EasyGov.swiss offre encore plus de services numériques aux entreprises
Le guichet en ligne EasyGov.swiss, lancé par le SECO, s'étoffe. Depuis le 6 novembre, EasyGov.swiss offre désormais aux entreprises existantes la possibilité d'effectuer les modifications les plus demandées dans le registre du commerce.
Rédaction
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13 novembre 2018
Depuis le 6 novembre, le guichet en ligne EasyGov.swiss propose encore plus de services numériques. (Image : easyGov.swiss)
Depuis le 6 novembre 2018, EasyGov.swiss propose encore plus de services numériques aux entreprises nouvelles et existantes. Depuis un an déjà, les entrepreneurs peuvent inscrire en ligne leur nouvelle entreprise directement auprès des autorités compétentes pour le registre du commerce, l'AVS, la TVA ou l'assurance-accidents. Désormais, il est également possible de procéder en ligne à des mutations dans le registre du commerce avec des transferts de siège à l'échelle du canton et des actes authentiques. Au total, il s'agit des dix nouveautés suivantes :
Changement de raison sociale (nom de l'entreprise)
Changement d'objectif
Changement de siège
Ajout, suppression et mutation d'associés dans une SARL
Modification de la composition du conseil d'administration d'une SA
Modification de la composition de la direction d'une SARL
Modifications générales des statuts
Commander des extraits certifiés ou non certifiés du registre du commerce
Radiation d'entreprises du registre du commerce
Changement de l'organe de révision
EasyGov.swiss version 1.2
EasyGov.swiss a démarré il y a un an avec les services nécessaires à la création d'une entreprise. Avec l'étape d'extension d'aujourd'hui, l'offre devient également plus attrayante pour les entreprises existantes. Ainsi, la version 1.2 permet désormais d'effectuer en ligne les dix mutations de registre du commerce les plus demandées. Il est par exemple possible d'établir des transferts de siège à travers les cantons avec des actes authentiques, des mutations de personnel ou des modifications de statuts.
D'autres prestations électroniques des autorités fédérales, cantonales et communales seront intégrées progressivement et le portail sera optimisé en permanence. La direction du projet est assurée par le SECO. D'ici fin 2019, les démarches administratives les plus demandées par les entreprises devraient être disponibles sur EasyGov.swiss.
Moins de bureaucratie, plus de temps pour l'activité principale
EasyGov.swiss fait partie de la stratégie suisse de cyberadministration. La Confédération, les cantons et les communes s'engagent ensemble à réduire la charge administrative des entreprises. Le guichet en ligne EasyGov.swiss exploite les possibilités offertes par la numérisation et simplifie les échanges entre les entreprises et les autorités. Avec EasyGov.swiss, les entreprises peuvent effectuer diverses démarches administratives de manière efficace et sûre sur une seule plateforme en ligne. Cela permet aux entreprises d'économiser du temps et de l'argent et simplifie l'échange de données au sein de l'administration.
Perspectives conjoncturelles : L'économie suisse doit s'habiller plus chaudement
Pour la première fois depuis plus de trois ans, les perspectives conjoncturelles des CFO suisses sont à la baisse. Ces signes doivent également faire réfléchir dans le contexte international. La menace de tensions internationales et le respect pour l'appréciation du franc suisse en sont les raisons. C'est ce que livre, entre autres, la 35e édition de la célèbre enquête semestrielle de Deloitte auprès des CFO.
Thomas Berner
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13 novembre 2018
Les perspectives conjoncturelles ne sont plus jugées avec autant d'optimisme que par le passé par les CFO suisses. (Image : Fotolia.com)
Le climat conjoncturel parmi les CFO suisses s'assombrit pour la première fois depuis plus de trois ans. C'est l'un des principaux résultats de l'enquête semestrielle menée par Deloitte auprès des CFO depuis 2009. Au total, 109 CFO d'entreprises cotées en bourse et de sociétés détenues par des particuliers ont participé à l'enquête actuelle, réalisée entre le 29 août et le 24 septembre 2018.
Le grand boom est terminé
Il ne reste plus que 77% des plus de 100 directeurs financiers interrogés dans notre pays qui sont positifs quant aux perspectives économiques. Cela correspond à une baisse de 8 points de pourcentage par rapport au premier semestre 2018. La prudence est de mise. Après les trois derniers changements d'humeur similaires, la situation s'est dégradée brusquement à deux reprises, montre l'étude. Le fait que le point culminant de la croissance semble avoir été dépassé se reflète également dans le fait qu'au cours des trois derniers mois, l'optimisme des directeurs financiers concernant les perspectives financières de leur propre entreprise a nettement diminué. Le solde net (mentions optimistes moins pessimistes) est passé de 24% à 9%, un chiffre bas mais toujours positif. "L'économie suisse est certes toujours robuste, mais le grand boom est terminé. Les querelles commerciales internationales persistantes déteignent pour la première fois sur la Suisse. Les agissements protectionnistes, qui émanent notamment des deux grandes puissances que sont les Etats-Unis et la Chine, alimentent l'incertitude de nos entreprises exportatrices", commente Michael Grampp, économiste en chef chez Deloitte Suisse, à propos des résultats de l'enquête menée auprès des CFO.
Solde net des CFO qui jugent positives/négatives les perspectives conjoncturelles pour la Suisse dans les 12 prochains mois. (Graphique : Deloitte)
Les partenaires commerciaux signalent de plus en plus un manque de fiabilité
Dans l'ensemble, seuls 40% des CFO estiment que le niveau d'incertitude économique et financière est élevé dans notre pays. Ce résultat peut être considéré comme optimiste. Mais ce sont les développements à l'étranger qui sont responsables de l'insécurité des CFO. Près de la moitié des entreprises suisses orientées vers l'exportation (48%) voient de grandes incertitudes s'approcher d'elles. Ce sont surtout les incertitudes politiques croissantes chez les partenaires commerciaux traditionnels qui assombrissent les perspectives conjoncturelles. Par rapport au premier semestre, la perception des risques envers les partenaires établis que sont les États-Unis (plus 26% à 77%), l'Italie (plus 20% à 64%) et la Chine (plus 15% à 30%) augmente drastiquement au cours du semestre actuel. Sans surprise, la Grande-Bretagne, frappée par le Brexit, est également considérée comme un partenaire commercial à risque par 64% des CFO. Les relations avec les deux partenaires traditionnellement les plus importants, l'Allemagne (11%) et la France (7%), sont considérées comme plus réjouissantes. Dans les deux cas, le degré d'incertitude a diminué par rapport au premier semestre. Cependant : De nombreuses entreprises suisses ont actuellement d'autres priorités. "Les incertitudes géopolitiques et le protectionnisme sont certes très importants dans la perception des risques des CFO suisses, mais les processus internes à l'entreprise sont en tête de liste : Les éventuels problèmes internes sont pour la première fois le principal risque. De nombreuses entreprises sont actuellement très préoccupées par elles-mêmes et ne se concentrent pas pleinement sur les défis extérieurs. Ce serait pourtant nécessaire", analyse Alessandro Miolo, responsable du programme Partenaires CFO chez Deloitte, à propos du champ de tensions dans lequel les CFO agissent actuellement.
Taux de change EUR/CHF : 1,07 comme seuil de douleur
Compte tenu du défi que représentent les affaires internationales, le taux de change CHF/EUR est particulièrement au centre des préoccupations des entreprises suisses. Pour près de 60% des CFO interrogés, un franc plus fort aurait des conséquences négatives directes pour leur entreprise. En moyenne, les CFO interrogés indiquent un taux de change EUR/CHF de 1,07 comme seuil de douleur.
