Vegana 2017 : Coopérations, etc...

Vegana 2017 a été marqué par des rencontres entre des organisations apparemment incompatibles, des personnes ayant des visions du monde différentes qui se sont découvert des points communs et des petites entreprises et des entreprises familiales dont les discussions ont même débouché sur de nouvelles coopérations.

L'édition 2017 de Vegana a attiré plus de 80'000 visiteurs à Sihlcity à Zurich. (Image : zVg)

Le premier week-end de septembre, le salon Vegana a réuni les personnes intéressées les plus diverses. Au sein de la Jeune chambre économique JCI, une organisation partenaire de l'ONU, des entrepreneurs s'engagent pour la société. Dans le cadre du projet actuel #nofoodwaste, il s'agit par exemple de réduire le gaspillage alimentaire lors de grandes manifestations.

Réduire le gaspillage alimentaire

"Nous nous engageons déjà activement pour éviter autant que possible le gaspillage alimentaire. La Jeune Chambre économique nous a soutenus dans cette démarche", a déclaré Raphael Neuburger, président de la Société végane suisse. Les quelques aliments qui restaient ont été donnés à des organisations caritatives et à des personnes dans le besoin.

Vegana 2017 a pu travailler en étroite collaboration avec les exposants et la Jeune Chambre Economique de Zurich (JCI), ce qui a permis de réduire préventivement le gaspillage alimentaire pendant les jours de la manifestation. La plupart des denrées alimentaires ont été produites en made-to-order et, là où il y a eu une pré-production, le nombre de visiteurs attendus a été pris en compte dans les ventes quotidiennes prévues.

200 produits devant le jury du public

Le public de Vegana et toutes les personnes intéressées ont voté en ligne au préalable pour leurs produits préférés parmi près de 200 produits et entreprises. Raphael Neuburger, président de l'Association végane suisse, s'était engagé en faveur du vote en ligne : "Ainsi, les consommateurs et les gourmets qui connaissent aussi le mieux les produits et qui vont et viennent dans les établissements ont le dernier mot".

Depuis la première édition, les Awards ont pu s'établir et le nombre de produits et d'entreprises participantes a considérablement augmenté : "Nous sommes fiers qu'il y ait eu autant de participants. En Suisse, nous pouvons rivaliser avec d'autres pays européens et internationaux en matière d'innovation basée sur les plantes et de plaisir végétalien", s'enthousiasme Neuburger.

Tesla couronné lors de Vegana

La Model3 de Tesla a remporté la première place dans la catégorie 'Non-Food'. Bien entendu, Vegana 2017 a été l'occasion de quelques nouvelles découvertes culinaires dans le domaine 'alimentaire'. Les prix ont été remis par Raphael Neuburger, président de l'Association Végane Suisse. L'équipe de l'Association végane suisse et de Vegana se réjouit déjà de l'édition 2018 de Vegana, qui proposera de nouveaux produits et services.

Gagnant de la catégorie NON-FOOD :

  1. Model3 de Tesla (www.tesla.com)
  2. Initiative sur les primates de Sentience Politics (www.sentience-politics.org)
  3. Produits en liège de All Cork (www.allcork.ch)

www.vegana.ch

La résistance aux antibiotiques augmente

La lutte contre la résistance aux antibiotiques s'intensifie dans le monde entier. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé une "Semaine de sensibilisation aux antibiotiques", qui sera organisée pour la première fois en Suisse.

La résistance aux antibiotiques ne touche pas seulement l'homme, mais aussi les animaux et l'environnement. La "Semaine de sensibilisation aux antibiotiques" doit permettre aux spécialistes, mais aussi à la population, de comprendre encore mieux à quel point les conséquences de la résistance aux antibiotiques sont graves. (Image : depositphotos)

L'homme, l'animal, l'agriculture et l'environnement sont tous concernés par la résistance aux antibiotiques. De nombreuses associations et organisations soutiennent la semaine de sensibilisation dans tout le pays avec leurs propres activités et actions.

Le nombre de résistances aux antibiotiques augmente dans le monde entier et renforce le risque que les maladies infectieuses ne puissent être traitées que difficilement ou plus du tout et que des personnes ou des animaux meurent. En Suisse aussi, des personnes et des animaux sont infectés chaque année par des bactéries contre lesquelles les antibiotiques ne peuvent plus rien. Avec la "Semaine de sensibilisation aux antibiotiques" internationale, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) souhaite sensibiliser un large public à cette problématique.

Diverses manifestations, publications et réunions d'information sont prévues. La semaine est coordonnée par les offices fédéraux de la santé publique (OFSP), de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OFAG), de l'agriculture (OFAG) et de l'environnement (OFEV). Les universités, les experts, les organisations sectorielles, les associations, les centres de recherche, les établissements de santé, les pharmacies, les associations de consommateurs et d'autres acteurs intéressés participent à des manifestations et des actions propres.

