La criminalité environnementale augmente rapidement

Les crimes environnementaux ont des effets dévastateurs et ne cessent d'augmenter : l'année dernière, ils ont coûté jusqu'à 258 milliards de dollars à l'économie mondiale, selon un rapport de l'ONU. C'est 26% de plus que l'année précédente.

Triste record : la criminalité environnementale atteint un niveau record
Triste record : la criminalité environnementale atteint un niveau record

Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) estime que la valeur des crimes environnementaux dans le monde se situe entre 91 et 258 milliards de dollars en 2015, soit 26% de plus que les estimations de l'année précédente.

Le rapport du PNUE attribue cette augmentation à une législation faible et à des forces de sécurité sous-financées. Cela permet aux réseaux criminels internationaux et aux rebelles armés de tirer profit d'un commerce qui renforce les conflits, détruit les écosystèmes et extermine les espèces.

La criminalité environnementale a littéralement explosé au cours des dernières décennies et constitue aujourd'hui le quatrième secteur criminel au monde, après le trafic de drogue, la contrefaçon et la traite des êtres humains. Sa croissance est deux à trois fois supérieure à celle de l'économie.

Alors qu'auparavant, le commerce illégal d'animaux et de produits animaux tels que l'ivoire était au centre des préoccupations, le portefeuille des criminels s'est diversifié et comprend aujourd'hui le commerce de déchets, de produits chimiques, de substances qui détruisent la couche d'ozone, d'animaux marins capturés illégalement, de bois et de minéraux de conflit tels que l'or et les diamants.

Les effets de ces crimes sont plus importants que ceux de la criminalité "ordinaire". Ils ont un impact durable sur l'environnement, qui peut se répercuter des générations plus tard : La déforestation, l'élimination illégale de produits chimiques et la surpêche détruisent des écosystèmes entiers, polluent l'eau et l'air, modifient les conditions météorologiques, ont un impact sur la sécurité alimentaire et affectent la santé humaine et animale.

Les crimes environnementaux sont en outre considérés comme une menace majeure pour la sécurité mondiale, car ils sont de plus en plus souvent associés à des groupes armés et à des terroristes.

Le PNUE s'associe désormais davantage à Interpol pour lutter de manière ciblée contre ce type de criminalité. Les deux organisations demandent aux gouvernements de renforcer la législation, d'intensifier la coopération internationale dans la lutte contre les crimes environnementaux, de débloquer des moyens financiers supplémentaires et de sensibiliser davantage le public.

Comparaison des conseils de surveillance suisses

Comme le souligne le Korn Ferry Hay Group dans une récente comparaison, il existe des différences dans les salaires des présidents. Il existe également des différences salariales significatives entre les conseils masculins et féminins. L'arrière-plan et d'autres points intéressants de l'étude de Korn Ferry montrent également des différences spécifiques à chaque pays.

Il existe également des conseils bénévoles. Trente femmes et hommes s'engagent par exemple bénévolement dans le conseil d'administration de la Techniker Krankenkasse (TK), Hambourg. (Image : Techniker Krankenkasse)

Les risques pour les entreprises n'ont pas diminué, mais se sont considérablement accrus au cours des dernières années.

Les hommes membres du conseil de surveillance gagnent un quart de plus que leurs collègues féminines. Il n'y en a toujours guère plus qu'en 2011 : alors qu'il y a cinq ans, près de 90 % des membres des conseils de surveillance étaient des hommes, ils sont encore huit sur dix aujourd'hui. C'est le résultat d'une étude récente sur la rémunération et la composition des conseils de surveillance européens réalisée par le cabinet de conseil en ressources humaines, en talents et en organisation Korn Ferry Hay Group.

La Suisse en tête des salaires

Le tableau des rémunérations des présidents de conseil de surveillance place la Suisse en tête avec environ 950.000 €, suivie du Royaume-Uni (460.000 €), de l'Italie (238.000 €), de la France (250.000 €), de la Suède (197.000 €) et de l'Allemagne (188.000 €). L'Autriche (30.000 €) et la Norvège (63.000 €) se situent en bas du tableau. En moyenne, le chef d'un conseil de surveillance en Europe perçoit environ 250.000 €, un simple conseil de surveillance 69.000 €. Pour ce dernier, l'Allemagne se situe au-dessus de la moyenne. Celui qui supervise une entreprise y perçoit en moyenne 90 000 euros. Cela représente une augmentation de 50 % au cours des cinq dernières années.

Hubertus Graf Douglas, directeur général de Korn Ferry Allemagne, déclare : "La vitesse à laquelle les conditions cadres entrepreneuriales changent aujourd'hui place les entreprises devant des défis sans précédent.

Parallèlement, la complexité augmente en raison de la mise en réseau, de la numérisation et de la mondialisation. Le risque de prendre de mauvaises décisions augmente de manière exponentielle. Une situation qui met particulièrement à l'épreuve les conseils de surveillance actuels. Force est toutefois de constater qu'à ce jour, la composition et la sélection des candidats aux conseils de surveillance allemands ne peuvent toujours pas se mesurer au professionnalisme des Suisses ou des Anglo-Saxons.

Les compétences et le profil y font l'objet d'une attention intense et les procédures de sélection sont sévères. Il ne faut pas perdre de vue que les pouvoirs des chefs de la surveillance ou du conseil d'administration sont aussi nettement plus étendus".

Responsabilité partielle en matière de risques   

Et c'est ainsi que 100 % des comités de surveillance allemands couvrent les audits, 97 % la nomination du personnel de haut niveau dans les entreprises et 70 % assument la responsabilité du modèle de rémunération des cadres supérieurs. Mais seulement 17 % des personnes interrogées ont également mis en place un comité fonctionnel pour les risques d'entreprise. En Italie, 83 pour cent des conseils d'administration s'en occupent quotidiennement, en Suisse, 30 pour cent et en Grande-Bretagne, 29 pour cent.

