La Fondation Suisse pour le Climat enregistre une année record

La dixième année a été la plus fructueuse de l'histoire de la Fondation Suisse pour le Climat : elle a pu soutenir des projets de protection climatique de PME suisses et liechtensteinoises à hauteur de quatre millions de francs. La fondation veut encore renforcer son engagement, car les défis en matière de protection du climat sont immenses.

La fondation est en bonne position financière et peut accroître son efficacité grâce à ses 27 entreprises partenaires. (Image : Fondation Suisse pour le Climat)

Des étés secs, des précipitations abondantes, davantage de jours de canicule et des hivers peu enneigés : Les scénarios climatiques présentés par l'ETH Zurich en 2018 sont sans équivoque. Ils montrent avec une grande précision géographique ce que le changement climatique signifie pour la Suisse : alors que le maraîcher devra arroser ses légumes en 2060, la propriétaire de la maison évacue déjà sa cave en raison de précipitations extrêmes.

"Mais le rapport ne se contente pas de présenter les dangers imminents", explique Vincent Eckert, directeur de la Fondation Suisse pour le Climat. "Il montre aussi qu'en agissant avec détermination, le changement climatique peut au moins être endigué".

Le montant des subventions a augmenté de plus d'un tiers

De plus en plus de PME suisses et liechtensteinoises prennent des mesures pour mieux protéger le climat. Au cours de son année d'anniversaire, la fondation a pu soutenir financièrement environ 350 PME. Le montant des subventions a augmenté de 37% par rapport à l'année précédente. "C'est surtout dans le domaine de l'innovation que les entreprises nous soumettent des demandes de soutien de plus en plus nombreuses et de meilleure qualité", constate Eckert. Si une PME développe un produit pour la protection du climat, elle peut demander des subventions à la Fondation Suisse pour le Climat.

Le nombre de projets d'efficacité énergétique a également augmenté : la fondation a pu soutenir financièrement près de 100 projets permettant aux PME d'économiser de l'énergie dans leur propre entreprise. Le rapport d'activité de la Fondation Suisse pour le Climat publié aujourd'hui montre que la promotion de l'e-mobilité, entre autres, a fortement augmenté dans ce domaine.

Bien positionné grâce aux entreprises partenaires

La fondation poursuit et renforce ses activités de promotion. Sur le plan financier, elle est bien positionnée et peut accroître son efficacité, grâce aux 27 entreprises partenaires : De grands prestataires de services de Suisse et du Liechtenstein font don à la fondation commune de leur remboursement net de la taxe d'incitation sur le CO2. Les accords avec les entreprises partenaires courent actuellement jusqu'à fin 2020. La fondation a déjà entamé le processus stratégique "post 2020".

Le directeur Vincent Eckert aime regarder en arrière sur une année réussie, "mais nous préférons encore regarder en avant, vers un avenir que nous planifions maintenant avec nos entreprises partenaires".

 

A propos de la Fondation Suisse pour le Climat

Protéger le climat. Renforcer les PME. Selon cette devise, la Fondation Suisse pour le Climat soutient des projets de petites et moyennes entreprises (PME) qui contribuent à la protection du climat. Depuis sa création en 2008, la fondation a accordé des aides à hauteur de 20 millions de francs à plus de 1 400 PME en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein.

La Fondation Suisse pour le Climat a été créée en tant que fondation indépendante d'utilité publique. Elle est placée sous la surveillance de la Confédération et est ouverte aux entreprises intéressées qui souhaitent renforcer la protection du climat par une utilisation efficace et ciblée de la redistribution issue de la taxe d'incitation sur le CO2.

Depuis janvier 2008, la loi sur le CO2 impose une taxe sur les combustibles. Une partie de la taxe est reversée à l'économie. Ce sont surtout les grandes entreprises de services qui reçoivent en retour plus que ce qu'elles ont payé. Les entreprises partenaires de la Fondation Suisse pour le Climat utilisent cette "ristourne nette" pour financer les mesures de protection du climat des PME suisses et liechtensteinoises.

Les partenaires de la Fondation Suisse pour le Climat

Les prestataires de services suisses et liechtensteinois Allianz Suisse, Alternative Bank Schweiz, AXA, Bank J. Safra Sarasin, ECA Vaud, Assurance immobilière Berne, Assurance immobilière du canton de Zurich, Banque cantonale de Glaris, Julius Bär, LGT, Liechtensteinische Landesbank, Man Investments, NewRe, PartnerRe, Pictet & Cie, PwC Suisse, Raiffeisen Suisse, RobecoSAM, Sanitas Assurance maladie, SAP (Suisse) SA, SCOR, Swiss Life, Swiss Re, Vaudoise Assurances, Vontobel, VP Bank et AXA XL sont partenaires de la Fondation Suisse pour le Climat.

 

Plus d'informations : www.klimastiftung.ch

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Europe consomme trop d'huile de palme et de coton

Les huiles végétales - par exemple l'huile de palme - pour toutes sortes de produits sont particulièrement demandées en Europe. Selon une étude récente menée par des scientifiques de la WU, l'Europe achète aujourd'hui environ 65 % des matières premières végétales pour des produits qui ne sont pas destinés à l'alimentation.

Qu'il s'agisse de cosmétiques, de carburant ou des futures pailles en bioplastique, tous ces biens font aujourd'hui appel à l'huile de palme, au soja, à l'éthanol et à d'autres matières premières. (Image symbolique : unsplash)

Qu'il s'agisse de cosmétiques, de carburants ou de pailles en bioplastique, tous ces produits sont fabriqués à partir d'huile de palme, de soja, d'éthanol et d'autres matières premières. L'Autriche consomme chaque année 935000 tonnes de matières premières végétales (111 kg par habitant) issues de l'agriculture, rien que pour la production de produits non alimentaires. À titre de comparaison, la valeur en Europe est de 52 millions de tonnes, soit 103 kg par habitant en moyenne. Une étude récente menée par Martin Bruckner, Stefan Giljum et Victor Maus de l'Institute for Ecological Economics de l'Université d'économie de Vienne, en collaboration avec des collègues de l'International Institute for Applied System Analysis (IIASA), de l'Université de Stockholm et de l'Université de Bonn, a examiné l'origine des matières premières agricoles utilisées pour les produits consommés en Europe.