De nombreuses activités et actions sont déjà prévues, comme par exemple des symposiums pour les médecins dans les universités et les hôpitaux ou des exposés pour les profanes, des expositions et des formations dans les écoles supérieures d'agriculture et les centres de recherche.

Un symposium public de Santé publique Suisse offre à Berne un large aperçu des développements actuels dans le domaine de la résistance aux antibiotiques, des dangers et des risques, mais aussi des solutions possibles. Des congrès spéciaux, des manifestations spécialisées et des séances d'information ainsi que des conférences et des visites guidées sont également organisés.

Stratégie de lutte contre la résistance aux antibiotiques (StAR)

Grâce aux antibiotiques - l'un des progrès les plus importants de la médecine - il est possible de guérir des maladies dangereuses comme la pneumonie ou la septicémie, qui étaient autrefois souvent mortelles. L'utilisation excessive et parfois inappropriée des antibiotiques a toutefois pour conséquence que de plus en plus de bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques. Les conséquences sont dramatiques et touchent à la fois l'homme, l'animal, l'agriculture et l'environnement.

C'est pourquoi le Conseil fédéral a adopté en 2015 sa Stratégie nationale contre la résistance aux antibiotiques (StAR), afin de s'attaquer de manière coordonnée au problème de l'augmentation des résistances. (Source : admin.ch)

En Suisse, la "Semaine de sensibilisation aux antibiotiques" nationale (du 13 au 19 novembre 2017) sera l'occasion d'informer et de discuter du thème de la résistance aux antibiotiques avec les acteurs des domaines de la médecine humaine, de la médecine vétérinaire, de l'agriculture et de l'environnement. Ici déjà un aperçu général des mesures et des actions au niveau mondial.

 

Initiative B3i - Les assurances voient une poussée de la durabilité

Les assureurs et les réassureurs voient une alternative à travers l'initiative dite de la blockchain B3i. Aegon, Allianz, Munich Re, Swiss Re et Zurich ont lancé en 2016 B3i (Blockchain Insurance Industry initiative), une initiative qui vise à rendre le secteur non seulement plus sûr, mais aussi plus durable.

Les assureurs et les réassureurs voient une alternative dans l'initiative de la blockchain B3i. Avec B3i, le secteur doit devenir sûr et durable. (Image : Allianz)

L'initiative B3i du secteur des assurances explore les possibilités d'offrir un service plus rapide, plus agréable et plus sûr aux clients grâce à des technologies partagées. L'assureur Allianz, comme beaucoup d'autres dans le secteur, mise sur la durabilité. Selon un communiqué de presse d'Allianz, le volume des placements doit désormais être strictement peigné selon des critères environnementaux.

Une technologie blockchain ciblée

Dans la mesure où la technologie blockchain peut être utilisée de manière appropriée, elle pourrait réduire considérablement le travail de documentation et de gestion des contrats de (ré)assurance et accélérer les flux d'informations et d'argent, tout en améliorant la vérifiabilité. Allianz Suisse fait appel à une entreprise de recherche indépendante pour évaluer les opportunités et les risques liés à la durabilité des placements, ajoute le communiqué.

L'entreprise continue de miser sur le placement à long terme et à haut rendement des primes de ses clients, a indiqué Allianz Suisse dans un communiqué en août 2017. Mais les critères de sélection existants seront désormais complétés par des normes écologiques, sociales et éthiques. Il y a quelques semaines, le réassureur Swiss Re avait également annoncé qu'il n'investirait plus que de manière durable dans l'ensemble des placements du groupe.

Plate-forme d'assurance décentralisée

Ehterisc, la start-up de la blockchain spécialisée dans la création d'une plateforme d'assurance décentralisée, conclut un partenariat étroit avec les entreprises zougoises Lakeside Partners et inacta et transfère son siège social d'Allemagne à Zoug, dans la "Crypto Valley".

Etherisc a également développé un concept d'assurance perte de récolte pour l'agriculture, qui fonctionne selon les mêmes principes : Le calcul des risques, le paiement des primes et le règlement des sinistres sont automatisés et transparents. Cela ne permet pas seulement de réduire les coûts opérationnels.

La coopération avec les entreprises zougoises ouvre de nombreuses possibilités de croissance pour la startup : En tant qu'investisseur Early Stage avec un focus sur les technologies Blockchain, Lakeside Partners est le partenaire idéal avec une large expérience dans l'environnement des startups de Suisse centrale.

Pour en savoir plus sur l'énorme potentiel de la technologie blockchain dans le secteur de l'assurance, consultez cette page. Lien

Marc Münster devient CEO de sanu ag

Marc Münster sera le nouveau CEO de sanu ag. Marc Münster, qui a rejoint sanu il y a 15 ans déjà, géologue et ingénieur en environnement, prendra ses fonctions de CEO en avril 2018. Par ailleurs, le réseau environnemental de sanu présente quelques nouveautés pour 2017/ 2018.