William Eggers déclare : "Ce résultat m'a personnellement surpris. En effet, les risques pour les entreprises n'ont pas diminué, mais se sont nettement accrus au cours des dernières années. C'est pourquoi je pense qu'il est obligatoire d'ancrer fermement le 'Risk' dans chaque conseil de surveillance".

http://www.kornferry.com

Les émissions de CO2 augmentent et diminuent en même temps

Le nombre élevé de degrés-jours de chauffage a entraîné une augmentation des émissions de CO2 l'année dernière. En tenant compte des conditions météorologiques, les émissions sont toutefois en baisse.

Grâce au temps frais de l'hiver, les émissions de CO2 ont augmenté en 2015.
Grâce au temps frais de l'hiver, les émissions de CO2 ont augmenté en 2015.

Avec la statistique annuelle du CO2, l'Office fédéral de l'environnement OFEV vérifie l'évolution des émissions de CO2 dues aux combustibles et aux carburants. Pour que les années soient statistiquement comparables, l'influence du temps hivernal sur la consommation de mazout et de gaz est compensée par calcul au moyen de ce que l'on appelle la correction des conditions météorologiques.

La statistique du CO2 pour l'année 2015, publiée le 11 juillet 2016, montre que la tendance à la baisse des émissions de combustibles corrigées des variations climatiques se poursuit. Par rapport à 1990, ces émissions étaient inférieures de 23,6%. Selon l'ordonnance sur le CO2, l'évolution de ces émissions est déterminante pour l'adaptation de la taxe sur le CO2 sur les combustibles. Une prochaine étape d'augmentation pourrait intervenir en 2018, à moins que les émissions de CO2 dues aux combustibles ne soient en 2016 inférieures d'au moins 27 pour cent à leur valeur de 1990.

Sans tenir compte des conditions météorologiques, les émissions de CO2 dues aux combustibles ont augmenté de 5 % par rapport à l'année précédente. La forte variation en fonction des degrés-jours de chauffage indique que le parc immobilier est encore en grande partie chauffé par des énergies fossiles.

Moins d'émissions provenant des carburants
Malgré l'augmentation des prestations de transport, les émissions dues aux carburants présentent une nette diminution par rapport à l'année précédente. Le recul abrupt des émissions observé est dû en grande partie à l'abolition du cours minimum de l'euro par la Banque nationale et aux modifications du tourisme à la pompe qui en ont résulté (chute du tourisme à la pompe en provenance de l'étranger pour l'essence et augmentation du tourisme à la pompe des Suisses dans les pays voisins pour le diesel). Bien que l'utilisation de biocarburants ait nettement augmenté par rapport à l'année précédente, l'effet sur les émissions totales du trafic reste faible, puisque leur part dans la consommation totale de carburant n'était que d'à peine 1 % en 2015.

Correction des intempéries
La correction des conditions météorologiques a pour objectif de déterminer la surconsommation ou la sous-consommation d'énergie de chauffage causée par les différents mois d'hiver plus ou moins froids et de la convertir en fonction d'une météo moyenne. Les mesures utilisées sont d'une part les "degrés-jours de chauffage" (jours où la température reste inférieure à 12 degrés Celsius), d'autre part les valeurs de rayonnement pendant les mois d'hiver (pour les maisons bien isolées, il s'agit d'un paramètre important pour déterminer la consommation de combustible). Le point de référence est l'année 1990, à laquelle la série temporelle est normalisée ; cela signifie que pour cette année, les valeurs d'émission effectives et corrigées des conditions météorologiques sont identiques. La méthodologie de la correction des variations climatiques correspond à celle de la statistique globale de l'énergie.

Fini le blues des vacances

Le "coaching par résonance cardiaque" (CRC) permet de rompre efficacement le cycle souvent frustrant travail - vacances - travail. Claus Walter a développé le coaching innovant par résonance cardiaque au cours de douze années de recherche. Son livre du même nom vient de paraître.

(source Mankau Verlag)

Dans son livre du même nom, qui paraît aux éditions Mankau à l'occasion du début des vacances, il a écrit pour la première fois sa méthode de manière accessible à tous et immédiatement applicable. L'objectif de ce livre est de fournir aux lecteurs un moyen clair et simple de se débarrasser à jamais des schémas pesants, de traverser la vie avec un regard nouveau et plus joyeux, de définir et d'atteindre leurs objectifs et leurs souhaits.

Pour ce faire, le HRC utilise les effets de la résonance cardiaque, de la cohérence et de la physique quantique, combinés à des méthodes issues de la médecine naturelle et énergétique. Il aide ainsi à retrouver une meilleure qualité de vie, avec plus de joie et de sens - durablement, même en dehors des périodes de vacances.

Les "bagages lourds" peuvent gâcher les vacances

Notre cœur, centre de toutes les émotions, génère à chaque battement un champ électromagnétique : le champ de résonance cardiaque. C'est dans ce champ énergétique que sont stockés tous nos vécus et expériences, qu'ils soient positifs ou négatifs. Si des thèmes pesants y prennent le dessus, il en résulte des réactions de stress physique et émotionnel qui nous rendent malades et peuvent conduire à l'épuisement, à la dépression ou au burn-out.

Souvent, de telles "dissonances" se manifestent malheureusement de manière particulièrement nette pendant les vacances - lorsque l'on est au calme et loin de ses habitudes -, par exemple sous la forme de disputes et de tensions, d'une fatigue extrême, de passivité, d'une vulnérabilité aux maladies, voire d'une crise de sens. Car quelle que soit la destination, on s'emporte toujours avec soi-même et tout ce qui va avec (physiquement et émotionnellement). Si l'on n'est pas "en paix" avec soi-même, ces dissonances persistent et se renforcent dans une spirale descendante.

