Des germes dangereux dans les ruisseaux, les rivières et les lacs : il n'y a pas de recette miracle !

Récemment, l'émission télévisée "Gefährliche Keime in Bächen, Flüssen und Seen" a été diffusée dans le magazine politique "Panorama - die Reporter". L'émission (du 6 février 2018) produite par la Norddeutscher Rundfunk (NDR) sur les germes résistants aux antibiotiques suscite la controverse en Allemagne.

Des germes dangereux dans les ruisseaux, les rivières et les lacs : il n'y a pas de recette miracle. (Image : depositphotos)

Récemment, l'émission télévisée "Gefährliche Keime in Bächen, Flüssen und Seen" a été diffusée dans le magazine politique "Panorama - die Reporter". L'émission du 6 février 2018, produite par la Norddeutscher Rundfunk (NDR), suscite la controverse en Allemagne. Otto Schaaf, président de l'association allemande pour la gestion de l'eau, des eaux usées et des déchets (DWA), qui regroupe également les entreprises allemandes de traitement des eaux usées, s'est engagé pour un examen plus nuancé du reportage.

Germes résistants aux antibiotiques

Les stations d'épuration servent à protéger l'homme et l'environnement des maladies qui seraient sinon causées par les eaux usées. Jusqu'à présent, les germes résistants aux antibiotiques ne sont pas éliminés de manière ciblée. Les stations d'épuration ne sont toutefois de loin pas la seule voie par laquelle les germes résistants aux antibiotiques sont introduits dans les eaux. Pour les cas considérés ici, l'écoulement des surfaces agricoles et les sources ponctuelles telles que les hôpitaux sont importants.

"L'utilisation excessive et préventive d'antibiotiques, parfois aussi d'antibiotiques de réserve, dans l'élevage intensif doit être remise en question" souligne "Gefährliche Keime in Bächen, Flüssen und Seen" (Germes dangereux dans les ruisseaux, les rivières et les lacs), produit par la Norddeutscher Rundfunk (NDR) et diffusé le 6 février 2018 dans son magazine politique "Panorama - die Reporter". "Il n'y a pas de recette miracle. Mais la meilleure façon d'éviter les germes résistants est d'agir à la source, c'est-à-dire par exemple dans les hôpitaux et dans l'élevage intensif", a déclaré Otto Schaaf.

La chaîne de télévision allemande NDR attire à juste titre l'attention sur les dangers potentiels des micro-organismes résistants aux antibiotiques. Comme solution, Panorama demande, en se référant au ministère fédéral de l'Environnement et à l'Agence fédérale de l'environnement, la mise à niveau d'au moins toutes les grandes stations d'épuration. Car les stations d'épuration en Allemagne ne sont pas conçues pour éliminer les agents pathogènes multirésistants des eaux usées.

La seule mise à niveau des stations d'épuration n'est pas une solution

La DWA estime que cette exigence - malgré toute l'inquiétude suscitée par les agents pathogènes résistants aux antibiotiques - est critique, car elle ne permet pas de résoudre le problème. Les stations d'épuration ne sont pas la source des bactéries résistantes aux antibiotiques, mais se trouvent au bout d'une chaîne de nombreuses voies de développement et de propagation. Les experts en eau sont convaincus que la solution doit s'attaquer aux causes : l'utilisation d'antibiotiques. Les antibiotiques sont utilisés en médecine humaine et vétérinaire ainsi que dans l'industrie agricole.

Utiliser les antibiotiques de manière réfléchie

En cas d'infection humaine, les antibiotiques doivent être utilisés de manière réfléchie. Dans ce domaine, les médecins comme les patients ont un rôle à jouer. Les antibiotiques doivent être pris conformément à la prescription du médecin et ne doivent pas être arrêtés prématurément par le patient de sa propre initiative. Les médicaments résiduels qui ne sont plus utilisés doivent être jetés dans la poubelle des déchets résiduels et en aucun cas dans les toilettes ou le lavabo.

Renoncer à l'utilisation d'antibiotiques dans l'agriculture

Dans l'agriculture, en particulier dans l'élevage intensif, mais aussi dans l'aquaculture, il faut renoncer à l'utilisation massive d'antibiotiques, souvent à titre préventif. Il faut notamment limiter l'utilisation d'antibiotiques de réserve, qui doivent servir de "réserve de fer" en cas de maladie grave. "L'utilisation excessive d'antibiotiques dans les installations d'élevage de masse est une cause essentielle de la formation de résistances aux antibiotiques. Dans l'intérêt de sa propre santé, l'industrie agricole devrait faire preuve de retenue dans ce domaine. Une fois que les bactéries résistantes aux antibiotiques ont atteint le cycle de l'eau, il est trop tard. La faute ne peut toutefois pas être imputée aux stations d'épuration", déclare Otto Schaaf.

Compte tenu de la diversité des voies empruntées par les antibiotiques et les micro-organismes des grands élevages pour atteindre l'environnement, un équipement ultérieur des stations d'épuration, par exemple avec des installations de traitement par UV, serait loin d'être suffisant pour résoudre le problème. Schaaf : "Au lieu de prendre des mesures en aval, end of the pipe, il faut commencer dès l'utilisation. Il serait également positif de réussir à développer des principes actifs pharmaceutiques qui, après leur passage dans l'organisme, se dégradent eux-mêmes dans l'environnement par des processus naturels. Ce n'est pas de la musique d'avenir. Des approches prometteuses existent par exemple à l'Institut de chimie durable et de chimie environnementale de l'université de Lüneburg, sous la direction du professeur Klaus Kümmerer".

Des recherches supplémentaires sont nécessaires

Dans le cadre du projet "Caractérisation, communication et minimisation des risques liés aux nouveaux polluants et agents pathogènes dans le cycle de l'eau - TransRisk", financé par le ministère fédéral allemand de l'éducation et de la recherche (BMBF), des recherches ont été menées sur la formation de résistances et ont notamment permis de constater que chacun pouvait contribuer à les éviter (www.transrisk-projekt.de). La DWA estime qu'il est urgent de poursuivre les recherches, tant dans le domaine du développement d'antibiotiques respectueux de l'environnement que dans celui de la technologie des procédés permettant d'éliminer ces substances. Source : www.dwa.de

 

Changement d'heure : une heure d'hiver permanente permettrait-elle d'économiser des frais d'électricité ?