Marc Münster, nouveau CEO de sanu ag à partir du printemps 2018, est géologue et ingénieur en environnement de par sa formation de base. (Image : zVg)

De par sa formation de base, Marc Münster est géologue et ingénieur en environnement. Au cours de ses 15 années d'activité chez sanu, il a suivi des formations continues et s'est engagé dans la formation des adultes, la gestion d'entreprise, la gestion de projet et la gestion de la qualité. Il est actuellement directeur adjoint et dirige l'une des trois grandes business units.

Marc Münster a travaillé avec succès dans tous les domaines de sanu sa. Il dispose d'un très bon réseau dans les collectivités, l'économie et la société civile de Suisse alémanique et romande, et ses compétences en matière de formation et de conseil sont très demandées sur le marché.

Passage de témoin au conseil d'administration

L'actuel CEO et directeur fondateur de sanu, Peter Lehmann, quittera la direction opérationnelle de sanu après 28 ans lors de l'AG 2018. Le conseil d'administration a décidé, en accord avec les actionnaires, de nommer Peter Lehmann président désigné du conseil d'administration.

Les mandats gérés par Peter Lehmann et liés à sa personne continueront à être gérés par lui. De même, il restera pour l'instant l'interlocuteur pour les principaux contrats pluriannuels avec sanu sa.

Ernst A. Brugger quittera la présidence du conseil d'administration de sanu sa lors de l'assemblée générale du printemps 2018, après six années couronnées de succès en tant que président du conseil d'administration et après 12 ans de présidence de la fondation sanu.

Le conseil d'administration a nouvellement élu Monsieur Yves Leuzinger au conseil d'administration de sanu sa. Yves Leuzinger est directeur de la HEPIA (Haute Ecole du paysage, d'ingénierie et d'architecture) à Genève. Il dispose d'une expérience pertinente en matière de formation et de conseil dans le domaine de l'environnement et, grâce à ses mandats et projets, il connaît très bien les domaines de l'économie et de l'innovation, de l'urbanisme et de la politique communale et y travaille en réseau.

Le conseil d'administration et la direction se réjouissent du rajeunissement du personnel et donc du développement au sein du conseil d'administration et de la direction, et prépareront soigneusement le changement de direction au cours des prochains mois. La poursuite des mandats et des projets avec le niveau de qualité élevé habituel et la poursuite de l'excellente relation de confiance avec les principaux partenaires et clients de sanu sa sont ainsi garanties.

Renouvellements chez sanu

Le sanu compte actuellement 24 collaborateurs. Les responsables du sanu sont toujours à la recherche de nouvelles méthodes et de nouveaux outils pour intégrer la durabilité dans la stratégie et le développement des entreprises. Bien entendu, les professionnels et les personnes intéressées sont également soutenus par le centre de compétences national leader en matière de formation au développement durable.

En 2015, sanu sa a pu prendre en charge une grande partie de sa formation environnementale grâce au partenariat redéfini avec le WWF Suisse. sanu sa forme aujourd'hui environ 4000 personnes par an et conseille une soixantaine de clients commerciaux issus de l'économie, de l'administration et de la société civile en Suisse alémanique et en Suisse romande. PERSPECTIVES ENVIRONNEMENT est partenaire média du réseau diversifié de sanu.

Comme expression de cette continuité associée à de nouvelles perspectives, le sanu présente maintenant son programme annuel 2017/18 actualisé, qui poursuit sa mission avec une foule d'offres de formation et de conseil éprouvées, mais aussi nouvelles et innovantes, dans les domaines de la construction, de la gestion des espaces verts, du tourisme, du sport, de la gestion d'entreprise et de la gestion communautaire.

Vous trouverez désormais l'ensemble du programme et de l'offre de sanu sous une forme encore plus claire sur le site Internet restructuré de sanu. Plate-forme.

OFEV : La Suisse doit s'adapter au réchauffement climatique

La Suisse doit s'adapter au réchauffement climatique, pourrait-on résumer la demande urgente de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Le changement climatique fait bouger la Suisse : les glaciers fondent, il existe des îlots de chaleur dans les villes, etc, etc - il est grand temps d'endiguer les nuisances environnementales.

Les conséquences des changements climatiques extrêmes sont également visibles en Suisse : des îlots de chaleur apparaissent dans les villes, les pentes deviennent plus instables dans les régions alpines habitées. (Image : planat.ch)

La Suisse devra s'adapter au réchauffement climatique. Depuis le début des mesures climatiques en 1864, la température moyenne a augmenté de 2 degrés Celsius. Le réchauffement est donc plus de deux fois plus important que la moyenne mondiale (0,9 °C). Avec un réchauffement moyen mondial de 2 degrés Celsius au maximum, comme le prévoit l'accord de Paris sur le climat, la température en Suisse pourrait augmenter de 1 à 3 degrés Celsius supplémentaires d'ici 2060.