C'est précisément sur ce point que le HRC intervient. Il souhaite contribuer de manière significative à la clarification et à l'amélioration de la situation.

Suivre la boussole du cœur

Le coaching par résonance cardiaque consiste à utiliser le cœur comme une boussole. Dans ce contexte, la "carte de vie" constitue la pièce maîtresse et l'outil de travail essentiel pour créer de la clarté dans le réseau de relations personnelles du passé et du présent.

Dans un premier temps, elle permet de déterminer la position actuelle dans la vie et de découvrir et de clarifier la cause de tous les thèmes négatifs - par exemple l'épuisement, la maladie, l'accident, les expériences négatives ou les conflits. Dans un deuxième temps, tous les champs perturbateurs pertinents (= causes/thèmes négatifs) qui ont une influence négative sur le champ de résonance cardiaque sont déterminés et neutralisés à l'aide de tâches de dissolution simples.

Enfin, grâce à la clarté nécessaire pour les objectifs et visions personnels, la boussole du cœur peut à nouveau fonctionner sans problème.

Être dans la triade

"Si nous libérons le cœur de ce qui nous encombre, le calme intérieur, la paix et la sérénité reviennent durablement", c'est ainsi que Claus Walter résume l'effet de son modèle de coaching. L'objectif est de ramener la tête (= pensées), le cœur (= sentiments) et le ventre (= intuition, instinct, voix intérieure) dans une unité stable, une triade harmonieuse. Si les trois sont équilibrés, l'être humain est plus attentif à toutes ses activités.

L'équilibre permet d'acquérir des connaissances qui stimulent les changements et favorisent leur mise en œuvre. Par conséquent, ce processus permet souvent de (re)penser à ses propres connaissances, compétences, capacités et talents personnels - le deuxième triptyque important de l'être humain - et les réponses à d'éventuelles questions sur le sens sont tout à coup à portée de main. C'est ainsi que le coaching par résonance cardiaque conduit durablement à la joie de vivre et à la qualité de vie.

Claus Walter : "Herz-Resonanz-Coaching" - avec carte de vie au format A2 jointe - disponible aux éditions Mankau. ISBN 978-3-86374-305-5.

http://www.mankau.com

Ce que coûtent les phénomènes naturels

Pluies diluviennes, grêlons de la taille d'une balle de tennis, violentes tempêtes, glissements de terrain : en raison de sa situation topographique, la Suisse est régulièrement exposée à de graves intempéries. Les dommages qui en résultent sont parfois immenses, comme le montre le calendrier des événements naturels d'Allianz Suisse.

Les inondations font partie des phénomènes naturels les plus coûteux
Les inondations font partie des phénomènes naturels les plus coûteux

Le temps de ces dernières semaines ne s'est pas montré très clément en Suisse : des intempéries parfois violentes et des inondations ont non seulement tenu en haleine la population et les équipes de secours dans certaines localités - les dommages pour les assureurs se sont également chiffrés en millions. Rien que pour Allianz Suisse, la tempête de grêle "Elvira" fin mai et la tempête "Friederike" début juin ont provoqué près de 3'000 sinistres pour un montant de dommages d'environ 10 millions de francs.

Certes, l'ampleur des dégâts n'a de loin pas été aussi importante que dans de nombreuses régions d'Allemagne, de France ou d'Autriche - mais en Suisse aussi, après les intempéries, c'est avant les prochaines intempéries. En effet, le climat de notre pays est fortement marqué par les Alpes, principale ligne de partage des eaux en Europe centrale, qui présentent de grandes différences climatiques sur un espace restreint. Il en résulte de violents orages avec parfois des grêlons de la taille d'une balle de tennis, des pluies torrentielles et de fortes tempêtes qui laissent souvent derrière elles une image de désolation, surtout pendant les mois d'été. Pourtant, le mois de juin 2016 ne se distingue pas particulièrement dans la comparaison sur dix ans, bien qu'il soit considéré comme l'un des mois les plus humides depuis le début des relevés météorologiques. C'est ce que montre le calendrier des événements naturels d'Allianz Suisse, pour lequel les chiffres des sinistres des dix dernières années ont été analysés.

Les chutes de grêle et les inondations sont les plus coûteuses
Depuis 2006, Allianz Suisse a enregistré, selon ses statistiques de sinistres, environ 200'000 cas de sinistres causés par des phénomènes naturels tels que la grêle, les inondations, les tempêtes, la foudre, les avalanches et les tremblements de terre. Le montant total des dommages s'est élevé à environ 640 millions de francs, dont presque exactement la moitié est due à la grêle (environ 320 millions de francs pour 96 000 sinistres), tandis que les inondations ont coûté environ 170 millions de francs pour 42 000 sinistres. Loin derrière, les tempêtes (environ 55 millions de francs pour 17 000 sinistres) et la foudre (environ 32 millions de francs pour 21 000 sinistres) ont joué le rôle principal. En fin de classement, on trouve les dommages causés par les tremblements de terre avec un coût de 120'000 francs pour 51 sinistres au cours des dix dernières années.

Et un coup d'œil sur le calendrier révèle que ce sont surtout les années 2009 et 2013 qui, en comparaison sur dix ans, ont été les plus sinistrées pour Allianz Suisse - avec des dommages assurés de plus de 85 millions de francs à chaque fois. "En raison du réchauffement climatique, l'humidité de l'air dans l'atmosphère est de plus en plus importante - c'est pourquoi nous nous attendons à une nouvelle augmentation des intempéries graves à l'avenir", explique Markus Deplazes, responsable des sinistres chez Allianz Suisse.

