Christopher Wöhr, nouveau membre de la direction de l'AGFS
Depuis juillet, Christopher Wöhr est le nouveau membre de la direction de l'Association suisse pour la publicité télévisée (AGFS). Il remplace Dennis Lawrence, qui a quitté son poste suite à un changement professionnel.
Rédaction
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26 septembre 2024
(Image : zVg.)
Tout comme son prédécesseur Lawrence, Wöhr fait office de représentant IGEM au sein de la direction de l'AGFS. Il apporte avec lui plus de deux décennies d'expérience dans le secteur des médias et de précieuses perspectives du point de vue des agences. Ainsi, à 44 ans, il a occupé ces 24 dernières années différents postes de direction dans de grandes agences en réseau, où il a notamment dirigé les départements TV. Il a en outre acquis une solide expérience du côté du marketing chez Goldbach Media.
"La télévision est ma passion et je me réjouis d'apporter mes connaissances et mon expérience à l'AGFS", déclare Wöhr à propos de ses nouvelles fonctions. "Au cours de ma carrière, j'ai accompagné de nombreux outils et leur introduction sur le marché suisse et j'ai contribué à leur développement. Il est important pour moi de faire progresser l'optimisation continue en collaboration avec les agences, les diffuseurs et les marketeurs".
Havas Media continue de s'occuper de Perfetti van Melle
L'agence média Havas a remporté le pitch pour le budget média de Perfetti van Melle et a ainsi pu défendre avec succès le budget dont elle s'occupe depuis 2022.
Rédaction
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25 septembre 2024
L'agence considère ce nouveau gain de budget comme une confirmation de son approche innovante en matière de planification vidéo totale : "Notre outil propre à l'agence, le Meaningful-Reach-Calculator, qui permet une stratégie vidéo globale et ciblée, a convaincu le client. Nous sommes fiers de continuer à collaborer avec Perfetti van Melle et de renforcer leur image de marque dans le paysage médiatique numérique et classique", a déclaré Samia Montaque, directrice générale de Havas Media, citée dans un communiqué.
Les concepts de Havas Play, spécialement développés pour activer les fans, auraient largement contribué à ce que Perfetti van Melle choisisse à nouveau de collaborer avec l'agence. "Nous impliquons toujours le client dans nos réflexions et intégrons tous les aspects pertinents dans notre planification stratégique. Nous sommes heureux d'avoir pu convaincre Perfetti van Melle avec nos réflexions qui dépassent le simple cadre des médias et nous nous réjouissons de poursuivre une collaboration fructueuse", déclare Yvonne Hefti, Client Service Director chez Havas.
Aroma élargit son expertise dans différents domaines
L'agence Aroma compte désormais un responsable du business development afin d'exploiter de manière ciblée les possibilités de développement stratégique. Parallèlement, le département Aroma Creative continue à développer son expertise en matière de stratégie de marque, de photographie et de production vidéo.
Rédaction
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25 septembre 2024
Aroma Creative accueille Marion Marxer, Senior Brand Consultant, dans son équipe afin de renforcer l'approche holistique de l'agence. Elle apporte une vaste expérience dans le domaine de la stratégie de marque et de la gestion de la marque ainsi que des connaissances approfondies dans l'analyse des groupes cibles, la recherche de tendances et l'architecture des points de contact.
Ondrej Kolacek, responsable de l'équipe de photographie et d'images animées, dispose d'une longue expérience dans les domaines de la photographie, de la production vidéo et du motion design. Il a acquis de vastes connaissances et une précieuse expérience pratique, en particulier dans le domaine de la photographie d'événements et de sport.
Christian Egger, Senior Photographer & Video Producer, complète l'équipe avec son expertise en photographie de studio, de portraits, de produits et d'architecture.
Et Alex Ryser, Head of Business Development, vient renforcer l'équipe de direction d'Aroma. Il apporte plus de 20 ans d'expérience dans les domaines de la direction de projet, de l'expérience client, de la vente, du développement commercial et du marketing. Son dernier poste était celui de Head of Sales & Markets auprès de l'entreprise de live marketing MCH Foire Suisse à Bâle et Zurich. Grâce à sa vaste expertise et à son réseau étendu, Ryser devra ouvrir de nouveaux champs d'activité et renforcer durablement le suivi des clients.
SIMF 2023 : "Nous sommes entrés dans un nouvel esprit marketing"
Dans cette interview, Dominique Hufschmid et Fabian Plüss parlent du nouvel esprit du marketing, dans lequel l'authenticité et l'influence numérique sont centrales. Ils donnent un aperçu de l'évolution du marketing d'influence et se penchent sur le Swiss Influence Marketing Forum (SIMF) ainsi que sur le Smile Swiss Influence Award qui aura lieu le 25 octobre 2024.
Rédaction
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25 septembre 2024
Dominique Hufschmid et Fabian Plüss
Dans cette interview avec Dominique Hufschmid (Kingfluencers) et Fabian Plüss (Swiss Creator Academy), l'importance actuelle du marketing d'influence et du marketing numérique d'influence est mise en lumière. Les deux experts donneront un aperçu de la dynamique et des défis de ce marché en croissance constante en Suisse, qui atteint aujourd'hui un chiffre d'affaires de 100 millions de francs. L'accent sera mis sur le Swiss Influence Marketing Forum (SIMF) 2023, qui aura lieu le 25 octobre 2024 en combinaison avec le Smile Swiss Influence Award. Ces événements favorisent l'échange et le développement de la branche, soutenus par la plateforme swissinfluence.ch qui met en réseau les influenceurs, les marques et les créateurs. L'interview est disponible par écrit et sous forme de vidéo-cast.
m&k : Comment avez-vous trouvé votre voie dans le marketing d'influence ?
Fabian Plüss : Je viens du secteur médical. Le marketing des leaders d'opinion y est profondément enraciné. Nous avons alors développé un programme de référencement avec des dentistes, des pharmaciens et des droguistes et intégré des produits dentaires. La recommandation par des leaders d'opinion, comme les dentistes, a fait que le prix ne jouait pratiquement plus aucun rôle - la confiance était essentielle. En l'espace de six ans, nous avons pu nous développer dans plus de 100 pays.
