Watt d'Or : un bus électrique suisse "turbochargé" récompensé
Le célèbre prix suisse "Watt d'Or" récompense, dans quatre catégories et un prix spécial, des prestations grandioses et innovantes dans le domaine de l'énergie. En 2018, l'Office fédéral de l'énergie a de nouveau récompensé des projets pour une utilisation particulièrement efficace de l'énergie. Le "Label d'excellence énergétique" est décerné au bus électrique genevois "Tosa".
Rédaction
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11 janvier 2018
Le bus électrique "Tosa" se passe de caténaire. Il recharge ses batteries en quelques secondes à des stations choisies. (Image : EPFL)
Le Watt d'Or fait connaître des "prestations exceptionnelles dans le domaine de l'énergie". Les lauréats ne reçoivent toutefois pas de prix en espèces. Le vainqueur de la catégorie "Mobilité efficace sur le plan énergétique" s'appelle "Tosa". Le bus électrique, qui n'a pas besoin de caténaires et peut recharger ses batteries en quelques secondes à des arrêts choisis (voir graphique), est en service depuis décembre 2017 sur la ligne 23 à Genève.
L'Office fédéral de l'énergie parle d'une "innovation porteuse d'avenir". Les lauréats en sont responsables : ABB conjointement avec les Transports Publics Genevois (tpg), l'Office de Promotion des Industries et des Technologies (OPI), les Services Industriels de Genève (SIG) et la Carrosserie Hess. Les vainqueurs d'autres catégories sont présentés ci-dessous :
- Des lampadaires qui réagissent au trafic
Un nouveau type de commande d'éclairage pour les lampadaires a également été récompensé. Grâce à des capteurs intelligents, ces derniers s'adaptent en douceur au volume du trafic. Selon la situation, l'éclairage qui observe le trafic permet d'économiser jusqu'à 70 pour cent d'énergie. (Lauréats : Elektrizitätswerke des Kantons Zürich, Schréder Swiss SA. Catégorie : Technologies énergétiques)
- Des déchets "qui donnent du gaz
Le biogaz issu des déchets est un précieux fournisseur d'énergie. Jusqu'à présent, le biogaz brut devait être traité à grands frais afin de séparer le CO2 qu'il contient. Une nouvelle technologie de méthanisation directe rend cette opération superflue et augmente le rendement du bio-méthane de 60 pour cent. (Lauréats : Institut Paul Scherrer PSI et Energie 360°. Catégorie : Énergies renouvelables)
- Transformer dans le style de "l'architecture du futur
Un projet de construction et de transformation est récompensé au 100 de la Hohlstrasse à Zurich. Comme le précise l'Office fédéral de l'énergie, ce projet fait appel à des "solutions innovantes". Il s'agit notamment d'éléments en bois préfabriqués et isolés avec un matériau isolant haute performance, l'aérogel. Ceux-ci permettent de réaliser une façade extérieure très fine et de maximiser ainsi la surface intérieure utilisable.
De plus, pour la première fois en Suisse, des verres isolants sous vide seraient utilisés comme vitrage standard. (Lauréat : Dietrich Schwarz Architekten AG. Catégorie : Bâtiment et espace)
- Optimisation énergétique en tant que service
Le programme "éco21" des Services industriels de Genève a déclaré la guerre au gaspillage d'énergie dû à des chauffages mal réglés. Grâce à des contrats d'optimisation énergétique, les propriétaires d'immeubles et les gérances immobilières peuvent faire en sorte que leurs chauffages fonctionnent de manière optimale. Il s'agit d'une prestation unique en Suisse. Depuis 2014, le programme aurait permis des économies d'énergie de 20 GWh et une réduction des émissions de CO2 de 4400 tonnes. (Lauréats : Services industriels de Genève, éco21 et energo. Catégorie : Prix spécial de l'efficacité énergétique)
Vous trouverez plus d'informations sur le Watt d'Or 2018 dans ce Lien
Doux écobilan : à quel point les confitures sont-elles emballées intelligemment ?
Dans le cadre d'un projet de recherche entre la zhaw et Hero AG, un écobilan a été établi pour les confitures. Entre juin 2016 et octobre 2017, des chercheurs ont étudié des solutions d'emballage. Alu ou verre - quelle variante d'emballage s'en sort le mieux d'un point de vue écologique ?
zhaw/mm
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11 janvier 2018
Les portions de confiture en AluCups ont un impact environnemental 3,5 fois moins important que les portions de confiture en MiniJars. (Image : depositphotos)
Quel pourrait être le résultat d'un écobilan comparatif pour les confitures ? Les portions individuelles, telles qu'elles sont utilisées dans la restauration, sont conditionnées soit dans un emballage en aluminium, soit dans un emballage en verre. Quelle variante de confiture s'en sort le mieux d'un point de vue écologique ? Les emballages en aluminium sont-ils vraiment aussi nocifs pour l'environnement que leur réputation le laisse entendre ?
Le groupe de recherche sur l'écobilan de l'Institut pour l'environnement et les ressources naturelles (IUNR) de la zhaw s'est penché sur cette question et est parvenu à la conclusion qu'outre le matériau, la distribution ou le transport jouent également un rôle décisif.
Un produit - plusieurs variantes
Hero AG, dont le siège est à Lenzbourg, produit plus de 100 sortes de confitures différentes. Celles-ci sont conditionnées dans des emballages de matériaux et de tailles différents, comme des grands pots ou des portions individuelles. Les portions individuelles sont utilisées dans la restauration, par les compagnies aériennes et dans le commerce de détail et sont fabriquées soit en aluminium (AluCup) soit en verre (MiniJar).
Des spécialistes du groupe de recherche sur l'analyse du cycle de vie ont évalué l'impact environnemental des portions individuelles en verre et en aluminium à l'aide d'un écobilan, en prenant pour exemple la confiture de fraises.
Analyse comparative du cycle de vie
L'écobilan est une méthode standardisée qui quantifie l'impact environnemental des produits tout au long de leur cycle de vie. Dans le cas de la confiture de fraises en portions individuelles, celui-ci comprend la fabrication et le remplissage de la confiture, la consommation de matériaux pour l'emballage, la distribution jusqu'au client final ainsi que l'élimination de l'emballage après consommation. L'évaluation a été réalisée à l'aide d'un ensemble de différents indicateurs qui tiennent compte du changement climatique, de la consommation de ressources et des émissions de polluants.
Qu'est-ce qui influence l'écobilan ?
Les confitures conditionnées en portions ont de nombreuses conséquences négatives sur l'environnement - de l'arrosage des fraises aux émissions de dioxyde de carbone lors de l'élimination de l'emballage, en passant par la consommation d'énergie lors de la cuisson des confitures et les émissions de particules dues à la combustion de carburants lors de la distribution. L'origine des fraises, le matériau et le poids de l'emballage des portions ainsi que la distance de transport jusqu'au consommateur final sont les principaux facteurs d'influence.
La taille de l'emballage est décisive
L'impact environnemental des portions individuelles est d'autant plus faible que la taille de la portion est petite, car la quantité d'emballage par pièce est réduite. D'autre part, plus le contenu d'une portion individuelle est petit, plus l'impact environnemental par rapport à un kilo de confiture augmente. Pour améliorer le bilan écologique, il est donc essentiel d'optimiser la taille de la portion individuelle en fonction de l'utilisation prévue.