Juillet est un mois record
Plus d'un tiers des phénomènes naturels se produisent en juillet seulement, le Tessin et le canton de Berne sont les plus touchés
Ces graves intempéries se produisent le plus souvent au moment où les Suisses le souhaitent le moins - pendant les mois d'été, en juin et en juillet, où se produisent plus de la moitié des événements naturels (environ 110'000). Et pour ceux qui se réjouissent déjà d'un plongeon rafraîchissant dans le lac par des températures estivales : la probabilité d'une tempête est la plus élevée en juillet en raison des nombreux orages de chaleur - avec un total de 70'000 événements naturels, le mois de juillet occupe la première place chez Allianz Suisse. Les mois les moins sinistrés en termes d'événements naturels sont d'ailleurs, en comparaison sur plusieurs années, novembre (env. 4'700 sinistres), février (env. 6'200 sinistres) et octobre (env. 6'500 sinistres).

Les statistiques des sinistres révèlent également que la plupart des sinistres dus à des événements naturels sont déclarés à Allianz Suisse dans les cantons de Berne et du Tessin (environ 25 000 sinistres chacun), suivis de Zurich (environ 23 000 sinistres). Du point de vue de l'assureur, la lanterne rouge de ce classement des cantons est le canton d'Appenzell Rhodes-Intérieures, avec seulement 86 sinistres depuis 2006 - il s'agit toutefois du canton le moins peuplé de Suisse, avec environ 16 000 habitants.

(Source : Allianz Suisse)

Une hotline d'aide pour les cadres

Le 7 juillet, la première hotline de Suisse pour les entrepreneurs et les cadres a été lancée. Au numéro de téléphone 071 523 88 88, ils recevront à l'avenir des conseils sur divers sujets. Et ce, dans des situations de crise de tout type, mais aussi lorsqu'ils ne parviennent plus à s'en sortir avec leurs propres connaissances techniques.

Quand les cadres ne savent plus quoi faire : La hotline pour cadres offre de l'aide. (Photo : Gerd Altmann / pixelio.de)

Que faire lorsqu'un collaborateur parle de suicide ? Que faire lorsqu'un manque de liquidités menace ? Ou si son entreprise est attaquée sur les médias sociaux ? Les cadres sont souvent confrontés à des questions difficiles. S'ils ne savent plus quoi faire, ils peuvent désormais s'adresser à la première Führungs-Hotline® de Suisse : En appelant le 071 523 88 88, ils obtiennent des conseils sur divers sujets.

Petites entreprises - grands problèmes

La Führungs-Hotline® a été officiellement lancée le 7 juillet 2016 lors d'un "événement de lancement". Depuis cette date, ce service est disponible - surtout pour les PME. En effet, pour celles-ci, les conditions générales changeantes - politiques, économiques, sociales, technologiques, réglementaires ou écologiques - ont un impact direct, comme l'a expliqué le Dr Urs Frey de l'Institut PME de la HSG dans un exposé invité. Les PME, et surtout la "grande masse" des micro-entreprises de moins de 10 collaborateurs, n'auraient que très rarement les ressources suffisantes pour résoudre elles-mêmes les problèmes aigus - avec les conséquences que cela implique, qui peuvent finalement se révéler dramatiques.

Besoin démontré

La Führungs-Hotline® a été initiée et développée par Guido Kriech et Bettina Osterwalder, conseillers en entreprise de Suisse orientale. Tous deux ont rencontré dans leur travail des situations où il s'agissait en fin de compte de plus que du développement de stratégies d'entreprise, à savoir de problèmes de direction plus profonds. Nous avons constaté dans notre travail qu'il existe un besoin d'intervention rapide en cas de problèmes de direction aigus", explique Guido Kriech, "les erreurs de direction ont des conséquences insoupçonnées - en termes de santé et de gestion d'entreprise. Et les concepts de prévention correspondants font défaut. Nous voulons combler cette lacune avec la Führungs-Hotline®". Guido Kriech, "KMU-Beratung-Kriech" à Saint-Gall, et Bettina Osterwalder, "BO-Consulting" à Wil, gèrent la hotline sur le plan administratif et personnel.

Collaboration avec des partenaires spécialisés

Afin de couvrir toute la gamme des questions possibles, la Führungs-Hotline® collabore avec différents partenaires spécialisés. La hotline sert de premier point de contact en cas de problème. Si les collaborateurs de la hotline ne peuvent pas résoudre directement le problème eux-mêmes, ils mettent en relation l'appelant avec des spécialistes qui l'aideront : En cas de risque de suicide, par exemple, des spécialistes médicaux sont mis en contact, en cas de risque de manque de liquidités, un conseiller financier est là pour aider, en cas d'attaque des médias sociaux, un professionnel de la communication. Le numéro de téléphone répond également à des questions générales sur la direction, le droit du travail, les contrats et le marketing. En bref, la Führungs-Hotline® est le bon numéro pour toutes les questions qui préoccupent les dirigeants.

Disponible en abonnement

Différents modèles d'abonnement sont prévus pour les clients, dans lesquels un certain nombre d'appels sont inclus pour un montant fixe. Le premier appel est toujours gratuit. Un appel unique avec première consultation immédiate coûte 50 francs. Les abonnements suivants sont actuellement proposés :

5 pour 4 200 - c'est-à-dire que le premier appel est gratuit

10 pour 9 450.-

15 pour 14 700.-

20 pour 19 950.-

25 pour 24 1'200

Plus d'informations : www.führungshotline.ch

Coup d'envoi de la hotline pour dirigeants du 7 juillet 2016 : l'animatrice Claudia Lässer (à gauche) en discussion avec Bettina Osterwalder, co-développeuse de la hotline pour dirigeants. (Image : T. Berner)

10 ans de SuisseEMEX : la transformation numérique en point de mire

SuisseEMEX a 10 ans : pour son anniversaire, le plus grand salon suisse du marketing et de la communication, de l'événementiel et de la communication en direct, de la promotion et du commerce numérique consacre une attention particulière à la mutation numérique dans le secteur du marketing et de la communication et à la mise en réseau personnelle. Qu'il s'agisse de paiement mobile lors d'achats par smartphone ou du lancement de campagnes entières intégrant les médias sociaux, la prospection du marché se fait de plus en plus de manière numérique et cross-média.