L'heure d'hiver est ce que l'on appelle l'heure normale. Cependant, une heure d'hiver toute l'année apporte-t-elle réellement une plus-value à l'économie suisse ? Quels coûts énergétiques le changement d'heure nous permet-il d'économiser ? Et quel est l'impact du passage de l'heure d'été à l'heure d'hiver sur la santé ?

L'heure d'été n'est pas toujours l'heure locale : de fin mars à fin octobre, les horloges suisses avancent de plus d'une heure selon le fuseau horaire. (Image : depositphotos)

"L'aspect le plus positif du passage à l'heure d'été est l'attractivité accrue des loisirs en soirée grâce à l'augmentation des heures de lumière du jour", explique Robert Tichler de l'Energieinstitut Linz. A l'instar de l'Autriche, on estime que la Suisse économise environ 50 millions d'euros en coûts énergétiques sur les six mois d'heure d'été.

L'expert parle d'économies de carburant et d'électricité. Si nous étendions donc de facto l'heure d'été à toute l'année, le gain de prospérité pourrait être chiffré à plus de 500 millions d'euros. Ce chiffre est toutefois relatif.

Effets énergétiques

L'institut de l'énergie de l'université de Linz a calculé pour la première fois l'année dernière les économies de coûts pour les effets énergétiques et non énergétiques. Il en résulte que le passage à l'heure d'été entraîne - par rapport à l'heure d'hiver permanente - une légère économie de coûts pour les ménages et pour l'économie nationale.

"Les heures de lumière du jour supplémentaires en été permettent à chaque ménage d'économiser 0,45 pour cent de sa facture d'électricité", explique Robert Tichler de l'Energieinstitut. Mais ce plus est atténué parce que les gens consomment plus de carburant ou d'électricité pour les ventilateurs pendant les heures de lumière du jour supplémentaires. "Les effets non énergétiques sont bien plus importants que ceux liés aux coûts de l'électricité et de l'énergie", précise Robert Tichler.

Dans le bon biorythme

De nombreuses études sur les effets du changement d'heure sur le biorythme et les troubles du sommeil montrent que dans les semaines qui suivent le changement, le rendement au travail diminue et le risque d'accidents de la route augmente : Les Linzois chiffrent les coûts qui en résultent à 40 millions d'euros par an pour la Haute-Autriche, ce qui, extrapolé à l'Autriche, représente donc 240 millions d'euros.

Le maintien de l'heure d'été multiplierait donc les bons effets du changement - notamment parce que les effets négatifs dus au changement d'heure deux fois par an disparaîtraient. Enfin, la qualité de vie serait également améliorée.

www.energieinstitut-linz.at

 

 

Invitation à la 29e assemblée générale ordinaire de la SVUT

L'Association suisse pour les techniques de l'environnement (SVUT) s'engage pour le développement d'une économie de l'environnement, de l'énergie, des déchets et de l'eau sûre et orientée vers l'avenir. L'association lance une invitation pour l'assemblée générale de cette année. Elle aura lieu le 14 mars sur le site de Kraftwerke Oberhasli AG.

La SVUT a été fondée en 1989 et est ainsi non seulement la plus ancienne, mais aussi la plus importante association économique de l'industrie des techniques environnementales en Suisse. L'association est politiquement et économiquement indépendante. Elle regroupe des entreprises, des experts et des prestataires de services de tous les secteurs de la gestion de l'environnement, de l'énergie, des déchets et de l'eau.

L'assemblée générale est l'organe suprême et déterminant de la SVUT. Elle élit le comité directeur, les réviseurs et les suppléants, approuve le rapport d'activité du comité directeur, les comptes annuels et le budget correspondant pour l'exercice suivant. La partie non officielle a lieu dans les centrales électriques de l'Oberhasli ainsi que dans le Grimselwelt.

La partie officielle avec l'assemblée générale ordinaire statutaire thématise par exemple

L'ordre du jour et l'élection des scrutateurs et le procès-verbal de la 28e AG du 15 mars 2017 chez AGRO Energie Schwyz.

 

Le comité directeur de la SVUT

Le comité de la SVUT est élu par l'assemblée générale pour un mandat de 4 ans. Il se compose au minimum du président et de 3 membres. Actuellement, les personnes suivantes composent le comité directeur :

président et de trois membres. Actuellement, les personnes suivantes composent le comité directeur :

Président : Beat Huber, Polytechnik Swiss AG, Immensee (2014 - 2018)

Vice-président : Dr. Peter Heusser, I.C.E. AG, Wil (2014 - 2018)

Prof. Maurice Jutz, Agence pour l'efficacité, Muttenz (2015 - 2019)

Dr. Viktor Haefeli (2015 - 2019)

Dr. Gaudenz Furler (2015 - 2019)

Dr. Urs Rhyener, Agro Energie (nouveau)

 

Centrales électriques Oberhasli AG, KWO

KWO est l'une des principales entreprises hydroélectriques de Suisse. Elle produit de l'électricité en abondance. Grâce à ses grands barrages, qui fournissent une grande quantité de "carburant" même en hiver, KWO peut réagir instantanément, tout au long de l'année, aux fluctuations constantes de la demande d'électricité et adapter à tout moment sa production aux besoins.

Néanmoins, le monde des glaciers suisses se réduit. Le recul du glacier du Trift ouvre le potentiel d'un projet hydroélectrique d'importance nationale. La cuvette de terrain mise à nu et les conditions topographiques sont idéales. Au cours des quatre dernières années, les KWO ont élaboré un projet prévoyant un lac de retenue et une centrale électrique dans le "underen Trift".

Grimselstrom apporte une contribution importante et respectueuse de la nature à l'approvisionnement en électricité de la Suisse. L'assemblée générale de la SVUT promet d'être une excursion passionnante, qui ouvrira non seulement un forum de contact varié, mais comprendra également la visite de la centrale électrique Grimsel 2 et la visite de la Gorge de cristal. (Source : Perspectives environnementales, n° 1_2/2018)

 

Pour plus d'informations, voir www.grimselstrom.ch ou www.grimselwelt.ch

Pour plus d'informations sur la 29e Assemblée générale ordinaire de la SVUT, le mercredi 14 mars 2018

Secrétariat SVUT

Centre des nouvelles technologies, Hohle Gasse/Calendariaweg 2, 6405 Immensee

sekretariat@svut.ch

www.svut.ch

Le nombre de participants à la visite guidée après l'assemblée générale étant limité, il est demandé de s'inscrire avant le 16 février 2018 à l'adresse suivante www.svut.ch/register.html a été demandé.

