Le private banking suisse est-il un modèle en voie de disparition ? Les représentants des médias et les experts récents prédisent des temps sombres. Un rapport PwC qui vient de paraître examine cette thèse avec de nouveaux éléments.
Rédaction
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5 février 2016
Dans le cadre du processus de régularisation des avoirs de clients non imposés en provenance de l'étranger, on a pu lire ces derniers temps divers scénarios d'horreur concernant des sorties d'avoirs de clients de Suisse. Une grande partie des acteurs de la place financière suisse s'est engagée depuis un certain temps dans une stratégie d'argent blanc conséquente et a largement éliminé les charges héritées du passé. Où peuvent mener les nouveaux modèles de la banque suisse ?
Une chose est sûre : le processus de régularisation international n'a pas entraîné de sortie significative d'avoirs de clients pour les banques suisses. La somme des avoirs de clients gérés en Suisse se situe actuellement presque au niveau de l'année record 2007. "La place financière suisse a pu défendre sa position de centre de gestion de fortune offshore numéro un, même en période d'échange automatique d'informations", résume le rapport PwC, très clair.
Plus de détails sur "L'avenir du private banking suisse" et sur les tendances bancaires sous
Si l'on veut rester dans les mémoires, il faut se distinguer de la masse. Mais si l'on regarde les descriptions que de nombreux professionnels font d'eux-mêmes sur les réseaux de carrière, on lit la même chose sur de nombreux profils : tous ont des qualités de direction, pensent de manière stratégique, sont motivés et bien sûr créatifs - ou du moins veulent l'être.
Rédaction
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4 février 2016
Les projets ou recommandations réussis font référence à une caractéristique particulière.
Sur la base de ses plus de 400 millions de profils d'utilisateurs dans le monde, le réseau professionnel LinkedIn a maintenant déterminé le top 10 des mots-clés les plus utilisés en Allemagne ainsi qu'au niveau mondial en 2015. "Ceux qui utilisent des termes de notre liste de buzzwords dans leurs profils ne doivent pas forcément les supprimer", explique Alexandra Kolleth, membre de la direction Allemagne, Autriche, Suisse. "Les membres devraient cependant, pour se démarquer de la concurrence, toujours fournir de bonnes preuves de leur description. Les projets achevés avec succès ou les recommandations qui se réfèrent à une caractéristique particulière sont des exemples parfaits". Le top 10 des mots-clés les plus utilisés en Suisse
stratégique
Qualités de leadership
Histoire d'une réussite
motivé
Passion
experte
Expérience à l'étranger
créatif
avec succès
dynamique
Le top 10 international des mots-clés les plus utilisés
Qualités de leadership
motivé
créatif
Passion
stratégique
avec succès
engagée
dévoué
une grande expérience
Histoire d'une réussite
Différences dans les groupes professionnels
L'analyse des mots-clés de LinkedIn a également mis en évidence des différences subtiles entre les différents groupes professionnels : Les spécialistes du marketing et des ventes travaillent toujours de manière stratégique, tandis que les ressources humaines ont des qualités de direction particulièrement développées. Les étudiants, quant à eux, préfèrent se définir comme "passionnés". Mais les Suisses ne sont pas les seuls à se décrire avec ces termes. En moyenne mondiale, la plupart des utilisateurs affirment avoir des qualités de direction. Les attributs de motivation et de créativité sont également très appréciés au niveau mondial.
Conseils pour la carte de visite sur le web
Pour donner une bonne image de soi sur le réseau, Alexandra Kolleth conseille également : "Un profil en ligne solide est très important sur le marché du travail actuel. Assurez-vous que votre profil LinkedIn est complet et à jour. Vous devez ajouter une photo, détailler votre expertise et présenter votre parcours professionnel. Sur LinkedIn, les contacts d'un utilisateur peuvent également confirmer les compétences qu'il s'attribue. Ceux qui ont la possibilité d'obtenir une recommandation publique sur LinkedIn devraient donc saisir cette opportunité. Rien n'assure plus de crédibilité que la confirmation par des tiers et un profil pertinent augmente la probabilité de figurer en bonne place dans les classements des moteurs de recherche". (Source : LinkedIn)
Des élections démocratiques pour de nouvelles carrières
Les presque 200 employés de Haufe-umantis AG ont pris leur décision : L'entreprise continuera à être dirigée selon une approche démocratique. Début janvier, la réunion stratégique annuelle a eu lieu à Schaffhouse, avec l'élection des cadres.
Rédaction
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3 février 2016
Le personnel deHaufe-umantis a élu Marc Stoffel.
Le résultat des élections en janvier 2016 : "Haufe-umantis est et reste une entreprise dirigée par ses collaborateurs".
