Impulsion du succès : Vous vous déplacez en zigzag ? C'est bien !
Inspiré par une piste cyclable aménagée de manière quelque peu non conventionnelle à Berlin, notre chroniqueur Volkmar Völzke s'est livré à quelques réflexions. Voici une nouvelle impulsion de réussite.
L'autre jour, un événement amusant a fait le tour du web : A Berlin, une piste cyclable a été aménagée de telle manière qu'il est presque impossible de suivre la voie et d'éviter les piétons (voir la photo). Nous trouvons ce genre de choses amusantes, car elles ne correspondent pas du tout au perfectionnisme que nous voyons ailleurs, notamment en Allemagne et en Suisse. Et parce que cela nous excuse aussi pour nos propres erreurs.
Comment cela a-t-il pu arriver, malgré les nombreuses réglementations et prescriptions ? Ou peut-être est-ce justement c'est pourquoi qui se passe ? Voilà où je veux en venir : vous avez probablement diverses pistes cyclables métaphoriques de ce type dans votre entreprise (et en vous-même aussi). Et ce n'est pas forcément une mauvaise chose, bien au contraire. Voici trois raisons de faciliter activement de tels résultats :
Culture du risque. C'est une bonne chose que l'on ait agi. Car sinon, de telles planifications peuvent souvent moisir pendant des années dans les bureaux, parce qu'une directive quelconque s'y oppose. C'est le reflet d'une culture du risque dans les entreprises : Celui qui entreprend quelque chose fait parfois des erreurs. Nous en tirons les leçons. C'est une bonne chose ! De nombreuses entreprises innovantes récompensent même les plus grands échecs.
Faire les frais. Je constate régulièrement que ceux qui imaginent de super processus ne les appliquent jamais eux-mêmes. La plupart des entreprises pourraient être nettement plus productives si les managers faisaient toujours l'expérience de ce qui se passe "dehors, dans les tranchées" (et pas seulement sur les pistes cyclables). "Sortir au front", telle est la devise, au moins de temps en temps.
Conduire en zigzag. Parfois, il vaut mieux zigzaguer que de ne pas zigzaguer du tout. Beaucoup restent si longtemps dans les starting-blocks que même avec un vent contraire et en zigzag, les autres sont déjà à l'arrivée. Et au moins, ils fournissent un exemple amusant pour le monde, comme ici avec la piste cyclable.
Voici un conseil : Lors de la prochaine réunion, demandez à votre équipe de tirer elle-même des conclusions sur le parcours de vélo en zigzag. Nous verrons bien s'ils ont des idées positives comme celles mentionnées ci-dessus - ou s'ils en parlent plutôt avec amusement.
Il est évident que les comportements qui permettent une plus grande ouverture et une meilleure performance sont ceux qui sont les plus efficaces. Une véritable culture d'équipe gagnante permet d'atteindre l'excellence de manière fiable, même en zigzag.
Vers l'auteur : Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch
La demande de spécialistes continue d'augmenter
La demande de spécialistes a continué d'augmenter. C'est ce que révèle le dernier indice des spécialistes du cabinet de recrutement Hays. La croissance en Suisse est unique en son genre au niveau international. Cela vaut pour toutes les professions académiques recensées, ajoute le communiqué.
Rédaction
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30 août 2018
Ainsi, la demande de spécialistes a augmenté au cours des derniers trimestres. (Graphique : Hays)
L'index Hays des spécialistes (FKI) se base sur une évaluation trimestrielle de l'index Internet und Mediaforschung GmbH pour Hays. Sont prises en compte les offres d'emploi des bourses d'emploi en ligne les plus fréquentées, des quotidiens ainsi que du réseau professionnel XING. En Suisse, l'index est établi depuis 2011 et a été remanié cette année. Il propose désormais, en plus des différentes évaluations sectorielles, un indice global de la demande globale deux fois par an. La valeur de référence est le premier trimestre 2015. En moyenne, la demande en Suisse a doublé depuis lors dans les secteurs couverts. Cette forte croissance est unique au niveau international. Par exemple, cette année, l'indice en Allemagne est passé de 154 au T1 à 149 au T2, alors qu'en Suisse, il a augmenté de 181 à 197.
La mise en œuvre de l'initiative contre l'immigration de masse montre ses effets
L'une des causes de la pénurie accrue de main-d'œuvre qualifiée pourrait être la difficulté à pourvoir les postes vacants dans notre pays après l'acceptation de l'initiative contre l'immigration de masse. Bien que l'initiative populaire n'ait été mise en œuvre que sous une forme atténuée, la barrière psychologique à la migration de l'étranger vers la Suisse a augmenté. Parallèlement, les possibilités de rémunération et de promotion dans les pays voisins de la Suisse se sont nettement améliorées et le franc a perdu de sa valeur par rapport à l'euro. D'un point de vue financier, il est donc moins intéressant aujourd'hui de déménager en Suisse qu'il y a quelques années.
Pénurie de main-d'œuvre qualifiée dans presque tous les secteurs
Le FKI permet de chiffrer et de visualiser la pénurie de personnel qualifié souvent citée. Dans le domaine de l'ingénierie, l'indice est passé de 186 points auparavant à 192 points au deuxième trimestre. En chiffres absolus, cela signifie que 4429 ingénieurs étaient recherchés en Suisse au deuxième trimestre 2018. Parmi eux, 931 ingénieurs en développement (par exemple pour la technique d'entraînement, l'automatisation, l'électrotechnique, le matériel informatique, la construction mécanique et la mécatronique) et 939 ingénieurs en électricité. Les effets de la numérisation se font ici sentir.
Dans le FKI, le terme Finance désigne le personnel académique travaillant dans la comptabilité des entreprises et des banques, mais pas le secteur bancaire en tant que tel. Dans ce segment de compétences également, la demande a augmenté et a presque doublé sur une période de trois ans. La numérisation ne s'est apparemment pas encore fait sentir dans ce segment sous la forme d'une suppression de postes importante.
Les spécialistes de l'informatique et des sciences de la vie sont particulièrement demandés
La spécialisation IT est la catégorie professionnelle la plus demandée. Au T2 2018, 18 715 postes académiques vacants ont été enregistrés. C'est ici que la demande de développeurs de bases de données et de spécialistes de la sécurité a le plus augmenté au cours des trois dernières années (facteur 2,7), ce qui reflète l'importance des thèmes particulièrement actuels que sont le Big Data et la sécurité.
Le secteur des sciences de la vie a également connu un doublement de la demande au cours des trois dernières années. Cet indice est le plus petit en chiffres absolus. Les qualifications de chimiste et de scientifique du vivant sont désormais également indiquées, ces dernières ayant connu une croissance de la demande de 323 % depuis 2015.
La demande de personnel qualifié en Sales & Marketing a été recensée pour la première fois par Hays pour la Suisse. Comme pour l'évolution de l'indice global, la demande de spécialistes a ici aussi quasiment doublé. En raison de la numérisation et des nouveaux canaux de distribution, le nombre de managers en marketing en ligne recherchés a même presque triplé depuis 2015.
