Numérisation du lieu de travail : 5 erreurs capitales

L'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est aujourd'hui plus important que jamais. La jeune génération, en particulier, exige un lieu de travail moderne et une organisation flexible du lieu et du temps de travail. Mais sur le chemin de la numérisation du lieu de travail, de nombreuses entreprises se permettent encore des erreurs capitales.

En matière de numérisation du lieu de travail pour leurs collaborateurs, de nombreuses entreprises font encore des erreurs. (Image : Fotolia.com)

Un lieu de travail moderne et une organisation flexible du lieu et des horaires de travail sont des arguments importants pour les entreprises qui souhaitent fidéliser les talents, surtout en période de pénurie de main-d'œuvre qualifiée. Enfin, l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée devient de plus en plus important, surtout pour la jeune génération. C'est donc à juste titre que les entreprises lancent des initiatives New Work ou font avancer la numérisation du lieu de travail pour leurs collaborateurs. Grâce à la technologie moderne, ces deux aspects ne sont pas sorciers et peuvent, par exemple, apporter un réel avantage aux moyennes entreprises grâce à des solutions en nuage, rapidement et simplement.

Erreurs fréquentes lors de la numérisation du lieu de travail

De nombreuses entreprises commettent quelques erreurs capitales sur la voie du travail moderne. Michael Heitz, vice-président régional pour l'Allemagne chez Citrix, explique quelles erreurs capitales les entreprises commettent encore dans la numérisation du lieu de travail et comment elles peuvent les contourner.

  1. Bureau obligatoire : Ce n'est plus un secret que les employés souhaitent travailler depuis différents endroits, à la maison ou en train. Ainsi, 48% des cadres interrogés dans le cadre d'une étude Citrix publiée cette année estiment que la possibilité de travailler de n'importe où a une influence positive sur l'"Employee Experience", c'est-à-dire au final sur la satisfaction des collaborateurs. Pour les entreprises dont la localisation est peu attrayante et qui dépendent de navetteurs, la possibilité d'un espace de travail numérique équivalent est même essentielle pour pouvoir s'imposer sur le marché.
  2. Le travail mobile n'est pas pensé jusqu'au bout : Comme le montre une autre étude Citrix, il ne suffit pas de mettre un ordinateur portable ou un smartphone dans les mains de l'employé : 44% des employés de bureau allemands (n.d.l.r. : il n'y a pas de chiffres pour la Suisse) s'envoient des documents sur leur adresse e-mail privée afin de pouvoir y accéder en dehors du bureau. C'est une catastrophe en termes de protection des données et de sécurité informatique ! Les entreprises doivent mettre à disposition des solutions matérielles et logicielles adaptées afin de rendre le travail mobile efficace, simple et sûr.
  3. Inondation de mots de passe : A chaque service, un nom d'utilisateur et un mot de passe différents. Qui peut encore s'en souvenir ? Un employé sur quatre est encore confronté à ce défi dans de nombreuses entreprises. Il n'est donc pas étonnant que les employés capitulent et notent leurs mots de passe. Dans le pire des cas, ceux-ci sont soigneusement imprimés et collés sur le bord de l'écran de l'ordinateur et chaque client ou visiteur peut rapidement les photographier. Une fonction dite de signature unique pour tous les services utilisés, gérée de manière centralisée par le service informatique, permet de remédier à cette situation.
  4. "On a toujours fait comme ça" : Certes, l'adage "never change a running system" a sa raison d'être, surtout pour les systèmes critiques. Mais : les collaborateurs sont tout à fait ouverts à découvrir de nouveaux outils et applications, comme l'a constaté Citrix. 60 pour cent des employés sont curieux lorsque leur employeur remplace d'anciens outils par de nouveaux. En outre, 44 pour cent déclarent qu'à leur avis, les nouvelles technologies sont importantes pour travailler plus efficacement. Les entreprises ne devraient donc pas sous-estimer les collaborateurs et ne devraient en aucun cas repousser les innovations technologiques par peur du changement ou par frustration des collaborateurs.
  5. Logiciel compliqué : Aujourd'hui, nous sommes tous constamment entourés de logiciels élégants et efficaces. Surtout dans le domaine privé : les applications pour smartphones et les applications web grand public font régulièrement référence. Il est donc d'autant plus difficile pour les collaborateurs de s'engager dans des logiciels d'entreprise compliqués, non intuitifs ou non fonctionnels. Cela conduit trop souvent à la frustration et, dans le pire des cas, à la résignation. Pas moins de 28 % des salariés allemands (n.d.l.r. : là encore, aucune valeur n'est connue pour la Suisse) ont déjà eu recours à ce que l'on appelle le "Shadow IT". Cela signifie qu'ils installent eux-mêmes des logiciels sans passer par le service informatique ou qu'ils utilisent des services web qu'ils connaissent de leur environnement privé. Cela résout certes le problème de l'employé individuel, mais peut poser un problème bien plus important à l'entreprise, par exemple si des données sensibles sont perdues de cette manière.

Un changement vers le "New Work" n'est certainement pas facile. Il nécessite avant tout un soutien de toute l'entreprise. Une fois que le service du personnel a défini les lignes directrices et mis en place les processus avec la direction de l'entreprise, le service informatique doit les rendre possibles. Cela signifie des processus et des outils pensés jusqu'au bout pour un poste de travail réellement numérique et flexible. Dans le contexte actuel, aucune entreprise ne peut se permettre d'avoir des répercussions négatives sur la satisfaction des collaborateurs ou sur l'expérience des employés en cas d'erreurs majeures.

À propos des études citées

Citrix a interrogé en janvier 2019 ainsi qu'en avril et mai 2019 1 000 salariés qui dépendent de manière significative des équipements informatiques/des ordinateurs pour l'exercice de leur profession. En outre, des cadres ayant des responsabilités en matière de ressources humaines ont été interrogés dans le cadre d'une étude publiée en juin 2019. L'enquête a été réalisée par The Economist Intelligence Unit (EIU) avec Citrix Systems, Inc. comme sponsor.

Source : Citrix

Gestion moderne des risques : de nombreuses entreprises ne répondent pas aux exigences

Bien que l'importance de la gestion des risques ne cesse de croître dans les entreprises suisses, les exigences d'une gestion d'entreprise moderne et adaptée aux risques ne peuvent pas encore être satisfaites dans de nombreux cas. Les décisions commerciales sont encore souvent prises indépendamment des analyses de risques et d'opportunités. C'est ce que montre le rapport ERM 2019 de la Haute école de Lucerne.