La réunion stratégique de deux jours de Haufe-umantis AG est un événement annuel au cours duquel les employés et la direction élaborent ensemble la stratégie de l'entreprise et définissent les tâches pour l'année fiscale à venir. Parmi les principaux thèmes abordés cette année figuraient l'internationalisation croissante de l'entreprise, le modèle d'organisation, la gestion de la marque, la technologie et, comme chaque année, les élections démocratiques des dirigeants.
Le résultat des élections en janvier 2016 : "Haufe-umantis est et reste une entreprise dirigée par ses collaborateurs".
Manifeste Haufe-umantis
Le manifeste de Haufe-umantis, qui décrit les valeurs en vigueur dans des domaines tels que la prise de décision, la performance ou le recrutement d'équipes, constitue la base de la gestion démocratique de l'entreprise. En votant pour la nouvelle constitution, les collaborateurs ont défini les processus, règles et valeurs de base de l'entreprise. L'élection démocratique des dirigeants, qui s'est tenue pour la troisième fois cette année, en fait partie.
Carrières en spirale
Lors de la réunion stratégique à Schaffhouse, l'ensemble du management s'est à nouveau présenté aux élections et a obtenu de bons résultats. Deux cadres ont volontairement démissionné de leur poste avant les élections et ont renoncé à se représenter. Tous deux se sont dits convaincus qu'ils pourraient utiliser leurs connaissances et leurs compétences de manière plus ciblée à un autre poste. De retour au sein de l'équipe, ils ont la possibilité de faire valoir leurs points forts à un poste approprié et d'apprendre du comportement de leurs successeurs en matière de direction. Ils pourront se représenter lors des prochaines élections.
Hermann Arnold, cofondateur et président, a lui-même démissionné de son poste de CEO pour laisser la place à Marc Stoffel. Il affirme : "Les carrières en spirale doivent devenir un processus normal. Il en résulte un énorme effet d'apprentissage entre l'équipe et la direction : après sa propre expérience de direction de retour dans l'équipe, on observe le nouveau dirigeant qui dirige différemment, on fait des comparaisons et on apprend ainsi de sa propre période de direction et de celle de ses collègues. Je ne peux pas imaginer un développement du leadership plus complet". Le nouveau CEO du pionnier de l'informatique saint-galloise s'appelle d'ailleurs Marc Stoffel.
Le concours e-Government organisé par le cabinet de conseil BearingPoint et le fournisseur de technologie Cisco entre dans sa prochaine phase. Dès maintenant, les administrations, les assurances sociales et les institutions du secteur de la santé d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse peuvent présenter leur candidature avec leurs concepts innovants.
Rédaction
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3 février 2016
Les dossiers des participants peuvent être téléchargés sur www.egovernment-wettbewerb.de jusqu'à la date limite de dépôt des candidatures, le 14 mars 2016.
Outre les mesures d'eGovernment, une gestion administrative efficace s'avère être un champ d'action important pour une modernisation durable des organisations publiques. Ce qui est décisif, ce sont les esprits créatifs qui réalisent des solutions pionnières, coopèrent entre les différents départements et autorités, apprennent des autres et diffusent des projets phares sur l'ensemble du territoire.
L'administration numérique est un facteur d'implantation
Des concepts de modernisation exemplaires peuvent être, entre autres, l'introduction d'un pilotage par objectifs, d'une gestion des processus, d'une gestion de la qualité ou d'une gestion de portefeuille, des approches participatives pour impliquer les collaborateurs et les citoyens ou la mise en place d'une gestion stratégique globale des ressources humaines.
Étant donné que l'administration en ligne et les solutions informatiques soutiennent déjà l'administration moderne au quotidien, les solutions singulières ne sont plus considérées comme le critère principal pour la concurrence.
La durabilité est essentielle
Les organisateurs partent du principe que les innovations numériques, leur mise en œuvre durable ainsi que les changements sociaux posent de nouvelles exigences aux projets ou aux organisations publiques. Des idées telles que l'exploitation des opportunités offertes par l'Internet des objets, la création d'architectures informatiques performantes et sûres, tout comme les modifications de processus, l'information ou la formation des collaborateurs, la gestion du changement ainsi que des coopérations plus intensives pour le développement et l'adaptation de nouveaux modèles commerciaux font partie de ce domaine.
La Confédération et les cantons définissent une stratégie de cyberadministration
La Confédération et les cantons ont défini les priorités de la stratégie de cyberadministration jusqu'en 2019. Le comité de pilotage de la cyberadministration suisse considère que huit projets et trois tâches permanentes sont d'importance stratégique.
Rédaction
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1er février 2016
La Confédération et les cantons ont défini les priorités de la stratégie de cyberadministration jusqu'en 2019. Elle entend y consacrer quatre millions de francs par an.