L'approvisionnement informatique à la lumière de la transformation numérique
La septième conférence sur les achats informatiques a de nouveau battu le record d'affluence. Devant plus de 380 acheteurs, conseillers et fournisseurs informatiques, les marchés publics ont été abordés sous différentes perspectives.
Rédaction
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29 août 2018
La conseillère nationale Kathrin Bertschy a parlé de l'état d'avancement de la révision de la LMP lors de la conférence sur les marchés publics informatiques. (Photo : Fabian Steiner)
La conférence de cette année sur les marchés publics dans le domaine de l'informatique s'est penchée sur le changement numérique du point de vue du législatif, du judiciaire et de la pratique. La révision de la loi sur les marchés publics de la Confédération ainsi que des solutions innovantes pour les systèmes de billetterie dans les transports publics ont fait l'objet de présentations. La conférence sur les marchés publics informatiques s'adresse aux acheteurs, aux fournisseurs, aux conseillers et aux juristes qui travaillent dans le domaine des marchés publics. Elle est organisée par le Centre de recherche sur la durabilité numérique de l'Université de Berne, l'Unité de pilotage informatique de la Confédération UPIC, la Conférence suisse sur l'informatique CSI, swissICT et CH Open.
La LMP dans les méandres de la loi
La conseillère nationale Kathrin Bertschy a donné au plénum un aperçu des coulisses législatives. Le principe "bon marché n'est pas toujours bon marché" a guidé jusqu'ici les débats sur la révision de la loi sur les marchés publics. Les dispositions contraignantes proposées en matière de durabilité et de transparence (coûts du cycle de vie et principe de transparence) ont été acceptées par le Conseil national. Les délibérations du Conseil des Etats, au cours desquelles ces points et d'autres points controversés, tels que l'assujettissement des entreprises publiques et la réglementation de la récusation, seront mis au banc d'essai, sont encore attendues. Le calendrier le montre : La nouvelle loi n'est pas attendue avant 2020.
Le juge Marc Steiner a également souligné l'importance de la transparence comme principe directeur de la révision. Au moyen d'arrêts du Tribunal administratif fédéral, il a montré comment la jurisprudence se répercute sur les efforts législatifs et inversement. La présentation a mis l'accent sur les aspects de bonne gouvernance. L'acquisition de technologies de l'information, en particulier, est sujette à des adjudications peu scrupuleuses et à des abus. La lutte contre la corruption sera désormais inscrite dans les objectifs de la loi. Il s'agit certes d'un signal fort, mais les détails ne sont pas encore au point : la réglementation de la récusation (art. 13) proposée par le Conseil fédéral est par exemple "un scandale". En conclusion, il a montré que le changement de paradigme de la concurrence par les prix à la concurrence par la qualité ne fait pas seulement partie de la révision, mais qu'il est également un sujet de jurisprudence.
Transformation numérique pour le public
Les innovations ne sont pas seulement poussées par les pouvoirs législatif et judiciaire, mais aussi par la pratique. Ainsi, la start-up FAIRTIQ révolutionne le système de billetterie dans les transports publics. Son fondateur, Gian-Mattia Schucan, est l'ancien responsable de la billetterie aux CFF et prouve, avec sa nouvelle application, comment les processus actuels peuvent être fondamentalement bouleversés par la transformation numérique. Le projet lancé par le centre de recherche sur la durabilité numérique promet une autre révolution. www.intelliprocure.ch. Cette plateforme offre plus d'intelligence dans le processus d'achat grâce à l'analyse des données Simap. Du côté de simap.ch aussi, il y a des nouveautés. Thomas Fischer, membre du comité directeur de simap.ch et responsable de la conférence sur les achats du canton de Berne, a présenté le projet simap2019. La plateforme d'e-procurement modulaire basée sur l'open source doit être mise en ligne le 1er mai 2019. En outre, avec huit sessions spécialisées, la conférence a offert aux participants la possibilité d'approfondir d'autres thèmes liés à l'informatique et aux achats.
Le potentiel commercial de l'avenir réside dans les activités de service
Le 7 septembre 2018, le Forum Dienstleistungsmanagement (DLM) se tiendra pour la troisième fois à l'Université de Bâle. Cette année, le congrès se concentrera sur le développement professionnel des affaires de service et sa mise en œuvre réussie.
Rédaction
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27 août 2018
Cette année, les différents intervenants du Forum sur la gestion des services s'exprimeront sur le thème des activités de service. (Images : www.forum-dlm.ch)
Cette année, des exposés pratiques et des tables rondes offriront aux entreprises, lors du Forum sur la gestion des services, des approches de solutions possibles et des impulsions innovantes leur permettant d'exploiter le potentiel des activités de service. Sandra Lienhart (CEO, Banque Cler), Dr Suzanne Thoma (CEO, FMB), Reinhard Ahlborn (responsable New Services et E-Mobility, BMW), Christoph Lang (Global Product Manager Software Solutions, Hilti) et le professeur Manfred Bruhn (Université de Bâle) fourniront les meilleures pratiques et la matière à discussion. "Dans le cadre de la numérisation, le business development systématique est souvent négligé. Il en résulte des processus numérisés qui ne fonctionnent pas ou des services numériques qui n'apportent aucun avantage au client. C'est là que le Service Business Development professionnel est nécessaire pour examiner les modèles commerciaux existants et développer de nouvelles offres avec de nouveaux modèles commerciaux", c'est ainsi que l'initiateur du Forum DLM, le professeur Manfred Bruhn, résume la situation actuelle autour de l'activité de service.
Il sera d'autant plus instructif d'en apprendre davantage sur les facteurs de réussite et les écueils de première main le 7 septembre, sur la base d'expériences concrètes. "J'attends avec impatience l'exposé de Sandra Lienhart et les expériences qu'elle a faites jusqu'à présent avec la Banque Cler en tant que banque de smartphones", commente Mareike Ahlers, animatrice de la manifestation et directrice de Professor Bruhn & Partner AG. La manière dont BKW SA parvient à jouer en première ligue dans le domaine des services ainsi que les autres exposés offriront aux participants de nombreuses informations pratiques pour leur propre succès commercial.
Bruhn & Partner AG, le MAS Marketing Management de l'Université de Bâle ainsi que les deux professeurs Manfred Bruhn (Université de Bâle) et Karsten Hadwich (Université de Hohenheim), afin de promouvoir de manière ciblée l'échange entre la science et la pratique.
Comment GIA Informatik conduit Müller Martini vers l'avenir avec SAP
Ce n'est rien de moins qu'une réorganisation complète du système SAP et des processus que visait le groupe international Müller-Martini, un fleuron parmi les fabricants de machines pour l'industrie graphique. En tant que spécialiste SAP, GIA Informatik AG était prédestinée à réaliser le renouvellement informatique à l'échelle du groupe et à poser les bases d'une migration ultérieure vers SAP S/4HANA. Une étude de cas à partir de l'usine de production allemande de Bad Mergentheim.