 

 

 

 

 

Une étude de Schneider Electric montre que les entreprises ne sont pas préparées au secteur de l'énergie

Une nouvelle étude de Schneider Electric auprès de 236 entreprises dans le monde entier montre que la plupart des entreprises se sentent préparées à un avenir décentralisé, décarbonisé et numérisé. Cependant, de nombreuses entreprises ne prennent pas les mesures nécessaires pour intégrer et faire progresser leurs programmes en matière d'énergie et de durabilité.

Un manque de planification énergétique ou des concepts de durabilité trop vagues pourraient créer des barrières, Jean-Pascal Tricoire, CEO de Schneider Electric, en est convaincu. (Image : Schneider Electric)

Le site Sondage  de Schneider Electric, 85% des personnes interrogées prendront des mesures au cours des trois prochaines années afin de rester compétitives par rapport aux entreprises industrielles leaders en ce qui concerne leurs plans de réduction de CO2. Les projets lancés ou en cours de développement sont toutefois fortement axés sur les économies d'énergie, d'eau et de déchets. En dehors des énergies renouvelables, peu d'entreprises interrogées ont recours à des stratégies et des technologies plus matures pour la gestion de l'énergie et des émissions.

Les principales conclusions :

  • 81% des personnes interrogées ont pris des mesures pour améliorer l'efficacité énergétique ou prévoient de le faire au cours des deux prochaines années ; 75% travaillent à la réduction de la consommation d'eau et des déchets.
  • 51% ont déjà conclu ou planifié des projets dans le domaine des énergies renouvelables.
  • Seuls 30 % ont mis en œuvre ou prévoient activement de mettre en œuvre des systèmes de stockage d'énergie, des micro-réseaux ou de la cogénération - ou un mélange de ces technologies.
  • Seuls 23% des personnes interrogées disposent de stratégies de réponse à la demande ou prévoient de le faire dans un avenir proche.

"Les entreprises doivent se préparer activement"
"Le mode de consommation et de production de l'énergie est en train de connaître une phase de transition massive".Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli", a déclaré Jean-Pascal Tricoire, président et CEO de Schneider Electric. "L'accent quasi universel mis sur les économies d'énergie est positif. Toutefois, pour exister et se développer, il ne suffit pas d'être averti en matière de consommation. Les entreprises doivent se préparer à devenir des acteurs actifs du marché de l'énergie en créant les conditions nécessaires pour produire de l'énergie et interagir avec le réseau électrique, les services publics, les partenaires et les autres nouveaux entrants. Celles qui n'agissent pas maintenant perdront le contact".

Deux défis à relever : Collaboration et gestion des données
La coordination interne bloque souvent les progrès. 61 % des personnes interrogées ont déclaré que les décisions de leur entreprise en matière d'énergie et de durabilité étaient insuffisamment coordonnées entre les équipes et les départements concernés. C'est particulièrement vrai pour les entreprises de biens de consommation et les entreprises industrielles. Selon le même nombre de personnes interrogées, le manque de collaboration constitue en outre un défi.
La gestion des données a été citée comme un autre obstacle à une gestion intégrée de l'énergie et du carbone. 45 % des personnes interrogées ont indiqué que les données de l'entreprise étaient fortement décentralisées et traitées au niveau local ou régional. Et parmi les personnes qui ont cité "des outils/indicateurs insuffisants pour l'échange de données et l'évaluation des projets" comme défi au travail interdépartemental, 65 % gèrent les données au niveau local, régional ou national plutôt qu'au niveau global.

Une approche intégrée et axée sur les données comme solution
Un Exemple pour une entreprise qui adopte une approche intégrée et axée sur les données est iomart, un fournisseur leader de solutions cloud gérées. Elle coordonne la gestion de l'efficacité énergétique et de l'environnement à travers un réseau de centres de données qu'elle possède et exploite au Royaume-Uni.

"Les données et les informations exploitables sont d'une importance capitale".Neil Johnston, directeur des opérations techniques du groupe chez iomart. "Ce qui se passe avec les informations une fois qu'elles sont disponibles est cependant tout aussi important. Nos équipes d'achat, d'énergie et de durabilité comparent les données et développent des stratégies communes pour gérer la consommation et les émissions et réduire les coûts. Cette collaboration a permis à l'entreprise de réaliser des économies substantielles et nous a aidés à obtenir la certification ISO 50001 et à répondre aux exigences du Carbon Reduction Commitment (engagement de réduction du carbone)".

Une étude révèle des progrès dans plusieurs domaines
Plus de 50 % des entreprises interrogées ont lancé des projets dans le domaine des énergies renouvelables ou prévoient de le faire dans les deux prochaines années, en particulier le secteur de la santé (64 %) et l'industrie des biens de consommation (58 %). En outre, la direction et les fonctions du groupe sont largement impliquées dans ces programmes et dans d'autres programmes axés sur la durabilité. 74 % ont déclaré que les dirigeants examinent ou approuvent des initiatives dans des domaines tels que les énergies renouvelables et le développement durable, et que ce travail constitue une priorité stratégique.

Alors que le retour sur investissement est manifestement considéré comme la mesure des initiatives en matière d'énergie et de durabilité, les entreprises conçoivent de plus en plus les investissements comme étant à plus long terme et plus globaux. Par exemple, plus de la moitié des personnes interrogées ont indiqué que l'impact environnemental était intégré dans le processus d'évaluation. Un autre aspect important est le risque d'entreprise (39 %).

L'étude a été menée par GreenBiz Research afin de déterminer comment les entreprises élaborent des stratégies énergétiques et environnementales, collectent et partagent des données et coordonnent leurs actions entre les différents départements. Cette pratique est également appelée Gestion active de l'énergie a été désigné. Les participants étaient des individus, des dirigeants, des membres de conseils d'administration et des professionnels responsables de la gestion de l'énergie et du développement durable. Les entreprises interrogées représentaient 11 segments primaires, dont les biens de consommation, l'énergie/les services publics, la finance, l'industrie, la santé et la technologie. Les résultats obtenus à partir d'échantillons sont soumis à la variance.

Le site Rapport de recherche contient un résumé détaillé de l'enquête (menée auprès de 236 grandes entreprises, chiffre d'affaires d'au moins 100 millions de dollars) et des résultats.

Vous trouverez des informations et des tendances sur les thèmes de l'énergie et du développement durable sur le site suivant Perspectives ou suivez @SchneiderESS.