Le comité a approuvé le premier plan des priorités pour les années 2016 à 2019. L'accent est mis sur la mise en place d'infrastructures de base pour une extension accrue de la cyberadministration en Suisse. Les coûts sont supportés à parts égales par la Confédération et les cantons.
Depuis 2007, la Confédération, les cantons et les communes font avancer ensemble la cyberadministration. La mise en œuvre se fait sous la surveillance d'un comité de pilotage présidé par le conseiller fédéral Ueli Maurer. Instruments de l'e-gouvernement
Des "guichets uniques" seront notamment mis en place : Les entreprises pourront ainsi effectuer des démarches administratives au niveau fédéral, cantonal et communal via un portail unique.
Le vote électronique est également en cours de développement. Le développement d'un système de vote électronique est certainement considéré comme "stratégique".
Il s'agit également de soutenir le traitement électronique des décomptes de TVA.
Un regard critique de la militante africaine pour l'enfance Auma Obama sur l'aide au développement traditionnelle et des reproches à l'euro et à l'Union européenne de l'ex-ministre grec des Finances Yanis Varoufakis ont marqué le 14e symposium alpin qui s'est achevé le 13 janvier à Interlaken.
Rédaction
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1er février 2016
A parlé des différents problèmes mondiaux : Gregor Gysi, figure marquante du parti allemand Die Linke.
L'événement de deux jours consacré au savoir, qui s'est tenu les 12 et 13 janvier à Interlaken, a présenté une grande diversité d'opinions politiques et de nombreux apports utiles pour les entrepreneurs, les CEO et les entrepreneurs innovants. Cette année encore, l'organisateur Oliver Stoldt a réussi à attirer dans l'Oberland bernois des personnalités de renom qui, par des déclarations tout à fait provocantes, ont pu inciter le public à la réflexion.
Pas de déficit démocratique en Europe
Ainsi, l'ex-ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a déclaré qu'il n'y avait pas de déficit démocratique dans la zone euro, mais un profond mépris du processus démocratique. Dans une rétrospective historique sur la naissance de la zone euro, Varoufakis a tenté de montrer que le système développé n'est pas adapté à une situation de crise. Il a appelé à un effort politique paneuropéen pour trouver des réponses communes à des défis communs. Le rêve de prospérité ne peut être atteint qu'avec plus de transparence et de démocratie. L'ancienne ministre suisse des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey estime elle aussi que le monde est de plus en plus confronté à des défis, des risques et des problèmes internationaux. L'Europe a réagi à ces conditions par l'intégration, tandis que la Suisse est déjà une démocratie transnationale capable de relever de tels défis malgré des cultures différentes, a expliqué Mme Calmy-Rey en comparant l'UE et la Suisse.
Critique de l'aide au développement
Pour pouvoir utiliser économiquement le capital intellectuel en tant que savoir collectif, il faut savoir que l'on en dispose. Auma Obama, militante africaine pour les enfants, a ainsi critiqué mardi au Symposium alpin d'Interlaken l'aide au développement traditionnelle, qui encourage en premier lieu la mentalité de victime. L'"aide au développement" ne doit pas s'expliquer par une question de conscience, a rappelé la sœur du président américain qui, avec son organisation Sauti Kuu, veut développer des compétences sociales, communicatives et professionnelles chez les enfants au Kenya, afin de développer la responsabilité personnelle et la conscience de son propre potentiel. Obama veut ainsi mieux utiliser les ressources sur place afin d'être moins dépendant du savoir-faire de l'aide au développement occidentale.
Europe fantastique ou terrible...
Les deux adversaires allemands Wolfgang Bosbach (CDU) et l'ancien chef de l'opposition Gregor Gysi ont également enthousiasmé le public par leur rhétorique claire. Alors que Wolfgang Bosbach constate que l'idée européenne s'éloigne de plus en plus vers des considérations de politique nationale et régionale, Gregor Gysi souhaite plus de démocratie dans l'économie : "Nous n'avons de démocratie qu'en politique, mais pas en économie". Gysi a conclu son exposé sur les problèmes mondiaux les plus graves avec beaucoup d'ironie et deux esquisses d'une Europe : "Dans une Europe fantastique, la planification et l'organisation viennent d'Allemagne, la police de Grande-Bretagne, la cuisine d'Italie, l'amour de France et la technologie de Suisse. Dans l'Europe terrible en revanche, la planification et l'organisation viennent d'Italie, la police d'Allemagne, la cuisine de Grande-Bretagne, la technologie de France et l'amour de Suisse".
Le chemin vers le "digital leader
Outre la politique, il a également été question des défis des entreprises. La transformation numérique était au centre des débats. Bernhard Wolff, Monsieur Créativité allemand et porte-parole à rebours, a fait la promotion d'un divertissement intelligent, Manuel P. Nappo (Digitale Transformation) et Dietmar Dahmen, spécialiste des marques (Der digitale Wolf), ont emmené le public dans le monde numérique. Nappo a donné au public les conseils suivants sur la manière dont ils peuvent, en tant qu'entrepreneurs, devenir eux-mêmes des "leaders numériques" :
Toujours voir la "big picture", mais ne pas perdre le focus
Placer "l'expérience utilisateur de première classe" au-dessus de tout
Construire des réseaux : "Le temps de l'ego est révolu".
