Doris Leuthard sur la mise en œuvre de l'Agenda 2030
La conseillère fédérale Doris Leuthard a participé en juillet au Forum politique de haut niveau sur le développement durable (High-Level Political Forum for Sustainable Development HLPF) à l'ONU à New York. Le 17 juillet, elle a présenté le premier rapport suisse sur la mise en œuvre de l'Agenda 2030 et de ses 17 objectifs de développement durable (Sustainable Development Goals SDGs).
Rédaction
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16 août 2018
La conseillère fédérale Doris Leuthard dresse un bilan intermédiaire majoritairement positif dans le rapport de la Suisse à l'ONU. La secrétaire générale des Nations Unies Amina Mohammed est représentée à droite. (Copyright : DETEC)
Dans sa présentation, la conseillère fédérale Doris Leuthard a montré que la Suisse était en bonne voie pour de nombreux objectifs, par exemple en matière de santé, d'éducation, d'énergie, d'emploi, d'infrastructures et d'innovation. Mais elle a également cité des domaines dans lesquels la Suisse doit encore agir, comme la gestion de la consommation non durable des ressources en raison du comportement des consommateurs en Suisse et les conditions de production des biens importés en Suisse.
En présentant les mesures concrètes que la Suisse a déjà prises, elle a appelé la communauté internationale à s'engager davantage afin de freiner le réchauffement climatique et d'atténuer les effets négatifs du développement économique sur l'environnement.
Sur l'accord de Paris sur le climat
Lors du débat général, elle a appelé toutes les parties à l'accord de Paris sur le climat à fournir les contributions nationales promises afin de réduire le réchauffement climatique en dessous de 2 degrés Celsius et de favoriser ainsi la réalisation des objectifs de durabilité. La conseillère fédérale Doris Leuthard a donc souligné l'importance, pour l'opérationnalisation de l'accord de Paris sur le climat, de l'adoption d'un "Rule Book" robuste en 2018.
La conférence sur le climat de Katowice, en Pologne, a un rôle important à jouer à cet égard. La conseillère fédérale Doris Leuthard a par ailleurs salué l'aboutissement des négociations sur un "Pacte mondial pour les migrations".
Chaînes d'approvisionnement en produits alimentaires
La conseillère fédérale Doris Leuthard a profité de sa présence au HLPF à New York pour représenter la Suisse à diverses manifestations ministérielles et pour mener des entretiens bilatéraux avec des représentants de haut niveau d'autres gouvernements et de l'ONU. Lors d'un événement organisé par la Suisse et l'Afrique du Sud sur le thème de la consommation et de la production durables (ODD 12), elle a souligné qu'un effort commun encore plus important était nécessaire de la part de tous les acteurs locaux et internationaux pour rendre les chaînes d'approvisionnement alimentaire respectueuses de l'environnement et socialement acceptables. créer.
La conseillère fédérale Doris Leuthard a également participé à une manifestation organisée par la Suède, qui portait notamment sur la manière de traiter la question des produits chimiques et des déchets à moyen et long terme.
Lors d'autres manifestations, par exemple sur la gestion de la pénurie d'eau (ODD 6) ou sur le rôle des entreprises dans la mise en œuvre des ODD, elle a appelé à promouvoir, à l'échelle mondiale, des conditions de marché qui favorisent les investissements des investisseurs privés et institutionnels dans le développement durable.
La conseillère fédérale Leuthard a également rencontré des ministres de Finlande, de Corée, d'Égypte et d'Andorre et s'est entretenue avec la secrétaire générale adjointe Amina J. Mohammed et d'autres hauts représentants de l'ONU, dont le directeur exécutif du PNUE Erik Solheim, sur les défis politiques actuels au niveau multilatéral et en particulier sur la mise en œuvre mondiale et nationale de l'Agenda 2030.
La Suisse participe au suivi et à l'établissement de rapports internationaux sur la mise en œuvre et l'évaluation des résultats de l'Agenda 2030. Pour plus d'informations sur les rapports nationaux, voir ici
Les villes vertes réduisent le risque d'inondation
Existe-t-il encore des villes vertes ? Quel est le rapport entre les orages et les inondations et notre flore ? Si les précipitations peuvent se répandre sur les friches, les prairies ou les espaces verts, le risque de torrents impétueux et de caves inondées est réduit.
Rédaction
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9 août 2018
A Berne, chaque habitant dispose d'un peu plus de 131 mètres carrés, à Zurich de seulement 79 mètres carrés de verdure. (Source : Tagesanzeiger). (Image : zVg)
Les villes vertes existent aussi en Suisse, voir la légende de la photo ci-dessus, mais dans de nombreuses grandes villes, les surfaces construites et imperméabilisées ne cessent d'augmenter en raison de la demande croissante de logements. "De plus, les petits cours d'eau urbains, comme l'Aa à Münster (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), sont souvent confinés dans des canalisations étroites et les espaces verts ou les zones d'évitement en centre-ville font défaut. Les canalisations ne peuvent pas contenir les précipitations violentes et des crues urbaines soudaines se produisent", explique le professeur Helmut Grüning. "Les cours d'eau ont besoin d'espace", poursuit l'expert en technique de drainage du département Énergie - Bâtiment - Environnement de l'Université des sciences appliquées de Münster.
Événements extrêmes
En moyenne, il tombe 800 mm de précipitations par an dans notre pays. "En principe, cela ne pose pas de problème si cela est réparti sur l'année. Au contraire, les conditions climatiques en Allemagne sont si bonnes que les problèmes de manque d'eau sont un phénomène rare". Normalement, deux tiers des précipitations s'évaporent et un tiers s'infiltre. L'objectif est de maintenir autant que possible cet équilibre naturel de l'eau dans les zones urbaines, au lieu de rejeter les écoulements dans les égouts.
"Les plantes jouent ici un rôle énorme. Elles sont garantes des processus d'évaporation, car elles absorbent l'eau par les racines et l'évaporent par les feuilles". Ce faisant, elles produisent en même temps du froid par évaporation - un effet positif pour les chauds mois d'été. "Nous ne pouvons rien faire de mieux que de végétaliser nos bâtiments". En effet, un toit vert ou une façade de maison végétalisée contribuent déjà à créer des surfaces d'évaporation. De plus, les plantes produisent de l'oxygène, filtrent les poussières et les polluants atmosphériques.
Ne pas rejeter l'eau de pluie dans les égouts
"Il est important pour moi de développer des idées qui répondent à la problématique des fortes pluies et des inondations (voir aussi "Une meilleure gestion des épisodes de fortes pluies", Perspectives environnementales 2018_04)." C'est pourquoi, selon lui, un bon concept, surtout dans les nouveaux quartiers, consiste à évacuer l'eau via des surfaces multifonctionnelles. Il peut s'agir de terrains de sport, de parcs, d'espaces verts ou encore d'aires de jeux pour enfants qui peuvent absorber temporairement l'eau. Les surfaces ouvertes, non imperméabilisées, protègent les constructions des conséquences des risques climatiques, car l'eau de pluie peut s'infiltrer et être restituée par une évaporation contrôlée.