Si la portion est trop petite, plus d'une portion sera entamée et la quantité d'emballage augmentera. En revanche, si la portion est trop grande, cela entraîne des pertes de denrées alimentaires.
Respectueux de l'environnement signifie : emballage léger et consommation locale
Une comparaison des deux types d'emballage montre que les portions de confiture en AluCups ont un impact environnemental 3,5 fois moins important que les portions de confiture en MiniJars. La fabrication des MiniJars en verre est gourmande en énergie. De plus, les AluCups sont plus légers que les MiniJars. Pour chaque portion de confiture, les AluCups utilisent moins d'aluminium que le verre utilisé pour les MiniJars.
Le faible poids des AluCups a pour conséquence une réduction des émissions de gaz à effet de serre dans la distribution : plus une marchandise transportée est légère et plus la distance de transport est courte, plus les émissions de gaz à effet de serre nuisibles au climat sont faibles.
Pour plus d'informations sur l'écobilan des emballages de confiture, veuillez contacter Sarah Wettstein, assistante scientifique (krez@zhaw.ch) ou Matthias Stucki, responsable du groupe de recherche sur l'écobilan (stck@zhaw.ch).
Les rappels de produits causent des millions de dommages
Une étude du groupe d'assurance Allianz a analysé les rappels de produits et leurs coûts. Conclusion : les grands rappels de produits causent en moyenne un dommage de 10,5 millions d'euros par cas - mais par "effet domino", certains cas peuvent atteindre des milliards.
Service de presse/ mm
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14 décembre 2017
Les rappels de produits coûtent en moyenne 10,5 millions d'euros par cas. Les secteurs les plus touchés sont l'industrie automobile et l'industrie alimentaire. (Image : depositphotos)
Les rappels de produits peuvent coûter cher : Une pédale défectueuse provoque l'accélération involontaire d'une voiture. Le traitement de cacahuètes défectueuses provoque une baisse du chiffre d'affaires de 25% à l'échelle du secteur. Chacun de ces incidents a déclenché d'importants rappels de produits, entraînant des pertes de plusieurs milliards. Le risque lié aux produits est l'un des plus grands dangers auxquels les entreprises sont confrontées aujourd'hui. Les risques de rappel ont considérablement augmenté au cours des dix dernières années et le potentiel de dommages plus importants et plus complexes continue de croître, avertit l'assureur industriel Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS) dans un nouveau rapport. L'analyse de 367 cas d'assurance dans le monde entier montre que l'industrie automobile est la plus touchée par les rappels de produits, suivie par le secteur de l'alimentation et des boissons.
Augmentation du nombre de rappels de produits
Le nombre de rappels de produits n'a cessé d'augmenter au cours des dix dernières années. "Nous constatons aujourd'hui des chiffres records en matière de rappels de produits en termes de taille et de coûts", explique Christof Bentele, Head of Global Crisis Management chez AGCS. Selon lui, de multiples facteurs y contribuent, notamment une réglementation plus stricte et des sanctions plus sévères, l'essor des grandes multinationales et des chaînes d'approvisionnement mondiales plus complexes, la prise de conscience croissante des consommateurs, l'impact de la pression économique dans la recherche, le développement et la production et l'importance croissante des médias sociaux.
L'étude "Product Recall : Managing The Impact of the New Risk Landscape" analyse, entre 2012 et le premier semestre 2017, un total de 367 demandes de rappel de produits provenant de 28 pays et couvrant 12 secteurs. La principale cause des rappels est un produit défectueux ou une mauvaise exécution, suivie par une contamination du produit. Le coût moyen d'un rappel majeur s'élève à plus de 10,5 millions d'euros, le coût de certains rappels majeurs récents dépassant largement cette somme. Plus de 50% des dommages sont dus à seulement dix rappels. Selon l'analyse des dommages de l'AGCS, le secteur IT/électronique est le troisième secteur le plus touché après l'industrie automobile et l'industrie alimentaire et des boissons.
Le secteur automobile confronté aux rappels les plus coûteux en raison de "l'effet domino
"Les rappels automobiles représentent plus de 70% du total des sinistres analysés, ce qui n'est guère surprenant au vu de l'activité record enregistrée récemment tant aux Etats-Unis qu'en Europe. Nous voyons de plus en plus de rappels avec de plus en plus de véhicules concernés dans l'industrie automobile", explique Carsten Krieglstein, Regional Head of Liability, Central & Eastern Europe, AGCS. "Des facteurs tels qu'une technologie plus sophistiquée, des délais de test des produits plus courts, l'externalisation de la recherche et du développement et une pression croissante sur les coûts y contribuent. L'évolution technologique de l'industrie automobile vers la mobilité électrique et autonome va entraîner de nouveaux risques de rappel".
Dans le cadre de l'un des plus grands rappels de l'industrie automobile à ce jour en raison d'airbags défectueux, 60 à 70 millions de véhicules d'au moins 19 constructeurs dans le monde seront probablement rappelés aux ateliers. Les coûts sont estimés à près de 21 milliards d'euros. Cette affaire illustre l'"effet domino" croissant qui affecte le secteur automobile, mais aussi d'autres secteurs. Étant donné que de nombreux composants courants sont utilisés simultanément par de nombreux fabricants, un seul rappel peut avoir des répercussions sur tout un secteur.
Les rappels de produits en point de mire de l'industrie suisse de l'alimentation et des boissons
L'industrie de l'alimentation et des boissons est le deuxième secteur le plus touché, représentant 16% des pertes analysées. Le coût moyen d'un rappel de produit significatif s'élève à près de 8 millions d'euros. Les allergènes non déclarés (y compris les erreurs d'étiquetage des ingrédients) et les agents pathogènes sont un problème majeur, tout comme la contamination par des pièces en verre, en plastique ou en métal. "En Suisse aussi, la manipulation et le rappel de produits sont des sujets importants pour nos clients de l'industrie alimentaire et des boissons", explique Christoph Müller, responsable des activités d'AGCS en Suisse. En Suisse, la demande accrue de solutions d'assurance émane surtout des grands clients finaux qui souhaitent se prémunir contre les difficultés de leurs fournisseurs clés. "Un autre moteur du marché est l'expérience des sinistres du passé, qui sont directement liés à des rappels de produits ou à des manipulations de produits", explique Christoph Müller.
Les produits en provenance d'Asie, selon l'étude AGCS, continuent de déclencher un nombre disproportionné de rappels aux États-Unis et en Europe, ce qui reflète le déplacement des chaînes d'approvisionnement mondiales vers l'Est et les contrôles de qualité historiquement plus faibles dans certains pays asiatiques. Mais les réglementations de sécurité croissantes et la prise de conscience des consommateurs font que les rappels augmentent également en Asie.