Alessandro Miolo classe ce résultat de la manière suivante : "Après l'abolition du taux plancher en janvier 2015 et le choc initial, les entreprises se sont certes accommodées de la situation de change. Mais le taux de change CHF/EUR pèse aujourd'hui comme une épée de Damoclès sur les entreprises. Il est surprenant de constater que seule un peu plus de la moitié des directeurs financiers suisses limitent le risque de change au moyen d'estimations de risque ou de couverture financière. Il ne faut pas rester inactif sur ce sujet".
La pénurie de main-d'œuvre qualifiée tient les entreprises en haleine
Malgré une tendance à la baisse des perspectives positives, les entreprises restent enclines à dépenser dans toute l'Europe, tant en termes d'investissements que d'embauches. 39% des CFO suisses s'attendent toujours à une augmentation des investissements dans leurs perspectives à 12 mois. Cela correspond largement à l'impression qui se dégage également des Enquête ORGANISATOR "Moniteur PME a mis en évidence. En matière de propension à investir, la Suisse se situe dans la moyenne européenne, selon Deloitte.
42% des CFO suisses sont confiants dans leur capacité à augmenter le nombre de collaborateurs au cours des 12 prochains mois. Ils considèrent toutefois que l'accès à du personnel qualifié constitue un risque croissant. Ils partagent presque sans exception ces préoccupations avec les CFO des autres pays européens. Chez nos voisins allemands et autrichiens, le manque de personnel qualifié est même le risque le plus souvent cité. Même dans le contexte de la préférence nationale suisse, il est fort possible que la "guerre des talents" continue de s'intensifier au sein des pays germanophones. Les personnes disposant de connaissances techniques et d'une expérience professionnelle adéquates sont particulièrement recherchées.
La Suisse mise davantage que la moyenne européenne sur le recrutement à l'étranger (33%) et moins souvent sur l'activation de groupes de travailleurs alternatifs (p. ex. personnes en réinsertion ou travailleurs âgés, 20%). La priorité des travailleurs indigènes, en vigueur depuis juillet 2018, ne semble donc pas avoir d'effet dans cette étude, d'autant plus que les profils professionnels soumis à l'obligation d'annonce pour la priorité des travailleurs indigènes ne sont pas, pour la plupart, des spécialistes hautement qualifiés.
Huit billions de dollars de chiffre d'affaires en moins à cause de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée
La pénurie de main-d'œuvre qualifiée augmente à l'échelle mondiale. Si les entreprises ne réagissent pas à temps, cela peut entraîner des pertes de plusieurs billions de dollars en raison du manque à gagner. C'est ce que montre une étude récente de Korn Ferry (NYSE:KFY), le leader mondial du conseil en recrutement et développement de cadres.
Rédaction
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12 novembre 2018
Le manque de personnel qualifié devient de plus en plus un problème global, selon Stefan Steger, président de Korn Ferry Suisse et Autriche. (Image : zVg / Korn Ferry)
Plus de 1 500 directeurs généraux des plus grandes entreprises du monde ont été interrogés dans le cadre de l'étude "The Talent Shift" de Korn Ferry. La grande majorité d'entre eux est consciente qu'il y aura à l'avenir une pénurie de professionnels talentueux. Malgré cela, les entreprises sont confiantes : 95 % sont certains que leur entreprise pourra combler le manque de personnel qualifié à l'avenir. Près de 75 % estiment en outre que la technologie remplacera de nombreux professionnels.
Un changement structurel lourd de conséquences
Selon les experts, cette façon de penser peut coûter cher aux entreprises. La pénurie de compétences n'est pas un phénomène passager, mais un changement structurel qui pourrait coûter aux entreprises près de 8,5 billions de dollars de chiffre d'affaires perdu d'ici 2030. "Les spécialistes nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie commerciale et qui feront défaut à l'avenir pourraient devenir l'enjeu crucial de l'époque et mettre en péril le PIB des nations et la rentabilité des entreprises", déclare Stefan Steger, président de Korn Ferry Suisse et Autriche.
La planification du personnel doit devenir une priorité
Les pénuries attendues ne se limitent pas à une région particulière. Par exemple, la Chine pourrait connaître un déficit de 6,7 millions de travailleurs hautement qualifiés d'ici 2030, tout comme les États-Unis avec 6,6 millions ou l'Allemagne avec un déficit de 2,5 millions de professionnels. Comme la majorité des cadres interrogés ne situent pas ces pénuries dans leurs propres entreprises, les experts craignent qu'elles n'investissent pas assez à l'avenir dans des programmes internes de développement des talents ou dans la stratégie générale en matière de talents. "Il est nécessaire que les entreprises fassent de la planification future des ressources humaines leur priorité si elles veulent éviter d'être limitées dans leur travail à l'avenir par un manque de compétences nécessaires", déclare Stefan Steger. Selon lui, la pénurie de compétences aura des répercussions sur les salaires. Korn Ferry estime que la pénurie mondiale de compétences pourrait faire grimper les salaires de 2,5 billions de dollars.
Export Award 2019 : à la recherche de PME performantes
Les entreprises suisses et liechtensteinoises peuvent dès à présent poser leur candidature pour l'Export Award 2019. La date limite d'inscription est fixée au 15 janvier 2019.
Rédaction
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8 novembre 2018
Nous recherchons à nouveau des PME performantes pour l'Export Award 2019. (Image : Switzerland Global Enterprise)
L'Export Award récompense les entreprises actives à l'international dont la stratégie d'internationalisation est convaincante. Le prix sera remis le 26 mars 2019 par Ruth Metzler-Arnold, présidente du CA de Switzerland Global Enterprise, à l'occasion du Forum du commerce extérieur à Zurich.
Une chance pour les PME
"Nous recherchons des entreprises suisses qui créent durablement de la valeur grâce à un rattachement convaincant à la chaîne de création de valeur internationale. Nous évaluons la qualité, l'originalité et la force de conviction de la stratégie d'internationalisation", explique le président du jury Ralph Siegl. Le jury sélectionne trois finalistes parmi toutes les candidatures. "L'Export Award offre aux PME la chance d'obtenir la reconnaissance publique à laquelle elles et leurs collaborateurs ont droit. Le prix procure en outre de la considération auprès des clients et des partenaires".
Les trois finalistes ainsi que le gagnant sont sélectionnés par un jury indépendant. Le jury, composé de personnalités du monde économique, scientifique et médiatique suisse, est présidé depuis 2018 par Ralph Siegl, Managing Partner d'Experts for Leaders AG.
Candidature jusqu'au 15 janvier 2019
Toutes les entreprises suisses et liechtensteinoises qui commercialisent des produits ou des services à l'international peuvent dès à présent poser leur candidature pour l'Export Award 2019. La candidature est simple et se fait le plus rapidement via Site web de S-GE. Date limite d'envoi : 15 janvier 2019
Les trois finalistes peuvent s'attendre à une attention accrue des médias et à des articles dans la presse économique, spécialisée et régionale.
Google Suisse et Switzerland Global Enterprise lancent le "Market Finder
Une initiative commune de Google Suisse et de Switzerland Global Enterprise (S-GE) doit aider les PME à trouver le chemin vers des marchés d'exportation attrayants. La nouvelle plateforme en ligne "Market Finder" propose des outils numériques et un savoir-faire pratique s'appuyant sur de nombreuses données. La plateforme a été lancée le 7 novembre 2018.