Il en ressort que l'Europe a besoin de ressources bien au-delà de ses frontières. Environ 65 % des matières premières végétales nécessaires proviennent d'autres continents, souvent de régions tropicales. Dans le domaine de l'alimentation, les besoins de l'Europe en matières premières étrangères ont certes tendance à augmenter, mais ils sont nettement plus faibles (15 %).

Réduire la consommation est un moyen efficace de protéger l'environnement
La plupart des matières premières végétales utilisées en Europe proviennent d'Asie. Après le coton (1,7 million d'hectares provenant principalement d'Inde, de Chine et du Pakistan), l'huile de palme occupe la deuxième place : environ 6,4 milliards de litres - récoltés sur une surface d'environ 1,6 million d'hectares par an - sont acheminés vers l'Europe soit à l'état brut, soit sous forme de produits transformés, le plus souvent en provenance d'Indonésie ou de Malaisie. Il y est utilisé par exemple pour le biodiesel, les produits de nettoyage, les savons, les produits cosmétiques ou les bougies. En outre, l'Asie fournit du caoutchouc sur environ 1,3 million d'hectares de terres cultivées et de l'huile de coco sur 0,7 million d'hectares. 1,2 million d'hectares de terres arables en Asie sont utilisés pour l'élevage de bétail pour la production de cuir et de laine destinés à la consommation en Europe. Passer de l'huile de palme au colza local n'est toutefois pas une solution globale, explique Martin Bruckner : "Pour la même quantité d'huile, nous aurions besoin de trois fois plus de surface en Europe, ce qui aurait pour conséquence une augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une perte de biodiversité. Seule une forte réduction de notre consommation permettra de protéger efficacement les écosystèmes de notre planète".

L'Europe importe des États-Unis de l'éthanol à base de maïs, principalement pour l'ajouter à l'essence.

Déforestation massive, déplacement global des problèmes
L'expansion massive des plantations de palmiers à huile exige une déforestation croissante des forêts tropicales naturelles. L'auteur de l'étude, Martin Bruckner, explique : "La forte déforestation entraîne une forte émission de gaz à effet de serre - nous voyons que le défrichage des forêts d'Asie du Sud-Est jusqu'en 2002 a même provoqué plus d'émissions que les centrales à charbon chinoises pendant la même période. En outre, on constate des pertes effrayantes de biodiversité".

Pour Bruckner et ses collègues, les mesures politiques actuelles ne sont pas suffisantes : "Nous constatons que certaines mesures de politique environnementale déplacent les problèmes au lieu de les résoudre. Par exemple, l'ordonnance sur les biocarburants a certes permis de réduire les émissions de CO2 dans les transports nationaux, mais elle a provoqué une déforestation mondiale d'une ampleur insoupçonnée et donc la destruction d'écosystèmes précieux. La directive actuelle sur l'interdiction des plastiques à usage unique fait craindre la même chose. Certes, cela permettrait de réduire la quantité de plastique dans les océans, mais le modèle commercial derrière le bioplastique est lui aussi très gourmand en ressources", explique Bruckner.

À propos de l'étude
Pour calculer l'Empreinte au sol, les auteurs ont utilisé d'une part un modèle de commerce mondial qui représente les flux de produits en unités physiques et permet de suivre les produits agricoles le long des routes commerciales internationales. D'autre part, un modèle économique global (EXIOBASE) a été intégré sous une forme complémentaire afin de représenter les chaînes de valeur industrielles. L'étude a été réalisée avec le soutien de l'Agence fédérale allemande pour l'environnement et fait partie du programme de recherche FINEPRINT (www.fineprint.global) de l'Institute for Ecological Economics de la WU Wien, doté de 2 millions d'euros, qui étudie les flux mondiaux de matières premières et les conséquences environnementales qui en découlent.

Citation : Bruckner, M., Häyhä, T., Maus, V., Giljum, S., Fischer, G., Tramberend, S., Börner, J., 2019. Global land use driven by the EU non-food bioeconomy. Environmental Research Letters 14, 045011. https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/ab07f5

L'Université de Berne devient le lieu de mise en œuvre du programme de la Banque mondiale

La Banque mondiale a choisi l'Université de Berne et le Centre d'évaluation de Sarrebruck (CEval) pour organiser le programme international de formation à l'évaluation du développement (IPDET). C'est la toute première fois que le programme de formation continue en évaluation le plus important au monde se déroule en Suisse cet été.

Pour la toute première fois, le programme de formation continue en évaluation le plus important au monde aura lieu cet été en Suisse. (Image symbole depositphotos)

L'Université de Berne est la seule université de Suisse à proposer depuis 15 ans une offre complète de formation continue en évaluation. Et les efforts de l'université de la capitale et de son Centre de formation continue universitaire (ZUW) portent désormais leurs fruits : L'Université de Berne a été choisie, avec le Centre d'évaluation (CEval) de Sarrebruck, comme responsable de la nouvelle édition du Programme international de formation à l'évaluation du développement (IPDET) par le Groupe indépendant d'évaluation (GIE) de la Banque mondiale. L'IPDET est le premier programme de formation continue au monde pour l'évaluation dans la coopération au développement. Dès l'été 2018, des experts de renommée internationale proposeront les cours du programme IPDET à l'Université de Berne.

Les évaluations professionnelles prennent de l'importance

L'importance du programme IPDET ne cesse de croître. Entre autres parce que tous les pays sont tenus d'évaluer leur contribution à la réalisation des objectifs fixés dans l'Agenda 2030 de l'ONU pour le développement durable. "Pour l'Université de Berne, cette mission ne peut donc pas être surestimée - en plus de la visibilité internationale et du réseautage, l'université gagnera en renommée et en reconnaissance dans le domaine de l'évaluation en raison du caractère unique du programme", explique Stefanie Krapp, responsable du programme.

L'Université de Berne gagne face à plus de 40 concurrents

L'Université de Berne et CEval se sont imposés face à plus de 40 concurrents au terme d'un processus de sélection intensif en plusieurs étapes. C'est notamment la vision qui a convaincu le CEI : en fonction de l'évolution des exigences dans le domaine de l'évaluation et des conditions contextuelles dans les pays du Sud global, le programme sera progressivement développé et modernisé. Ainsi, de nouveaux thèmes en évaluation, de nouvelles modalités d'enseignement et d'apprentissage (surtout des formats d'apprentissage mixte) et de nouvelles formes d'implication des acteurs du Sud global seront introduits.