"L'idéal serait de ne plus rejeter d'eau de pluie dans les égouts, mais de la laisser s'infiltrer et s'évaporer complètement", explique Grüning. Dans les structures urbaines développées, cela ne sera toutefois possible que de manière limitée. Mais Grüning cherche également des opportunités de végétalisation urbaine dans les rues étroitement construites. C'est pourquoi il prévoit un projet de recherche visant à établir des arbres qui se contentent d'un espace minimal sans limiter les places de stationnement au bord de la route.
"Pour cela, il faut certes un système d'irrigation spécial, car les plantes ont besoin d'eau pendant les phases de sécheresse. Les arbres offrent de l'ombre, une fraîcheur par évaporation et assurent un échange d'air".
La végétalisation des villes présenterait de nombreux autres avantages, notamment en ce qui concerne les changements climatiques attendus. "Toutefois, les urbanistes et les planificateurs des transports, mais aussi les politiciens et les propriétaires de maisons individuelles, doivent changer leur façon de penser afin de concevoir différemment les espaces urbains et de faire face au risque d'inondation".
Ecopaper montre que le papier recyclé est plus écologique
L'association Ecopaper s'engage pour une consommation économe de papier, l'utilisation de papier recyclé et un approvisionnement durable dans le domaine du papier et du bois. Grâce à un nouvel outil en ligne, il est désormais encore plus facile de promouvoir le passage au papier recyclé avec de bonnes raisons.
Rédaction
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9 août 2018
Ecopaper présente la première plate-forme suisse en ligne pour calculer l'avantage environnemental du papier recyclé. (Image : depositphotos)
Ecopaper en est convaincu : le papier recyclé est l'alternative écologique au papier à fibres vierges. En ce qui concerne les propriétés techniques d'impression, les papiers recyclés sont équivalents aux papiers traditionnels et marquent également des points grâce à leurs propriétés optiques et tactiles. Grâce à la matière première qu'est le vieux papier, ces papiers sont nettement plus écologiques. C'est ce que montre également la première plateforme en ligne suisse permettant de calculer l'avantage environnemental du papier recyclé par rapport au papier à base de fibres neuves.
Le calculateur de durabilité
Le calculateur de durabilité d'Ecopaper se base sur les chiffres les plus récents disponibles, ceux de l'inventaire ecoinvent (econinvent 3.3), où sont enregistrées les données de papiers existant réellement. Qu'il s'agisse de la consommation de bois, d'énergie ou d'eau, le papier recyclé est toujours plus performant que le papier à base de fibres vierges. Le calculateur de durabilité résume l'impact environnemental dans un système de points qui est bien établi en Suisse depuis des années dans la communication des écobilans, les points d'impact environnemental (PIE).
Cette forme agrégée montre que la production d'un paquet de papier de bureau standard de 500 feuilles en fibres vierges génère 9051 UBP. Si l'on choisit du papier recyclé à la place, cela ne représente que 2926 UBP, soit un impact environnemental d'un tiers seulement. Les résultats sont présentés sous forme de diagrammes attrayants.
Nous espérons que cet instrument simple incitera de nombreux acheteurs à opter pour le papier recyclé. Comparez vous-même sur www.papierrechner.ch.
Différents textes d'accompagnement commentent le résultat et donnent des conseils sur la manière d'acheter et d'utiliser du papier respectueux de l'environnement, au-delà du choix du papier recyclé. Le site web du calculateur de papier renvoie à d'autres outils que l'association Ecopaper a élaborés au cours des dernières années, comme le Guide "Changez de train, s'il vous plaît !" et le Guide pratique "Papier - protéger la forêt et le climat".
Recherche d'un nouveau directeur pour le bureau de la SVUT
L'Association suisse pour les techniques de l'environnement (SVUT) s'engage activement pour le développement d'une économie de l'environnement, de l'énergie, des déchets et de l'eau sûre et orientée vers l'avenir. Elle est la plus ancienne et aujourd'hui l'une des plus importantes associations économiques de l'industrie des techniques environnementales en Suisse.
Rédaction
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6 août 2018
L'Association suisse pour les techniques de l'environnement cherche une nouvelle direction. (Image : zVg)
La SVUT est politiquement et économiquement indépendante. Elle regroupe des entreprises, des experts et des prestataires de services de tous les domaines de la "branche des cleantech". Les entreprises organisées au sein de la SVUT occupent une position de pointe au niveau national et international en termes de technologie, de processus, de savoir-faire et de qualification. L'étroite collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux issus des milieux scientifiques, économiques et administratifs fait de la SVUT un réseau compétent pour la mise en réseau de ses membres dans les domaines scientifiques, techniques et juridiques. Afin de soutenir la mise en œuvre de la stratégie adoptée, nous recherchons la
Direction du bureau de l'administration de l'association sur la base d'un mandat,
qui assiste le comité directeur de la SVUT, dirigé bénévolement, en lui apportant des connaissances spécialisées axées sur la pratique. En collaboration avec le comité directeur et les organes spécialisés de l'association, vous élaborez et coordonnez les positions sur les thèmes pertinents dans le domaine de la gestion de l'association et de la communication avec les tâches primaires :
Secrétariat dans le cadre de l'administration générale ;
Gestion des membres avec tenue du ClubDesk ;
Organisation d'environ 4 forums de contact et colloques par an sur mandat du comité ;
Invitation aux réunions du comité directeur et du comité consultatif, ainsi qu'à l'assemblée générale ;
Accompagnement administratif de groupes spécialisés ;
Rédaction des procès-verbaux et de la correspondance ;
Gestion conceptuelle du recrutement des membres et de leur suivi ;
Soutien rédactionnel pour l'organe de l'association et d'autres revues spécialisées ;
Suivi et mise à jour du site Internet ainsi que de 4 à 6 newsletters par an ;
Représentation de la SVUT lors d'événements organisés par des institutions partenaires, en accord avec le comité.
Pour cette tâche exigeante à temps partiel, nous nous adressons à une personne expérimentée qui dispose de sa propre infrastructure pour gérer l'administration d'une association. Vous disposez de bonnes capacités de communication en allemand et en anglais et vous savez convaincre par votre approche orientée vers les solutions, par votre grande autonomie et par vos compétences personnelles.
Vous souhaitez en savoir plus sur cette mission unique ? Alors réjouissez-vous nous (voir page d'accueil) nous attendons votre candidature (fichier PDF).
z. H. Beat Huber, président de la SVUT. E-mail : beat.huber@svut.ch (Vous pouvez également obtenir de plus amples informations au 079 334 83 08)
La SSN et RADIX coopèrent au nom de la nutrition
Lors de l'assemblée générale extraordinaire de la Société Suisse de Nutrition SSN, les membres de l'association ont voté à l'unanimité en faveur de l'élaboration d'un contrat de coopération entre la fondation pour la santé RADIX et la SSN.