Thomas Berner
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8 novembre 2018
Daniel Küng (à gauche) de S-GE et Tobias Wittmann de Google lors du lancement de la nouvelle plateforme "Market Finder" (Photo : Thomas Berner)
Depuis le "choc du franc", de nombreuses PME orientées vers l'exportation ont compris qu'il était temps de se lancer à la conquête de nouveaux marchés internationaux. Et cela vaut également pour toutes les autres PME : en raison de la numérisation, il est aujourd'hui plus nécessaire que jamais d'envisager également une stratégie d'internationalisation. Car aujourd'hui, environ 2,5 milliards de personnes sont en ligne dans le monde. "Dans les trois prochaines années, elles seront 4 milliards, soit la moitié de la population mondiale", a déclaré Elisabete Ramalho, Industry Leader-Luxury, Finance, CPG chez Google Inc. lors de l'événement de lancement du 7 novembre 2018 à Zurich. Cela signifie que de nouvelles opportunités s'offrent à l'exportation via les canaux numériques, notamment pour les PME.
"Trial and Error", un jeu risqué
Mais comment conquérir de nouveaux marchés à l'étranger ? Les analyses de marché sont généralement le point de départ de toute stratégie d'exportation. Les PME ne disposent souvent pas de ressources suffisantes pour procéder à des analyses approfondies. Cela peut avoir des conséquences coûteuses - "Trial and Error" est un jeu risqué qui peut finalement étouffer dans l'œuf toute tentative d'exportation. Il est donc plus facile de faire avancer un projet d'exportation par le biais de canaux numériques - en commençant par l'analyse de la demande de ses propres produits sur les marchés cibles potentiels, en saisissant le potentiel des clients, en passant par le marketing en ligne et la distribution via le commerce électronique - et ce, de plus en plus souvent, via des appareils mobiles. Ainsi, l'utilisation de canaux numériques est aujourd'hui indispensable pour les entreprises suisses si elles souhaitent s'adresser aux consommateurs à l'étranger et en acquérir de nouveaux, que ce soit dans le domaine B2B ou B2C.
Market Finder : données et savoir-faire en coopération
C'est dans ce contexte que Google et Switzerland Global Enterprise (S-GE), en tant que partenaires, ont décidé de lancer le "Market Finder", un outil qui permet d'accéder à un grand nombre de données et de mettre à disposition un savoir-faire pratique basé sur ces données. "Notre objectif est de rapprocher davantage de PME des chaînes de création de valeur internationales et de leur faciliter la tâche grâce à des outils numériques", explique Daniel Küng, CEO de S-GE. Dans de nombreux pays, les canaux numériques sont devenus des éléments incontournables d'une stratégie d'entrée sur le marché, poursuit Küng.
Grâce aux recherches quotidiennes de produits et de services, Google dispose d'une base de données impressionnante qui lui permet d'agréger de vastes connaissances sur les marchés régionaux et le comportement des consommateurs. Outre les canaux numériques, le marché cible a également besoin d'un bon réseau de partenaires et d'autres canaux de marketing et de distribution. Il ne faut pas non plus sous-estimer les différences culturelles et réglementaires. Un constructeur de cuisines du segment haut de gamme a pu constater que ce n'est pas si trivial que cela. Sur la base d'analyses d'investissements immobiliers globaux, il est arrivé à la conclusion que la région du Golfe pourrait être un débouché lucratif. Mais comme les cuisines n'y ont pas la même valeur qu'en Europe par exemple, les efforts d'exportation n'ont finalement pas été couronnés de succès. "La conquête de nouveaux marchés reste un défi. Mais les outils numériques peuvent faciliter considérablement l'entrée sur le marché. Ils doivent donc être considérés comme faisant partie d'une stratégie d'exportation globale", conclut Daniel Küng.
Soutien à bas seuil pour les stratégies d'exportation
En résumé : le Market Finder peut offrir aux PME une base suffisante pour démarrer une stratégie d'exportation avec relativement peu d'efforts - il suffit tout d'abord d'entrer l'URL de sa propre entreprise pour obtenir les premières informations. L'outil est en outre gratuit ; seul un compte Gmail est nécessaire pour l'inscription. Le Market Finder est divisé en trois catégories : "Trouver de nouveaux débouchés", "Planifier les opérations" et "Commercialiser l'entreprise". Après avoir saisi l'URL de l'entreprise, la catégorie des produits ou services proposés par l'entreprise est déterminée. Sur cette base, Market Finder sélectionne ensuite les marchés recommandés. Le nombre moyen de recherches Google mensuelles par produit ou service, le coût par clic payé par les annonceurs pour les mots-clés et la croissance du PIB par an et par économie sont pris en compte. D'autres données sont collectées afin de donner une idée des perspectives commerciales dans les différents pays. Dès que les utilisateurs souhaitent concrètement mettre en œuvre leur stratégie d'exportation sur la base des données recueillies, des conseillers de Google et de S-GE sont à leur disposition pour leur apporter un soutien supplémentaire.
Dès la saisie de l'URL de l'entreprise, la plate-forme affiche les premières propositions de marché. (Image : Google Suisse)
"Démarrer immédiatement en saisissant l'URL de l'entreprise".
Questions à Tobias Wittmann, directeur de la stratégie de croissance internationale et des ventes chez Google :
Les PME doivent profiter des canaux numériques et accélérer leur internationalisation. En quoi consiste l'approche de Google pour aider les PME dans ce domaine ?
Nous souhaitons faciliter autant que possible l'exploitation des potentiels de croissance internationaux par les PME. C'est bon pour Google et bon pour les PME - en principe, c'est une situation gagnant-gagnant. Market Finder est au cœur de l'infrastructure que nous avons créée à cet effet. Le voyage commence généralement par la question suivante : où voulons-nous exporter ?
En termes simples, on peut dire que oui : Toute stratégie d'internationalisation d'une PME commence par une recherche sur Google ?
Oui, il est beaucoup plus facile d'essayer de nouveaux marchés du côté numérique. D'une part, nous avons des données. Cela permet de prendre des décisions basées sur des données, ce qui n'est pas possible hors ligne et implique beaucoup plus d'essais et d'erreurs. D'autre part, le numérique permet de tester plus facilement. Je peux ainsi commencer sur un marché avec un petit budget de test.
Quels sont vos conseils numériques et vos "no-go" pour "l'internationalisation numérique" ?
Il s'agit essentiellement de trois étapes. Premièrement, je dois identifier les opportunités : Où va-t-on ? Où est-ce que je veux me développer en tant qu'entreprise ? Je dois comprendre les clients et d'abord me renseigner sur eux : Comment dois-je les aborder ? Quelle est la situation de la concurrence ? Tout cela peut se faire sur la base de données. Deuxièmement, je dois être aussi habile que possible dans la mise en œuvre. Ici, je peux apprendre via Market Finder quelles sont les prestations d'aide possibles et quel soutien Google peut par exemple apporter en coopération avec Switzerland Global Enterprise. J'évite ainsi d'utiliser inutilement beaucoup de ressources. Troisièmement, il y a la stratégie de publicité numérique, et là, nous pouvons puiser dans les ressources de Google. C'est notre activité principale. En résumé : je regarde quelles données et informations de Google je peux utiliser pour prendre une vraie décision stratégique au lieu de faire des essais et des erreurs. Sur le plan opérationnel, il s'agit par exemple de savoir si je dois traduire mon site web - pour certains marchés, cela a plus de sens que pour d'autres. Si j'ai un site web en anglais, je peux déjà démarrer très rapidement pour certains produits. Mais je dois encore savoir de quels canaux de paiement j'ai besoin et comment le Customer Care doit se présenter. Pour ce genre de questions, Google propose de nombreuses aides avec le Market Finder.
