La messagerie d'entreprise : L'avenir de la communication mobile

Vous envoyez encore des e-mails ou vous chattez déjà ? Les services de messagerie sont devenus incontournables dans la communication privée. Dans le domaine professionnel également, la messagerie instantanée gagne en importance : C'est ce qu'on appelle la messagerie professionnelle, mais ce n'est pas nouveau en soi.

Dans la vie privée, on communique de plus en plus via des services de messagerie comme WhatsApp. Avec la messagerie professionnelle, cette tendance s'étend de plus en plus au domaine professionnel. (Image : Pixabay.com)

Le thème de la "Business Messaging" n'est pas aussi nouveau qu'on pourrait le croire. En 2001 déjà, Gartner mentionne pour la première fois le terme "Enterprise Instant Messaging" dans son Hype Cycle. Et en 2007, l'expert en études de marché constate que la messagerie instantanée d'entreprise a atteint son pic de productivité - à une époque où les smartphones et WhatsApp n'existaient pas. De nombreuses innovations n'ont vu le jour qu'au cours des cinq dernières années, de sorte que les fonctionnalités des messageries ont fortement évolué. De plus, la crise Corona et la multiplication des cyberattaques renforcent la nécessité d'une communication globale et surtout conforme au RGPD, tant en interne qu'en externe. Il s'agit d'une part de garantir des flux d'informations fluides afin de permettre une collaboration efficace. Et d'autre part, de trouver une solution qui réponde aux normes d'un environnement informatique sécurisé.

Une alternative viable à WhatsApp

Pour éviter l'apparition d'un "shadow IT", il faut une alternative aux applications grand public comme WhatsApp qui soit conforme à la protection des données. Une telle solution de communication doit non seulement être intuitive et donc conviviale, mais aussi garantir un échange simple. De plus, elle doit être suffisamment flexible pour évoluer en même temps que les tendances futures de la messagerie instantanée.

Voici comment les services de messagerie instantanée à usage professionnel ont évolué au fil du temps. (Graphique : Teamwire)

Tendance 1 : Messenger comme hub de communication

Contrairement aux applications grand public, les solutions de messagerie professionnelle évolueront vers un hub de communication. Cela signifie qu'un messager fonctionne comme un nœud central vers lequel convergent des données provenant de différents systèmes sources et qui, de là, sont acheminées vers différents systèmes cibles. En bref : le hub de communication assure un échange de données global en reliant intelligemment tous les systèmes de communication et d'information via des interfaces ouvertes. De nombreux processus sont encore entravés par des silos de données qui rendent l'échange d'informations lent, coûteux et sujet aux erreurs. Grâce à un hub de communication, il est possible de numériser autant que possible les processus d'échange et les flux de travail et de les mettre à disposition de manière automatisée - et donc de les accélérer. Cela permet d'améliorer la communication interne entre les collaborateurs et l'échange externe avec les partenaires et les clients. En outre, il sera possible de faire communiquer entre eux différents fournisseurs, services et clouds par le biais d'une fédération. De cette manière, différentes entreprises peuvent être reliées entre elles via un hub de communication.

Tendance 2 : cas d'application individuels

Les solutions de messagerie intègrent de plus en plus de fonctions afin de couvrir tous les cas d'application et de rendre l'échange d'informations encore plus simple. L'envoi de messages écrits et vocaux fait partie du répertoire standard, tout comme le partage de contenus numériques. Mais elles offrent bien plus encore :

  • Listes de distributionLe logiciel de messagerie instantanée permet de mettre rapidement en place des discussions de groupe, même avec plus de 2000 destinataires ;
  • AlertesLe système de gestion des urgences de l'UE a été conçu pour assurer une communication et une coordination directes en cas d'urgence, grâce à des options d'accusé de réception et des rapports d'alarme ;
  • Transmission en direct de l'emplacement, pour envoyer des informations de localisation en temps réel ;
  • API ouvertesLe système de gestion des données de l'entreprise permet de consulter rapidement et automatiquement les données et les informations des systèmes tiers connectés ;
  • Widgets de chat pour la connexion au site web et à WhatsAppLe site web de l'UE contient des liens vers des sites web de l'UE afin de faciliter l'échange d'informations avec les clients et les partenaires.

A l'avenir, des solutions de communication dédiées à des secteurs, des organisations ou même des services spécifiques vont également voir le jour. Ces solutions globales offrent des fonctions spéciales qui reflètent aussi bien les besoins des collaborateurs que les exigences individuelles. Il existe d'ores et déjà des solutions de messagerie professionnelle adaptées aux organisations de secours et au secteur de la santé.

Tendance 3 : communication optimisée par l'IA

L'intelligence artificielle est la prochaine étape logique de la transformation numérique. Elle va également s'intégrer de plus en plus dans les solutions de communication. Si les chatbots généraux, que l'on peut définir comme une étape préliminaire de l'IA, sont déjà presque considérés comme un vieux concept, une communication beaucoup plus complexe optimisée par l'IA, mot-clé : Conversational AI, soutiendra les collaborateurs. Les agents de l'IA conversationnelle utiliseront des informations provenant de différents systèmes, les agrégeront et, sur cette base, recommanderont des actions. Par exemple, un agent de terrain se rend chez un client. L'application enregistre sa localisation en direct et transmet cette information au système CRM connecté. À l'aide des données géographiques et CRM, l'algorithme vérifie quels clients se trouvent à proximité ou sur le chemin. L'agent conversationnel AI peut ainsi recommander de rendre visite à un autre client, car la dernière rencontre remonte à un certain temps. De cette manière, l'efficacité des processus de travail peut être augmentée durablement.

Tendance 4 : l'expérience de l'employé

Messenger et Intranet, dans le sens d'un Intranet social, connaissent une imbrication renforcée. Il est par exemple envisageable d'intégrer une application d'intranet social dans une solution de messagerie afin de créer un canal complet pour les collaborateurs. Outre les chats de groupe et les chats 1:1, il existe des canaux séparés qui tiennent les collaborateurs au courant des nouveautés de l'entreprise. Celles-ci sont affichées sous la forme d'un flux d'activités qui fonctionne comme un flux d'informations actualisé à la seconde. Contrairement à l'intranet classique, qui diffuse les informations par une communication descendante, l'intranet social permet d'interagir avec les contenus. Cela signifie que tous les collaborateurs peuvent les aimer, les commenter et les partager. Ils se sentent ainsi plus écoutés et peuvent mieux s'identifier à l'entreprise.

Tendance 5 : nouveaux terminaux et interfaces utilisateur

Les messageries ne sont pas les seules à devenir de plus en plus sophistiquées. Outre les smartphones, de nouveaux terminaux dotés d'une interface utilisateur inédite, parfaitement adaptés aux différents cas d'application et rendant l'utilisation encore plus intuitive, vont voir le jour. Les smartwatches, qui ont connu un développement technique fulgurant au cours des dernières années, sont des candidats prometteurs. Elles sont légères, robustes, offrent de plus en plus de fonctionnalités et conviennent donc particulièrement bien aux forces d'intervention mobiles, comme les policiers et les secouristes. On peut également envisager des lunettes intelligentes ou des lunettes de données. Celles-ci peuvent offrir des avantages remarquables dans les situations où il est important d'avoir les deux mains libres. Elles permettent par exemple aux médecins de consulter rapidement et facilement le dossier du patient pendant l'examen. De même, les lunettes intelligentes aident le personnel logistique à localiser les marchandises stockées. On peut imaginer que la position des marchandises à charger - y compris l'itinéraire dans le cas d'un grand entrepôt - puisse être consultée pendant que l'employé se déplace avec le chariot élévateur.

Tendance 6 : protection des données encore plus élevée

Au fur et à mesure que les fonctionnalités évoluent, les exigences techniques en matière de sécurité pour les solutions de messagerie professionnelle seront encore plus étendues à l'avenir. En raison de l'interconnexion des systèmes, un conteneur sécurisé sur le terminal sera tout aussi important pour la gestion des données qu'une gestion globale des données et des accès. Les possibilités techniques augmentent en même temps que la menace de cyber-attaques. Il sera donc indispensable de renforcer les algorithmes de cryptage des communications et de mettre en place des fonctions de sécurité supplémentaires.

L'IA et les appareils intelligents ne sont qu'un début dans la messagerie d'entreprise

Aujourd'hui déjà, les solutions de messagerie permettent une collaboration indépendante de l'appareil, de l'heure et du lieu. Leur potentiel est loin d'être épuisé. C'est ce qu'illustrent notamment les tendances qui se dessinent pour les prochaines années. L'évolution des e-mails vers la messagerie instantanée va changer la communication d'entreprise à long terme et offrir de nouvelles possibilités. C'est une certitude.