Rédaction
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6 août 2018
La Société Suisse de Nutrition SSN et RADIX entament une collaboration opérationnelle. (Image : zVg)
La Société Suisse de Nutrition SSN génère un déficit structurel depuis 2015. Les liquidités de la SSN ne pouvaient plus être garanties à long terme. C'est pourquoi le comité s'est activé et a convoqué une assemblée générale extraordinaire le 30 juillet 2018. Trois options ont été présentées aux personnes présentes quant à l'avenir de la SSN :
1. la liquidation de la SSN. Tous les collaborateurs perdent leur emploi et l'objectif de l'association est remis en question. ne peut plus être mis en œuvre. 2. la SSN se rétrécit par ses propres moyens. Une grande partie des collaborateurs mais perd ainsi son emploi. Les ressources disponibles sont donc massivement réduites. décision. L'objectif de l'association ne peut plus être réalisé que partiellement. 3. la SSN cherche un partenaire pour le secrétariat, qui assume la direction opérationnelle prend en charge. L'association continue d'exister et son objectif peut être poursuivi. être.
Le comité directeur de la SSN considère la troisième option comme la seule voie viable pour l'avenir.
Un partenariat de longue date se transforme en coopération
La fondation pour la santé RADIX avait eu connaissance des difficultés financières de la SSN et avait contacté la présidente de la SSN à la fin du printemps. De là est née l'idée que la fondation RADIX pourrait reprendre la gestion du secrétariat de la SSN, mais que l'association SSN continuerait d'exister. Les recettes de la SSN seraient intégralement utilisées pour réaliser les objectifs de l'association. "Nous travaillons depuis de nombreuses années dans le domaine de la nutrition en tant que partenaire spécialisé avec RADIX. La possibilité d'une coopération opérationnelle est une aubaine absolue pour la SSN. Notre secrétariat bénéficie ainsi d'une équipe expérimentée en matière de gestion, nous pouvons exploiter des synergies tout en élargissant notre réseau", explique Isabelle Herter, présidente de la SSN. "Cette solution est à la fois solide et porteuse d'avenir pour les collaborateurs, les membres, les donateurs et les partenaires de la SSN", déclare Isabelle Herter.
convaincu.
Date : mardi 11 septembre 2018, 8h30 - 17h Lieu : Hôpital de l'Île, Ettore Rossi, Berne
Des sites contaminés dangereux en mer du Nord et en mer Baltique
Des millions de tonnes de déchets toxiques se trouvent dans nos mers. Parmi eux, des munitions et des obus à gaz toxique se trouvent au fond de la mer du Nord et de la Baltique - des héritages dangereux, comme l'indique le communiqué "Forschung Kompakt" de l'institut Fraunhofer. Un des nombreux dangers pour l'environnement : Les anciens engins de combat rouillent et libèrent leurs substances toxiques. Leur élimination est dangereuse, complexe et coûteuse.
Environ 1,6 million de tonnes de munitions conventionnelles et 220 000 tonnes de munitions chimiques, selon les estimations actuelles, sont stockées au fond de la mer du Nord et de la mer Baltique et pourrissent depuis des décennies - un énorme danger potentiel pour la flore et la faune ainsi que pour le personnel de sauvetage. C'est pourquoi les chercheurs du Fraunhofer développent, en collaboration avec des entreprises de sauvetage, un système robotisé qui permet une élimination partiellement automatique.
Échantillons d'explosifs prélevés dans la mine d'ancrage
De plus en plus souvent, ces héritages explosifs des guerres deviennent un problème. En effet, les chantiers en mer se multiplient, de nouveaux chenaux doivent être dégagés, des pipelines doivent être construits, des câbles sous-marins doivent être posés pour le raccordement terrestre des parcs éoliens. L'arsenal d'armes que les services de dépollution des munitions de combat détectent va des cartouches de pistolet et des bazookas aux grenades à gaz toxique, en passant par les mines marines, les bombes explosives, les bombes incendiaires et les torpilles.
La majeure partie de la cargaison explosive a été déversée en mer à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les pêcheurs étaient chargés par les Alliés de déverser les munitions dans des zones désignées loin en mer. Mais il semble que certains aient déversé la cargaison bien plus tôt dans la mer afin d'économiser du carburant. C'est pourquoi il y a aussi beaucoup de munitions en dehors des zones de munitions marquées. De plus, les anciennes mines, torpilles et bombes sont déplacées par les forts courants et le chalutage de fond.
Mines dans les chenaux de navigation
Ainsi, les plongeurs du service de déminage doivent régulièrement enlever des munitions dans des chenaux considérés comme exempts de mines. Grâce à une technique de sonar sensible et à des sondes magnétiques, les débris de guerre peuvent désormais être mieux détectés - et d'autant plus de bombes, grenades et mines sont découvertes. Mais jusqu'à présent, le déminage n'est possible qu'au prix d'un travail manuel dangereux effectué par des plongeurs des services de déminage ou des entreprises spécialisées. Les grosses bombes ne peuvent pas être récupérées : Souvent, le changement de pression suffit à les faire exploser.
C'est pourquoi on les déplace vers les zones de munitions connues ou on les fait exploser sur place. Mais une partie de l'explosif toxique se répand alors largement dans l'eau. En outre, une explosion peut blesser mortellement des espèces marines telles que les marsouins ou les poissons.
Échantillons d'explosifs provenant de la mine d'ancrage mentionnée ci-dessus. (Image : Fraunhofer ICT)
Une "procédure de récupération et d'élimination"
Pour éliminer les quantités d'héritage de guerre explosif, de nouvelles solutions respectueuses de l'environnement, non dangereuses et économiques sont nécessaires. C'est ainsi que, soutenus par le ministère fédéral de l'Économie et de l'Énergie, des chercheurs de l'Institut Fraunhofer de technologie chimique ICT de Pfinztal développent, en collaboration avec l'université de Leipzig et plusieurs partenaires industriels, un "procédé robotique sous-marin de récupération et d'élimination, y compris la technique de délaboration de munitions en mer", en abrégé RoBEMM. La coordination du projet a été assurée par l'entreprise de déminage de munitions de combat Heinrich Hirdes EOD Services GmbH. "L'objectif à long terme du projet", explique Paul Müller du Fraunhofer ICT, "est de rendre les munitions inoffensives de manière partiellement automatisée dès leur découverte sous l'eau et de les éliminer de manière écologique". C'est la société automatic Klein GmbH qui est responsable de l'automatisation et de la connexion des composants partiels.