Une gestion moderne des risques doit également prendre en compte la sensibilité des indicateurs financiers. (Image : Pixabay.com)

Pour quelles situations de décision les entreprises utilisent-elles des informations issues de la gestion des risques ? C'est sur cette question que s'est focalisé le rapport ERM 2019 de cette année, établi par la Haute école de Lucerne en collaboration avec SwissERM. Il est particulièrement réjouissant de constater que près de neuf entreprises sur dix utilisent des informations pertinentes en matière de risques pour développer leur stratégie d'entreprise (figure 1). En revanche, il est préoccupant de constater que seule une entreprise sur trois prend en compte une analyse des risques pour les questions de financement et qu'à peine une entreprise sur quatre dispose d'une évaluation interne de l'entreprise étayée par des informations pertinentes en matière de risques.

Figure 1 : Pour quelles situations de décision les informations de la gestion des risques sont-elles utilisées ? (Graphique : Haute école de Lucerne)

Les informations ne sont souvent pas disponibles pour prendre des décisions

Les résultats de l'étude permettent de conclure que dans de nombreuses entreprises en Suisse, le processus de gestion des risques n'est pas adapté aux processus de décision. A peine un cinquième des entreprises interrogées confirment que les informations sur les risques sont toujours disponibles pour les décisions à prendre (figure 2). Pour près d'un tiers des participants à l'étude, les informations relatives aux risques sont partiellement intégrées dans les processus de décision. Près de la moitié des entreprises indiquent qu'elles ne connaissent que partiellement ou pas du tout le degré d'incertitude lié à une décision correspondante.

Les conséquences ne sont pas connues

Le tableau est encore moins favorable en ce qui concerne la sensibilité des indicateurs financiers : Plus d'un tiers des entreprises ne peuvent pas établir de lien direct entre les décisions et leurs conséquences sur les indicateurs financiers de gestion. En outre, seule une entreprise sur six environ indique connaître ces sensibilités sur la base de scénarios de risque quantitatifs. Cela montre bien que la gestion des risques n'est souvent pas associée à une gestion d'entreprise axée sur la valeur.

Figure 2 : Les informations sur les risques sont-elles utilisées pour les processus de décision ? (Graphique : Haute école de Lucerne)

L'intégration de la gestion des risques dans les décisions commerciales est impérative

Il est important que la gestion des risques dans l'entreprise ne soit pas considérée comme un processus séparé, mais qu'elle soit intégrée dans les décisions commerciales. La réalisation d'évaluations des risques pour toutes les décisions commerciales importantes permet d'augmenter significativement la qualité des décisions, car les alternatives décisionnelles sont mises en évidence et des connaissances rationnelles peuvent ainsi être acquises.

Les décisions commerciales sont prises quotidiennement. Cela ne correspond toutefois pas au rapport semestriel ou annuel sur les risques que le gestionnaire des risques met à la disposition de la direction de l'entreprise. Afin de répondre aux exigences croissantes d'une gestion des risques moderne, la gestion des risques d'entreprise doit être fondamentalement modifiée dans de nombreuses entreprises.

Source : Haute école de Lucerne

Les Suisses investissent peu de temps dans la formation continue, mais davantage dans la reconversion professionnelle

Moins de la moitié des employés suisses consacrent aujourd'hui un temps significatif à la formation continue - la moyenne globale est de 65%. Si c'est le cas, c'est le plus souvent en autodidacte. En revanche, les Suisses sont un peu plus souvent prêts à une reconversion complète que la moyenne mondiale. C'est ce que montre une nouvelle étude.

Les travailleurs suisses préfèrent une reconversion complète plutôt qu'une formation continue. (Image : Green Chameleon on Unsplash

La mondialisation, la numérisation ou l'intelligence artificielle : même si les effets à long terme sur le marché du travail ne sont pas complètement prévisibles, de nouveaux emplois avec de nouvelles exigences vont apparaître dans les années à venir.

Mieux vaut une reconversion qu'une formation continue

Mais aujourd'hui, seuls 44% des travailleurs suisses se préparent à ces nouvelles exigences, ce qui est nettement inférieur à la moyenne mondiale de 65%. Or, si nous nous formons, c'est le plus souvent en autodidacte, "sur le tas" ou via un institut de formation continue classique. C'est ce que montre l'étude internationale sur le marché du travail Décodage des tendances mondiales en matière d'augmentation et de diminution des effectifs, pour les JobCloud, le conseil en stratégie Boston Consulting Group (BCG) et le réseau mondial de sites d'emploi Le réseau ont interrogé 366'000 personnes de 180 nations. "Nous observons que les cadres s'inquiètent souvent de savoir si leurs collaborateurs sont prêts à acquérir de nouvelles compétences. L'enquête montre qu'il est toujours nécessaire pour les entreprises et les politiques d'agir pour promouvoir l'apprentissage tout au long de la vie", a déclaré Daniel Kessler, directeur suisse du BCG.

Une grande disponibilité pour une reconversion complète

Mais lorsqu'il s'agit d'acquérir de nouvelles compétences pour un tout autre poste, les Suisses sont en tête : 69% seraient prêts à se reconvertir en réponse aux nouvelles exigences. On constate ici de nettes différences entre les groupes professionnels : Alors que les personnes issues des domaines de la vente (78%), du management (77%) et du consulting (75%) se montrent très disposées à le faire, les professionnels de la science et de la recherche (59%), du social (57%) et les juristes (57%) sont nettement moins prêts à changer complètement de job. "Certains groupes professionnels sont beaucoup plus touchés par la numérisation et doivent faire preuve d'une plus grande flexibilité. Il est donc essentiel d'être prêt à apprendre tout au long de la vie", explique Davide Villa, CEO de JobCloud SA.

Impact des nouvelles technologies et de la mondialisation

En comparaison internationale, les employés suisses se sentent légèrement moins concernés par les nouvelles technologies et la mondialisation. Près de la moitié d'entre eux (46%) s'attendent personnellement à de fortes répercussions en matière de technologies (49% en moyenne mondiale) et 41% à cause de la mondialisation (45% en moyenne mondiale).

Quelles compétences seront demandées à l'avenir

Tous les travailleurs, quel que soit le pays, sont d'accord sur un point : pour pouvoir maîtriser avec succès les exigences de la mondialisation et de l'automatisation croissantes, les capacités de communication sont de loin les compétences les plus importantes que les spécialistes devront posséder à l'avenir. Les Suisses estiment que ceux qui disposent en outre de compétences analytiques et de capacités de résolution de problèmes pourront s'affirmer.

Source : JobCloud

L'Association suisse de normalisation SNV dans les années 2000-2010 : Football total

Le football est souvent considéré comme la plus belle chose au monde. Aucun autre sport n'attire autant les foules. Les uns jouent eux-mêmes, les autres aiment regarder avec passion et tous connaissent l'objectif : le rond doit entrer dans le rectangle ! Pour que le jeu soit équitable dans le monde entier, il existe quelques règles de jeu simples - elles aussi sont connues de la majorité des spectateurs.