Vers l'auteur :
Tobias Stepan est le fondateur et le directeur de Teamwire GmbH (teamwire.eu), spécialisée dans la messagerie instantanée sécurisée et souveraine pour les entreprises, les administrations et le secteur de la santé. Auparavant, il a mis en œuvre, en tant que conseiller, des projets de croissance et de redressement d'entreprises high-tech et a développé les activités européennes de la start-up informatique américaine Servo jusqu'à sa sortie au profit de la société japonaise Kii Corporation. Tobias Stepan s'engage en faveur de la numérisation mobile et d'un écosystème informatique européen fort.

Visable défie la crise et enregistre à nouveau un chiffre d'affaires record

Les PME industrielles ont effectué davantage de recherches sur les plateformes B2B EUROPAGES et wlw (anciennement "Wer liefert was") en 2020 en raison de la pandémie de Corona. Grâce à la popularité croissante de ces plateformes, la société mère Visable enregistre désormais à nouveau un chiffre d'affaires record.

La société mère de wlw et Europages a enregistré un chiffre d'affaires record en 2020. (Source : Visable)

Visable, la société mère des plateformes B2B Europages et wlw, poursuit sa croissance : en chiffres, l'année Corona a permis à l'entreprise de réaliser un chiffre d'affaires d'environ 61 millions de francs, tout en affichant une rentabilité élevée. Cela représente une augmentation de six pour cent. Les affaires avec les nouveaux clients ont atteint une augmentation de 23 pour cent. Depuis mars 2020, le nombre de visites augmente continuellement sur les deux plateformes et se situe en moyenne à près de 20 points de pourcentage au-dessus de l'année précédente. Peter F. Schmid, CEO de Visable, en voit la raison dans les processus d'approvisionnement modifiés auxquels les PME ont été contraintes à la suite de lockdowns et d'annulations de salons. "Les développements de ces derniers mois ont montré plus clairement que jamais que les PME ne peuvent envisager un avenir prospère que si elles agissent de manière numérique. La preuve en est que le nombre de nos accès à Europages et à wlw ne cesse d'augmenter", conclut-il à propos de 2020.

wlw et Europages, les plateformes B2B les plus utilisées en Europe

Avec plus de 75.000 demandes par jour via les domaines nationaux wlw.ch, wlw.de et wlw.at ainsi qu'Europages avec environ 190.000 recherches par jour, les plateformes B2B de Visable ont été les plus utilisées en Europe. Mais il n'y a pas que le nombre de visites et le chiffre d'affaires qui ont augmenté en 2020. Visable a créé une cinquantaine de nouveaux postes l'année dernière, portant ainsi le nombre de collaborateurs à 410 sur les sites de Baar, Hambourg, Berlin, Münster et Paris.

En 2020, Europages a reçu des demandes de recherche de 221 pays, la plupart provenant de France, d'Italie et d'Allemagne. Au-delà de l'Europe, ce sont surtout les acheteurs d'Afrique du Nord, des États-Unis, d'Asie et d'Amérique du Sud qui ont effectué des recherches sur la plateforme. Une demande est même venue des lointaines îles de Noël. Sur wlw, les demandes de recherche provenant de la région DACH dominent. Au total, wlw a reçu des demandes de plus de 200 pays.

Grande relance avec investissements dans la technologie et l'image de marque pour wlw

En septembre, "Wer liefert was" est devenu officiellement wlw. Depuis, un Corporate Design remanié, y compris un nouveau logo et un nouveau slogan, assure une reconnaissance encore plus grande. Le cœur du nouveau wlw offre une expérience utilisateur particulière : la recherche plein texte basée sur l'intelligence artificielle a remplacé la recherche par catégorie et permet d'obtenir des résultats de recherche encore plus pertinents et plus sûrs, comme on peut le lire. Autre étape importante : le service de recherche wlw Connect est devenu une possibilité de recherche au même titre que la recherche classique. Le service wlw Connect décharge complètement les acheteurs du travail de recherche. Il leur suffit de formuler leurs besoins et ils obtiennent ensuite des résultats de recherche qualifiés.

2021 : de nouveaux défis pour les PME et de nouvelles opportunités pour Visable

La nouvelle année sera également difficile pour l'économie mondiale. Dans de nombreux pays européens, de nombreux secteurs de la vie économique restent à l'arrêt. De nombreux salons sont d'ores et déjà annulés. "Chaque PME est confrontée à la question suivante : comment et où atteindre et trouver de nouveaux clients ? Dans ce contexte, l'importance des plates-formes numériques et des alternatives aux salons va continuer à croître de manière significative. Visable aide les entreprises à traverser la nouvelle année avec le plus de succès possible grâce à ses deux propres plates-formes et services", explique Peter F. Schmid, CEO de Visable. Il est tout à fait optimiste pour 2021 : "Cette année encore, nous visons une croissance à deux chiffres et nous continuerons à investir dans nos technologies. Pour cela, nous allons également développer notre expertise en recrutant de nouveaux talents et experts, afin d'aider les PME à être plus visibles sur le web mondial et de rendre l'approvisionnement des acheteurs aussi simple et efficace que possible".

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Le paysage entrepreneurial suisse se féminise

Une étude de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse FHNW a examiné qui sont les nouveaux indépendants en Suisse et a analysé leurs motivations et leurs défis, ainsi que leur succès et leurs perspectives d'avenir.

Les femmes gagnent également du terrain dans le paysage entrepreneurial suisse. (Image : Pixabay.com)

Jamais autant de nouvelles entreprises n'ont été créées en Suisse qu'en 2020. Mais le paysage entrepreneurial suisse est également en mouvement à d'autres égards : De plus en plus de femmes choisissent la voie de l'indépendance. C'est ce qu'a étudié la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse. Les données proviennent d'une enquête menée auprès des nouvelles entreprises créées entre 2014 et 2019.

La proportion de femmes a doublé en 20 ans

La personne qui crée une entreprise en Suisse est en moyenne un homme, âgé de 40,4 ans, sans enfant, titulaire d'un diplôme universitaire et disposant d'environ 22 ans d'expérience professionnelle et d'un peu d'expérience en matière de gestion. Depuis la première étude menée il y a 20 ans, la part des femmes parmi les créateurs d'entreprise a presque exactement doublé et s'élève désormais à 31,6%. La part des fondateurs ayant un parcours académique a également augmenté massivement. Aujourd'hui, un fondateur sur deux est titulaire d'un bachelor, d'un master ou d'un doctorat. Il y a 20 ans, cette proportion était encore d'un sur trois.

Parmi les raisons qui poussent les jeunes à se mettre à leur compte, des facteurs tels que la réalisation de soi, l'indépendance et la mise en œuvre de ses propres idées arrivent clairement en tête. L'exercice d'une activité qui a du sens est également jugé très important. La poursuite de la tradition familiale, la perspective d'un revenu plus élevé, le pouvoir ou le prestige sont beaucoup moins importants. Les motivations pour se mettre à son compte n'ont que très peu évolué au cours des 20 dernières années.

Le paysage entrepreneurial évolue - créer est devenu plus avantageux

Les nouvelles entreprises sont petites et connaissent une croissance moins forte qu'il y a 10 ou 20 ans. La start-up moyenne n'a aucun employé à sa création et n'en a qu'un ou deux après 3,5 ans. Les trois quarts des nouveaux indépendants ont dû investir moins de 50 000 francs au départ (il y a 20 ans, près de la moitié devait déjà investir plus de 50 000 francs au démarrage). Au cours des 20 dernières années, il est devenu - financièrement parlant - de plus en plus facile et avantageux de créer une entreprise.

Les personnes de référence les plus importantes lors de la création et de la gestion de l'entreprise sont la famille, les proches et les connaissances ainsi que l'ancien environnement commercial. Rares sont les créateurs d'entreprise qui font appel à des organismes publics tels que les agences de développement économique, que ce soit pour la préparation de la création ou en cas de difficultés.

Une plus grande satisfaction dans l'entrepreneuriat

Dans l'ensemble, les créateurs d'entreprise sont extrêmement satisfaits de leur statut d'indépendant. Les nouveaux indépendants se considèrent comme très performants, ont des perspectives d'avenir positives et sont en bonne position financière. De même, ils estiment que leurs perspectives de développement sont très bonnes, surtout en ce qui concerne le chiffre d'affaires et le bénéfice. "L'étude montre que les nouveaux indépendants réussissent et sont plus satisfaits que lorsqu'ils sont salariés, bien qu'ils travaillent en moyenne plus et gagnent moins", explique le professeur Rolf Meyer, co-auteur de l'étude.

Sur la base des données obtenues, d'autres rapports de recherche seront publiés dans le courant de l'année, par exemple sur l'entrepreneuriat féminin ou les facteurs de réussite des nouveaux travailleurs indépendants.

Source et informations complémentaires : Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse

Les préjugés inconscients : Que faire contre les tiroirs dans la tête ?

Dans de nombreuses entreprises, ce sont les préjugés inconscients qui empêchent la diversité, pourtant souhaitée par tous. C'est le point de vue de Tanya Akin, spécialiste de la diversité et de l'inclusion.