Le Fraunhofer ICT apporte ses compétences clés dans l'étude et la caractérisation des substances dangereuses du point de vue de la sécurité. La tâche consistait à concevoir la manipulation des explosifs à toutes les étapes du processus de manière à minimiser le risque résiduel inévitable d'une explosion spontanée. Cela va de la manipulation des munitions à la destruction des explosifs et au traitement des résidus, en passant par le démontage. L'élément important est la réduction de la sensibilité de l'explosif par l'ajout d'eau et le broyage qui s'ensuit. Ensuite, les douilles métalliques sont nettoyées et les explosifs sont incinérés, de sorte que seuls les débris métalliques sont ramenés à terre.
Chaque bombe est différente
Même après plus de 70 ans, les agents de guerre restent dangereux. L'explosif peut toujours exploser, les substances de dégradation sont hautement toxiques. Les chercheurs du Fraunhofer ICT ont par exemple constaté que la sensibilité aux chocs des explosifs peut même être augmentée. Pour éviter une détonation spontanée, la plus grande prudence doit être garantie lors de la manipulation. Les formats extrêmement variés des munitions constituent un problème.
A la fin de la guerre, tous les matériaux encore disponibles étaient utilisés pour la fabrication de munitions. C'est pourquoi on ne sait jamais vraiment quels ingrédients sont présents et comment ils peuvent, dans certaines circonstances, réagir soudainement entre eux. "Les analyses de sécurité des mélanges d'explosifs effectivement utilisés à l'époque nous ont permis de déduire ce à quoi il fallait faire attention lors de la manipulation", explique l'expert en sécurité Paul Müller.
Les premiers tests du nouveau système de récupération et d'élimination RoBEMM sont maintenant entrepris afin de remplacer les opérations de plongée, actuellement dangereuses, et les explosions de munitions, souvent sans alternative.
La disparition des abeilles : Quels "logements urbains" pour aider Maya l'abeille et compagnie ?
Afin d'atténuer les conséquences de la disparition des abeilles, de plus en plus de jardiniers amateurs veillent à ce que leur jardin soit favorable aux abeilles. Alors que ce thème n'a guère été pris en compte jusqu'à présent dans l'aménagement paysager des nouveaux projets de construction, un fonds de compensation mise pour la première fois de manière ciblée sur un habitat fleuri pour Maya l'abeille et compagnie dans le cadre d'un projet de construction à Munich.
Rédaction
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2 août 2018
Nouvelles découvertes dans la recherche apicole : les plantes indigènes favorisent la croissance des abeilles. C'est pourquoi la biodiversité est également très importante dans le monde urbanisé des insectes. (Image : Aaron Burden unsplash.com)
La disparition des abeilles domestiques n'est pas seulement une réalité due au changement climatique, l'agriculture intensive, l'utilisation de poisons environnementaux et les zones urbanisées dépourvues d'espaces verts évincent également les colonies d'abeilles de notre quotidien. "L'offre pour les abeilles sauvages et mellifères, les papillons et autres pollinisateurs augmente certes dans les zones urbaines, mais elle n'est pas suffisante, notamment dans de nombreux nouveaux quartiers. Dans le cadre de l'actuel projet de construction 'Lipperheidestraße' de 192 appartements dans l'ouest de Munich, il nous tient à cœur que les habitants et les abeilles en profitent de la même manière et que la prise de conscience se poursuive", explique Alfred Herrmann, responsable du secteur immobilier chez WAF.
L'architecte paysagiste Swantje Nowak de Nowak Partner, responsable de l'aménagement paysager du projet, donne ci-après des conseils pour un aménagement paysager respectueux des abeilles. Les maîtres d'ouvrage privés et les jardiniers ne seraient pas les seuls à pouvoir en tirer de nombreux enseignements :
Floraison sur une longue période
"Le plus important, c'est qu'il y ait toujours quelque chose qui fleurisse pendant une période aussi longue que possible. L'avantage, c'est que ce qui plaît aux abeilles fait aussi plaisir aux gens", explique Nowak. Ce que beaucoup ignorent, c'est que même en automne et en hiver, il existe des plantes que les insectes peuvent utiliser pour leur développement. Nowak : "Pendant les mois froids, l'offre n'est naturellement pas aussi importante qu'en été, car les abeilles se retirent dans leur grappe d'hiver. Mais nous avons nous-mêmes prévu trois plantes à fleurs dès janvier, car elles quittent tout à fait la grappe d'abeilles les jours d'hiver chauds, au-dessus de douze degrés - ce à quoi contribue aussi le changement climatique".
Selon le plan de plantation, des roses de Noël, des gaulthéries et des crocus fleurissent en janvier dans la Lipperheidestraße. En février, les noisetiers, les nodosités printanières, les perce-neige et les bruyères des neiges s'y ajoutent. "La floraison hivernale revêt donc une importance particulière, car elle peut empêcher que les abeilles ne s'épuisent, voire ne meurent, avant même d'avoir pondu, en raison de leur sortie précoce", explique Nowak.
Espèces végétales indigènes avec suffisamment de pollen et de nectar
"Les abeilles indigènes ont besoin de plantes indigènes comme la violette odorante, l'anémone, le genêt à balai ou la bourdaine, mais aussi d'herbes comme la sauge, le thym ou la marjolaine. Il est également important d'avoir des arbres, des arbustes et des plantes vivaces locaux qui offrent du nectar et du pollen", explique Nowak. C'est pourquoi, dans l'ouest de Munich, on trouve entre autres des noisetiers et des noyers, mais aussi des prunelles, des sureaux noirs et des lupins vivaces. Les variétés de fleurs doubles comme les géraniums, les dahlias cultivés ou les chrysanthèmes de jardin sont certes décoratives, mais elles n'offrent pas ou peu de pollen.
Nowak : "Mais il ne s'agit pas seulement des abeilles. Les insectes et les oiseaux dépendent tous deux de la diversité des fleurs. Les oiseaux se nourrissent également de graines, sans oublier les insectes, qui sont présents en raison de la diversité des plantes. Si les insectes manquent, les oiseaux n'ont pas assez de nourriture. Les abeilles sont donc les ambassadrices d'une action durable", explique Nowak. Le fonds de compensation Wittelsbach attache une grande importance à la durabilité dans les deux sens du terme. "Là où il y a des abeilles, il y a un écosystème sain. Avec ce projet, nous voulons surtout nous adresser aux familles. Grâce à l'aménagement paysager, les enfants sont sensibilisés très tôt aux cycles naturels", explique Herrmann.
Créer des habitats par des plantations denses et des structures variées
Pour les abeilles, les plantes ne sont pas seulement de la nourriture, mais aussi et surtout un habitat qui leur fournit des matériaux de construction pour les cellules de couvain où la ponte a lieu. C'est pourquoi les paysagistes et les jardiniers amateurs devraient, lorsqu'ils abordent le thème de l'accueil des abeilles, veiller à leur fournir des aides à la nidification. Ils peuvent les créer en utilisant du bois mort, des interstices dans les murs de pierre ou des monticules de sable amoncelés et non plantés dans les bétulaies. "Au cours de la dernière décennie, nous assistons à un changement dans la culture des jardins vers des surfaces de plus en plus nues et des éléments faciles à entretenir. Le pré-jardin en gravier sans aucune plante, par exemple, est actuellement en vogue. Nous devons nous éloigner du gazon en rouleau et des haies taillées pour nous tourner vers un jardin qui nous fait à nouveau plaisir et où nous aimons passer du temps", explique Nowak.