Dominique Hufschmid : J'ai travaillé en tant que designer et créatrice, j'ai travaillé dans de nombreuses agences et j'ai créé des marques. C'est surtout dans le cadre de mon travail pour Energy et le FC Bâle que j'ai été en contact intensif avec des influenceurs et des créateurs. C'est passionnant de voir comment on peut atteindre une communauté et placer des messages de marque forts par leur intermédiaire.
m&k : Alors, ça valait le coup de venir ?
Fabian Plüss : Absolument, oui. Le marketing d'influence a connu une croissance énorme au cours des dix dernières années. En Suisse, nous enregistrons des taux de croissance annuels d'environ 40 à 45 %. Au total, le chiffre d'affaires dans ce domaine se situe entre 50 et 100 millions de francs par an, selon la manière dont on considère le marché - que ce soit via des agences comme Kingfluencers ou des marques qui pratiquent le marketing d'influence en interne.
Pourquoi les marques transfèrent-elles de plus en plus leurs budgets vers le marketing d'influence ?
Dominique Hufschmid : Le marketing d'influence est dynamique, authentique et surtout divertissant. Les gens racontent les histoires de la marque à leur manière et les intègrent dans leur vie. Le groupe cible se sent plus naturel lorsque la marque est racontée par quelqu'un en qui il a confiance que lorsqu'il voit une publicité classique.
Quelles sont les plates-formes les plus fortes actuellement en Suisse ?
Dominique Hufschmid : Instagram et TikTok dominent en Suisse. Instagram offre des résultats très mesurables pour les marques et est plus facile à contrôler. TikTok, en revanche, est plus imprévisible, car les contenus peuvent rapidement devenir viraux, mais il est difficile de prédire ce qui fonctionnera. C'est pourquoi de nombreuses marques hésitent encore à s'engager pleinement sur TikTok, car elles doivent céder le contrôle.
Lors de la présentation du Digimonitor d'IGM, il est apparu clairement que LinkedIn se classe désormais au troisième rang des plates-formes de médias sociaux en Suisse et qu'il continue de croître. Comment évaluez-vous le rôle de LinkedIn dans le domaine B2B ?
Fabian Plüss : LinkedIn a définitivement le vent en poupe, surtout dans le secteur B2B. La plateforme s'est fortement développée et rappelle de plus en plus les flux classiques des médias sociaux. Il est passionnant de voir comment les créateurs de contenu professionnel prennent de plus en plus d'importance et quelles sont les possibilités offertes par le marketing d'influence B2B.
Quels sont les formats les plus performants sur les médias sociaux ?
Dominique Hufschmid : Les vidéos courtes, divertissantes et humoristiques, fonctionnent très bien. Parallèlement, les contenus qui transmettent des connaissances approfondies ont beaucoup de succès. Ce qui est décisif, ce n'est pas le format en soi, mais l'authenticité, la créativité et l'originalité du contenu qui interpelle le groupe cible.
m&k On Tour - avec Dominique Hufschmid et Fabian Plüss
Où vous informez-vous sur les dernières tendances du marketing d'influence ?
Fabian Plüss : Nous nous orientons fortement vers des marchés comme l'Allemagne, les États-Unis et le Royaume-Uni. Ces marchés ont souvent deux à trois ans d'avance. L'Asie est également très passionnante, mais elle n'est pas toujours transposable un à un en raison des différences culturelles.
Dominique Hufschmid : Je me plonge moi-même profondément dans la culture numérique sur TikTok et j'observe ce qui s'y passe. Il faut être au plus près pour identifier les tendances et les formats pertinents et comprendre comment ils s'intègrent dans une stratégie marketing.
Un exemple de campagne d'influence réussie en Suisse ?
Dominique Hufschmid : La collaboration de On avec l'influenceur Aditotoro en est un excellent exemple. ON est confrontée au défi suivant : sur le marché suisse, sa marque et ses produits sont surtout appréciés par des groupes cibles plus âgés, mais n'ont pas encore un accès fort aux jeunes générations, notamment à la génération Z. Pour atteindre ce groupe cible, ON a décidé d'impliquer des créateurs et des ambassadeurs. Aditotoro a documenté sur Instagram comment il est passé du statut de personne peu sportive à celui de marathonien. La marque On a été subtilement intégrée dans son histoire, et le storytelling a ainsi été utilisé pour s'adresser à la communauté des runners. Une campagne authentique et pleine d'humour qui a été particulièrement bien accueillie par les jeunes.
Qu'en est-il des campagnes qui s'adressent plutôt à des groupes cibles plus âgés ?
Fabian Plüss : Un nouveau format qui s'adresse fortement aux groupes cibles plus âgés est le programme Digital Influence sur LinkedIn. Ici, les cadres de niveau C deviennent des ambassadeurs de la marque et partagent leur expertise sur LinkedIn, renforçant ainsi la marque employeur. Ces programmes sont profonds et comprennent une multitude d'objectifs.
Qu'est-ce qui est important dans une campagne d'influence idéale ?
Dominique Hufschmid : Il est important que les marques comprennent parfaitement leur identité et leurs groupes cibles avant de choisir des influenceurs. Les créateurs doivent correspondre à la marque et les marques doivent laisser aux créateurs un espace créatif pour développer des contenus authentiques et passionnants. Lâcher le contrôle est ici essentiel.
Un terme qui fait de plus en plus partie du quotidien des marketeurs et des publicitaires : "Digital Influence". Que signifie ce terme et comment le situer dans l'ensemble du spectre du marketing ?
Dominique Hufschmid : Avec l'essor des médias sociaux et l'influence croissante des plateformes numériques, l'environnement des marques est devenu plus complexe. Auparavant, les marques pouvaient déterminer elles-mêmes les messages qu'elles souhaitaient envoyer, et les entreprises de médias jouaient le rôle de gatekeeper. Aujourd'hui, les communautés décident elles-mêmes de ce qu'elles consomment et de qui. C'est un changement massif. Nous sommes entrés dans un nouvel esprit marketing. Les marques ne doivent plus se contenter d'informer, mais participer activement à la conception de la communication.