La numérisation est au cœur du jubilé de SuisseEMEX (Photo : SuisseEMEX)

Le plus grand salon suisse du marketing et de la communication, de l'événementiel et de la communication en direct, de la promotion et du commerce numérique fête cette année ses dix ans d'existence. Sous le slogan "Meet The Future", la plus importante plateforme commerciale pour l'ensemble du marketing mix voit le jour. Les 30 et 31 août 2016, quelque 350 experts et conseillers présenteront des solutions marketing d'avenir dans quatre univers thématiques. Avec des formats d'exposition innovants, des intervenants de haut niveau et un dialogue personnel dans une ambiance professionnelle, le salon prend une nouvelle importance en tant que place de marché B2B dans le monde des affaires numériques, comme le font savoir les organisateurs. Avec le salon partenaire topsoft pour les logiciels de gestion, 500 exposants et 15 000 visiteurs sont attendus lors de ce jubilé. La billetterie est en ligne depuis peu.

Compétence numérique pour les décideurs en marketing avec le nouveau ticket de connaissances VIP

Suite aux progrès technologiques, la prospection du marché par des mesures en ligne est de plus en plus au centre de l'action des entreprises. SuisseEMEX'16 met en évidence les adaptations organisationnelles et technologiques auxquelles les entreprises doivent procéder pour repositionner le marketing au sein de la numérisation et pour emprunter de nouvelles voies.

Dans le World of Digital Business (hall 6), la transformation numérique et ses conséquences pour le marketing seront présentées dans des espaces spéciaux, des conférences, des offres de formation continue, des visites guidées et des entretiens personnels avec des experts. Parmi les points forts, on trouve notamment le Digital Competence Park, qui s'adresse spécialement aux décideurs avec des sessions d'apprentissage courtes de 15 minutes. Les thèmes abordés vont de la gestion de marque consistante et des conseils pratiques sur le marketing automation à la gestion des leads et à l'automatisation des ventes. Dans le cadre de la SEA Academy avec Google, les responsables marketing apprennent tout ce qu'il faut savoir sur la création programmatique, les stratégies de contenu et de distribution YouTube, la recherche de trafic et la génération de leads dans le cadre d'ateliers pratiques et axés sur les solutions, animés entre autres par des spécialistes de Google eux-mêmes. La condition pour participer aux Short Learning Sessions est le nouveau ticket de connaissances VIP, qui peut être acheté en ligne au préalable pour CHF 50.00. (www.suisse-emex.ch/tickets)

Inauguration du salon avec le conseiller aux États et entrepreneur Ruedi Noser

Pour son anniversaire, le programme très apprécié des forums débute par un feu d'artifice : Ruedi Noser, conseiller aux États, entrepreneur et propriétaire du groupe Noser, Sunnie J. Groeneveld, Managing Director DigitalZurich2025, Jean-Marc Hensch, directeur de Swico et Marcel Kohler, membre de la direction d'entreprise de Tamedia, responsable du secteur 20 Minuten, éclairent de leurs points de vue très personnels la transformation numérique dans le marketing et la communication. Cette table ronde passionnante sera animée par Matthias Ackeret, éditeur et rédacteur en chef, persönlich Verlags AG (30 août 2016, 10h00 - 11h15, Marketing Forum, hall 1). Parmi les autres orateurs passionnants qui se succèderont pendant les deux jours de la manifestation, on compte des speakers internationaux et des sommités du secteur issues de la recherche et de l'économie, comme par exemple le professeur Nils Hafner, Customer Competencies Institut ; Carsten Szameitat, président du conseil d'administration de la LBMA ; Lon Safko, innovateur, auteur de best-sellers et futuriste ; Thomas Lang, Carpathia et Sigrun Gudjonsdottir, Sigrun GmbH. Le programme détaillé du forum est disponible sur www.suisse-emex.ch/forenprogramm est visible.

Nouvelle "Journée des agences" avec des programmes spéciaux

Tous les collaborateurs d'agence sont cordialement invités à la "Journée des agences" le mercredi 31 août 2016, à l'occasion du 10e anniversaire de SuisseEMEX, et ce gratuitement ! L'inscription se fait via www.suisse-emex.ch/agenturen. Des temps forts spéciaux attendent les professionnels de la publicité et de la communication, notamment avec les keynotes de Robin Höfler (Tesla Motors Switzerland GmbH) et du professeur Dr Dieter Georg Herbst (Digital Brand Lab) lors du Marketing Forum. Enfin, Matthias Ackeret (persönlich Verlags AG) recevra Peter Röthlisberger (Blick, Ringier AG) pour un entretien dans le cadre du "persönlich-Talk".

Des recettes publicitaires et médiatiques efficaces pour des campagnes cross-médiatiques ainsi que les nouvelles tendances et innovations pour la commercialisation de produits seront présentées de première main dans la Crossmedia Kitchen (hall 1). Le réseautage intensif et l'échange avec des experts sont au cœur de cette manifestation. Des experts sur place transmettront en outre leurs connaissances sur les thèmes crossmedia les plus brûlants dans le cadre de brefs conseils pratiques. L'apéritif des agences à 13h00 avec les co-partenaires APG|SGA Promotion et KS/CS Kommunikation Schweiz invitera à l'échange dans la branche.