Les conséquences sont déjà perceptibles : Des îlots de chaleur se forment dans les villes, il y a localement des pénuries d'eau, les flancs abrupts des montagnes dans les vallées alpines deviennent plus instables, comme le montre également le récent éboulement de Bondo dans les Grisons.

"La Suisse ne doit pas seulement réduire ses émissions de gaz à effet de serre, mais aussi s'adapter au changement climatique afin de réduire les risques", a déclaré Marc Chardonnens, directeur de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), le 28 août 2017, lors d'une conférence de presse à Berne.

Défis sociaux

L'instrument le plus important dans la lutte mondiale contre le réchauffement est la réduction massive des émissions de gaz à effet de serre. Dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat, la Suisse s'est engagée à réduire ses émissions de 50 pour cent d'ici 2030 par rapport au niveau de 1990. "Comme le réchauffement ne peut être que limité, l'adaptation aux effets du changement climatique revêt une importance croissante", a expliqué Marc Chardonnens, directeur de l'OFEV.

Le changement climatique doit être perçu comme un défi pour l'ensemble de la société.

La hausse des températures et la modification du régime des précipitations ont des répercussions non seulement sur l'environnement, mais aussi sur l'économie et la société.La Confédération coordonne les mesures d'adaptation et met à disposition les bases et les connaissances nécessaires à l'adaptation au changement climatique. Celles-ci proviennent par exemple du programme de recherche sur les effets du réchauffement sur la forêt ou de l'analyse des conséquences du changement climatique sur le régime des eaux (CCHydro).

Études de risques régionales

"Comme les effets diffèrent d'une région à l'autre, les cantons, les régions et les communes jouent un rôle important", explique Marc Chardonnens. L'OFEV a donc mené une analyse des risques avec des études de cas dans huit cantons afin d'esquisser les effets régionaux des changements climatiques. Les résultats seront présentés fin 2017.

Sous l'égide de l'OFEV, la Confédération a en outre lancé en 2013 un programme pilote qui montre, à l'aide de projets concrets, comment la Suisse peut s'adapter au changement climatique. Quatre des 31 projets du programme pilote ont été présentés aux médias le 28 août 2017 à Berne, à Liestal (BL) et à Jussy (GE).

Faire face aux vagues de chaleur 

L'Institut Tropical et de Santé Publique Suisse (Swiss TPH) a par exemple démontré que les conséquences des canicules estivales pouvaient être atténuées pour les groupes de population sensibles. Le Tessin et plusieurs cantons romands ont développé des plans d'action cantonaux pour les vagues de chaleur après l'été 2003. Dans les villes dotées de tels plans d'action cantonaux, la mortalité liée à la chaleur a depuis lors diminué. Aucune diminution n'a été observée dans les villes ne disposant pas de telles mesures.

Ces travaux ont créé une dynamique et sensibilisé les autorités à la nécessité d'agir. De nombreux cantons, régions et communes ont élaboré leurs propres stratégies et développé des mesures d'adaptation.

Ces efforts doivent être renforcés. Les conséquences du changement climatique doivent être prises en compte dans tous les domaines - environnement, économie et société. Il est en effet préférable de se préparer dès aujourd'hui plutôt que de réparer après coup les dommages causés par le changement climatique. D'autant plus que les besoins d'adaptation et les coûts augmenteront avec la hausse attendue des températures. Pour cela, tout le monde doit s'engager : les cantons, les régions, les villes, les communes, les entreprises et la population. "Les conséquences du changement climatique nous concernent tous. Ce n'est qu'ensemble que nous pourrons relever ces nouveaux défis", a souligné Marc Chardonnens.

Pour plus de détails sur la manière dont la Suisse pourrait s'adapter au changement climatique, voir le Page d'accueil de l'OFEV

 

 

 

La qualité de vie dans la ville de Zurich

La qualité de vie, ou plutôt la qualité de l'environnement, est élevée dans la ville de Zurich. C'est ce que montre le dernier rapport environnemental, publié le 28 août 2017. Pourtant, les nuisances environnementales dépassent souvent les exigences légales. Zurich est également confrontée à d'autres défis en matière de politique environnementale.

Le nombre de personnes exposées au bruit augmente le long des axes principaux bien desservis par les transports publics, souligne un nouveau rapport environnemental de la ville de Zurich. (Image : depositphotos)

Il ne faut pas lésiner sur la qualité de vie. Ces dernières années, la ville de Zurich a fait quelques progrès dans le domaine de l'environnement. La consommation d'énergies fossiles pour le chauffage et l'eau chaude a diminué de plus de 20 pour cent au cours des 25 dernières années. Près de 100 pour cent des métaux issus des déchets ménagers sont recyclés.

L'administration municipale met également en œuvre des mesures importantes. Un tiers des voitures de tourisme achetées par l'administration municipale en 2016 disposent d'une motorisation à faibles émissions. Dans quatre centres municipaux pour personnes âgées, les déchets alimentaires ont été réduits de 724 kilogrammes en 2016. 175 hectares de la surface de la ville ont été délimités comme réserve naturelle.