Rédaction
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24 août 2018
Le bâtiment d'exploitation de Müller Martini à Bad Mergentheim. (Image : zVg)
"Ce sont les gens, et non les maisons, qui font la ville". C'est ainsi que pourrait commencer une nouvelle sur Bad Mergentheim. Dans cette ville d'environ 24 000 habitants située au nord-est du Land allemand de Bade-Wurtemberg, Müller Martini gère un centre de compétences pour le secteur des couvertures rigides. Le groupe, connu au niveau international pour ses systèmes de finition d'impression, souhaitait renouveler ses structures, créer un nouveau centre de production et de distribution. SAP-et les processus correspondants afin d'harmoniser et de standardiser au mieux l'interaction entre tous les sites du groupe. L'objectif du projet pour le site de production de Bad Mergentheim était de transférer les structures épurées dans le nouvel environnement système au 1er janvier 2018.
Un projet SAP d'un seul tenant
"Nous parlons ici d'un rollout, c'est-à-dire que nous adaptons la logique et la définition d'un template à toutes les autres usines du groupe. Tout doit être d'un seul tenant", explique Roger Wiederkehr, chef de projet SAP chez GIA Informatik AG à Oftringen. "Après une préparation intensive d'environ 18 mois, nous avons utilisé le template en direct en septembre 2015 au siège de Zofingen, dans deux entreprises. Cela a donné le coup d'envoi des autres déploiements sur lesquels nous travaillons, comme à Bad Mergentheim. Avec notre équipe de projet, nous adaptons une usine par an à la nouvelle structure".
Quelles sont les raisons de choisir GIA Informatik AG ?
Lors de la restructuration, GIA a couvert le domaine SAP, d'abord parce qu'elle a une grande expérience et de bons résultats en tant que partenaire Gold de SAP - aussi bien dans l'outsourcing que dans le conseil en applications et l'introduction de systèmes - et ensuite parce qu'elle est une filiale du groupe Müller Martini. Beat Tanner, spécialiste ERP de Müller Martini AG à Zofingue, qui a tenu les rênes entre les sites et GIA pendant le projet : "GIA est le centre de compétence interne du groupe pour SAP. Elle dispose d'un grand savoir, a en outre une compréhension globale des structures et convainc par une équipe de projet solide. Certains membres de longue date de l'équipe ont commencé leur carrière professionnelle chez Müller Martini et connaissent donc particulièrement bien l'entreprise et ses caractéristiques".
Beat Tanner, spécialiste ERP chez Müller Martini AG : "GIA dispose d'un grand savoir, a en outre une compréhension globale des structures et convainc par une équipe de projet solide". (Photo : zVg)
Les étapes clés
Les partenaires du projet ont participé à un atelier fin janvier 2017 afin de discuter des étapes suivantes. "En février et mars, nous avons élaboré les concepts techniques Delta et en avril, nous avons procédé à la réalisation", explique Beat Tanner. La première migration a eu lieu en mai et la deuxième fin septembre. Le Go Live a eu lieu à temps pour la date prévue du 1er janvier 2018. Un mois plus tard, le suivi a déjà été arrêté et le mode d'exploitation normal a été mis en place.
Un obstacle franchi avec succès
Malgré l'expertise de GIA dans la gestion du projet, il a fallu surmonter certaines difficultés. "Les processus définis devaient être poursuivis et les changements organisationnels effectués comme prévu afin de garantir le respect des normes", explique Roger Wiederkehr. "Toutefois, les changements de système et de processus ont constitué un grand défi pour l'organisation sur place. Avec un travail de clarification et beaucoup de compréhension, nous avons créé une solution judicieuse".
Les structures synchronisées apportent de grands avantages
Grâce à la synchronisation des structures, le gain d'efficacité de ce projet est important. La migration SAP - un nettoyage pour revenir à un standard - a permis de se débarrasser de nombreuses charges anciennes qui s'étaient accumulées pendant une vingtaine d'années dans l'ancien système SAP. "Le site de Bad Mergentheim peut désormais travailler avec les nouvelles données, il est entièrement intégré au groupe et peut utiliser ses structures à tout moment", explique Roger Wiederkehr. Les processus SAP et les données de base étant propres, la base pour la migration ultérieure vers SAP S/4HANA est également posée.
Roger Wiederkehr, chef de projet SAP GIA Informatik AG : "En raison de la propreté des processus SAP et des données de base, la base pour une migration ultérieure vers SAP S/4HANA est donnée". (Image : zVg)
Conseils aux autres entreprises
Vous êtes à la tête d'une grande entreprise ou d'une PME, vous souhaitez assainir vos structures et également introduire ou renouveler SAP ? Roger Wiederkehr et Beat Tanner vous donnent les conseils suivants :
Faites d'emblée un état des lieux précis et définissez les principes.
Lancez-vous dans le projet avec suffisamment de ressources pour progresser rapidement.
Définissez une répartition claire des tâches et des responsabilités.
Prenez en compte et intégrez les intérêts et le cadre de toutes les parties prenantes.
Communiquez les étapes à toutes les personnes impliquées et travaillez jour après jour à leur respect.
Mettez en place les processus avant d'implémenter le système.
Définissez des interlocuteurs clairs et entretenez une communication ouverte et adaptée aux différents niveaux.
Pour que le projet se déroule proprement, veillez à ce que la compréhension technique et la planification soient à égalité à tous les niveaux.
Créez des structures en organisant des réunions régulières. Misez sur la régularité et la routine.
Effectuez des tests intégratifs. Si vous le faites de manière globale, vous éviterez des étapes de travail inutiles.
Activités futures
Le projet de Bad Mergentheim a été mené à bien et tout fonctionne parfaitement. Mais même après une nouvelle introduction, il y a des besoins d'optimisation ponctuels ; en premier lieu des idées du business pour augmenter l'efficacité. Alors que Roger Wiederkehr soutient ce projet avec son équipe, Beat Tanner est chargé de veiller à ce que les améliorations soient judicieuses et utiles. Le déploiement se poursuit : GIA va implémenter le système SAP sur d'autres sites de Müller-Martini.
Mise en œuvre chez Müller Martini : les faits Objectifs :
Le Group-SAP existant (GRPSAP) fixe le cadre et les limites du système.
Transfert dans le GRPSAP existant avec la prémisse "retour au standard".
Respect du budget du projet (un montant moyen à six chiffres).
Cutover sans conséquences négatives sur la capacité de livraison de Müller Martini Bad Mergentheim (MMBM) et, par la suite, sur les autres organisations de vente du groupe MM.
Démarrage rapide et impeccable de MMBM dans le nouveau GRPSAP.
Simplification du concept d'autorisation.
Uniformisation des données de base et de leur gestion.
Lors de la réception du projet, une documentation système actuelle doit être disponible sous forme de concepts détaillés mis à jour par GIA.