L'attaque est la meilleure défense : Il ne faut donc pas attendre que le concurrent attaque, mais se lancer soi-même sur le marché.
Ne jamais sous-estimer les petits joueurs
Rester curieux Stay
Créer un climat de travail collaboratif
"Crédit là où le crédit est dû"
Moins de "oui, mais..." et plus de "oui, pourquoi pas...".
Le président d'Economiesuisse, Heinz Karrer, a en outre appelé les politiques à maintenir les accords bilatéraux avec l'UE et à garantir l'accès à l'économie suisse par des accords de libre-échange. Il a également estimé que la troisième réforme de l'imposition des entreprises et le gel des réglementations étaient essentiels pour garantir la capacité d'innovation et la compétitivité de l'économie suisse à l'avenir.
Stratégies d'entreprise
Mercredi, le "Shaolin blanc" Marc Gassert a éveillé la volonté avec un spectacle impressionnant. Le public avide de connaissances a profité des expériences personnelles et professionnelles du pionnier de l'aviation Bertrand Piccard, du président du FC Bâle Bernhard Heusler et de l'innovateur producteur de ski suisse Benedikt Germanier. Le fondateur de Glice Viktor Meier, le fabricant de jouets en bois Marc A. Trauffer, le CEO de Schwob Stephan Hirt et Volker Schmidt (CSS Assurance) ont donné des informations sur leurs stratégies dans le cadre du talk des entrepreneurs. Comme toujours, les intervenants ont été mis en scène avec talent et humour par l'animateur de la SRF Stephan Klapproth.
L'impact environnemental de l'aviation augmente massivement
Entre 1990 et 2014, le nombre de mouvements aériens en Europe a augmenté de 80%. L'impact environnemental a augmenté dans les mêmes proportions. C'est ce que montre le premier rapport européen sur l'impact environnemental de l'aviation de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE).
Rédaction
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29 janvier 2016
Le bruit des avions et les émissions : L'impact environnemental de l'aviation en Europe a massivement augmenté au cours des 25 dernières années.
L'aviation commerciale est un facteur économique et social important en Europe. Mais en même temps, elle contribue à modifier le climat et influe sur la santé et la qualité de vie des Européens en raison du bruit et des émissions.
Ces dernières années, les améliorations continues dans les domaines les plus divers (comme la technique et le design) n'ont pas pu compenser le besoin accru de mobilité et la pollution qui en découle. Selon toute vraisemblance, cette tendance va se poursuivre. Les défis auxquels l'aviation est confrontée ne cessent d'augmenter et la croissance future de l'aviation européenne sera indissociable de son respect de l'environnement.
C'est ce que montre le rapport qui vient d'être publié Rapport sur l'environnement de l'aviation européenne de l'Agence européenne de l'énergie (AEE). Ainsi, le nombre de mouvements aériens en Europe a augmenté de 80% depuis 1990 - la pollution de l'environnement et les émissions de CO2 ont augmenté dans les mêmes proportions. Les émissions de NOx ont doublé dans le même temps. L'AEE s'attend à ce que toutes ces valeurs augmentent encore de 45% d'ici 2035.
Des millions de personnes touchées par le bruit des avions
Le bruit des avions affecte actuellement 2,5 millions de personnes dans toute l'Europe. Au cours des dernières décennies, les niveaux de bruit des avions à réaction ont diminué d'environ 4 dB tous les 10 ans, mais ce progrès s'est réduit à 2 dB/10 ans.
Les valeurs limites sur le bruit et les émissions de NOx ont conduit à des améliorations. L'AEE s'attend à ce que des règles supplémentaires concernant les émissions de CO2 et de particules entrent prochainement en vigueur.
Introduction lente des carburants alternatifs
L'introduction de carburants alternatifs respectueux de l'environnement est lente. Pourtant, on s'attend à ce que les carburants alternatifs jouent un rôle important dans la réduction des gaz à effet de serre au cours des prochaines décennies. L'initiative "Advanced Biofuels Flightpath" lancée par la Commission européenne prévoit la production annuelle d'environ 2 millions de tonnes de biocarburant par an pour l'aviation en 2020. L'utilisation de carburants alternatifs respectueux de l'environnement a été testée par l'aviation commerciale européenne. Néanmoins, il semble plutôt improbable que les 2 millions de tonnes par an mentionnés dans l'"Advanced Biofules Flightpath" puissent être atteints.