Les succès en matière de qualité de l'air sont-ils freinés ?

Mais le rapport environnemental montre aussi clairement que tous les objectifs environnementaux sont encore loin d'être atteints. La pollution de l'air a certes tendance à diminuer, mais les valeurs limites continuent d'être parfois massivement dépassées, par exemple pour l'ozone. De même, la pollution par les oxydes d'azote n'a que faiblement diminué au cours de la dernière décennie, et donc nettement moins que prévu.

La question se pose ici de savoir comment gérer les valeurs élevées des gaz d'échappement des véhicules diesel. Mais dans d'autres domaines aussi, Zurich est encore loin de l'objectif : seuls 14 pour cent des 47 565 lampadaires sont des LED. Les émissions de gaz à effet de serre, qui s'élèvent à 4,7 tonnes par habitant et par an, sont encore nettement trop élevées.

La protection contre le bruit ne doit pas être sous-estimée

Un tiers de la population résidente vit dans des immeubles où les valeurs limites de bruit sont dépassées. La protection contre le bruit reste un défi majeur Avec l'augmentation de la population résidente et la densification judicieuse du point de vue de l'aménagement du territoire dans les endroits centraux et le long des axes principaux bien desservis par les transports publics, le nombre de personnes exposées au bruit augmente. Les mesures mises à l'enquête publique ces dernières années, en particulier les réductions de vitesse, permettent de protéger 20'000 personnes contre le bruit excessif.

Un défi de taille : la croissance démographique

Il ne sera pas facile de maintenir, voire d'améliorer, la qualité de l'environnement obtenue, car la croissance de la population, l'augmentation des flux de pendulaires et le changement climatique augmentent la pression pour agir. Plus de personnes signifie par exemple plus de déchets et plus de circulation automobile, et par conséquent plus de bruit dans les rues. La demande croissante de logements renforce la pression sur les espaces verts restants.

La fréquence accrue des vagues de chaleur nuit à la qualité de vie et à la santé. Le défi ne concerne pas seulement la ville, mais aussi le canton et la Confédération. La ville de Zurich a besoin d'être soutenue par des mesures efficaces et globales dans le domaine des transports et par une mise en œuvre rapide des objectifs de la politique énergétique et climatique dans le cadre de programmes et de projets.

Vous trouverez plus de détails sur le rapport environnemental dans ce Lien

www.stadt-zuerich.ch

PERSPECTIVES ENVIRONNEMENTALES : Changement interne de rédaction

Après - pas moins de 15 numéros - Karin Weinmann fait ses adieux à la rédaction d'UmweltPERSPEKTIVEN. Michael Merz est désormais le nouvel homme pour les thèmes environnementaux au sein de galledia verlag ag.

PERSPECTIVES ENVIRONNEMENTALES
Michael Merz, journaliste spécialisé et rédacteur, galledia verlag ag , est également rédacteur en chef du titre spécialisé UmweltPERSPEKTIVEN depuis le 1er août 2017. (Photo : galledia verlag ag)

Chers lecteurs et lectrices,

Avant de passer à la rédaction, permettez-moi de glisser quelques réflexions : Depuis le début des mesures (1864), la température moyenne en Suisse a augmenté de 2 degrés Celsius, souligne l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) dans un aperçu sur "Les ressources naturelles en Suisse".

Les conséquences du réchauffement climatique sont de plus en plus visibles, même dans nos contrées :

Des insectes d'un genre nouveau dans nos villes, la fonte des glaciers, les vagues de chaleur et les périodes de sécheresse ainsi que la diminution de la stabilité du permafrost sont quelques-uns des signes de cette évolution. C'est pourquoi les directives mondiales, les technologies propres et les processus durables deviennent de plus en plus importants.

Perspectives personnelles

En tant que journaliste, il est important pour moi non seulement d'aborder des thèmes contemporains, mais aussi de tenir compte de projets sociaux et durables.

Après - pas moins de - 15 numéros, Karin Weinmann fait ses adieux à galledia verlag ag pour se consacrer à des disciplines scientifiques. Je suis désormais le nouveau responsable des thèmes environnementaux. Cela fait déjà plus de deux décennies que je conçois et produis des magazines de loisirs et de consommation.

Auparavant, j'ai travaillé en cross-média dans diverses maisons d'édition. Depuis plus de quatre ans et demi, j'écris des textes pour galledia verlag ag en tant que rédacteur spécialisé dans les domaines de la sécurité, de la sûreté, du risque, de la gestion de l'information et de l'entreprise. Je me réjouis maintenant de pouvoir produire pour vous des éditions approfondies aux côtés d'une maison d'édition spécialisée et expérimentée.