La gestion précoce des crises fait partie de l'ADN de l'entreprise
Une planification et une préparation anticipées peuvent avoir une grande influence sur l'ampleur d'un rappel et sur les dommages financiers et de réputation. Dans le cadre d'une approche globale de la gestion des risques, des assurances spécialisées dans le rappel de produits peuvent aider les entreprises à se remettre plus rapidement en couvrant les coûts d'un rappel, y compris les pertes d'exploitation. De telles assurances donnent également accès à des services de gestion de crise et à des conseillers spécialisés. Ceux-ci examinent les procédures d'une entreprise et, en cas de contamination d'un produit, apportent leur soutien dans le monde entier en matière de coopération avec les autorités, de communication, de traçabilité des produits et d'analyses en laboratoire des marchandises contaminées, y compris le séquençage du génome et les tests ADN.
"La manière dont les entreprises gèrent les produits défectueux ou contaminés, leur rapidité de réaction et leur fiabilité en matière de sécurité des produits font désormais l'objet d'une attention beaucoup plus grande. Plus que jamais, les consommateurs s'expriment et font leurs choix de consommation en fonction de la manière dont les entreprises gèrent les crises. Une entreprise qui considère la gestion de crise comme faisant partie de son ADN est beaucoup moins susceptible d'être touchée par un scandale majeur", explique Bentele.
Indice des villes intelligentes : Zurich et Genève en tête du classement mondial
L'indice des villes intelligentes a été créé par la société suédoise EasyPark. Il récompense les villes conviviales et agréables à vivre tout autour du globe connecté.
Rédaction
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11 décembre 2017
En ce qui concerne le trafic, l'utilisation du wifi ou la 5G, les villes de Zurich et de Genève sont en queue de peloton. (Image : zVg)
L'indice des villes intelligentes a été établi par l'entreprise suédoise EasyPark, qui gagne principalement de l'argent dans le secteur des parkings intelligents. Ils ont établi une short-list de 100 villes en évaluant les "outputs" de quelque 20'000 journalistes.
Les villes du monde doivent devenir plus vivables, c'est-à-dire plus intelligentes. C'est du moins ce que promettent tous ceux qui veulent concevoir des smart cities. Zurich et Genève comptent déjà parmi les villes les plus agréables à vivre du monde, comme le soulignent régulièrement les classements de villes. Comment s'en sortent-elles dans l'actuel "indice des villes intelligentes 2017" ? Dans le classement global, Zurich est en quatrième position et Genève en neuvième. Mais si l'on considère l'ensemble, elles présentent aussi des faiblesses. La situation est vraiment mauvaise en matière de démocratie directe et de participation des citoyens à des projets collectifs :
Genève n'occupe que la 88e place, juste devant Moscou, mais loin derrière Medellin, la capitale mondiale de la cocaïne. Il en va de même pour Zurich (86e). Elles sont également loin derrière dans le contexte des transports (Genève 44e, Zurich 56e). Dans le domaine de la 4G LTE, Genève est au moins 19e, mais Zurich seulement 63e. En ce qui concerne la vitesse d'Internet, Genève est également 14e, loin devant Zurich (66e). Dans deux autres aspects de la numérisation, on trouve Zurich et Genève dans la dernière partie du classement.
Selon les auteurs du Smart-City Index, les villes de Zurich et de Genève se situent en queue de peloton en ce qui concerne le trafic, l'utilisation de la Wifi ou la 5G. D'un point de vue smartness, ce dernier point est toutefois relatif. Il n'est pas nécessaire d'analyser tous les domaines de la vie.
La Suisse présente des traces de glyphosate dans les champs et les aliments
En Suisse, environ 40 pour cent des aliments contiennent des traces mesurables de glyphosate, un désherbant controversé. Mais en quantités minimes, inférieures aux valeurs limites légales. C'est ce que montrent les premiers résultats d'une enquête de la Confédération. Malgré cela, l'Office fédéral de l'environnement souhaite augmenter la valeur limite.
mm
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10 décembre 2017
Les premiers résultats montrent qu'en Suisse, environ 40% des aliments contiennent des traces du désherbant glyphosate - mais en petites quantités. (Depositphtos_Image-symbole)
L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) avait reçu le mandat d'effectuer une première étude sur le glyphosate en 2016 suite à un postulat du Conseil national. Les résultats devraient être publiés "dans quelques semaines" sous la forme d'un rapport, comme l'a fait savoir l'office début novembre.
Toutefois, les premières conclusions du monitoring des denrées alimentaires ont déjà été mises en ligne sur le site Internet de l'OFAG. Le "SonntagsBlick" a attiré l'attention sur ce point ce week-end. Plus de 230 échantillons de denrées alimentaires ont été analysés dans le cadre du monitoring afin de détecter des résidus de glyphosate, un produit phytosanitaire également utilisé en Suisse. Le miel, le vin, le pain, les pommes de terre ou les légumes ont été examinés à la loupe.
Pâtes et flocons de céréales
Les premiers résultats montrent qu'environ 40 pour cent des aliments contiennent des traces mesurables de glyphosate, écrit l'OFAG sur son site Internet. Les concentrations les plus élevées ont été trouvées dans les pâtes, les flocons pour le petit-déjeuner et les légumineuses. Toutefois, les quantités de glyphosate mesurées sont toutes inférieures aux valeurs limites légales.
Le monitoring n'est pas encore terminé, mais cette première évaluation confirme que les résidus de glyphosate dans les aliments ne présentent aucun risque pour la santé, ajoutent-ils. Pour illustrer l'absence de danger à consommer des aliments contenant des traces de glyphosate, les auteurs prennent l'exemple des pâtes alimentaires. En effet, celles-ci représentent la catégorie d'aliments la plus contaminée. Une personne adulte devrait consommer 71 kilogrammes de l'échantillon le plus contaminé par jour pour absorber la dose journalière maximale acceptable de 30 milligrammes, écrit l'OFAG. Or, les Suisses consomment en moyenne 10 kilos de pâtes par an, soit nettement moins que ce qu'ils pourraient consommer en une seule journée.
Cancérigène selon l'OMS
Le glyphosate est l'herbicide le plus utilisé au monde. En Suisse, on estime que 300 tonnes sont utilisées chaque année. En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé le glyphosate comme "probablement cancérigène" pour l'homme. En revanche, les autorités alimentaires de l'UE, l'EFSA, et l'Agence européenne des produits chimiques, l'ECHA, ont conclu que les preuves scientifiques disponibles n'étaient pas suffisantes pour une telle classification. L'autorisation du glyphosate dans l'UE est actuellement en cours de révision. Jusqu'à présent, aucune majorité ne s'est dégagée en faveur d'une prolongation de l'autorisation de
L'Office fédéral souhaite augmenter la valeur limite
L'Office fédéral de l'environnement veut multiplier par 3600 la valeur limite du glyphosate dans les ruisseaux, les rivières et les lacs. Actuellement, la valeur limite est de 0,1 microgramme par litre d'eau, et dans cinq ans, elle sera peut-être de 360. Si cela devait se produire, les agriculteurs suisses pourraient pulvériser dans le paysage plusieurs fois la quantité de glyhosate qu'ils utilisent aujourd'hui.
Le Conseil fédéral est opposé à une interdiction du glyphosate en Suisse. Une interdiction du glyphosate serait problématique pour différentes raisons, écrit le gouvernement dans sa réponse à une motion du groupe des Verts publiée jeudi. Pour de nombreux domaines d'application, la seule alternative actuelle est la destruction mécanique ou thermique. Ces méthodes de lutte nécessitent plus d'énergie et de travail, précise l'ats.