GIA et Müller Martini ont participé à un atelier pour discuter des prochaines étapes. (Photo : zVg)
Déroulement temporel :
Atelier : fin janvier 2017
Concepts spécialisés Delta : Février et mars 2017
Réalisation : avril 2017
Migration et test d'intégration 1 : mai 2017
Migration et test d'intégration 2 : fin septembre 2017
Go Live : 1er janvier 2018
Transfert dans l'exploitation régulière : 1er février 2018
effort :
Personnel de GIA : sept spécialistes différents
Nombre d'heures-personnes pour le projet : dans la fourchette basse des quatre chiffres
Objectifs atteints :
Le cadre du GRPSAP a été respecté.
L'objectif de "retour à la norme" a été atteint.
Le budget global a été respecté. Dans l'ensemble, GIA a même été en dessous du budget d'environ 20 %.
MMBM a géré la phase de cut-over sans problème notable, grâce à une bonne planification et à des efforts gérables.
GIA a adapté le concept d'autorisation à la norme GRPSAP.
La structure de base de MMBM fonctionne désormais également avec le système de règles Mat/PPS du groupe. Les processus complémentaires/manquants seront implémentés ultérieurement.
GIA a remis la documentation informatique et les processus mis à jour à la nouvelle organisation de vente à la fin du projet..
Un endroit sûr pour les données et les applications critiques de l'entreprise
Une PME doit-elle encore avoir ses serveurs dans son entreprise, et si oui, qu'en est-il de la sécurité ? Qui s'occupe de l'infrastructure et d'un fonctionnement sans interruption ? La co-location, l'hébergement de l'environnement des serveurs dans un centre de calcul hautement sécurisé ou des centres de données virtuels peuvent également être une option plus que valable pour les PME.
Thomas Knüsel
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23 août 2018
Les données critiques de l'entreprise y sont en sécurité : montage d'un cold cube dans un data center haut de gamme. (Image : Cyberlink)
Il y a quelques instants encore, je peaufinais une phrase, j'entrais une formule dans Excel, j'actualisais la base de données - et soudain, l'écran est sombre. Pas seulement lui, il n'y a plus de lumière, la ligne téléphonique est morte, la radio est éteinte et même la machine à café ne fait plus de bruit. Plus de mail, plus de tableau, plus d'entrées dans la base de données. Et les bruits d'alarme angoissants de l'onduleur - panne de courant - proviennent de la salle informatique. En Suisse, contrairement à de nombreux autres pays, il s'agit heureusement d'un événement rare. Et pourtant, selon les données des fournisseurs, l'électricité est interrompue chez nous en moyenne 15 minutes par an de manière non planifiée. Un serveur qui ne s'arrête pas correctement peut perdre des données. La perte de données critiques pour l'entreprise peut avoir des conséquences dramatiques, voire catastrophiques, pour une PME. On ne pense même pas à un incendie ou à une inondation, car lors d'événements aussi graves, les dommages ne se limitent pas aux données, loin de là. Et pourtant, que faire en cas de perte de données essentielles pour l'entreprise et de destruction de l'environnement informatique ?
Coûts et atteinte à la réputation
Outre la probabilité de ces risques, heureusement plutôt rares, la question se pose généralement pour les PME de savoir si l'exploitation d'une infrastructure propre est encore d'actualité et rentable. L'entretien d'un environnement informatique propre est coûteux à tous points de vue. Outre le matériel informatique correspondant, il faut également disposer d'une salle de serveurs - un espace qui pourrait en fait être mieux utilisé la plupart du temps. Idéalement, une telle salle devrait être climatisée et protégée contre les incendies, les infiltrations d'eau et les accès non autorisés. Outre les coûts d'investissement, d'électricité et d'entretien élevés, il faut également un spécialiste dans l'entreprise qui s'occupe d'un fonctionnement sans panne ni interruption. En fait, il en faut au moins deux, car l'un d'eux veut aussi partir en vacances. Aujourd'hui, pratiquement aucune entreprise ne peut fonctionner sans informatique. Quelques heures sans système, sans application et sans données peuvent coûter une fortune, sans parler de l'atteinte à la réputation.
Centre de données hautement sécurisé
C'est là qu'interviennent des services tels que la co-location, les centres de données virtuels et les serveurs virtuels. La co-location désigne l'hébergement d'un serveur ou d'un environnement informatique dans un centre de données hautement sécurisé, idéalement en Suisse. Un centre de données de niveau 3 garantit une disponibilité maximale de l'électricité, une protection contre les incendies et une sécurité d'accès. La co-location permet un maximum d'évolutivité, de service et de support. Les clients peuvent louer un espace rack dédié qui a exactement la taille souhaitée et nécessaire. Il peut s'agir d'un rack entier, de la moitié ou d'un quart. Le client utilise l'espace seul, il ne doit donc pas le partager avec d'autres entreprises, et il a accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 au centre de calcul et à son rack. Contrairement à une salle de serveurs ou même à un centre de données, les coûts ne concernent que l'espace dont l'entreprise a réellement besoin.
Disponibilité de l'électricité de 99,999 pour cent
Comme nous l'avons déjà mentionné, le stockage des données est idéalement situé en Suisse, car c'est le seul moyen pour les entreprises de bénéficier de la sécurité juridique correspondante. Les autres avantages de la co-location sont une connexion rapide à la connectivité, des connexions à haute disponibilité au site de l'entreprise, à Internet et aux fournisseurs de cloud ; le contrôle de la climatisation, l'alimentation de secours (onduleurs redondants et générateurs diesel N+1), la surveillance des incendies avec dispositif d'extinction et un accès surveillé et sécurisé 24 heures sur 24 par badge personnalisé. Chaque rack du centre de données est relié à deux circuits électriques entièrement séparés. Au total, une disponibilité électrique mensuelle de 99,999 pour cent est garantie, ce qui correspond à une interruption de 26 secondes au maximum. Les centres informatiques de niveau 3 utilisent des composants redondants ainsi que de multiples voies d'alimentation actives et passives. Le système est ainsi tolérant aux pannes et des travaux de maintenance sans interruption sont également possibles pendant l'exploitation.
Plus besoin d'infrastructure physique pour les données critiques de l'entreprise
De même, un centre de données virtuel (Virtual Datacenter, VDC) avec des serveurs virtuels peut être exploité pour une PME dans un centre de données Tier 3 hautement sécurisé. Il s'agit d'une solution SDDC (Software Defined Data Center) évolutive et entièrement automatisée. Le VDC peut être intégré directement dans l'infrastructure informatique d'une entreprise et offre un calcul et un stockage à la demande pour les applications d'une PME. Grâce à cette solution intégrée, il n'est plus nécessaire d'acheter, de gérer et d'entretenir une infrastructure physique - on parle d'une solution dite Infrastructure-as-a- Service (IaaS). Elle peut être mise en place rapidement et facilement, est évolutive et peu coûteuse. Un Virtual Datacenter est idéalement exploité de manière géo-redondante dans des centres de données de niveau 3 en Suisse, avec des mesures de sécurité maximales.
