Solutions numériques pour le suivi des patients à l'Hôpital universitaire de Bâle

La Suisse dispose d'un des systèmes de santé les plus développés au monde. Comme le montrent des études récentes, elle est toutefois à la traîne dans le domaine de la numérisation. Le vieillissement de la population et l'augmentation des maladies chroniques qui en découle, ainsi que le manque de personnel, pèsent de plus en plus sur le système de santé et donc sur la qualité des soins aux patients. Des wearables pour les soins aux patients Les solutions numériques peuvent [...]

Hôpital universitaire de Bâle
Grâce à une nouvelle solution numérique, l'hôpital universitaire de Bâle peut suivre à tout moment l'état de santé de ses patients. (Image : Cisco)

La Suisse dispose d'un des systèmes de santé les plus développés au monde. Comme le montrent des études récentes, elle est toutefois à la traîne dans le domaine de la numérisation. Le vieillissement de la population et l'augmentation des maladies chroniques qui en découle, ainsi que le manque de personnel, pèsent de plus en plus sur le système de santé et donc sur la qualité de la prise en charge des patients.

Des wearables pour les soins aux patients

Les solutions numériques peuvent y remédier en améliorant l'efficacité des hôpitaux. L'utilisation de capteurs mobiles - appelés wearables - jouera un rôle important à cet égard. Grâce à ces capteurs, les paramètres vitaux des patients peuvent être mesurés en permanence et transmis sans fil, ce qui permet une surveillance automatisée et continue de l'état de santé. Cette technologie peut contribuer de manière importante à maintenir d'excellents soins de santé à l'avenir.

"Les projets d'innovation tels que la surveillance des signes vitaux avec des wearables ne sont possibles qu'avec un réseau hautement disponible et performant", explique Marc Strasser, CIO à l'Hôpital universitaire de Bâle. "Nous utilisons une infrastructure réseau compatible WiFi et Bluetooth de Cisco. Comme les wearables habituels communiquent par Bluetooth, nous pouvons utiliser notre infrastructure existante pour la transmission des données. La technologie ne doit jamais être une fin en soi, mais doit toujours améliorer la situation de nos patients et de nos collaborateurs".

Transmission automatique des données de mesure

Avec l'aide de Cisco DNA Center, un centre de contrôle complet pour le réseau, des applications de tiers peuvent être installées sur les points d'accès Cisco. En étroite collaboration avec Cisco et l'hôpital universitaire de Bâle, Leitwert a développé un logiciel permettant de transformer les points d'accès Cisco en passerelles Bluetooth pour le transfert de données des wearables. Dès qu'un wearable enregistré se trouve à proximité d'un point d'accès Cisco, les données de mesure enregistrées sont automatiquement lues et transmises en toute sécurité au sein du réseau de l'hôpital. L'objectif est de permettre à l'équipe soignante d'avoir à tout moment une vue d'ensemble de l'état de santé des patients, afin qu'elle ne soit plus obligée de déranger les patients stables en les contrôlant la nuit, par exemple, et qu'elle puisse en même temps reconnaître encore plus tôt si quelqu'un a besoin d'une aide supplémentaire.

Déploiement possible sur une grande surface

Le système indépendant du fabricant de Leitwert permet d'intégrer directement des wearables médicaux de différents fabricants, de sorte que les données de santé collectées ne doivent pas être envoyées aux systèmes externes des fabricants d'appareils. Au lieu de cela, les données peuvent être enregistrées directement à l'hôpital sans quitter le réseau sécurisé. L'hôpital conserve ainsi une transparence et un contrôle complets sur les données des patients. Cette technologie a été développée dans le cadre d'un partenariat de développement de plusieurs années entre l'hôpital universitaire de Bâle et Leitwert. L'intégration avec l'infrastructure Cisco ouvre la possibilité de déployer cette application à grande échelle dans les hôpitaux dotés d'une infrastructure Cisco. "Dans le cadre de notre initiative Country Digital Acceleration, nous soutenons également le secteur suisse de la santé avec des investissements concrets dans la numérisation et le développement de solutions innovantes", explique le Dr Garif Yalak, Head of Digital Transformation, Cisco Suisse. "Nous nous appuyons pour cela sur notre expérience avec plus de 17 000 organisations du secteur de la santé dans le monde. Nous apportons également une contribution décisive à l'Hôpital universitaire de Bâle : en tant que solution globale, l'infrastructure réseau Cisco et le Cisco DNA Center posent les bases de l'utilisation des wearables".

Les trois partenaires du projet ont déjà pu mettre en œuvre avec succès un prototype de la nouvelle solution. Celui-ci va maintenant être testé de manière approfondie dans le cadre d'études, afin que la technologie réponde aux exigences élevées du secteur de la santé. Dès que les produits auront obtenu les certifications prescrites, le système sera utilisé pour le traitement des patients à l'Hôpital universitaire de Bâle.

Source : Cisco

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/digitale-loesungen-fuer-die-patientenbetreuung-am-unispital-basel/

Les produits chimiques compromettent l'efficacité de l'accord sur la pollution plastique

La pollution plastique est un problème majeur, d'autant plus que les plastiques sont très complexes dans leur composition. En effet, une étude récente a identifié plus de 10 000 substances chimiques pouvant être utilisées dans la fabrication des plastiques. Il en résulte que les plastiques peuvent contenir une multitude de substances chimiques. Or, nombre de ces produits chimiques remplissent la même fonction. [...]

Produits chimiques
Les plastiques sont complexes. Les scientifiques tirent désormais la sonnette d'alarme : les produits chimiques sapent un traité mondial contre la pollution plastique. (Image : Unsplash.com)

La pollution plastique est un problème majeur, d'autant plus que les plastiques sont très complexes dans leur composition. En effet, une étude récente a identifié plus de 10 000 substances chimiques pouvant être utilisées dans la fabrication des plastiques. Il en résulte que les plastiques peuvent contenir une multitude de substances chimiques. Or, nombre de ces produits chimiques remplissent la même fonction. Mais le manque de coordination entre les fabricants fait que les plastiques de différents producteurs ont souvent des compositions chimiques différentes pour les mêmes applications.

Cette diversité et cette complexité des formulations plastiques entraînent divers effets négatifs et défis, indique par exemple l'Empa dans un récent communiqué de presse. Ainsi, les scientifiques et diverses organisations se sont montrés de plus en plus préoccupés par les effets négatifs sur la santé humaine et sur les écosystèmes de nombreuses substances chimiques contenues dans les plastiques, qui peuvent se détacher du produit au cours de son cycle de vie.