Cela signifie qu'il ne s'agit plus seulement de faire de la publicité pure et simple, mais de créer un véritable lien avec les communautés. Le terme "Digital Influence" décrit exactement cette évolution : les marques doivent participer aux conversations, reconnaître la pertinence des thèmes qui préoccupent les gens et s'impliquer de manière authentique. Il s'agit d'un concept aux multiples facettes, qui va du travail avec des influenceurs à la communication interne, par exemple par le biais d'influenceurs d'entreprise.
Fabian Plüss : Le marketing d'influence n'est qu'une partie de l'ensemble. L'influence numérique englobe bien plus. Les marques doivent comprendre qu'aujourd'hui, il ne s'agit pas seulement de travailler avec des influenceurs externes, mais aussi de faire de leurs propres collaborateurs des ambassadeurs de la marque. Le leadership thématique ne doit pas dépendre uniquement de certaines personnes, mais la marque elle-même doit exprimer sa passion et son expertise sur les canaux sociaux. Les stratégies globales d'influence numérique permettent d'obtenir d'énormes résultats, que ce soit en termes de construction de la confiance des clients ou directement en termes de vente.
Anticipez-vous cette évolution, notamment l'importance croissante du marketing d'influence, avec la plateforme que vous avez mise en place ?
Fabian Plüss : Nous avons créé la plate-forme "Influence suisse" afin de refléter l'évolution du marketing d'influence en Suisse. Cette plateforme est une plaque tournante pour tout ce qui touche à l'influence numérique. Elle se compose du Smile Swiss Influence Award, du Swiss Influence Marketing Forum et de la Swiss Creator Academy. Ces trois domaines couvrent tout le spectre de l'Influence Marketing, de la récompense des meilleurs influenceurs à la formation de la prochaine génération de créateurs, en passant par le réseautage et l'échange de connaissances.
Que propose exactement la Swiss Creator Academy ?
Fabian Plüss : La Swiss Creator Academy est un programme de formation continue qui s'adresse aux créateurs de contenu. En collaboration avec la HWZ (Hochschule für Wirtschaft Zürich) et différents professeurs, experts ainsi que les créateurs eux-mêmes, nous proposons des cours et des formations. L'objectif est de développer les compétences des créateurs et de leur montrer comment concevoir leurs contenus de manière professionnelle et durable. Il s'agit de thèmes tels que le storytelling, la gestion des communautés et le développement d'une identité de marque claire. La Creator Academy est un investissement dans l'avenir de l'économie des créateurs en Suisse.
Le prochain Swiss Influence Marekting Forum aura lieu le 25 octobre dans "The Hall" à Dübendorf. Qu'est-ce qui nous y attend ?
Dominique Hufschmid : Lors du Swiss Influence Marketing Forum, nous décrypterons les facettes de la Brand Influence et proposerons des aperçus sur la manière de la cultiver et de l'utiliser avec succès. Des keynotes, des panels de discussion et des ateliers seront présentés au public spécialisé. L'événement présentera des insights, des tendances et des projets dans les domaines des médias sociaux, du marketing d'influence, de la culture numérique, de la création de contenu, de l'IA, du community building et de l'influence de marque.
Quelle est l'importance du Smile Swiss Influencer Award ?
Fabian Plüss : Le Smile Swiss Influence Award a une signification particulière, car il honore les meilleurs leaders d'opinion numériques de Suisse. Nous mettons ainsi sous les feux de la rampe des influenceurs et des créateurs qui, par leur travail, ont une réelle influence sur leurs communautés. Parallèlement, l'Award permet de sensibiliser à l'importance croissante du marketing d'influence en Suisse.
Nous sommes particulièrement fiers d'avoir élargi le prix cette année. Nous sommes passés de 10 à 18 catégories afin de mieux représenter le marché au sens large. Outre les catégories classiques d'influenceurs, nous avons également intégré des thèmes tels que "Brands of Influence" et "B2B Influenceurs". Nous voulons ainsi montrer que le marketing d'influence est bien plus qu'un simple travail avec des visages connus. Il s'agit de savoir comment les marques peuvent placer avec succès leurs messages et exercer une influence dans un environnement numérisé.
Qu'est-ce qui a changé par rapport aux années précédentes dans l'attribution des prix ?
Fabian Plüss : L'aspect le plus important est que nous considérons le marketing d'influence de manière beaucoup plus globale. Il ne s'agit plus seulement de l'influenceur classique tel qu'on le connaît, mais aussi des "Brands of Influence" et des "Media of Influence". Nous voulons représenter l'ensemble du spectre de l'influence numérique. Comprendre comment utiliser cette force d'influence sur les médias sociaux permet d'établir la confiance des clients et, en fin de compte, d'influencer positivement les ventes.
m&k On Tour - avec Dominique Hufschmid et Fabian Plüss
Sandro Hagen rejoint la direction de Vitamin 2
Sandro Hagen devient directeur du numérique et membre de la direction de Vitamin 2. À ce poste, il devra contribuer de manière déterminante à façonner l'avenir numérique de l'agence avec des idées fraîches et une vision stratégique.
Rédaction
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24 septembre 2024
(Image : zVg.)
Avant de rejoindre Vitamin 2, Hagen a marqué le développement de plateformes web innovantes et de solutions numériques en tant que consultant et responsable de l'unité numérique de Dachcom.Digital. Durant cette période, il a dirigé avec succès une équipe qui a créé des solutions sur mesure pour les clients - des plateformes web complexes et des systèmes de commerce électronique avec des intégrations CRM, ERP et PIM jusqu'à des parcours clients et des designs UX bien pensés. Sa capacité à communiquer de manière compréhensible au niveau C des concepts technologiques même exigeants, ainsi que son flair pour les tendances numériques, font de lui un véritable atout pour Vitamin 2, écrit l'agence dans un communiqué.
"Avec Sandro, nous avons à bord quelqu'un qui ne pense pas seulement en termes de stratégie, mais qui façonne aussi activement le paysage numérique", déclare la direction de Vitamin 2. "Sa vision et son engagement nous aideront à faire passer les projets numériques au niveau supérieur".
Le neuromarketing repensé : Standing Ovation allie insights et impact créatif
L'agence zurichoise Standing Ovation a développé un processus innovant qui combine les stratégies de marque avec les connaissances neuroscientifiques. En combinant les insights clients, le neurobranding et les technologies du grand langage, les expériences de marque sont optimisées de manière ciblée.