Informations sur le programme de formation

L'IPDET s'est déroulé de 1999 à 2016 à l'Université Carleton d'Ottawa, au Canada, et s'est imposé durant cette période comme le premier programme mondial de formation continue en évaluation dans le domaine de la coopération au développement, avec un total de plus de 3500 participants issus de 125 pays. L'IPDET met à la disposition des managers et des praticiens les outils nécessaires pour évaluer les stratégies, les programmes et les projets de développement aux niveaux local, national, régional et mondial. L'offre de formation continue s'adresse aux professionnels du développement qui réalisent, gèrent ou utilisent des évaluations. Les participants peuvent provenir de ministères ou d'autorités de pays en développement, de banques de développement, du secteur à but non lucratif et des fondations, du système des Nations unies ainsi que d'agences de développement bilatérales, d'universités, de groupes de réflexion et de sociétés de conseil du secteur privé spécialisées dans l'évaluation du développement.

Les inscriptions pour le premier programme de cours, du 16 au 27 juillet, sont ouvertes jusqu'au 31 mai 2018 (plus d'informations sous www.ipdet.unibe.ch).

Rétrospective #REMforum 2019

Lors du #REMforum, le forum saint-gallois pour la gestion des énergies renouvelables, les précurseurs des marchés énergétiques de demain échangent les dernières connaissances et discutent de nouvelles opportunités commerciales. Retour sur le forum de cette année.

Ces dernières années, on a assisté à un net changement d'orientation, du stockage centralisé vers le stockage décentralisé de l'énergie. (Image symbolique : Unsplash)

Le "#REMforum" est un événement annuel unique en son genre qui réunit des gestionnaires, des investisseurs et d'autres acteurs clés de la transition énergétique mondiale. Il propose des orateurs inspirants, des débats instructifs, des ateliers interactifs et de vastes possibilités de réseautage. Le "#REMforum" est organisé par la chaire de gestion des énergies renouvelables de l'université de Saint-Gall, l'une des principales écoles de commerce européennes.

Du 23 au 24 mai 2019, le who-is-who de la recherche académique en matière d'énergie s'est réuni pour trouver des solutions de meilleures pratiques pour la "Clean Energy Industry", selon le titre en anglais.

Des chaînes d'énergie plus décentralisées et disruptives

Au cours des deux dernières décennies, on a assisté à un changement d'orientation du stockage centralisé vers le stockage décentralisé de l'énergie. Toutefois, l'énergie renouvelable joue dans les deux domaines : "centralisée" (par exemple dans les grands systèmes hydroélectriques ou éoliens offshore) et sous des formes décentralisées (par exemple dans le cas du solaire photovoltaïque). Cependant, il existe également des courants technologiques actuels qui vont dans le sens de modèles disruptifs.

On voit ainsi se dessiner ce que l'on appelle la convergence des conversions et des stockages d'énergie à petite échelle avec les véhicules à propulsion électrique, qui font preuve d'une grande flexibilité locale. De telles nouvelles formes d'énergie disposent de nouvelles possibilités de consommation et de "peer-to-peer tradings" ciblés pour l'énergie renouvelable.

Les conditions-cadres actuelles sont donc redéfinies pour les marchés de l'énergie jusqu'ici institutionnels. C'est pourquoi des experts en énergie et des parties prenantes de premier plan ont échangé leurs points de vue lors du #REMforum 2019. Le #REMforum, organisé les 23 et 24 mai 2019 par la Chaire de gestion des énergies renouvelables de l'Université de Saint-Gall sur le thème "Social Acceptance of Energy Solutions in a Polarized World", a été une fois de plus un franc succès.

Vous trouverez quelques-uns de ces experts dans l'aperçu ci-dessous :

  •     Beatrice Petrovich & Dr. Philipp Thaler, Université de Saint-Gall (responsables d'atelier)
  •     Jean-Christophe Füeg, Office fédéral suisse de l'énergie, responsable des affaires internationales, CH
  •     Dr Oliver Koch, chef d'unité adjoint, DG Énergie, Commission européenne
  •     Imke Lübbeke, chef d'unité, EU Climate and Energy Policy, WWF European Policy Office, BE
  •     Eberhard Röhm-Malcotti, responsable de la politique énergétique de l'UE, Axpo Group, BE/CH
  •     Dr. Jörg Spicker, Senior Strategic Advisor, Swissgrid SA

 

Le #REMforum aura lieu les 2 et 3 avril 2020. Le nouveau programme du forum pour l'année prochaine est disponible sur

www.REMforum.ch

 

Économie circulaire et de recyclage, où en est la Suisse ?

Afin de renforcer l'économie circulaire et le recyclage et de continuer à optimiser les avantages environnementaux du recyclage, Swiss Recycling a créé la "Plaque tournante de l'économie circulaire suisse". Cette plate-forme vise à améliorer la coordination entre l'industrie, le metteur sur le marché et les organisations de recyclage et à promouvoir le dialogue.

La Suisse aspire elle aussi à l'économie circulaire. Elle démarre ainsi sur une note plus ensoleillée que de nombreux pays de l'UE.

Le 2 avril 2019 a eu lieu la première rencontre entre des experts du recyclage et de la circulation de la Suisse et de l'UE. L'UE a présenté l'ambitieux "Paquet économie circulaire 2030". Celui-ci contient différentes mesures visant à éviter les déchets, à améliorer la recyclabilité des produits et à encourager la mise en place de systèmes de collecte et de recyclage. L'objectif est de faire évoluer l'économie vers une économie circulaire. Si le principal partenaire commercial de la Suisse transforme aussi fondamentalement son espace économique, la Suisse doit elle aussi se confronter à ces changements.

Des experts en recyclage de l'UE et de la Suisse ont débattu des défis et des conséquences de cette nouvelle stratégie de l'UE sur l'industrie suisse lors de la première journée d'étude de la plateforme "Plaque tournante de l'économie circulaire en Suisse". Patrik Geisselhardt, directeur de Swiss Recycling, s'est montré satisfait de ce lancement réussi : "Le 'paquet économie circulaire 2030' va changer notre économie plus que beaucoup ne le pensent. Je suis très heureux que nous puissions entamer le dialogue à ce stade précoce, afin de favoriser le partage des connaissances et des idées."