Entre-temps, l'initiative populaire "Pour une eau potable propre et une alimentation saine" tente d'entraver ces objectifs. Mi-octobre 2017, 10000 signatures ont été récoltées, ce qui signifie que l'initiative a pour l'instant abouti.
Les drones révolutionnent complètement l'approvisionnement en énergie
Le marché mondial des solutions pilotées par drone atteint le secteur de l'énergie. Le secteur de l'énergie pourrait réaliser environ 9,46 milliards de dollars (environ 8,15 milliards d'euros) par an pour les nouvelles technologies environnementales. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les experts du cabinet d'audit PwC dans leur nouveau rapport "Clarity from above : Leveraging drone technologies to secure utilities systems".
Rédaction
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6 décembre 2017
Les drones logistiques sont de plus en plus à la mode (image : depositphotos)
Les experts s'attendent également à ce que les technologies mobiles aient le vent en poupe dans le secteur de l'énergie. Les secteurs de l'énergie sont poussés par les marchés de croissance en Chine et en Inde. Selon les rapports, leurs réseaux de transport d'électricité s'étendront sur 6,8 millions de kilomètres (d'ici 2020).
Les régulateurs se préoccupent donc de plus en plus de la sécurité des réseaux et introduisent des pénalités contractuelles et des incitations pour réduire les temps d'arrêt. Chaque année, le secteur de l'énergie perd ainsi déjà 169 milliards de dollars en raison des pannes de réseau et des arrêts forcés.
Besoins énergétiques croissants
"À l'aube d'une révolution numérique, le secteur de l'énergie est confronté à de nombreux nouveaux défis. La pression croissante du marché et les exigences de plus en plus élevées en matière d'énergie obligent les entreprises du monde entier à chercher de nouveaux moyens pour rester rentables. Dans ce contexte, les drones jouent un rôle de plus en plus important pour assurer la production, le transport et la distribution de l'énergie", explique Michael Sponring, Territory Leader Power & Utilities chez PwC Autriche.
Drones d'élagage et autres
Selon les experts de PwC, le contrôle de la croissance des plantes et l'élagage des arbres à proximité des lignes électriques représentent la dépense la plus importante en termes de coûts de maintenance pour la plupart des fournisseurs d'énergie. Les drones d'élagage peuvent ici contribuer à améliorer l'efficacité tout en fournissant des données permettant d'anticiper et d'éviter les dommages causés par la chute d'arbres.
"L'utilisation de la technologie des drones pour collecter diverses données sur les centrales électriques, les postes de transformation ou les lignes à haute tension contribue de plus en plus à la transformation de l'ensemble du secteur de l'approvisionnement en énergie. Les drones peuvent non seulement collecter des données standardisées de manière plus efficace, mais ils le font également sans mettre de vie humaine en danger, contrairement aux aéronefs pilotés", conclut Sponring.
Plus de détails sur le rapport "Clarity from above - Leveraging drone technologies to secure utilities systems" en anglais ici
Des chercheurs de l'Empa utilisent un catalyseur contre le démarrage à froid
Des chercheurs ont eu l'idée d'utiliser un catalyseur pour préchauffer le moteur à essence. Le démarrage à froid d'un moteur à essence produit bien plus de particules fines et d'autres polluants que pendant la conduite, car un catalyseur froid est bien moins efficace pour purifier les gaz d'échappement.
Rainer Klose
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5 décembre 2017
Pour endiguer les poussières fines, les chercheurs de l'Empa ont conçu un catalyseur expérimental qui a du potentiel. (Image : Empa)
Un catalyseur pourrait faire l'affaire, car les moteurs à combustion actuels sont régulièrement critiqués. Il s'agissait tout d'abord de diesel en suie, que l'on pouvait toutefois "aider" avec des filtres à particules. Puis, toujours avec le diesel, les oxydes d'azote nocifs ont été mis sur le devant de la scène, que l'on a (soi-disant) réussi à maîtriser avec des systèmes compliqués de post-traitement des gaz d'échappement - ou pas, comme l'a montré le scandale du diesel. Ce que l'on oublie souvent dans le débat sur le diesel : Les moteurs à essence contribuent également à la pollution par les particules fines dans les villes. Surtout là où de nombreux moteurs sont démarrés à froid. Environ 90 pour cent de tous les polluants sont produits dans la première minute qui suit le démarrage à froid d'un moteur à essence moderne.
Solution au problème de démarrage à froid
En d'autres termes, les 500 premiers mètres de trajet polluent autant l'air que les 5'000 kilomètres suivants, si l'on roulait aussi loin sans s'arrêter. Pour améliorer encore la qualité de l'air, il faut donc des catalyseurs automobiles qui chauffent le plus rapidement possible - ou, mieux encore, qui purifient efficacement les gaz d'échappement dès le premier tour de moteur après le démarrage. Potis Dimopoulos Eggenschwiler, spécialiste du post-traitement des gaz d'échappement au laboratoire des moteurs de l'Empa, mène depuis près de deux ans des recherches avec le soutien du Fonds national suisse (FNS) et de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) pour trouver une solution au problème du démarrage à froid, qui pollue fortement l'air, surtout dans les villes et lorsque les températures extérieures sont froides.
Et les émissions élevées de démarrage à froid ne concernent pas seulement des millions de véhicules à essence, mais aussi des modèles hybrides. Ceux-ci passent régulièrement au moteur électrique en ville ou sur de courtes distances ; pendant ces phases, le moteur à combustion et surtout le catalyseur refroidissent à nouveau, et ce en partie en dessous de la température de fonctionnement optimale. Si la technique de régulation repasse ensuite au moteur à essence, les gaz d'échappement contenant des substances nocives s'écoulent à nouveau à travers le catalyseur (refroidi), presque comme après un démarrage à froid.
Pour que le catalyseur puisse être chauffé à 300 degrés Celsius par l'alimentation électrique de la voiture avec le moins d'énergie possible, avant même que le moteur ne démarre, il doit être petit et conduire la chaleur le mieux possible. Dimopoulos Eggenschwiler et son équipe ont développé une structure à pores ouverts avec un revêtement spécial qui peut être chauffée en dix secondes par un petit émetteur de micro-ondes - comme dans un four à micro-ondes à la maison. En 2012, le chercheur de l'Empa avait déjà mis au point un catalyseur particulièrement efficace - un moulage céramique d'une mousse de polyuréthane qui fait mieux tourbillonner les gaz d'échappement et génère moins de contre-pression qu'un catalyseur à structure alvéolaire traditionnelle.
Céramique imprimée en 3D
L'idée suivante est née de ce "chat en mousse" : une structure géométrique en treillis composée de fines entretoises en céramique, qui se contente d'un revêtement moins important en métal précieux, mais qui purifie tout de même efficacement les gaz d'échappement qui y tourbillonnent. "Nous avons d'abord cherché une structure optimale sur ordinateur", explique Dimopoulos Eggenschwiler. "Une structure qui s'échauffe rapidement, qui accélère les réactions chimiques tout en gênant le moins possible l'écoulement".
