La centrale électrique volante

La spin-off TwingTec de l'Empa se penche sur les petites centrales électriques sous forme de cerfs-volants. L'automne dernier, TwingTec a réussi pour la première fois à décoller de manière automatisée, à produire de l'énergie électrique en volant et à se poser à nouveau. La commercialisation est donc à portée de main.

Rolf Luchsinger, CEO de TwingTec, à côté du prototype T 29, qui doit pour la première fois injecter de l'électricité dans le réseau. (Image : Empa)

Le prototype TwingTec T 28 - une centrale électrique ? Tous ceux qui ont déjà piloté un cerf-volant pour enfants connaissent cette sensation : le vent saisit le cerf-volant, tire sur la corde. On s'empresse de relâcher la corde, la poulie tourne, difficilement contrôlable, entre les doigts. Et la question surgit : Serait-il possible d'utiliser cette énergie sauvage non seulement pour jouer, mais aussi pour produire de l'électricité ? Oui, c'est possible. Rolf Luchsinger l'a prouvé. Il est le CEO de TwingTec, une spin-off de l'Empa fondée en 2013. TwingTec est ainsi l'une des premières entreprises à développer des éoliennes aériennes - et a une longueur d'avance sur certains concurrents. La jeune entreprise emploie neuf personnes à son siège de Dübendorf.

Montée dans le cycle

L'idée derrière le projet est simple, mais la pratique est délicate : les météorologues savent qu'à 500 mètres d'altitude, la puissance du vent est jusqu'à huit fois plus forte qu'à 120 mètres, c'est-à-dire à la hauteur du moyeu des éoliennes modernes. Un cerf-volant pourrait exploiter ce vent fort en s'élevant en décrivant des trajectoires circulaires et en tirant un câble d'une poulie. L'axe de la poulie est relié à un générateur qui produit de l'électricité. Dès que le câble est déroulé, le cerf-volant redescend sans entraînement à proximité de la plateforme de décollage ; le câble est entre-temps enroulé, puis l'ascension recommence. "Le grand défi n'est pas le vol en soi", explique Luchsinger. "Le problème, c'est le décollage et l'atterrissage automatisés". En fin de compte, la centrale de cerf-volant doit pouvoir fournir de l'électricité sans être pilotée par l'homme.

Vol automatisé réussi

C'est exactement ce qu'il a réussi à faire à l'automne 2018 sur les hauteurs du Chasseral, en Suisse romande. Le prototype T 28 de TwingTec, un appareil de trois mètres d'envergure, a décollé de son véhicule de base, s'est hissé en altitude, a tourné en l'air de manière autonome pendant 30 minutes, a produit de l'énergie électrique et s'est finalement posé sain et sauf sur sa plateforme de lancement. La prochaine étape est maintenant la production continue d'électricité pour les clients. L'équipe de Luchsinger travaille actuellement sur le prototype T 29, qui devrait effectuer ses premiers vols à l'automne près du Chasseral. Le T 29 ne doit pas seulement décoller et atterrir de manière automatisée, mais aussi produire jusqu'à 10 kW de puissance électrique et l'injecter dans le réseau. Les Forces motrices bernoises FMB s'occupent de l'acheminement du courant éolien expérimental vers les consommateurs.

Le chemin entre la première esquisse et le premier kilowattheure d'électricité du réseau a toutefois été long et sinueux. Au départ, l'idée était d'utiliser un cerf-volant directionnel renforcé par de l'air comprimé, comme pour le kite-surf. Les recherches menées sur une série de prototypes ont ensuite permis de passer de la voile à une structure avec des ailes rigides. Le pilotage à l'aide de plusieurs câbles a également été abandonné au profit d'un pilotage avec des volets comme sur un avion. Pour le décollage et l'atterrissage, TwingTec a utilisé de petits rotors, comme pour un drone. En 2014, TwingTec a déposé un brevet précurseur pour la technique de décollage et d'atterrissage du cerf-volant énergétique, qui a depuis été accordé dans plusieurs pays. Un coup d'œil sur les nombreux concurrents montre à quel point les cerfs-volants énergétiques pourraient bientôt être porteurs d'avenir :

Rien qu'en Europe, dix start-ups et plusieurs équipes d'universités et de hautes écoles techniques développent des solutions pour ce type de production d'énergie. Elles sont toutes membres de l'association "Airborne Wind Europe", qui organise une grande conférence tous les deux ans. Le site 8e Conférence sur l'énergie éolienne aéroportée (AWEC 2019) aura lieu du 15 au 16 octobre 2019 à l'Université de Strathclyde, Glasgow.