La Suisse en bonne position
La Suisse aspire elle aussi à l'économie circulaire. Elle part toutefois d'une meilleure situation que de nombreux pays de l'UE. Ainsi, de nombreux matériaux recyclables sont déjà collectés séparément en Suisse et font l'objet d'un recyclage de qualité. Les principes directeurs du trialogue des ressources fournissent un cadre. La collaboration entre les pouvoirs publics, l'industrie du recyclage, les fabricants de produits et le commerce de détail fonctionne également. Pour aller plus loin dans la direction de l'économie circulaire, le design des produits ou le design for Recycling est essentiel. Cela signifie que les produits et les emballages doivent être conçus de manière à ce qu'ils puissent être réintroduits dans le circuit de la meilleure manière possible à la fin de leur cycle de vie.

Swiss Recycling et Plaque tournante de l'économie circulaire en Suisse :
Swiss Recycling est l'organisation faîtière des systèmes de recyclage suisses. Avec la "plaque tournante de l'économie circulaire en Suisse", Swiss Recycling crée une plate-forme pour les organisations engagées qui élaborent des solutions concrètes pour une meilleure économie circulaire. Entre autres, des indicateurs de recyclage durables sont élaborés au lieu de simples quotas de collecte, afin que l'économie circulaire soit mesurable dans son ensemble. Le design for recycling est optimisé par le biais de recommandations sectorielles des industries concernées, ce qui permet également d'améliorer l'utilisation des matières recyclées. Enfin, les connaissances nécessaires sont présentées et partagées en fonction des groupes cibles.

Liens complémentaires

 

 

La SVUT soutient le salon des technologies environnementales

SVUT est partenaire officiel du salon des technologies environnementales MUT, qui ouvrira ses portes à l'automne, du 24 au 27 septembre 2019, parallèlement à ILMAC, à la branche suisse des technologies environnementales à Bâle. Le MUT offre une plateforme de réseau et de présentation de premier ordre et unique en Suisse pour les fournisseurs de technologies environnementales modernes.

En 2019, le nouveau salon des technologies environnementales recevra un soutien au niveau de l'association SVUT. (Image symbolique : unsplash)

La SVUT soutient tous ses membres qui participent à la MUT souhaitent s'inscrire comme exposants (en prenant en charge pour eux 500 CHF de leurs frais de participation à la Foire de Bâle, voir aussi Fin du texte). La zone d'exposition dans le hall 1 sert à présenter des produits et des offres de service et est conçue comme une structure globale avec des stands systèmes.

Les produits et services les plus récents sur les thèmes principaux de la protection de l'environnement en entreprise et de la gestion environnementale, du traitement de l'eau et des eaux usées, de la gestion des déchets, de la protection de l'air ainsi que de l'énergie et de l'efficacité énergétique rencontrent cette année au salon de l'environnement un public professionnel issu de l'industrie, de l'artisanat et du secteur public.

SVUT dans la co-organisation

Les conférences sont réalisées et organisées en étroite collaboration avec les associations sectorielles telles que la SVUT. Des thèmes d'actualité du secteur seront abordés durant les 4 jours. Des modules autonomes de 2 à 3 heures et 4 à 6 exposés sur les thèmes suivants : Microplastiques dans les eaux usées, Collecte sélective - Assurer le tri, Impact du changement climatique sur la planification des infrastructures, Nouveaux matériaux et matériels - Nouveaux risques environnementaux.

Stands collectifs suisses aux foires internationales de l'environnement en partenariat avec la SVUT

Des stands collectifs suisses, appelés Swiss Pavilions, sont organisés lors de foires internationales dans le monde entier pour soutenir les activités d'exportation des PME suisses. Une participation au stand collectif suisse, le "Swiss Pavilion", permet à votre entreprise d'explorer les marchés internationaux sans grand effort de préparation du salon.

Grâce à sa présentation traditionnelle, le stand collectif suisse attire l'attention des visiteurs du salon dans le monde entier et, grâce à une bonne et constante collaboration avec les organisateurs du salon, il est toujours placé à un endroit optimal.

Profitez de la longue expérience de l'organisateur de Pavilion dans la préparation des salons et assurez-vous, en participant au stand collectif suisse, un service professionnel et une présence efficace aux salons professionnels internationaux. L'organisateur se charge de toutes les tâches administratives, de l'inscription au salon et de la réservation de l'hôtel à la construction du stand, en passant par l'aménagement du stand, l'administration des transports ou le catering du stand. Il vous offre ainsi une infrastructure prête à l'emploi qui facilite le travail de vos employés et collègues qui, sur place, n'ont plus qu'à se concentrer sur le suivi individuel des clients et des acheteurs potentiels.

Grâce à sa présentation traditionnelle, le stand collectif suisse attire l'attention des visiteurs du salon dans le monde entier et, grâce à une bonne et constante collaboration avec les organisateurs du salon, il est toujours placé à un endroit optimal.

 

Liste des salons 2019 :

- IE expo, Shanghai (IFAT China) Avril 15 - 17, 2019

- WaterCongress, Santiago Mai 15 - 17, 2019

- WasteTech, Moscow Juin 4 - 6, 2019

- ThaiWater, Pompes & Valves tba

  Asean Sustainable Energy, Bangkok Juin 5 - 8, 2019           

- IFAT Africa, Johannesburg Juillet 09 - 11, 2019

- RWM, Birmingham Septembre 11 - 12, 2019

- MUT Salon des techniques de l'environnement, Bâle Septembre 24 - 27, 2019

- IFAT India, Mumbai Octobre 16 - 18, 2019

- WETEX, Dubaï Octobre 21 - 23, 2019

- Eco Expo Asia, Hong Kong 30 octobre - 2 novembre 2019

- WACEE, Accra Novembre 6 - 8, 2019

- Aquatech, Amsterdam Novembre 5 - 8, 2019

- Waste Expo Brasil, Sao Paulo Novembre 12 - 14, 2019

- World Future Energy Summit, Abu Dhabi Janvier 13 - 18, 2020

- Asiawater, Kuala Lumpur Mars 28 - 30, 2020

- IFAT, Munich Mai 4 - 8, 2020

 

En tant que membre de la SVUT, vous bénéficiez d'une réduction pouvant aller jusqu'à 850 CHF. Vous trouverez de plus amples informations sur Internet sous :

www.s-ge.com/de/swiss-pavilion ou sur www.swissenviro.ch

 

L'ambassadeur suisse de l'eau surpasse Poutine pour la bonne cause

Le sportif de l'extrême et "ambassadeur de l'eau" suisse Ernst Bromeis parcourt à la nage toute la longueur du lac Baïkal, soit environ 800 kilomètres. Bromeis souligne ainsi non seulement l'importance de l'eau propre, mais il surpasse certainement Vladimir Poutine qui, d'habitude, se déplace plutôt à dos de cheval. Son challenger entre maintenant en scène en Sibérie.