Michael Merz

Rédacteur en chef de PERSPECTIVES ENVIRONNEMENTALES

 

PERSPECTIVES ENVIRONNEMENTALES

Notre magazine spécialisé dans la gestion de l'environnement vous informe sur les développements substantiels, vous donne des aperçus actuels par des nouvelles et des textes spécialisés. UmweltPERSPEKTIVEN est l'organe officiel de l'Association suisse pour les techniques de l'environnement (SVUT) et partenaire de coopération Öbu, le réseau pour une économie durable. La revue spécialisée est publiée six fois par an avec un tirage de 3500 exemplaires.

Le numéro actuel (août) est consacré à l'achat durable, à l'"Agenda 2030" et aux nouvelles directives stratégiques, sans oublier l'efficacité des ressources. Vous trouverez plus d'informations sur les différentes publications (abonnements et contacts médias) sous ce lien. Lien

https://issuu.com/umweltperspektiven/docs/up_2017_04_titelseite_p78200-1_low

Premier manuel ISO sur l'empreinte sur l'eau

La norme ISO 14046 (Environmental Management) traite de "l'empreinte eau", l'empreinte écologique de l'eau. Il existe désormais le premier manuel ISO qui aide les PME et toutes les organisations à définir la consommation d'eau, à en tirer profit et à comprendre la norme ISO 14046.

Perte d'eau causée par une fuite dans un tuyau d'eau. (Image : depositphotos)

Le nouveau manuel ISO tourne autour du thème "water footprint". Plus précisément, il s'agit d'une problématique plus large. Sebastien Humbert, l'un des co-auteurs, souligne que l'empreinte sur l'eau est un type d'évaluation relativement nouveau par rapport à d'autres méthodes telles que l'empreinte carbone. - Il existe autant de méthodes différentes que de résultats.

Néanmoins, l'eau propre est l'une de nos ressources les plus précieuses pour la vie. L'eau est essentielle à la vie et pourtant, un peu plus de 40 % de la population mondiale manque de cette ressource. Parallèlement, l'homme est son propre ennemi, car plus de 80 % des eaux usées produites par la société ne sont ni utilisables ni traitées et retournent dans l'écosystème.

Limiter l'utilisation de l'eau

La complexité de cette ressource volatile qu'est l'eau est plus grande qu'on ne le pense. Réguler l'utilisation de l'eau en plus de plusieurs objectifs de développement durable est un défi. Comme le montrent régulièrement les études des Nations unies, les gouvernements et les entreprises ne sont pas non plus sur la même longueur d'onde en ce qui concerne la répartition de l'eau.

Le manuel ISO aborde les prémisses sociales sur la manière dont on pourrait gérer la pénurie d'eau dans le monde et limiter l'utilisation de l'eau. Avant de prendre des positions politiques ou entrepreneuriales, il faudrait en tout cas être en mesure de mesurer "l'eau".

ISO 14046

L'ISO 14046 vise à établir un consensus international, à trouver un langage commun - si l'on peut dire - pour les responsables des ressources. Le manuel ISO, qui prend en compte des milliers de contributeurs d'environ 60 pays et 20 organisations non gouvernementales, est un ouvrage spécialisé pour comprendre les impacts environnementaux à différents niveaux.

Le nouveau manuel "ISO 14046. Environmental Management - water footprint" donne également aux PME suisses des instructions pratiques pour gérer leur consommation d'eau.

Pour en savoir plus sur les normes dans le domaine de l'environnement ISO 14000, veuillez consulter cette page. Lien

Système intelligent de surveillance des abeilles

Un nouveau système de surveillance des abeilles permet de suivre les populations d'abeilles en temps réel afin d'analyser leurs communications. Oldooz Pooyanfar, diplômée en mécatronique de l'université canadienne Simon Fraser, a développé cette technologie et souhaite désormais la produire elle-même prochainement afin de réduire les coûts.

Pooyanfar utilise un nouveau système de contrôle des ruchers (photo symbole : depositphotos)

Le système de surveillance des abeilles ne fait rien d'autre que "d'écouter" les abeilles. Cependant, la technologie surveille - pour le moment - 20 000 abeilles et également ce qu'elles "se disent" entre elles afin de vérifier leur santé.

Écouter les abeilles

Des capteurs spéciaux sont placés sur la paroi d'une ruche. Ils sont équipés de microphones et d'accéléromètres afin de recueillir des détails sur les sons émis par les abeilles. Outre les bruits, ils mesurent également les vibrations, la température et l'humidité dans la ruche. Ils peuvent ainsi réagir immédiatement en cas de comportement anormal.