Nouvelle stratégie de développement durable pour la Suisse
Le Conseil fédéral a adopté la "Stratégie pour le développement durable 2016-2019". Cette stratégie contient des visions pour un développement durable de la Suisse, mentionne des objectifs concrets jusqu'en 2030 ainsi que les mesures correspondantes.
Rédaction
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28 janvier 2016
La nouvelle Stratégie pour le développement durable contient pour la première fois une vision à long terme et des objectifs concrets pour 2030.
L'objectif de la Stratégie pour le développement durable (SDD) 2016-2019 est de garantir une politique de développement durable cohérente au niveau fédéral. Outre les lignes directrices du Conseil fédéral, elle contient désormais une vision à long terme et des objectifs concrets pour 2030. La SDD doit ainsi servir de guide aux responsables politiques des trois niveaux de l'État, mais aussi à l'économie, à la société civile et aux milieux scientifiques, afin de déterminer dans quelle direction la Suisse doit évoluer dans des domaines importants.
La Suisse poursuit ses objectifs en réseau
Le développement durable est souvent une tâche transfrontalière qui nécessite une coordination entre les États. C'est le cas par exemple du réchauffement climatique ou de l'impact global de notre consommation. L'"Agenda 2030 pour le développement durable" mondial et les objectifs adoptés par l'ONU, les "Sustainable Development Goals", ont créé les conditions nécessaires à cet effet.
L'"Agenda 2030 pour le développement durable" sert à relever des défis tels que l'éradication de la pauvreté ou la protection de l'environnement à l'échelle mondiale. La Stratégie pour le développement durable les reprend en mettant un nouvel accent sur l'engagement international de la Suisse et la coordination entre sa politique intérieure et sa politique extérieure.
Un plan d'action avec un cadre d'objectifs à long terme
La pièce maîtresse de la SDD est le plan d'action. Celui-ci est structuré en neuf champs d'action thématiques relatifs aux domaines politiques prioritaires du développement durable. Les champs d'action comprennent par exemple la compétitivité et la résistance du système économique et financier suisse, la préservation des ressources naturelles, la sécurité sociale, la cohésion sociale et l'égalité entre les sexes.
Les champs d'action contiennent chacun une vision à long terme, concrétisée par des objectifs à moyen terme. Les objectifs correspondent aux priorités du Conseil fédéral pour le développement durable de la Suisse jusqu'en 2030. Dans ce contexte, le Conseil fédéral a déjà pris en compte une partie des "Sustainable Development Goals". Les mesures du plan d'action décrivent des activités de politique intérieure que le Conseil fédéral entend mettre en œuvre entre 2016 et 2019.
Une étroite collaboration pour la mise en œuvre
La politique de développement durable est un processus à long terme qui nécessite une collaboration entre tous les niveaux de l'Etat ainsi que des partenaires issus de l'économie, de la société civile et de la science. C'est pourquoi l'Office fédéral du développement territorial (ARE) a associé ces acteurs au processus de renouvellement de la SDD dans le cadre d'un dialogue avec les parties prenantes. Les résultats de ce dialogue ont servi de base à la présente stratégie. La conception et la mise en œuvre futures du développement durable doivent également se faire en étroite collaboration avec les cantons, les communes et d'autres acteurs. Pour ce faire, on s'efforcera par exemple de renforcer la collaboration intercantonale dans le domaine du développement durable.
(ARE)
La population fait plus attention à sa consommation d'électricité et achète plus de produits bio
2015 schätzten 92 %der Bevölkerung die Umweltqualität in der Schweiz als sehr gut oder eher gut ein. 42 %gaben an, beim Kauf von Elektrogeräten immer auf deren Stromverbrauch zu achten – vier Jahre zuvor waren es erst 35 %. Dies sind erste Ergebnisse der Omnibus-Befragung des Bundesamts für Statistik.
Rédaction
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27 janvier 2016
La population suisse est de plus en plus attentive à la consommation d'énergie lors de ses décisions d'achat.
En 2015, 95% de la population estimait que la qualité de l'environnement autour de leur domicile était très bonne ou plutôt bonne. En ce qui concerne la qualité de l'environnement en Suisse dans son ensemble, 92% étaient de cet avis. Ces estimations correspondent à peu près à celles de 2011.
En revanche, la qualité de l'environnement dans le monde a été jugée moins positivement qu'il y a quatre ans : Alors que 23 % de la population la jugeait alors très bonne ou plutôt bonne, ils n'étaient plus que 20 % à partager cet avis en 2015. Au cours des deux années d'enquête, environ trois quarts de la population ont indiqué que la qualité de l'environnement sur leur lieu de résidence avait une influence très forte ou plutôt forte sur leur qualité de vie personnelle.
95 % des habitants suisses estiment que la qualité de l'environnement autour d'eux est positive.