Rédaction
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23 septembre 2024
Etienne Ruppen, CEO et propriétaire, et Michael Dancsecs, Business Development et copropriétaire
De l'insight à l'impact : une nouvelle approche de la stratégie de marque
Les entreprises sont aujourd'hui confrontées au défi non seulement d'être visibles, mais aussi d'inspirer confiance et d'entretenir des relations durables avec leurs clients. Souvent, l'image qu'une marque a d'elle-même et la perception du groupe cible divergent. L'agence zurichoise Standing Ovation a développé un processus innovant qui résout ce problème. "De l'insight à l'impact" combine les insights clients et le neurobranding avec les technologies Large Language afin d'optimiser les expériences de marque. "Nous relions directement les analyses approfondies des groupes cibles et les motifs de décision subconscients à nos processus créatifs", explique Etienne Ruppen, CEO de l'agence.
Neurobranding : comprendre les décisions au niveau inconscient
Environ 90 pour cent de toutes les décisions d'achat sont prises inconsciemment. C'est là qu'intervient le neuromarketing de Standing Ovation. "Nous utilisons ces connaissances et les combinons avec des interviews en profondeur, des analyses de contenu et des outils de social listening", explique Laura Eberspächer, Head of Creation. Cette analyse complète constitue la base de toutes les réalisations créatives et garantit que les messages de la marque sont placés de manière émotionnellement attrayante et efficace. Cette approche permet de comprendre plus en profondeur les groupes cibles et de développer des campagnes créatives parfaitement adaptées.
Thomas Volprecht, responsable de la stratégie, et Laura Eberspächer, responsable de la création
La technologie rencontre la créativité : la boussole du motif comme clé
L'un des éléments centraux du nouveau processus est la boussole des motifs, développée en interne. Cette solution logicielle sur mesure intègre des styles de vie, des profils de motivation et des personas afin de rendre visibles les besoins et associations subconscients. Grâce aux technologies Large Language, les expériences de marque peuvent désormais être testées et optimisées en temps réel. "Nos clients ont la possibilité de tester des actifs de marque et d'interagir avec des personas afin d'améliorer l'efficacité de leur communication de marque", souligne Thomas Volprecht, Head of Strategy.
Des résultats mesurables : Plus d'impact grâce à des décisions basées sur les données
Le processus "de l'insight à l'impact" offre non seulement des connaissances plus approfondies sur les besoins du groupe cible, mais aussi des résultats mesurables. Les premiers projets montrent des améliorations significatives du retour sur investissement et de l'attachement à la marque. "Nous créons des expériences qui ont un impact à long terme et qui apportent une valeur mesurable à la marque", explique Michael Dancsecs, responsable du développement commercial chez Standing Ovation. Claudia Gambini, COO, ajoute : "Notre nouvelle approche marque pour nous un tournant dans le développement d'expériences de marque et a considérablement augmenté le potentiel créatif de notre travail".
Rebranding et nouvelle présence en ligne
Le processus innovant a également conduit à un rebranding et à un nouveau site web pour Standing Ovation. Celui-ci reflète la nouvelle approche et se présente dans un design frais qui reflète les valeurs de l'agence. Thomas Volprecht et Laura Eberspächer ont joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre du processus, qui a été implémenté avec succès en juillet 2024, après 18 mois de développement.
NMQ Switzerland : où l'excellence numérique et le pain au levain se rencontrent
L'agence numérique NMQ Switzerland allie une expertise numérique internationale à un fort accent local - et surprend avec une boulangerie au bureau. m&k s'est entretenu avec les principaux dirigeants de l'agence sur l'expansion stratégique, les innovations technologiques et le secret du succès de leur culture d'entreprise particulière.
Rédaction
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23 septembre 2024
m&k : Quelles ont été les principales raisons de la fusion de Digital go avec NMQ Digital ?
Marco Kohler, responsable national de Nmq Suisse : Cette fusion était stratégiquement cruciale pour accélérer notre croissance et nous placer dans une position dont nous pourrions profiter à la fois localement et globalement. Grâce à l'accès à une agence globale gérée par son propriétaire comme NMQ, nous avons désormais la possibilité de recourir à tout moment à des solutions éprouvées au niveau international. Une autre raison était que nous ne voulions pas seulement agir au niveau mondial, mais que nous devions en même temps renforcer la proximité locale avec nos clients dans la région DACH. Nos clients attendent des solutions sur mesure qui soient à la fois fondées au niveau international et pertinentes au niveau local.
Quel sera l'impact de l'appartenance à un réseau international sur la manière de travailler de NMQ Switzerland ?
Marco Kohler : Grâce à l'intégration dans le réseau NMQ, nous pouvons gérer nos projets de manière transparente sur différents fuseaux horaires. Cela nous apporte d'énormes gains d'efficacité. En même temps, cela nous ouvre des possibilités de profiter des innovations technologiques telles que l'intelligence artificielle ou les plateformes d'analyse de données qui sont développées au niveau mondial. Nous pouvons adapter ces technologies très tôt et les proposer sur mesure à nos clients en Suisse.
Quelle est la stratégie de croissance de NMQ Switzerland, notamment en ce qui concerne son expansion mondiale ?
Pascal Käser, responsable de la croissance de Nmq Suisse : Nous considérons que notre croissance est double. D'une part, nous renforçons notre position sur le marché suisse afin de continuer à être perçus comme un interlocuteur local. Les pays DACH et les États-Unis, où nous avons déjà fait nos premiers pas, sont particulièrement intéressants à cet égard. Notre stratégie consiste à nous développer avec des partenaires et des clients existants et à utiliser notre savoir-faire international de manière ciblée pour soutenir les entreprises locales dans leur expansion mondiale.
Quelles sont les nouvelles synergies qui résultent de l'intégration dans le réseau mondial ?
Pascal Käser : L'une des plus grandes synergies est le soutien technologique dont nous bénéficions désormais. Qu'il s'agisse de plateformes de marketing numérique ou de solutions basées sur le cloud, nous avons un accès immédiat à des technologies de pointe et à des spécialistes qui nous aident à les intégrer dans les projets des clients. Une deuxième synergie réside dans l'évolutivité. Grâce à notre présence internationale, nous pouvons gérer les projets beaucoup plus rapidement et efficacement et adapter les résultats aux besoins locaux.