Plus d'informations et de billets sur www.suisse-emex.ch

Les services bancaires encore "faiblement numérisés" pour la plupart

Namics, une agence numérique de services complets basée en Suisse, publie dans son analyse "Devenir client de la banque : Hürden in digitalen Zeit" (Les obstacles à l'ère du numérique), de nouvelles connaissances en matière de numérisation. Le résultat : de nombreuses banques sont "faussement numérisées et promettent à leurs clients une expérience en ligne, mais fournissent en premier lieu des services hors ligne". Avec son analyse, Namics souhaite optimiser davantage le discours sur la transformation numérique.

Bien que le client actuel souhaite ouvrir un compte bancaire en ligne, il doit viser plus de 20 documents hors ligne.

Les clients doivent consacrer beaucoup de temps à l'ouverture d'un compte. Par exemple, il faut en moyenne 7,5 jours pour qu'un virement soit possible avec le compte ouvert.

Dans le cadre d'un Mystery Shopping, Namics a ouvert un compte et commandé une carte de crédit entre février et mai 2016. Les rapports d'expérience qui en ont résulté ont servi de base aux chiffres clés relevés, par exemple le nombre de documents reçus. Indépendamment de cela, des experts en utilisabilité ont analysé le processus de conclusion afin d'identifier les problèmes. L'objectif était d'examiner le processus important de "devenir client".

Relations actuelles avec les clients

En effet, il ne s'agit pas d'un moment de marketing quelconque, mais du fondement d'une relation réussie. Le client a ici des attentes tant en ce qui concerne les produits et services commandés que la manière dont le processus doit être organisé, de la commande à l'utilisation.

Pour cette étude, les experts numériques de Namics ont évalué le processus de "devenir client", également appelé processus d'onboarding, auprès de 14 banques leaders en Allemagne et en Suisse.

Matthias Bitzer, Senior Consultant chez Namics : "Le online est obligatoire. Notre analyse montre toutefois que la plupart du temps, on promet quelque chose en ligne, mais que le client atterrit rapidement dans le domaine hors ligne. Il faut donc constater que de nombreuses banques étudiées sont mal numérisées. Certaines passent même à côté des tendances numériques actuelles". Alors qu'il s'agit actuellement de garantir des expériences clients continues, les prestataires leaders laissent parfois de côté les processus efficaces - et le client.

Par exemple, les temps d'attente restent longs (par exemple au téléphone), les documents complexes ne peuvent pas être comprimés ou simplifiés, et les clients ne peuvent pas éviter de devoir effectuer plusieurs saisies. En outre, les banques oublient souvent de s'adresser personnellement aux personnes intéressées.

Une fausse numérisation inefficace

Les personnes qui ouvrent un compte en ligne effectuent près des deux tiers du processus auprès d'une banque hors ligne. Dans certains cas, jusqu'à 74 % des points de contact se trouvaient en dehors du monde numérique. De plus, les personnes intéressées ont reçu en moyenne neuf envois postaux jusqu'à ce que le compte en ligne soit activé et la carte de crédit envoyée. A cela s'ajoutent en moyenne trois appels téléphoniques et au moins une visite dans une succursale. Seules des fintechs comme Number 26 offrent de véritables expériences en ligne : jusqu'à 90 % des points de contact étaient ici numériques.

Les clients doivent consacrer beaucoup de temps à l'ouverture d'un compte. Par exemple, il faut en moyenne 7,5 jours pour qu'un virement soit possible avec le compte ouvert. Pour la plus mauvaise banque, ce délai était de 33 jours, pour la meilleure d'un jour. Le temps d'attente avant le premier achat par carte de crédit est également long : la médiane était de 11 jours, il fallait 4 jours dans la meilleure banque et 50 jours dans la plus mauvaise. Par ailleurs, on constate divers "changements de canaux", comme l'envoi par la poste du formulaire en ligne imprimé.

La plus mauvaise banque en impose 26 à ses clients, la meilleure en impose cinq, la moyenne se situant à dix.

Divers problèmes d'utilisabilité

Un comité d'experts a examiné les banques examinées sous l'angle de leur convivialité (usability) et les a évaluées à l'aide du "severity ratings" de Nielsen Norman. L'analyse a révélé que de nombreuses banques rencontrent des problèmes fondamentaux dans la commande de produits. Le client commence en ligne, mais passe par un processus hors ligne conçu de manière analogue. Cette promesse peut être source d'irritation et de frustration.

Les banques ne tiennent pas compte des efforts de leurs clients. Pour devenir client d'une banque, il faut généralement passer par 20 étapes.

Parmi celles-ci, il effectue au moins dix étapes de manière autonome. De plus, les personnes intéressées reçoivent en moyenne 22 documents par e-mail, par courrier et en magasin ! Il doit alors comprendre et filtrer lui-même les informations pertinentes, ce qui augmente le risque d'erreur. De plus, les clients doivent indiquer à plusieurs reprises leurs coordonnées à différentes personnes de contact, et celles-ci sont parfois perdues lors du changement de canal. Même les salutations personnelles varient souvent d'un document à l'autre.
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Les cinq types de personnalité de la génération Y

Travailler pour vivre - et non l'inverse : Sage, fournisseur de systèmes intégrés de comptabilité, de gestion des salaires et de paiement, a mené une étude mondiale dans 16 pays, interrogeant la génération Y - les 18-34 ans d'aujourd'hui - sur ses attitudes et motivations. En résumé, les jeunes entrepreneurs sont guidés par le désir d'être indépendants, de faire du bien socialement et d'être heureux dans leur travail. L'étude "Walk With Me" identifie cinq types de personnalité différents. En Suisse, les réalistes et les aventuriers sont les plus représentés parmi les jeunes entrepreneurs.