Il s'agissait ensuite de reproduire la structure en céramique. Des spécialistes de la "Scuola universitaria professionale della Svizzera italiana" (SUPSI) à Lugano ont fabriqué la grille conçue sur ordinateur par stéréolithographie, une sorte d'impression 3D à partir de liquides et de lumière UV. Les chercheurs de l'Empa ont ensuite revêtu la céramique de carbure de silicium, d'oxyde de zirconium et d'oxyde d'aluminium - et des substances catalytiques actives que sont le platine, le rhodium et le palladium. L'entreprise tessinoise EngiCer SA se charge de la fabrication des premières petites séries et est en mesure d'étendre ses capacités en cas de besoin plus important. Le fabricant suisse de catalyseurs HUG Engineering AG est également de la partie.
La structure géométrique en céramique du catalyseur expérimental, conçue sur ordinateur. Les spécialistes de l'Empa l'ont recouverte de la couche active et ont testé son effet nettoyant dans un flux de gaz d'échappement artificiel.
Le probable premier catalyseur de gaz d'échappement au monde fabriqué par une imprimante 3D a répondu à toutes les attentes lors du test pratique : Dans le flux de gaz d'échappement généré artificiellement dans le réacteur à gaz modèle de l'Empa, la nouvelle géométrie du polyèdre a encore mieux purifié les polluants que le catalyseur en mousse de 2012. Après que les premiers essais en laboratoire avec de petits catalyseurs modèles ont été couronnés de succès, un projet de suivi est maintenant en préparation : un catalyseur 3D de taille originale sera monté dans un véhicule prototype et ensuite testé sur le banc d'essai et sur la route.
La prochaine étape consistera à intégrer le chauffage par micro-ondes. "Il est important que nous ne chauffions pas toute la structure céramique", explique Dimopoulos Eggenschwiler. "Nous voulons concentrer les micro-ondes générées par le précieux courant de la batterie uniquement sur la première partie du catalyseur. Si les premières réactions chimiques se déroulent, le reste du catalyseur se réchauffe très rapidement". Un à deux kilowatts de puissance pendant dix à vingt secondes pourraient facilement être détournés de la batterie de la voiture, explique le spécialiste des gaz d'échappement. "Cela devrait suffire". Dès que le moteur tourne, les gaz d'échappement et les réactions chimiques dans le catalyseur lui-même fournissent suffisamment de chaleur pour le maintenir chaud. Le micro-ondes peut alors être arrêté. Les émissions de démarrage à froid pourraient donc bientôt être de l'histoire ancienne.
Gestion de la durabilité : comment affiner la bouillie ?
En quoi doit consister la recette de la gestion de la durabilité ? Pour répondre aux exigences croissantes des clients et de l'environnement, il faut tenir compte de nombreux détails. Cela exige une coopération étroite entre différents "cuisiniers".
Eva Otel
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4 décembre 2017
La gestion de la durabilité devrait conduire à ce que "trop de cuisinières" affinent la bouillie. (Image : depositphotos)
À quoi ressemble la gestion de la durabilité aujourd'hui ? L'industrie alimentaire et des boissons sait que la durabilité est indispensable : De plus en plus de clients se tournent vers des produits respectueux de l'environnement ou socialement responsables. La fabrication de ces produits doit consommer le moins d'énergie et d'eau possible, notamment pour des raisons de coûts. En outre, diverses parties prenantes attendent de ces produits qu'ils génèrent le moins de déchets possible au cours de leur cycle de vie. A cela s'ajoutent les prescriptions des autorités, qui exigent par exemple que le sol, les cours d'eau ou l'atmosphère ne soient pas pollués :
De nombreux gouvernements à travers la planète continuent de s'engager à respecter les objectifs de la Conférence des Nations unies sur le climat de 2015 à Paris, notamment pour lutter contre le réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que de nombreux "acteurs mondiaux" du secteur de l'alimentation et des boissons se soient eux-mêmes fixé des objectifs de durabilité élevés. Diageo, par exemple, s'efforce de recycler 100 pour cent de ses eaux usées de manière sûre. Unilever s'est fixé pour objectif de réduire de 50 pour cent les émissions de gaz à effet de serre de ses produits sur l'ensemble de leur cycle de vie. Et Nestlé ne veut plus mettre ses déchets de production en décharge. Tout cela doit être mis en œuvre d'ici 2020.
L'engagement environnemental de ces grands noms de la branche et d'autres est tout à fait admirable ; leurs objectifs sont en outre tout à fait significatifs - mais malheureusement, ces objectifs ne sont pas si faciles à atteindre. En effet, dans le processus de production quotidien, la "performance en matière de durabilité" dépend de manière décisive de nombreux détails dans les processus et notamment de mesures de maintenance optimales.
Détails décisifs
Dans la pratique de la production, d'innombrables décisions d'entreprise ont un impact sur la durabilité "cumulée" de l'entreprise. L'éventail correspondant va de l'achat des moyens de production à l'organisation de la logistique en passant par le choix des technologies de fabrication. Sur la base de ce constat, de nombreux fabricants de produits alimentaires et de boissons ont déjà procédé à des changements importants. Par exemple, ils ont encouragé leurs fournisseurs à utiliser des méthodes de culture plus efficaces, et ils ont eux-mêmes utilisé des machines plus efficaces dans leurs installations de production ou produit de l'électricité à partir de sources renouvelables.
La stratégie a besoin de la tactique
Bien entendu, tout cela va dans la bonne direction. Et pourtant, les mesures stratégiques de ce type n'ont souvent qu'une efficacité limitée. Pour mieux comprendre, voici un exemple "tactique" typique tiré de la pratique : dans le domaine de l'"efficacité énergétique", on décide volontiers de remplacer les moteurs électriques utilisés pour entraîner les pompes, les mélangeurs et autres équipements par des unités plus efficaces. Un moteur électrique de 18,5 kW de classe IE1 peut avoir un rendement nominal de 89,3 %, tandis que le même moteur de classe IE3 peut avoir un rendement de 92,6 %.
Un tel gain d'efficacité, de l'ordre de 3,3 %, est en soi définitivement précieux. Mais si la pompe entraînée par ce moteur n'est pas suffisamment entretenue ou si des décalages d'arbre entraînent une augmentation de la friction dans la machine correspondante, les pertes d'énergie qui en résultent peuvent être plus importantes que les gains obtenus grâce à de telles améliorations des spécifications des moteurs.
Alignement des vagues contre CO2
Dans une usine de produits alimentaires et de boissons, douze pompes souffraient de vibrations élevées et d'une forte usure. En collaboration avec SKF, l'équipe d'exploitation a identifié la cause du problème comme étant un mauvais alignement des arbres. Un alignement précis a permis non seulement d'améliorer le bruit, les vibrations et la fiabilité, mais aussi de réduire la consommation d'énergie d'une pompe de 20 %. En moyenne, une réduction de 16% a été obtenue pour la douzaine de pompes.
Grâce à cette mesure, l'entreprise a pu réduire sa consommation d'électricité de plus de 9000 kWh par an et par pompe, ce qui correspond - pour l'ensemble des douze pompes - à environ 28 tonnes d'émissions de CO2 évitées par an. Comme certaines usines de produits alimentaires ou de boissons utilisent plusieurs centaines de pompes de ce type, des améliorations comme celle-ci peuvent se multiplier très rapidement.