Comment vous assurez-vous que les tendances et les besoins locaux ne sont pas noyés dans l'approche globale ?
Pascal Käser : Notre identité suisse reste au cœur de notre travail. Nous comprenons très bien les besoins et les tendances locales. Nous sommes fermement enracinés dans la culture d'entreprise locale, mais en même temps ouverts aux développements mondiaux. Cela signifie que nous adaptons les meilleures pratiques mondiales aux marchés locaux et que nous offrons ainsi le meilleur service possible. Sur le marché suisse en particulier, nos clients attachent une grande importance aux solutions sur mesure qui les distinguent de leurs concurrents mondiaux.
Quels changements et innovations technologiques attendez-vous de l'intégration de NMQ Digital ?
David Müller-Omachlik, CTO Nmq Switzerland : De nombreuses innovations technologiques sont désormais à notre disposition. L'un des domaines les plus passionnants est l'automatisation des processus grâce à des plateformes basées sur l'IA. Cela nous permet d'organiser plus efficacement les tâches répétitives et d'améliorer considérablement la qualité de nos projets. Un autre grand thème est le renforcement dans le domaine Data & Analytics. Nous disposons désormais d'outils qui nous permettent d'acquérir une connaissance plus approfondie des besoins des clients et de développer des stratégies de marketing personnalisées sur cette base.
En interview avec m&k de NMQ : Martin Radelfinger, David Müller-Omachlik, Pascal Käser et Marco Kohler (de gauche à droite)
Quelles sont les tendances technologiques mondiales que vous considérez comme particulièrement pertinentes pour NMQ Switzerland et ses clients ?
David Müller-Omachlik : L'intelligence artificielle et l'automatisation sont des thèmes centraux, mais le commerce social, le Cokieless Future et le Voice Search prennent également de l'importance. Ces tendances rendent le marketing plus complexe, car elles nécessitent de nouvelles plates-formes et de nouveaux outils. Notre objectif est d'utiliser les bonnes technologies pour nos clients afin d'améliorer l'efficacité tout en gérant la fragmentation croissante du marketing.
Comment intégrez-vous le mode de travail global 24/7 dans les processus existants des équipes suisses ?
David Müller-Omachlik : Notre plus grand défi, et en même temps notre avantage, est d'intégrer de manière transparente les équipes mondiales dans nos processus existants. Grâce à la disponibilité 24h/24 et 7j/7, nous pouvons transmettre directement aux équipes internationales des tâches qui se terminent ici en Suisse. Cela accélère énormément l'ensemble du flux de travail. En même temps, nous veillons à ce que nos équipes suisses continuent d'agir en tant qu'interlocuteurs personnels pour les clients sur place et garantissent la qualité locale.
Quel est le rôle de l'intelligence artificielle et des technologies marketing modernes chez NMQ Switzerland ?
David Müller-Omachlik: Aujourd'hui, l'IA fait partie intégrante du monde du marketing. Nous l'utilisons dans de nombreux domaines, par exemple pour l'automatisation des campagnes et l'analyse de grandes quantités de données. Mais nous ne considérons pas l'IA comme un substitut, mais comme une extension du potentiel humain. L'homme reste la force motrice derrière chaque décision, la technologie nous aide seulement à les prendre plus rapidement et plus précisément.
Qu'est-ce qui vous a incité à rejoindre NMQ Switzerland ?
Martin Radelfinger, conseiller et partenaire de Nmq Switzerland : Pour moi, c'était une combinaison de confiance et d'inspiration. Je connais les fondateurs depuis de nombreuses années et j'apprécie leur focalisation sans compromis sur le client. La fusion avec NMQ a permis de faire évoluer cette activité sans perdre la touche personnelle. De plus, j'ai appris au cours de ma carrière qu'il est essentiel de travailler avec des personnes qui inspirent et qui partagent les mêmes valeurs. L'équipe de NMQ Switzerland répond à tous ces critères.
Quels sont les défis que vous voyez dans la mise à l'échelle d'une activité d'agence ?
Martin Radelfinger : Le plus grand facteur est la gestion des personnes. Le business des agences est toujours un people business. Il n'est pas facile de faire évoluer la culture et la qualité qui font le succès d'une agence sans faire de concessions. Mais NMQ Switzerland a tout ce qu'il faut pour y parvenir. Ils apportent une combinaison de valeurs locales et de professionnalisme global qui est rare.
Il y a une boulangerie dans votre agence. Comment cela s'est-il passé ?
Maître boulanger : L'idée est née du désir d'associer le dialogue numérique, que nous vivons au quotidien dans notre travail, à un lieu de rencontre analogique. Pour nous, le travail d'agence consiste à créer des liens - entre les marques et les personnes, entre les idées et leur mise en œuvre. La boulangerie est le lieu physique où cet échange peut avoir lieu à un niveau personnel. Beaucoup de nos réunions d'affaires commencent autour d'un café ou d'un morceau de pain au levain. Cette combinaison nous rend vraiment uniques.
Quelle est votre spécialité ?
Maître boulanger : Notre spécialité est notre pain au levain fabriqué de manière traditionnelle. Il est synonyme de qualité, de patience et d'artisanat - des valeurs qui se reflètent également dans notre travail en tant qu'agence. À cela s'ajoute notre café artisanal, qui n'est pas seulement une boisson, mais une invitation au dialogue. Nous encourageons délibérément l'échange entre les personnes, que ce soit pour une discussion informelle ou une réunion créative.
Qu'est-ce que la boulangerie et l'agence ont en commun ?
Maître boulanger : Dans les deux domaines, il s'agit de la même chose : rassembler les gens. Dans le monde numérique, nous le faisons par le biais de campagnes et de plateformes créatives, dans le monde analogique par les rencontres qui ont lieu dans notre boulangerie. La qualité, la durabilité et le véritable artisanat sont des valeurs centrales qui nous guident dans les deux domaines. Qu'il s'agisse d'un morceau de pain ou d'une campagne numérique - dans les deux cas, il y a la conviction que les connexions authentiques sont déterminantes pour le succès.