La commercialisation en point de mire

TwingTec ne peut donc pas se permettre de prendre trop de temps et se prépare à la prochaine étape. Les connaissances acquises lors des essais en vol avec le T 29 devraient bientôt déboucher sur le premier produit de série : le TT100, un cerf-volant énergétique de 15 mètres d'envergure. Positionné sur un conteneur maritime standard, le cerf-volant devrait décoller et atterrir de manière autonome et produire jusqu'à 100 kW de puissance électrique - ce qui suffirait pour 60 maisons individuelles. Cependant, la production en série nécessite beaucoup de capitaux. Le prototype T 29, qui doit voler à l'automne au Chasseral, est soutenu par l'Office fédéral suisse de l'énergie (OFEN). Mais pour la phase de commercialisation qui suivra, il faut maintenant trouver des investisseurs privés et des partenaires du secteur de l'énergie pour que l'énorme potentiel de l'énergie éolienne puisse enfin être pleinement exploité.

 

Le Clean-Up-Day a été un succès dans toute la Suisse

Le Clean-Up-Day national suisse s'inscrit dans le mouvement international "Let's Do it !", fondé en 2008, qui s'engage dans le monde entier contre les déchets sauvages par des actions de nettoyage.

Pour le Clean-Up Day 2019, les salles de classe ont été désertées en de nombreux endroits. (Image : zVg)

Le Clean-Up-Day des 13 et 14 septembre 2019 a été un grand succès : 40'000 personnes ont participé activement aux plus de 650 actions locales. Les réactions que les organisateurs ont reçues des communes, des écoles et des associations ont toutes été positives.

L'organisation d'une journée d'action nationale et le soutien apporté à l'organisation, à la planification et au travail médiatique ont notamment été salués.

Le Clean-Up-Day a reçu le soutien officiel de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), de l'Association suisse pour les infrastructures communales (ASIC), de la fondation Pusch, ainsi que de l'actrice Melanie Winiger et de plusieurs conseillers nationaux et conseillers aux États.

Enfin, les médias ont également joué le jeu et diffusé notre cause. Au total, environ 850 articles de presse ont été publiés, qui ont parlé du Clean-Up-Day 2019 et de l'IGSU. L'engagement de l'IGSU contre les déchets sauvages a ainsi bénéficié d'une grande attention.

"Nous sommes convaincus qu'avec notre travail de sensibilisation continu, nous pouvons influencer durablement les comportements en matière d'élimination correcte des déchets et les changer petit à petit - vers une Suisse propre. Le travail des équipes d'ambassadeurs IGSU, nos ateliers dans les écoles et aussi le Clean-Up-Day national en font partie", peut-on lire dans le dernier communiqué de presse des organisateurs.

Le site Journée de nettoyage sera donc reconduit l'année prochaine, le Vendredi 11 et samedi 12 septembre 2020. Pour plus d'informations, voir :

www.igsu.ch

La ville de Zurich reçoit le premier prix de la construction durable

Le réseau européen de villes "Procura+", actif dans le domaine des achats durables, a décerné le 24 septembre 2019 le "Procura+ Award" à la ville de Zurich lors de la remise des prix à Stavanger. Le prix a été décerné pour l'utilisation innovante et durable de béton recyclé avec du ciment à teneur réduite en CO2 ainsi que pour l'asphalte recyclé dans des projets de construction urbains.

L'extension du Kunsthaus (photo de février 2019) repose sur du béton recyclé pour d'autres tronçons. (Image : zVg)

Cette année, la ville de Zurich a remporté le premier prix du "Procura+ Award" parmi 28 villes dans la catégorie "Initiative d'achat durable". Elle a reçu ce prix en raison de son utilisation innovante et durable de béton recyclé (béton RC) avec du ciment à teneur réduite en CO2 dans la construction de bâtiments et de l'utilisation d'asphalte recyclé dans la construction de routes.

Wiebke Rösler Häfliger, directrice du service des bâtiments, a reçu le prix au nom du conseil municipal le 24 septembre 2019 à Stavanger, en Norvège.

Dans la perspective de la société à 2000 watts, cette distinction est une grande satisfaction pour André Odermatt, chef du service des bâtiments. "Je suis très heureux que notre engagement de longue date dans le domaine de la construction durable soit également pris en compte et honoré au niveau européen", a déclaré André Odermatt. Dans le cadre du débat actuel sur le climat, ce prix arrive à point nommé pour Andreas Hauri, chef du département de la santé et de l'environnement. "Pour nous, cette distinction est la confirmation que nos mesures de protection du climat sont reconnues. A l'avenir, la ville de Zurich s'engagera encore plus dans la protection du climat et empruntera de nouvelles voies passionnantes".

Grand intérêt des villes européennes pour le béton RC

"Procura+" est un réseau européen de villes pour l'achat public durable. Il sert avant tout à l'échange de connaissances et d'expériences dans ce domaine.

Dans ce contexte, des aspects importants sont par exemple l'achat à priorité climatique, la promotion de l'innovation et l'économie circulaire. La ville de Zurich fait partie des membres fondateurs de ce réseau de villes qui existe depuis 2004 et joue un rôle de pionnier dans le domaine de la construction durable.