Prix PME ZKB pour les entreprises durables : Les finalistes sont connus

Le 1er février 2018, la Zürcher Kantonalbank a décerné pour la neuvième fois le Prix PME ZKB pour les entreprises durables. La remise des prix a eu lieu à l'Umwelt Arena Schweiz à Spreitenbach. Outre les trois prix principaux, la ZKB décerne deux prix spéciaux - la somme totale des prix s'élève à CHF 150'000.

Avec un prix de 150 000 CHF, la Zürcher Kantonalbank récompense chaque année
les petites et moyennes entreprises (PME). (Image : Banque cantonale de Zurich)

La Zürcher Kantonalbank a décerné pour la neuvième fois le prix ZKB PME pour les entreprises durables, doté d'un montant total de 150 000 CHF. Les cinq lauréats ont été récompensés lors de la cérémonie de remise des prix qui s'est déroulée le 1er février 2018 à l'Umwelt Arena Schweiz de Spreitenbach devant plus de 500 invités issus des milieux économiques, scientifiques et politiques.

En 2018, le premier prix a été remporté par Hector Egger Holzbau AG de Langenthal (BE). La deuxième place est revenue à Acryline AG d'Oberglatt (ZH) et la troisième à Strüby Holding AG de Seewen (SZ). Le prix spécial pour les petites entreprises exemplaires a été remporté par Lindauer AG de Steinen (SZ). Le prix spécial pour les performances exceptionnelles a été décerné à Äss-Bar GmbH de Zurich.

Des PME exemplaires

Environ 80 candidatures ont été reçues. Parmi elles, huit finalistes ont ensuite été récompensés. Cinq d'entre eux ont été désignés lauréats. Le jury a évalué les aspects actuels et futurs dans les domaines de l'économie, de la société, du management et de l'environnement.

Les huit finalistes suivants sont nominés pour le Prix PME ZKB 2018 (par ordre alphabétique) :

  • Acryline AG, Oberglatt (ZH)
  • Äss-Bar GmbH, Zurich (ZH)
  • Hector Egger Holzbau AG, Langenthal (BE)
  • Hug Baustoffe AG, Nänikon (ZH)
  • Kernser Edelpilze GmbH, Kerns (OW)
  • Lindauer AG, Steinen (SZ)
  • Strüby Holding AG, Seewen (SZ)
  • Tuwag Immobilien AG, Wädenswil (ZH)

Première place pour Hector Egger Holzbau AG
Cette année, c'est l'entreprise Hector Egger Holzbau AG de Langenthal (BE), spécialisée dans la construction high-tech en bois et en éléments, qui a remporté le premier prix. L'entreprise fondée en 1848 par Samuel Rudolf Hector Egger est dirigée depuis 2001 par son propriétaire Paul Schär sous le nom de Hector Egger Holzbau AG et se caractérise par une grande force d'innovation et une large compréhension de la durabilité. Le président du jury Bruno Dobler a justifié la décision :

"Hector Egger Holzbau AG est une entreprise familiale profondément ancrée au niveau régional et local. Le niveau élevé et équilibré dans toutes les dimensions de la durabilité, l'engagement culturel et tout particulièrement l'extraordinaire force d'innovation ont impressionné le jury et nous ont incités à décerner à Hector Egger Holzbau AG le prix principal du Prix PME BCZ de cette année".

L'argent et le bronze vont à Acryline AG et Strüby Holding AG
La deuxième place est revenue à Acryline AG, une entreprise leader dans le secteur de la transformation des matières plastiques et du verre acrylique.
dont le siège et la production se trouvent à Oberglatt, près de Zurich. Une technologie de pointe et un quart de siècle d'expérience font de cette entreprise, fondée en 1989 par Thomas Cahak, un leader important de la branche dans l'industrie et la publicité.

Dans sa motivation, le jury a souligné qu'Acryline SA avait acquis une excellente position dans le domaine de la technique des matières plastiques et de la publicité au cours des 29 dernières années. Les investissements dans les nouvelles technologies, l'utilisation responsable de la ressource plastique et la réduction de l'impact sur l'environnement, mais aussi les relations prudentes avec les collaborateurs ont convaincu.

La troisième place a été remportée par l'entreprise suisse d'architecture et de construction en bois Strüby Holding AG de Seewen (SZ). L'entreprise s'est transformée d'une entreprise de construction en bois en un prestataire de services global. L'efficacité environnementale est une priorité dans tout le processus commercial. De plus, l'utilisation de nouvelles technologies, des normes environnementales élevées et une force d'innovation perceptible ont fait pencher la balance du côté du jury pour le classement.

Le jury est composé de représentants de la Banque cantonale de Zurich, des partenaires CCRS (Center for Corporate Responsibility and Sustainability) et öbu (Verband für nachhaltiges Wirtschaften) ainsi que de représentants renommés de PME. Les prix récompensent les petites et moyennes entreprises (PME) qui, dans le cadre de leur activité entrepreneuriale, apportent une contribution exceptionnelle au développement durable.

www.zkb.ch/kmupreis

Fusion partielle : énergie solaire et technologie de pointe en matière de batteries sous un même toit

Les deux entreprises spécialisées Maurer Elektromaschinen GmbH de Schöftland et Sumatrix AG de Gontenschwil ont réuni leurs activités dans le cadre d'une fusion partielle. Plus précisément : le département solaire avec l'assortiment pour le commerce spécialisé de Sumatrix AG a été intégré dans l'entreprise Maurer Elektromaschinen GmbH.

Maurer Elektromaschinen GmbH et Sumatrix AG ont partiellement fusionné leurs activités. (Image : zVg)

La fusion partielle dans l'entreprise Maurer Elektromaschinen GmbH a permis d'élargir l'assortiment en profondeur et en largeur.

Des synergies idéales

Depuis début janvier 2018, vous trouverez à Schöftland, outre le grand assortiment de batteries, différents modules solaires, des régulateurs de charge, des onduleurs sinusoïdaux pour 230V et un choix imposant de lampes 12V et d'accessoires pour courant continu. Cette fusion crée des synergies idéales, d'une part dans le domaine des produits (batteries et technique solaire) et d'autre part dans le domaine des clients. Jusqu'à présent, Maurer Elektromaschinen GmbH fournissait exclusivement des entreprises de l'industrie, des clients finaux et des transformateurs, tandis que Sumatrix AG compte surtout des commerçants dans les régions de montagne parmi ses clients.