Un jardin accueillant pour les abeilles possède des structures variées telles que des hauteurs et des profondeurs, du bois mort, des sources d'eau ou des murs de pierres sèches. "Pour le quartier résidentiel de la Lipperheidestraße, nous avons donc veillé à ce que les plantations soient denses et couvrent le sol. Ce n'est que par la diversité que nous pouvons satisfaire les quelque 600 espèces d'abeilles sauvages, dont la majorité niche dans le sol ou dans les tiges des plantes", explique Nowak.
Arrière-plan : La situation des abeilles est préoccupante. Depuis 1990, le nombre de colonies d'abeilles en Allemagne a diminué de 40 pour cent. Les raisons invoquées sont l'agriculture monotone, l'utilisation de pesticides dans les champs, la disparition des habitats naturels et l'acarien Varroa. 300 des 585 espèces d'abeilles locales sont menacées d'extinction. Pourtant, la production d'un aliment sur trois commence par la pollinisation des fleurs par les abeilles ou d'autres insectes. Rien qu'en Allemagne, cela concerne chaque année des denrées alimentaires d'une valeur d'environ 1,7 milliard d'euros. Bien que le nombre d'abeilles soit globalement en baisse, la population d'abeilles mellifères connaît un essor - ce qui est également dû à l'afflux d'apiculteurs. Depuis 2005, le nombre d'apiculteurs en Allemagne est passé d'un peu plus de 80 000 à 114 500. L'apiculture de loisir jouit d'un intérêt croissant, en particulier dans les villes. Rien qu'à Munich, 1.200 apiculteurs sont désormais enregistrés. Au total, les apiculteurs s'occupent d'environ 792.202 colonies d'abeilles dans tout le pays. A l'avenir, l'objectif sera de mobiliser davantage d'apiculteurs à la campagne et de protéger plus efficacement les abeilles sauvages.
À propos du fonds de compensation Wittelsbach
Le Wittelsbacher Ausgleichsfonds (WAF) est une fondation de droit public. L'objectif de la fondation WAF est de préserver l'héritage culturel de la maison Wittelsbach qui lui a été confié et de gérer le patrimoine de la fondation. Les domaines de la fondation comprennent l'immobilier, l'agriculture et la sylviculture, les placements financiers ainsi que l'art, les châteaux et les musées.
Recyclage du plastique : les Suisses ne parviennent qu'à 25 pour cent
Depuis longtemps déjà, non seulement les déchets plastiques, mais aussi le recyclage du plastique en Suisse font l'objet de vives critiques : selon un rapport de la Handelszeitung, seuls 25 pour cent environ du plastique sont recyclés dans le pays, en grande partie des bouteilles en PET.
Rédaction
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23 juillet 2018
Georgio Keller, fondateur de Recycling Services AG. (Image : zVg)
Selon les derniers chiffres, la Suisse a encore du retard à rattraper en matière de recyclage du plastique. Or, ceux qui n'éliminent pas correctement les déchets polluent la nature et l'environnement. Même un pays prospère comme la Suisse devrait en prendre conscience. Giorgio Keller, CEO du service de collecte suisse "Recycling Services", parle du recyclage en Suisse en général et de son service de collecte en particulier.
Monsieur Keller, pourquoi pensez-vous que le taux de recyclage des autres plastiques est si bas en Suisse par rapport au PET ?
Je pense que cela s'explique d'une part par le fait que des objectifs clairs ont été fixés pour le recyclage du PET et que la population a donc été très consciencieusement sensibilisée à ce sujet. La situation est différente pour les autres types de plastique, comme les bouteilles en plastique, les emballages et les récipients de boissons, les cosmétiques, les savons et les crèmes, ainsi que les fameux sachets en plastique.
D'où vient cette "ignorance" des consommateurs finaux ?
Beaucoup de gens ne savent même pas qu'ils peuvent les recycler. De plus, de nombreux points de recyclage en Suisse ne permettent pas encore de rapporter les bouteilles en plastique. C'est là que nous voulons intervenir avec notre service de collecte et promouvoir le recyclage du plastique en Suisse.
Recycling Services a été fondée en 2015 et a son siège à Dübendorf, où l'entreprise emploie 35 personnes. Comment l'idée de ce service vous est-elle venue ?
Grâce à la numérisation, nous pouvons aujourd'hui faire livrer facilement de très nombreux produits à domicile. Cela renforce l'idée des consommateurs de pouvoir tout faire depuis chez eux. Mais dans le domaine du recyclage, il nous manquait jusqu'à présent une offre comparable. Pourquoi les ordures ménagères sont-elles collectées à mon domicile, alors que les déchets de recyclage doivent être transportés péniblement en voiture vers un point de collecte éloigné ?
Nous voulions changer cela. Le recyclage doit être simple. C'est pourquoi, chez nous, il n'est pas nécessaire de trier les déchets de recyclage, tout va dans le même sac de recyclage. Nous nous chargeons du tri et du recyclage pour nos clients.
Quels sont les prochains projets prévus par Recycling Services ? Nous venons d'élargir notre offre et travaillons désormais de manière encore plus intensive avec des régies immobilières. Nous pouvons ainsi proposer nos services à des lotissements entiers. En raison de ce segment de clientèle supplémentaire, nous avons réorganisé notre service commercial et créé un département pour les clients privés, un autre pour les PME et un troisième pour les gérances immobilières.
Actuellement, nous nous concentrons sur l'acquisition de clients dans le domaine de la gestion immobilière.
À propos de Recycling Services : L'entreprise Recycling Services collecte les déchets de recyclage auprès des particuliers et des entreprises. Les clients peuvent s'abonner au service et reçoivent en échange des sacs poubelles de 35 l ou, pour les PME, de 110 l, spécialement mis à disposition par Recycling Services, dans lesquels les clients peuvent collecter les déchets recyclés sans les trier. Les déchets recyclables suivants sont collectés : Canettes en aluminium, verre usagé, bouteilles en PET, cartons à boissons, bouteilles en PE, bouchons en liège, toners/cartouches, ferraille, déchets électroniques, matières plastiques, piles et capsules Nespresso. Les ménages privés peuvent souscrire un abonnement standard, qui prévoit une collecte de deux sacs de recyclage par mois, ou un abonnement budget, qui comprend deux collectes de deux sacs de recyclage par mois. Les entreprises peuvent souscrire jusqu'à quatre collectes par mois.