L'intérêt manifesté par d'autres villes européennes pour l'expérience locale est d'autant plus grand.

Le béton recyclé est utilisé depuis 2002
Bien avant le débat actuel sur le climat, et avant que les objectifs de la société à 2000 watts ne soient inscrits dans l'ordonnance communale zurichoise en 2008, le béton recyclé était déjà utilisé dans les bâtiments appartenant à la ville. Il y a une vingtaine d'années déjà, des spécialistes de l'Office des bâtiments se sont engagés avec un grand esprit de pionnier dans l'utilisation de matériaux de construction respectueux de l'environnement.

Un exemple précoce est l'école Im Birch (début des travaux en 2002), un exemple actuel est l'extension du Kunsthaus (fin des travaux en 2020). Depuis 2005, conformément aux directives de la ville, tous les bâtiments publics de Zurich sont construits avec du béton recyclé, et depuis 2015, avec du ciment à faible émission de CO2, qui utilise des cendres volantes à la place du clinker conventionnel. Environ 90 % du béton utilisé est du béton recyclé.

 

Plus d'informations :
- Documentation béton recyclé
- Aperçu de la stratégie de la ville de Zurich pour la société à 2000 watts
- Données sur la ville de Zurich fournies par "Procura+".

 

 

Une arène à haute efficacité énergétique pour Lausanne

Le concept énergétique d'ewz pour les trois patinoires et les quatre piscines de la nouvelle Vaudoise aréna à Prilly près de Lausanne tire parti du fait que l'on y a besoin à la fois de froid et de chaleur. La chaleur résiduelle générée par la production de froid est directement utilisée pour la production d'eau chaude.

Dans le projet énergétique de la Vaudoise aréna à Prilly près de Lausanne, jusqu'à 6000 MWh de chaleur sont fournis, ce qui correspond à une réduction de CO2 allant jusqu'à 1200 tonnes par an. (Image : ewz)

En 2017, les Services industriels de Lausanne (SiL), expérimentés dans la mise en œuvre de projets énergétiques, et le Service d'électricité de la ville de Zurich (ewz), qui possède un vaste savoir-faire dans l'approvisionnement en énergie d'installations sportives telles que le Hallenstadion de Zurich, ont décidé de mettre en œuvre ensemble l'approvisionnement énergétiquement efficace du nouveau centre sportif pour le compte du Centre Sportif de Malley (CSM SA). Pour ce faire, ils ont créé la société LaZur Energie SA (La pour Lausanne et Zur pour Zurich), dans laquelle ewz détient une participation de 51% et les SiL une participation de 49%.

Le fait de devoir produire à la fois de la chaleur et du froid sur le même site représente un avantage essentiel pour le concept énergétique élaboré par ewz. Les cinq machines frigorifiques assurent des températures allant jusqu'à -13° C pour la fabrication des surfaces de glace, du froid pour la déshumidification du stade de hockey sur glace et la climatisation du bâtiment. La chaleur résiduelle ainsi générée est directement utilisée pour chauffer le bâtiment et traiter les surfaces de glace.

Un équilibre optimal des performances

À l'aide de deux pompes à chaleur, la chaleur résiduelle est chauffée en fonction des besoins en chaleur, par exemple pour les piscines ou pour produire de l'eau chaude pour les installations sanitaires telles que les douches. Comme la chaleur résiduelle des machines frigorifiques atteint déjà 32° C, les pompes à chaleur atteignent un rendement supérieur à la moyenne.

Pour la production de froid, 100% d'énergie renouvelable est utilisée, notamment par 636 (sur un total de 2264) panneaux solaires de 305 watts crête installés sur le toit de la Vaudoise aréna. Les SiL fournissent le reste de l'électricité nécessaire à partir de 100% d'énergie renouvelable. La production de chaleur est assurée à hauteur de 80% CO2-n'est pas nécessaire. Cela s'explique notamment par le fait que pour couvrir les pics de demande de chaleur de courte durée, par exemple pour remplir les piscines, on utilise à 50% du chauffage urbain produit de manière renouvelable.

Les installations sont financées selon le principe du contrat énergétique. LaZur Energie SA planifie et construit les installations et les entretient pendant une période de 30 ans. La puissance est revendue à la Vaudoise aréna en fonction de l'énergie thermique et frigorifique effectivement utilisée en kilowattheures.

www.si-lausanne.ch

 

Conseils de prévention contre les dangers naturels

En tant que lecteur des PERSPECTIVES DE L'ENVIRONNEMENT, vous recevrez des conseils de prévention lors d'une manifestation gratuite à l'Umwelt Arena. En tant que facility manager, gestionnaire immobilier, architecte ou planificateur de construction, il est important de connaître les risques de dangers naturels à l'endroit précis où l'on se trouve et de discuter des mesures de prévention avec les propriétaires, les locataires et les utilisateurs.