"Pour comprendre la communication des abeilles, il faut se focaliser sur les phéromones ou les sons. Avec ce système de surveillance, nous ne collectons pas seulement des données en temps réel, nous pouvons aussi surveiller ce que les abeilles se communiquent entre elles. Par exemple, des informations sur la recherche de nourriture, si elles doivent se formater dans l'essaim ou si la reine des abeilles est dans la ruche", explique Pooyanfar. Pour en savoir plus, consultez ce Contribution

Utilisation saisonnière dans un premier temps

Le système high-tech intelligent sera d'abord utilisé pendant l'été. Il y a toutefois de bonnes chances pour que la technique soit établie à grande échelle. En effet, les systèmes actuels fournissent des informations moins détaillées, mais interrompent l'activité des abeilles pendant environ 24 heures à chaque ouverture de la ruche. Afin de permettre à un plus grand nombre d'apiculteurs de mieux surveiller leurs essaims, Pooyanfar veut fabriquer lui-même les capteurs.

Les abeilles restent une denrée rare

La population d'abeilles a diminué de 30 % au cours de la dernière décennie, c'est pourquoi il est important d'améliorer la compréhension et les connaissances relatives à l'abeille domestique. Surtout parce que celle-ci influence fortement l'environnement en pollinisant les cultures et les fleurs. De nombreuses souches d'abeilles se sont déjà effondrées. Pour minimiser la mortalité des abeilles à long terme, de nouvelles technologies comme celle-ci sont nécessaires.

www.sfu.ca

 

Oldooz Pooyanfar, étudiante en ingénierie des systèmes mécatroniques à la SFU, en mission pour la santé des abeilles. (Image : zVg)

Coop lance un burger aux insectes

Des burgers à base de vers de farine dans les rayons de la Coop ? Ou des boulettes à base de légumes et de vers ? Ces deux produits, développés et fabriqués par la start-up Essento, seront d'abord disponibles à partir du 21 août dans quelques supermarchés sélectionnés ainsi que sur Coop@home.

Produits à base d'insectes Coop
Les productions à base de vers de farine préservent les ressources. Les premiers produits sont maintenant lancés. (Image : Coop)

D'ici la fin de l'année, Coop étendra progressivement son offre à d'autres points de vente et à d'autres produits. "Nous avons longtemps travaillé à cet objectif et nous y sommes enfin : nous sommes le premier détaillant de Suisse à lancer la vente des produits à base d'insectes d'Essento", se réjouit Silvio Baselgia, responsable du Category Management/approvisionnement en produits frais chez Coop.

Le développement de produits à base d'insectes

"En tant qu'aliments, les insectes sont convaincants à bien des égards : ils ont un potentiel culinaire élevé, leur production préserve les ressources et leur profil nutritionnel est de grande qualité", explique Christian Bärtsch, cofondateur d'Essento. "Ainsi, les insectes sont le complément parfait des menus modernes".

Les Insect Burger d'Essento contiennent, outre des vers de farine (Tenebrio molitor), du riz et des légumes comme la carotte, le céleri et le poireau, ainsi que différentes épices comme l'origan et le piment. Achetés prêts à consommer, ils conviennent parfaitement à la préparation de burgers dans un petit pain avec de la salade, des pousses et une sauce délicieuse. Les Essento Insect Balls sont composées de vers de farine (Tenebrio molitor) et de pois chiches, d'oignons, d'ail et d'épices comme la coriandre et le persil.

Le potentiel durable attire

Le potentiel durable et culinaire des insectes a été déterminant dans la décision de Coop de soutenir le développement de l'innovation alimentaire d'Essento. "Essento réunit la recherche de solutions durables", a déclaré Baselgia. "Notre collaboration dure déjà depuis trois ans et nous allons continuer à travailler ensemble pour faire des insectes un produit alimentaire en Suisse".

Début des ventes à partir du 21 août

Les produits à base d'insectes d'Essento seront disponibles en petites quantités à partir du 21 août dans sept supermarchés de Zurich (Coop Sihlcity), Bâle (Coop Südpark), Berne (Coop Megastore au Wankdorf), Winterthur (Coop Stadttor), Lugano (Coop Canobbio Resega), Lausanne (Coop Grancy) et Genève (Coop Eaux-Vives), ainsi que chez Coop@home.

La vente doit être étendue en permanence à d'autresde l'emploi dans toute la Suisse. Vous trouverez plus d'informations sous ce lien. Lien ("Le plaisir des insectes en Suisse").

L'ATE sur les astuces du test CO2 pour les voitures neuves

L'ATE Association transports et environnement est déçue par le niveau élevé des émissions de CO2 des voitures neuves. Malgré les nouvelles technologies, celles-ci ne baissent guère en Suisse. La raison en est que les tests de laboratoire font croire à une faible consommation de carburant alors que les voitures sur la route émettent environ 40% de CO2 en plus.

A partir de septembre 2017, la procédure de test WLTP (Worldwide Harmonized Light Vehicle Pro-cedure) devrait fournir des valeurs de consommation plus proches de la réalité. (Image : depositphotos)

L'ATE Association transports et environnement est déçue par les émissions élevées de CO2 des voitures neuves, qui passent largement à côté de l'accord de Paris sur le climat. Selon les prescriptions sur les émissions de CO2, les voitures de tourisme nouvellement immatriculées ne doivent pas émettre plus de 130 g de CO2/km en moyenne depuis fin 2015. En réalité, les émissions de CO2 se sont élevées à 134 g CO2/km en 2016, soit seulement un gramme de moins qu'en 2015 (135 g CO2/km).