Comment fonctionne le partenariat entre Google et S-GE ?
S-GE est un partenaire qui adopte une approche globale. Ils collaborent avec des organisations similaires dans le monde entier et prennent les entreprises par la main pour aborder avec elles des questions telles que les droits de douane ou les taxes. Pour cela, ils font appel aux bons partenaires. Chez Google, nous soutenons fortement S-GE du côté des données, c'est-à-dire que nous mettons les données à disposition.
Le Market Finder s'adresse explicitement aux PME suisses ?
La version que nous mettons en ligne aujourd'hui est conçue pour les utilisateurs suisses. Nous avons développé Market Finder en tant que plateforme globale et sommes donc également actifs sur d'autres marchés. Récemment, nous l'avons également lancée en Italie.
Le Market Finder est-il facile et intuitif à utiliser ? Pour les PME, beaucoup de choses doivent être aussi peu bureaucratiques que possible.
L'utilisation est vraiment très simple. En principe, je peux commencer immédiatement, dès que j'ai saisi mon URL. La plate-forme détermine les domaines d'activité dans lesquels j'évolue et fait des propositions pour réajuster la demande. L'analyse est ensuite effectuée sur cette base. On détermine ainsi dans quels pays le produit fait l'objet du plus grand nombre de recherches, et la situation de la concurrence est également prise en compte. Lorsqu'une entreprise s'est décidée pour un marché, nous pouvons également lui apporter notre aide sur le plan opérationnel. Sur la plate-forme, on trouve ainsi des explications sur la manière de traiter le paiement ou le service à la clientèle sur ce marché cible.
Celui qui livre à l'étranger conserve la Suisse comme lieu de juridiction.
Le commerce en ligne s'internationalise de plus en plus. En cas de commande depuis l'étranger, il est particulièrement important que le client accepte les conditions générales de vente (CGV). Celles-ci doivent être formulées de manière claire et sans équivoque, notamment en ce qui concerne le for juridique : il s'agit dans tous les cas de la Suisse.
Raoul Egeli
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8 novembre 2018
Raoul Egeli : la formulation des conditions générales est compliquée et relève généralement de la compétence d'avocats spécialisés, afin d'exclure toute interprétation au détriment de l'exposant. (Image : zVg)
Considérez-le comme une loi d'airain lors de toute transaction commerciale avec un client étranger : Le for juridique est en Suisse. Cela vaut également pour le commerce en ligne, qui gagne en importance à un rythme effréné. Aux États-Unis, par exemple, il est déjà courant de prévoir un for aux États-Unis, quel que soit le lieu où le client a son siège. En outre, il faudrait également prévoir un assujettissement au droit local et, enfin, exclure l'application de la Convention de Vienne sur les contrats de vente internationale de marchandises. Ce traité international, auquel la plupart des pays industrialisés, dont la Suisse, ont adhéré, définit les règles applicables aux achats internationaux de marchandises et s'écarte en partie du droit national. Les clauses qui écartent son applicabilité sont autorisées. Dans certains cas, il faudrait vérifier si le droit viennois de la vente présente des avantages pour le vendeur. Dans ce cas, il faudrait renoncer à une clause d'exclusion.
Conditions générales de vente : Toujours conserver une copie
Les conditions générales de vente ne sont valables que si elles sont acceptées par les deux parties. Dans le commerce en ligne, il est courant qu'une case à cocher portant la mention "J'ai lu et accepté les conditions générales de vente" s'affiche dans la boutique en ligne avant l'exécution de la commande. Celles-ci doivent bien entendu être mises à disposition pour lecture à cette occasion. La règle suivante s'applique : plus la déclaration de volonté du client est explicite, plus la probabilité qu'un tribunal accepte les conditions générales de vente en cas de litige est grande. En règle générale, les conditions générales sont régulièrement mises à jour. C'est pourquoi il est recommandé de conserver une copie de chaque version.
Ce qui doit figurer dans chaque CGV
La rédaction des CGV est compliquée et relève généralement de la compétence d'avocats spécialisés, afin d'exclure toute interprétation au détriment de l'émetteur. Chaque CG doit contenir
Garantie
Garantie
Protection des données
Commandes
Conditions de facturation et de paiement
Taxe sur la valeur ajoutée
Livraison et délais de livraison
Zones d'expédition
Responsabilité
droit applicable et juridiction compétente
Les déclarations abusives telles que "Le risque d'expédition est à la charge de l'acheteur" ne sont pas autorisées. Les clauses qui impliquent un risque accru pour les acheteurs doivent être clairement mises en évidence.
Auteur : Raoul Egeli est président de l'Union suisse Creditreform depuis 2008, président de Creditreform International depuis 2014 et membre de la Chambre des métiers de l'USAM. Il est en outre directeur des sociétés Creditreform Egeli à Bâle, Saint-Gall et Zurich. De 2009 à 2013, il a été président central de TREUHAND|SUISSE. Raoul Egeli est l'auteur de plusieurs ouvrages spécialisés sur le thème du crédit et de la gestion des créances. www.creditreform.ch
Forum économique "Signaux de réussite" : innovation, communication et transformation
Le 25 octobre, le forum économique "ErfolgsSignale" a eu lieu pour la 17e fois à Rheinfelden AG. Des intervenants comme Matthias Baumann (Möbel Pfister AG) ou la skieuse acrobatique Evelyne Leu ont rencontré un public intéressé.
Fabrice Müller
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7 novembre 2018
Matthias Baumann, CEO de Pfister Meubles SA, a parlé de la numérisation dans le commerce du meuble. (Photo : Fabrice Müller)
Sous la devise "Innovation, communication et transformation", des impulsions, des expériences et des conseils précieux du monde de l'économie, de la communication et du sport ont été transmis à l'occasion de la 17e édition du forum économique "Signaux de réussite" qui s'est tenue le 25 octobre à l'hôtel Schützen à Rheinfelden.
Attitude mentale et changement numérique
L'ancienne skieuse acrobatique et championne olympique Evelyne Leu a par exemple souligné dans son exposé l'importance de l'attitude mentale pour le succès. Matthias Baumann, CEO de Möbel Pfister AG, a donné un aperçu passionnant de la numérisation du commerce du meuble. "La numérisation va encore plus modifier le commerce du meuble à l'avenir et remettre en question beaucoup de choses qui étaient valables autrefois", a déclaré Matthias Baumann.
"Des femmes entrepreneurs animées"
Christel Maurer, conseillère en entreprise et auteur de livres, a parlé des "entrepreneurs animés" qui s'engagent corps et âme pour leur entreprise. Parmi les autres intervenants figuraient le coach en communication Marcus Knill et l'entrepreneur énergétique Alexandr Medici de Laufenburg, lauréat de l'Axpo Energy Award 2014. (fm)
Les cyberattaques peuvent toucher tout le monde - même la PME la plus sûre
L'infrastructure informatique des PME a beau être moderne, si sa protection n'est pas assurée, elle ouvre la porte aux cybercriminels. Lors de l'événement PME de GGA Maur, près de 90 représentants de PME ont appris d'experts renommés tels que Marc Henauer, directeur de la Centrale d'enregistrement et d'analyse pour la sûreté de l'information de la Confédération, et Jürg Leuthold, professeur à l'EPFZ, comment ils peuvent gérer cette situation et ce qui les attend avec les changements technologiques.