Copyright : Zurich

Qu'il s'agisse de propriétaires, d'entrepreneurs, d'architectes, de facility managers, etc., tous sont bien avisés de se pencher sur les dangers naturels possibles en Suisse afin de réduire ou d'éviter les dommages.

Des experts informent

C'est pourquoi Zurich lance, en collaboration avec divers partenaires tels que la publication spécialisée SicherheitsForum, une nouvelle série de manifestations sur la prévention des dangers naturels à l'Umwelt-Arena de Spreitenbach. Lors de cet événement, des experts de la branche et des spécialistes des sinistres montreront comment protéger ses biens immobiliers contre les dangers naturels et à quel point un site est menacé.

Une analyse en ligne d'un bien immobilier avec le radar des dangers naturels de la Zurich peut être réalisée en cinq minutes et devrait faire partie intégrante de tout conseil FM. Lors de cette manifestation, des experts vous expliqueront comment réaliser facilement une analyse des risques, à quel point un site est menacé, quand les propriétaires d'ouvrages sont responsables et comment les biens immobiliers peuvent être protégés contre les dangers naturels.

 

L'événement Prévention des risques naturels avec le partenaire SicherheitsForum aura lieu le jeudi, 26 septembre, 17h45de l'année. La publication spécialisée dispose d'un contingent de places réservées, également accessibles aux lecteurs de PERSPECTIVES ENVIRONNEMENTALES. mettre à disposition gratuitement. Si la date de l'événement que vous avez choisi est complète, envoyez un e-mail avec le mot-clé "Forum de la sécurité" et la date souhaitée de l'événement (voir sous www.change-the-picture.ch) :

contact@change-the-picture.ch

 

Certificats avec attestation de durabilité de Vontobel

Les investisseurs peuvent désormais acheter des certificats Vontobel dont les sous-jacents ont été soumis à une analyse de durabilité. Vontobel est le premier et actuellement le seul fournisseur de certificats en Suisse et en Allemagne à évaluer et à présenter son offre de produits de certificats selon des critères ESG (environnement, social, gouvernance).

Vontobel dispose d'une large palette de produits durables. (Image symbolique : Unsplash)

Depuis la création de Vontobel, la durabilité, sous différentes formes, est un élément important de la culture d'entreprise de la banque suisse.

La demande des clients pour des produits durables qui tiennent compte des facteurs écologiques et sociaux ainsi que de la gouvernance d'entreprise ne cesse d'augmenter. Ce thème va continuer à gagner en importance. Ainsi, des efforts supranationaux, comme par exemple le plan d'action de l'UE pour le financement de la croissance durable, sont actuellement en cours de réalisation. Ceux-ci doivent obliger le secteur financier à faire des investissements durables.

Vontobel anticipe cette évolution et soumet sa propre gamme de produits dans le domaine des certificats à un examen selon des critères ESG. Pour les certificats sur actions, Vontobel examine d'abord chaque valeur de base en fonction de critères d'exclusion standard (par ex. pas d'entreprises investies dans l'énergie nucléaire ou les armes).

Dans un deuxième temps, les branches et les entreprises sont évaluées selon des critères de durabilité et une sélection finale est effectuée. La règle est la suivante : plus l'évaluation du secteur est basse, plus l'évaluation de l'entreprise doit être élevée pour que celle-ci puisse être qualifiée de durable. Dans le cas d'un produit avec plusieurs valeurs de base, toutes doivent être qualifiées de durables pour obtenir le label ESG.

Les certificats dont les sous-jacents répondent aux critères ESG sont désormais identifiés par le logo ESG et peuvent être facilement affichés via un nouveau critère de filtrage dans la recherche de produits. Les investisseurs intéressés trouvent ainsi encore plus rapidement de tels produits dans l'univers de placement de Vontobel.

Pour Vontobel, les produits de placement ne sont durables que si l'investisseur participe à la hausse des cours du sous-jacent, car c'est le seul moyen de soutenir le développement durable lié au sous-jacent. Les produits à effet de levier et les produits pour lesquels l'investisseur mise sur une baisse des cours du sous-jacent ne sont donc pas considérés comme durables.

"La classification de nos certificats selon les critères ESG est une réponse à la demande sans cesse croissante des clients. En apposant le logo ESG, nous ne nous contentons pas de promouvoir des classes d'actifs alternatives, mais nous soulignons une fois de plus notre esprit de pionnier dans le domaine des certificats", explique Roger Studer, responsable de Vontobel Investment Banking.