Conseil et soutien
La plupart du temps, l'environnement informatique d'une entreprise s'est développé de manière organique au fil des années. Il existe des dépendances dont on n'a peut-être même pas (plus) conscience. Il se peut que différents départements utilisent des données en même temps et que certaines applications aient déjà beaucoup vieilli. Un fournisseur de services gérés sérieux, qui propose la co-location et des environnements virtuels, aide également ses clients à déménager ou à passer à autre chose. L'environnement informatique existant est examiné à la loupe, l'inventaire est dressé et une planification détaillée est établie. Le projet est suivi et, en cas de (nouvelle) installation, le client bénéficie du soutien nécessaire de la part des experts.
Concentration sur les compétences réelles
Avec la co-location ou le Virtual Datacenter, une PME a la garantie que ses données et ses applications se trouvent dans un lieu extrêmement sûr, surveillé 24 heures sur 24. De plus, les frais d'entretien et l'espace requis par une infrastructure propre correspondante sont supprimés. Et ce, à des coûts nettement inférieurs. En même temps, l'entreprise garde le contrôle total de ses systèmes. Celui qui a placé ses données et ses serveurs dans un lieu sûr a l'esprit libre pour prendre des décisions stratégiques et peut se concentrer sur les compétences clés de l'entreprise.
Informations sur l'auteur : Thomas Knüsel est COO chez Cyberlink AG. Cyberlink est un fournisseur d'accès Internet (FAI) suisse indépendant depuis 1995. En 2012, l'entreprise s'est concentrée sur la fourniture de services gérés de haute qualité pour les clients commerciaux, passant ainsi du statut de FAI à celui de MSP (Managed Service Provider). Le portefeuille comprend des solutions dans le domaine de la connectivité (accès Internet et mise en réseau de sites), de la sécurité gérée et des centres de données. Cyberlink emploie environ 30 personnes à Zurich, qui s'occupent de plus de 1500 clients commerciaux dans toute la Suisse. Il s'agit principalement de clients avec un volume de données élevé. En outre, seuls des appareils haut de gamme sont utilisés, qui peuvent garantir une sécurité élevée contre les pannes, comme le fait savoir l'entreprise. Un client PME qui mise déjà sur un datacenter virtuel de Cyberlink est la société eyeVIP AG, développeur et exploitant d'un logiciel intuitif de gestion d'événements. eyeVIP utilise le Virtual Datacenter (VDC) Premium géo-redondant ainsi que la connexion du bureau par Business Internet. Ici aussi, les avantages de la solution SDDC (Software Defined Data Center) évolutive et entièrement automatisée, qui a été directement intégrée dans l'infrastructure informatique d'eyeVIP, sont mis à profit. Alina Klaus, Managing Director de eye-VIP AG, voit encore d'autres avantages dans la solution VDC : "Le VDC a pu être mis en place selon nos souhaits, les services sont librement configurables par nos soins et nos clients ainsi que nous-mêmes profitons de la haute disponibilité. "Grâce à la connexion Internet professionnelle de Cyberlink combinée au VDC, les fonctions nécessitant des performances élevées, comme par exemple le téléchargement de photos après un événement, sont rapides et efficaces, comme le confirme le client. Parmi les autres entreprises qui utilisent les services de Cyberlink, on peut citer BSI Business Systems Integration AG, Post CH AG, Tremegisto Consulting, invest.ch Services GmbH, mhs @ internet AG, Brust-Zentrum AG, Zubler & Partner AG et Halter AG.
Marché du travail international : la Suisse toujours aussi appréciée des travailleurs étrangers
La Suisse est toujours considérée comme l'un des pays de destination les plus populaires pour les travailleurs d'autres pays, mais elle a perdu en popularité, comme le montre l'étude "Decoding Global Talent" du Boston Consulting Group, The Network et JobCloud. La Suisse se classe en 8e position - derrière les Etats-Unis, l'Allemagne et le Canada, entre autres.
Rédaction
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22 août 2018
Marché du travail international : voici les dix pays les plus populaires. (Graphique : Jobcloud)
La Suisse se classe au 8e rang d'une étude du Boston Consulting Group (BCG) et de The Network (alliance des principaux portails d'emploi en ligne, dont JobCloud fait partie) sur les pays de destination les plus prisés par les travailleurs étrangers. Par rapport à la dernière édition de l'étude en 2014, cela signifie une perte de trois places pour la Suisse. La Suisse a notamment perdu de son attractivité auprès des Russes, des Chinois et des Américains, mais aussi des Italiens et des Allemands. En 2014, la Suisse était encore la destination préférée des Allemands, mais elle se place désormais derrière les États-Unis. Les pays les plus populaires dans l'ensemble sont les États-Unis, l'Allemagne et le Canada. La Grande-Bretagne est la grande perdante du top 10 (de la deuxième place en 2014 à la cinquième place en 2018). Le Brexit n'est peut-être pas étranger à cette situation. L'Espagne et l'Australie font les plus grands bonds en avant dans le top 10 (l'Australie passe de la 7e à la 4e place, l'Espagne de la 8e à la 6e place).
Les Suisses préféreraient aller aux Etats-Unis - ou rester en Suisse
Le souhait des travailleurs en Suisse de travailler à l'étranger a drastiquement diminué : Alors qu'en 2014, 77% exprimaient encore le souhait de travailler à l'étranger, ils ne sont plus que 60% en 2018. Ce chiffre reste toutefois supérieur à la moyenne internationale de 58%. Ce sont surtout les personnes jeunes et bien formées qui peuvent s'imaginer travailler à l'étranger (64% et 71%).
Les personnes originaires de ces pays préfèreraient travailler en Suisse. (Graphique : Jobcloud)
"Selon l'étude, les employés en Suisse accordent une importance supérieure à la moyenne à l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et à de bonnes relations de travail", explique Renato Profico, CEO de JobCloud (jobs.ch / jobup.ch), l'entreprise leader sur le marché de l'emploi numérique en Suisse et membre de "The Network". "Apparemment, de moins en moins de personnes souhaitent mettre en péril ces facteurs pour un poste à l'étranger. Un déménagement à l'étranger est généralement aussi lié à la mise en place d'un nouvel environnement et d'une autre ambiance de travail". Ceux qui font le saut à l'étranger le font en premier lieu pour élargir leur horizon personnel, pour acquérir une expérience professionnelle ou pour découvrir une autre culture. Rares sont ceux qui partent à l'étranger pour bénéficier d'un meilleur niveau de vie ou d'un salaire plus élevé. Ces facteurs sont pourtant particulièrement importants pour les travailleurs d'autres pays lorsqu'ils décident d'aller travailler à l'étranger ou non.
La Suisse particulièrement appréciée en France, les États-Unis numéro 1 en Suisse
Où vont les travailleurs suisses ? Ce ne sont pas les pays voisins qui sont particulièrement appréciés, mais les États-Unis et le Canada, suivis de l'Allemagne, seul pays voisin, puis de l'Australie, un autre pays d'outre-mer. L'espace anglophone semble donc être nettement plus apprécié que les pays où l'on parle les langues nationales suisses.