Lubrification respectueuse de l'environnement
L'augmentation de la disponibilité des installations joue un rôle tout aussi lourd de conséquences. En cas d'arrêt imprévu, la plupart des entreprises laissent les autres machines de l'installation continuer à fonctionner pendant les travaux de réparation. Il en résulte une augmentation de la consommation d'énergie par unité produite.
Pourtant, il est possible de lutter très efficacement contre de nombreux arrêts imprévus, notamment grâce à une lubrification professionnelle. La gestion de la lubrification est même souvent considérée comme un facteur décisif pour la performance d'une machine. Une bonne pratique de lubrification étant donc indispensable à la fiabilité des installations, il ne s'agit pas simplement - dans le contexte de la durabilité - de savoir s'il faut lubrifier ou non, mais plutôt de savoir comment obtenir un résultat optimal avec un impact minimal sur l'environnement.
Le nettoyage à sec des entrepôts, par exemple, peut entraîner la contamination du matériel de travail, comme les gants, les chiffons de nettoyage ou d'autres serviettes en papier, par de la graisse qui est ensuite envoyée à l'incinération. Or, cela va à l'encontre de l'approche de l'initiative "zéro décharge", qui préconise de passer d'une "philosophie d'élimination" à des pratiques axées sur la prévention.
Lors du nettoyage à haute pression, l'excès de graisse est éliminé des roulements et peut être rejeté dans les eaux usées. En outre, les lubrifiants qui se répandent dans l'environnement de production peuvent mettre en danger non seulement la sécurité des opérateurs, mais aussi la sécurité alimentaire.
De multiples possibilités
L'industrie alimentaire et des boissons a donc tout intérêt à optimiser ses processus de lubrification en vue de garantir la sécurité de l'opérateur et des aliments, tout en réduisant les coûts et en protégeant l'environnement. Cela peut paraître surprenant, mais pour les grands défis de ce type, il est effectivement recommandé de commencer à petite échelle : Des joints très efficaces peuvent limiter la pénétration de l'eau dans les roulements, ce qui permet d'éviter des pannes surprenantes et d'allonger les intervalles de remplacement.
L'utilisation de systèmes de lubrification automatisés, qui permettent de contrôler précisément la quantité de lubrifiant, va encore plus loin. Cela permet à son tour de réduire la consommation, de minimiser le risque de contamination et de diminuer le travail manuel.
La solution la plus efficace et la plus efficiente est celle des roulements lubrifiés à vie, qui aident les fabricants à stopper le cycle nécessaire mais problématique des nettoyages à haute pression et des relubrifications. De tels roulements existent déjà - et SKF travaille en permanence à leur optimisation. En effet, les technologies de ce type représentent souvent une valeur ajoutée multiple pour les entreprises du secteur de l'alimentation et des boissons, car elles réduisent les coûts d'exploitation tout en contribuant à la réalisation d'objectifs ambitieux en matière de durabilité et de sécurité alimentaire.
La recherche de la bonne recette
Dans le quotidien de l'entreprise, le plus grand défi pour exploiter ces plus-values consiste souvent à les découvrir. En effet, même les grands "départements de durabilité" bien équipés ne disposent souvent pas d'un savoir-faire technique suffisamment détaillé en matière d'installations de production pour deviner les énormes "éco-impacts" de mesures d'optimisation relativement petites. Et les collaborateurs qui seraient les plus à même de le faire - par exemple les experts en exploitation ou en maintenance - ont généralement d'autres priorités.
Un changement culturel s'impose donc : ce n'est que lorsque la responsabilité en matière de durabilité s'étendra à l'ensemble de l'organisation - en accordant la même priorité aux objectifs d'amélioration de l'efficacité et de réduction des déchets qu'à ceux de qualité, de productivité et de sécurité - que les entreprises du secteur de l'alimentation et des boissons trouveront la "recette" pour une solution exceptionnelle à long terme.
Eva Otel est responsable du marketing et du développement durable chez SKF en Suède. SKF est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de roulements, de joints, de systèmes de lubrification et de composants mécatroniques, proposant des services complets d'assistance technique, de maintenance et d'entretien, ainsi que des conseils en ingénierie et des formations.
Systèmes d'échange de quotas d'émission : la Suisse et l'UE en faveur d'un accord
La Suisse et l'UE ont conclu un accord visant à lier les systèmes d'échange de quotas d'émission de CO2. C'est ce qu'ont annoncé l'UE et le DFAE à l'occasion de la visite du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à Berne.
Rédaction
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24 novembre 2017
Le commerce des émissions de CO2 et une régulation de l'électricité à l'échelle européenne sont-ils compatibles avec une population toujours plus mobile et croissante ? (Image : Unsplash)
La Suisse est le premier pays tiers à approuver les systèmes d'échange de quotas d'émission de l'UE, a déclaré la présidente de la Confédération et ministre de l'énergie Doris Leuthard (PDC) à Berne. C'est un progrès important pour la politique climatique internationale. C'est également l'avis de Bruxelles. Pour l'UE, il s'agit de la première conclusion de ce type entre deux parties qui soutiennent l'accord de Paris sur le climat, a fait savoir la Commission européenne. Pour l'UE, l'objectif à long terme est de relier les systèmes d'échange de quotas d'émission afin de réduire les émissions et de diminuer les coûts de la lutte contre le changement climatique.
La Suisse et l'UE veulent être des modèles
La Suisse et l'UE ont entamé les discussions sur l'interconnexion des systèmes d'échange en 2010 et se sont mises d'accord sur les critères l'année dernière. Le lien entre les systèmes est désormais en cours de préparation. La conclusion d'un accord était initialement prévue pour janvier 2016, mais l'acceptation de l'initiative sur l'immigration de masse avait retardé cette échéance.
"Il s'agit d'une étape très importante dans l'intensification de la coopération entre l'UE et la Suisse en matière de politique climatique", a déclaré le commissaire européen à l'énergie et au climat, Arias Canete, cité dans le communiqué. L'UE continue de montrer son rôle de leader à un moment où des développements importants sont en cours dans d'autres parties du monde en matière de tarification du carbone.
L'Alliance pour le climat ne croit pas à l'accord
L'accord sur le commerce des émissions a été critiqué par l'Alliance pour le climat. "Le système européen d'échange de quotas d'émission ne permet pas de réduire les émissions de CO2", a déclaré Christian Lüthi, directeur de l'Alliance pour le climat. En effet, le prix des droits d'émission, inférieur à dix euros par tonne de CO2, est trop bas et il est peu probable que cela change d'ici 2030. Patrick Hofstetter, responsable climat et énergie au WWF, a critiqué :
"Si aucun signal de prix du CO2 ne parvient aux entreprises concernées, celles-ci risquent d'effectuer des investissements qui s'avéreront non rentables dès que des instruments efficaces devront être mis en place". Greenpeace Suisse a été encore plus critique : "Le système européen d'échange de quotas d'émission est devenu un terrain de jeu inefficace pour les négociants et les lobbyistes industriels", a déclaré Georg Klingler, expert climatique de Greenpeace. Avec le linking actuellement prévu, la Suisse crée une bureaucratie inefficace et perd de son influence.