Peter Maurer et Manfred Leutwiler se réjouissent de poursuivre une collaboration fructueuse avec leurs clients et fournisseurs. Fidèles à la devise : "L'union fait la force".

Le client profite ainsi d'un assortiment encore plus large de batteries pour chaque application et d'énergie solaire pour les objets hors réseau.

www.maurelma.ch

Suva : hausse du nombre d'accidents due au beau temps

Une enquête de la Suva le montre : en 2017, les assurés de la Suva ont été nettement plus nombreux à être victimes d'un accident en faisant des randonnées, des promenades ou en roulant à moto ou à vélo. La raison en est le temps exceptionnellement chaud. Au total, 465'000 accidents et maladies professionnelles ont eu lieu l'année dernière.

La conduite d'une voiture, d'un vélo et même d'un bateau est soumise à des règles claires. Qu'en est-il du ski à contre-jour ? (image : pixabay)

Pour 2017, la Suva annonce plus de 465 000 accidents. C'est un pour cent de plus que l'année précédente. Le nombre d'accidents professionnels est resté stable par rapport à l'année précédente, bien que le nombre de personnes employées en Suisse ait augmenté de près de 1 pour cent selon l'Office fédéral de la statistique. Le nombre d'accidents non professionnels a en revanche augmenté de 1,9 pour cent. Celui-ci était encore en légère baisse l'année précédente.

Accidents enregistrés par la Suva

  2017 2016 Différence
Total accidents et maladies professionnelles           465 701        461 010        + 1,0 %
- dont accidents et maladies professionnels              177 973          178 282         - 0,2 %
- dont accidents non professionnels            268 934         263 987          + 1,9 %
- dont accidents et maladies professionnelles dans l'assurance volontaire des entrepreneurs                   1139               1094          + 4,1 %
- dont accidents et maladies professionnelles dans l'assurance accidents des chômeurs                17 655            17 647             0,0 %

(Source : Suva)

 La vague de chaleur a provoqué davantage d'accidents

La Suva a enregistré nettement plus d'accidents non professionnels que l'année précédente auprès de ses assurés, surtout en janvier et juin 2017. Selon MétéoSuisse, l'année 2017 a apporté à la Suisse le troisième printemps le plus chaud et le troisième été le plus chaud depuis le début des mesures en 1864. Le mois de juin en particulier a connu une vague de chaleur atypique pour ce mois. Une autre vague de chaleur a été enregistrée en octobre. "En conséquence, les gens ont été actifs plus longtemps à l'extérieur, ce qui a entraîné davantage d'accidents", explique Peter Andermatt, statisticien de la Suva.

En ce qui concerne les activités de loisirs, ce sont surtout les accidents lors de randonnées et de promenades (+ 16,5 pour cent) ainsi qu'à moto (+ 4,8 pour cent) et à vélo (+ 3,6 pour cent) qui ont pesé dans la balance. Durant les mois exceptionnellement chauds de juin et octobre, les assurés ont déclaré nettement plus d'accidents que l'année précédente pour ces trois activités de loisirs. Les accidents de randonnée et de promenade ont même augmenté de moitié en janvier et en juin par rapport à l'année précédente. Au total, la Suva a enregistré plus de 21 500 accidents lors de randonnées et de promenades.

Les jeunes ont moins d'accidents de loisirs

La plus forte augmentation de tous les accidents de loisirs a été enregistrée par les personnes âgées de 55 à 64 ans, avec 8 pour cent. "Apparemment, les personnes de cette tranche d'âge sont plus souvent attirées par l'extérieur par beau temps que les plus jeunes", explique le statisticien Andermatt. En effet, la forte augmentation des accidents dans cette tranche d'âge ne peut pas s'expliquer uniquement par le fait qu'il y a de plus en plus d'assurés dans cette classe d'âge en raison de la génération du baby-boom. Les 35-44 ans enregistrent une augmentation de 3,6 pour cent des accidents de loisirs. Chez les moins de 24 ans, les accidents de loisirs ont même diminué de 2,7 pour cent.

La Suva assure environ deux tiers des travailleurs en Suisse contre les conséquences des accidents professionnels et non professionnels ainsi que des maladies professionnelles.

www.suva.ch

Cigarettes électroniques : l'Empa s'inquiète de l'explosion de la batterie dans la poche du pantalon

L'Empa le prouve : les cigarettes électroniques tirent souvent leur énergie d'accumulateurs au lithium-ion de type 18650. Mais ces accumulateurs sont dangereux en cas d'absence d'enveloppe de protection. Les personnes qui portent de tels accumulateurs en vrac dans leur poche vivent dangereusement.

Flamme instantanée lors de l'explosion d'un accu de rechange pour cigarettes électroniques (accu industriel de type 18650). (Image : Empa)

Flamme instantanée lors de l'explosion d'un accu de rechange pour cigarettes électroniques (accu industriel de type 18650). (Image : Empa)

En collaboration avec l'Empa, l'émission "Kassensturz" de la SRF du 23 janvier 2018 , voir ci-dessous, a fait un reportage sur un homme qui a été gravement brûlé à la cuisse par l'explosion de la batterie de sa cigarette électronique. Il avait conservé la batterie de réserve de sa cigarette électronique dans la poche de son pantalon, avec des pièces de monnaie et un trousseau de clés. Un court-circuit s'est produit et la batterie s'est transformée en lance-flammes.

L'expert en batteries de l'Empa, Marcel Held, a présenté à l'équipe de télévision de la SRF la situation dans le laboratoire de l'Empa. Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche après : Il retire le film isolant d'une batterie lithium-ion de taille standard 18650 et place la batterie dans un gobelet rempli d'écrous. Derrière une vitre de protection, dans une hotte chimique, Held remplit ensuite le gobelet de quelques pièces de 5 centimes. Le contact supérieur de l'accu, qui était jusqu'à présent libre, est ainsi également mis en contact.

Un court-circuit se produit et, après à peine 10 secondes, la batterie met fin à ses jours dans un feu d'artifice d'environ 30 centimètres de haut.