Le sportif suisse de l'extrême et "ambassadeur de l'eau" Ernst Bromeis. (Image zVg_Badrutt)

Ambassadeur convaincu de l'eau, Ernst Bromeis entreprend un voyage de 800 kilomètres vers le nord sans être accompagné. Ce n'est qu'à certaines occasions qu'il peut faire appel à une assistance à terre. Ce type d'activités nautiques n'est pas étranger à ce nageur professionnel. Outre la traversée des plus grands lacs suisses, il a parcouru à la nage la longueur du Rhin (1 200 kilomètres et plus) 3 afin de faire passer le message de l'importance de l'eau propre. Néanmoins, cette aventure dans les étendues sauvages presque vides de Sibérie sera fondamentalement différente de celle consistant à se laisser dériver en aval entre les Alpes suisses et les Pays-Bas.

Descendre le Rhin à la nage "un jeu d'enfant".
Quoi qu'il en soit, l'immersion de Bromeis dans un lac aux dimensions inimaginables, où la température de l'eau dépasse rarement les 12 degrés Celsius même en été - et l'idée qui la sous-tend - donneront des frissons aux sportifs et aux écologistes. La Journée de l'eau des Nations unies, le 22 mars, devrait également être l'occasion de se pencher sur le projet de Bromeis au sens large. Après tout, l'ONU a fait de H2O l'un de ses Objectifs de développement durable (ODD) ou l'une de ses priorités absolues. 4 En 2015, 29% de la population mondiale manquait d'un approvisionnement en eau potable géré de manière sûre et 61% d'installations sanitaires en bon état de fonctionnement. Si ces pourcentages doivent être réduits de manière significative d'ici 2030, comme le prévoient les ODD, des investissements importants seront nécessaires dans le domaine des ressources en eau, y compris la lutte contre la pollution et la construction d'infrastructures de transport et de traitement de l'eau.

Tout comme l'aventure de Bromeis ne serait pas possible sans sponsors, les défis soulignés dans le contexte des objectifs des Nations unies en matière d'eau ne peuvent être relevés qu'à l'aide de produits et de services innovants.

Le groupe de gestion des déchets, de l'eau et de l'énergie China Everbright fait partie des entreprises que les investisseurs devraient garder à l'œil. Selon le plan économique quinquennal actuel du gouvernement chinois, plus de 100 milliards de dollars américains seront investis dans des projets de traitement des eaux usées d'ici 2020. L'entreprise, dont l'une des dernières publications est l'article "Ecology and Environment for a Beautiful China" 5, est clairement en première ligne dans ce domaine. Les entreprises pékinoises actives dans le traitement des eaux usées pourraient également profiter de cette initiative.

Une opération de nettoyage soutenue par le gouvernement est une chose, l'investissement privé en est une autre. Dans toute l'Asie et l'Afrique, il est souvent impensable de boire l'eau du robinet, ce qui oblige les ménages à se tourner vers les produits en bouteille. Les fabricants de filtres à eau comme A.O. Smith, qui sont actifs dans ce secteur d'activité en plus de la fabrication de chauffe-eau et de chaudières pour le marché américain, pourraient profiter de la demande croissante dans les zones urbaines exposées du monde. Ces produits, qui peuvent être installés sous l'évier de la cuisine, coûtent bien moins que les 10 dollars américains par semaine typiquement dépensés par un ménage dans les pays émergents pour de l'eau en bouteille.

Accès à l'eau potable - en grande quantité

Pendant des siècles, le plus grand réservoir d'eau douce non gelée de la planète n'a pas été touché par la civilisation. Seul le Transsibérien longeait la rive sud du lac Baïkal à intervalles réguliers. L'espèce de saumon qu'il abrite, le Baïkal Omul, a prospéré pendant de nombreuses années et malgré sa réputation de délicatesse locale. Si l'on examine les raisons pour lesquelles l'omoul figure aujourd'hui soudainement sur la liste des espèces de poissons menacées, on constate que les conditions de son habitat se sont détériorées. Les algues1 et la pollution causée par une usine de papier rouverte par un décret du Kremlin menacent son espèce.2

Bien que de telles entreprises puissent être un bon choix pour n'importe quel fonds d'actions, elles semblent particulièrement bien convenir à un portefeuille ayant une approche axée sur l'impact. Souvent, les investisseurs qui accordent de l'importance à la durabilité ne cherchent pas seulement à obtenir des performances financières, mais aussi des bénéfices non monétaires. Dans ce cas, cela signifie que les investisseurs espèrent que les entreprises améliorent l'accès à l'eau potable par le biais de leurs produits. De son côté, Ernst Bromeis devrait être suffisamment approvisionné en eau propre dans les mois à venir.

www.ebchinaintl.com

 

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1 "Vast and Pristine, Russia's Lake Baikal Is Invaded by Harmful Algae", The New York Times, 14 novembre 2016
2 "Ecologists fear for Baikal as Putin saves factory", Reuters, 2 avril 2010
3 "Pendant 44 jours, le Rhin à la nage", Neue Züricher Zeitung, 20 août 2014

4 Rapport sur les objectifs de développement durable 2018, Objectif 6 : Eau propre et assainissement
5 https://www.ebchinaintl.com/en/media/factsheet_dec2018.pdf

DigiBaromètre 2018 sur les compétences des conseils d'administration

Seuls 38 pour cent des PME attestent que leur conseil d'administration dispose de connaissances suffisantes sur la transformation numérique, selon le DigiBarometer. La plate-forme de conseil Chief Digital Community (CDC) a réalisé cette enquête pour la première fois avec la Haute école d'informatique de Lucerne. Il en ressort que les PME ont également un besoin de rattrapage en matière de transformation numérique.