Tous les ballons de foot ne se ressemblent pas : outre les règles sur le terrain, les équipements de jeu sont également soumis à différentes normes. (Image : Unsplash)

Après avoir joué relativement peu de chances sur la scène internationale depuis les années 1960, le soleil se lève pour la Nati suisse après environ 30 ans d'insuccès. L'entraîneur national Roy Hodgson emmène le onze suisse à la Coupe du monde 1994 et à l'Euro 1996. Et le succès n'est pas unique. Dans les années zéro qui suivent, notre petit pays parvient à participer à deux championnats d'Europe et deux championnats du monde en une seule décennie.

Football total en Suisse

Sous la direction de son entraîneur national Köbi Kuhn, l'équipe nationale suisse de football se qualifie pour l'Euro 2004 au Portugal et pour la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Elle est automatiquement autorisée à participer à l'Euro 2008 avec l'Autriche, car la Coupe du monde 2008 se déroule en Suisse et en Autriche. Avec Ottmar Hitzfeld, la Suisse participe également à la Coupe du monde 2010.

Tout est une coïncidence, ou quoi ?

Mais quelles sont les règles qui, discrètement, veillent à ce que tout se passe bien ? Avant que le ballon ne passe de la chaussure du footballeur au but, il passe par plus d'une demi-douzaine de normes. Sous le protège-tibia normalisé de la jambe du footballeur, il commence son chemin sur le gazon naturel normalisé en passant devant le gant normalisé du gardien de but pour arriver directement dans le but de football normalisé.

Pourquoi les sièges du stade ne s'effondrent-ils pas, même lorsqu'ils sont très sollicités ? Et comment se fait-il que les buts aient toujours la même taille ? Tout simplement parce qu'il existe des règles harmonisées. Les différents groupes d'intérêt se réunissent pour convenir de ces règles dans des normes, qui sont ensuite publiées, entre autres, en tant que normes suisses.

Protège-tibias

Dans le duel, le milieu de terrain est à terre. Le défenseur affirme qu'il s'est dirigé vers le ballon. Ou bien visait-il le tibia du joueur adverse ? Le protège-tibia est-il suffisamment solide pour résister à une attaque ? S'il est conforme à la norme SN EN 13061, le joueur n'a qu'un hématome. Les tests garantissent une sécurité maximale. Lors d'un coup de pied, un protège-tibia ne doit pas glisser de plus de 15 millimètres ou présenter une bosse de plus de 25 millimètres !

Gants

Sans de bons gants, même le meilleur gardien de but aurait du mal à arrêter le ballon. Si les défenseurs ne parviennent pas à repousser le ballon, le gardien de but est le dernier recours. Il doit tout faire pour que le ballon n'entre pas dans le filet ! Mais il ne peut pas compter uniquement sur sa propre force, son agilité et ses réflexes ultrarapides. Les bons gants sont conformes à la norme européenne SN EN 16027, qui stipule que les gants ne doivent pas glisser de plus de 20 millimètres, même sous l'effet d'une force importante, de sorte qu'ils ne puissent jamais glisser des mains.

But de football

Quelle est la solidité des poteaux de but dans le stade ? Les spectateurs retiennent leur souffle. La partie la plus éprouvante pour les nerfs de la finale commence. De nouveau une séance de tirs au but, c'est à peine croyable ! Le gardien de but sent la pression. Tout repose désormais sur lui. Les supporters exultent lorsque le premier tir s'écrase contre la barre transversale. Si elle est conforme à la norme SN EN 748, elle ne cède pas plus d'un centimètre à l'impact du ballon. Le filet dépasse d'au moins 80 centimètres vers l'arrière en haut et de 1,5 mètre au niveau du sol.

La tension monte d'un cran, le prochain penalty décidera du match ! Si le gardien arrête le ballon, son équipe est qualifiée ! Tout à coup, le but semble énorme. Peut-il repousser le ballon si le tireur vise le coin supérieur droit ? Selon la norme, le but doit mesurer 7,32 × 2,44 mètres. Le gardien peut donc facilement atteindre n'importe quel angle. Et bien sûr, il sauve la victoire. Son équipe va au championnat d'Europe !

Les brins de gazon doivent avoir une hauteur de 23 millimètres. Pour garantir cela, la norme européenne SN EN 12233 est appliquée. (Image : Unsplash)

Gazon

Gazon naturel ou synthétique ? Certains préfèrent le gazon synthétique, tandis que d'autres estiment qu'on ne peut jouer au football que sur du gazon naturel. Lors de la Coupe du monde 2018, la moitié des 12 stades disposaient d'un gazon hybride, renforcé par des fibres synthétiques. Selon les experts, il est préférable que les brins aient une hauteur de 23 millimètres. Mais comment cela est-il mesuré ? Si tout doit se dérouler conformément aux normes, la norme européenne SN EN 12233 s'applique. Elle contient une méthode pour déterminer la hauteur de l'herbe. On utilise un outil spécial qui se compose essentiellement d'une tige de mesure sur laquelle est monté un disque rond et mobile. On mesure la distance entre la pointe de la tige placée sur le sol et le disque qui repose sur les brins.

Tous les ballons ne se valent pas

Un ballon de football pour la Coupe du monde doit répondre aux exigences strictes applicables aux ballons de football. La norme européenne SN EN 12235 définit par exemple des méthodes de test, notamment pour le rebondissement des ballons. Lorsqu'un ballon tombe d'une hauteur de 2 mètres sur une surface en béton, il ne doit pas rebondir à plus de 1,35 mètre. C'est pourquoi il ne peut jamais rebondir simplement par-dessus un gardien de but.

Sièges de stade

Le match va bientôt commencer, les supporters se dirigent en masse vers le stade et cherchent leur place. Selon la norme SN EN 13200-4, la distance entre chaque siège d'une rangée et le siège correspondant de la rangée précédente doit être d'au moins 30 centimètres. Ce n'est certes pas très généreux, mais dès que tout le monde est assis, seul le match compte de toute façon. Quelles autres règles s'appliquent aux sièges ? Selon les dispositions de la norme, les sièges doivent résister à un poids de 2 000 kilogrammes et avoir une profondeur minimale de 40 centimètres et une largeur minimale de 50 centimètres.

L'éclairage dans le football

Des caméras ont été placées tout autour du terrain. Les spectateurs veulent tout voir de près ! Il est donc très important que les caméras puissent filmer correctement le match. Il est évident que le terrain de jeu doit être bien éclairé, mais la norme SN EN 12193 fournit également des détails sur l'éclairage requis pour les caméras de télévision. Selon elle, la zone dans laquelle les caméras sont installées doit être 0,25 fois plus lumineuse que le terrain de jeu ! Mais il ne doit pas non plus y avoir trop de lumière. Les effets de diffusion de la lumière peuvent déranger les personnes qui vivent autour d'un stade : La norme indique quelles sont les intensités lumineuses autorisées pour telle ou telle compétition et dans quel environnement - zone résidentielle, nature ou grande ville - quelle quantité de lumière peut être diffusée au-delà de l'horizon des projecteurs.