Plus de vigilance en matière de consommation d'électricité - surtout chez les jeunes
Lors de l'achat de petits appareils électriques ou d'ampoules, la population a fait plus souvent attention à leur consommation d'électricité en 2015 : 42 pour cent ont déclaré y faire toujours attention, contre 35 pour cent en 2011. Les jeunes de 15 à 24 ans ont particulièrement changé de comportement : Alors qu'en 2011, seuls 9 % de ce groupe d'âge y faisaient toujours attention, ils étaient 19 % en 2015. A la question de savoir si le chauffage est baissé lorsque le logement est vide pendant au moins deux jours, 44 % de la population ont répondu "toujours" et 20 % "jamais".
En ce qui concerne la consommation d'aliments issus de l'agriculture biologique, autre comportement quotidien ayant un impact sur l'environnement, 7% de la population ont déclaré acheter exclusivement ce type de produits, alors qu'ils sont tout aussi nombreux à ne jamais le faire.
Une évolution positive : De plus en plus de personnes font attention à leur consommation d'électricité et à la production bio.
Une personne sur quatre est gênée par le bruit de la circulation, une sur cinq par la pollution de l'air
En 2015, 24 % de la population s'est sentie très fortement ou plutôt fortement gênée par le bruit de la circulation, 19 % par la pollution de l'air autour de la maison et 10 % par les rayonnements émis par les lignes à haute tension ou les antennes de téléphonie mobile. Ces chiffres se situent dans le même ordre de grandeur que ceux de 2011. Il est frappant de constater que les femmes se sentent plus gênées par la pollution de l'air que les hommes (22% contre 16%). Il en va de même pour la Suisse italophone (32%) par rapport à la Suisse alémanique (18%) ou la Suisse romande (20%).
93 pour cent de la population était très satisfaite ou plutôt satisfaite de l'aspect paysager de son environnement résidentiel. Entre 2011 et 2015, la part des personnes très satisfaites de l'aspect paysager de leur environnement résidentiel est passée de 56 à 49 %.
a diminué.
Le génie génétique et les transports sont de plus en plus considérés comme dangereux.
Les centrales nucléaires sont perçues comme le plus grand danger
En 2015, les centrales nucléaires étaient considérées comme très dangereuses pour l'homme et l'environnement par 40 % de la population. En 2011, 47 pour cent étaient encore de cet avis. Il convient toutefois de noter que l'accident nucléaire de Fukushima s'était produit un mois et demi avant le début de l'enquête de l'époque. L'opinion des hommes, en particulier, a changé depuis lors (42 pour cent en 2011 contre 33 pour cent en 2015). La perte de diversité des espèces animales et végétales a été citée en deuxième position (36 %) comme étant très dangereuse pour l'homme et l'environnement, suivie de l'augmentation de la température globale due au changement climatique (34 %) et du génie génétique pour la production d'énergie.
La fabrication de produits alimentaires avec 32%.
Dans l'ensemble, 39% de la population estimaient que la pollution de l'environnement constituait un très gros ou plutôt gros problème pour la Suisse. En particulier dans les régions italophones et francophones du pays (respectivement 49% et 48%), par les femmes (45%) et par les personnes ayant
nationalité suisse (43%), la pollution de l'environnement a été perçue comme problématique.
Le groupe Oetiker remporte le Prix SVC Wirtschaftsraum Zürich
Le cinquième Prix SVC Espace économique Zurich a été remporté par le groupe Oetiker de Horgen. L'entreprise familiale Oetiker, active au niveau international, développe, produit et distribue des pinces, des colliers et des anneaux ainsi que des solutions de montage adaptées pour différentes applications automobiles et industrielles.
Rédaction
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26 janvier 2016
Thomas Meier-Bickel du groupe Oetiker avec le trophée, le président de la SVC Hans-Ulrich Müller applaudit.
Le Swiss Venture Club SVC est une association indépendante d'entrepreneurs pour les entreprises. Il entend notamment renforcer les PME, la fameuse "colonne vertébrale de l'économie suisse". Dans cette optique, le SVC distingue régulièrement dans ses sept régions des entreprises qui font partie de "l'élite des PME suisses", comme le décrit Andreas Gerber, président du comité d'organisation du Prix SVC Wirtschaftsraum Zürich. Et c'est précisément dans cette région économique de Zurich que six entreprises ont été récompensées pour la cinquième fois le 21 janvier.