La mise à jour de l'ATE de la liste écologique des voitures comprend toutefois aussi quelques nouveaux modèles isolés dont les émissions de CO2 sont relativement faibles.

Réalité beaucoup plus élevée

Mais en réalité, les valeurs de CO2 sont encore bien plus élevées. Comme pour les émissions de NOx fortement surévaluées des voitures diesel, qui s'écartent massivement de la réalité routière lors du test, on constate également une grande divergence pour les émissions de CO2 : les valeurs de consommation calculées sur le banc d'essai s'écartent fortement de la consommation réelle de carburant.

Les astuces

Depuis que les lois exigent des voitures plus économiques, les constructeurs automobiles utilisent tous les moyens pour obtenir les valeurs les plus favorables possibles sur le banc d'essai. Le poids du véhicule est particulièrement souvent optimisé. De plus, la climatisation et les phares sont éteints et des pneus à faible résistance au roulement sont utilisés : Selon l'International Council on Clean Transportation ICCT, l'écart atteint aujourd'hui environ 40 pour cent.

L'introduction de la nouvelle procédure de test WLTP (Worldwide Harmonized Light Vehicle Pro-cedure) en septembre 2017 promet des valeurs de consommation plus proches de la réalité. C'est une nécessité urgente pour que les objectifs climatiques de Paris ne s'éloignent pas.

Véhicules à faibles émissions

L'offre de véhicules présentant des valeurs de test CO2 relativement basses est large. Parmi les voitures neuves, les suivantes se distinguent dans les segments des petites voitures et des compactes : La Ford Fiesta 1.1 (101 g CO2/km), la Honda Civic 1.0i-VTEC (110 g CO2/km), la Suzuki Swift 1.0 Mild-Hybrid (97 g CO2/km) et la VW Golf 1.0 TSI BMT DSG (107 g CO2/km). Dans le domaine des véhicules électriques, la VW e-Golf se distingue particulièrement avec une autonomie de 300 km, et dans celui des hybrides plug-in, la nouvelle Toyota Prius Plug-in.

Pour en savoir plus sur la nouvelle procédure de test WLTP (Worldwide Harmonized Light Vehicle Pro-cedure), consultez ce site. Lien et plus généralement sous www.verkehrsclub.ch

 

Le transport de marchandises montre des différences de consommation d'énergie

Nouvelles limites énergétiques en trafic marchandises : les gestionnaires d'infrastructure doivent adapter la valeur relative de la consommation d'énergie en trafic marchandises pour l'année d'horaire 2019. La Commission d'arbitrage dans le domaine des chemins de fer (CACF) ordonne la différenciation de l'approche énergétique forfaitaire appliquée jusqu'à présent.

Cargo transportation with Trains and Railways

Tous les transports de marchandises ne sont pas égaux en termes de consommation d'énergie. Dans le cadre de la procédure d'enquête, la CACF a examiné les valeurs relatives de consommation de courant de traction pour le type de train "trafic marchandises à longue distance". Elle a constaté qu'une approche énergétique forfaitaire uniforme pour tous les transports de marchandises regroupés dans cette catégorie de trains avait un effet discriminatoire sur l'accès au réseau.

Grâce aux efforts déployés jusqu'à présent, le secteur a toutefois déjà pu mettre en œuvre une réduction de la valeur de consommation relative à 0,0168 kWh/tkm. En outre, la possibilité de mesurer le courant directement à partir du fil de contact a été introduite.

Consommation relative pour le train de marchandises longue distance

La CACF a donc demandé aux gestionnaires d'infrastructure d'introduire dans le catalogue de prestations 2019 une valeur de consommation relative supplémentaire pour le type de train "trains de marchandises grandes lignes". Le type de train "trains de marchandises longue distance" comprend notamment les trains de marchandises du trafic combiné accompagné et non accompagné, les trains de marchandises longue distance, les trains complets ainsi que les trains de marchandises de proximité par wagons complets isolés. La décision de la CACF du 8 juin 2017 a force de loi.

La division Infrastructure des CFF va maintenant présenter, d'ici le 1er septembre 2017, les premières données et une proposition de mise en œuvre afin de fixer une valeur de consommation relative différenciée et non discriminatoire pour le type de train de marchandises grandes lignes.

Grâce aux efforts déployés jusqu'à présent, le secteur a déjà pu mettre en œuvre une réduction de la valeur de consommation relative à 0,0168 kWh/tkm. En outre, la possibilité de mesurer le courant directement à partir du fil de contact a été introduite. (Source : Commission d'arbitrage dans le domaine des chemins de fer CACF)

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