 

L'accumulateur explose après que le chercheur de l'Empa Marcel Held a court-circuité les contacts. (article de Kassensturz www.srf.ch)

L'essentiel en bref :

  • Les batteries au lithium-ion peuvent prendre feu en cas de court-circuit. Ils ne se trouvent pas seulement dans les téléphones portables ou les ordinateurs, mais aussi dans les cigarettes électriques.
  • A Zurich, un fumeur électronique a vu sa batterie exploser dans sa poche. De graves brûlures en ont résulté. Un deuxième cas similaire est connu.
  • Des essais réalisés dans le laboratoire de sécurité de l'Empa montrent la violence d'une telle explosion.
  • Le secteur relativise le danger. Il s'agit de cas isolés. Il est toutefois recommandé de toujours transporter les batteries de rechange dans une housse de protection. (srf)

Prévu uniquement pour le montage dans des packs de batteries

Les accumulateurs de taille standard 18650 portent l'avertissement "DANGER - DO NOT USE OUTSIDE OF BATTERY PACK". De tels accumulateurs sont uniquement destinés à être intégrés dans des packs de batteries d'ordinateurs portables, d'outils électriques, de vélos électriques ou de voitures. Ils ne devraient pas être utilisés ou transportés sans enveloppe de protection supplémentaire. En effet, l'isolation de l'accu standard 18650 n'est constituée que d'une fine feuille de plastique. Si l'isolation à l'extrémité supérieure du cylindre de l'accu est endommagée, par exemple par un trousseau de clés, une seule pièce de monnaie suffit pour court-circuiter le pôle positif avec le boîtier de la batterie. Celui qui transporte de tels accumulateurs sans emballage dans sa poche ou son sac à main vit donc littéralement dans le danger d'incendie.

http://www.empa.ch

Branche suisse du cacao : Ensemble pour un chocolat durable

Un vent nouveau souffle sur le secteur suisse du cacao. Aujourd'hui, la Plateforme suisse pour un cacao durable s'est constituée en association. Les membres de la plateforme cacao s'engagent ensemble et activement pour renforcer la durabilité de la chaîne de production et de valeur du cacao.

La nouvelle plate-forme cacao s'engage pour une coopération étroite avec tous les acteurs importants du secteur du cacao. (Copyright : Chocolats Halba)

Aujourd'hui, 41 acteurs de la branche suisse du cacao se sont regroupés en une association indépendante, la Plateforme suisse pour le cacao durable. La nouvelle association promeut la durabilité dans le secteur du cacao. Parmi les membres fondateurs figurent l'association sectorielle CHOCOSUISSE, des fabricants, des importateurs et des commerçants de produits contenant du cacao, des détaillants suisses, le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), des organisations à but non lucratif ainsi que des instituts de recherche. "Cette initiative commune du secteur privé, des pouvoirs publics, de la société civile et des instituts de recherche est une étape importante sur la voie d'une chaîne de valeur durable du cacao", déclare Ernst A. Brugger, président de la Plateforme cacao.

Objectif : 80% de cacao durable

Les membres de la Plateforme Cacao se sont fixé un objectif ambitieux et contraignant : "D'ici 2025, au moins 80% des produits contenant du cacao importés en Suisse seront issus de l'agriculture durable", déclare Walter Anderau, ancien président de l'association interprofessionnelle CHOCOSUISSE. "Cela concerne les fèves de cacao, la masse, le beurre et la poudre de cacao, ainsi que les produits finis importés. Et cela exige que le cacao soit cultivé de manière socialement, écologiquement et économiquement responsable". A long terme, l'ensemble du flux physique de produits contenant du cacao vers la Suisse doit provenir de cultures durables.

Projets communs de développement durable

Pour atteindre cet objectif, la plateforme cacao encourage des projets communs ayant un impact mesurable. "Cette association nouvellement créée permet de mettre en réseau et de renforcer les efforts du secteur privé, des pouvoirs publics, de la société civile et des instituts de recherche en faveur du cacao durable", explique Esther Haldimann, responsable du service de conseil chez Helvetas et représentante du secteur des ONG au sein du comité directeur fraîchement élu. "La plateforme utilise l'expertise de ses membres pour développer et mettre en œuvre des solutions innovantes. Cette collaboration renforce les synergies et permet un impact plus important".

Obtenir des améliorations mesurables

La Plateforme Cacao veut obtenir des améliorations mesurables en temps réel. C'est pourquoi elle concentre ses activités sur les domaines dans lesquels ses membres disposent d'une grande expérience et peuvent apporter une contribution au niveau mondial. Des groupes de travail ont déjà commencé à développer des solutions pour certains thèmes centraux.

Une contribution aux objectifs de développement durable de l'ONU

Avec son initiative pour un secteur du cacao durable, la plateforme cacao, lancée en juin 2017, veut contribuer aux objectifs de durabilité que poursuivent les États membres de l'ONU et aussi la Suisse. "Dans le cadre de l'Agenda 2030 mondial, cette nouvelle initiative peut contribuer à améliorer les conditions de vie des personnes vivant dans les pays producteurs et à préserver les ressources", explique la directrice du SECO Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch. "L'un des principaux atouts de la plateforme cacao est qu'elle crée un cadre pour une coopération plus étroite entre le secteur privé et les pouvoirs publics. Ainsi, la coopération économique au développement que nous menons dans différents pays producteurs de cacao peut avoir plus d'impact".

Un réseau international fort

La Plateforme Cacao s'engage pour une coopération étroite avec tous les acteurs importants du secteur mondial du cacao. Elle encourage le dialogue avec les autorités et organisations locales dans les pays producteurs et coordonne ses mesures avec les initiatives internationales et nationales. La plateforme cacao a fait un nouveau pas important vers la mise en réseau internationale le 19 janvier lors de la Semaine verte internationale à Berlin, où les représentants des initiatives pour un cacao durable de l'Allemagne, de la France, des Pays-Bas et de la Suisse ont convenu d'une étroite collaboration.

La Plateforme suisse pour le cacao durable et le Forum allemand pour le cacao durable ont signé une déclaration d'intention commune lors de la cérémonie d'ouverture afin d'intensifier leur collaboration.

Les membres de l'association Plateforme suisse pour le cacao durable :

Vous trouverez le répertoire actuel ici 

 

Prix SVC Espace économique Zurich 2018 : le groupe Schibli convainc

Le groupe Schibli a remporté le Prix SVC Espace économique Zurich 2018. Le Swiss Venture Club a une fois de plus impressionné plus de 2200 invités et responsables de PME dans un Hallenstadion zurichois plein à craquer. Reichle & De-Massari AG de Wetzikon, leader du marché suisse des réseaux de communication de haute qualité, est également parvenu à se hisser en finale. La troisième place est revenue à Transa Backpacking AG de Zurich. Meister Abrasives AG d'Andelfingen, Pumpstation Gastro GmbH de Zurich et Qualipet AG de Dietlikon ont également été récompensés.