Démystifiés ! Les 5 plus grands mythes sur les freelances
Les mythes sur les freelances ? Quelles rumeurs ne circulent-elles pas partout à leur sujet ? Qu'ils gagnent une fortune, qu'ils ont un temps libre infini ou qu'ils vivent au jour le jour ? Même si le métier de freelance est de plus en plus populaire, il existe encore de nombreuses zones d'ombre autour de ce type d'emploi. Thomas Maas, CEO de freelancermap, dissipe les cinq plus grands mythes - conseils inclus.
Thomas Maas
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19 juillet 2018
Mythes sur les freelances : beaucoup de choses semblent idylliques, mais les freelances doivent mettre la main à la pâte. (Image : Christin Hume/ unsplash)
Les mythes des freelances sous la loupe ...
Mythe #1 - Les freelances ont moins de stress & plus de temps libre
Vérification de la réalité :
En fait, c'est le contraire. En règle générale, les indépendants se chargent de plus de travail qu'ils ne peuvent réellement en fournir. Cela s'explique souvent par le fait que les entrepreneurs et les clients sous-estiment souvent la complexité ou le temps nécessaire. En effet, comparé à une semaine de 40 heures, le freelance moyen travaille plus de 7 heures de plus par semaine. Même si la liberté de gestion du temps et la flexibilité sont des avantages évidents du travail indépendant, il s'agit d'une petite entreprise indépendante dans laquelle, outre l'activité principale et les délais, il faut également assumer les rôles de comptable, de chef de projet et de PDG. Les freelances ont de nombreuses responsabilités, dont l'acquisition de clients/projets et la facturation ne sont qu'une infime partie.
Conseil d'expert : veiller à l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée
Beaucoup de futurs freelances ont peur que leur nouveau travail les accapare complètement et qu'il ne leur reste plus de temps pour leur famille, leurs amis et leurs hobbies. De même, un cas de maladie pourrait réduire l'attractivité pour les futurs clients, car ceux-ci comptent sur une main-d'œuvre certes flexible, mais aussi fiable. Un cas de maladie peut être prévenu par exemple par un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée. Les activités telles que la comptabilité peuvent également être externalisées. Dans ce cas, on peut par exemple se faciliter le travail avec des outils comme le logiciel de comptabilité Billomat. Il reste ainsi plus de temps pour l'activité principale, car : Le temps, c'est de l'argent. Malgré tout, il faut veiller à avoir suffisamment de jours de congé, car le surmenage peut vite s'installer.
Mythe #2 - Les freelances ne trouvent pas d'emploi dans le monde "normal" !
Vérification de la réalité :
Une grande partie des personnes qui décident de se mettre à leur compte ont généralement acquis auparavant une longue expérience dans un emploi fixe. Ou bien : ils veulent être leur propre patron ou ne pas se sentir limités par des horaires de travail fixes. Faire avancer leur carrière ou trouver de nouveaux défis jouent également un rôle essentiel dans leur décision. Le freelancing est un modèle commercial légitime. Alors que "freelance" a une connotation plutôt ambivalente, "gérer une petite entreprise" sonne beaucoup plus positivement. En comparaison, il est facile de constater que l'activité d'un freelance équivaut à la gestion d'une petite entreprise, puisqu'il occupe lui-même tous les postes, du stagiaire au PDG. Le freelancing est donc un travail "normal" qui montre à quel point les personnes qui l'exercent sont qualifiées. Un emploi fixe ne devrait donc pas poser de problème.
Conseil d'expert : réseauter et être ouvert à un emploi fixe
Mais la recherche de plus de responsabilités n'est pas la seule raison de devenir indépendant. La décision n'est pas toujours volontaire : des raisons familiales, de santé ou de travail peuvent également être à l'origine de cette décision. Un emploi indépendant peut également s'avérer utile en raison d'un chômage passé. Le principal outil pour décrocher des contrats est le réseautage. Celui qui s'est d'abord retrouvé involontairement dans une activité indépendante devrait donc se concentrer sur les bons côtés de son travail et ne pas abandonner immédiatement si le succès n'est pas au rendez-vous au début. Si, plus tard, l'envie de passer à un emploi fixe se fait sentir, la période passée en tant que freelance peut constituer une bonne référence sur le CV.
Mythe #3 - Les freelances n'ont besoin de rien, sauf d'un site web !
Vérification de la réalité :
Les personnes qui exercent une activité indépendante ne sont pas seulement des experts dans leur domaine, mais également des vendeurs et des marketeurs - pour eux-mêmes - en une seule personne. Surtout lorsqu'il s'agit de mettre en avant son expertise et de s'imposer face aux concurrents sur le marché concerné. Si le carnet de commandes est actuellement plutôt vide, on se concentre sur sa propre présence sur Internet ou sur son profil sur un réseau professionnel et on l'optimise au mieux. Cela prend du temps.
Conseil d'expert : l'acquisition de projets prend du temps
Ce que l'on sous-estime souvent, c'est que la recherche constante de nouvelles missions et de nouveaux projets est un travail à plein temps. Les freelances doivent sans cesse se montrer sous leur meilleur jour, se renouveler et bien se vendre afin d'être à tout moment le meilleur expert possible pour le client approprié. 65,92% des freelances interrogés considèrent que l'acquisition de projets est le plus grand défi du travail indépendant. C'est pourquoi il est important d'être toujours à l'affût de nouveaux projets et de tenir ses références à jour.
Mythe #4 - Les freelances gagnent plus d'argent !
Vérification de la réalité :
Bien qu'il n'y ait pas de limite légale aux revenus des freelances, la concurrence entre les freelances peut les inciter à réduire leur propre taux horaire afin d'obtenir la mission souhaitée et d'écraser la concurrence. Lorsqu'ils calculent leur taux horaire ou journalier, les freelances doivent également tenir compte de l'ensemble de leurs dépenses, qui comprennent notamment les frais professionnels, les impôts et les assurances. En effet, plus les bénéfices augmentent, plus le taux d'imposition augmente. De même, il existe des règles spéciales pour les freelances en matière d'assurance : les règles spéciales s'étendent à presque tous les domaines d'assurance, comme l'assurance retraite, l'assurance maladie, l'assurance dépendance ou l'assurance accidents. Il ne faut pas non plus négliger les frais privés et le bénéfice souhaité à la fin.
Conseil d'expert : utiliser l'expertise et le secteur comme référence
Les freelances peuvent gagner de l'argent avec un savoir-faire étendu et un profil professionnel. Toutefois, les revenus dépendent toujours fortement du carnet de commandes actuel et varient chaque mois ou entre les projets. Il convient d'éviter les honoraires trop élevés ou trop bas, qui donnent une impression de manque de sérieux. À titre indicatif, le taux horaire moyen des freelances en Allemagne est de 84,40 euros. D'un autre côté, un taux horaire trop élevé peut entraîner une baisse des commandes en raison de la forte concurrence. Ce taux horaire prétendument élevé est cependant toujours justifié par une longue expérience, de bonnes références ou un travail de grande qualité. Dans ce cas, il est possible de se baser sur le salaire habituel dans le secteur concerné.
(Source : freelancermap)
Mythe #5 - Les freelances sont des travailleurs solitaires !