Les principaux résultats de l'enquête. (Infographie Sage)

Les jeunes entrepreneurs sont motivés par le désir d'indépendance, la croyance dans le changement social et l'engagement pour la satisfaction des collaborateurs. L'étude montre comment cette génération ambitieuse est courtisée, engagée et impliquée dans le business. Quelques résultats en détail :

  • 61% renoncent au profit pour rester fidèles à leurs valeurs - même 78% en Afrique du Sud, 71% aux États-Unis et 72% à Singapour.
  • 66% disent que la vie prime sur le travail, avec les plus grandes différences en Espagne (79% contre 21%), au Portugal (75% contre 25%), en Suisse et en France (65% contre 35%).
  • Un tiers des personnes interrogées (34%) sont davantage motivées par le désir de prendre en main leur propre destin que par celui de gagner de l'argent (21%).
  • L'action sociale est particulièrement importante pour les personnes interrogées en Afrique du Sud (80%) et au Brésil (81%).

Ces résultats sont issus du rapport "Walk With Me" de Sage, qui a étudié les traits de caractère, les comportements et les attitudes de la génération Y dans le monde entier.

5 types de personnalité identifiés

Contrairement aux généralisations habituelles sur le comportement de cette génération, l'étude montre que les jeunes entrepreneurs présentent des caractéristiques différentes qui permettent de les classer en cinq types de personnalité distincts liés au lieu de travail. Comme le montre l'étude, les réalistes (The Real Worlders) et les aventuriers (The Thrill Seekers) sont les plus représentés parmi les jeunes entrepreneurs en Suisse :

  • Les planificateurs à principes (The Principled Planners) - très méthodiques dans leur approche, ils aiment planifier leur succès avec soin. Ils ont la fibre ambitieuse, ne prennent rien pour argent comptant et posent toujours beaucoup de questions.
  • Les technophiles (The Driven Techies) - aiment leur travail et ne supportent pas de rester assis à se tourner les pouces, ils font confiance à la puissance et à l'efficacité de la technologie innovante pour avoir toujours une longueur d'avance sur la concurrence. Ils croient fermement que la technologie leur permet de cibler leurs clients actuels et futurs.
  • Les explorateurs instinctifs (The Instinctive Explorers) - sont insouciants, aiment l'inconnu et la découverte de terrains inexplorés. Ils se fient à leur instinct et font preuve de fermeté. Une image moderne est très importante pour eux, tout comme le fait de laisser un héritage qui les rendra inoubliables.
  • Les réalistes (The Real Worlders) - sont pleins d'idées, mais font généralement confiance à la technologie pour réussir. Lorsqu'ils doivent prendre une décision, ils se fient tantôt à leur instinct, tantôt à la méthodologie.
  • Les aventuriers (The Thrill Seekers ) - ils s'ennuient vite et cherchent toujours le prochain défi. Ils ne se soucient pas des apparences. Ils travaillent mieux pour eux-mêmes et pensent que l'effet social du travail est surestimé.

Vouloir faire bouger les choses

Parmi les autres résultats de l'étude figure également le désir de faire bouger les choses. L'action sociale est particulièrement importante pour les jeunes entrepreneurs en Afrique du Sud (80%) et au Brésil (81%). Les personnes interrogées en Suisse (24%), en Australie (20%) et en France (19%) indiquent que c'est avant tout la satisfaction des collaborateurs qui les motive, tandis que 34% déclarent avoir créé leur entreprise avant tout pour prendre leur destin en main.

Lorsqu'il s'agit de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, 66% estiment que la vie est plus importante que le travail. En Suisse, ce chiffre est de 65%. Pour les personnes interrogées au Brésil (71%), en Australie (70%), en Belgique (70%), à Singapour (73%) et en Suisse (70%), il est important de réduire le nombre d'heures consacrées au travail et de prendre une retraite anticipée.

Tous pays confondus, 62% s'attendent à être un "serial entrepreneur" et à créer plus d'une entreprise - 52% disent cela parce qu'ils ont beaucoup d'idées à partager avec le monde. 33 % des personnes interrogées en Suisse disent qu'elles ne lanceront qu'une seule entreprise. 67 % s'imaginent créer plus d'une entreprise au cours de leur vie.

La génération Y : tout sauf homogène

"Les entrepreneurs de la génération Y jouent un rôle majeur dans l'économie des start-up et transforment le lieu de travail moderne à un rythme soutenu", explique Stephen Kelly, directeur général de Sage. "Mais on ne peut pas les résumer à un stéréotype homogène. Notre étude montre qu'ils peuvent être divisés en différents camps, chacun avec ses propres espoirs, craintes, préoccupations et méthodes de travail. Ils seront notre prochaine génération d'hommes d'affaires, les héros de l'économie ; et comprendre comment ils fonctionnent sera bénéfique pour nous tous à l'avenir. Cela vaut pour les personnes qui souhaitent faire des affaires avec eux, acheter leurs produits, les embaucher ou développer des stratégies qui les aideront à se développer".

Source : Sage Suisse

Benoît Revaz sera le nouveau directeur de l'OFEN

L'Office fédéral de l'énergie a un nouveau directeur depuis le 1er octobre : Benoît Revaz succède à Walter Steinmann.

Benoît Revaz suit les traces de Walter Steinmann
Benoît Revaz suit les traces de Walter Steinmann

Lors de sa séance d'aujourd'hui, le Conseil fédéral a nommé Benoît Revaz au poste de directeur de l'Office fédéral de l'énergie (OFEN). Ce juriste de 44 ans est depuis 2014 Senior Advisor de l'entreprise E-CUBE Strategy Consultants. Il remplacera Walter Steinmann, qui prend sa retraite, à partir du 1er octobre 2016. Le nouveau directeur accompagnera notamment la transformation du futur paysage énergétique suisse.