Le réseau d'entrepreneurs Swiss Venture Club (SVC) décerne le Prix SVC tous les deux ans. Le Prix SVC Espace économique Zurich 2018 a été décerné au groupe Schibli (500 collaborateurs, dont 90 apprentis), l'entreprise familiale zurichoise d'électrotechnique, de sécurité, de technique du bâtiment et de communication. Photo (de gauche à droite) : le vainqueur Jan Schibli, surpris, Reichle De-Massari AG CEO Michael Riva (au milieu), le président du jury Michael Steinmann. (Photo : Michael Merz)

Avec le Prix SVC Wirtschaftsraum Zürich, le Swiss Venture Club (SVC) récompense pour la sixième fois déjà des petites et moyennes entreprises (PME) exemplaires de la région. La manifestation a permis aux plus de 2200 invités issus du monde de l'économie, de la science, de la politique et des médias de découvrir l'impressionnante diversité de l'entrepreneuriat dans la région. La cérémonie de remise des prix, qui s'est déroulée au Hallenstadion de Zurich, a été animée par Nik Hartmann.

L'organisme responsable et l'initiateur du Prix SVC est le Swiss Venture Club, une association indépendante à but non lucratif visant à promouvoir et à soutenir les PME en Suisse. Steven Himmelsbach, responsable régional SVC de l'espace économique zurichois, souligne : "Nous récompensons des entreprises qui font partie de l'élite des PME en Suisse. Notre regard se porte sur les entreprises exemplaires qui créent des emplois et contribuent à façonner l'économie suisse".

Première place pour le groupe Schibli de Zurich

Le gagnant du Prix SVC Wirtschaftsraum Zürich 2018 est le groupe Schibli de Zurich. Le groupe Schibli propose des services complets dans les domaines de l'électrotechnique, de la technique du bâtiment, de l'automatique, de la communication et de l'informatique. Ces six lauréats ont réussi à s'imposer face à des centaines d'entreprises de la région au terme d'un processus de sélection en plusieurs étapes.

L'entreprise familiale, dirigée par la troisième génération du CEO Jan Schibli, réunit avec succès des services complets dans les domaines de l'électrotechnique, de la technique du bâtiment, de l'informatique, de la communication et de l'automatisme. Avec 15 sites en Suisse et un à Dresde (D) et environ 500 collaborateurs, dont 90 apprentis, Schibli offre à ses clients tout ce dont ils ont besoin, de l'installation électrique à l'infrastructure informatique ou aux solutions cloud sur mesure, en passant par les systèmes intelligents de domotique ou de vidéosurveillance.

Ce positionnement réussi sur le marché s'accompagne de l'obtention du très convoité Prix SVC Wirtschaftsraum Zürich. Michael Steinmann, président du jury composé de 16 experts, rend hommage au vainqueur fraîchement élu dans son éloge : "Le groupe Schibli est une perle entrepreneuriale qui représente bien plus que l'électrification d'appartements et de maisons zurichoises". Et d'ajouter : "Le sens des affaires, le sens de la famille, la promotion des talents et le respect des ambitions individuelles des collaborateurs, voilà les points qui ont impressionné le jury".

En outre, l'entreprise familiale de Wetzikon a enthousiasmé les entrepreneurs et les personnes présentes, comme la conseillère d'Etat et directrice de l'économie publique Carmen Walter Späh, par son taux élevé d'apprentis. "Après le Zürcher KV", a déclaré l'animateur, "le groupe Schibli présente le taux le plus élevé de la région avec 90 apprentis pour 500 employés".

Reichle & De-Massari et Transa Backpacking AG en deuxième et troisième position

La deuxième place revient à l'entreprise familiale suisse Reichle & De-Massari (R&M). "R&M est une histoire de transformation et de croissance réussie dans un marché d'avenir hautement compétitif", comme l'a souligné le président du jury Michael Steinmann dans son éloge. Reichle & De-Massari développe des solutions de câblage complètes pour des réseaux de communication de données de haute qualité dans les immeubles de bureaux et les centres de données, pour l'industrie et dans les télécommunications. Leader sur le marché suisse, Reichle & De-Massari est désormais présent dans plus de 40 pays et dispose de ses propres organisations de marché sur six continents. L'entreprise emploie 920 personnes dans le monde, dont 250 en Suisse, et est dirigée par le CEO Michel Riva.

Le bronze a été remporté par Transa Backpacking AG, le principal fournisseur d'équipements de voyage et de plein air en Suisse. L'entreprise est présente sur le marché depuis 40 ans et propose aujourd'hui plus de 33'740 produits de 521 marques différentes dans dix filiales et outlets. En plus d'un conseil qualifié, Transa mise, avec ses 320 collaborateurs et 19 apprentis, sur l'expérience personnelle et l'apport de l'expérience de l'outdoor. Avec une offre de services complète, des cours pour les utilisateurs et des installations de test, Transa propose à ses clients, sous la direction de son CEO Daniel Humbel, un ensemble de prestations complet autour de multiples activités de voyage et de plein air.

Distinctions pour Meister Abrasives AG, Pumpstation Gastro GmbH et Qualipet AG

Ont également été récompensés Meister Abrasives AG d'Andelfingen, leader mondial des processus de fabrication grâce à des outils de ponçage hautement productifs, l'entreprise de restauration Pumpstation Gastro GmbH de Zurich, performante et innovante, ainsi que Qualipet AG de Dietlikon, leader suisse des produits pour animaux de compagnie et de la production d'aliments naturels pour animaux.

http://www.swiss-venture-club.ch

Les finalistes des GreenTec Awards sont connus

Le vote en ligne est terminé, le vote pour les finalistes des GreenTec Awards 2018 est clos : Les trois projets les plus innovants ont été sélectionnés dans le TOP 10 des différentes catégories. Le 13 mai prochain, les GreenTec Awards récompenseront pour la onzième fois au total les meilleures innovations dans le domaine de la protection de l'environnement et du développement durable.