Rédaction
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5 novembre 2018
Des experts ont informé les participants sur ce que les PME peuvent faire contre les cyber-attaques. (Image : zVg / GGA Maur)
Le vendredi 2 novembre, l'entreprise de communication GGA Maur, en collaboration avec ewz et Studerus AG, a organisé un événement de formation continue et de réseautage au Kraftwerk à Zurich. Des experts de l'économie et de la science ont présenté à plus de 90 participants des faits, des tendances et des bonnes pratiques sur les thèmes de la communication du futur et de la cybersécurité.
Le changement technologique offre plus d'opportunités que de problèmes
C'est Jürg Leuthold qui a ouvert le bal. Avec des faits et des chiffres impressionnants, le professeur de photonique et de communication de l'ETH Zurich a montré comment les technologies de l'information se développeront à l'avenir. "En 2000, nous nous contentions d'un taux de transmission de 128 kbit/seconde. Aujourd'hui, nous avons besoin de 1 Gbit/seconde et d'ici 2030, plus de dix fois ce chiffre sera la norme". Les cas d'application des nouvelles technologies sont presque illimités - des vêtements personnalisés imprimés en 3D et de nombreuses applications médicales basées sur l'apprentissage automatique, en passant par la conduite autonome et les cyborgs. "Les technologies de l'information vont améliorer durablement notre niveau de vie. Mais pour cela, il est nécessaire de développer continuellement l'infrastructure existante", a déclaré Leuthold.
La physique n'est pas un problème, c'est certain. Selon le professeur de l'ETH, il est déjà possible d'atteindre en laboratoire des vitesses allant jusqu'à 1,01 pétaoctet par seconde dans une seule fibre optique. Même pour les données mobiles, le potentiel en termes de capacité est encore loin d'être épuisé. Les défis en matière de consommation d'énergie, de puissance des processeurs et de composants optiques peuvent être résolus, Leuthold en est convaincu. Les défis sociaux découlant de l'évolution technologique sont plus difficiles à relever - par exemple les éventuelles nuisances pour la santé dues au rayonnement, les aspects de sécurité et les changements sur le marché du travail et dans le système éducatif. "Le changement technologique nous réserve plus de chances que de problèmes. Mais nous devons être prêts à nous adapter aux circonstances et aux réalités. Nous ne contesterons pas l'avenir avec de vieilles ficelles".
Quel est le niveau de sécurité possible ?
Marc Henauer de la Centrale d'enregistrement et d'analyse pour la sûreté de l'information de la Confédération - en bref MELANI - a abordé les cyberrisques et les défis dans son exposé. "Les cyber-risques résultent de l'utilisation de l'informatique pour soutenir des processus et améliorer l'efficacité. Ils menacent toutes les entreprises, quels que soient leur secteur et leur taille". Selon Henauer, l'importance croissante des technologies de l'information pour les entreprises augmente la mise en réseau et la valeur de l'accès à l'information. Parallèlement, les possibilités de fraude, d'espionnage, de chantage, de sabotage et d'autres cyber-attaques augmentent également. Henauer a illustré cela par différents exemples, comme l'attaque WannaCry, qui a paralysé de nombreux systèmes informatiques dans le monde en 2017. "Les cybercriminels travaillent en groupes organisés et décentralisés, développent en permanence leurs méthodes et s'attaquent à leurs victimes aussi bien virtuellement que physiquement. Une protection complète est donc impossible".
Pour Henauer, la solution pour les entreprises se situe à un autre niveau. Les cyber-risques ne sont qu'une partie de la sécurité de l'information d'une entreprise, car les risques physiques et personnels peuvent également conduire à des attaques correspondantes. "Une solution technologique a du sens en tant que mesure de sécurité pour l'informatique. Mais pour une protection globale de l'information, les entreprises ont besoin d'une approche supérieure de la sécurité, qui devrait être intégrée dans la gestion des risques au niveau de la direction".
Du point de vue de l'adversaire
Ivan Bütler, CEO de Compass Security AG, a ensuite proposé un changement de perspective. En décembre 2017, Bütler a réussi, malgré l'annonce, à pirater le réseau de l'entreprise d'approvisionnement en énergie EBL dans le canton de Bâle-Campagne pour le compte de la SRF et à désactiver une partie des illuminations de Noël. "Le talon d'Achille d'Internet, ce sont les gens qui tombent dans les histoires des pirates et leur donnent ainsi accès". Cela se fait généralement par exemple par le biais d'une fausse candidature sur une clé USB ou d'une pièce jointe à un mail. Dans le cas de l'EBL, ces approches n'ont toutefois pas fonctionné, c'est pourquoi Bütler a misé sur une autre astuce.
Une simple manœuvre de diversion à la réception d'EBL a suffi à faire entrer un technicien étranger dans l'entreprise, qui a pu installer un programme malveillant sur le système sans être dérangé. "Il ne faut pas faire de cadeaux - une utilisation irréfléchie des pièces jointes aux e-mails, des liens ou des mots de passe est une invitation pour les pirates. Une saine dose de scepticisme est de mise", résume Bütler.
Conseils contre les cyber-attaques
Le thème de la cybersécurité a été complété par Hugo Bossard, CIO de Studerus SA. Il a expliqué comment les PME peuvent faire face aux programmes malveillants et a présenté des services de pare-feu concrets de Studerus SA comme GeoIP ou Content Filter pour la protection. Selon Bossard, les services antivirus et anti-spam sur le pare-feu sont moins efficaces.
Dans une deuxième partie, Bossard a donné aux personnes présentes cinq conseils pour la prévention des ransomwares :
Comme première défense solide, les PME devraient installer un pare-feu.
Les PME devraient effectuer des sauvegardes régulières, stockées à l'extérieur du bâtiment et du réseau et pouvant être restaurées en cas d'urgence.
Le système d'exploitation utilisé devrait toujours être à jour sur tous les ordinateurs utilisés. Les mises à jour de sécurité réduisent les possibilités pour les cybercriminels.
Les pièces jointes aux e-mails et les liens inconnus doivent être traités avec prudence et ne doivent pas être ouverts en cas de doute.
Un programme antivirus à jour doit être installé sur chaque ordinateur de l'entreprise.
Faire des achats lors de voyages d'affaires : Avec une carte de crédit privée ou celle de l'entreprise ?
Une étude de montre que quatre voyageurs d'affaires sur dix utilisent des cartes de crédit d'entreprise également pour des achats personnels. Les cartes de crédit virtuelles pourraient constituer une alternative et assurer une plus grande transparence.
Rédaction
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5 novembre 2018
Une nouvelle étude montre à quelle fréquence les voyageurs d'affaires utilisent la carte de crédit de leur entreprise également pour des achats privés. (Graphique : CWT)
Quatre voyageurs d'affaires sur dix admettent utiliser des cartes de crédit d'entreprise pour effectuer des achats personnels - 46 % des voyageurs européens et américains et 38 % des voyageurs de la région Asie-Pacifique. C'est le résultat d'une étude menée par le fournisseur mondial de voyages d'affaires Carlson Wagonlit Travel (CWT). "Les travel managers doivent s'occuper de l'utilisation abusive des cartes de crédit d'entreprise et doivent également comprendre pourquoi les voyageurs ne respectent pas les règles", explique Christophe Renard, vice-président de CWT Solutions Group, la division conseil de Carlson Wagonlit Travel.