Ces normes sont présentées dans le Boutique en ligne SNV disponible :

  • SN EN 13061 (en allemand, français et anglais)
  • SN EN 16027 (en allemand, français et anglais)
  • SN EN 748 (en allemand, français et anglais)
  • SN EN 12233 (en allemand, français et anglais)
  • SN EN 12235 (en allemand, français et anglais)
  • SN EN 13200-4 (en allemand)
  • SN EN 12193 (en allemand, français et anglais)

D'autres histoires de 100 ans de SNV se trouvent ici, ici ou ici.

Prix de l'Entrepreneur pour les petites entreprises

Afin de rendre hommage au travail des nombreuses micro et petites entreprises de Suisse, l'entrepreneuse Sandra Liliana Schmid a mis au concours un Entrepreneur Award. Celui-ci sera décerné le 7 décembre dans le cadre de la Business Expo à Zurich.

Lors de la Business Expo du 7 décembre, un Entrepreneur Award sera décerné aux micro-entreprises.

Elles constituent la partie dominante - du moins quantitativement - du paysage suisse des PME : les micro et très petites entreprises de moins de dix collaborateurs. Avec plus de 90%, elles sont
elles constituent la forme la plus courante de PME. C'est à elles que la Business Expo, fondée et organisée par Sandra Liliana Schmid, veut offrir une plateforme le 7 décembre 2019 au Kultur-Park de Zurich.

Prix de l'entrepreneur pour les micro-entreprises

Outre un salon avec des ateliers, l'accent sera mis sur la remise d'un Entrepreneur Award. Ce prix doit permettre aux petites entreprises de recevoir gloire, honneur et reconnaissance pour leurs grandes performances et leur travail infatigable. Trente et un entrepreneurs sont nominés, parmi lesquels les dix meilleurs finalistes seront désignés par un vote en ligne.
sont sélectionnés. En outre, un jury examine les différents nominés et établit une liste séparée du top 10. Les deux listes du top 10 sont ensuite réunies pour donner naissance à
Le 7 décembre, le vainqueur sera désigné parmi les dix premiers.

Le top 10 des nominés

Actuellement (5 novembre 2019), les dix entrepreneurs suivants remportent les faveurs du public :

  • Sale Baschi, Social Suisse, LinkedIn & expert en social selling
  • Haller Milena, Milena Haller, experte en entrée en scène et chanteuse de chansons
  • Schmid Elena, Jeunesse pour le Kenya, fondatrice et ambassadrice
  • Eugster Jörg, NetBusiness Consulting AG, fondateur, CEO et propriétaire
  • Buschor-Frei Michèle, Caramba Beneficial GmbH, fondatrice et directrice générale
  • Ruf Daniel, careerbooster.ch, propriétaire, expert en candidature et en marketing personnel
  • Sarah Zanuco, Zanuco Treuhand AG, Propriétaire gérante
  • Erci Hakan, Threeway AG, directeur et propriétaire
  • Thoma Nadja, Nadja Thoma Make-up Artist, propriétaire
  • Dietiker Melanie, Monochromel - Agence de design d'intérieur / MEL Marketing & Kommunikation GmbH, propriétaire

Le site Vote en ligne se poursuit jusqu'au 15 novembre 2019 inclus.

Plus d'informations : www.business-expo.ch

Conseils pour les responsables des ressources humaines : du recrutement à l'offboarding

La concurrence croissante pour trouver la main-d'œuvre qualifiée adéquate est le plus grand défi que les entreprises doivent relever pour rester innovantes et donc compétitives. Cela ne vaut pas seulement pour la Suisse. Une enquête menée en Allemagne montre que le recrutement de collaborateurs et la fidélisation de ceux qui sont déjà dans l'entreprise sont devenus des tâches centrales du domaine des ressources humaines. Une infographie donne des conseils aux responsables des ressources humaines.

Extrait d'une infographie qui donne des conseils aux responsables des ressources humaines pour rendre les processus plus efficaces, du recrutement à l'offboarding. (Image : forcont business technology gmbh)

La société forcont business technology gmbh (www.forcont.de), une société de logiciels basée à Leipzig, a résumé dans une infographie les défis concrets et les conseils pour les responsables des ressources humaines sur la base d'une enquête menée par la plate-forme d'emploi en ligne Stepstone auprès de plus de 22.000 spécialistes et cadres en Allemagne.

Conseils aux responsables des ressources humaines sur l'ensemble du cycle de vie des employés

L'infographie identifie pour les quatre phases essentielles du cycle de vie des collaborateurs - recrutement, onboarding, développement et offboarding - les défis respectifs et propose des solutions pour y faire face. Par exemple, le taux de rotation est particulièrement élevé pendant l'onboarding. Pour éviter que les nouveaux collaborateurs ne démissionnent pendant la période d'essai, il faut prendre en compte les nouvelles exigences des générations Y et Z. Cela signifie entre autres : offrir une initiation approfondie et adaptée au nouveau poste, mettre des mentors à la disposition des collaborateurs, mener des entretiens de feedback réguliers, etc. Après la période d'essai, outre une culture d'entreprise valorisante, un travail de développement systématique est important pour fidéliser les collaborateurs à long terme. Cela comprend des plans de développement individuels ainsi que des programmes de qualification pour certains groupes de collaborateurs, comme par exemple les jeunes cadres.

Plus de temps grâce à l'optimisation des processus

En outre, l'infographie montre pour chaque phase quelles activités de routine peuvent être rendues plus efficaces grâce à la numérisation et à l'automatisation. Ceci est décisif, car : Une enquête informelle en ligne menée par forcont auprès des responsables des ressources humaines a révélé que les activités administratives sont le plus grand dévoreur de temps dans le département RH. En conséquence, les participants à l'enquête ont identifié la numérisation des processus, la réduction de la charge administrative ainsi que le recrutement et la fidélisation du personnel comme les tâches stratégiques les plus importantes à l'heure actuelle. Compte tenu des défis actuels du secteur RH, l'optimisation des processus est donc une priorité. Les entreprises qui améliorent leurs flux de travail de manière à gagner nettement plus de temps pour les questions de personnel vraiment importantes se procurent un avantage concurrentiel important dans la guerre des talents.

Cliquez ici pour voir l'infographie

Qualité des données : protéger le talon d'Achille de la numérisation

Dans un processus numérisé, la qualité des données influence directement l'efficacité du processus et le succès de l'entreprise. En effet, l'homme en tant que correcteur disparaît. Les experts recommandent donc vivement d'améliorer la qualité des données. Mais cela en vaut-il vraiment la peine et si oui, par où commencer ? Le fabricant d'ERP proALPHA a rassemblé les questions et réponses les plus fréquentes.