L'engagement comme facteur de réussite : insights de Heads et Perikom
Heads Corporate Branding et Perikom ont invité le 18 septembre au Musée national pour discuter de l'importance de l'engagement dans les entreprises. Des experts ont montré l'importance de l'engagement pour le succès et les conditions cadres nécessaires.
Rédaction
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23 septembre 2024
Ralph Hermann lors de la table ronde avec Dr. Judith Muster et Sven Bühler (Toutes les photos : Heads)
Le 18 septembre 2024, 88 spécialistes et personnes intéressées se sont réunis dans la grande salle du Musée national de Zurich pour se consacrer à l'un des thèmes centraux de la gestion d'entreprise moderne : L'engagement. Heads Corporate Branding a organisé l'événement sous l'égide de Perikom, l'association professionnelle pour la gestion du personnel et la communication interne.
Pour les agences de branding comme Heads, l'engagement des collaborateurs est une condition de base pour le succès des repositionnements ou des re-designs. Mais qu'en est-il de l'engagement dans les entreprises suisses ? Simone Raubach et Sina Frank de Heads ont expliqué qu'il existe encore un grand potentiel dans ce domaine, bien que les entreprises suisses ne soient pas si mal classées en comparaison internationale.
Ralph Hermann : "Le rebranding sans l'engagement des collaborateurs est comme un nouveau bateau qui n'arrive pas à sortir du port".L'équipe de Heads - heureuse après une soirée réussie
Ralph Hermann, propriétaire de Heads Corporate Branding, a décrit, à l'aide d'exemples pratiques, les défis qu'il faut relever lorsqu'il s'agit d'enthousiasmer les collaborateurs pour le mile supplémentaire. Judith Muster, sociologue et partenaire chez Metaplan, a ajouté : "L'engagement ne peut être développé que si le cadre organisationnel est adéquat". Sven Bühler, psychologue et propriétaire d'icommit, a illustré avec le modèle de la "maison de l'engagement" l'importance d'assurer d'abord la satisfaction des collaborateurs avant que l'engagement ne devienne possible.
L'événement a non seulement permis d'apporter des éclairages fondés, mais a également donné lieu à des discussions animées et à des échanges inspirants lors de l'apéritif de clôture.
Nicole Kleger de "Sallea" est l'innovatrice féminine de l'année
Jeudi dernier, le Female Innovation Forum (FIF) a eu lieu pour la 7e fois au BMW Group Brand Experience Center à Dübendorf. Organisé par la communauté d'affaires "Ladies Drive", l'événement a servi cette année encore de scène pour le prix "Female Innovator of the Year", qui a été décerné cette année à Nicole Kleger de la spin-off Sallea de l'ETH.
Rédaction
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22 septembre 2024
(Image : zVg.)
Le Female Innovation Forum s'adresse aux fondatrices et aux jeunes entrepreneuses et met en réseau le monde des startups en Suisse et à l'étranger. Selon le Baromètre EY des start-ups (2023), seuls 5 % des start-ups créées par des femmes ont reçu du capital-risque. Le forum s'est fixé pour objectif d'augmenter continuellement cette proportion, de promouvoir les jeunes entrepreneuses et de les mettre en réseau afin, en fin de compte, de renforcer la place économique suisse à long terme.
Pour la septième fois déjà, des prix ont été décernés dans différentes catégories à des femmes innovantes dans le cadre du Female Innovation Forum. Cette année encore, deux prix du jury ont été décernés : le "Female Innovator of the Year" et le "Recognition Award". En outre, quatre autres fondatrices ont été récompensées en collaboration avec différents partenaires Collab dans les domaines "Social Innovation", "Digital Innovation", "Diversity & Inclusion Innovation" et "Design Innovation". La fondatrice et présidente du jury Sandra-Stella Triebl, souligne : "L'économie a aussi un visage féminin. C'est ce que nous montrons et célébrons".
Programme de la journée avec des keynotes et des ateliers
Cette année encore, le Female Innovation Forum a offert différentes possibilités de réseautage. Les 260 participants ont pu échanger des expériences et des idées et nouer de précieux contacts dans le cadre d'ateliers dirigés par cinq créatrices d'entreprise de différents domaines.
Marion Fogli, de la banque privée numérique Alpian, a parlé des connaissances financières comme moteur de l'innovation, tandis que Katherin Milligan, experte en entrepreneuriat social, a montré comment devenir un leader du changement social. Larissa Huisgen, vice-présidente du portefeuille de marques de BMW, a expliqué comment l'innovation permet la transformation, tandis que Pina Schlombs, Sustainability Lead de Siemens, a présenté l'innovation comme un turbo pour les industries durables. Et Sarah Harbarth de la startup Kuori a présenté des solutions d'économie circulaire avec une technologie innovante d'upcycling.
La journée s'est terminée en apothéose par la Award Night sous la forme d'un dîner de gala, accompagné d'un autre discours-programme de Larisa B. Miller, CEO de Phoenix Global Group Holdings.
Prix "Female Innovator of the Year" décerné à Nicole Kleger
Le prix principal du Female Innovation Forum 2024, décerné en coopération avec BMW Suisse, a été attribué à la spin-off de l'ETH "Sallea" et a récompensé sa cofondatrice Nicole Kleger. La startup a développé un nouveau procédé de fabrication de biomatériaux afin de créer des structures tridimensionnelles sur lesquelles les tissus carnés peuvent se développer. Leur impression 3D peut par exemple être utilisée comme base pour la culture de viande en laboratoire.
"Prix de reconnaissance" pour Margaux Peltier
La spin-off de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a développé une solution innovante pour l'utilisation de la chaleur et du froid dans les infrastructures souterraines existantes. Pour ce faire, "Enerdrape" a conçu des panneaux géothermiques qui peuvent être installés dans des tunnels, des parkings ou des stations de métro. Ceux-ci sont traversés par plusieurs couches de tuyaux dans lesquels l'eau circule et qui deviennent ainsi des échangeurs de chaleur. L'énergie des bâtiments existants est ainsi directement utilisée dans le sous-sol.
L'ingénieure Margaux Peltier est CEO et cofondatrice d'"Enerdrape" et responsable du développement de la stratégie de l'entreprise ainsi que de sa mise en œuvre. Elle a reçu pour cela le "Recognition Award", qui lui a été remis par la banque privée numérique Alpian.