La diversité chimique renforce le problème de la pollution plastique

La diversité des produits chimiques présents dans les plastiques peut poser de nombreux défis aux solutions technologiques actuelles et prévues pour lutter contre la pollution plastique. "L'énorme variété de produits chimiques présents dans différents produits plastiques rend les différents flux de déchets incompatibles. Cette incompatibilité peut affecter considérablement la qualité des produits recyclés, entraînant un "downcycling" et des déchets toxiques qui nécessitent des mesures de sécurité supplémentaires", explique Zhanyun Wang, scientifique de l'Empa et l'un des auteurs de l'étude.

Antonia Praetorius, professeur assistant à l'université d'Amsterdam et co-auteur de l'étude, ajoute : "Une solution proposée pour lutter contre les déchets plastiques causés par les plastiques à usage unique est d'utiliser davantage de plastiques plus durables, afin de permettre, par exemple, la réutilisation multiple des récipients en plastique pour aliments à emporter. Plus la composition chimique de ces plastiques durables est complexe, plus il est difficile de garantir leur intégrité et leur sécurité pendant leur durée de vie prolongée".

Un optimisme prudent

Néanmoins, il y a des raisons d'être optimiste pour faire progresser les solutions mondiales à la pollution plastique. Les auteurs recommandent aux décideurs politiques et aux chefs d'entreprise de saisir l'occasion unique offerte par les négociations de l'accord sur les plastiques pour unir leurs forces et redessiner les plastiques. En établissant une liste d'additifs chimiques sûrs qui remplissent certaines fonctions clés, il est possible de parvenir à des formulations plastiques plus simples et plus standardisées. Les chercheurs font notamment des recommandations concrètes sur la manière d'inclure dans le traité des mécanismes visant à réduire la diversité et la complexité des produits chimiques utilisés dans la production de plastique. Cela permettrait non seulement d'éliminer progressivement les produits chimiques dangereux dans la production de plastique, mais aussi de passer à une économie circulaire pour les plastiques.

Source : Empa

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/chemikalien-gefaehrden-wirksamkeit-des-abkommens-gegen-plastikverschmutzung/

Serviceplan met en scène un film d'image B2B pour Accelleron

Le nouveau film d'image pour Accelleron devait aller au-delà du langage B2B habituel et exprimer l'importance de l'entreprise. Le public devait être sensibilisé à Accelleron et à la motivation de ses collaborateurs. Selon Serviceplan Suisse, "Move Further" a donc davantage l'air d'une profession de foi engagée dans la mission de l'entreprise que d'un film d'entreprise. Dans toute sa [...]

Film d'entreprise AccelleronLe nouveau film d'image pour Accelleron devait aller au-delà du langage B2B habituel et exprimer l'importance de l'entreprise. Le public devait être sensibilisé à Accelleron et à la motivation de ses collaborateurs. Selon Serviceplan Suisse, "Move Further" a donc davantage l'air d'une profession de foi engagée dans la mission de l'entreprise que d'un film d'entreprise. D'une durée d'un peu plus de deux minutes, le film emmène les spectateurs dans un voyage à travers le monde de l'entreprise et met en avant les personnes qui font Accelleron.

Le film a été tourné à Hambourg et à Baden et sera diffusé dans un premier temps sur les propres canaux d'Accelleron. D'autres diffusions sont prévues dans les prochains mois.


Responsable chez Accelleron : Magdalena Okopska (vice-présidente de la communication), Antonietta Allocca (responsable de la gestion de la marque et des partenariats). Responsable chez ABB : Nicolas Ziegler (responsable de la gestion de la marque), Lena Poëll (responsable du design et de la gouvernance de la marque). Responsable chez Serviceplan Suisse et Plan.Net Suisse : Peter Schäfer (Chief Strategy Officer), Micha Seger (Executive Creative Director), Philipp Intlekofer (Art Direction), Henry Clarke, Joss Arnott (Copywriter), Muriel Laporta-Asté, Tom Hubli, Sylvia Kohler et Caroline Ronzani (conseil), Pam Hügli et Raul Serrat (responsabilité globale). Production de films : Stefan Girtanner (Shining Film). Réalisation : Marco Lutz.

Vendredi dit non au Black Friday - et oui à l'échange

Lors du Black Friday, Freitag encourage l'échange plutôt que l'achat : le magasin en ligne reste fermé ce jour-là et les utilisateurs* sont redirigés vers la plateforme d'échange S.W.A.P.. Et au lieu de proposer des rabais, Freitag attire cette année pour la première fois les gens dans les magasins locaux avec des événements d'échange de sacs. Il y a probablement peu de choses moins compatibles avec l'économie circulaire que le Black [...].

Vendredi Black FridayLors du Black Friday, Freitag encourage l'échange plutôt que l'achat : le magasin en ligne reste fermé ce jour-là et les utilisateurs* sont redirigés vers la plateforme d'échange S.W.A.P.. Et pour la première fois cette année, au lieu de proposer des rabais, Freitag attire les clients dans les magasins locaux avec des événements d'échange de sacs.

Il y a peu de choses moins compatibles avec l'économie circulaire que le Black Friday. C'est pourquoi Freitag préfère miser sur des produits à longue durée de vie et sur des services judicieux, et refuse les batailles de rabais gaspillées. Depuis quelques années déjà, les fabricants de sacs de Zurich, qui pensent en termes de circuit, profitent du Black Friday pour dire "oui" à une consommation raisonnable et "non" à la frénésie du shopping, grâce à des initiatives positives.

Ainsi, Freitag invite tous ceux qui en ont déjà un, mais qui souhaiteraient en avoir un nouveau, à échanger leurs sacs lors du Black Friday : sous la devise "Don't shop, just swap", le magasin en ligne reste fermé, les utilisateurs* sont directement redirigés vers la plateforme globale d'échange de sacs S.W.A.P. (Shopping Without Any Payment) qu'ils ont développée eux-mêmes. Pour la première fois cette année, les magasins hors ligne de vendredi, de Zurich à Tokyo, participent également et invitent à un échange réel de sacs en face à face.

D'autres marques s'engagent également contre la surconsommation lors du Black Friday :

- La marque de denim Mud Jeans ferme sa boutique en ligne et vend des jeans vintage via livestream.
- La marque de mode Raeburn désactive sa boutique en ligne et propose un service de réparation dans ses magasins.
- Le label de slow fashion Asket ferme sa boutique en ligne et encourage à entretenir, réparer et réutiliser.
- Flamingos life (baskets véganes) ferme son magasin en ligne.
- Soeder Seife appelle les clients* à recharger sans gaspiller.
- Secrid offre à ses clients* un service de réparation gratuit.
- Oy ferme également sa boutique en ligne et appelle à la place à faire un don.
- Le fournisseur de vélos pliants Brompton propose à ses clients* au Royaume-Uni une location gratuite de vélos.