Des règles claires pour l'utilisation de la carte de crédit professionnelle
Cette pratique est très répandue, bien que 58 % des Européens et 63 % des Américains déclarent que la politique de leur entreprise interdit l'utilisation des cartes de crédit d'entreprise pour les achats privés, avec un taux d'application de 85 % dans les deux régions. Parmi les voyageurs d'Asie-Pacifique, 69 % déclarent que leur entreprise interdit l'utilisation privée, avec un taux d'application de 87 %. Au total, six voyageurs d'affaires internationaux sur dix reçoivent une carte de crédit d'entreprise de la part de leur employeur - le plus souvent en Asie-Pacifique (67 %), suivie par les Amériques (61 %) et l'Europe (56 %).
La carte de crédit privée est également utilisée à des fins professionnelles
Les résultats de l'étude CWT montrent également le résultat inverse : les voyageurs effectuent souvent leurs dépenses de voyage professionnel via leur carte de crédit personnelle. Au niveau mondial, 49 % des voyageurs d'affaires utilisent toujours leur carte de crédit personnelle. Les voyageurs de la région Asie-Pacifique sont nettement plus enclins à le faire (55 %) que les voyageurs américains (48 %) ou européens (44 %). "L'utilisation de cartes de crédit personnelles pour les dépenses professionnelles signifie qu'il est plus compliqué pour les entreprises de suivre les dépenses - ce qui rend l'application des politiques beaucoup plus difficile", explique Christophe Renard du groupe CWT Solutions. "Si les entreprises ne veulent pas délivrer de cartes de crédit à tous leurs employés - ce qui est compréhensible - les cartes de crédit virtuelles sont un bon compromis. Les voyageurs n'ont pas besoin d'utiliser leurs cartes de crédit personnelles pour des dépenses professionnelles et les entreprises savent exactement comment leur argent est utilisé".
De nombreuses entreprises ont fait de la recherche et de la fidélisation des jeunes talents leur priorité absolue. Cela a des répercussions sur le nombre croissant de collaborateurs âgés de 50 ans et plus. Une gestion des talents adaptée aux générations vaut la peine - une tâche passionnante pour les employeurs comme pour les employés.
Bernadette Höller
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5 novembre 2018
Les collaborateurs plus âgés sont tout à fait capables de faire preuve de curiosité, d'innovation et d'expérimentation, comme le montrent les études. (Source : Fondation Neustarter)
Au milieu des années 40 et en 1963, année record où 109 993 bébés ont vu le jour, la Suisse a enregistré des pics de natalité sans précédent dans l'histoire. Entre-temps, les baby-boomers ont largement dépassé l'âge de 50 ans, entraînant dans leur sillage un changement démographique massif. L'âge moyen dans les entreprises augmente ; à partir de 2020, de nombreuses personnes quitteront chaque année la vie active "en raison de l'âge", et si cela continue, un très grand nombre (58%) le feront même avant d'avoir atteint l'âge normal de la retraite. Dans le même temps, les professionnels des ressources humaines se plaignent de la pénurie de jeunes professionnels, le recrutement et le maintien de relations à long terme deviennent de plus en plus difficiles. Mais même pour les entreprises qui peuvent encore puiser dans leurs réserves (notamment grâce à l'immigration), il vaut la peine de demander aux collaborateurs plus âgés : "Devez-vous encore ou voulez-vous déjà (travailler) - et si oui, combien de temps ? "Peut-être pour pouvoir ensuite accorder plus d'attention à la motivation et à l'engagement des personnes âgées. D'après notre expérience, il ne suffit pas de conclure : "Les anciens sont assez nombreux, les jeunes talents trop peu nombreux, alors il me suffit de changer d'attitude, d'améliorer quelques compétences chez les plus âgés et hop, chance saisie". Encore moins dans les entreprises où il est considéré depuis des années comme "le mieux pour tout le monde" de partir à la retraite à partir de 60 ans et, dans le pire des cas, de partir encore plus tôt à l'intérieur. Je ne pense pas qu'une entreprise s'améliore automatiquement en misant davantage sur les seniors - mais il vaut certainement la peine d'enthousiasmer à nouveau ceux qui sont déjà là, le cas échéant.
Prophétie auto-réalisatrice
Les images négatives du monde du travail créent une réalité négative ; la prophétie auto-réalisatrice se forme dans le comportement. Si nous nous considérons comme vieux et moyennement utiles, nous agissons en conséquence. Une spirale descendante constante, comme le confirment de nombreux travailleurs âgés. Au lieu d'un développement personnel, on ressent souvent une stagnation. Il n'est pas rare que cela se produise en combinaison avec une pression croissante et une charge de travail de plus en plus lourde, qui ne peut plus être supportée aussi facilement que dans les jeunes années. Il n'y a pas d'adaptation de la gestion des performances en fonction de l'âge. Que faire alors ? Découvrez lesquels de vos collaborateurs plus âgés se débattent dans la routine quotidienne par peur du chômage et lesquels ont encore le sentiment d'être utiles et de participer à la vie de l'entreprise. Si l'on demande aux préretraités dans quelles circonstances ils seraient restés plus longtemps, beaucoup répondent : "S'ils avaient eu besoin de moi".
En parlant d'équipes multi-âges
Une étude récente de la Haute école des sciences appliquées de Zurich, en coopération avec la Banque cantonale de Zurich et nous-mêmes (Fondation Neustarter, voir encadré), porte sur l'intégration des seniors sur le marché du travail et sur la question du changement culturel qui s'impose. Les déclarations des responsables du personnel concernant les équipes multi-âges vont de "l'âge ne joue aucun rôle chez nous" à "les conflits sont toujours des conflits de générations chez nous". Fabiola Gerpott (Université d'Amsterdam) a découvert dans une étude de terrain que "plus il y a de diversité, plus il faut de sécurité psychologique pour utiliser l'intelligence de l'équipe". Cela signifie que les différents membres de l'équipe ont besoin, en plus de la sécurité d'être utilisés, d'un bon sentiment lorsqu'ils expriment leurs idées et leurs pensées. Par nature, ce bon sentiment est plutôt ressenti vis-à-vis de personnes issues de milieux similaires (âge, sexe, origine, niveau de formation, etc.). La diversité croissante des âges requiert donc une gestion encore plus complexe, qui favorise la sécurité dans différentes dimensions.
Conditions de travail en Suisse
Les enquêtes du Secrétariat d'État à l'économie SECO sur les conditions de travail en Suisse en 2005 et 2015 montrent qu'il est nécessaire d'agir en matière de satisfaction au travail : en 2005, environ un cinquième des employés se plaignaient de "tâches monotones" ; dix ans plus tard, ils étaient déjà plus d'un tiers. Les possibilités d'"apprendre de nouvelles choses" et de "mettre en œuvre ses propres idées" ont, selon les réponses, diminué d'environ 15 pour cent entre 2005 et 2015. Ces signaux vont clairement dans la mauvaise direction, dans la mesure où l'économie menace de se dissocier de la nature de l'être humain. Mais les intérêts économiques et humains ne sont pas forcément contradictoires. Parmi les points d'intersection les plus évidents figurent la curiosité, la recherche de l'innovation et l'envie d'expérimenter. C'est pourquoi : entreprises, permettez et encouragez l'expérimentation ! Développez différents modèles de travail dans vos entreprises et rendez-les transparents - pour tous les groupes d'âge.