Dans le secteur de l'environnement, des efforts plus importants sont également nécessaires. (photo zVg)

Le DigiBarometer examine la transformation numérique en Suisse. Les anciens schémas de pensée et structures éprouvés doivent être brisés, de nouvelles procédures et de nouveaux modèles commerciaux doivent être développés. La pression de l'innovation et du changement devient un défi permanent - également pour les PME suisses.

C'est dans ce contexte que la Chief Digital Community (CDC), en collaboration avec la Haute école de Lucerne - Informatique, a réalisé pour la première fois en 2018 le DigiBarometer afin d'évaluer la situation des PME suisses par rapport à la transformation numérique. Cette enquête a permis d'obtenir des informations importantes sur la situation des PME suisses dans un monde de plus en plus numérisé, ce qui devrait permettre de les sensibiliser davantage.

  • 97 pour cent considèrent la transformation numérique comme une opportunité.
  • 20 % ont réussi leur transformation numérique, 68 % partiellement.
  • 70% ont ancré la transformation numérique dans la stratégie de l'entreprise, 13% prévoient de le faire également.
  • 49% disposent d'un savoir-faire suffisant en interne, pour 29% ce n'est pas encore le cas.
  • 56% ne répondent pas à la question de savoir où se trouvent les experts de la transformation numérique dans la structure de l'entreprise. 24% citent la direction.
  • 49 % déclarent qu'ils ne disposent pas de suffisamment de ressources internes pour la transformation numérique.
  • 46 % citent les produits et les services comme domaine de réaction à la transformation numérique.
  • 28 % répondent que leur conseil d'administration dispose de connaissances élevées, 8 % supplémentaires les jugent même très élevées. A l'opposé, 38 % estiment que leur conseil d'administration a des connaissances faibles ou très faibles.

Conclusion : les personnes, les marchés et la société vont connaître des changements fondamentaux. Les nouvelles technologies obligent les entreprises à repenser radicalement leurs modèles commerciaux et offrent d'énormes opportunités de croissance. Mais ces opportunités doivent aussi pouvoir être saisies par les entreprises. La maîtrise de la transformation numérique a pour conséquence directe un effort considérable, notamment pour les entreprises existantes.

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Journée de la forêt et une formation dans l'esprit du développement durable

Un tiers de la surface suisse est constitué de forêts. Pour que la forêt puisse remplir ses multiples fonctions, elle doit être entretenue et gérée de manière compétente et surtout durable. Anna Ehrbar, en troisième année de formation, travaille comme forestière dans le triage forestier de Magdenau (SG).

Les forestiers-bûcherons sont très recherchés en Suisse. A Magdenau (SG), les apprentis forestiers-bûcherons comme Anna Ehrbar, à gauche sur la photo, connaissent le succès. (Photo : zVg)

Lorsqu'Anna Ehrbar parle de son quotidien en forêt et du métier qu'elle a choisi pour sa formation, on sent son enthousiasme : "Oui, c'était la bonne décision". Après l'école, elle ne voulait pas travailler dans des pièces, rester sur une chaise de bureau. Non, sa place est dans la nature, à l'air libre. Environ 300 jeunes gens commencent chaque année en Suisse une formation professionnelle de forestier-bûcheron. Dans la classe d'Anna, douze femmes ont commencé leur apprentissage en 2016 dans toute la Suisse. "Ce n'est certainement pas un métier typiquement féminin et les réactions à mon choix ont été différentes", raconte-t-elle en souriant.

La forestière de Magdenau

Elle fréquente l'école professionnelle de Herisau avec 17 jeunes hommes. "Les garçons se sont habitués à moi depuis longtemps et l'ambiance est très bonne". Son corps aussi s'est adapté au travail quotidien et rigoureux dans la forêt. En tant que femme, la jeune femme de 18 ans est consciente qu'elle n'a parfois pas la même force que ses collègues professionnels dans certaines activités. Mais elle compense clairement par sa technique de travail et ses actions réfléchies. Ce qu'elle aime par-dessus tout pendant sa formation, c'est le travail de bûcheron. Elle est fière de sa fidèle compagne, la tronçonneuse Husquarna 562 de 60 centimètres cubes, avec laquelle elle a déjà scié de nombreuses encoches de chute et effectué des coupes d'abattage. Elle est déjà une habituée et, avec des mouvements presque doux, elle exécute les étapes de travail avec agilité.

Une formation spécialisée polyvalente

Leur action est accompagnée avec attention par leur formateur, Oliver Zangerl de Herisau. Ce contremaître forestier de 28 ans du triage de Magdenau dégage une impression de calme qui correspond à son lieu de travail. S'il souhaite indiquer à Anna une correction à apporter à son action pendant la récolte du bois, il le fait par radio via un microphone installé dans le casque de sécurité. "Il est important que les apprentis soient bien instruits et accompagnés, de manière claire et sans précipitation", a-t-il conscience. Il aime transmettre aux jeunes ses connaissances en matière de travail forestier. C'est pourquoi il est également actif en tant qu'instructeur dans les cours de bûcheronnage organisés dans toute la Suisse par Forêt Suisse.

"Nous devons assurer une bonne relève dans la branche, afin qu'à l'avenir aussi, on agisse dans la forêt dans le sens de la durabilité". Agir de manière durable implique des connaissances étendues sur les relations complexes entre la faune, la flore, la technique, l'économie et la société. Car la forêt n'est pas seulement un fournisseur de bois. Elle constitue un habitat pour les espèces animales et végétales les plus diverses, une grande réserve d'eau potable, stocke du carbone et est un lieu de détente très apprécié des hommes, parfois très fréquenté. Pour gérer la forêt multifonctionnelle et l'entretenir avec soin pour les générations futures, il faut des spécialistes disposant de vastes connaissances. Et ce, compte tenu des défis futurs liés au changement climatique. Des températures plus élevées et des périodes de sécheresse plus fréquentes modifieront la composition des associations d'arbres et le problème croissant des organismes nuisibles introduits par la circulation mondiale des marchandises se fait également sentir.