Entreprise familiale de troisième génération
Cette année, le gagnant du Prix SVC Espace économique Zurich est le groupe Oetiker, dirigé par la troisième génération de CEO Thomas Meier-Bickel. Il s'est positionné avec succès comme leader mondial dans la production de petites pièces telles que des pinces, des colliers et des anneaux ainsi que des solutions de montage. Avec plus de 30 succursales dans le monde et environ 1500 collaborateurs, le groupe Oetiker sert des clients dans plus de 70 pays. Michael Steinmann, président du jury de 13 experts sur le vainqueur fraîchement élu, a déclaré dans sa laudatio : "Le groupe Oetiker démontre de manière impressionnante comment il peut réduire les prix de production d'une seule pièce grâce à l'optimisation des processus et aux nouvelles technologies, et ainsi rester toujours rentable. De même, le groupe Oetiker est un exemple de référence d'une entreprise familiale suisse qui a su gérer avec succès le règlement de sa succession".
Les autres gagnants
La deuxième place revient au groupe de formation Kalaidos Suisse, basé à Zurich, dont le portefeuille de formation s'étend de l'école obligatoire et du gymnase au niveau universitaire en passant par la formation professionnelle et continue. La gagnante de la troisième place est la société Trafag AG de Bubikon, spécialisée dans les capteurs et appareils de surveillance innovants pour la pression, la température et la densité des gaz. Ont également été récompensés Bucher Leichtbau AG de Fällanden, IE Industrial Engineering Zürich AG de Zurich et le groupe Katadyn de Kemptthal.
Une cérémonie digne au Hallenstadion de Zurich
Le Prix SVC Wirtschaftsraum Zürich a permis aux quelque 1800 invités issus du monde de l'économie, des sciences, de la politique, des médias et de la culture d'avoir un aperçu de l'entrepreneuriat impressionnant et varié de la région. Pour la première fois, le présentateur Nik Hartmann a animé la cérémonie de remise des prix au Hallenstadion de Zurich. La présentation des six entreprises nominées était au cœur de la manifestation : Des portraits filmés et des entretiens en direct avec les CEO des entreprises ont permis au public de découvrir les histoires à succès des finalistes. Le programme-cadre a été ouvert par un débat entre Ernst Stocker, président du gouvernement et directeur des finances du canton de Zurich, et Hans-Ulrich Müller, président du SVC. La force économique du site de Zurich, son orientation internationale ainsi que la diversité et la capacité d'innovation de la région ont été abordées. www.swiss-venture-club.ch
Où les employés sont les plus heureux
En 2018, 192 millions de personnes dans le monde quitteront leur employeur actuel. La satisfaction d'un employé joue un rôle important dans ce contexte, car les employés insatisfaits sont particulièrement faciles à débaucher. Une étude a mesuré la satisfaction des employés dans différents pays.
Rédaction
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26 janvier 2016
Le "quadrant des happiness"
Des collaborateurs heureux ne sont pas seulement un objectif honorable pour les entreprises particulièrement engagées. D'un point de vue économique, il vaut également la peine d'investir dans la satisfaction des collaborateurs. Le "Global Workforce Happiness Index" de la société de conseil Universum a analysé la satisfaction de plus de 250 000 professionnels dans le monde et a découvert dans quels pays les employés sont particulièrement heureux. L'indice se compose de la satisfaction d'un collaborateur, de sa volonté de recommander son employeur actuel et de la probabilité de changer de travail dans un avenir proche.
Le "quadrant des happiness"
Le "Happiness Quadrant" montre dans quelles combinaisons les trois facteurs d'influence apparaissent. Il se compose de quatre profils qui sont plus ou moins prononcés selon les pays. Les "échoués" sont insatisfaits de leur emploi actuel, mais ne sont pas motivés à en changer, souvent en raison de circonstances macroéconomiques telles qu'un taux de chômage élevé. Les "chercheurs" sont des employés insatisfaits qui aspirent activement à un changement et qui ont souvent déjà un pied hors de la porte. Ils ne s'identifient plus à leur employeur et ne le recommandent pas à leurs amis. Les employeurs devraient accorder une attention urgente aux "sans-repos", car ils sont certes satisfaits de leur travail et désireux de recommander leur employeur. Cependant, ils ne sont pas particulièrement loyaux et ouverts à l'idée de changer d'emploi.
Les Suisses aussi heureux les uns que les autres
En comparaison mondiale, les employés suisses font partie des "épanouis". Ce sont des collaborateurs stables et loyaux qui ont une attitude positive envers leur employeur et ne veulent pas changer de poste. C'est pourquoi la Suisse s'est hissée à la 7e place du Global Workforce Happiness. Le fait que les Suisses et les Suissesses soient aussi heureux les uns que les autres est un point positif frappant, alors que dans d'autres pays, il existe parfois de grandes différences entre les sexes. La Suède, par exemple, connue pour son égalité, occupe la 7e place mondiale des collaborateurs masculins les plus heureux, alors qu'elle n'arrive qu'en 14e position parmi les collaboratrices. "En Suède, l'égalité est vécue depuis longtemps, tout le monde est traité de la même manière. Mais les hommes et les femmes ont encore des besoins différents", explique Yves Schneuwly, directeur d'Universum Suisse. "En Suisse, cependant, le thème de l'égalité, et notamment d'une meilleure intégration des femmes sur le marché du travail, figure en bonne place dans l'agenda des politiciens et constitue un objectif stratégique pour de nombreux directeurs. Cela semble avoir un effet positif sur la satisfaction des professionnels féminins".