Diversité dans l'entreprise et la société : les préjugés inconscients sont encore trop souvent un obstacle. (Image : Pixabay.com)

Un mécanisme courant, mais souvent non remis en question : lors d'une première rencontre, les points communs font que l'autre personne semble directement plus sympathique. Cela s'explique notamment par le fait que la plupart des gens considèrent les situations, les autres ou les comportements à travers leur filtre personnel. Ce filtre est marqué par la culture, la socialisation, l'éducation et d'autres expériences qui déterminent les valeurs de chaque individu. Les faits et les personnes sont donc toujours considérés inconsciemment avec des préjugés. "Ce phénomène de préjugés inconscients est appelé 'biais inconscient'. Dans un contexte d'entreprise, ces schémas de perception - en partie marqués par des stéréotypes et des clichés liés au genre - continuent d'avoir une grande influence sur la composition démographique d'une entreprise", explique Tanya Akin, experte en diversité et en inclusion chez flowedoo GmbH. En effet, les préjugés inconscients sont encore souvent à la base des décisions prises par de nombreux cadres, collaborateurs et responsables RH qui font de la diversité et de l'ouverture leur cheval de bataille. La seule solution est de remettre en question les perceptions établies et de mettre en place des procédures standardisées.

Un pas dans la bonne direction

On sait depuis longtemps que la diversité des équipes est un atout pour les entreprises : Plus c'est varié, mieux c'est. Ainsi, la diversité sur le lieu de travail augmente d'une part la productivité et assure d'autre part des processus créatifs de résolution des problèmes, comme l'a montré une étude de StepStone et du Handelsblatt Media Group en 2020. Mais elle est aussi une déclaration vers l'extérieur, un signe qu'une entreprise accueille tout le monde, indépendamment de la couleur de peau, de l'âge, de la religion ou du genre. "Mais la constitution d'une équipe diversifiée n'est pas toujours aussi simple qu'il n'y paraît. Les préjugés cachés qui influencent les décisions d'embauche en sont la principale raison", explique Akin. Surmonter ces préjugés inconscients n'est pas toujours facile et de nombreuses entreprises continuent de lutter contre ce problème.

L'entraînement aux biais pour lutter contre les préjugés inconscients

Pour introduire une gestion de la diversité, les entreprises devraient tout d'abord collecter des données et déterminer précisément où les biais ont un impact dans leurs processus : dans le recrutement, l'évaluation des performances ou les promotions. Elles ont besoin d'une stratégie pour concevoir des processus et des systèmes exempts de préjugés. Les formations sur les biais sont ici considérées comme un élément utile. "Les collaborateurs apprennent dans ces formations que l'inconvénient n'est pas d'avoir des préjugés, mais de ne pas les reconnaître et de prendre des décisions sans réfléchir. Lorsque les collaborateurs et les cadres prennent conscience de leurs biais inconscients, ils réduisent en même temps leur influence - non seulement au niveau personnel, mais aussi au niveau structurel et systémique dans toute l'organisation", explique Akin.

Examen des filtres

Dans le contexte actuel, il est essentiel de découvrir les préjugés cachés par le biais d'une réflexion personnelle et d'essayer de s'en débarrasser. Cela ne vaut pas seulement pour les processus de recrutement, mais aussi pour tous les processus de l'organisation. Par ailleurs, la création d'équipes colorées ne devrait pas non plus avoir pour but de placer la diversité au-dessus des Blancs, des hommes ou des personnes cis, mais de créer une égalité de droits pour ceux qui subissent un traitement inégal et sont touchés par une discrimination structurelle. "Les formateurs professionnels travaillent avec un ensemble de méthodes qui leur permettent par exemple de mettre en lumière les rôles traditionnels, la propre culture d'entreprise et également les attributions ethniques", explique l'experte en diversité. En outre, ils examinent les processus pertinents au sein de l'entreprise pour y déceler d'éventuels filtres, ce qui concerne en premier lieu les RH. Les mesures correctives vont des descriptions de poste obligatoires à l'anonymisation des dossiers de candidature. Mais l'objectivation des procédures ne suffit pas, car les décisions sont toujours prises par des personnes qui se laissent souvent influencer par des préférences personnelles, des distorsions de perception et les discriminations qui en découlent. "Il n'en reste pas moins que si les organisations font du surplace, c'est-à-dire qu'elles ignorent la société diverse, cela aura tôt ou tard des conséquences négatives. Que ce soit par une fluctuation élevée des collaborateurs au sein de l'entreprise ou encore par le fait que ces organisations ne trouvent pas de collaborateurs à moyen ou long terme - car qui veut travailler dans un environnement toxique ?", conclut Tanya Akin.

Source et informations complémentaires : www.flowedoo.de

Pilier 3a en année Corona : une personne sur cinq a moins investi

Les pertes de salaire dues au chômage partiel ou aux licenciements ont pesé sur le taux d'épargne de nombreux Suisses durant l'année Corona. Selon une enquête de Comparis, plus de 20 % des épargnants 3a ont moins ou pas du tout investi dans la prévoyance liée facultative en 2020.

C'est le montant que les Suisses versent dans le pilier 3a. (Source : comparis.ch)

Dans une enquête représentative menée fin novembre par le service de comparaison en ligne Comparis, 53 % des participants au sondage ont indiqué avoir une solution de prévoyance 3a. Parmi eux, près d'une personne sur cinq (21 %) a moins ou pas du tout cotisé au troisième pilier l'année dernière. "Cela reflète entre autres les pertes de salaire dues au chômage partiel ainsi que les licenciements liés à Corona", explique Leo Hug, expert en prévoyance chez Comparis. En effet, interrogés sur les raisons de leur renoncement à un versement, 43 % des personnes concernées ont fait valoir un revenu inférieur à celui de l'année précédente.

36 % ont investi leur part d'épargne ailleurs en 2020

Si la baisse des revenus est l'argument le plus souvent cité, il n'est pas le seul à expliquer le recul des versements dans le pilier 3a. 19 pour cent des épargnants 3a qui ont versé moins ou rien sur leur compte de prévoyance indiquent avoir utilisé leur part d'épargne pour d'autres véhicules de placement, par exemple pour des investissements directs en actions sur un dépôt bancaire. 17 pour cent des personnes interrogées ont déclaré qu'il ne leur restait pas d'argent pour le troisième pilier en raison d'un achat important.

En 2020, les trois quarts des personnes qui cotisent normalement au pilier 3a ont investi autant ou plus d'argent que l'année précédente dans la prévoyance privée fiscalement privilégiée. Parmi elles, un peu plus de la moitié (59 %) a versé le montant maximal (6 826 francs pour les personnes affiliées à une caisse de pension) - nettement plus d'hommes que de femmes (64 % contre 52 %).

Les retraites anticipées ont un impact sur le pilier 3a

80 pour cent des épargnants 3a âgés de moins de 55 ans ont investi l'année dernière plus ou autant que l'année précédente dans le pilier 3a. Chez les plus de 56 ans, ils n'étaient en revanche que 56 pour cent. Un quart (25 pour cent) des plus de 56 ans ont même complètement renoncé à alimenter leur compte 3a.

"Les versements significativement plus faibles des personnes âgées ne sont guère liés aux conséquences économiques de la pandémie de Corona", explique Hug. "Dans ce groupe d'âge, il y a beaucoup de préretraités sans revenu professionnel soumis à l'AVS qui n'ont pas encore fait verser leur pilier 3a".

Source : Comparis

La crise de Corona va modifier durablement les processus de recrutement en Suisse

La crise de la Corona n'a pas seulement modifié l'offre et la demande sur le marché suisse de l'emploi et fait que le home office est devenu majoritaire. Elle a également fait en sorte que les processus de recrutement soient adaptés et que de nombreuses entreprises souhaitent conserver à l'avenir les processus nouvellement introduits.

En raison de la crise de la Corona, de nombreuses entreprises suisses ont déjà adapté leurs processus de recrutement. (Image : Pixabay.com)

Les règles de distance, les directives de travail à domicile et les mesures de précaution renforcées en matière de santé ont modifié de manière significative les processus de recrutement des entreprises suisses. C'est ce que montrent, entre autres, les JobCloud Market Insights, publiés en collaboration entre JobCloud (jobs.ch, jobup.ch) et de la ZHAW. Cette enquête numérique a révélé que plus de la moitié des organisations en Suisse ont adapté leurs processus de recrutement en raison des défis actuels. "Ce sont surtout les grandes entreprises qui ont vu un besoin d'adaptation. Alors que les petites et moyennes entreprises ont déclaré pour moitié environ avoir modifié leurs processus de recrutement, cette proportion s'élève à près des trois quarts pour les grandes entreprises", précise Davide Villa, CEO de JobCloud.