Certificats d'investissement durable de Vontobel en Suisse 
https://vonto.be/CH_Nachhaltige_Anlageprodukte

Rétrospective : "2e Journée des insectes en Suisse

Plus de 300 personnes issues de la recherche, de la politique, de l'économie et de la protection de la nature ont cherché des mesures contre la disparition des insectes lors de la "2e Journée suisse des insectes". Lors de cette manifestation organisée par BirdLife Suisse et Insect Respect, les participants ont discuté de la manière de passer des paroles aux actes concrets.

En Suisse, les listes rouges montrent que plus de 40 pour cent des espèces d'insectes sont menacées et que 5 pour cent sont déjà éteintes. Dans certaines régions germanophones, leur nombre a diminué de plus de 70 pour cent, ont été informés de nombreux participants à la "2e Journée des insectes en Suisse". (Image : Insect Respect)

Lors de la "2e Journée suisse des insectes", on a été informé de la grave disparition des insectes en Suisse ainsi que dans les pays voisins. La quantité et la diversité des insectes ont drastiquement diminué au cours des dernières décennies. Edward Wilson, entomologiste américain renommé, a calculé que sans les insectes, les hommes ne pourraient survivre que quelques mois. Or, le nombre et la diversité des insectes diminuent de manière dramatique :

En Suisse, les listes rouges montrent que plus de 40 pour cent des espèces d'insectes sont menacées et que 5 pour cent sont déjà éteintes. Dans certaines régions germanophones, leur nombre a diminué de plus de 70 pour cent. Les raisons sont multiples, comme l'ont souligné les experts lors de la "2e Journée des insectes en Suisse" le 19 septembre 2019 à Aarau : D'une part, l'agriculture intensive fait disparaître de plus en plus d'insectes de nos paysages, d'autre part, l'urbanisation croissante et le morcellement des habitats entraînent une disparition massive des insectes.

Fertilisation disproportionnée  
Le professeur Josef H. Reichholf, orateur principal de la Journée des insectes et spécialiste des papillons de Bavière, a constaté dans son exposé : "Les engrais azotés sont devenus un étouffoir pour la biodiversité dans les terres cultivées. Les produits phytosanitaires déciment encore plus les insectes, tout comme notre obsession démesurée de la propreté". En de nombreux endroits, celle-ci conduit à ce que les bords de route riches en insectes soient fauchés en temps inopportun ou que les espaces publics soient aspergés de poison.

Ulrich Veith, maire de la commune de Mals dans le Tyrol du Sud, a donné du courage avec son discours et a montré comment il serait possible, en Suisse aussi, de rendre les terres cultivées à nouveau plus accueillantes pour les insectes. "Nous ne voulions pas attendre que quelque chose vienne des hauts responsables politiques pour protéger la nature et les insectes, mais entreprendre quelque chose au sein de la commune elle-même". Malgré de nombreux vents contraires, Mals a désormais réussi, avec le soutien de la population, à interdire légalement l'utilisation de produits phytosanitaires sur toutes les surfaces agricoles et privées de la commune. Aujourd'hui, les produits bio de toutes sortes s'y vendent de plus en plus.

Des actes plutôt que des mots
Afin de mettre en évidence non seulement les problèmes, mais aussi les solutions, les participants ont discuté dans des ateliers de différentes mesures permettant de promouvoir au mieux les insectes. Dans presque tous les ateliers, il s'est avéré qu'il fallait d'abord créer un meilleur accès aux insectes, par exemple en les voyant concrètement ou en faisant l'expérience de leur beauté et de leur diversité.

Les deux organisateurs, BirdLife Suisse et Insect Respect, se réjouissent du déroulement de la journée. Werner Müller, directeur de BirdLife Suisse : "Informer, mettre en réseau et agir, tel est le but de la Journée des insectes. Nous sommes convaincus que de nombreux nouveaux projets vont maintenant être lancés pour faire face à la disparition des insectes". Le Dr Hans-Dietrich Reckhaus, directeur de l'entreprise de biocides Reckhaus AG et initiateur d'Insect Respect, est lui aussi convaincu que la journée n'a pas seulement incité à la réflexion, mais aussi à l'action : "Le respect ne s'arrête pas aux deux ou quatre pattes. Celui qui continue à pulvériser dans son jardin n'a rien compris".

Les politiques sont appelés à agir
Un changement de mentalité et d'action n'est pas seulement demandé à chaque individu à petite échelle. Après cette journée, la politique est également sollicitée. Ou pour reprendre les mots du professeur Josef H. Reichholf : "La Journée des insectes est particulièrement importante pour moi, car elle apporte des faits essentiels dans les discussions actuelles. Les faits sans cesse renouvelés concernant le déclin des insectes doivent maintenant être pris en compte par les politiques". Avec la politique agricole PA22+, l'initiative sur l'eau potable et les pesticides, la révision de la loi sur l'aménagement du territoire et la double initiative à venir pour la biodiversité et le paysage, beaucoup de choses ont bougé. Il faut en profiter pour lutter contre la disparition des insectes.