Rétrospective Quality Mining Day : la qualité, moteur du changement

Sven O. Rimmelspacher, Managing Director du fabricant de logiciels CAQ Quality Miners GmbH, situé dans le sud de l'Allemagne, a ouvert le 20 octobre 2022 le Quality Mining Day. Dans son allocution, il a fait référence à la capacité de changer sans cesse. Il a appris à ses dépens que la pente n'est pas toujours raide : "En 2003, les clients nous ont [...].

Quality Mining Day 2022
Table ronde lors du Quality Mining Day 2022. (Image : Quality Miners GmbH)

Sven O. Rimmelspacher, Managing Director du fabricant de logiciels CAQ Quality Miners GmbH, situé dans le sud de l'Allemagne, a ouvert le 20 octobre 2022 le Quality Mining Day. Dans son allocution, il a fait référence à la capacité de changer sans cesse. Il a appris à ses dépens que la pente n'est pas toujours raide : "En 2003, les clients nous ont mis au pied du mur et nous ont dit durement : vous devez faire quelque chose pour votre qualité !" Pour Rimmelspacher, ce fut un tournant décisif. "Nous nous sommes réinventés, nous avons complètement transformé notre conception de la qualité et nous l'avons intégrée comme force motrice dans nos solutions et notre partenariat avec nos clients".

Tomber et se relever rapidement

Le sportif de l'extrême Norman Bücher, a vu dans l'histoire des Quality Miners la confirmation de sa propre thèse : "Lorsque les enfants commencent à courir, ils tombent toujours, mais se relèvent aussitôt et continuent. Tomber fait partie de la vie - même au travail - ce n'est qu'en tombant que nous apprenons à nous dépasser". Benedikt Sommerhoff, directeur Innovation & Transformation chez DGQ, trouve lui aussi "formidable de se remettre en question. L'échec est une chance". Dans le cadre de la table ronde, il a évoqué avec enthousiasme le fait que "l'expérimentation est devenue plus porteuse d'espoir en Allemagne".

Lars Vollmer, auteur de best-sellers, a montré de manière imagée à un public attentif que ce dépassement de soi peut aussi prendre des allures de "théâtre d'affaires". "Les start-ups agissent intuitivement sur le marché, c'est ce qui fait leur succès. En grandissant, elles prennent pour modèle les erreurs des grandes entreprises". Des règles écrites et non écrites se développent pour les processus et le type de collaboration. Les gens les ressentent et se comportent en conséquence avec une intelligence systémique. "C'est pourquoi ils suivent ces règles lors des réunions, peu importe qu'elles soient absurdes ou qu'elles n'aboutissent pas. Les réunions deviennent une fin en soi", explique l'orateur.

Identifier la nature du problème

Il suffit pourtant d'apprendre à distinguer entre un problème compliqué et prévisible et un problème complexe et surprenant. Alors que le premier peut être résolu de manière causale et basée sur les connaissances, avec une gestion propre des processus et de la qualité, le second exige de l'inventivité et de la créativité en dehors des règlements. "Celui qui mène une double action dans ce sens crée un espace pour le succès", explique Vollmer.

Thomas Metten, chef d'équipe du service qualité d'Oventrop GmbH & Co. KG, a pu le confirmer grâce à sa longue expérience. Lorsqu'en 2003, Oventrop a installé le premier système CAQ de Quality Miners, qui s'appelait encore Pickert GmbH à l'époque, l'entreprise pensait avoir désormais une parfaite maîtrise de la qualité de sa production. "Mais ce n'est que le début du voyage", explique Metten. Plus de 60 000 plans de contrôle plus tard, l'entreprise a opéré un changement culturel de grande ampleur. Entre-temps, non seulement la production, mais aussi des domaines périphériques, comme la gestion de l'énergie, sont fermement intégrés dans la gestion de la qualité.

La qualité naît du processus

"Nous avons réalisé que même le gestionnaire d'énergie ne veut en fait que surveiller le processus", explique le responsable qualité. "et le lien entre la gestion de l'énergie et les processus de fabrication est en fin de compte, comme le confirme la crise énergétique actuelle, extrêmement important". L'objectif est de standardiser tous les processus d'ici 2023. "Nous avons établi des indicateurs pour tout, nous identifions les points faibles dès le processus et pouvons intervenir immédiatement. Nous savons ainsi exactement où nous en sommes. Nous pouvons complètement nous passer de contrôles ultérieurs. Si le processus fonctionne sans défaut, le produit final l'est aussi". Metten est fermement convaincu que "la qualité naît du processus".

Alexander Schloske, Senior Expert Quality à l'Institut Fraunhofer pour les techniques de production et l'automatisation, a pu étayer ses propos par de nombreux exemples pratiques issus de l'industrie : "La focalisation sur les processus à valeur ajoutée au sein de l'AMDE réduit les trivialités et augmente la pertinence". Selon lui, un facteur de réussite décisif consiste à concevoir l'AMDEC en fonction de l'entreprise et de ses objectifs.

Ce qui est valable pour Oventrop ne l'est donc pas forcément pour toutes les entreprises. Lors de la table ronde, Lars Vollmer a constaté que "le changement organique est toujours individuel et dépend des conditions de l'entreprise et de ses conditions de marché". Le Dr Benedikt Sommerhoff a ajouté : "La situation d'une entreprise de logiciels est totalement différente de celle d'un prestataire de services de nettoyage".

Le sens crée la valeur

Pour Sommerhoff, l'estime est la clé d'un monde du travail axé sur la qualité. "Ce n'est qu'à travers l'estime que les gens trouvent un sens à leur travail". Selon Vollmer, ce sens ne doit toutefois pas être imposé artificiellement de l'extérieur. Il se perd lorsque les gens sont empêchés de travailler - et est tout simplement présent lorsqu'ils sont autorisés à accomplir des tâches avec succès et de manière ciblée. Norman Bücher a confirmé ces propos dans son exposé en expliquant : "Ce n'est que la question du "pourquoi" et donc les motifs qui donnent un sens aux objectifs. Celui qui ne sait pas pourquoi il court ne pourra pas relever les grands défis". Harry Keller et Jonas Voss, de l'équipe des Quality Miners, ont poursuivi sur ce point central dans leur propre exposé : "La gestion de la qualité ne fonctionnera que si nous avons des unités interdisciplinaires qui savent pourquoi elles font quelque chose". Selon eux, une approche globale avec des objectifs clairs, une communication claire, de la transparence et un cockpit de projet permettant de piloter le projet font que même les projets complexes sont couronnés de succès.