Bon 60% sont passés aux entretiens d'embauche numériques

C'est au niveau des entretiens d'embauche que les adaptations des processus de recrutement sont les plus visibles. Ainsi, lors de l'enquête, près de 60% des entreprises de Suisse alémanique ont indiqué que le premier entretien d'embauche se ferait par voie numérique, contre 44% en Suisse romande. Seuls les candidats sélectionnés sont ensuite invités à un entretien d'embauche personnel. Plus d'un quart des entreprises interrogées en Suisse romande et une entreprise sur six en Suisse alémanique renoncent même totalement aux entretiens en face à face. "Comme la Suisse romande est particulièrement touchée par la pandémie, on y est plutôt passé entièrement aux entretiens numérisés", explique le professeur Frank Hannich de la ZHAW. Une numérisation croissante dans le processus de recrutement se révèle en outre dans l'utilisation accrue de tests et d'évaluations numériques.

Les nouveaux processus de recrutement doivent rester - surtout dans les grandes entreprises

Pour de nombreuses entreprises, la modification des processus de recrutement ira au-delà de la crise de Corona. C'est surtout le cas pour les grandes entreprises : Plus l'entreprise est grande, plus elle a tendance à vouloir utiliser les enseignements tirés du processus de recrutement et à conserver les adaptations, même si toutes ne le sont pas. Seules quelques grandes entreprises ont indiqué vouloir revenir à l'ancien processus de recrutement (6%). Alors que seules quelques entreprises de taille moyenne souhaitent revenir à l'ancienne méthode (13%), elles sont près d'un quart parmi les petites entreprises. "La crise de la Corona a prouvé que de nombreux processus peuvent être numérisés avec succès et a déclenché un processus d'apprentissage qui modifiera durablement le recrutement", estime Davide Villa.

Le graphique montre comment le processus de recrutement a été adapté.

Le budget de recrutement reste souvent inchangé

Malgré les défis actuels, le budget de recrutement n'a pas été touché en 2020 dans de nombreuses entreprises. Ainsi, près de 70% des entreprises interrogées en Suisse alémanique ont indiqué que leur budget de recrutement n'avait pas changé au cours de l'année 2020. En revanche, la crise semble avoir eu un impact plus important sur le budget de recrutement des entreprises de Suisse romande, où environ la moitié d'entre elles souhaitaient procéder à des réductions. Les petites entreprises jusqu'à 49 collaborateurs et les grandes entreprises de plus de 500 collaborateurs ont été plus touchées par les réductions de budget que les entreprises moyennes. Les entreprises moyennes sont celles qui ont le moins réagi à la crise et ont maintenu leur budget dans la plupart des cas.

Source : Jobcloud

A la recherche d'un emploi : 85% ont trouvé un nouvel emploi dans les 8 mois

La dernière enquête de marché de l'association professionnelle suisse pour l'outplacement (ACF Switzerland) le montre : Les quelque 5000 personnes en recherche d'emploi accompagnées par ACF Switzerland en 2020 ont trouvé un nouvel emploi en moyenne après environ huit mois. Et : l'affirmation souvent répétée selon laquelle les demandeurs d'emploi de plus de 50 ans ne trouveraient presque plus de travail ne se confirme pas.

Plus de 50 ans et à la recherche d'un emploi ? Selon ACF Switzerland, même les demandeurs d'emploi plus âgés trouvent un nouvel emploi dans les 8 mois. (Image : Pixabay.com)

Depuis 2004, l'association professionnelle suisse de l'outplacement ACF (Association suisse des entreprises pour le changement personnel et organisationnel) collecte des données clés sur la réinsertion dans le marché du travail des personnes en recherche d'emploi en Suisse, accompagnées par les membres de l'ACF. Les statistiques actuelles couvrent les données sur quatre ans, de 2017 à 2020. La demande de conseils professionnels et de services personnalisés dans le domaine de l'outplacement et du newplacement, des assignations et du coaching, notamment pour éviter de prendre de mauvaises décisions en matière de recrutement ou de promotion, a continué d'augmenter l'année dernière. En 2020, les membres de l'ACF Switzerland ont soutenu près de 5000 candidats, ce qui représente une augmentation d'environ 25% et un nouveau record.

Augmentation significative du nombre de personnes à la recherche d'un emploi suite à la crise de Corona

Les experts d'ACF Switzerland attribuent cette augmentation notamment à la situation économique actuellement difficile suite à la crise de Corona, avec un taux de chômage en hausse sur le marché du travail suisse. On peut supposer que les entreprises ont pris en compte les conditions plus dures sur le marché du travail et qu'elles assument leur responsabilité sociale envers leurs collaborateurs en les soutenant plus généreusement. En particulier, de nombreux spécialistes et cadres perdent également leur poste en raison de l'effet Corona. C'est pourquoi les membres de l'ACF ont enregistré une nette augmentation des mandats de conseil correspondants, en particulier depuis l'automne 2020. Selon une étude publiée dans le enquête menée en novembre 2020 parmi les membres de l'association, l'ACF s'attend à ce que la situation s'aggrave encore et que pratiquement aucun secteur ne soit épargné en 2021. L'ACF s'attend donc à une deuxième vague de licenciements au cours du semestre d'hiver, dont l'ampleur est encore incertaine.

Même les demandeurs d'emploi de plus de 50 ans retrouvent un emploi dans un délai d'environ huit mois

Le délai moyen de réinsertion professionnelle sur le marché du travail a augmenté en 2020 et s'élevait en moyenne à 8,18 mois (2019 : 7,31). Les demandeurs d'emploi de plus de 50 ans ont également trouvé un nouvel emploi dans un délai de huit mois (7,14 en 2019). Une fois de plus, l'affirmation souvent répétée selon laquelle les personnes de plus de 50 ans à la recherche d'un emploi ne trouveraient presque plus de travail ne se vérifie pas. Une fois de plus, plus de quatre cinquièmes (84,94 %) des candidats encadrés par les membres de l'association ACF ont trouvé un nouveau défi dans un délai de deux à huit mois en 2020 (2019 : 85,17 %). Ou, en d'autres termes, la probabilité de retrouver un emploi au plus tard dans un délai de 8 mois ou moins est de près de 85% si l'on fait appel à un accompagnement professionnel pour la réinsertion dans le processus de travail.

Dans la recherche d'un emploi, le réseau personnel reste le facteur de réussite le plus important

Le réseautage personnel, c'est-à-dire l'utilisation active du réseau de relations personnelles avec des amis, des connaissances et d'anciens collègues de travail, a été de loin le moyen le plus efficace pour trouver un nouvel emploi en 2020 également. Dans près de la moitié des cas (45,43 %), les demandeurs d'emploi ont ainsi trouvé leur nouveau job, soit légèrement plus que l'année précédente (2019 : 44,8 %). En deuxième position, les annonces et Internet sont restés quasiment inchangés avec 31,32 % (2019 : 31,4 %). Les agences de recherche et de recrutement ont continué à diminuer par rapport à l'année précédente, avec 8,85 % (2019 : 10,21 %), la mise en œuvre interne avec 4,34 % (2019 : 5,5 %), et la part des candidatures spontanées a également fortement diminué, à 4,33 % (2019 : 5,46 %).

La crise Corona accélère les tendances telles que le travail flexible et les compétences numériques

Parallèlement, l'utilisation des médias sociaux a plus que doublé, atteignant 5,63 % (2,6 % en 2019), soit la valeur la plus élevée de ces quatre dernières années. Selon l'expérience des experts en outplacement d'ACF, les médias sociaux peuvent être efficaces lorsqu'ils sont utilisés en combinaison avec d'autres canaux et comme moyen d'atteindre un objectif. Le changement brutal du monde du travail suite à la pandémie Corona a accéléré les tendances telles que le travail flexible, le leadership accompagné d'une compétence émotionnelle élevée ainsi que la formation continue en compétences numériques.

En conséquence, la demande de services d'outplacement s'est déplacée vers des programmes de plus longue durée et des services individualisés. Sur les presque 5000 candidats encadrés par les membres de l'ACF, environ 3200 ont demandé un coaching individuel l'année dernière, ce qui représente une augmentation d'environ 13% par rapport à l'année précédente (2019 : environ 2800). Le nombre d'outplacements en groupe - c'est-à-dire des programmes en groupe avec des formes de travail allant du bref atelier jusqu'à l'accompagnement complet de restructurations en collaboration avec les entreprises concernées - a également connu une croissance très marquée : il a augmenté d'environ 33 pour cent pour atteindre plus de 1600 (2019 : environ 1200) et correspond à environ 34% du total des programmes d'outplacement. En 2020 également, environ 40 % des demandeurs d'emploi suivis par l'ACF étaient des femmes, et près de 60 % des hommes.

La crise Corona touche les spécialistes et les cadres des centrales administratives et des groupes d'entreprises

Les experts d'ACF attribuent l'augmentation des programmes individuels et de groupe au fait que les besoins individuels en matière de conseil et d'accompagnement doivent être pris en compte non seulement pour les directeurs et les cadres, mais aussi de plus en plus pour les spécialistes et, de manière générale, pour les collaborateurs qui quittent l'entreprise.