En revanche, certains de nos voisins s'installeraient en Suisse : la Suisse est particulièrement appréciée des travailleurs français, bosniaques, serbes, italiens et tunisiens. Pour les personnes ayant des compétences dans les domaines de l'informatique, de l'ingénierie, de la vente, de la numérisation et du management, le rêve d'un emploi en Suisse peut se réaliser particulièrement rapidement : Les postes en Suisse dans ces domaines sont particulièrement difficiles à pourvoir, que ce soit avec des candidats nationaux ou étrangers. Environ 46% des recruteurs interrogés affirment même qu'il est devenu encore plus difficile de pourvoir des postes dans ces domaines au cours des trois dernières années. Il semble donc d'autant plus important d'avoir un marché du travail international qui fonctionne.
Comment abordez-vous le monde du travail 4.0 ? Participez au Moniteur PME 2018 !
L'enquête pour le sondage annuel du Moniteur PME 2018 est lancée : Participez et contribuez à une analyse de l'état d'esprit des PME suisses - dans le contexte de la numérisation croissante et des changements dans le monde du travail.
Thomas Berner
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22 août 2018
Les changements dans le monde du travail dus à la numérisation sont majoritairement considérés comme positifs. Est-ce le cas ? Nous voulons le savoir dans le Moniteur PME 2018. (Image : bounlow-pic - Fotolia.com)
L'économie suisse est solide - et nos PME en sont en partie responsables. Ce qu'elles font chaque jour pour notre économie et la société mérite le respect.
Une fois par an, nous prenons le pouls des PME sous la forme d'une enquête en ligne. Outre des questions sur les perspectives économiques et entrepreneuriales actuelles, il s'agit cette année également du thème du monde du travail 4.0. Est-ce que la technologie de l'information et de la communication (TIC) apporte des avantages aux entreprises ? La numérisation fait vraiment des progrès pour l'organisation du travail ? Est-ce que des formes de travail flexibles un avantage ou un inconvénient ? Et dans quelle mesure considérez-vous que votre propre entreprise est numérique ? Dites-le nous dans un petit sondage pour le Moniteur PME 2018, une publication spéciale d'ORGANISATOR. Les réponses à cette enquête en ligne doivent une fois de plus constituer un "flash" sur les défis actuels et futurs des PME.
N'hésitez donc pas à prendre quelques minutes pour répondre à nos questions. Diffusez également l'enquête dans votre réseau. Les résultats seront rassemblés dans la publication spéciale "Moniteur PME" mentionnée ci-dessus. Ce numéro spécial paraîtra en annexe de l'édition d'octobre de l'ORGANISATEUR et sera également distribué aux participants lors de la Journée suisse des PME du 26 octobre 2018.
Nous vous remercions d'ores et déjà de votre participation.
L'industrie suisse perd de sa force d'innovation
Le nombre d'entreprises industrielles suisses qui investissent dans la recherche et le développement (R&D) a diminué entre 1997 et 2014. C'est l'un des principaux constats d'une nouvelle étude de la SATW.
Rédaction
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21 août 2018
La capacité d'innovation de l'industrie suisse diminue, comme le montre une nouvelle étude de la SATW. (Image : Karl-Heinz Laube / pixelio.de)
La Suisse occupe régulièrement les premières places dans les études et classements internationaux sur l'innovation et compte parmi les pays les plus innovants du monde. De telles études évaluent toutefois l'ensemble de l'économie nationale, y compris toutes les conditions-cadres, et ne disent pas grand-chose sur la force d'innovation des différentes classes industrielles. L'Académie suisse des sciences techniques (SATW) a donc examiné de plus près la force d'innovation et a fait des constatations inquiétantes. Les entreprises industrielles suisses, en particulier les PME, semblent perdre de plus en plus leur capacité d'innovation et leur compétitivité. C'est une mauvaise nouvelle pour un pays qui dépend d'une industrie d'exportation compétitive au niveau international.
Moins d'entreprises, moins de recherche, moins dans le pays
L'étude se base sur les données de l'enquête sur l'innovation du Centre de recherches conjoncturelles (KOF), qui sont actuellement disponibles jusqu'à l'année 2014 incluse. Il est frappant de constater qu'il y a de moins en moins d'entreprises industrielles suisses. Le Swiss Engineering Index montre également cette évolution : depuis six ans, la Suisse perd chaque année environ 4000 emplois à temps plein dans le secteur industriel. Il est inquiétant de constater que de 1997 à 2014, de nombreuses PME ont réduit leurs efforts de R&D en Suisse et à l'étranger (voir graphique 1). Les classes NOGA1 chimie, machines, produits métalliques, textile/habillement et horlogerie sont particulièrement touchées. On constate également en partie une migration des activités de R&D vers l'étranger, par exemple pour les PME des classes électrotechnique et métallurgie.
Graphique 1 : Tendances de l'évolution de la part des PME suisses de différentes classes NOGA avec R&D en Suisse et à l'étranger 1997-2014 (variation en % de la valeur de départ).
Quelques classes industrielles particulièrement requises
L'étude montre le succès des efforts de R&D des entreprises industrielles suisses en matière de nouveaux produits. Les résultats pour la période observée (2001-2014) sont présentés sous forme de portefeuille (voir graphique 2). L'axe x indique la variation de la part des dépenses de R&D dans le chiffre d'affaires, l'axe y la variation du chiffre d'affaires généré par les nouveaux produits. Alors que les efforts de R&D des PME ont été payants dans certaines classes comme la pharmacie, le bois ou les produits métalliques (surfaces jaunes et vertes), la situation était moins bonne dans les classes électronique/instruments, machines ou chimie. Les chiffres d'affaires des PME avec de nouveaux produits y ont baissé, malgré des dépenses de R&D plus élevées en pourcentage - les efforts ont donc été en quelque sorte vains. Le constat est inquiétant pour les PME de la classe textile/habillement : elles ont réduit leurs dépenses de R&D en pourcentage et leur chiffre d'affaires avec de nouveaux produits a baissé. Le changement des conditions-cadres, la concurrence accrue ou l'effondrement des marchés sont des causes possibles.
Graphique 2 : Modification de la part du chiffre d'affaires consacrée aux dépenses de R&D et au chiffre d'affaires généré par les nouveaux produits entre 2001 et 2014 pour les PME de différentes classes NOGA.
Renforcer la recherche appliquée et le développement
En Suisse, les pouvoirs publics financent la recherche universitaire. Les entreprises industrielles supportent elles-mêmes leurs dépenses de recherche. Ce modèle semble atteindre ses limites. Les résultats de l'étude suggèrent que les PME de l'industrie suisse, en particulier, ont de plus en plus de mal à assumer les coûts élevés de la R&D. Celles qui prennent tout de même le risque ont de moins en moins de succès. Les grandes entreprises délocalisent la recherche dans des pays qui offrent davantage d'incitations étatiques à cet effet.