La qualité des données est essentielle au bon fonctionnement des processus numériques. (Image : Pixabay.com)

Le talon d'Achille d'une numérisation efficace ne réside pas dans la technique. Le point faible décisif, ce sont les données. Si un zéro de trop se glisse dans le processus numérisé ou si des données importantes manquent, le bon sens n'a plus aucune chance d'intervenir. Seul un programme rigoureux de remise en forme des données permet de remédier à cette faiblesse. Voici les dix questions les plus importantes concernant la qualité des données et la manière de la garantir :

1) La qualité des données peut-elle être raisonnablement mesurée et évaluée ?

Les experts décrivent jusqu'à 15 dimensions théoriques de la qualité des données. La pratique est plus simple : les étapes de processus automatisées doivent avant tout travailler avec des données complètes, actuelles et surtout univoques. En effet, les doublons dans la base de données des pièces ou des clients affaiblissent l'efficacité. S'il existe par exemple deux jeux de données pour un client, celui-ci peut être traité comme un client C alors qu'il fait en réalité partie des clients B. Les données de ce client ne sont donc pas toujours fiables.

Dans ce contexte, toutes les informations n'ont pas la même importance. En effet, les différentes façons d'écrire une adresse n'ont pas le même impact sur l'aptitude du processus qu'une liste de conditions manquante pour un fournisseur. C'est pourquoi la mesure de la qualité des données comprend toujours une évaluation des erreurs trouvées. Les cas particulièrement critiques nécessitent en outre un workflow d'escalade afin d'éliminer les erreurs en temps voulu.

2) Est-ce que cela en vaut la peine ? Tout ne sera-t-il pas aussi chaotique qu'avant le nettoyage ?

Ceux qui ont déjà essayé de maîtriser la qualité des données dans le cadre de plusieurs projets se sentiront comme Sisyphe dans la légende grecque. À peine arrivé en haut de la montagne, le rocher dévale à nouveau la pente et les efforts recommencent. En effet, l'expérience montre que l'effet d'un nettoyage projet par projet s'estompe au bout d'un certain temps. Comme pour l'entraînement à la course, il faut s'accrocher et mettre en place un programme de qualité des données.

3) Par où commencer ?

Dans l'idéal, une entreprise commence là où de meilleures données apportent la plus rapide valeur ajoutée. Cela peut être dans les achats, car les adresses des fournisseurs, les conditions et les délais de réapprovisionnement accélèrent sensiblement l'approvisionnement opérationnel. Un démarrage dans la production et la logistique peut également aider à gérer proprement les bases de données de pièces. Les pièces sont alors entièrement affectées à leurs groupes et toutes les données de poids nécessaires sont disponibles pour l'expédition. En fonction du secteur et de l'entreprise, la vente et le service après-vente peuvent également tirer un profit particulièrement important si les données relatives aux adresses et aux contrats sont à jour.

4) Est-il possible de mettre en place un programme de qualité des données sans avoir recours à des gourous de l'analyse ou à des spécialistes d'Excel ?

Les programmes d'analyse modernes se passent aujourd'hui totalement de programmation. La définition des règles n'a rien de sorcier pour un utilisateur qui s'y connaît un peu dans le système. Une fois les règles définies, les collaborateurs du service spécialisé reçoivent une indication sur les nouvelles données à corriger. Dans l'idéal, ils peuvent cliquer directement sur l'enregistrement concerné. Cela permet de gagner du temps. Les corrections à court terme assurent en outre un effet d'apprentissage rapide. La fréquence des erreurs diminue ainsi tout naturellement.

5) Quelle est la rapidité d'adaptation de ces cadres réglementaires aux nouvelles exigences ?

Les changements sont aujourd'hui réalisables à très court terme. En effet, les outils d'analyse modernes ne nécessitent ni la programmation d'un fabricant de logiciels ni celle d'un expert en informatique. Toutefois, les entreprises doivent s'assurer que les modifications de règles ne se contredisent pas ou n'entraînent pas de problèmes ailleurs. Cela ne peut se faire sans une gouvernance des données.

6) Pour un contrôle et un nettoyage continus des données, toutes les données doivent-elles se trouver dans un seul système ?

Celui qui postule cela pense hors du monde. En effet, la plupart des entreprises travaillent aujourd'hui avec plus d'un système. Les logiciels de contrôle, appelés Data Quality Manager, intègrent aujourd'hui sans peine les données de plusieurs sources et les contrôlent ensemble.

7) Comment gérer la question au niveau international ?

La gestion des données de base est incontournable. Des responsabilités claires sont essentielles : qui est responsable de quelles données, qui peut et qui doit modifier quelles données - et où, dans quel système. La gestion des données de base détermine quelles données sont gérées de manière centralisée et quelles données sont gérées localement, et assure la synchronisation nécessaire.

8) Comment peut-on mesurer et documenter les progrès de manière fiable ?

Le reporting des analyses régulières ne doit pas se limiter à l'identification d'erreurs isolées. Il doit également permettre un contrôle au sens d'un "state of the data". Ce rapport d'état montre au service spécialisé ainsi qu'à la direction que le nettoyage des données en vaut la peine et que les efforts portent leurs fruits - et ce de manière durable. Il peut même s'y développer une saine concurrence entre les domaines.

9) Comment se déroule un programme de qualité continue des données ?

Un logiciel Data Quality Manager vérifie les fiches de pièces, les fichiers clients ou d'autres données préalablement extraites par rapport à un ensemble de règles. Par exemple, les codes postaux en Grande-Bretagne sont alphanumériques, alors qu'en Allemagne ou en Autriche, ils ne sont composés que de chiffres. Des contrôles par rapport à des bases de données externes, qui plausibilisent par exemple le code postal et la rue, sont également possibles. En plus de la simple détection d'erreurs, le logiciel détermine s'il s'agit de défauts graves ou de déficits de faible importance. Les erreurs trouvées sont ensuite transmises au système cible, accompagnées d'une évaluation. Dans la plupart des cas, il s'agit d'un système ERP. Les collaborateurs peuvent alors directement corriger les données. Si un cas d'exception est constaté, il est désormais noté dans le système de règles. Tout cela peut être réalisé aujourd'hui sans qu'un collaborateur ou un conseiller n'ait à programmer une ligne de code.

10) À quelle fréquence les bases de données doivent-elles être vérifiées ?

Il n'y a pas de règles précises à ce sujet. La fréquence dépend beaucoup de l'entreprise concernée, de ses processus et de ses bases de données. Comme tout programme de fitness, il est adapté aux objectifs et aux paramètres de performance individuels. L'essentiel est de procéder à des contrôles continus et réguliers et de mesurer les progrès.

La plupart des entreprises sont désormais conscientes de leur talon d'Achille et sont prêtes à agir activement pour la qualité des données. Celles qui ont déjà commencé font état d'un double effet d'entraînement : d'une part, la gestion de la qualité des données assure en interne une plus grande sécurité de la production et des processus - et donc des décisions fondées. De plus, des informations fiables sur les délais de livraison et la disponibilité augmentent la satisfaction des clients et des fournisseurs et accélèrent la collaboration.