Le gala exclusif des GreenTec Awards marque le début de l'IFAT, le salon leader mondial de la gestion de l'eau, des eaux usées, des déchets et des matières premières, qui se tiendra du 14 au 18 mai à Munich. (Image : IFAT)
Depuis leur création en 2008, les GreenTec Awards sont devenus le prix environnemental le plus important au monde. Au cours des dernières années, de nombreux projets durables ont pu utiliser les GreenTec Awards comme tremplin vers le succès. En 2018, les GreenTec Awards marqueront le début du salon IFAT de Munich, le salon phare des technologies environnementales. Le gala aura lieu le 13 mai 2018. Pour chaque catégorie, deux finalistes ont été désignés par le jury, le troisième par le vote public en ligne - avec des voix provenant de plus de 130 pays du monde entier.
"Ne rencontrer que les trois meilleurs en finale parmi la multitude de projets soumis donne souvent l'impression d'être injuste", explique Sven Krüger, initiateur des GreenTec Awards. "Nous sommes à chaque fois impressionnés par l'engagement des individus et le haut niveau des projets qui nous parviennent". Stefan Rummel, directeur de Messe München et organisateur de l'IFAT, ajoute : "Nous suivons avec beaucoup d'intérêt les finalistes des GreenTec Awards. Les nouvelles idées et les nouveaux concepts en matière de protection de l'environnement sont immensément importants pour trouver des réponses aux principales questions mondiales de demain".

Aperçu des finalistes

Construire et habiter-Les finalistes sont les projets de DAW SE (produits de traitement du bois à base de caméline), CONTAINERWERK eins (transforme des conteneurs maritimes usagés en logements) et Werkgemeinschaft Böhme Hilse Diplomingenieure - Freie Architekten dans le TOP 3 (quartier à énergie positive en réseau avec mobilité électrique, électricité de quartier).

La catégorie Énergie Le Fraunhofer ISE (conception innovante de cellules solaires, 18% de puissance en plus), MWK Bionik (revêtement autonettoyant pour les installations PV) et sonnen (produire, stocker et partager de l'électricité écologique) ont décidé de remporter le prix.

Dans la catégorie Prix Galileo de la connaissance Biolab Eberswalde - des matériaux fongiques durables comme alternative au plastique, la maison modèle à système énergétique autonome (AES) et RElectronics, un procédé de recyclage durable et économique des déchets électroniques.

Sur le site Style de vie-Dans le domaine de l'environnement, tip me (pourboire pour les fabricants de produits), Relenda (génération éco-responsable : louer et utiliser au lieu d'acheter) et aha-Zweckverband (Hannochino : système innovant de consigne pour gobelets réutilisables) ont remporté la finale.

Dans la catégorie Mobilité DiniTech GmbH (chargement de voitures électriques sur n'importe quelle prise de courant standard), paper planes e.V. (piste cyclable sous la ligne U1 de Berlin) et Alstom (train sans émissions de CO2, propulsé par une pile à combustible) se sont hissés parmi les trois meilleurs.

Les finalistes de Ressources et recyclage by Veolia sont creapaper GmbH (papier fabriqué à partir d'herbe), Enactus RUB (alternative rentable et écologique à l'incinération des déchets électroniques) et l'Association of Lady Entrepreneurs of India (opportunité commerciale à partir de déchets industriels).

Sport by Jack Wolfskin Les entreprises SunnyBag GmbH (panneau solaire Leaf+ permettant de recharger des appareils en cours de route), VAUDE (équipements de plein air durables et innovants) et Soliarskilift Tenna (premiers sports d'hiver à l'énergie solaire au monde) ont remporté le prix.

Afin de pouvoir Prix spécial start-up combattent einhorn products (préservatifs produits de manière équitable et durable), CONTAINERWERK eins (voir ci-dessus) et Fresh Energy (lutte contre le gaspillage d'électricité : 100% écolo, bon marché, alimenté par des données).

Finalistes pour Développement durable sont BIO-LUTIONS International (emballages biodégradables, à partir de 100% de déchets agricoles), SUNfarming (serres agro-solaires) et Land Life Company (lutte contre la désertification).

Eau et eaux usées-TOP 3 ont été Unimatec Chemicals Europe (filtre à eau mobile), Enactus Regensburg e.V. (filtres à eau bon marché pour l'Afrique) et Enactus Bochum (serre Roots Up : production d'eau en autarcie).

La réunion du jury
Le 21 février 2018, le jury désignera les vainqueurs de toutes les catégories parmi les finalistes. Le jury est composé de représentants de l'économie, de la politique et des médias afin de couvrir tous les domaines pertinents pour la société. Claudia Kemfert (Institut allemand de recherche économique), Marco Vollmar (directeur exécutif de la communication du WWF) et Anna Loos (actrice et musicienne) font partie du jury.

Pour plus d'informations sur les GreenTec Awards, veuillez consulter le site suivant www.greentec-awards.com

Plateforme en ligne Factory5 - préserve les coûts et le climat

La plate-forme en ligne Factory5 doit permettre de réduire les coûts de production, les délais de fabrication et la consommation d'énergie de la production industrielle. La plateforme permet en outre aux partenaires et aux utilisateurs de se mettre en réseau.

Depuis janvier 2008, la loi sur le CO2 impose une taxe sur les combustibles. Une partie de la taxe est reversée à l'économie. (Image : Fondation Suisse pour le Climat)

La plateforme en ligne Factory5 permet à ses partenaires et utilisateurs de se mettre en réseau et de communiquer directement entre eux. Elle comprend toutefois différents processus, comme Micro5, une fraiseuse miniaturisée à cinq axes qui garantit une qualité exceptionnelle tout en consommant cinquante fois moins d'énergie que les appareils traditionnels en raison de sa taille.

La Fondation Suisse pour le Climat a cofinancé la "série zéro" et a ainsi contribué à une phase de développement importante. Factory5 vise à rendre les processus de fabrication plus réactifs, plus efficaces et plus centralisés. En outre, il vise à améliorer la chaîne de valeur globale en mettant à disposition toutes les compétences industrielles (fabrication, mesure, conception, maintenance, etc.), les logiciels de gestion nécessaires (MRP, CRM, etc.) et l'utilisation de smartmachines.

La production y est optimisée, l'efficacité accrue et la collaboration entre les entreprises encouragée. La plateforme en ligne Factory5 réunit et coordonne les différents processus de production. Ce concept devrait bientôt permettre de créer des usines complètes et, comme le souhaitent les concepteurs, de rendre la Suisse "plus verte, plus intelligente et plus connectée".

www.klimastiftung.ch et www.maxcomm-green.com

Contacts :

Pour la Suisse romande : Samuel Vuadens, CEO Mecatis SA. s.vuadens@mecatis.ch. Pour la Suisse alémanique : Jonas Hügli, CTO Safelock SA, jonas.huegli@safelock.ch

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