Dix bonnes raisons de respecter les insectes :
1. écosystème : les insectes donnent plus de résistance à la nature
2. la pollinisation : les insectes maintiennent la flore en vie
3e cycle : Les insectes sont un élément important de la chaîne alimentaire.
4. la nourriture et l'alimentation : Les insectes assurent l'alimentation mondiale.
5. hygiène : les insectes nous débarrassent des "déchets".
6. les sols : les insectes rendent notre terre fertile
7. les vêtements : Les insectes sont indispensables à la production de textiles.
8. industrie : les insectes produisent des produits chimiques
9e médecine : soigner les insectes.
10. recherche : les insectes sont extrêmement précieux sur le plan scientifique.

www.birdlife.ch/tag-der-insekten

 

 

Axpo engage Christoph Brand de Tamedia comme CEO

Le groupe énergétique Axpo a trouvé son nouveau patron. Christoph Brand prendra ses fonctions au plus tard à l'été 2020.

Christoph Brand sera le nouveau CEO d'Axpo. (Image : digitalswitzerland)

Christoph Brand, actuellement CEO adjoint du groupe de médias Tamedia, succède à Andrew Walo, qui quitte Axpo, comme cela avait déjà été annoncé en juin. A partir d'octobre, le président du conseil d'administration Thomas Sieber assurera également la direction opérationnelle du groupe par intérim pendant la période de transition, a indiqué la société le 19 septembre 2019.

Brand est membre de la direction de Tamedia depuis 2012 et responsable du secteur "Rubriques & places de marché". Depuis 2019, il est chef d'entreprise adjoint. Il a également été CEO de Sunrise de 2006 à 2010. Auparavant, il a également occupé des postes de direction au sein du groupe de télécommunications Swisscom.

Pendant ce temps, chez Tamedia, la recherche d'un successeur à Brand est en cours, comme l'a indiqué l'entreprise de médias dans un communiqué séparé. Celui-ci garantira une transition en douceur de "Rubriken & Marktplätze" dans la nouvelle structure organisationnelle de Tamedia au 1er janvier 2020, a-t-on en outre indiqué.

En effet, comme nous l'avions déjà annoncé en juin, Tamedia va créer une structure organisationnelle décentralisée avec quatre secteurs d'activité autonomes à la fin de l'année. (Source : XING)

Pro Natura : La nouvelle conception du paysage a encore du chemin à faire

Pro Natura soutient cette mise à jour et a participé activement à son élaboration. Après plus de 20 ans, la Conception "Paysage suisse" est en cours de révision. Le projet mis en consultation jusqu'au 15 septembre n'est toutefois pas assez contraignant pour les cantons et les communes.

Pour la nouvelle loi sur la protection du paysage, la Confédération, les cantons et les communes devraient replanifier leurs activités de construction. (Image symbolique : Unsplash)

La Conception "Paysage suisse" (CPS) est un instrument central d'aménagement du territoire de la Confédération. Elle doit veiller à ce que la Confédération, les cantons et les communes planifient leurs activités de construction de manière à ménager la nature et le paysage.

La nouvelle version de la LCS se base sur une compréhension globale du paysage. Selon celle-ci, le paysage se caractérise également par la diversité des habitats naturels et semi-naturels de valeur et par leur interconnexion spatiale. Pro Natura salue cette approche. Il est toutefois incompréhensible que la CPS actualisée dans le sens de la biodiversité ne contienne pas de directives pour la conservation des espèces animales et végétales menacées.

Protection du paysage dans tous les domaines politiques  

Il est réjouissant de constater que la LCP oblige les autorités fédérales à prendre en compte les préoccupations de la protection du paysage dans tous les domaines politiques. Mais de telles règles contraignantes sont également nécessaires dans l'accomplissement de tâches qui relèvent de la compétence des cantons et des communes.

En outre, la LCS actualisée ne doit en aucun cas servir de substitut à la mise en place de l'infrastructure écologique de la Suisse. Cette dernière est absolument nécessaire, car elle constitue l'une des principales mesures de conservation de la biodiversité.

Des produits chimiques détectés dans les emballages plastiques

De nombreuses substances contenues dans les emballages plastiques n'ont pas encore été analysées. De plus, il existe encore de nombreuses substances que la recherche n'a pas encore pu identifier. Une chose est sûre : trois produits sur quatre contiennent des substances nocives.

Bouteilles en plastique : de nombreux emballages ne sont pas du tout inoffensifs (Image : pixabay.com, Hans)

Experts du groupe de recherche PlastX de l'Institut de recherche socio-écologique (ISOE) http://isoe.de ont détecté plus de 1000 substances chimiques dans les emballages plastiques, c'est-à-dire dans les produits en plastique, trois produits sur quatre contenant des substances nocives.