Le niveau de formation des personnes en recherche d'emploi continue d'augmenter régulièrement sur la période considérée. Depuis 2018, la plupart des candidats disposent d'un diplôme universitaire ou d'une haute école spécialisée. En 2020, cette proportion est passée à 62,2 % (2019 : 54,15 %), soit la valeur la plus élevée à ce jour, ce qui est probablement toujours lié à la part croissante des consultations dans le secteur des services par rapport au secteur industriel. Selon les experts d'ACF, la part élevée en 2020 peut indiquer que les plans de restructuration de plus en plus nombreux suite à la crise de Corona ont fortement influencé les fonctions centrales dans les sièges administratifs et les sièges de groupe.

Le secteur des services a embauché plus de candidats qu'il n'en a licencié

En 2020 également, la majorité des demandeurs d'emploi (46,44 %) provenait du secteur des services (2019 : 50,41 %), suivi du secteur industriel, dont la part passe de 37,91 % en 2019 à 42,98 % en 2020. Selon l'Outplacement Association, ces chiffres indiquent l'augmentation des restructurations suite à la pandémie de Corona dans le secteur industriel, et plus particulièrement dans l'industrie manufacturière. L'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi issus de services administratifs à 6,21 % (2019 : 4,98 %) et la diminution de celui des organisations à but non lucratif à 5,37 % (2019 : 6,7 %) sont également frappantes.

Près de 10 % ont osé se mettre à leur compte

D'autre part, près de la moitié des candidats (49,04 %) ont retrouvé un emploi dans le secteur des services (2019 : 50,11 %), 31,82 % ont pu être réemployés dans le secteur industriel (2019 : 32,44 %). ACF Switzerland suppose donc que le secteur des services a embauché plus de candidats qu'il n'en a licencié, tandis que le secteur industriel s'est séparé de plus de collaborateurs en fin de compte. Les administrations ont également embauché un peu plus, avec 5,82 % (2019 : 5,47%), et les organisations à but non lucratif seulement 1,4 % (2019 : 2,96 %), la valeur la plus faible de ces dernières années jusqu'à présent. En revanche, le travail indépendant a atteint un nouveau record avec 9,92 % (2019 : 9,02 %), ce qui signifie que près d'un candidat ou d'une candidate sur dix a osé faire le saut vers l'indépendance.

Source : ACF

Logistique pendant la pandémie de Corona : les questions les plus fréquentes

La Suisse est un pays exportateur. De nombreuses entreprises sont donc tributaires d'une logistique efficace pour le transport international de marchandises. Dans le cadre de nombreuses mesures contre la pandémie de Corona, il faut toutefois s'attendre à des restrictions. Comment les prestataires de services logistiques soutiennent-ils leurs clients ? Des experts répondent à des questions urgentes.

La pandémie de Corona a également des répercussions sur la logistique : Il faut par exemple s'attendre à des temps d'attente plus longs dans les ports de conteneurs. (Image : Pixabay.com)

Quel est l'impact de la pandémie de Corona sur le transport international de marchandises ? Nombreux sont les exportateurs qui se posent ces questions lorsqu'il s'agit de logistique. Le prestataire de services logistiques Dachser Suisse a des réponses toutes prêtes : Urs Häner, Managing Director European Logistics Switzerland, et Samuel Haller, Country Manager Suisse pour le secteur d'activité Air & Sea Logistics, Dachser Spedition AG, donnent des informations.

Le télétravail est de nouveau à l'ordre du jour. Puis-je quand même joindre mon gestionnaire par téléphone ou la communication se fait-elle uniquement par écrit, par e-mail ?
Urs Häner : Vous pouvez bien entendu joindre nos répartiteurs par téléphone. En raison de la pandémie, nous avons eu aux heures de pointe
environ un tiers du personnel travaillait à domicile. Il s'agissait en majorité de collaborateurs effectuant des tâches administratives telles que
par exemple la comptabilité, la facturation, la vente/RH. Les collaborateurs chargés du traitement opérationnel comme l'exportation, l'importation, la disposition, etc. étaient et sont toujours sur place. Notre organisation est telle que chaque service est toujours occupé sur place. La communication avec les clients et la coordination avec les collaborateurs aux postes de travail mobiles sont ainsi assurées à tout moment.

Swiss, mais aussi d'autres compagnies aériennes, proposent de moins en moins de liaisons aériennes au départ et à destination de Zurich, Bâle et Genève. Le respect des délais est pour nous un facteur concurrentiel décisif. Comment puis-je m'assurer que mes envois de fret aérien d'exportation arrivent malgré tout à temps chez le destinataire ?
Samuel Haller : Outre des liaisons aériennes directes au départ et à destination des aéroports suisses, Dachser propose également des services de routage de fret aérien via notre
Gateway à Francfort en Allemagne. Les marchandises de toute l'Europe y sont regroupées et acheminées par avion outre-mer. Les marchandises importées d'autres continents pour des clients suisses sont déconsolidées à Francfort et transportées directement en Suisse en collaboration avec Dachser European Logistics, la division de transport terrestre de Dachser. Par ailleurs, Dachser propose ses propres transports hebdomadaires par charter pour des itinéraires choisis vers l'Amérique et l'Asie. Nous essayons de trouver pour chaque client une solution adaptée à ses exigences.

Samuel Haller à propos des nouvelles tendances en logistique : "Un nombre croissant de chargeurs optent désormais pour des transports en conteneurs groupés". (Photo : Dachser)

Les taux de fret aérien ont fortement augmenté pendant la crise. Qu'est-ce que cela signifie pour moi en tant que chargeur ?
Samuel Haller : L'augmentation des prix implique une interaction précoce avec le prestataire logistique. Celui-ci peut alors examiner, en collaboration avec le chargeur, les options possibles - des itinéraires aériens alternatifs moins chers aux solutions de transport alternatives comme le sea-air, le camion, le train ou le fret maritime. C'est ainsi qu'un nombre croissant de chargeurs optent désormais pour le groupage de conteneurs. Dachser propose ici un
Le réseau mondial de European Logistics pour le pré- et le post-acheminement, y compris les liaisons ferroviaires avec la Chine.

Dans de nombreux pays de l'UE, des restrictions massives sont à nouveau imposées à la vie économique. Cela entraînera-t-il des retards dans les livraisons/enlèvements chez les clients ?
Urs Häner : Notre réseau est performant à 100 %. Il arrive toutefois que nous nous retrouvions devant des portes closes lors de la livraison de l'envoi, car les destinataires ont redéfini leurs fenêtres de livraison en raison de la pandémie. Au printemps, des contrôles temporaires ont été introduits à de nombreuses frontières intra-européennes. Cela a entraîné des kilomètres de bouchons et des retards dans les chaînes d'approvisionnement.

Quelles sont les mesures prises par Dachser pour le cas où le trafic entre la Suisse et l'Union européenne entraînerait à nouveau une augmentation des contrôles aux frontières et des temps d'arrêt plus longs ?
Urs Häner : Les deux premiers jours de fermeture de la frontière ont été marqués par des retards. Je tiens toutefois à préciser que les autorités douanières suisses et allemandes ont très bien collaboré pour réduire les embouteillages. Si des fermetures de frontières devaient à nouveau se produire, nous réaménagerions l'horaire avec un arrêt plus long à la frontière. Cela entraînera des heures de départ plus tôt et nécessitera une concertation préalable avec les chargeurs.

Urs Häner sur le problème des temps d'arrêt à la frontière : "Les autorités douanières suisses et allemandes ont très bien collaboré pour réduire les embouteillages". (Photo : Dachser)

Je dois donc prévoir des délais d'acheminement plus longs pour les transports par camion, mais aussi pour les transports outre-mer (Logistics Lead Time Planning) ?
Urs Häner : Oui, c'est recommandé. Mais notre réseau européen s'est aussi avéré absolument fiable et
performants.
Samuel Haller : Pour le fret maritime, les chargeurs doivent en effet s'attendre à des temps de transport plus longs. Outre le manque de conteneurs vides, les annulations de départs de navires (Blank Sailings) et les problèmes de capacité dans certains ports, par exemple aux États-Unis, ainsi que les effets Corona, entraînent des retards de livraison.
Les retards de dédouanement et de dédouanement portuaire entraînent actuellement des perturbations dans la chaîne de transport. Il est important que les chargeurs prévoient à temps des quantités aussi précises que possible pour le prestataire logistique, afin de pouvoir planifier, garantir les capacités et réserver en conséquence.
par l'intermédiaire de ce dernier. Les modèles de transporteurs de secours, qui garantissent une livraison ponctuelle, sont également possibles. Il convient de noter qu'il n'existe actuellement aucune garantie absolue de chargement auprès des compagnies maritimes et que les "rollovers", un report au prochain départ, ne peuvent pas être totalement exclus. Les chargeurs devraient donc prévoir des marges de temps lors de la planification et de la réservation afin d'être "du côté de la sécurité". Dans la phase actuelle, il est définitivement déconseillé d'adopter une approche "just in sequence".