L'échange actif entre praticiens de tous bords était au premier plan de ce congrès spécialisé. "Nous avons reçu un énorme feedback sur le "Quality Mining Day", explique Tobias Brehm, Business Development Manager chez Quality Miners. "Après ce succès, nous voulons que ce congrès devienne une institution permanente qui continuera à prospecter en profondeur pour la qualité dans les années à venir".

Source : Quality Miners GmbH

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/rueckblick-quality-mining-day-qualitaet-als-motor-des-wandels/

La marque Grisons lance un vaste discours sur la durabilité

Que signifie la "durabilité" dans un écosystème tel que celui que représente la marque régionale des Grisons avec ses nombreux preneurs de licence et partenaires ? Et quel rôle la marque Grisons peut-elle et doit-elle assumer dans ce système ? Le bureau de la marque Grisons se penche intensivement sur ces questions depuis plusieurs mois. Jeudi, le bureau de la marque Grisons a annoncé dans le cadre du [...].

Journée des marques des Grisons
L'hôte Gieri Spescha (à gauche) en discussion avec le président du gouvernement Marcus Caduff lors de la Journée de la marque des Grisons. (Images : zVg.)

Que signifie la "durabilité" dans un écosystème tel que celui que représente la marque régionale des Grisons avec ses nombreux preneurs de licence et partenaires ? Et quel rôle la marque Grisons peut-elle et doit-elle assumer dans ce système ? Le bureau de la marque Grisons se penche intensivement sur ces questions depuis plusieurs mois. Jeudi, dans le cadre de la Journée de la marque des Grisons au théâtre de Coire, le bureau de la marque des Grisons a donné un aperçu de l'état actuel du projet devant quelque 180 participants.

Processus participatif

L'une des grandes forces de la marque régionale est son réseau de partenaires, qui comprend une multitude d'entreprises, d'organisations et d'institutions issues des secteurs les plus divers. Ce réseau, avec ses multiples compétences et qualités, joue donc également un rôle décisif dans le processus de durabilité de la marque.

Un atelier d'une journée a par exemple réuni, à l'invitation de la marque Grisons, quelque 25 responsables de la durabilité et personnalités de tout le canton, largement représentatifs des trois dimensions de la durabilité - économie, écologie et social.

Quatre champs d'action définis

Suite à l'atelier et à l'approfondissement conceptuel des contenus, le bureau de la marque Grisons a défini quatre champs d'action. Il s'agit de "Réseau & Compétence", "Agenda", "Monitoring" et "Communication". Andrea Beerli, responsable de projet au bureau de la marque Grisons, a expliqué les contenus et les orientations des champs d'action lors de la journée de la marque.

L'activation du réseau des Grisons doit permettre d'établir une plate-forme de collaboration régionale, de partager les connaissances et de bénéficier d'un soutien professionnel. L'élaboration d'un agenda de durabilité doit permettre de créer un caractère obligatoire et de donner une valeur communicative à l'engagement durable des partenaires. La mise en place d'un monitoring garantit la crédibilité des efforts communs. Enfin, la communication doit permettre de renforcer l'orientation durable de la marque et de rendre transparente la valeur ajoutée de la marque Grisons.

Procéder par étapes

Actuellement, nous sommes en train de détailler et de planifier la mise en œuvre des champs d'action présentés au moyen de mesures individuelles, a déclaré Andrea Beerli lors de la Journée de la marque. L'activation du réseau et l'établissement d'un agenda commun figurent en bonne place sur la liste des mesures. Lors d'un vote en salle lors de la Journée de la marque, 73 pour cent des personnes interrogées ont indiqué vouloir participer activement à la suite du processus.

Keynotes, inputs et rap rumantsch

Deux keynotes ont apporté des informations supplémentaires lors de la Journée de la marque. Dominique von Matt, expert zurichois des marques et des médias, a expliqué dans son exposé pourquoi on assiste à une "nouvelle ère de la communication des marques" et quelles en sont les conséquences pour la gestion des marques.

Le professeur Dominique von Matt a tenu une conférence lors de la Markentag sur le thème "La communication des marques dans une nouvelle ère".

Antje von Dewitz, CEO de l'équipementier outdoor allemand Vaude, s'est adressée au public par vidéo en direct. Dans sa keynote, elle a montré comment elle a transformé la marque de bout en bout en une entreprise durable tout en augmentant le succès de l'entreprise.

Antje von Dewitz, CEO de Vaude, a parlé de la transformation de l'entreprise par vidéo interposée.

Dans le cadre de quatre courtes présentations, Eliane Bernasocchi-Volken (groupe Weisse Arena), Thomas Grond (Repower), Martina Müller-Kamp (GKB) et David Spinnler (Biosfera Val Müstair) ont donné un aperçu de la manière dont la durabilité est vécue au niveau des entreprises dans les Grisons. Enfin, la Journée des marques des Grisons s'est achevée en musique avec le rappeur de rumantsch engadinois Snook et sa compagne Rezia.

Rezia et Snook ont complété la journée de la marque en musique.

Odlo, sponsor principal de l'Engadin Skimarathon pour quatre années supplémentaires

La marque Odlo a annoncé vendredi qu'elle continuerait à sponsoriser le Marathon de ski de l'Engadine, dont la 53e édition aura lieu le 12 mars 2023. Entre-temps, ce grand événement de ski de fond, lancé en 1969, attire chaque année plus de 14 000 fans de ski de fond de plus de 60 nations. "Depuis plus de 50 ans, le marathon de ski de l'Engadine est la deuxième plus grande course de ski de fond au monde", [...].

Odlo Engadine
14'000 fans de ski de fond affluent désormais au marathon de ski annuel de l'Engadine. (Image : Sportograf)

La marque Odlo a annoncé vendredi qu'elle continuerait à sponsoriser le Marathon de ski de l'Engadine, dont la 53e édition aura lieu le 12 mars 2023. Entre-temps, ce grand événement de ski de fond, lancé en 1969, attire chaque année plus de 14'000 fans de ski de fond de plus de 60 nations.

"Depuis plus de 50 ans, le marathon de ski de l'Engadine est la deuxième plus grande course de ski de fond au monde", explique Menduri Kasper, CEO du marathon de ski de l'Engadine. "Pour continuer à organiser cet événement à un haut niveau, nous avons besoin de partenaires à nos côtés, qui pratiquent ce sport avec autant de passion que nous".

Après avoir sponsorisé les sept derniers marathons de l'Engadine, la marque Odlo prolonge son partenariat avec l'événement pour quatre années supplémentaires. "Le ski de fond est une partie importante de l'ADN d'Odlo, qui remonte aux années 1940", explique Knut Are Høgberg, CEO d'Odlo.

Dans le cadre de ce partenariat, Odlo équipe le comité d'organisation et les plus de 1200 bénévoles engagés et est également représenté par un pop-up store dans le village du marathon. De plus, Odlo proposera des activités événementielles spéciales tout au long de la semaine du marathon.