Ces développements doivent faire réfléchir. Au vu de l'aide publique à l'industrie que la plupart des pays industrialisés de premier plan accordent, le débat politique doit être mené : La Confédération doit-elle soutenir davantage les entreprises industrielles nationales dans leurs efforts d'innovation et mettre en place des incitations d'encouragement correspondantes ?
Les jeunes montrent comment fonctionne la sécurité au travail
La campagne de sensibilisation à la sécurité au travail chez les jeunes entame sa 6e édition - avec de nouveaux canaux numériques. Les photos de jeunes smartworkers le montrent : Ceux qui réfléchissent au travail s'amusent pleinement pendant leur temps libre. Parallèlement, le site web a été entièrement revu depuis juillet : il est plus moderne, plus interactif et présente un nouveau look rafraîchissant.
Rédaction
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20 août 2018
La sécurité au travail via Instagram : Les jeunes montrent à leurs camarades comment faire. (Image : capture d'écran instagram.com/bsws_ch)
Les dangers guettent partout dans le travail quotidien : à l'atelier, à l'extérieur sur le chantier et même à l'intérieur au bureau. Depuis peu, plusieurs jeunes attirent l'attention de leurs collègues du même âge sur les dangers dans différents secteurs et leur montrent comment s'en protéger. Les loisirs ne sont pas non plus négligés. Les influenceurs de BSWS savent pourquoi ils veillent à leur sécurité au travail. Ils peuvent ainsi profiter pleinement de leurs loisirs. Cela donne lieu à de superbes photos : Par exemple de Lena, qui connaît bien les dangers du bureau.
Plus de sécurité au travail via Instagram
Avec le nouveau compte Instagram, BE SMART WORK SAFE mise en plus sur un nouveau canal en ligne après cinq années de campagne réussie : De jeunes professionnels en début de carrière communiquent directement avec des jeunes de leur âge et montrent comment ils abordent le thème de la sécurité au travail au quotidien. Le nouveau Compte Instagram complète le Présence sur Facebook de BE SMART WORK SAFE, par le biais duquel plus de 12'000 jeunes s'expriment sur le thème de la sécurité au travail. Grâce à la nouvelle stratégie, la campagne va chercher les jeunes de manière encore plus ciblée dans leurs univers numériques et communique les messages de manière authentique. La campagne se déroule sous le label SAFE AT WORK de la CFST, du Seco et des cantons pour plus de sécurité au travail.
Plate-forme interactive - Des informations importantes présentées de manière divertissante
Les présentations dans les médias sociaux sont complétées par un tout nouveau site web. Depuis la mi-juillet, le site bs-ws.ch se présente sous un nouveau jour. Les jeunes sont incités à se pencher sur le thème de la sécurité au travail de manière interactive et divertissante. Les nombreuses informations et conseils importants pour plus de sécurité au travail sont adaptés à l'âge des utilisateurs. Elles se composent de clips vidéo et d'images sympas ainsi que d'un quiz passionnant. Les jeunes ont en outre la possibilité de participer à la conception du site web. Des contributions sélectionnées avec le hashtag #besmartworksafe sont intégrées dans le contenu du site. Le design a lui aussi été entièrement retravaillé - la présentation attrayante est ainsi fraîche et tendance.
5 raisons pour lesquelles les entreprises doivent numériser leurs services
De nombreuses entreprises commettent une erreur décisive : elles considèrent leur gestion des services comme un mal nécessaire - et se demandent ensuite s'il est vraiment nécessaire de numériser le service. Mais la transformation numérique exige déjà impérativement un service numérisé.
Rédaction
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17 août 2018
La gestion numérique des services est plus que jamais indispensable pour les PME. (Image : unsplash / Mike Wilson)
Aujourd'hui plus que jamais, les entreprises doivent fournir à leurs clients tous les services pertinents en temps réel, sur tous les terminaux et canaux. C'est actuellement l'un des plus grands défis pour les PME, car elles ne disposent souvent pas des ressources humaines nécessaires à cet effet. Pour que la numérisation réussisse, les entreprises ont toutefois besoin d'une plateforme centrale qui collecte toutes les données sur les clients et les relie judicieusement entre elles. Ce n'est qu'ainsi qu'elles pourront créer des expériences pertinentes pour leurs clients. IT-PEAK-Networks, un développeur de logiciels de gestion des services, indique cinq raisons pour lesquelles une gestion des services numérisée sera indispensable à l'avenir.
1. risque permanent de perte de données
Aujourd'hui encore, dans de nombreuses entreprises, le service est assuré par de longs tableaux Excel ou des documents Word. Mais de tels documents ne sont pas seulement très pénibles à entretenir, ils représentent aussi un risque élevé, car les entreprises doivent toujours craindre de perdre des données. Avec un logiciel de gestion des services, ce risque est écarté : Les collaborateurs peuvent travailler sans peine en parallèle, introduire des données en fonction des besoins et y accéder sans problème.
2. plus de liberté pour les activités à valeur ajoutée
Lorsque les entreprises décident d'implémenter un logiciel de gestion des services, elles ont beaucoup plus de temps à consacrer à des activités plus utiles, car elles n'ont plus besoin d'entretenir des listes Excel et des documents Word, ce qui représente un travail considérable. Les collaborateurs peuvent par exemple s'atteler à améliorer la gestion des services et à répondre de manière encore plus ciblée aux besoins des clients.
3. une satisfaction et une fidélisation accrues des clients
Toutes les entreprises savent qu'il est nettement plus coûteux d'acquérir de nouveaux clients que de satisfaire les clients existants. Fidéliser les clients à long terme grâce à une gestion de service optimisée et numérisée est payant à bien des égards : Ils dépensent nettement plus d'argent et sont moins sensibles au prix si, en contrepartie, la qualité et la confiance sont au rendez-vous. En outre, les clients satisfaits sont des ambassadeurs positifs de la marque, car ils partagent volontiers avec leur entourage les expériences positives vécues avec une entreprise. Enfin, les clients existants génèrent moins de dépenses publicitaires et de réclamations - ce qui réduit également les dépenses de service.
Réduction des coûts grâce à l'automatisation des processus
Si les entreprises n'utilisent pas encore de solution de gestion des services, elles sont confrontées à des processus inefficaces et coûteux, ce qui entraîne un mauvais service. Les processus manuels prennent énormément de temps. Les collaborateurs doivent ainsi passer péniblement d'un outil à l'autre (Excel, Word ou système ERP) pendant leur travail. Il est bien plus efficace d'automatiser les processus de service. Grâce à un logiciel de gestion des services, les entreprises peuvent nettement mieux coordonner les processus et reproduire en détail l'historique des services. Cela crée plus d'efficience et d'efficacité dans le service.