De plus, une grande partie des substances contenues dans ce mélange de produits chimiques n'est pas identifiable, comme l'expliquent les scientifiques dans leur étude publiée dans la revue "Environmental Science & Technology".

Un mélange de polluants inquiétant

En collaboration avec des collègues de l'université Goethe de Francfort http://uni-frankfurt.de et l'Université technique et scientifique de Norvège http://ntnu.no les spécialistes ont analysé les produits chimiques dans 34 produits en plastique de tous les jours en fonction de leur toxicité globale et de leur composition - notamment des produits tels que des pots de yaourt, des bouteilles pour boire et des bouteilles de shampoing fabriqués à partir de huit types de plastique différents.

"Nous avons trouvé des substances nocives dans trois des quatre produits testés, dont des produits chimiques qui ont un effet toxique sur les cellules ou qui provoquent des effets endocriniens, c'est-à-dire semblables à ceux des hormones", rapporte Lisa Zimmermann, premier auteur de l'étude. Dans les types de plastique chlorure de polyvinyle (PVC) et polyuréthane (PUR), on a trouvé un plus grand nombre de produits chimiques et les effets étaient plus inquiétants que ceux du polyéthylène téréphtalate (PET), par exemple.

1400 produits chimiques inclus

"Il y avait au total plus de 1400 produits chimiques dans les produits. Dans certains produits, nous avons même trouvé plus de 100 substances différentes. Sur ces 1400 substances, seules 260 ont pu être identifiées en laboratoire. Un peu plus de 80 pour cent de toutes les substances détectées n'ont pas pu être identifiées à l'aide d'analyses chimiques", ajoute Zimmermann, qui met en garde contre le fait de réchauffer les aliments dans leur emballage. (Source : pressetext)

 

 

 

Les microplastiques dans l'eau

Des oiseaux de mer agonisants, le ventre rempli de microplastiques, ou des amas de plastique aussi grands que des îles : Tout le monde a déjà vu de telles images. Mais il existe aussi des morceaux de plastique à peine visibles à l'œil nu : les microplastiques. Depuis peu, selon un communiqué publié pour le salon de l'environnement ILMAC à Bâle, on trouve également des microplastiques chez l'homme.

Les microplastiques sont depuis longtemps un sujet de préoccupation pour les techniciens de l'environnement. (Image symbolique : Unsplash)

Le danger que représentent les microplastiques n'a guère été étudié jusqu'à présent. Des chercheurs de l'Empa ont réalisé la première évaluation mondiale des risques liés aux microplastiques dans les lacs et les rivières. Selon les conclusions de l'étude, les organismes aquatiques ne sont pas (encore) gravement menacés en Europe.

Toutefois, ces particules millimétriques peuvent poser un problème pour l'environnement. Les microplastiques sont entrés dans la société dans les deux sens du terme, peut-on lire dans un communiqué sur le site de l'ILMAC : "D'un point de vue chimique et analytique, ils se sont déjà retrouvés dans le tractus gastro-intestinal, le sang, la lymphe et le foie de les animaux1 et même dans les selles des humains.2

Risque pour l'environnement ? 

Les microplastiques sont également devenus un thème politique pour le grand public - une incitation pour les chercheurs à faire la lumière et à mettre de l'ordre dans ce domaine complexe et à montrer les éventuelles mesures à prendre par les entreprises concernées. Bernd Nowack, scientifique de l'environnement et chercheur à l'Empa, se penche entre autres sur la pollution de l'environnement par les microplastiques. En collaboration avec Véronique Adam, Nowack a réalisé la première évaluation des risques au monde pour les poissons et autres organismes aquatiques vivant en eau douce.

Pour ce faire, ils ont comparé et évalué les résultats d'innombrables études. Pour déterminer s'il existe un risque pour l'environnement, les chercheurs de l'Empa ont utilisé une méthode établie pour l'évaluation des risques environnementaux liés aux produits chimiques. Ils ont comparé les charges réelles mesurées dans les eaux par les microplastiques avec les valeurs seuils pour les effets toxiques possibles sur différents organismes. Si les charges et les valeurs seuils se recoupent, il existe effectivement un risque pour l'environnement.

Résultat : en Europe, il n'y a actuellement aucun risque pour l'environnement, car les concentrations de microplastiques effectivement mesurées dans les eaux analysées jusqu'à présent sont nettement inférieures aux valeurs seuils. On sait cependant que l'Asie est particulièrement touchée par le problème du plastique. Nowack et Adam ont trouvé dans les données asiatiques un chevauchement des pollutions et des valeurs seuils, même si celui-ci est extrêmement faible.