Odlo @ The Engadiner

Cette année, la marque lance également "Odlo @ the Engadiner" - une nouvelle communauté de sportifs quotidiens qui souhaitent raconter leurs histoires sur le chemin du marathon de ski de l'Engadine, célébrer la beauté du ski de fond et motiver les autres à participer. Ces personnes révèlent où elles s'entraînent, quels sont leurs conseils et astuces et ce qui est nécessaire pour se préparer à 42 kilomètres de ski de fond hors du commun.

La phase de candidature pour les "Odlo @ l'Engadine"-vient de commencer. Les membres de la communauté sélectionnés peuvent gagner des vêtements de performance d'une valeur de 700 euros.

USP organise une tournée promotionnelle avec l'ambiance d'un barista pour Emmi Caffè Latte

L'USP s'est vu confier la responsabilité globale de l'activation du marketing en direct au point de vente et a assumé la direction du projet, du concept au développement de l'image de marque et du stand, en passant par l'assurance de la logistique et du personnel de promotion, jusqu'à la présentation professionnelle globale sur la surface. L'objectif était de donner de nouvelles impulsions à la marque et de faire vivre aux consommateurs une expérience [...].

Emmi Caffè Latte Live-Marketing

L'USP s'est vu confier la responsabilité globale de l'activation du marketing en direct au point de vente et a été responsable de la gestion du projet, du concept au développement de l'image de marque et du stand, en passant par la garantie de la logistique et du personnel de promotion, jusqu'à la présentation professionnelle globale sur la surface.

L'objectif était de donner de nouvelles impulsions à la marque et d'offrir aux consommateurs une expérience de marque attrayante. Avec un stand au look de container avec un "feeling de barista" et un jeu de lancer - un jeu appelé "Corn Hole Game - a permis, selon l'agence, d'obtenir de nombreux contacts personnels. Un vaste échantillonnage de produits a en outre permis de générer de précieux essais pour la marque.


Responsable chez Emmi Suisse : Nina Girardot (Senior Brand Manager Emmi Caffè Latte), Andrea Jenni (Customer Marketing Manager), Valérie Bieri (Responsable d'équipe Promotions). Concept & responsabilité globale du projet : Partenaires USP. Construction de stands et logistique : Eurexpo.

Société Suisse de Management SMG : Faire cavalier seul ne peut pas être la solution

Le 16 novembre 2022, la Société Suisse de Management (SSM) a invité pour la 58e fois à son traditionnel forum. Bien entendu, les sujets d'actualité n'ont pas manqué à cette occasion : Les bouleversements géopolitiques actuels ont montré sans ménagement à quel point notre société est devenue dépendante d'un afflux constant d'énergie et de marchandises, a-t-on appris. Pour Lukas Braunschweiler, président du [...]

Forum SMG
Table ronde sur le thème de l'énergie. De g. à d. : Hans Hess, Maurice Dierick, Monika Rühl, Benedikt Loepfe, Annalisa Manera, Felix Graf. (Image : Société Suisse de Management SMG)

Le 16 novembre 2022, la Société Suisse de Management (SSM) a invité pour la 58e fois à son traditionnel forum. Bien entendu, les sujets d'actualité n'ont pas manqué à cette occasion : Les bouleversements géopolitiques actuels ont montré sans ménagement à quel point notre société est devenue dépendante d'un afflux constant d'énergie et de marchandises, a-t-on appris. Pour Lukas Braunschweiler, président de la SMG et président du conseil d'administration du groupe Tecan, les enseignements tirés de la conférence sont clairs : "Le forum nous a montré de manière impressionnante que nous ne pouvons surmonter les difficultés et les défis de notre temps qu'en travaillant ensemble".

Dr. Detlef Trefzger : "Scénarios futurs du commerce mondial".

La crise Corona et les perturbations provoquées par la guerre en Ukraine ont déréglé les chaînes d'approvisionnement mondiales. Ce phénomène, appelé "bullwhip" ou effet de fouet, n'est pour Detlef Trefzger qu'un aspect des raisons pour lesquelles les coûts de transport vont augmenter à l'avenir. "Outre un important besoin de rattrapage dans le renouvellement des infrastructures, c'est surtout la demande croissante de marchandises produites et transportées sans impact sur le climat qui influencera de manière déterminante les coûts de transport".

Jonas Dennler : "Mission Based Ecosystems - de nouvelles formes de collaboration pour réaliser une vision commune".

Est-il déjà minuit moins cinq ou minuit moins cinq ? Jonas Dennler, Global Head Sustainability GTM chez SAP, craint que l'objectif de 1,5 degré de l'accord de Paris sur le climat ne puisse pas être atteint dans les conditions actuelles. L'exemple de la Norvège, où les trois quarts des nouveaux véhicules immatriculés sont déjà électriques, prouve que des objectifs ambitieux peuvent être atteints. "La Norvège montre qu'il est temps de changer de paradigme, de passer d'une approche d'actionnaires à une approche de partenariat entre toutes les parties intéressées. Car ce n'est qu'ensemble qu'il est possible de réaliser des objectifs ambitieux".

Kristine Svinicki : "Créer un avenir énergétique mondial".

Contrairement à l'Europe, l'énergie nucléaire semble être sur le point de connaître une sorte de renaissance aux Etats-Unis. Pour Kristine Svinicki, membre du conseil d'administration de TerraPower et ancienne présidente de l'autorité de régulation nucléaire américaine (NRC), il s'agit notamment, outre d'améliorer l'utilisation du combustible nucléaire, de mieux harmoniser le mix électrique. "Le stockage de la chaleur générée par l'énergie nucléaire dans des conteneurs au sodium permet une production décentralisée de courant électrique en aval. Cela permet d'absorber efficacement les fluctuations de l'énergie éolienne et solaire", a expliqué l'ingénieure nucléaire américaine pour illustrer son approche.

Focus sur l'énergie : Renaissance du nucléaire ?

Il y a autant d'énergie dans 1 cm3 d'uranium que dans 1 tonne de charbon. Pour le professeur Annalisa Manera, l'énergie nucléaire est donc un élément central pour un approvisionnement sûr et propre. "Grâce à l'énergie nucléaire et à l'énergie hydraulique, la production d'électricité de la Suisse est aujourd'hui quasiment neutre en termes de CO2", a constaté la professeure d'énergie nucléaire à l'EPF de Zurich. Hans Hess, président de Swissmem pendant de nombreuses années et aujourd'hui président du CA de Synhelion AG, voit dans les récents bouleversements géopolitiques un wake-up call salutaire qui conduira à davantage d'innovation. Selon Benedikt Loepfe, directeur de l'EWZ de la ville de Zurich, les fournisseurs devront à l'avenir s'orienter davantage vers les besoins des consommateurs. Selon Maurice Dierick, membre de la direction de Swissgrid, cela nécessite toutefois un système "fractal-autonome" au lieu de l'approvisionnement top-down actuel. Avec Monika Rühl, présidente de la direction d'economiesuisse, les panélistes se sont accordés à dire qu'en raison de la situation incertaine, un accord fiable sur l'électricité avec l'UE était indispensable. Monika Rühl a en outre souligné que la crise énergétique était un problème plutôt européen, qui pourrait rapidement se transformer en un désavantage concurrentiel.