L'accord sur l'électricité se fait toujours attendre
Juncker et Leuthard ont résumé à Berne que des progrès avaient été réalisés sur les dossiers. Le DFAE a ainsi fait savoir que les questions institutionnelles faisaient partie des dossiers ayant progressé. Un accord-cadre se fait toutefois encore attendre, car il reste encore des points à éclaircir. Dans ce contexte, il n'y a eu aucune nouvelle concernant l'accord sur l'électricité.
L'accord-cadre, que Junker voulait appeler "plutôt un traité d'amitié", devrait être prêt d'ici le printemps. Les choses bougeraient et iraient dans la bonne direction. Juncker accueille "avec sympathie" la réglementation prévue par la Suisse sur la libre circulation des personnes. Le DFAE constate ainsi qu'une dynamique positive s'est enclenchée cette année, qui a conduit à la reprise de différents dossiers en suspens. (Source : DETEC)
La conférence mondiale sur le climat pose des jalons logistiques
La conférence mondiale sur le climat de Bonn doit servir de référence en matière de respect de l'environnement. Tous les impacts environnementaux de l'événement ont été analysés et les conséquences négatives réduites autant que possible. Le système de contrôle EMAS, reconnu au niveau international et particulièrement exigeant en matière d'écocompatibilité des services, en constitue la base.
BMUB/ mm
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8 novembre 2017
La "Bonn Zone" sur le site de la Conférence mondiale sur le climat à Bonn, où l'autorité fédérale allemande met l'accent sur une gestion environnementale compréhensible et claire. (Photo : BMUB/Dominik Ketz)
La conférence mondiale sur le climat de Bonn est en soi une manifestation de grande envergure, qui réunit sous son toit quelque 25 000 personnes de pays et de cultures différents. Outre les thèmes urgents de la politique environnementale qui figurent à l'agenda de la protection de l'environnement, les participants à la conférence et les collaborateurs eux-mêmes ont été invités à gérer les ressources de manière ciblée.
Comme l'a annoncé le ministère fédéral de l'Environnement, de la Protection de la nature, de la Construction et de la Sûreté nucléaire (en abrégé BMUB) à l'occasion de l'ouverture de la COP 23, la 23e conférence mondiale sur le climat, non seulement les plus hautes autorités fédérales de la République fédérale d'Allemagne, mais aussi tous les thèmes de la conférence reçoivent des repas majoritairement végétariens avec une part importante de produits bio et régionaux.
Tous les domaines tels que la mobilité, la consommation d'énergie et d'eau, le recyclage, la consommation de papier, la production de déchets et l'hébergement sous tente seront coordonnés. Les émissions de CO2 qui ne peuvent pas être évitées - par exemple en raison des déplacements des délégués - doivent ensuite être compensées.
Les défis de tous les contractants et fournisseurs de la COP en détail :
Approvisionnement durable
Dans la mesure du possible, des matériaux recyclés, recyclables ou réutilisables sont utilisés. Cet objectif s'applique aussi bien aux constructions temporaires qu'au matériel de conférence, des badges aux bouteilles d'eau. Les plus de 95 fournisseurs et prestataires de services sont invités à approuver un code de durabilité pour la COP 23, basé sur un code des Nations unies déjà appliqué.
En complément, il existe des directives de durabilité spécialement développées pour la COP pour les exposants, les organisateurs de pavillons et les constructeurs de stands de pavillons. Le respect de l'environnement a également été pris en compte dans l'équipement des 650 bénévoles.
Réduire au maximum les déchets
Près de 50 fontaines d'eau potable gratuites sont disponibles sur l'ensemble du site. Chaque participant à la conférence reçoit sa propre bouteille d'eau. Cela permet à lui seul d'économiser plus d'un demi-million de gobelets en plastique. La conférence utilise en outre largement des documents électroniques et évite ainsi l'impression de documents de conférence. La réduction des déchets est également prévue pour les repas. L'utilisation de vaisselle réutilisable en fait partie.
Les moquettes et les dalles de moquette provenant des tentes de la zone de Bonn sont transformées - dans la mesure où une réutilisation n'est pas possible - pour la fabrication de vêtements, de chaussures, de tapis de sol pour voitures ou encore de produits en feutre.
Restauration respectueuse du climat
Le service de restauration de la conférence mondiale sur le climat propose principalement des plats végétariens. Au moins 50 pour cent des plats proposés sont certifiés bio. La viande et le poisson sont exclusivement certifiés bio. Au moins 20 pour cent des plats proviendront de la région. Certains produits de restauration seront en outre issus à 100 pour cent du commerce équitable, par exemple le café, le thé et le chocolat.
Mobilité respectueuse du climat
Des navettes électriques gratuites seront mises à la disposition des participants à la conférence entre les deux sites de la conférence, la zone de Bonn et la zone de Bula. L'utilisation des transports publics dans la zone de Bonn est gratuite pour tous les délégués et les organisations d'observateurs accrédités ainsi que pour les journalistes pendant la COP 23. La flotte de bus comprend une quinzaine de bus à propulsion alternative.
Une navette dans la plaine alluviale du Rhin avec de petits bus électriques et à pile à combustible est à la disposition des participants entre la zone de Bonn et celle de Bula. De plus, 600 vélos utilisables gratuitement peuvent être utilisés pour faire la navette entre les zones, pour se rendre à l'hôtel ou même en ville.
Approvisionnement en énergie et efficacité énergétique
Tous les espaces intérieurs doivent être maintenus à une température moyenne de 21 degrés Celsius et pas plus. Les participants et les bénévoles seront impliqués et invités à adopter un comportement économe en énergie. Cela inclut l'éclairage des locaux et l'utilisation des technologies de l'information et de la communication - les appareils TIC, qui doivent être éteints lorsqu'ils ne sont pas utilisés.
Outre la maximisation de l'efficacité énergétique, les organisateurs de la COP veillent à ce que l'énergie utilisée dans les bâtiments provienne autant que possible de sources renouvelables. L'électricité utilisée par les navettes électriques des services municipaux de Bonn est produite à 100 % à partir d'énergies renouvelables. Pour l'approvisionnement de la conférence, on vise au moins 80 pour cent d'énergies renouvelables.
Compensation
Les gaz à effet de serre inévitables, produits principalement par les trajets aller et retour, seront compensés par des certificats de réduction des émissions de CO2 de haute qualité issus de projets internationaux de protection du climat. L'Agence fédérale de l'environnement publie aujourd'hui un appel d'offres à cet effet. Sont recherchés des projets ambitieux qui, outre une réduction supplémentaire des émissions, ont un impact élevé sur la durabilité dans le pays où se déroule le projet.
En signe de partenariat avec les Fidji pour la COP, un accent régional sera mis sur les petits États insulaires en développement (SIDS, Small Island Developing States) pour l'achat de certificats. Le gouvernement fédéral achètera alors des certificats à ces projets dans la mesure où la conférence de Bonn a généré des gaz à effet de serre.
Certification EMAS
Les différents aspects environnementaux de la conférence mondiale sur le climat sont vérifiés par un évaluateur indépendant pendant la COP 23. Le certificat EMAS a été remis au ministère fédéral de l'environnement et à la CCNUCC le 17 novembre 2017, à la fin de la conférence, après que l'évaluation sur place ait été menée à bien. Il s'ensuit toutefois une analyse de toutes les données environnementales collectées, qui permettent une comparaison définie des objectifs.