 Taux d'émigration élevé

Le service spécialisé de la Confédération pour la formation et le perfectionnement dans l'économie forestière, appelé "Codoc", s'occupe entre autres de la formation des forestiers-bûcherons. C'est une plaque tournante de l'information, une centrale de matériel didactique et un service de renseignements pour les questions de formation forestière. Rolf Dürig, co-directeur du centre, est bien conscient de la complexité des défis à relever dans le secteur forestier : "La forêt doit être gérée de manière experte afin de garantir sa stabilité et sa fonction protectrice. Une tâche difficile, compte tenu également de la pression économique existante sur le secteur du bois et de la forêt". Selon Rolf Dürig, la formation professionnelle de forestier-bûcheron est très appréciée en Suisse. Il n'y a guère de problèmes pour pourvoir les places d'apprentissage, explique-t-il. Il s'agit plutôt d'offrir suffisamment de places de formation. Toutes les entreprises forestières ne disposent pas de ressources suffisantes en temps, en argent et en personnel pour pouvoir proposer une formation sérieuse et complète.

Au triage forestier de Magdenau, ces ressources semblent être disponibles, même après la fin de la formation d'Anna Ehrbar. "Nous avons déjà pourvu la place d'apprentissage pour le mois d'août prochain. Notre nouvel apprenti forestier est un jeune homme de la région", se réjouit Oliver Zangerl. Et quel est l'avenir proche d'Anna ?

"Après mon apprentissage dans une entreprise d'élagage, je souhaite suivre une formation d'élagueur. J'adore l'escalade et je veux continuer à évoluer dans le monde des arbres. Et peut-être reviendrai-je plus tard dans le secteur forestier". Selon Rolf Dürig, environ un tiers des forestiers-bûcherons formés restent dans la branche, beaucoup se tournent vers des métiers apparentés. "Le taux d'émigration n'a rien d'inhabituel, c'est aussi le cas dans d'autres professions. Nos apprentis diplômés sont des professionnels très recherchés. Ils ont appris à travailler en équipe, sont conscients de la sécurité dans leurs activités et peuvent donner un coup de main motivé, et tout cela par tous les temps".

 

Journée de la forêt

La traditionnelle Journée de la forêt a lieu le 21 mars. Pour 2019, le thème est le suivant "La forêt est un lieu d'éducation de qualité". La Journée de la forêt a été créée par la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) dans les années 1970 en réaction à la destruction globale des forêts. En Suisse, la forêt pousse sur environ 1,28 million d'hectares. Cette surface est entretenue et gérée par environ 5'000 professionnels de la sylviculture. Près de la moitié des animaux et des plantes présents en Suisse dépendent de la forêt, ce qui représente environ 20 000 espèces. Grâce à une gestion forestière professionnelle et proche de la nature, la précieuse biodiversité est préservée, et ce malgré les exigences multiples posées à la forêt multifonctionnelle d'aujourd'hui. (Informations : www.waldberufe.ch, www.silviva.ch/itw)

 

 

 

 

16e Journée suisse des déchets spéciaux

La Journée des déchets spéciaux est l'une des plus importantes conférences spécialisées dans le domaine de la gestion des déchets en Suisse. Elle est suivie à chaque fois par environ 180 à 200 personnes issues des autorités, des institutions, du commerce et de l'industrie.

 

Journée suisse des déchets spéciaux
Les déchets sont une priorité. Des thèmes à ce sujet seront discutés lors de la journée des déchets spéciaux 2019. (Image symbolique : Unsplash)

La journée des déchets spéciaux attire toujours plus de 180 spécialistes. Cette année encore, de nombreuses interventions seront organisées autour du thème omniprésent des déchets.

Une fois de plus, des intervenants issus des autorités, des associations et de l'industrie se réunissent à Olten. Les thèmes de cette année comprennent entre autres

  • Élimination des piles au lithiumNouveau
  • Initiative de recyclage des emballages plastiques
  • Gestion des déchets à la cimenterie
  • Problématiques et solutions pour la mise en décharge des déchets
  • Exigences posées aux entreprises de gestion des déchets pour l'obtention d'une autorisation d'exploitation
  • Exigences relatives à l'organisation et à l'exploitation des centres de collecte de déchets spéciaux

De plus amples informations sur les thèmes, le programme et nos partenaires seront communiquées prochainement.

Inscription à la Journée suisse des déchets spéciaux 2019

La date de la journée des déchets spéciaux 2019 est fixée : mardi 4 juin 2019 à l'hôtel Arte à Olten.

EcoServe remercie ici chaleureusement tous les participants, les exposants, les partenaires médias et de patronage, les conférenciers et le photographe pour leur contribution au succès de la Journée des déchets spéciaux 2018.

Vous trouverez tous les exposés du SAT 2018 et une brève rétrospective sur notre site Internet sous "Journée suisse des déchets spéciaux 2018"

 

Storytelling dans l'industrie pharmaceutique : "Sur la voie de la guérison

Jusqu'à présent, le domaine du storytelling dans le secteur pharmaceutique a été traité de manière plutôt modeste, en particulier dans les pays germanophones. L'industrie pharmaceutique est surtout présente dans les médias par le biais d'articles scientifiques sur les maladies, les scandales ou bien sûr les risques et les effets secondaires. Un bon storytelling pourrait y remédier.

 

Même dans des secteurs plutôt arides comme l'industrie pharmaceutique, le story telling fait son entrée. (Image symbolique : Unsplash)

Miriam Rupp, CEO de Mashup CommunicationsAgence de relations publiques et de brand storytelling.

Des personnes plutôt que des maladies : Le Breathless Choir 

Même les plus grandes entreprises restent dans les mémoires grâce à des slogans encombrants plutôt qu'à des campagnes captivantes. Le secteur pharmaceutique couvre un nombre énorme de thèmes. Elle évolue au sein d'une structure sensible composée de patients, de médecins et d'une industrie pharmaceutique forte.

D'un point de vue scientifique, il s'agit ici d'un reportage qui se concentre sur la présentation objective de la recherche et du traitement complexes des maladies. Mais si l'on considère le pourquoi du secteur et que l'on se focalise sur le niveau émotionnel, il s'agit de personnes, de leur bien-être et de leurs besoins. C'est précisément ce qui doit être mis en avant dans la communication avec les groupes cibles.