Source : proALPHA

Nouveaux services pour le conseil d'administration des entreprises familiales

La société de conseil Continuum AG, spécialisée dans les processus de succession et le développement d'entreprise, a développé un nouveau catalogue de services pour les conseils d'administration et les conseils de famille. Celui-ci est désormais disponible.

Le conseil de famille ou le conseil d'administration des entreprises familiales doit pouvoir se concentrer sur l'essentiel. De nouveaux services apportent un soulagement. (Image : zVg / Continuum AG)

Le président du conseil d'administration et/ou du conseil de famille doit pouvoir se concentrer sur l'essentiel. Dans les conseils d'administration, mais aussi dans les conseils de famille déjà établis, c'est souvent le président qui consacre le plus de temps aux tâches administratives et organisationnelles. Pour les tâches de préparation et de suivi, celui-ci est également souvent laissé seul. En outre, le procès-verbal est davantage perçu comme une obligation que comme un instrument important.

Décharge pour le conseil d'administration des entreprises familiales

C'est pourquoi Continuum AG a développé de nouvelles offres destinées à soulager durablement le président et ses membres au sein du comité, à accroître la professionnalisation et à apporter un regard extérieur constructif. Trois modules sont disponibles pour chaque comité :

  • Le module "Basic" avec des services de base comme l'organisation de réunions administratives et de conseils de famille et leur suivi ou la création et le contrôle de listes de tâches en suspens.
  • Le deuxième module "Evaluation" comprend, entre autres, pour le conseil d'administration, l'évaluation de la direction et la compensation ou encore le chèque annuel et, pour le conseil de famille, par exemple, la révision de la constitution de la famille ainsi qu'une réflexion avec NextGen et les personnes clés.
  • Au sein du conseil d'administration, le module "Specific" s'occupe de l'élaboration d'un radar des risques, de la création d'un diagramme des fonctions et fournit un soutien pour l'élaboration de règlements d'organisation et d'affaires. Au sein du conseil de famille, on examine entre autres la communication familiale, on gère les conflits par le biais de la médiation et on organise également des ateliers pour la convention d'actionnaires. Le client peut ainsi décider lui-même des différents éléments à mettre en place pour répondre à ses propres besoins.

Coopération avec les partenaires

La gamme est complétée par l'intervention de partenaires de Continuum AG, qui ont des compétences en matière de gouvernance d'entreprise et de famille, disposent d'une expertise en matière de protocole, sont dignes de confiance et apportent l'expérience de leurs propres mandats de conseil d'administration.

www.continuum.ch

Prévisions pour la sécurité informatique en 2020

Comment les risques pour l'informatique vont-ils évoluer ? Les spécialistes sont unanimes : la sécurité informatique en 2020 devra à nouveau faire l'objet de beaucoup d'attention. Une experte donne ses premiers pronostics.

La sécurité informatique en 2020 : quelles sont les tendances ? (Image : Pixabay.com)

Les évolutions de la sécurité au cours des dernières années permettent de tirer des conclusions sur ce qui se passera probablement dans les douze prochains mois en matière de cybersécurité. Voici les principales tendances en matière de sécurité informatique pour 2020, les Point de contrôle attendus.

Prévisions technologiques pour 2020

  1. Ransomware ciblé - En 2019, les attaques de ransomware ont été ciblées contre les entreprises, les autorités locales et les établissements de santé. Les attaquants passent beaucoup de temps à collecter des informations sur leurs victimes afin de s'assurer qu'ils peuvent causer un maximum de dommages. Le montant des rançons demandées est en conséquence poussé à la hausse. Les attaques sont devenues si efficaces que même le FBI a adouci sa position sur le paiement des rançons : L'autorité reconnaît désormais que dans certains cas, les entreprises concernées doivent envisager de payer pour protéger leurs actionnaires, leurs employés et leurs clients.
  2. Les attaques de phishing dépassent le cadre du courrier électronique - Si le courrier électronique reste le vecteur d'attaque numéro un, les cybercriminels utilisent également une multitude d'autres méthodes pour voler des données personnelles, des informations de connexion ou même de l'argent à leurs victimes. Le phishing comprend de plus en plus d'attaques par SMS sur les téléphones portables ou l'utilisation de solutions de messagerie sur les médias sociaux et les plateformes de jeux.
  3. Les attaques de maliciels mobiles s'intensifient - Au premier semestre 2019, les attaques de malwares bancaires mobiles ont augmenté de 50 % par rapport à 2018. De tels logiciels malveillants peuvent voler des données de paiement, des informations d'accès et des fonds sur les comptes bancaires des victimes. De nouvelles versions sont même disponibles sur le Dark Net pour être diffusées par quiconque est prêt à payer les développeurs du malware - à la manière d'un processus de franchise. Les attaques de phishing deviennent également plus sophistiquées, plus efficaces et incitent les utilisateurs mobiles à cliquer sur des liens web malveillants.
  4. L'essor de la cyber-assurance - Davantage de cyber-assurances sont souscrites par les entreprises et les institutions publiques. Les compagnies d'assurance continueront à inciter leurs assurés à payer des rançons, car cela peut être moins cher que le coût de la restauration des systèmes après une attaque. Cela entraînera à son tour une augmentation des attaques d'une part et une croissance rapide du secteur de la cyberassurance d'autre part.
  5. Plus d'appareils IoT entraînent plus de risques - Avec le développement des réseaux 5G, le déploiement des appareils IoT va s'accélérer de manière drastique, mais en même temps, la vulnérabilité des réseaux aux cyber-attaques multi-vectorielles à grande échelle de Gen V va augmenter massivement. Les appareils IoT et leurs connexions aux centres de données et aux nuages restent un point faible en matière de sécurité : il est difficile d'avoir une vue d'ensemble de tous les appareils connectés. En outre, leur sécurisation est très complexe. Toutes les entreprises doivent développer une approche plus globale de la sécurité de l'IdO, qui combine les contrôles traditionnels et modernes. Ce n'est qu'alors que ces réseaux en croissance constante pourront être protégés dans tous les secteurs et domaines d'activité.
  6. Plus de données personnelles à cause de la 5G - Les bandes passantes que permet la 5G vont déclencher une explosion d'appareils et de capteurs connectés. Les applications dites de eHealth collectent des données sur le bien-être des utilisateurs, les services automobiles en réseau surveillent les déplacements des utilisateurs. Les programmes de villes intelligentes collectent en outre des informations sur la manière dont les citoyens vivent. Ce volume sans cesse croissant de données personnelles doit être protégé contre les violations et les vols.
  7. L'IA va accélérer les réponses en matière de sécurité - La plupart des solutions de sécurité sont basées sur des modèles de détection, conçus selon la logique humaine. Pour les préparer aux dernières menaces et les maintenir à la pointe des technologies et des appareils, il faut une intelligence artificielle (IA). L'IA accélère considérablement l'identification des nouvelles menaces et la réaction à celles-ci. Elle permet également de bloquer les attaques avant qu'elles ne se propagent. Cependant, les cybercriminels commencent également à utiliser les mêmes techniques pour rechercher efficacement les vulnérabilités des réseaux et développer des logiciels malveillants adaptés.
  8. Des solutions de sécurité à la vitesse des équipes DevOps - Les entreprises exécutent déjà une grande partie de leurs charges de travail dans le cloud, mais le niveau de connaissance en matière de sécurisation du cloud reste faible. Le principe de la responsabilité partagée n'a pas encore été pleinement intégré dans la conscience des responsables. Les solutions de sécurité doivent évoluer vers de nouvelles architectures flexibles, basées sur le cloud, qui offrent une protection évolutive à la vitesse des équipes DevOps.
  9. Les entreprises repensent leur approche du cloud - En raison de la dépendance croissante à l'égard des infrastructures de cloud public, les entreprises sont exposées au risque de pannes. La perturbation du fonctionnement de Google Cloud en mars 2019 sert d'exemple. Les entreprises examineront leurs concepts de centres de données et de cloud existants et envisageront des environnements hybrides composés de clouds privés et publics et de centres de données.