Quatre prix pour des femmes extraordinaires
Derrière le Female Innovation Forum se trouvent, outre BMW et la banque privée numérique Alpian, DQSolutions, Siemens, USM et le canton de Zurich. Ils ont chacun remis un prix.
Le Social Innovation Award, en coopération avec l'Office du travail du canton de Zurich, a été décerné à Sarah Taubman pour son application et l'empowerment avec "Tara & Pipps": Histoires d'enfants comme préparation aux interventions médicales.
Cette année, le prix de l'innovation numérique de DQ Solutions a été décerné à Olga Miler, qui s'est distinguée avec "Portefeuille intelligent" s'engage pour une meilleure éducation financière comme base de la prospérité.
L'entreprise Siemens a décerné son Diversity&Inclusion-Award à Lisa Stähli, fondatrice de "hello world 50:50" pour leur engagement et un "better together".
Et le Design Award d'USM Modular Furniture a été décerné à Ramona Schwarz de "Rayne Care" pour son disque menstruel.
Andrea Arcidiacono sera le nouveau porte-parole du Conseil fédéral
Le Tessinois Andrea Arcidiacono sera le nouveau vice-chancelier et porte-parole du Conseil fédéral. Cet économiste de la HSG, ancien journaliste, responsable de la communication et chef d'agence, succède au vice-chancelier décédé André Simonazzi.
Rédaction
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20 septembre 2024
Le nouveau porte-parole du Conseil fédéral, Arcidiacono, a été présenté vendredi. (Capture d'écran : Srf.ch)
Arcidiacono, 58 ans, sans appartenance politique, prendra ses fonctions le 1er octobre, a indiqué vendredi la Chancellerie fédérale. Il est encore directeur de l'agence Arcidiacono Consulting Partners jusqu'à fin septembre, mais il cédera ce poste et ses parts sociales dans l'entreprise. Il habite à Berne.
C'est le chancelier Viktor Rossi qui a proposé Arcidiacono à l'élection. Le nouveau vice-chancelier désigné connaît le Palais fédéral, la politique fédérale et les tâches des médias du Palais fédéral, a déclaré Rossi à Berne devant les médias. Arcidiacono est de langue maternelle italienne et parle allemand, français et anglais.
"Des rôles différents"
Il est convaincu qu'Arcidiacono assurera la continuité. Au début de sa carrière, Arcidiacono était journaliste. Il a ensuite travaillé pour l'administration fédérale, pour Présence Suisse, pour Curafutura et pour l'Université de la Suisse italienne au Tessin ainsi que pour le Tribunal administratif fédéral.
Arcidiacono a remercié dans les quatre langues nationales pour cette élection. Il a déclaré que c'était pour lui un grand honneur et une grande responsabilité d'assumer cette fonction importante. "La confiance mutuelle est le point de départ pour accomplir au mieux ma tâche passionnante et difficile".
Arcidiacono a assuré aux journalistes qu'il se réjouissait de la collaboration avec les représentants des médias, "même si nous aurons des rôles différents".
Dans une première phase de son activité, il souhaite assurer la continuité, a-t-il déclaré. Dans une deuxième phase, il analysera les points forts et les points faibles et examinera où et ce qui peut être développé.
"L'ensemble du Conseil fédéral sera partie prenante"
Interrogé sur son appartenance à un parti, Arcidiacono a déclaré : "Je suis favorable à la solidarité, à la responsabilité individuelle et à l'égalité des chances. Mon parti sera le Conseil fédéral dans son ensemble. Je n'appartiens à aucun parti". Il a déjà travaillé pour des membres du Conseil fédéral de différents partis.
Arcidiacono a commencé sa carrière dans le journalisme. Il a travaillé comme journaliste et correspondant au Palais fédéral pour le journal Corriere del Ticino et la télévision de la Suisse italienne RSI. De 2007 à 2009, il a dirigé la rédaction italophone de Swissinfo.
Il a ensuite acquis de l'expérience dans la communication au sein et en dehors de l'administration fédérale. Il a été chef suppléant de l'information des conseillers fédéraux Ruth Dreifuss et Pascal Couchepin. En 2017 et 2018, il a été porte-parole de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Au sein de l'agence d'image Présence Suisse du Département des affaires étrangères (DFAE), il a dirigé les programmes "Gothard 2016", "Italie/Expo Milano 2015" et "Verso Expo Milano 2015". Il a également été responsable des relations publiques de l'Università della Svizzera italiana et de l'association de caisses maladie Curafutura. De 2009 à 2011, il a été responsable de la communication du Tribunal administratif fédéral.
accordéon, jogging, voyages
Parmi ses hobbies, Arcidiacono cite la pratique de l'accordéon, le jogging et les voyages. Son prédécesseur André Simonazzi (PS) est décédé en mai à l'âge de 55 ans lors d'une randonnée. Il avait exercé cette fonction pendant 15 ans. Jusqu'à l'entrée en fonction d'Arcidiacono, Ursula Eggenberger, la plus proche collaboratrice de Simonazzi, exerce ses fonctions par intérim.
Elle dirige la section Communication de la Chancellerie fédérale. Elle retrouvera cette fonction après l'entrée en fonction du nouveau vice-chancelier. Le deuxième poste de vice-chancelier est occupé depuis le 1er juillet par Rachel Salzmann (au centre). (SDA/swi)
Que signifie en fait... "CAC" ?
Dans sa chronique "Que signifie au juste... ?", Benno Maggi se penche sur des termes utilisés dans le domaine du marketing et de la communication. Cette fois-ci, il traite du terme "CAC".
Rédaction
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20 septembre 2024
Et ça aussi ! Un tel ... ! Le CAC est soudain pertinent. En toutes lettres : Customer Acquisition Cost. Il s'agit donc de l'effort financier consenti pour acquérir des clients. Non pas que le terme soit nouveau, mais la fréquence de son utilisation et le nombre de cadres qui demandent le CAC font sursauter les départements marketing et les agences dans la même mesure. Que faire maintenant ? Pourquoi devrions-nous en plus diviser les dépenses à la fin d'une campagne par le nombre de clients gagnés ? C'est une question que l'on peut se poser. Mais la réponse est : cela a sa raison d'être.