Différences régionales
Comme le montrent ces deux exemples, les chercheurs ont trouvé des différences entre les différentes régions du monde en ce qui concerne la pollution par les microplastiques et le risque qui en résulte pour l'environnement. Les concentrations environnementales peuvent être plus élevées dans les régions où le système d'épuration des eaux usées ne fonctionne pas ou fonctionne de manière limitée. Ceci parce que des stations d'épuration qui fonctionnent bien sont particulièrement importantes pour la "protection" de l'environnement contre les microplastiques.

La conclusion de Nowack est la suivante : "Actuellement, rien n'indique que les microplastiques présentent un risque pour l'environnement en Europe". Toutefois, des études supplémentaires sont nécessaires pour exclure définitivement les conséquences négatives, car les données sont encore rares, surtout en ce qui concerne les points chauds locaux de microplastiques dans l'environnement. Il recommande par exemple des études contrôlées avec des méthodes standard et une caractérisation complète des particules.

Son propre groupe de recherche "Environmental Risk Assessment and Management" au sein du département "Technologie et société" de l'Empa à Saint-Gall va en tout cas continuer à suivre le sujet. Des évaluations de risques similaires sont prévues pour les microplastiques dans les sols et une étude pour les océans. La quantification des flux de microplastiques dans l'environnement ou l'étude de la formation de microplastiques lors du lavage et de l'altération sont également des projets de recherche en cours.

 

C'est avec plaisir que nous attirons votre attention sur le forum "Swiss Green & Sustainable Chemistry Days 2019", qui vous proposera des conférences et des nouveautés pendant ILMAC (du mardi 24 au vendredi 27 septembre 2019). Vous trouverez le programme correspondant ici. Le Forum ILMAC est organisé par la Société Suisse de Chimie.

 

Publication originale :

V. Adam, T. Yang, B. Nowack, "Toward an ecotoxicological risk assessment of microplastics : Comparison of available hazard and exposure data in freshwaters", Environmental Toxicology and Chemistry (2018) ; DOI : 10.1002/etc.4323

Source : Empa (communiqué de presse abrégé)

www.empa.ch

Bonnes affaires cancérigènes : Wish sous le feu des critiques

Une étude de laboratoire le montre : Sur la plate-forme à bas prix Wish sont vendus des produits qui ne devraient pas être sur le marché dans notre pays, comme l'a même récemment thématisé le "SonntagsZeitung".

 

Selon les résultats des tests, un casque Bluetooth qui ne coûte que 16 francs au lieu de 296 chez Wish n'est "pas commercialisable". (Image symbolique : Unsplash)

La plateforme américaine Wish, qui commercialise principalement des offres chinoises à très bas prix, gagne du terrain en Suisse. En termes de chiffre d'affaires, la boutique en ligne occupe déjà la huitième place des plus grandes boutiques en ligne suisses - Wish a généré dans notre pays 185 millions de francs en 2018, soit autant que LeShop. Un chiffre d'affaires qui a triplé en trois ans.

Sur Wish, les produits sont vendus à des prix défiant toute concurrence et livrés directement depuis la Chine. La plateforme est particulièrement appréciée des jeunes en Suisse. En raison des prix extrêmement bas, les attentes en matière de qualité sont faibles, explique Patrick Kessler, président de l'Association suisse de vente par correspondance. SonntagsZeitung.

La chasse aux produits ultra bon marché - dont les contrefaçons d'articles de marque - a toutefois un hic. Des produits sont importés qui violent les normes de sécurité. Le journal rapporte un test effectué par le Forum suisse des consommateurs auprès d'un laboratoire indépendant. Selon les résultats du test, un casque d'écoute Bluetooth qui ne coûte que 16 francs au lieu de 296 serait "non commercialisable".

Raison : plusieurs substances dangereuses pour la santé dépassent les valeurs limites. L'une d'entre elles est même considérée comme cancérigène.
D'autres tests - par exemple ceux du magazine télévisé allemand "Wiso" - ont conclu que certains produits étaient "potentiellement dangereux pour la vie". En touchant le bloc d'alimentation, on risquait de recevoir une décharge électrique.

Absence de contrôles de sécurité

Les contrôles de sécurité font défaut sur Wish. Les commerçants chinois peuvent s'enregistrer directement sur la plateforme et vendre leurs marchandises à des clients du monde entier. Les résultats des tests suisses n'ont pas impressionné Wish - les écouteurs Bluetooth en question sont toujours en vente, bien que le forum des consommateurs ait informé le commerçant en ligne de la présence de substances douteuses.

Les consommateurs suisses ne semblent pas non plus impressionnés par les risques potentiels pour la santé. Ils continuent à commander assidûment sur Wish. Le boom est stimulé par un autre facteur : La Chine étant considérée comme un pays du tiers monde par l'Union postale universelle, les commerçants locaux bénéficient de tarifs postaux réduits vers la Suisse. Les envois sont donc souvent gratuits. Des inégalités qui suscitent depuis longtemps le mécontentement des commerçants en ligne suisses. (Source : Semaine publicitaire)

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