Conclusion pour la sécurité informatique en 2020

Personne ne peut vraiment se projeter dans l'avenir et prédire quelles menaces de sécurité seront importantes en 2020 ou quels thèmes seront importants. Mais il est possible d'évaluer les probabilités et il est certain que le monde largement interconnecté d'aujourd'hui crée davantage de possibilités pour les cybercriminels et que chaque environnement informatique devient une cible potentielle : réseaux locaux, appareils en nuage, mobiles et IoT. Rien n'est inviolable. Les entreprises et les utilisateurs doivent donc s'armer. Une aide consiste à prendre en compte les informations avancées déjà connues sur les menaces afin de pouvoir construire des architectures de sécurité uniformes. Cela permet aux entreprises de toutes tailles de se protéger contre les nouvelles attaques, d'automatiser autant que possible la défense, de se spécialiser et d'envisager plus sereinement les dangers que la nouvelle année leur réserve.

Auteur :
Sonja Meindl est Check Point Country Manager Suisse et Autriche.

Impulsion du succès : vos mauvaises priorités (et les conséquences fatales)

Est-ce que vous et votre équipe maîtrisez toujours et à tout moment les priorités et n'êtes jamais "dirigés par d'autres" ? Vous obtenez toujours ce que vous voulez ? Alors vous n'avez pas besoin de lire la suite.

Pression du temps, urgence, importance : c'est le subconscient qui gère nos priorités. (Image : Pixabay.com)

Tous les autres (environ 99,9%), qui sont toujours absorbés par l'urgent avant l'important et qui passent trop de temps à des activités réactives, devraient absolument lire ce qui suit. Cela peut changer votre vie.

Programmer le subconscient

Notre cerveau est un organe fascinant : pour simplifier, vous pouvez utiliser votre conscience pour programmer votre subconscient, et ce grâce à des émotions fortes et à une répétition constante. C'est important parce que notre subconscient est responsable de plus de 99% de nos décisions quotidiennes. Ce mécanisme vous conduit à faire toujours plus de ce que vous avez fait dans le passé. Cette prise de conscience est essentielle pour votre réussite.

Un exemple : Si vous avez l'habitude de passer la plupart de votre temps en tant que dirigeant à résoudre des problèmes urgents et à éteindre des incendies emblématiques, vous en aurez davantage à l'avenir. Vous multipliez ce sur quoi vous vous concentrez.

Autres exemples tirés de la pratique

Si vous consacrez la plupart de votre temps à résoudre des problèmes et à vous entraîner à éteindre des incendies, vous aurez aussi de plus en plus de problèmes de ce type. Si vous continuez à faire passer l'urgent avant l'important, il y aura de plus en plus d'urgent dans votre vie. Si vous passez beaucoup de temps dans des réunions où l'on ne discute la plupart du temps ni de l'urgent ni de l'important, vous aurez de plus en plus de réunions de ce type.

Apprendre à fixer correctement les priorités

Comment pouvez-vous changer cet automatisme négatif, pour vous-même et pour votre équipe ? En principe, en trois étapes :

  1. Connaître ce qui est important. La plupart des gens ont du mal à déterminer ce qui est vraiment le plus important. Pour cela, vous devez avoir défini vos objectifs à long terme et votre mission.
  2. Planifier ce qui est important. Cela semble presque trop simple, mais vous devez planifier ce qui est important dans votre calendrier pour chaque jour. Nombreux sont ceux qui se laissent influencer par le fait qu'ils remplissent leur calendrier de tout et n'importe quoi.
  3. Faire ce qui est important. Faire ce qui est important demande généralement une réflexion créative et de l'initiative. Si vous ne le faites pas, personne d'autre ne le fera. Vous vous aventurez souvent en terrain inconnu. C'est épuisant. Vous préférez passer les prochaines heures en réunion...

Ces conclusions sont simples à comprendre, mais difficiles à mettre en œuvre. Les équipes gagnantes maîtrisent leurs priorités - et génèrent des succès en conséquence.

Tout le monde peut suivre cette voie. Si vous commencez aujourd'hui et que vous déplacez progressivement vos priorités avec votre équipe, vous augmenterez vos performances de manière spectaculaire - c'est garanti !

Vers l'auteur :
Volkmar Völzke est un maximisateur de succès. Auteur de livres. Conseiller et consultant. Coach de formation. Orateur. www.volkmarvoelzke.ch

De nouveaux parfums à la Journée des PME

La Journée suisse des PME du 25 octobre à Saint-Gall fait désormais partie de l'histoire : la manifestation, qui a de nouveau fait salle comble, était placée sous la devise "Les PME face à la concurrence - livrer au lieu de laisser faire". Ce thème a été abordé sous différentes facettes par les intervenants, sous la modération divertissante de Fabian Unteregger.

L'animateur Fabian Unteregger s'entretient avec les deux entrepreneurs de start-up Susanne Dröscher et Martin Fengler. La "session d'inspiration" n'a pas été la seule à apporter de nouveaux parfums à la Journée PME du 25 octobre 2019. (Photo : Thomas Berner)

La concurrence de demain pour les PME, ce sont les entreprises numériques comme Google, Amazon, Facebook & Co, a déclaré l'hôte Tobi Wolf dans son exposé d'ouverture. Les points forts de ces entreprises - malgré leur taille - sont leur goût du risque, leur mentalité de test et le fait que la croissance est plus importante que la rentabilité. L'orientation client est également au premier plan, au détriment du centrage sur le produit. Les PME, en revanche, ont des structures stables, la confiance, la tradition et le savoir-faire comme points forts. Si l'on combine ces atouts avec ceux des entreprises numériques et leur "mentalité de start-up", les PME deviendraient imbattables face à la concurrence. Pour cela, il faut simplement plus de courage, de leadership, les bonnes personnes au bon endroit et - ce qui est particulièrement important - faire un premier petit pas. "Tobi Wolf a montré à l'aide d'un domino qu'un petit bloc pouvait faire basculer le plus grand bloc par une réaction en chaîne.