Vérification de la réalité :
En tant que freelance, on communique beaucoup avec les clients pour se proposer et proposer son expertise. De plus, selon la manière dont le projet est structuré, il est indispensable de toujours s'adapter et de s'harmoniser avec de nouvelles équipes et de nouveaux collègues. Cela s'applique aussi bien à la collaboration numérique qu'au travail sur place dans l'entreprise. La Boussole des freelances 2017 le montre également : 55,76 % des freelances interrogés se considèrent comme des joueurs d'équipe et seulement 38,13 % comme des travailleurs solitaires.
Conseil d'expert : être présent sur place et numériquement
Selon le secteur et le projet, une partie du travail peut effectivement être effectuée à domicile. Néanmoins, l'acquisition régulière de missions nécessite un contact permanent avec les différentes parties. Une communication efficace avec les clients concernés, l'équipe ou, dans le cas où le freelance a été mandaté à l'extérieur, avec le client, est absolument nécessaire. Le réseautage, par exemple avec d'autres freelances ou la collaboration dans un espace de coworking, n'est pas non plus négligeable, car il peut en résulter d'autres missions, connaissances et expériences. Outre le travail dans son propre bureau, il existe également quelques missions pour lesquelles le freelancer doit travailler sur place dans l'entreprise. Dans l'idéal, le freelance crée un rapport adéquat entre le télétravail et la présence dans l'entreprise.
En tant que pionnier du placement numérique de commandes, il s'est freelancermap est spécialisée dans les donneurs d'ordre et les freelances hautement qualifiés des secteurs de l'informatique et de l'ingénierie. L'entreprise a été fondée en 2005 en tant que place de marché ouverte et s'est développée depuis pour devenir un point de contact pour la recherche d'experts et de projets de mission, distingué par FOCUS BUSINESS comme "Top portail de carrière 2018". Le rapport annuel Boussole des freelancesL'étude "Freelancermap" est une étude complète de freelancermap qui montre les tendances et les évolutions actuelles sur le marché des freelances.
Comment les restaurateurs indépendants peuvent-ils se numériser ?
Les restaurateurs indépendants doivent être motivés et encouragés par de nouvelles possibilités de formation continue. La METRO Chair of Innovation, une chaire sponsorisée par METRO AG à l'École hôtelière de Lausanne (EHL), a récemment publié les résultats de sa dernière étude sur la création d'une communauté d'apprentissage numérique innovante.
Rédaction
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19 juillet 2018
Les restaurateurs doivent également se former à la gestion des coûts de la nourriture, des boissons et autres achats. (Image : depositphotos)
Les restaurateurs indépendants sont confrontés à une pression croissante de la part des grandes chaînes de restauration, dont beaucoup utilisent de plus en plus de solutions technologiques dans le cadre de leurs stratégies de croissance globales. Les entrepreneurs indépendants ne sont parfois même pas conscients de la concurrence à laquelle ils sont exposés pour leur propre survie.
Cette dernière étude de la METRO Chair of Innovation se concentre sur les défis auxquels sont confrontés les restaurateurs et sur leur attitude vis-à-vis de la formation et des innovations en matière de formation issues d'autres secteurs d'activité, qui permettent de créer des communautés d'apprentissage, appelées learning communities. Le concept de l'étude représente une approche innovante de la formation des restaurateurs indépendants. Il tient compte des défis existants dans ce secteur, tels que le manque de temps et d'argent ainsi que les défis économiques, les domaines d'intérêt, le degré de numérisation existant ainsi que les formats de formation préférés.
Les plus grands défis
Les résultats de l'enquête ont montré que les principaux défis des restaurateurs indépendants se situent au niveau des services de livraison, des activités administratives et de la gestion du personnel. En revanche, leurs principaux intérêts en matière de formation se concentrent sur la gestion des coûts des aliments, des boissons et d'autres achats, ainsi que sur la maîtrise des techniques de cuisson et la prévision de la demande. Les connaissances acquises sur l'écart entre les défis identifiés et les domaines d'intérêt ont été intégrées dans la construction du concept de communauté d'apprentissage. Ce concept propose des solutions qui forment les restaurateurs aux thèmes qui les intéressent, tout en les amenant progressivement vers des thèmes plus critiques. Parallèlement, il encourage un échange accru entre les restaurateurs.
"La communauté d'apprentissage propose non seulement un concept de formation ciblé et innovant sur les technologies pertinentes, mais aborde également les principaux défis auxquels les restaurateurs indépendants sont confrontés dans leur activité quotidienne", explique le Dr Christine Demen Meier, directrice de la METRO Chair of Innovation. La solution éducative innovante développée par l'équipe de recherche, composée du Dr Christine Demen Meier, de Caroline Guigou et d'Isabelle Vetterli, utilise également des éléments de jeu afin d'améliorer l'expérience d'apprentissage, de motiver les participants à poursuivre leurs efforts et de les aider à développer une compréhension des contenus numériques.
Cette dernière étude clôt l'activité d'étude à la Metro Chair of Innovation. Le partenariat entre METRO et l'EHL est toutefois appelé à croître et à se développer. De plus amples informations à ce sujet seront communiquées prochainement. Des informations détaillées sur la METRO Chair of Innovation sont disponibles sous www.innovationchair.com est à disposition. Les résultats de la recherche peuvent également y être téléchargés.
Livre conseillé : Analyser le web !
Dans le livre "Analyser le web !", l'auteur Stefan Evertz explique quels sont les termes, les indicateurs et les outils pertinents pour le monitoring des médias sociaux et comment choisir les bons outils.
Rédaction
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19 juillet 2018
Un nouveau livre instructif de la maison d'édition Haufe. (Image : zVg)
L'utilisation des médias sociaux se professionnalise à vue d'œil. De plus en plus d'entreprises ne s'intéressent pas seulement au nombre de fans et de followers qu'elles ont par rapport à leurs concurrents. Elles veulent avoir un aperçu fondé de la manière dont on parle d'elles, où et sur quel ton.
Une offre imposante d'outils répond à ce souhait. En même temps, la confusion règne sur les termes : qu'est-ce que l'analytique, qu'est-ce que le monitoring ? Ai-je besoin d'un outil pour l'engagement ou est-ce l'affaire du community management ? Stefan Evertz est un homme du métier et fournit dans son livre un bon aperçu de l'offre actuelle ainsi que des conseils judicieux pour le choix des outils et les processus en cours. Get Abstract recommande ce livre à tous les professionnels du marketing qui souhaitent en savoir plus sur les médias sociaux.
Stefan Evertz : "Analyser le web !", éditeur : Haufe Verlag 2018/ ISBN : 9783648104040
En coopération avec getAbstract, Lucerne :Évaluation de Get Abstract : 8 Facilité de mise en œuvre : 10 Degré d'innovation : 8 Style : 6
L'importance du storytelling chez les dirigeants
Le storytelling, c'est-à-dire raconter une histoire, n'est pas un pitch, écrit la directrice de Mashup Communications. Les dirigeants d'entreprise qui souhaitent gagner la confiance de leurs collaborateurs ont souvent besoin d'une aide professionnelle pour pouvoir motiver leurs "gens".