Vieux et agile
De nombreux collaborateurs plus âgés disent : "Oui, j'aimerais bien travailler sans limite d'âge rigide, mais pas comme avant". Cela correspond bien aux nouvelles formes d'organisation et aux environnements de travail de plus en plus agiles. A titre d'exemple, l'un des credo de la méthode de développement agile Scrum est toujours de changer les choses, même celles qui fonctionnent soi-disant bien, afin de découvrir de nouvelles et meilleures méthodes de travail. Cela prend d'abord du temps (de direction), mais apporte responsabilité personnelle, plaisir, motivation et, au final, plus d'innovation et de résultats - n'est-ce pas ? "Il faut parfois apprendre de nouveaux trucs à un vieil éléphant", dit aussi Olmar Albers. Il était désespérément à la recherche d'un emploi à 55 ans lorsqu'un stage parmi les natifs du numérique l'a remis dans le jeu.
Plus de transparence
En outre, d'autres facteurs bien établis jouent un rôle important dans la gestion des ressources humaines en fonction de la démographie, comme la rémunération. La structure salariale qui, dans certains endroits, est encore fortement axée sur l'âge (de service) est-elle vraiment encore appropriée et équitable ? Si les jeunes travailleurs sont en principe plus avantageux pour une entreprise que les travailleurs plus âgés, cela accentue encore l'écart ressenti entre performance et reconnaissance. A l'inverse, on peut imaginer des modèles tels qu'une "carrière en arc" (félicitations à celui qui trouve un meilleur mot !) avec des responsabilités (souvent en matière de personnel) décroissantes ou un travail à temps partiel avec une baisse de salaire correspondante. De nombreux collaborateurs plus âgés sont ouverts à la discussion à ce sujet ou la recherchent explicitement et sont prêts à accepter une baisse de salaire d'environ 10% en moyenne. D'une manière générale, une plus grande transparence et une réduction des inégalités salariales semblent souhaitables. Cela correspond à nouveau à l'évolution logique qui consiste à penser moins en termes de titres de poste et plus en termes de rôles au sein de différents projets.
Les collaborateurs âgés : L'apprentissage par la pratique fonctionne à tout âge
Beaucoup de recherches ont été menées sur les personnes âgées, mais la jungle des préjugés ne s'est guère éclaircie. La recherche sur le lien entre l'âge et la performance permet tout de même de conclure grossièrement que les personnes de 55 ans ne soulèvent pas moins de poids que celles de 30 ans. La plupart des déficits, comme les temps de réaction plus longs, sont compensés - par exemple par la pratique et l'expérience. En fin de compte, ce sont plutôt les conditions de travail, les conditions de vie, la formation et la motivation qui sont déterminantes pour la performance, plutôt que l'âge. Il s'agit donc plutôt de savoir si le domaine d'activité correspond à la personne ou à la personnalité. Le thème de la numérisation reste passionnant. Quel groupe d'âge l'utilise et comment ? - Utiliser des outils, s'informer, communiquer et consommer seront bientôt à la portée de 100% des actifs exerçant des professions correspondantes. Mais qui se met vraiment en réseau, crée, produit des contenus et des logiciels ? Une gestion des talents respectueuse des générations dirait : créez des startups dans les entreprises. L'apprentissage par la pratique fonctionne à tout âge.
Parler, c'est de l'or
La plupart des travailleurs âgés ne sont souvent pas conscients de leurs capacités et de leurs atouts. Et inversement, les supérieurs hiérarchiques ne connaissent pas leur potentiel ou tout au plus très vaguement. Il faut donc parler avec les gens, remettre en question les activités, briser les structures figées. Par exemple sous la forme d'évaluations honnêtes des collaborateurs, dans lesquelles les déficits sont abordés ouvertement, et ce des deux côtés. Si cela n'est pas mis sur la table, on en reste à des espoirs et des craintes diffus. Et ensuite, faire suivre les entretiens de mesures - de la formation continue à un tout nouveau domaine d'activité que les employés contribuent idéalement à créer eux-mêmes. Prendre activement des responsabilités, exploiter ses propres possibilités de manière créative au lieu d'être un rouage dans l'engrenage - c'est motivant. Mais cela suppose aussi une volonté commune de créer, au-delà des hiérarchies internes à l'entreprise. Dans l'idéal, une gestion des talents respectueuse des générations se définit par le fait que toutes les personnes concernées, c'est-à-dire les collaborateurs, les supérieurs et le service des ressources humaines, sont les artisans d'un processus transparent. Ce serait formidable si, à l'avenir, tous les groupes d'âge avaient les compétences et la motivation nécessaires pour participer à l'évolution du monde du travail 4.0 et souhaitaient travailler sans limite d'âge rigide, peut-être en combinaison avec un travail familial ou bénévole - selon la phase de vie.
A propos de l'auteur :
Depuis septembre 2016, Bernadette Höller (36 ans), gérontologue de formation (spécialiste du vieillissement), est directrice de la Neustarter-Stiftung et apporte, en plus de ses connaissances professionnelles, une vaste expérience entrepreneuriale.
La fondation d'utilité publique Neustarter-Stiftung a été créée en 1999 sous le nom de Tertianum-Stiftung. Depuis 2017, elle poursuit l'objectif d'inspirer et d'encourager les personnes de plus de 49 ans à prendre un nouveau départ professionnel. Neustarter soutient également les entreprises confrontées au changement démographique et à la numérisation croissante, afin d'enthousiasmer les collaborateurs de longue date et plus âgés pour les futurs mondes du travail à l'aide de modèles et de méthodes adaptés, par exemple le design thinking.
Panel CNO 2018 : La Suisse est encore trop "back" pour l'avenir
Depuis 18 ans, le CNO Panel est la plateforme suisse pour le top management avec des exposés principaux, des ateliers et beaucoup d'espace pour le networking personnel. Il propose des déclarations pertinentes issues de la science, de la politique et de la pratique dans l'atmosphère détendue d'une soirée de gala. Le 30 octobre, c'était à nouveau le cas.
Thomas Berner
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2 novembre 2018
Est-ce ainsi que nous envisageons l'avenir ? L'entrepreneur Internet Jörg Eugster a parlé des mégatendances importantes lors du CNO Panel 2018. (Image : Lindholm Photographie, www.lindholmfoto.ch)
"Back to the Future - Utopie ou réalité ?", tel était le thème de la série de manifestations organisée cette année par sieber & partners. Le panel CNO 2018 a ainsi invité les quelque 400 participants à se poser des questions parfois délicates mais très intéressantes, telles que : "Comment allons-nous nous déplacer de Zurich à Ostermundigen ?", "Serons-nous soignés par des robots ?", "Est-il encore nécessaire d'apprendre des langues ?", "Qui fera mon travail ?", "Et si les voitures autopilotées existaient ?" Dans le cadre d'ateliers, de présentations et de points de rencontre, les experts et les participants ont abordé ensemble de telles questions - et solutions - aiguës pour l'avenir.
Trop "organisé" au lieu de plates-formes ouvertes
Pascal Sieber, fondateur et organisateur du panel CNO, tire un bilan plutôt mitigé à la question de savoir si la Suisse est "prête pour l'avenir" : "L'État et les entreprises proches de l'État sont en retard sur les évolutions actuelles. dix à vingt ans de retard. Dans le secteur privé, nous sommes à peu près dans la moyenne". En d'autres termes, "Back to the Future" semble donc s'appliquer à notre pays de manière quasiment programmatique. Pascal Sieber cite toutefois quelques entreprises suisses qui proposent des solutions très avancées pour la numérisation. "Landis + Gyr en est un exemple : l'entreprise est leader en matière de solutions Energy-as-a-Service. Mais c'est précisément ce qui n'est actuellement pas réalisable en Suisse, car de nombreux fournisseurs d'énergie proches de l'État veulent préserver leurs prébendes", déplore Sieber. Dans l'ensemble, il estime que la Suisse est encore trop dominée par des entreprises proches de l'État - par exemple dans les télécommunications - et par des monopoles. Là où des plateformes ouvertes voient le jour dans d'autres pays, la Suisse est encore trop "organisée" à bien des égards et préfère miser sur des solutions propriétaires inertes.