Tobi Wolf lors de son discours d'ouverture. (Image : Thomas Berner)

Parfums de chanvre à la Journée des PME

Roger Koch, fondateur de la seule manufacture de cigarettes indépendante de Suisse, a choisi une entrée en matière peu conventionnelle pour son exposé. Il n'a pas caché sa frustration face aux réglementations et à l'obsession croissante de la sécurité et de la santé. Cela a également des répercussions sur l'entrepreneuriat : "Si les managers cessent de vivre de manière risquée, comment pourront-ils encore prendre des risques en tant qu'entrepreneurs ?" a demandé Roger Koch de manière rhétorique. Lui-même a montré l'exemple en tant qu'entrepreneur : avec sa manufacture de cigarettes, il est entré sur un marché à haut risque, caractérisé par des oligopoles, une forte réglementation et une consommation en baisse. Mais l'innovation d'un nouveau type de cigarettes au chanvre lui a permis de trouver une niche offrant un potentiel d'applications médicales. Certains ont même essayé ce produit pendant les pauses - l'odeur du chanvre fumé était pour une fois reconnaissable même lors de la Journée des PME...

Roger Koch n'a pas seulement parlé des parfums des cigarettes au chanvre développées dans sa manufacture de cigarettes, mais aussi de beaucoup d'absurdités produites par notre "culture de l'évitement du risque" actuelle. (Image : Thomas Berner)

L'orientation client avant tout

Marcus Schögel, directeur de l'Institut de marketing de l'Université de Saint-Gall, a ensuite parlé du facteur de réussite que constitue l'orientation client. "L'ère du client a commencé", a-t-il déclaré. Selon lui, il s'agit aujourd'hui de penser les nouvelles solutions en fonction du client. "Les investissements dans le centrage sur le client sont payants", poursuit Schögel. Il s'agit également de développer la connaissance des clients chez les collaborateurs. Cela doit passer par la motivation des collaborateurs à "toujours vouloir faire le mieux pour le client".

Les startups en compétition devant le public

Lors d'une "session d'inspiration" - qui avait moins à voir avec la teneur en THC de l'air respiré évoquée plus haut qu'avec un point du programme nouvellement introduit - quatre start-up ont ensuite pu présenter leur modèle commercial sous forme de pitchs de 8 minutes. Kilian Wagner de VIU a montré comment son entreprise réinvente pour ainsi dire les canaux de distribution des lunettes, ce qui se traduit par une tarification attractive pour les clients. L'entreprise Felfel, présentée par sa directrice Anna Grassler, fournit à un nombre croissant d'entreprises des repas sains à partir d'un "réfrigérateur intelligent" qui passe automatiquement commande lorsqu'il manque quelque chose. Martin Fengler de Meteomatics a expliqué comment les drones permettent d'établir des prévisions météorologiques encore plus précises, ce qui deviendra un service de plus en plus important, surtout pour les entreprises dépendantes de la météo. Et Susanne Dröscher a fondé il y a deux ans avec un partenaire l'entreprise CARU AG. Celle-ci a développé un appareil qui surveille l'environnement de vie des personnes à mobilité réduite grâce à des capteurs et qui peut envoyer des appels d'urgence si nécessaire. C'est finalement Felfel qui a remporté les faveurs du public.

Alpiniste Stephan Siegrist : sans persévérance, rien n'est possible en haute montagne. (Photo : Thomas Berner)

De la confiance et de la persévérance

La dernière partie de la Journée des PME a été animée par Monika Walser d'une part et par l'alpiniste Stephan Siegrist d'autre part. Monika Walser a donné un aperçu impressionnant de la première phase de son activité en tant que nouvelle CEO de de Sede AG. Les premiers jours ont été marqués par la méfiance et l'incertitude, et rassembler à nouveau le personnel derrière elle a été une tâche herculéenne. La recette du succès a été la communication honnête et transparente et la décision - financièrement risquée à l'époque - de rapatrier le cœur de la production, à savoir l'atelier de coupe du cuir. Quant à Stephan Siegrist, il a montré, à l'aide de la première ascension d'une paroi de granit de plus de 1000 mètres au Cachemire, ce que signifie ne pas abandonner malgré les circonstances défavorables et croire jusqu'au bout à la faisabilité d'un projet - un message manifestement clair également pour les entrepreneurs.

www.kmu-tag.ch

Livre pour la Journée des PME 2019 : En forme pour la justice dans les PME

La "justice" est un thème important mais trop peu discuté dans les petites et moyennes entreprises (PME). Le huitième volume de la série "Fit für ..." des organisateurs de la Journée suisse des PME donne donc cette fois-ci des impulsions à ce sujet pour le quotidien des PME et pose des questions critiques aux dirigeants.

Déjà le huitième volume de la série "En forme pour..." : En forme pour la justice dans les PME. (photo pd)

Le quatuor d'auteurs - Urs Fueglistaller, Roger Tinner, Walter Weber et Tobias Wolf - sont d'accord : "Le cœur de ce livre est la question de savoir comment nous pouvons "satisfaire" tous nos groupes d'intérêts dans les petites et moyennes entreprises : les clients, les collaborateurs, les propriétaires ou les actionnaires, les concurrents, l'État, le public, la famille".

Ce huitième volume de la série apporte - comme d'habitude de manière compacte et facile à lire - 7×3 questions et réponses sur "l'équité et la perception de la justice dans les PME". Le guide donne des conseils pour s'approcher de l'équité dans le quotidien de l'entreprise et pose des questions critiques aux dirigeants de PME, qui peuvent ainsi vérifier et comparer leurs propres attitudes et actions.

Rôle central de la justice

"Selon la thèse principale des auteurs, "l'équité joue un rôle central dans les petites et moyennes entreprises, depuis leur création jusqu'au règlement de leur succession. Ce thème fait (encore et malheureusement) l'objet de trop peu de discussions et de réflexions conscientes". L'objectif n'est pas que les lecteurs sachent exactement ce qu'est la justice (les auteurs ne le savent pas non plus). Ils veulent plutôt poser les questions qui permettront aux chefs de PME de devenir plus équitables au quotidien, pour eux-mêmes et pour les autres.

Huitième volume d'une série de livres qui a fait ses preuves

"En forme pour l'équité dans les PME" encourage les entrepreneurs à intégrer davantage dans leur quotidien le thème de l'équité, qui peut paraître abstrait mais qui est pourtant très concret. Le livre "Fit für Gerechtigkeit in KMU - 7×3 Fragen und Antworten zu Fairness und Verantwortung in KMU" paraît aux éditions PME HSG et peut être commandé sous www.kmu-tag.ch/buchbestellung peuvent être commandés.

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