Comment puis-je obtenir des informations transparentes en temps réel en cas de retard dans le préacheminement vers le port d'embarquement, de chargement dans le port, de problèmes de transbordement ou d'autres retards de voyage dans le trafic asiatique (visibilité de la chaîne d'approvisionnement) ?
Samuel Haller : Dachser met à disposition sur sa plate-forme Track & Trace eLogistics des informations correspondantes qui peuvent être utilisées par les clients.
peuvent être consultés à tout moment. En cas de retards prévisibles, les clients sont informés de manière proactive par notre Customer Service. Ces derniers mois, les taux de fret maritime ont fortement augmenté.

Cette tendance se maintiendra-t-elle en 2021 ?
Samuel Haller : Nous pensons que les taux de fret maritime resteront à un niveau élevé ou continueront à augmenter. Par exemple, le
Avant Noël, le Shanghai Container Freight Index SCFI était supérieur de plus de 160% à ce qu'il était il y a un an. Le prix n'est toutefois pas le sujet actuel, mais la disponibilité des équipements/capacités. L'évolution de la situation après le Nouvel An chinois est encore incertaine. Mais les chargeurs peuvent s'attendre à ce qu'elle ne se calme pas tout de suite.

Notre gestion de la chaîne d'approvisionnement a certes bien maîtrisé tous les problèmes jusqu'à présent. Cela vaudrait-il néanmoins la peine de procéder à une analyse détaillée des risques dans notre écosystème de la chaîne d'approvisionnement en coopération avec un prestataire de services logistiques ?
Samuel Haller : C'est certain. Nous avons constaté que de telles analyses, réalisées en partenariat et de manière interdisciplinaire avec le client, offrent des opportunités d'optimisation de la chaîne d'approvisionnement et créent une valeur ajoutée durable.

Plus d'informations : Dachser Spedition AG

8 conseils pour la communication B2B en 2021

Avec la numérisation croissante, la communication devient elle aussi de plus en plus variée et complexe. Parallèlement, la crise de Corona a montré à quel point il est décisif de communiquer.

En particulier lorsque des événements professionnels et sectoriels doivent être annulés et que des rencontres personnelles doivent être reportées, une coopération constructive et une entraide transdisciplinaire sont essentielles pour développer la communication B2B. (Image : Pixabay.com)

Une communication appropriée et authentique de personne à personne est essentielle - également pour les entreprises B2B - pour pouvoir manœuvrer, notamment dans les périodes difficiles. On peut en tirer de précieux enseignements pour l'année à venir. Les professionnels de la communication devraient absolument tenir compte des 8 conseils suivants pour le B2B 2021.

  1. Garder un œil sur la stratégie de communication

Surtout en temps de crise, il n'est pas conseillé de se lancer dans la communication sans réfléchir. Il faut une stratégie concrète qui s'adresse individuellement aux différentes parties prenantes. En outre, il convient d'inclure tous les canaux de communication et de viser une communication globale et intégrée. Car c'est la seule façon pour les entreprises B2B de créer une image professionnelle et authentique d'elles-mêmes auprès du public et aux yeux du groupe cible. En outre, il est important d'être clair en amont sur les objectifs de la stratégie et des différentes mesures de communication. Visibilité, thought leadership, plus de leads ou augmentation du trafic sur le site web sont tous des objectifs attrayants, mais qui doivent être abordés de manière très différente. Et ce n'est que sur la base d'objectifs qu'un contrôle critique de la communication et, par conséquent, des optimisations efficaces sont possibles.

  1. Convaincre dès le premier point de contact - avec un bon contenu

Avant Corona déjà, les parcours clients étaient de plus en plus numériques et la tendance se poursuit. Pour les entreprises, une relation client commence de moins en moins par un contact personnel. En quête d'une solution adaptée à leurs défis, les clients* potentiels consomment d'abord toute une série de contenus de manière anonyme. Cela se passe de plus en plus souvent en ligne - sur des sites web, des portails numériques, des médias en ligne ou des réseaux sociaux. Aujourd'hui, le premier point de contact est presque toujours un contenu - qu'il s'agisse de texte, de graphique, d'audio ou de vidéo - et c'est généralement sur la base de ce contenu que les personnes portent un premier jugement sur une entreprise. Il incombe aux entreprises B2B de rendre le premier moment de contact décisif aussi authentique et convaincant à l'aide de contenu que seul un entretien personnel peut le faire.

  1. Rencontrer des clients - via le Customer Dating

Le premier moment de contact est décisif, mais pas conclusif. Si vous allez à un blind date, il est peu probable que vous reveniez avec une demande en mariage. Un blind date est également le premier contact avec le client, lorsqu'il a lieu sur le site web, dans un magazine en ligne ou dans les médias sociaux. Les entreprises B2B ne doivent pas immédiatement frapper à la porte, c'est-à-dire proposer une offre concrète ; il faut plutôt de nombreux rendez-vous convaincants et enthousiasmants - sous forme de contenus, d'échantillons de produits, de webinaires ou d'ateliers - pour faire progressivement connaissance avec les personnes potentiellement intéressantes du point de vue de la vente et les gagner à sa cause - mot-clé : lead nurturing. Même si les personnes intéressées ne veulent (dans un premier temps) que des données numériques, il faut une communication authentique pour créer la confiance et se positionner comme un partenaire fiable et un fournisseur de solutions.

  1. Rester en contact

C'est surtout en période difficile qu'il est indispensable de rester proche de son groupe cible et donc de garder le contact avec lui. Les entreprises B2B qui ne peuvent plus servir leur clientèle comme d'habitude (temporairement ou pour une période plus longue) ont besoin de maintenir la communication. Dans ce cas, le site web est la plaque tournante pour les mises à jour et les possibilités de contact, mais aussi d'autres canaux numériques comme les médias sociaux, le téléphone et l'e-mail. Il est donc recommandé, pour l'avenir également, d'entretenir durablement les relations avec la clientèle, les entreprises partenaires et toutes les autres parties prenantes et de préserver ainsi l'humanité de ces liens. La communication numérique ne doit pas être considérée comme une menace pour les relations personnelles. Au contraire, elle permet aux entreprises B2B d'avoir un contact direct et sûr, malgré les restrictions de contact.

  1. Concevoir intelligemment la communication commerciale

Les réseaux sociaux ne sont pas seulement un canal de communication populaire, mais aussi un moyen lucratif d'établir une relation avec le client dans le cadre du processus de vente et d'augmenter ainsi la probabilité de conclure une vente. L'année 2020 a montré que les canaux ou outils numériques sont parfois le seul moyen d'établir ou de maintenir le contact avec les clients (potentiels). Grâce à des technologies intelligentes, les entreprises B2B peuvent par exemple découvrir, dans le respect de la protection des données, quelles entreprises - c'est-à-dire des personnes morales et non des personnes physiques - fréquentent leur site web et ce qu'elles y regardent exactement. Ces informations constituent une bonne base pour identifier les décideurs de ces entreprises et les contacter sans engagement via les réseaux sociaux.

  1. Fournir des informations fiables et mémorables

Pour que les décideurs B2B* trouvent le bon fournisseur, ils doivent faire face à un déluge d'informations. Cette surcharge a encore augmenté au cours de l'année dernière et, avec elle, le risque de fausses informations et de fake news. Mais pour pouvoir à la fois attirer l'attention du groupe cible et lui fournir une orientation en termes de contenu, les entreprises B2B doivent démontrer la fiabilité et l'authenticité des informations. Pour cela, il faut d'une part des données vérifiables et d'autre part une présentation attrayante de celles-ci. Si les chiffres, au lieu d'être présentés sous forme de diagrammes et de listes, sont reliés à une histoire à vivre et visualisés de manière attrayante, les messages sont plus crédibles et s'ancrent mieux dans la mémoire à long terme. Il est important de se concentrer sur l'essentiel, de réduire au maximum la charge cognitive de la personne à laquelle on s'adresse et de ne jamais perdre de vue le groupe cible et ses besoins.

  1. Miser sur un langage non sexiste dans la communication B2B

Dans la communication B2B, les entreprises ne savent pas toujours immédiatement quelles personnes font partie du cercle des décideurs. Par conséquent, il faut toujours s'adresser à tous les sexes de la même manière. Alors que les ressources humaines et le secteur public tiennent déjà compte de toutes les identités de genre (masculin, féminin, divers), la communication B2B cherchera à l'avenir de plus en plus d'alternatives à ce que l'on appelle le "masculin générique", par exemple le client ou les lecteurs. Un langage adapté au genre n'est pas forcément désagréable pour le lecteur : au lieu d'utiliser les deux termes, par exemple clients et clientes ou l'astérisque de genre, par exemple lecteurs*, il est possible d'utiliser des termes neutres comme groupe cible, parties prenantes ou lectorat. Il est important de comprendre ici qu'il ne s'agit pas d'un changement de langage culturel, mais d'un changement politique. Par conséquent, l'utilisation d'un langage adapté au genre n'est pas une obligation dans le marketing, mais elle peut révéler l'attitude d'une entreprise B2B vis-à-vis du genre.