Focus sur la cybersécurité : la bonne foi comme risque

Chaque année, environ 25 000 cas de cyberattaques contre des entreprises suisses sont signalés. Florian Schütz, délégué de la Confédération à la cybersécurité, estime que le chiffre noir est bien plus élevé. "Les cyberattaques, comme le montre l'exemple de l'Ukraine, sont devenues un enjeu géopolitique. Les entreprises doivent donc prendre la protection de leurs systèmes au sérieux". Pour Steven Neubauer, ancien CEO de l'entreprise Comparis, fortement touchée par une cyberattaque l'année dernière, il est aujourd'hui impératif qu'un expert expérimenté siège au conseil d'administration. Sandra Tobler, cofondatrice de l'entreprise Futurae Technologies, spécialisée dans les solutions d'authentification, a déclaré à propos de la problématique que la crédulité qui continue de prévaloir en Suisse fait le jeu des escrocs. Une culture de l'erreur basée sur la confiance et favorisant l'apprentissage mutuel pourrait y remédier. Pour le professeur Peter Müller, directeur du groupe Méthodologie de programmation à l'EPF de Zurich, l'augmentation du télétravail entraîne un besoin d'agir plus important en ce qui concerne la sécurité de la transmission des données entre les collaborateurs et les systèmes de l'entreprise. La solution SCION développée par son institut pourrait contribuer à la sécurité du réseau.

Monika Bütler lors du 58e Forum de la SMG. (Photo : Société Suisse de Management SMG).

Le professeur Dr. hc. Monika Bütler : "(Quand) ça va repartir" ?

Après avoir comparé les déclarations qu'elle avait faites il y a un an à l'occasion du forum, l'économiste a conclu que la hausse de l'inflation redoutée en raison de la politique monétaire expansive des banques centrales s'est désormais produite. La professeure s'est toutefois montrée confiante quant à l'aplatissement prochain de la courbe. Il faut toutefois veiller à ce que l'inflation ne touche pas trop fortement les plus faibles économiquement : "L'inflation est toujours régressive et a un effet négatif sur le revenu disponible", a-t-elle déclaré en guise d'avertissement.

Ron Pal : "Smallholder farmers and tech, the solution to solving the global food challenge" (Les petits producteurs et la technologie, la solution au défi alimentaire mondial)

470 millions de familles de petits paysans dans le monde produisent environ 40% des denrées alimentaires nécessaires dans les pays en développement. Leur production est toutefois souvent inefficace et à petite échelle. Le double national suisse et indien souhaite utiliser la technologie pour mieux mettre en réseau les producteurs et les acheteurs. "En reliant numériquement les producteurs aux acheteurs, nous créons une coopérative qui profite à tous", a expliqué Ron Pal.

La Société suisse de management

Issue en 1961 de l'Institut de gestion d'entreprise (BWI) de l'EPFZ, la Schweizerische
La Société de Management (SMG) est l'association la plus importante de plus de 1000 dirigeants d'entreprises.
décideurs de l'économie suisse. Grâce à sa fonction de réseau et de plateforme, la
SMG dans le cadre de sa manifestation en tant que source d'inspiration pour les entrepreneurs, les cadres de CLevel-
les cadres et les administrateurs qui s'occupent de questions de gestion stratégiques et opérationnelles
de l'entreprise.

www.smg.ch

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/schweizerische-management-gesellschaft-smg-alleingang-kann-nicht-die-loesung-sein/

Cahier des charges pour les prestataires de services de sécurité informatique

Ce que les responsables de la sécurité informatique attendent d'un système de détection et de réponse géré, c'est ce que révèlent les résultats d'entretiens menés par Bitdefender et l'Enterprise Strategy Group en août 2022 avec des personnes responsables aux Etats-Unis et au Canada. Jörg von der Heydt, directeur régional DACH de Bitdefender, commente l'étude du point de vue allemand : "D'après les entretiens [...].

Fournisseur de services MDR
Sur la base des résultats de l'étude, un quasi cahier des charges a été établi pour les prestataires de services de sécurité informatique. (Image symbolique ; Unsplash.com)

Ce que les responsables de la sécurité informatique attendent d'un système de détection et de réponse géré, c'est ce que révèlent les résultats d'entretiens menés par Bitdefender et l'Enterprise Strategy Group en août 2022 avec des personnes responsables aux États-Unis et au Canada. Jörg von der Heydt, directeur régional DACH chez Bitdefender, commente l'étude du point de vue allemand : "Les entretiens avec les clients allemands font apparaître une image très similaire. L'éventail des exigences posées aux prestataires de services MDR est tout aussi large, tout comme la motivation à envisager un service MDR. Tous ont cependant en commun le fait qu'il est de plus en plus difficile de recruter et de conserver des professionnels - c'est-à-dire des analystes de la sécurité informatique et des spécialistes - alors que le nombre et la complexité des attaques ne cessent d'augmenter. Dans le même temps, la dépendance vis-à-vis des processus numériques, c'est-à-dire basés sur les technologies de l'information, augmente. Un dilemme qui ne peut probablement être résolu que par un recours accru aux services de sécurité gérés". Les paragraphes suivants résument les résultats.

1. de nombreuses équipes informatiques se lancent dans la détection et la réponse gérées de manière planifiée

Dans de nombreux cas, MDR n'est pas une mesure d'urgence. La plupart des personnes interrogées - 57 % - ont indiqué que des contrôles de sécurité à venir étaient à l'origine de leur collaboration avec des fournisseurs MDR. 47 % voulaient vérifier et gérer les vulnérabilités. Seuls 39 % chacun ont agi concrètement pour repousser ou endiguer un événement, pour détecter des incidents de sécurité ou pour rétablir les systèmes informatiques et les processus numériques après une attaque. Pour 37 %, il s'agissait de se défendre contre une intrusion sur le réseau ou de réagir de manière plus large à un événement de sécurité. Environ une personne sur trois (33 %) espérait obtenir de l'aide pour pré-trier et hiérarchiser les alertes quotidiennes.

Figure 1 : Motifs de recours à un service MDR. (Source : Bitdefender/ESG.)