Le marketing a souvent du mal à s'imposer dans les entreprises. Dans les situations difficiles, ce sont les services financiers, informatiques, opérationnels, de distribution, de vente et même, depuis peu, les RH qui donnent le rythme dans les directions d'entreprise. Le marketing est alors souvent relégué au second plan.
Il y a peu d'entreprises axées sur le marketing en Suisse. On est l'une d'entre elles et doit alors toujours se mettre en avant. On entend alors souvent dire : "Nous ne sommes pas On". C'est vrai, mais on pourrait le devenir. Mais on ne le fait pas ou on ne le laisse pas arriver parce que a) en période de vaches maigres, on économise surtout sur le marketing au lieu d'investir, et b) parce que les responsables du marketing refusent absolument de percevoir le CAC. Personne ne devrait s'étonner si, après la question tueuse "Avons-nous vraiment besoin de cela ?", on ajoute : "Quels sont nos coûts d'acquisition client ?
Quand chaque franc compte
Il existe différentes méthodes pour calculer la valeur CAC. Une version simple est la suivante : CAC = coûts totaux de marketing et de vente / nombre de nouveaux clients acquis. Et c'est là que les querelles commencent. Qu'est-ce qui a été comptabilisé exactement et sur quel centre de coûts ? Les ventes et le marketing ne sont pas seulement ennemis dans les vidéos amusantes de TikTok. De nombreuses blagues et bandes dessinées du style "Qu'est-ce qui différencie le marketing des ventes..." circulent également. L'ancienne star des caricaturistes dans le monde des affaires, Scott Adams, avec son personnage Dilbert, en fournit des pages et des pages.
Le coût total du marketing et des ventes comprend généralement chaque franc dépensé par une entreprise dans le cadre de l'acquisition de nouveaux clients. En font partie les coûts du personnel des départements de marketing hypertrophiés (qui paient généralement des salaires plus élevés que les agences), le personnel de vente (qui doit être motivé par des commissions élevées, mais qui ne peut pas utiliser le matériel du marketing), la création du matériel de marketing, les événements, les expositions, les boutiques, les campagnes et tout ce qui est fait pour attirer des clients. En contrepartie, on calcule le nombre de nouveaux clients acquis au cours d'une période donnée. On obtient alors des chiffres à deux, trois ou quatre chiffres, selon le cas. Lorsque l'on se retrouve face à ce chiffre, on peut se demander si cela en vaut la peine. Et cette question peut être posée par tous. Au lieu de râler "encore ça", il faut y aller, faire les calculs et les analyser. Sinon, c'est la panique.
* Benno Maggi est cofondateur et CEO de Partner & Partner. Il écoute depuis plus de 30 ans dans le secteur et découvre ainsi pour nous des mots et des expressions qui peuvent être utilisés soit pour small talk, soit pour faire l'important, soit pour s'énerver, soit pour jouer au Scrabble, soit tout simplement pour le plaisir.
Woohw ! La campagne de Neu pour la Banque Cler est "Campaign of the Year".
15 travaux gagnants analogiques et numériques ont été récompensés par le Swiss Out of Home Award en or, argent et bronze lors de l'événement sectoriel Woohw ! de cette année. Le prix principal "Campaign of the Year" a été décerné à la campagne "Werbung naja, Zins gut." de Neu Creative Agency pour la Banque Cler.
Rédaction
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19 septembre 2024
Le "Swiss Out of Home Award" récompense chaque année la publicité extérieure analogique, numérique et innovante en Suisse. En 2024, 163 travaux au total ont été soumis - 30 d'entre eux ont reçu une nomination de la part du jury. La remise des prix a eu lieu jeudi dans le cadre de l'événement sectoriel Woohw !, organisé par l'association Publicité extérieure Suisse AWS et soutenu par APG|SGA, Goldbach Neo, et Horizon.
Le jury d'experts indépendants, composé de 14 personnalités issues du monde de la publicité, de la culture et du design, a annoncé et récompensé les 15 campagnes gagnantes des Swiss Out of Home Awards en or, argent et bronze dans le cadre de la soirée de remise des prix au Stage One Event & Convention Hall de Zurich.
Les gagnants de l'or évoluent dans des domaines d'application très différents des médias OOH : De la campagne de personnel pour les plus de 50 ans (catégorie Public Service) des VBZ à la campagne d'été "Cool down in the Museum" (catégorie Culture) pour le musée Haus Konstruktiv, en passant par la campagne d'abonnement (catégorie Commercial Local & Regional) pour l'hebdomadaire Woz.
La campagne "Werbung naja, Zins gut." de la Banque Cler a reçu le prix principal "Campaign of the Year" et a également remporté l'or dans les catégories Commercial National et Digital Out of Home. Dans la catégorie Out of Home Innovations, la barre était particulièrement haute : "Dans le millésime actuel, aucun projet n'a malheureusement été jugé digne d'être primé par le jury dans cette catégorie", explique Christian Brändle, président du jury et directeur du Museum für Gestaltung de Zurich.
Grande joie à la Banque Cler et à Neu : Sandy Pfuhl, Fabienne Schoberth, Nico Ammann, Simon Rehschle, Adrian Staehelin et Gregor Eicher (de g. à dr.). (Image : zVg.)
Programme-cadre avec keynote et table ronde
L'événement sectoriel Woohw ! a été précédé de la Conference. La partie professionnelle a débuté dès l'après-midi avec des keynotes de la L'experte en neuromarketing Gesa Lischka et le neuropsychologue Prof. Dr Lutz Jäncke de l'Université de Zurich. La table ronde qui a suivi était composée d'Antonia Lepore (CMO, Axa Suisse), d'Oliver Schönfeld (Managing Director TWmedia, The Whole Media), de Stefan Vogler (chargé de cours et directeur de la filière CAS Marketing Communications, HWZ) et de Gesa Lischka. La table ronde a été animée par Johannes Hapig, co-rédacteur en chef de m&k.
Les sponsors Setaprint, Richnerstutz, Burri Public Elements et Media Focus étaient présents avec des mises en scène interactives. Le son du dîner et de la fête était assuré par "HP3", un trio mobile composé d'un saxophone, d'une contrebasse et d'un set de batterie minimal. Les plus de 350 invités ont fait la fête dans l'ambiance et la bonne humeur jusque tard dans la nuit.