  1. Trustworthy Marketing : ne pas courir après chaque tendance

Il est bien entendu important de se mettre à jour et d'évoluer dans le domaine de la communication B2B. Mais beaucoup parlent de tendances, alors qu'il ne s'agit que de grandes visions, parfois même pas encore réalisables. Non seulement il est de plus en plus difficile, en temps de crise, d'identifier des tendances et encore moins de les suivre de manière conséquente, mais cela perd aussi de son importance face aux événements majeurs. En effet, il est plus important de se concentrer sur les besoins de ses propres groupes cibles et de regagner leur confiance grâce à des mesures de marketing éprouvées et fiables que de courir après le dernier battage médiatique. Ce qu'un tel "trustworthy marketing" peut offrir, c'est la stabilité et une vision optimiste de l'avenir.

Conclusion : c'est l'homme qui compte - même dans la communication B2B

L'avancée de la numérisation et l'évolution de la pandémie de Corona exigent un changement de mentalité, notamment dans le secteur de la communication. En même temps, ces deux éléments offrent la possibilité d'ouvrir de nouvelles voies vers ses propres groupes cibles, de se souvenir des mesures qui ont fait leurs preuves et de se montrer proche malgré les restrictions de contact. L'échange et la collaboration avec d'autres professionnels de la communication aident dans ce sens. Et surtout lorsque des manifestations professionnelles et sectorielles doivent être annulées et que des rencontres personnelles doivent être reportées, une coopération constructive et une entraide transdisciplinaire sont essentielles pour continuer à développer la communication B2B. Cela implique également de partager son propre savoir-faire et ses expériences afin que d'autres puissent également en tirer des enseignements. Le monde numérique crée les meilleures conditions pour donner des impulsions et découvrir des inspirations dans le monde entier. Mais la force motrice reste les hommes.

A propos de l'auteur :
Venera D'Elia est titulaire d'un doctorat en langue et littérature allemandes. Depuis 2000, cette Russe d'origine vit et travaille en Allemagne. Depuis 2005, elle renforce l'équipe de communication de l'agence de communication Möller Horcher (www.moeller-horcher.de) à Offenbach. Cette mère de deux enfants est aujourd'hui directrice du développement commercial et consultante senior. 

Les pièges cybernétiques à éviter en 2021

Il n'y a guère d'autres années où la numérisation a pris autant d'ampleur dans l'environnement privé et professionnel qu'en 2020. Si le home office était auparavant impensable comme modèle de travail dans de nombreuses entreprises, il est désormais une réalité vécue. Les réunions se déroulent sans impact sur le climat grâce aux vidéoconférences et WhatsApp, Zoom et autres ont récemment conquis les salons de la génération 70+. Cette poussée de la numérisation a également contribué à ce que l'année en cours soit très fructueuse pour de nombreux cybercriminels.

En cette année Corona 2020, le monde est devenu encore plus connecté. Mais les cyber-attaques sont toujours présentes partout ! (Image : Pixabay.com)

Le spécialiste de la cybersécurité ESET a résumé pour les utilisateurs d'Internet les principales "choses à ne pas faire" pour 2021, afin que les utilisateurs ne tombent pas toujours dans les mêmes pièges cybernétiques au cours de la nouvelle année. En effet, avec le travail à domicile, certains champs de risque se sont accentués.

Numérisation à domicile : faire confiance, c'est bien - contrôler, c'est mieux !

Pendant le lockdown, de nombreux ménages se sont équipés technologiquement et ont mis en œuvre la numérisation dans leurs propres murs. Mais même les administrateurs à domicile ambitieux ont du mal à garder une vue d'ensemble et le contrôle du réseau domestique. Grâce au bureau à domicile, les appareils privés et professionnels se mélangent en outre sur le même réseau (W)LAN. Une faille dans l'appareil intelligent, l'ordinateur privé ou le routeur suffit rapidement à mettre en danger non seulement les données privées, mais aussi les données sensibles de l'entreprise.

Conseil de sécurité : des aides intelligentes

Les utilisateurs devraient d'abord avoir une vue d'ensemble des appareils connectés à leur propre réseau. Cela peut se faire rapidement et facilement avec un pack de sécurité Internet qui dispose d'un scanner de réseau domestique intégré. L'étape suivante consiste à séparer les appareils intelligents des appareils professionnels dans le réseau. Le moyen le plus simple est d'utiliser la fonction Gast-WLAN, disponible sur tous les routeurs. Les appareils continuent à utiliser le même routeur pour l'accès en ligne, mais ont une plage d'adresses IP différente de celle du réseau domestique et en sont donc séparés. Ainsi, les pirates ne peuvent pas se connecter au stockage réseau (par ex. systèmes Raid), aux PC ou aux ordinateurs portables du réseau domestique, même via des appareils Smart Home non sécurisés.

Éviter les pièges des mots de passe et garder une vue d'ensemble

L'utilisation des mots de passe est un écueil fréquent dans le cyberespace. Dans un guide de sécurité sur deux, les utilisateurs sont invités à utiliser des mots de passe complexes pour chaque service en ligne qu'ils utilisent. Une demande louable, mais difficilement réalisable dans la pratique, car pratiquement aucun utilisateur n'est en mesure de se souvenir d'un mot de passe distinct pour chaque service. Et comment faire ? Sans problème, les utilisateurs devraient se souvenir d'au moins dix mots de passe complexes différents. Dans la pratique, on trouve donc soit des mots de passe trop simples, faciles à craquer, soit de nombreux doublons de mots de passe, c'est-à-dire que deux ou trois mots de passe sont utilisés pour dix services ou plus. Cela facilite le travail des cybercriminels, car les voleurs de mots de passe accèdent ainsi rapidement et d'un seul coup à différents comptes d'utilisateurs, comme par exemple les comptes de médias sociaux, avec un seul mot de passe récupéré. S'ils parviennent à s'emparer du compte de messagerie, ils sont en mesure de créer de nouveaux mots de passe pour les boutiques en ligne et de faire ensuite du shopping aux frais de leurs victimes.

Conseil de sécurité : mots de passe

Les utilisateurs de PC devraient utiliser des gestionnaires de mots de passe afin de créer et d'enregistrer de manière protégée un mot de passe différent et surtout plus sûr pour chaque usage. Attention : l'enregistrement dans le navigateur n'est pas une alternative sûre, car ils sont parfois présents sur le terminal sans être cryptés. Ainsi, tout utilisateur ayant accès à l'appareil peut lire les fichiers sans problème.

L'inscription à l'aide d'une authentification à deux facteurs offre un maximum de sécurité. En plus du nom d'utilisateur et du mot de passe, un code individuel à usage unique est envoyé au smartphone par SMS ou par application, ou l'inscription doit être confirmée via une application. Un grand nombre de fournisseurs misent depuis longtemps sur cette procédure très sûre - les utilisateurs doivent simplement l'activer auprès du service concerné.

Pour déverrouiller les smartphones, il existe également des méthodes biométriques, comme l'empreinte digitale ou FaceID. Ces méthodes sont beaucoup plus difficiles à pirater qu'une simple combinaison de chiffres ou qu'un motif de balayage.

Quatre règles de base qui s'appliquent toujours contre les cyber-attaques

  1. Utilisez un logiciel de sécurité Internet qui, en plus des e-mails et des pages web, contrôle les supports amovibles tels que les clés USB, les interfaces réseau et la mémoire vive à la recherche de logiciels malveillants.
  2. Installez automatiquement les mises à jour du système d'exploitation, des logiciels installés, des apps ou du firmware. Les failles de sécurité connues sont ainsi comblées et ne peuvent plus être exploitées par des pirates. Si un automatisme fait défaut : Vérifier régulièrement les mises à jour et les installer également immédiatement.
  3. Supprimez simplement les e-mails d'origine inconnue - il s'agit en général toujours de SPAM. Même si l'on vous fait miroiter un prétendu gain à la loterie ou si des bonnes affaires vous attirent : ne cliquez en aucun cas sur les liens ou n'ouvrez pas les pièces jointes, car cela peut entraîner l'infection de votre ordinateur par un code malveillant.
  4. Effectuez des sauvegardes régulières de vos trésors numériques. Ces sauvegardes devraient être effectuées sur des disques durs externes, qui doivent être immédiatement déconnectés de l'ordinateur après la sauvegarde des données. Même si votre ordinateur est infecté par un ransomware et que vos données sont cryptées, le code malveillant n'a aucune chance d'accéder au support de sauvegarde.

Et enfin, le dernier point : Si un prétendu employé de Microsoft vous appelle, vous devriez immédiatement raccrocher. En effet, il s'agit toujours d'un criminel qui essaie uniquement de piéger les internautes et d'introduire des codes malveillants sur leur PC via un accès à distance.