Interrogés sur leur motivation, les responsables de la sécurité interrogés montrent à quel point ils ont besoin d'aide pour faire face à la fois à la montée en puissance de la sécurité informatique et à l'augmentation de la surface d'attaque et de la complexité des attaques. 41 % des participants à l'étude sont partis du principe que les experts en sécurité externes pourraient mieux assurer la cyberdéfense que leurs équipes internes. Un résultat remarquable, car après tout, de nombreuses entreprises qui, compte tenu de leur taille, devraient disposer de leur propre équipe de sécurité qualifiée, ont également participé à l'enquête. La proportion de répondants recherchant un modèle opérationnel plus évolutif pour leur sécurité informatique était tout aussi élevée. 37 % ont implicitement admis qu'ils ne disposaient pas des outils et systèmes de sécurité dont ils avaient besoin pour mener à bien leurs processus de cyberdéfense. Toutefois, les motivations suivantes sont également intéressantes :

  • 29 % ont acheté MDR pour souscrire une cyberassurance.
  • 27 % n'ont pas été en mesure d'engager en interne la sécurité et l'expertise nécessaires à la défense informatique.
  • 27 % ne considéraient pas la cybersécurité comme leur compétence principale et l'ont donc externalisée.
  • 18 % ont demandé à être protégés même après les heures de travail.
Figure 2 : Motivations pour faire appel à un service MDR. (Source : Bitdefender/ESG)

2. la protection des charges de travail en nuage est une priorité, mais tous les vecteurs d'attaque requièrent de l'attention

D'une part, les participants à l'étude recherchent de l'aide pour la protection d'environnements informatiques complexes. Mais les responsables ne sont pas non plus beaucoup moins nombreux à espérer une aide extérieure pour les technologies de défense de base.

Les clients attendent d'un fournisseur MDR qu'il protège les applications en nuage (53 %), suivies par l'infrastructure en nuage public (50 %). La compétence d'évaluer la vulnérabilité des charges de travail en nuage (46 %) et le nuage privé jouent également un rôle (43 %).

Mais la protection classique des points finaux reste également importante. 43 % des personnes interrogées attendent d'un prestataire de services MDR qu'il analyse les vulnérabilités des points de terminaison. La protection des droits d'identité et d'accès (41 %), des points de terminaison (40 % ) et des charges de travail des serveurs (39 %) sont presque aussi importantes.

Figure 3 : Attentes envers les fournisseurs MDR. (Source : Bitdefender/ESG)

3. la connaissance du client et la proximité avec lui sont nécessaires

Lorsqu'ils choisissent un fournisseur MDR, les clients exigent un fournisseur MDR qui offre des services spécifiques à l'entreprise. Pour 49 %, la capacité à prendre en charge les outils et technologies de sécurité existants a donc joué un rôle. 39 % des participants à l'étude ont exigé une connaissance spécifique à l'industrie de la situation des menaces dans leur secteur respectif. Plus d'une personne sur cinq (21 %) a également demandé une orientation régionale.

En conséquence, les entreprises souhaitent une relation étroite avec le client, en plus des facteurs de compétence classiques. 38 % envisagent une meilleure implication dans la défense (better engagement model) comme motif pour envisager d'autres prestataires de services. 29 % des personnes interrogées ont indiqué que pour elles, le souhait d'avoir un interlocuteur dédié pourrait être une raison de changer de fournisseur MDR.

En général, les entreprises préfèrent travailler à long terme avec un fournisseur MDR. 61 % ont travaillé trois ou quatre ans avec leur partenaire actuel, 21 % même cinq ans ou plus. Mais de nombreuses entreprises emploient également plusieurs fournisseurs MDR : 46 % ont deux partenaires, 34 % en ont trois ou même plus.

Figure 4 : Critères de sélection et de changement de fournisseur de services MDR. (Source : Bitdefender/ESG)

4. compétences étendues souhaitées

Seule une minorité des professionnels de la sécurité interrogés s'attend à ce que les prestataires de services MDR couvrent entièrement la surface d'attaque. Seuls 31 % exigent que les prestataires de services externes surveillent 76 à 100 % de la surface d'attaque. 42 % exigent toutefois la protection de 51 à 75 %. Les principaux domaines à surveiller sont les charges de travail en nuage (67 %), le réseau (66 %) ou encore DevOps, y compris la sécurité des applications (56 %) ainsi que l'Internet des objets (51 %).

Figure 5 : La protection des surfaces d'attaque complexes est demandée. (Source : Bitdefender/ESG)

5. MDR est une tâche polyvalente

Si l'on interroge les responsables informatiques sur les résultats d'un engagement MDR, l'un d'entre eux ne semble pas spectaculaire : seuls 42 % ont pu réduire de manière significative le taux d'attaques réussies contre leur entreprise. Mais en fin de compte, il s'agit là d'un résultat remarquable. En effet, les attaques auxquelles les analystes en cybersécurité d'un fournisseur MDR réagissent dans un Security Operation Center (SOC) sont généralement de nature grave. En outre, cela peut également indiquer que les technologies de défense classiques telles que les antivirus et la protection des points finaux offrent une contribution de base contre les attaques opportunistes, automatisées et apparemment nombreuses, qui sont toujours importantes. 42 autres % ont attesté d'un programme de sécurité significativement amélioré. 77 % voient néanmoins en MDR un partenaire opérationnel stratégique. Un sur deux a bénéficié du savoir-faire des experts en sécurité.

Mais des effets concrets jouent également un rôle : 38 % ont satisfait aux exigences de conformité grâce à MDR, 38 % ont réduit les coûts opérationnels de la sécurité informatique et 32 % ont pu diminuer le montant de leur police d'assurance cyber. Enfin, 35 % ont réduit le niveau de stress de l'équipe de sécurité interne.

Figure 6 : Les résultats de la collaboration avec un service MDR. (Source : Bitdefender/ESG)

 

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/pflichtenheft-fuer-it-sicherheitsdienstleister/

Une étude met en garde : la pénurie de main-d'œuvre qualifiée va encore s'aggraver

Il y a un manque de main-d'œuvre qualifiée. C'est ce que confirment 73 pour cent des 250 entreprises interrogées dans les secteurs les plus divers de la région DACH : la pénurie va encore s'aggraver, selon les chiffres du "Rapport industriel sur la pénurie de main-d'œuvre qualifiée 2022", relevés par Skilltree, un fabricant européen de logiciels RH. Pour cette raison, 72 pour cent des entreprises ne créent qu'un nombre limité de projets - et [...].