Un exemple impressionnant est la campagne "Chœur sans souffle" de Philips. Le court-métrage montre différents patients qui ont des difficultés respiratoires, mais qui ne veulent pas renoncer à leur passion pour le chant. Le Breathless Choir les aide à apprendre certaines techniques de respiration. Le film, qui a remporté le prix de la catégorie Pharma à Cannes en 2016, montre d'une part que le chant peut générer une grande valeur ajoutée sociale, et d'autre part qu'il est possible d'améliorer la qualité de vie des patients.

D'autre part, on voit comment les membres de la chorale retrouvent de l'énergie grâce à certains exercices de respiration. La guérison ne doit pas toujours se faire dans un cadre médical classique. Philips montre ici de belle manière comment un contenu émotionnel permet de faire de la publicité pour des thèmes et des produits de santé.

Créer une prise de conscience des pathologies avec humour et courage

La campagne de Gilead Sciences montre que même les sujets difficiles ne doivent pas toujours être traités avec le plus grand sérieux et que l'humour peut justement permettre d'accéder à la recherche et aux tableaux cliniques. Avec la vidéo "My Journey : Flight HIV101"ils ont lancé la campagne "My HIV, My Rules, My Journey". Dans celle-ci, la drag queen et activiste Panti Bliss s'engage avec humour en faveur des personnes vivant avec le VIH et les soutient dans leur voyage de toute une vie avec la maladie. La campagne souligne que les décisions prises aujourd'hui en matière de santé, de richesse et de bien-être aideront les personnes vivant avec le VIH à mener la vie qu'elles souhaitent demain.

Briser la complexité : le storytelling comme vecteur de connaissances

Le secteur pharmaceutique se caractérise par sa complexité. Outre les sujets sensibles et privés, de nombreux contenus sont très difficiles à appréhender pour les non-initiés. Le storytelling peut ici faire office de pont et rendre des contenus complets accessibles au groupe cible concerné. Pourquoi toujours parler de manière médicale et stérile du mode d'action des médicaments alors qu'il est possible de rendre l'avantage compréhensible pour tout le monde par le biais d'histoires simples, de comparaisons ou même de graphiques ?

Bayer réussit ici, avec son Magazine en ligneLe but est de présenter de manière compréhensible, même pour les non-initiés, les objectifs de la recherche. Cette forme de marketing de contenu permet de mettre la complexité des domaines thématiques sous une forme tangible. Outre des guides de santé généraux, on y trouve également des histoires personnelles sur les collaborateurs de Bayer ou des informations sur différents domaines spécialisés, comme la recherche sur le cancer. Tous les contenus sont toujours en rapport avec l'homme et présentés de manière compréhensible, rendant ainsi le grand groupe anonyme plus proche.

Les héros du quotidien : le storytelling pour l'employer branding

Dans certains cas, le secteur pharmaceutique doit faire face à des préjugés. Pour de nombreuses personnes, une carrière dans ce secteur n'est pas envisageable pour des raisons morales. Les entreprises pharmaceutiques doivent donc, tout autant que les autres employeurs, accorder de l'importance à la fidélisation de la marque avec les collaborateurs existants et potentiels par le biais d'un Employer Branding actif.

Le groupe Merck fournit un bon exemple avec son site de carrière. Avec la devise "Où votre curiosité vous mènera-t-elle ?"Ils incitent les personnes intéressées à s'intéresser de plus près aux domaines thématiques du groupe et reflètent leur propre travail à différents niveaux. Avec des images et des vidéos que l'on n'associe pas d'emblée à un grand groupe anonyme comme Merck, ils parviennent à présenter de manière tangible ce que représente le résultat de leur travail et quels sont les spectres couverts par leur recherche.

Conclusion : 

Le secteur pharmaceutique dispose d'innombrables moyens pour se présenter et communiquer avec ses groupes cibles. Le storytelling permet non seulement d'interpeller durablement les patients, mais aussi les médecins et les pharmaciens, qui se laissent enthousiasmer par des histoires émotionnelles. Outre les faits scientifiques et les présentations objectives, les histoires humaines parviennent à impliquer les experts. La méthode du storytelling peut porter ses fruits, en particulier dans le domaine de la recherche et de l'explication de pathologies rares, mais aussi dans la fidélisation des collaborateurs.

L'éponge, un animal merveilleux

Les éponges ne font pas que filtrer l'eau. Saviez-vous que les éponges font également office de "pharmacie des mers", qu'elles contribuent à la formation des récifs et qu'elles font partie des êtres vivants les plus anciens de la planète ? Le livre pour enfants "Wundertier Schwamm" décrit et illustre ces sensationnelles créatures marines.

L'éponge, animal merveilleux Livre documentaire pour enfants
"Wundertier Schwamm" est un livre spécialisé pour enfants et fait partie de la série atlantis thema. (Image : Orell Füssli)

L'éponge, un animal miraculeux ? Ninon Ammann, née en 1988, a écrit et illustré un livre spécialisé pour enfants sur ces animaux sensationnels. Avec son livre, Ammann donne une vision passionnante du monde sous-marin ou, comme le dit le communiqué de presse des éditions Orell Füssli, "un aperçu fascinant d'une forme de vie datant de l'ère primaire".

"L'éponge, un animal merveilleux"

Le livre est né du travail de bachelor de la jeune artiste suisse, qui a étudié l'illustration de non-fiction à la Haute école de Lucerne, Design & Kunst. Elle a travaillé avec des crayons de couleur et des crayons à papier et a bénéficié des conseils scientifiques du professeur Antje Boetius, qui travaille au Helmholtz Zentrum für Polar und Meeresforschung.

Chaque semaine, partout dans le monde, des personnes font grève pour le climat. Au passage, l'un des plus anciens êtres vivants apporte sa contribution écologique silencieuse dans les profondeurs des océans : les éponges filtrent l'eau et stockent le CO₂.

"Wundertier Schwamm" est un livre spécialisé pour enfants qui fait partie de la série atlantis thema. Il fournit sur 40 pages de nombreuses informations intéressantes sur l'origine, la diffusion, la diversité des formes et la fonction des éponges.

www.ofv.ch/kinderbuch/detail/wundertier-schwamm/103554/

 

 

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