Source : ESET

Malgré la pandémie de Corona : 2020 avec plus de créations d'entreprises que jamais auparavant

L'année 2020, marquée par la pandémie COVID-19, entrera dans l'histoire comme une année record en termes de nombre de créations d'entreprises. En Suisse, le nombre de nouvelles entreprises créées n'a jamais été aussi élevé. Le boom des créations d'entreprises a été le plus fort dans le nord-ouest de la Suisse et le plus faible dans le Tessin.

Pouce en l'air pour les créations d'entreprises : L'année 2020 a été une année record pour les start-ups. (Image : Pixabay.com)

Au total, 46 842 nouvelles entreprises ont été inscrites au registre du commerce suisse, ce qui correspond à une augmentation de +5,3% par rapport à l'année précédente record de 2019. Alors que les mois de "lockdown" de mars, avril et mai ont freiné le boom des créations d'entreprises, le nombre de nouvelles entreprises a augmenté de à partir de juin a de nouveau augmenté. Ainsi, au troisième trimestre, 11'682 nouvelles entreprises ont été créées au total, ce qui correspond à une augmentation de +15.5%. Le dernier trimestre 2020 a également enregistré une hausse de +13.0% avec 13'208 entreprises.

Un nombre particulièrement élevé de créations d'entreprises en Suisse alémanique

Les grandes régions Suisse du Nord-Ouest +10.5%, Suisse centrale +10.1%, Suisse orientale +8.4%, Zurich +7.5% et Escape Mittelland +6.0% se réjouissent en 2020 de nouveaux records en ce qui concerne le nombre de créateurs d'entreprise. Tout comme le Tessin a été durement touché par la pandémie Corona, le recul des créations d'entreprises au Tessin par rapport à l'année précédente (-10,6%) est également significatif. La Suisse du Sud-Ouest a pu se rétablir au cours de l'année et n'enregistre plus qu'un léger recul de -0,2% de créations d'entreprises.

En moyenne nationale, 5,61 créations d'entreprises ont eu lieu l'an dernier en 2020 pour 1 000 habitants. Au total, 10 cantons se situent au-dessus de la moyenne nationale. En tête, le canton de Zoug (19,91) trône avec un écart remarquable devant Schwyz (8,85), Appenzell Rhodes-Intérieures (8,61) et Genève (7,75). Les cantons suisses les plus frileux en matière de création d'entreprises sont Uri (3,18), Berne (3,82) et Schaffhouse (3,92), qui créent le moins de nouvelles entreprises pour 1 000 habitants.

Comparaison des 10 dernières années

Depuis le léger recul enregistré en 2015, l'Office du registre du commerce enregistre une augmentation constante des nouvelles inscriptions. Au cours des dix dernières années, les créations d'entreprises ont augmenté de +18%. L'année 2020 se distingue par un nombre de créations d'entreprises plus élevé que jamais et s'avère être la plus forte année de création depuis l'existence du registre du commerce suisse (FOSC). La FOSC a été publiée pour la première fois le 6 janvier 1883.

(Source : Feuille officielle suisse du commerce FOSC ; analyse : IFJ Institut für Jungunternehmen AG)

Cinq secteurs représentent 50% de toutes les créations d'entreprises

Environ 50% de toutes les nouvelles entreprises sont créées dans les secteurs de l'artisanat (16.7%), du conseil (10.2%), du commerce de détail (8.6%), de l'immobilier (8.1%) et des finances et assurances (6.8%). Les domaines d'activité qui créent le moins d'entreprises sont l'impression et l'édition (0.3%), la haute technologie (0.6%), l'agriculture et la sylviculture (1.1%) et la formation (1.8%).

En ce qui concerne l'évolution des branches par rapport à l'année précédente, il apparaît que les secteurs Marketing et communication de +26.0%, Coiffure et esthétique de +21.0%, Commerce de détail de +18.6% et Conseil de +14.1X%, ont connu les plus fortes croissances en pourcentage. Les branches des autres services (agences de voyage, professions libérales) -22.4%, du transport et de la logistique -4.9%, de l'imprimerie et de l'édition avec -2.5%, des finances et des assurances -2.1% et de la restauration et de l'hébergement -0.9% ont enregistré des baisses.

Raisons de la forte augmentation des créations d'entreprises en 2020

Simon May, directeur de l'IFJ Institut für Jungunternehmen, estime que le nombre élevé de nouvelles entreprises est un signal positif pour le bon fonctionnement durable de l'économie suisse. L'année dernière, certains secteurs ont profité de l'évolution de la vie économique et sociale, poursuit May. On n'a jamais dépensé autant d'argent pour les articles de sport et de loisirs, les gens ont investi dans leur espace de vie personnel, y compris dans l'infrastructure informatique pour le bureau à domicile. Les producteurs et les commerçants de jouets ainsi que de techniques médicales et de sécurité, les magasins à la ferme, les services de streaming, les fournisseurs de livres audio, les services de livraison et, de manière générale, le commerce en ligne ont connu un énorme boom. Malgré des mesures économiques restrictives, les créateurs d'entreprise étaient confiants, comme en témoigne la croissance dans la plupart des secteurs. De plus, on assiste actuellement à une sorte de "nettoyage" des entreprises en mauvaise posture économique, ce qui favorise la création de nouvelles entreprises.

Le nombre annuel de nouvelles entreprises représente environ 7% à 8% de toutes les entreprises actives en Suisse, estime l'Institut pour les jeunes entreprises. Ces créations créent environ 55 000 nouveaux emplois par an, ce qui correspond à plus de 1% de tous les salariés. Il est donc d'une importance systémique pour la Suisse que de nombreuses nouvelles entreprises soient créées chaque année.

Le boom des créations d'entreprises se poursuivra-t-il en 2021 ?

Selon les estimations de Simon May, la numérisation va continuer à recevoir une énorme impulsion. "La voie est ouverte pour des disruptions nationales et mondiales. Car attention : les effets de ce choc économique et sociétal mondial ne suivront qu'en cette toute jeune année 2021 et les années suivantes", explique Simon May. Les shutdowns, les aides économiques et les restrictions agiraient encore dans un premier temps comme une digue. Il faut s'attendre à ce que cette "période d'incubation" prenne fin lorsque les vaccins seront efficaces, que les contagions resteront durablement réduites et que le retour à une nouvelle normalité sera un fait. "La digue cédera alors et de nombreuses nouvelles solutions issues de cette période de pandémie trouveront leur chemin vers le marché. 2021 sera vraiment disruptif et, en même temps, un défi pour nous tous", affirme Simon May avec conviction.

Source : Institut pour jeunes entreprises IFJ

Informatique de gestion : la FHNW propose de nouvelles filières d'études

La numérisation est un thème important dans chaque entreprise. Elle nécessite aujourd'hui des spécialistes et des cadres dans les disciplines les plus diverses. Les nouvelles filières d'études de la FHNW couvrent ces besoins du marché du travail.

Les étudiants de la FHNW ont le choix entre de nouvelles filières dans le domaine de l'informatique de gestion. (Image : Pixabay.com)

La Haute école d'économie de la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse FHNW introduit trois nouveaux domaines d'études dans les filières de Bachelor of Science en informatique de gestion (en allemand à Olten) et en Business Information Technology (en anglais à Bâle et Brugg-Windisch) pour les étudiants qui commenceront à l'automne 2021. Les étudiants pourront ainsi se concentrer de manière encore plus ciblée sur leurs intérêts et le domaine professionnel et d'activité qu'ils visent, selon le communiqué.

La filière Software Engineering s'adresse aux étudiants qui souhaitent soutenir les processus d'une entreprise avec des solutions logicielles appropriées. Ils obtiennent un aperçu approfondi des technologies de développement et des architectures logicielles modernes. Ils apprennent ainsi ce qu'il faut pour que celles-ci fonctionnent de manière optimale et puissent être développées en fonction des dernières évolutions.

L'orientation Business Analytics s'adresse aux étudiant-e-s ayant un goût prononcé pour l'analyse. Ils se spécialisent dans l'étude de grandes quantités de données et dans l'identification de modèles à l'aide de l'intelligence artificielle, par exemple dans le traitement de segments de clients et de marchés ou dans l'évaluation de données de médias sociaux.

La troisième filière Digital Business Management s'adresse aux étudiants qui s'intéressent aux thèmes de gestion dans le domaine de l'informatique de gestion. En font notamment partie la gestion de projet, le conseil et le leadership. Des modèles commerciaux numériques spécifiques à la branche (par exemple dans l'industrie pharmaceutique mondiale) et la préparation à une éventuelle activité indépendante complètent le profil.

Avec ces nouvelles filières, la Hochschule für Wirtschaft FHNW souhaite également, selon ses propres dires, apporter une contribution importante à la réduction du manque de personnel qualifié dans le domaine de l'informatique.

Plus d'informations : FHNW

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