Nora Feist/mm
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17 juillet 2018
Le storytelling ne convient pas à tout le monde, surtout lorsqu'il s'agit d'un message direct et imagé. (Image : unsplash.com)
Le storytelling, c'est-à-dire le fait de raconter une histoire, n'est pas une compétition, écrit la directrice de Mashup Communications à Berlin. Nora Feist conseille, avec Miriam Rupp, les dirigeants d'entreprise qui souhaitent gagner la confiance de leurs collaborateurs, qui veulent motiver leurs "gens" à faire plus pour l'entreprise.
Nora Feist est convaincue que l'on ne gagne pas le public uniquement avec des histoires de réussite. Mais si les managers racontent aussi leurs propres peurs, échecs et défis, les auditeurs ressentent vraiment de l'empathie et se rangent du côté du protagoniste. Et les voyages héroïques des différents collaborateurs favorisent également l'estime interne et soudent le personnel en une véritable équipe.
Le magazine des employés
Quels sont les rêves qui les animent ? Quelles crises et quels conflits ont-ils déjà surmontés ? Le magazine classique des collaborateurs, réédité en version numérique, se prête particulièrement bien aux histoires complexes et est en outre compatible avec un travail flexible et indépendant du lieu. Ainsi, les externes, les freelances et les collaborateurs travaillant à domicile ou dans d'autres dépendances font également partie de la culture d'entreprise.
Il y a cinq ans, Microsoft a ainsi créé l'un des meilleurs sites web de Brand Storytelling : Microsoft Story Labs. Les articles, podcasts, dessins animés et même les livres, interactifs et visuellement très élaborés, portent moins sur les produits Microsoft que sur la vision et la motivation des personnes qui se cachent derrière. Le magazine a commencé par une seule histoire appelée "88 Acres" sur Darrel Smith, directeur R&D chez Microsoft.
Au lieu d'investir des millions dans des extensions pour mesurer la consommation d'énergie de tous les bâtiments de l'entreprise, il a développé pendant son temps libre un logiciel capable de faire tout cela. Et ce qui a commencé comme une histoire isolée a changé toute la communication d'entreprise de l'entreprise technologique. Aujourd'hui, les employés et les candidats à l'emploi, mais aussi les journalistes, les autres entreprises, les designers et les influenceurs suivent ces histoires.
Lorsque le travail devient de plus en plus flexible et indépendant, la communication interne doit également évoluer. Le storytelling numérique permet d'impliquer les collaborateurs de la même manière, même à distance, et de les lier émotionnellement à la marque. Les applications internes et les réseaux sociaux, les wrap-ups vidéo ou les magazines en ligne offrent un espace pour des contenus qui ne tournent pas seulement autour du travail, mais aussi autour des personnes qui se trouvent derrière.
Exemple : Elon Musk
Le 2 août 2008, SpaceX venait d'essuyer son troisième échec de lancement de fusée. Le CEO Elon Musk, qui n'était pas connu jusqu'alors pour être un grand orateur, s'est présenté devant son équipe de 350 personnes. Il a toujours su que ce ne serait pas facile, mais ils ont quand même réussi quelque chose que peu d'autres pays ont réussi, sans parler des entreprises. Le premier départ a été un succès, il est maintenant temps de se relever et de continuer.
"Pour ma part, je n'abandonnerai jamais - jamais", a déclaré Musk. Selon la légende, après ce discours, la plupart des employés auraient suivi le fondateur en enfer avec seulement un peu de crème solaire, écrit Chris Anderson dans son livre "TED Talks - L'art du discours public".
L'exemple de Musk montre que les cadres jouent toujours un rôle clé dans la communication interne et sont donc décisifs pour la marque employeur d'une entreprise. Selon McKinsey, les possibilités de développement personnel, les tâches utiles et les valeurs d'entreprise vécues sont bien plus attrayantes pour les jeunes talents que les symboles de statut tels que la voiture de société ou le bureau en coin.
Ainsi, des CEO comme Elon Musk misent sur le leadership transformationnel, c'est-à-dire sur des visions à long terme ayant pour objectif le succès collectif de l'entreprise. Si l'équipe doit être interpellée au niveau des valeurs et liée émotionnellement à la marque, le pouvoir des histoires collectives peut faire des miracles. Les formats de storytelling numériques peuvent aider à diffuser les bons messages au sein de l'équipe, en particulier dans les grandes entreprises comptant de nombreux collaborateurs et des projets différents, dans lesquelles le travail flexible est de plus en plus important.
Vivre la culture d'entreprise
Étant donné que l'approche transformationnelle du leadership est basée sur les valeurs, la construction, l'entretien et la vie quotidienne de ces caractéristiques sont essentiels. Il ne suffit donc pas d'établir des valeurs chics et de les placer uniquement sur le site web. Chaque collaborateur, chaque action, chaque mesure de communication doit refléter ces valeurs si l'on veut qu'une culture d'entreprise s'établisse. Aujourd'hui, la communication interne ne consiste plus à préparer des "communiqués de presse" lisses du service de communication, mais à célébrer une véritable vitalité.
Les applications interactives pour les collaborateurs ou les réseaux sociaux internes, par exemple, aident : d'une part, les collaborateurs peuvent apporter leurs propres idées et le management reçoit régulièrement un feedback de l'équipe. D'autre part, les outils numériques perpétuent la culture d'entreprise comme un fil rouge et offrent en outre un espace pour des approches de gamification. Toutefois, lorsque les entreprises et leurs structures internes évoluent, il est souvent difficile pour les managers de rappeler ce fil rouge à toute l'équipe. Des wrap-ups hebdomadaires ou mensuels au format vidéo peuvent aider à tenir les collaborateurs informés dans le cadre de la gestion du changement.
Ainsi, même les petites étapes sur le chemin de la grande vision sont visibles pour tous. En revanche, un brand book numérique facilite l'accès à la culture d'entreprise pour les nouveaux collaborateurs.
La gestion des connaissances plutôt que le recrutement
Près de 50 % des entreprises allemandes ont des difficultés à trouver du personnel qualifié et talentueux pour leurs postes vacants. Garder son équipe devient donc un avantage concurrentiel décisif. Au lieu d'embaucher sans cesse de nouveaux experts, il est possible, dans de nombreux domaines, d'encourager ses propres talents par des formations continues et d'accéder ainsi à de tout nouveaux domaines d'activité.
Les plates-formes internes d'apprentissage en ligne sont idéales pour partager les connaissances existantes, échanger et rendre les offres de formation continue accessibles à tous les collaborateurs. Une académie d'entreprise est en outre un excellent complément au brand book existant pour la formation des nouveaux collaborateurs.