Pénurie de personnel qualifié DACH
Les emplois de rêve sont nombreux, mais où sont les spécialistes ? (Image : Pixabay.com)

Il y a un manque de main-d'œuvre qualifiée. C'est ce que confirment 73 pour cent des 250 entreprises interrogées dans les secteurs les plus divers de la région DACH : la pénurie va encore s'aggraver, selon les chiffres du "Rapport industriel sur la pénurie de main-d'œuvre qualifiée 2022", relevés par Skilltree, un fabricant européen de logiciels RH. Pour cette raison, 72 pour cent des entreprises ne créent qu'un nombre limité de projets - et doivent refuser tout ce qui dépasse. "De nombreux employeurs ont été tentés de négliger les ressources humaines internes en faisant la chasse aux spécialistes externes. Au lieu de connaître les compétences individuelles et de les utiliser de manière ciblée pour des formations continues internes, les services RH se concentrent uniquement sur l'extérieur", explique Markus Skergeth, éditeur de l'étude et directeur de Skilltree. Son entreprise s'attaque à ce problème et aide les employeurs et les employés à connaître les compétences et à les faire correspondre aux tâches et aux projets. Cela permet d'atténuer rapidement le manque de personnel qualifié - car jusqu'à 30 % des compétences manquantes sont déjà présentes dans l'entreprise sans que les décideurs le sachent.

Emplois précédents : Inconnu

Ainsi, parmi les employeurs actuels, seuls 18% connaissent le background de carrière complet de leurs collaborateurs - alors que près de 50% ne le connaissent pas ou pas pour chaque collaborateur. "Alors que l'expérience professionnelle est encore importante dans la phase de candidature, elle commence à s'estomper dès le démarrage - les nouveaux collaborateurs sont plutôt 'classés' lors de l'onboarding, au lieu d'utiliser à bon escient les compétences acquises dans les emplois précédents", analyse encore Markus Skergeth. Une analyse des compétences assistée par un logiciel permet en revanche une gestion optimale des ressources - et révèle souvent un potentiel chez les collaborateurs qui était jusqu'alors caché aux chefs d'équipe et aux cadres. "Notre solution comble une lacune essentielle que nous avons constatée dans de nombreux projets d'entreprises. Les ressources humaines n'existent pas seulement sur le marché du travail - mais aussi et surtout dans l'entreprise elle-même", explique le directeur de Skilltree. Plus de 50 pour cent des 250 participants à l'étude interrogés n'utilisent pas de base de données pour saisir les connaissances des collaborateurs - 30 pour cent le font au moins sporadiquement, moins de 10 pour cent utilisent une solution complète de gestion des compétences.

Des talents particuliers restent inexploités

L'ignorance de certains employeurs en matière de connaissances et de compétences particulières, comme les langues étrangères, est encore plus frappante : Moins de 20 % des entreprises motivent leurs collaborateurs à faire valoir de telles prestations et de tels talents, tandis que 45 % ne le font que très peu, voire pas du tout. "Notre système d'adéquation des compétences motive les collaborateurs et assure une plus grande satisfaction grâce à une meilleure visibilité. Ainsi, une partie de la pénurie de personnel qualifié se résout déjà", ajoute Markus Skergeth. Les 250 représentants d'entreprises interrogés, issus des sphères dirigeantes, sont donc tout à fait d'accord avec le besoin d'une solution de gestion des compétences : 69 pour cent voient dans la création d'une base de données des aptitudes et des compétences une chance de pouvoir atténuer le manque de personnel qualifié par des forces internes. Selon le "Rapport industriel sur la pénurie de main-d'œuvre qualifiée 2022", cela implique des économies drastiques en matière de recrutement : 30 pour cent des personnes interrogées estiment qu'il est possible de réaliser des économies allant jusqu'à 25 pour cent, 27 pour cent supplémentaires allant même jusqu'à 25 à 50 pour cent.

Source : Arbre de compétences

Cet article est paru initialement sur m-q.ch - https://www.m-q.ch/de/studie-warnt-fachkraeftemangel-wird-sich-weiter-verschaerfen/

Sondage de Noël de Bring ! et Profital : cette année, les consommateurs sont plus attentifs aux prix

Hausse des prix dans tous les domaines, augmentation rapide des coûts de l'énergie, inflation : les consommateurs allemands et suisses voient leur porte-monnaie se resserrer. Cela se manifeste également à l'approche de Noël, tant pour l'achat des cadeaux que pour la planification du repas de Noël. Cette année, la règle est la suivante : pas moins, mais plus conscient des prix. C'est ce qui ressort des [...]

Comportement d'achat à Noël
Bring ! Labs AG

Hausse des prix dans tous les domaines, augmentation rapide des coûts de l'énergie, inflation : les consommateurs allemands et suisses voient leur porte-monnaie se resserrer. Cela se manifeste également à l'approche de Noël, tant pour l'achat des cadeaux que pour la planification du repas de Noël. Dans ce domaine, la devise de cette année est : pas moins, mais plus conscient des prix. C'est ce qui ressort d'une enquête menée auprès des utilisateurs des applications Bring ! et Profital, à laquelle plus de 7.500 utilisateurs ont participé.

Par conséquent, dans les deux pays, les personnes qui offrent des cadeaux veillent à un bon rapport qualité-prix : 60 % des personnes interrogées ont déclaré que les promotions et les offres spéciales jouaient un rôle important dans l'achat de leurs cadeaux de Noël, peut-être en raison de l'augmentation du coût de la vie. On offre quand même des cadeaux : seuls 7 % n'achètent pas de cadeaux de Noël du tout. Cette année encore, les classiques dominent parmi les cadeaux de Noël les plus appréciés : les livres et les jeux sont en tête (65 %), suivis des vêtements (45 %), de l'électronique (41 %) et des cosmétiques (37 %).

On achète en novembre

61 % des personnes interrogées commencent à acheter leurs cadeaux de Noël au plus tard en novembre. Des différences apparaissent entre les Allemands et les Suisses en matière de cadeaux : Les Allemands offrent plus de cadeaux - 8,6 en moyenne contre 8,0 - tandis que les Suisses offrent des cadeaux plus chers : alors que les consommateurs transalpins dépensent en moyenne 143 francs (144 euros) par cadeau de Noël, ils dépensent nettement moins de la moitié en République fédérale : 55 euros (54 francs).

Pour beaucoup, il est également important de planifier à l'avance le repas de Noël : un quart des consommateurs (25 %) ont déjà planifié le repas de fête début décembre, et plus de la moitié (53 %) sont prêts à la mi-novembre. Mais la cuisine est bien sûr fraîche : deux tiers (66 %) achètent les ingrédients au plus tôt quelques jours avant la fête. Les recettes sont la source d'inspiration numéro un (59 %), mais les recommandations des amis et de la famille sont également fiables (34 %).

Bring ! Labs AG

 

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