Appel d'offres pour les certificats de réduction des émissions : L'appel d'offres pour l'acquisition des certificats de réduction des émissions est publié sur le site web de l'UBA sous le numéro de projet 96539 (formellement, cela signifie que les documents sont publiés depuis le 6 novembre 2017 pour le processus à l'échelle européenne).
Plus de 100 rapports de durabilité ont été examinés à la loupe pour la première fois dans le cadre d'une analyse complète. Sur une centaine d'entreprises suisses issues de 14 secteurs, trois leaders très différents se sont distingués.
Rédaction
-
6 novembre 2017
Avec 101 rapports évalués, l'analyse de cette année est la plus grande évaluation de ce type jamais réalisée en Suisse. (Image : zVg)
Promouvoir des rapports de durabilité pertinents et crédibles : Tel est l'objectif du projet "Focused Reporting - une chance pour les entreprises suisses" initié par engageability et öbu, dont la troisième édition a eu lieu en 2017 en partenariat avec RepRisk et la Business School Lausanne. L'analyse d'une centaine de rapports d'entreprises suisses met en évidence les tendances et pratiques actuelles.
La gestion de la durabilité et le reporting vont de pair
Les analystes d'engageability et de la Business School de Lausanne ont examiné aussi bien l'exhaustivité des rapports que la crédibilité et la pertinence des thèmes sur lesquels ils ont été rédigés. Près d'un tiers des entreprises abordent déjà les Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU dans leur rapport. La majorité des rapports analysés obtient un score moyen au classement général, tandis que dix entreprises sont clairement à la traîne et que trois obtiennent un très bon score.
Menu and More AG fait partie des leaders. Le fournisseur de repas pour enfants et adolescents a travaillé intensivement au développement de son management de la durabilité au cours des trois dernières années depuis sa participation au premier tour du projet, ce qui apparaît clairement dans le rapport. Outre la PME, Geberit International AG fait également partie des trois entreprises les mieux notées. Le fournisseur de produits sanitaires publie depuis des années des indicateurs non seulement financiers, mais aussi écologiques et sociaux.
Avec Nestlé, c'est finalement un groupe qui fait régulièrement la une des journaux en matière de développement durable qui rejoint les entreprises suisses leaders dans ce domaine. Nestlé n'a toutefois rien à se reprocher en matière de reporting : La multinationale, dont le siège est à Vevey, se fixe en matière de durabilité des objectifs axés sur l'impact et liés au temps, dont elle rend compte de manière transparente dans son rapport de gestion annuel.
Tendance à la consolidation du rapport d'activité et du rapport de durabilité
"Nous sommes particulièrement heureux qu'une PME figure parmi les leaders cette année", déclare Seta Thakur, directrice de öbu. Selon elle, les rapports sur les thèmes de la durabilité dans les PME restent l'exception, car les entreprises en méconnaissent l'utilité par rapport à l'investissement. Sur la centaine de rapports analysés, neuf seulement proviennent de PME. "Or, le rapport n'est pas seulement un moyen de communication externe, mais aussi un instrument de gestion interne", souligne Barbara Dubach, directrice d'engageability.
"Le processus d'élaboration d'un rapport de durabilité devrait servir au développement stratégique et à la consolidation de la stratégie commerciale et de la stratégie de durabilité". Cela se reflète également dans la tendance actuelle : de plus en plus d'entreprises ne publient plus leur rapport de durabilité séparément, mais l'intègrent dans le rapport annuel.
"Focused Reporting - une opportunité pour les entreprises suisses"
Le projet "Focused Reporting" vise à promouvoir l'établissement de rapports de durabilité pertinents, crédibles et complets. Dans ce cadre, engageability - le centre de compétence pour la durabilité et l'engagement des parties prenantes - et öbu, l'association pour une économie durable, analysent chaque année les rapports de durabilité et les rapports annuels des entreprises suisses.
Avec une centaine de rapports évalués, l'analyse de cette année est la plus grande évaluation de ce type jamais réalisée en Suisse. Pour cette évaluation en trois étapes, les partenaires officiels du projet ont fait appel à des outils externes tels que la méthodologie "Reporting Matters" du World Business Council for Sustainable Development WBCSD, la base de données mondiale sur les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance de RepRisk ainsi que le Gap Frame développé par la Business School Lausanne BSL, afin de vérifier la pertinence et l'importance des thèmes abordés dans les rapports. Le projet est soutenu en 2017 par l'Office fédéral de l'environnement OFEV.
Migros et l'Empa s'engagent pour des transports respectueux du climat
L'Empa et Migros ont conclu un partenariat d'innovation. Ensemble, ils veulent faire avancer des solutions durables et innovantes pour le transport de marchandises. L'objectif est d'étudier dans les prochaines années, via la plateforme "move", de nouveaux concepts de propulsion de véhicules avec des émissions de CO2 plus faibles et de développer une stratégie de flotte.
Rédaction
-
6 novembre 2017
Les transports de marchandises respectueux du climat sont un élément central de la stratégie climatique et énergétique 2020 de Migros. (Image : zVg)
Migros et l'Empa s'engagent ensemble pour un transport respectueux du climat. L'électricité utilisée comme source d'énergie provient d'installations photovoltaïques ou de centrales hydroélectriques. Cela permet d'une part de charger les batteries des véhicules électriques ; d'autre part, il est également possible de transformer l'électricité en hydrogène pour les véhicules à pile à combustible ou en méthane synthétique pour les véhicules à gaz naturel/biogaz. "move" peut aider les entreprises à atteindre les objectifs de 2 degrés définis lors de la Conférence de Paris sur le climat (limitation du réchauffement de la planète à deux degrés Celsius).
L'objectif du partenariat d'innovation entre l'Empa, l'institut de recherche interdisciplinaire en sciences des matériaux et technologie du domaine des EPF, et Migros est, d'une part, de soutenir Migros dans la poursuite de sa conversion aux camions à faibles émissions de CO2 et, d'autre part, de créer la plateforme "move" de l'Empa.
La plate-forme "move
La plate-forme de démonstration et de transfert de technologie "move" permettra aux chercheurs de l'Empa, dans les années à venir, de développer une gamme complète de nouveaux concepts de propulsion de véhicules avec des émissions de CO2 plus faibles, de les tester dans la pratique et de développer des stratégies efficaces via un système de simulation de flotte.
La collaboration, qui commencera début 2018, est basée sur l'échange entre la recherche et la pratique. "Seules une démonstration et une mise en œuvre communes de nouveaux concepts pour la mobilité du futur permettront d'atteindre les objectifs climatiques de la Suisse. Pour cela, la collaboration entre la recherche et l'industrie est indispensable. Nous nous réjouissons donc beaucoup de cette collaboration prometteuse avec Migros", déclare Brigitte Buchmann, membre de la direction de l'Empa et responsable du département "Mobilité, énergie et environnement".
Migros est consciente de sa responsabilité en tant que grande génératrice de trafic. Elle a pu transférer une grande partie du transport de marchandises sur le rail, elle est le plus grand utilisateur de transports ferroviaires en Suisse. En outre, elle investit dans de futures solutions logistiques telles que Cargo Sous Terrain.