Ne pas se contenter de parler de modèles commerciaux numériques, mais passer à l'action
Le soir, Jörg Eugster a parlé de ce à quoi l'avenir numérique pourrait effectivement ressembler dans sa keynote. L'entrepreneur Internet à succès et missionnaire du futur a présenté les mégatendances numériques de manière informative et divertissante lors du CNO Panel 2018, en racontant directement sa vie numérique. La table ronde "Trois Suisses sur le marché mondial" qui a suivi a montré qu'il existe de nombreux entrepreneurs suisses qui s'imposent avec leurs logiciels sur le marché international et même mondial - bien que la scène logicielle suisse soit souvent qualifiée de scène de recherche et développement. Trois entrepreneurs ont donné un aperçu de leur expérience : Dorian Selz, CEO et fondateur de Squirro, Jens Thuesen, président du CA de BSI Software et Cristian Grossmann, CEO et cofondateur de Beekeeper. Cette entreprise a développé une application pour les collaborateurs qui permet par exemple aux cols bleus qui n'ont pas de poste de travail personnel de mieux se mettre en réseau. L'échange d'informations est ainsi simplifié - le logiciel ou l'informatique ne sert plus "que" de moyen pour atteindre la fin. Avec de telles solutions, la numérisation s'imposera de plus en plus dans le monde du travail de demain. Pascal Sieber souhaite également que des manifestations telles que le CNO Panel puissent devenir une sorte de "melting point" où l'on ne se contente pas de parler des possibilités offertes par les modèles commerciaux numériques, mais où l'on agit aussi activement.
La fabrication additive (impression 3D métallique) reste une technologie de niche pour de nombreuses entreprises. L'engouement médiatique semble actuellement s'être quelque peu estompé. Néanmoins, la recherche se poursuit activement. De nouvelles technologies devraient permettre à l'impression 3D de percer.
Rédaction
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2 novembre 2018
Les nouvelles technologies devraient permettre à l'impression 3D de percer. (Image : jean song - Fotolia.com)
L'impression 3D, c'est-à-dire la fabrication additive, est un procédé coûteux. Elle est surtout utilisée pour la création de prototypes, de composants spéciaux dans l'aéronautique et l'aérospatiale ou la technique médicale. De nouveaux procédés promettent désormais des coûts nettement plus bas et donc une percée dans la production de masse. Dans son étude "Advancements in Metal 3D-Printing", le cabinet de conseil Roland Berger explique le potentiel d'innovation dans le domaine de l'impression 3D métallique : "La fabrication additive n'est pas encore compétitive par rapport aux méthodes de fabrication conventionnelles dans la production de masse", explique Bernhard Langefeld, associé chez Roland Berger. "Nous ne pouvons pas nous attendre à de grands progrès de la part des technologies d'impression 3D établies : le marché attend le prochain grand saut d'innovation".
Impression 3D : où en est la Suisse ?
"En Suisse, quelques acteurs établis et nouveaux sont dans les starting-blocks pour profiter de la tendance de la fabrication additive. Mais la patience est encore de mise actuellement, ce qui n'est pas toujours le cas, surtout pour les entreprises cotées en bourse", explique Sven Siepen, Senior Partner et expert industriel chez Roland Berger à Zurich.
Le procédé le plus répandu actuellement est la "Powder Bed Fusion by Laser" (PBF-L). Pour ce faire, une pièce 3D est créée couche par couche avec une poudre fine comme support d'impression. Le PBF-L est utilisé par exemple pour des pièces complexes dans l'industrie aéronautique ou des prototypes. Les prix de cette technologie ont baissé ces dernières années et on s'attend à de nouvelles augmentations d'efficacité à deux chiffres d'ici 2020. Cependant, les coûts sont encore 15 à 60 fois plus élevés que ceux de la construction classique de pièces identiques.
De nombreuses nouvelles technologies sont dans les starting-blocks
Dans leur étude, les experts de Roland Berger se concentrent surtout sur les nouvelles méthodes de fabrication additive telles que le "Direct Energy Deposition" (DED), le "Material Jetting", l'"Extrusion de matériaux" ou le "Binder Jetting". Le DED consiste à créer des pièces tridimensionnelles par soudage par rechargement de fil ou de poudre. Le DED est par exemple un procédé courant pour les réparations. "Material Jetting" crée des objets métalliques similaires à une imprimante à jet d'encre en appliquant des gouttes de métal liquide. Dans le cas du procédé "Material Extrusion", la poudre de métal est intégrée dans un matériau liant, ce qui permet d'obtenir une tige ou une sorte de fil. Celui-ci est chauffé dans une buse, puis déposé couche par couche. Dans le cas du "Binder Jetting", le liant est ajouté à la couche supérieure du lit de poudre, de sorte qu'un composant est créé par la structure en couches. Dans les deux derniers procédés, on obtient une "pièce verte" qui doit être travaillée.
Beaucoup de ces nouveaux procédés sont encore en phase de développement, mais ils deviendront peu à peu plus pertinents dans les années à venir et assureront la croissance du marché des solutions de fabrication additive, car ils permettront notamment des productions à plus grande échelle. Les avantages de coûts qui en résultent par rapport au PBF-L peuvent être d'un facteur dix selon le procédé. "Pour l'instant, ces procédés innovants complètent les techniques d'impression 3D établies, mais à long terme, ils pourraient aussi les remplacer", prédit Langefeld. "Nous ne partons cependant pas du principe qu'une technologie s'imposera complètement et supplantera toutes les autres solutions. Comme nous le décrivons dans l'étude, l'avenir appartient à un mélange de différents procédés qui adressent chacun des profils d'exigences spécifiques en termes de propriétés des matériaux, de volumes de production et de coûts".
Les bonnes stratégies pour les technologies appropriées
La grande diversité des solutions innovantes offre de nouvelles options aux entreprises de production, mais les place également face à des défis. Afin d'analyser l'ensemble des possibilités et de les exploiter de manière ciblée, l'approche de projet suivante a fait ses preuves :
Développer la compréhension des solutions : Compte tenu de la complexité de l'environnement, les entreprises devraient d'abord acquérir une compréhension détaillée du paysage technologique.
Identifier les champs d'application : Grâce à ces connaissances, les entreprises peuvent analyser leur propre portefeuille de produits et vérifier si elles peuvent tirer profit des procédés d'impression 3D.
Regrouper les différents champs d'application : Afin d'obtenir une vue d'ensemble systématique, les différentes applications peuvent être classées en différents groupes. Pour chacun de ces groupes, les entreprises devraient ensuite développer des scénarios spécifiques.
Institutionnaliser le processus : L'analyse décrite ne doit pas être un exercice unique, mais est conçue comme un cycle. Ce n'est qu'ainsi qu'il est possible d'intégrer les améliorations et les nouveautés techniques.
"Le battage médiatique autour de l'impression 3D semble s'être quelque peu estompé, mais la recherche et le développement progressent rapidement. Les nouvelles technologies stimulent justement la concurrence en matière d'innovation entre les différents procédés. C'est pourquoi les fabricants de machines et d'installations devraient placer la fabrication additive en tête de leur agenda", résume Bernhard Langefeld.