Le service comme argument de vente unique
Aujourd'hui, ce ne sont plus seulement le prix ou le produit qui déterminent le succès ou l'échec d'une entreprise. Elle doit plutôt se démarquer positivement de la concurrence grâce à des caractéristiques uniques. Si les entreprises décident d'accorder une plus grande priorité au service et de mettre en avant les souhaits et les besoins des clients, cela aura un effet positif sur leur image grâce au bouche-à-oreille. Pour y parvenir, les entreprises doivent identifier à temps les souhaits de leurs clients et les satisfaire au mieux. Si les entreprises veulent réussir à long terme, elles doivent placer la numérisation des services en tête de leurs priorités.
informations :
Les personnes intéressées trouveront d'autres aides et conseils sur la manière dont les entreprises peuvent numériser leur service avec succès - afin de générer plus de chiffre d'affaires, de fidéliser les clients existants à long terme et de gagner de nouveaux clients - dans le livre électronique gratuit d'IT-PEAK-Networks "Numériser la gestion des services - Opportunités et défis" à l'adresse suivante https://www.peak-networks.de/de/e-book-zur-service-optimierung.
Pourquoi les PME sont-elles souvent dépassées par les outils techniques de sécurité informatique ?
Avec la numérisation croissante des processus de travail dans les entreprises, chaque nouvel appareil apporte un nouveau point d'attaque dans l'entreprise. De nombreuses petites entreprises sont dépassées par la multitude d'outils techniques de sécurité informatique proposés sur le marché. C'est pourquoi, souvent, aucun budget n'est prévu pour la sécurité informatique et aucune action n'est entreprise.
Rédaction
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15 août 2018
Les outils techniques de sécurité informatique sont légion. Mais de nombreuses PME se montrent dépassées par cette diversité et mettent ainsi leur sécurité en péril. (Image : Fotolia.com)
Au cours de la dernière décennie, on a de plus en plus compris que les dépenses informatiques sont un poste crucial. Il ne reste plus qu'à comprendre que la sécurité informatique n'est malheureusement pas gratuite, mais qu'il est possible de la rendre plus sûre avec un budget limité.
Conscience du risque présente, mais pas de plan d'urgence
Dans le cadre de son travail de certificat CAS, Christian Heimann a évalué diverses méthodes et procédures pour un "contrôle abordable de la sécurité numérique des PME" et a constaté que les PME sont très conscientes du changement numérique. Il est toutefois inquiétant de constater que de nombreuses petites entreprises sont dépassées par la multitude d'outils techniques de sécurité informatique proposés sur le marché. C'est pourquoi elles ne prévoient souvent pas de budget pour la sécurité informatique et n'entreprennent rien. Si elles font quelque chose, elles se préoccupent surtout des aspects techniques. Ils sont conscients de la valeur de leurs données, mais ils oublient l'aspect humain. Les collaborateurs ne sont pas du tout ou pas suffisamment formés et sensibilisés, ce qui augmente le risque d'une attaque réussie. Un tel plan permettrait de désamorcer la situation de crise en cas d'attaque réussie, car on ne perd pas de temps.
Nouveaux appareils - nouveaux points d'attaque
Parmi les deux tiers des PME pour lesquelles la sécurité informatique revêt une grande importance, seuls 20 % ont jusqu'à présent vérifié leur sécurité informatique. Cela donne à réfléchir. Selon le leader de la recherche et du conseil Gartner (2017), le nombre d'appareils IoT atteindra 20'000'000'000 d'ici 2020 ! Les appareils IoT ne sont pas seulement des cibles d'attaques, mais peuvent également devenir eux-mêmes des agresseurs (par exemple, abus en tant que partie d'un botnet). C'est pourquoi la protection de l'IoT ne concerne pas seulement sa propre sécurité, mais aussi celle du grand public. Gartner prévoit qu'en 2020, 25% de toutes les cyberattaques identifiables contre les entreprises auront une composante IdO, mais que moins de 10% des budgets de sécurité informatique seront investis dans l'IdO.
Gestion de la vulnérabilité
Au cours de la dernière décennie, on a de plus en plus compris que les dépenses informatiques sont un poste crucial. Il ne reste plus qu'à comprendre que la sécurité informatique n'est malheureusement pas gratuite, mais qu'il est possible de la rendre plus sûre avec un budget limité. Un élément clé est de connaître son inventaire afin d'avoir toujours une vue d'ensemble de ses systèmes (réseau, appareils, droits d'accès, services en nuage).
Valeur ajoutée d'un contrôle régulier de la sécurité informatique (graphique : First Security Technology AG)
Christian Heimann s'est entre autres entretenu avec Pascal Mittner, CEO de First Security Technology AG, au sujet de leur solution de gestion des vulnérabilités. Par Vulnerability Scan ou Automated Testing, on entend la détection des vulnérabilités par l'analyse des points finaux. Une bonne solution de gestion des vulnérabilités ne fournit pas seulement des indications sur les vulnérabilités, mais aussi directement des recommandations d'action pour y remédier. Pascal Mittner a précisé lors de l'entretien que la gestion des vulnérabilités devait fonctionner comme un système d'alerte précoce et veiller à l'analyse du domaine attribué. Les mesures ne peuvent et ne doivent pas être mises en œuvre par le même système. Le principe de la "séparation des pouvoirs" doit être respecté.
38 nouvelles vulnérabilités par jour
Dans le domaine de la cybersécurité, lorsqu'on demande aux responsables informatiques à quelle fréquence un audit de sécurité doit avoir lieu, ils souhaitent souvent un intervalle de trois à cinq ans. Ils oublient que l'infrastructure informatique est dynamique et qu'un an est déjà beaucoup trop long pour un environnement technique, sans compter qu'il y a chaque jour 38 nouvelles vulnérabilités. Même les petites entreprises perdent la vue d'ensemble des systèmes qui se trouvent dans le réseau. Souvent, les appareils tels que les routeurs, les commutateurs, les systèmes IoT ou de test sont tout simplement oubliés, manquent à l'inventaire et ne sont donc pas intégrés dans le concept de sécurité informatique. Pascal Mittner mentionne que "outre la documentation de l'infrastructure, la gestion des points faibles sert d'outil pour identifier les problèmes à temps et les contrer. Cela augmente l'efficience et l'efficacité des entreprises, libère des ressources, aide à éviter des dommages importants et à investir dans les bonnes mesures".
Avec le FS Cyber Control - la solution de gestion des vulnérabilités Swiss Made pour les PME, les étapes mentionnées ci-dessus sont notamment mises en œuvre. L'infrastructure informatique est inventoriée, les systèmes (IP) sont ensuite scannés et un rapport est établi avec les mesures recommandées pour remédier aux points faibles trouvés. Les rapports sont faciles à comprendre, quelles que soient les connaissances en informatique. "Grâce à un système de feux de signalisation rouge, jaune et vert, vous voyez rapidement où en est votre informatique et la solution est en outre abordable pour les PME", déclare Pascal Mittner et ajoute : "Le FS Cyber Control est facile à intégrer dans l'environnement existant et entièrement automatique. Dans ce sens, les PME n'ont plus d'excuse pour négliger leur cybersécurité, parce qu'elles sont trop sollicitées".