Les Autrichiens ont une longueur d'avance
La satisfaction et la loyauté des collaborateurs ne dépendent toutefois pas uniquement de l'entreprise dans laquelle ils travaillent. Des facteurs macroéconomiques ou juridiques ont également une influence. De plus, les pays ont des normes différentes, par exemple en ce qui concerne la durée minimale d'un emploi. C'est pourquoi on constate également des différences dans la région DACH : Les Autrichiens sont les employés les plus heureux et se classent sixième devant la Suisse. L'Allemagne est un peu à la traîne et n'arrive qu'en quinzième position. "En tant que nation économique, l'Allemagne a un marché du travail plus compétitif que les autres pays DACH. De plus, le taux de chômage est bien plus élevé qu'en Suisse. Cette pression se répercute sur la satisfaction des professionnels", commente Yves Schneuwly à propos des résultats. "Les entreprises autrichiennes sont tenues par la loi d'assurer la transparence des salaires. Cela donne aux employés la certitude d'être rémunérés conformément au marché et augmente la satisfaction en conséquence".
Les employés des télécommunications les plus heureux
Le degré de satisfaction des employés dépend également de la branche dans laquelle ils travaillent. Les collaborateurs suisses du secteur des télécommunications sont particulièrement heureux. "Swisscom joue ici un rôle de modèle et entraîne ses concurrents dans son sillage. On investit beaucoup dans des postes de travail modernes et le bien-être des employés est une priorité pour la direction", explique Schneuwly. Les collaborateurs des cabinets d'audit et de conseil fiscal sont également très satisfaits. "Les possibilités d'avancement structurées et les formations continues attrayantes, notamment dans les Big 4, y contribuent certainement", commente Yves Schneuwly. "En outre, là aussi, on investit de plus en plus dans la satisfaction des collaborateurs". Un investissement qui en vaut la peine au vu de l'aggravation de la pénurie de personnel qualifié.
Classement des employés les plus heureux au monde
Belgique
Norvège
Costa Rica
Danemark
Afrique du Sud
Autriche
Suisse
Grèce
République tchèque
Russie
Classement des secteurs suisses où les employés sont les plus heureux
Télécommunications/technologie de réseau
Industrie aérospatiale et de l'armement
Audit et conseil fiscal
Logiciels informatiques et services informatiques
Construction
Recherche, enseignement, formation initiale et continue
Le 20 avril 2016, le Swiss Excellence Forum récompensera des prestations éthiques particulières dans l'économie en décernant le Swiss Ethics Award. Avec un peu de chance, vous y assisterez en direct !
Rédaction
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26 janvier 2016
Les gagnants du Swiss Ethcs Award de l'année dernière étaient entre autres la Migros.
Le 20 avril 2016, le Swiss Excellence Forum décernera pour la septième fois le Swiss Ethics Award dans le cadre de la Journée suisse des entrepreneurs au KKL Lucerne. Cet Award récompense des prestations éthiques particulières dans l'économie. Parmi les derniers gagnants de l'Award figurent Migros, Pakka AG de Zurich et le maître orfèvre bernois Jörg Eggimann.
Le lauréat du Swiss Ethics Award 2016 sera désigné le 20 avril. Un jury de sept personnes, composé d'éthiciens, de représentants de l'économie, de la science, de la théologie et de la politique, évaluera les projets soumis. Les entreprises suivantes sont nominées :
despite gmbh a développé, sur la base des derniers résultats de la recherche, un instrument de sélection du personnel qui permet aux entreprises de veiller à l'intégrité et à la responsabilité éthique lors du recrutement de cadres.
L'entreprise sociale SA intègre durablement les travailleurs handicapés dans le premier marché du travail et s'impose sur le marché sans le soutien des pouvoirs publics.
Weleda AG met en place un système global de gestion du développement durable pour améliorer les aspects sociaux, économiques et écologiques chez les fournisseurs tout au long de la chaîne d'approvisionnement en matières premières.
Les orateurs invités à cette manifestation seront Nadja Lang, directrice de la Fondation Max Havelaar (Suisse), Roger de Weck, directeur général de la SSR, ainsi que le professeur Franz Josef Radermacher, mathématicien et économiste, Université d'Ulm. La manifestation sera animée par Nicole Brandes.
Perspectives Environnement tire au sort deux billets d'entrée pour le Swiss Ethics Award. Envoyez un mail à karin.weinmann@galledia.chAvec un peu de chance, vous participerez à la remise des prix. Date limite d'envoi