans son rôle professionnel et d'acquérir une autorité naturelle et une force d'affirmation en tant que femme d'affaires.
Stefan Labas, Executive Health Coach, préparateur mental et double vice-champion d'Europe de karaté, se charge de l'activité physique. Grâce à des unités de mouvement adaptées telles que "Powerswitch" et "Mindful Walking", il permet aux participantes d'accéder encore mieux à la concentration et au lâcher-prise. Cette journée variée met ainsi le corps et l'esprit en mouvement. Parallèlement, il reste suffisamment de temps pour échanger, discuter et créer des liens entre femmes d'affaires.
Souverain et authentique vers le succès personnel
Où en sont les femmes dans leur carrière professionnelle ? Ont-elles atteint les objectifs et les fonctions qu'elles visaient dans l'entreprise ? Pourquoi "perdons-nous" encore tant de femmes sur le chemin de l'ascension ? Les Female Business Seminars sont nés en 2014 de l'étude intensive de ces questions et d'autres encore. Entre-temps, ils sont devenus une plateforme de formation continue et de réseautage bien établie, qui se distingue par son engagement en faveur d'une plus grande féminité dans l'économie. Entre-temps, l'offre compte chaque année environ 450 participantes ; 300 alumnis inscrits et un réseau de 2'000 femmes en sont issus.
Le programme, conçu pour le développement des femmes professionnellement engagées dans des postes spécialisés et de direction, se concentre délibérément sur des thèmes complémentaires à la qualification professionnelle. Il s'agit en effet de renforcer les femmes là où les "plafonds de verre", le manque de culture de l'égalité des sexes et les défis particuliers d'une époque marquée par le changement continuent de faire obstacle à leur progression personnelle. C'est pourquoi des thèmes tels que la résilience, le dialogue entre les sexes, les tactiques de négociation équitables, l'efficacité personnelle et bien d'autres encore sont au programme.
"Je crois en la compétence et en la force des femmes. Au fait que leur participation à l'organisation du monde du travail conduit à de bonnes décisions, plus équilibrées. C'est pourquoi nous nous engageons avec les FBS pour une culture d'entreprise et une économie respectueuses des genres", résume le Dr Karin Jeker Weber pour expliquer la motivation de son engagement hors du commun.
Esprit de coopération grâce à des partenaires engagés, des adhésions collectives et d'entreprises
Après les premières années de "preuves", d'autres partenaires économiques de renom, comme Beyer Chronometrie AG et Bank Linth AG, se sont joints à nous à partir de 2018. Cela permet d'offrir des séminaires avec d'excellents intervenants à des prix supportables, avec des groupes volontairement réduits de 8 à 15 participantes par séminaire. A cela s'ajoutent des partenariats, en partie sous forme d'adhésions collectives, entre les FBS et différentes associations féminines, professionnelles et sectorielles. Celles-ci permettent ainsi à leurs membres d'accéder à des formations continues approfondies. Les membres des associations ou organisations coopérantes bénéficient de conditions préférentielles sur l'ensemble des séminaires proposés.
Pour la première fois à partir de cette année, les entreprises peuvent également profiter de conditions préférentielles pour la participation de leurs collaboratrices à l'offre de formation continue du FBS grâce à des adhésions d'entreprises. Les organisations qui souhaitent s'engager pour plus de féminité dans l'économie disposent ainsi d'une offre attrayante.
Le boom des créations d'entreprises se poursuit en 2018
2017 est considérée comme une année record en matière de création d'entreprises en Suisse. Et le boom des créations d'entreprises semble se poursuivre. Au premier trimestre 2018, la Suisse démarre avec une augmentation de 0,4%, selon l'Institut pour les jeunes entreprises.
Rédaction
-
3 avril 2018
Le boom des créations d'entreprises se poursuit en Suisse au premier trimestre 2018. (Image : Photo : Fotolia.com)
Après une année 2017 record, le boom des créations d'entreprises semble se poursuivre au premier trimestre 2018. C'est ce qu'a annoncé début avril l'Institut pour les jeunes entreprises de Saint-Gall. Les créations d'entreprises ont augmenté de 0,4% au premier trimestre 2018 par rapport à l'année précédente, avec 11'036 nouvelles inscriptions au registre du commerce. Ceci principalement grâce à un mois de janvier très fort (6,7%) et un mois de février également positif (3%). Le mois de mars affiche un recul de -7,6% par rapport au même mois de l'année précédente, extrêmement riche en créations d'entreprises. La croissance est la plus forte dans les cantons de Nidwald (22%), Zoug (18%) et Glaris (18%). La scène suisse des start-up continue donc d'accélérer, mais le boom de la création d'entreprises est plus ou moins marqué selon les régions. Le canton de Zoug, en particulier, devrait continuer à profiter de l'euphorie autour des cryptomonnaies et de la technologie blockchain.
Un mot encore sur les formes juridiques : La société à responsabilité limitée (Sàrl) reste la forme juridique la plus populaire pour lancer sa propre entreprise, avec une part de 38%. Elle est suivie de l'entreprise individuelle (35%) et de la société anonyme (SA) avec 18%.
Voici un aperçu des chiffres, ventilés par région et par canton :