Benoît Revaz est titulaire d'une licence en droit et a obtenu le titre d'Executive Master of Science in Communications Management lors d'études postgrades à l'Università della Svizzera Italiana à Lugano. Entre 2005 et 2012, il a approfondi ses compétences en management en suivant des formations continues à Lausanne, Londres et aux États-Unis. Avant d'occuper son poste actuel de Senior Advisor au sein de l'entreprise de conseil E-CUBE Strategy Consultants, spécialisée dans les questions énergétiques et environnementales, il a occupé différentes fonctions au sein des anciennes Entreprises Electriques Fribourgeoises (aujourd'hui Groupe E). Il a également été membre des directions générales d'EOS Holding et d'Alpiq Holding SA.

En nommant Benoît Revaz, le Conseil fédéral a choisi une personnalité profilée et dotée d'une grande capacité de direction. Dans les fonctions qu'il a occupées jusqu'à présent, il a acquis des connaissances des réalités économiques ainsi que des processus politiques et de l'administration publique en Suisse. Parallèlement, il a acquis une précieuse expérience internationale au cours de sa carrière professionnelle.

L'une des tâches principales du nouveau directeur sera d'accompagner la transformation du paysage énergétique suisse. La stratégie énergétique 2050 du Conseil fédéral, qui prévoit une augmentation de l'efficacité énergétique, une réduction des énergies fossiles et un développement des énergies renouvelables ainsi qu'une sortie progressive du nucléaire, est au cœur de ce projet.

Benoît Revaz remplacera au 1er octobre 2016 l'actuel directeur Walter Steinmann, qui prend sa retraite. Le Conseil fédéral le remercie pour sa longue et fructueuse direction de l'OFEN.

Des produits chimiques à base de bois plutôt que de pétrole

A l'avenir, des produits chimiques importants pour les médicaments, les matières plastiques et les engrais devraient pouvoir être fabriqués à partir de bois plutôt que de pétrole. Deux projets de recherche du Programme national de recherche "Ressource bois" se sont désormais nettement rapprochés de cet objectif.

Ressource bois : cette matière première renouvelable pourrait à l'avenir remplacer le pétrole dans la fabrication de produits chimiques.
Ressource bois : cette matière première renouvelable pourrait à l'avenir remplacer le pétrole dans la fabrication de produits chimiques.

Le pétrole ne permet pas seulement de produire du carburant. Les produits pétrochimiques sont également des matières premières importantes pour l'industrie chimique. Sans pétrole, il n'y aurait pas de matières plastiques et peu de médicaments ou d'engrais. Cependant, le déclin de la production de pétrole est prévisible. Pour relever le défi qui en découle, nous avons besoin de ressources renouvelables comme alternatives au pétrole.

Deux projets de recherche du Programme national de recherche "Ressource bois" (PNR 66) ont désormais fait un pas important vers le remplacement du pétrole par la biomasse végétale, notamment le bois. Ils se concentrent de manière complémentaire chacun sur l'un des deux principaux composants du bois : la cellulose et la lignine. Ces deux substances renouvelables sont les composés organiques les plus répandus dans le monde.

A l'EFPL, Sviatlana Siankevich a développé de nouveaux procédés catalytiques performants qui permettent d'obtenir de l'hydroxyméthylfurfural (HMF) à partir de la cellulose, une substance de base importante pour la fabrication de plastiques, d'engrais et de biocarburants.(*) L'équipe de la FHNW à Muttenz (BL), dirigée par Philippe Corvini, s'est inspirée des champignons qui décomposent le bois en décomposition pour trouver des enzymes qui décomposent la lignine en composés aromatiques. Ces composés aromatiques servent de matières premières pour la fabrication de solvants, de pesticides, de médicaments et de matières plastiques comme le polystyrène.

Des produits chimiques plutôt que du papier
La cellulose est une molécule de sucre à longue chaîne (hydrate de carbone) et représente environ deux tiers du poids du bois. "Aujourd'hui, on fabrique surtout du papier à partir de la cellulose. Les résidus qui en résultent pourraient être utilisés de manière judicieuse pour fabriquer des produits chimiques très demandés", explique Sviatlana Siankevich de l'Institute of Chemical Sciences and Engineering de l'EPFL. En collaboration avec des scientifiques de la Queen's University au Canada et de la National University of Singapore, l'équipe de l'EPFL dirigée par Paul Dyson a synthétisé plusieurs types de liquides ioniques (sels liquides) pour produire du HMF à partir de la cellulose. Grâce à leur procédé, les scientifiques ont obtenu un rendement record de 62% en une seule étape.

"Notre procédé fonctionne dans des conditions de réaction douces et ne nécessite pas de températures et de pressions très élevées, ni d'acides forts", explique Siankevich. "Nous avons également pu réduire la quantité de sous-produits indésirables. C'est un aspect important pour l'utilisation industrielle du procédé. Notre procédé fonctionne avec le bois, mais il est souvent plus simple d'utiliser de la cellulose extraite de plantes herbacées".

Chimie verte
A la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse (FHNW) à Muttenz, Philippe Corvini et son doctorant Christoph Gasser développent des procédés de valorisation de la lignine. Cette molécule à longue chaîne fait partie des parois cellulaires et confère aux arbres leur rigidité. Le bois est composé d'environ 15 à 40 pour cent de lignine. "Jusqu'à présent, celle-ci n'était guère valorisée, mais souvent simplement brûlée", explique Corvini. "Pourtant, elle peut être décomposée en composés aromatiques : des molécules basées sur les anneaux hexagonaux de carbone omniprésents dans la chimie organique. L'industrie transforme une grande quantité de ces composés, qui sont presque exclusivement extraits du pétrole. Actuellement, la lignine est l'alternative la plus prometteuse au pétrole".

Il existe des champignons qui sécrètent un cocktail d'enzymes pour décomposer et dégrader la lignine. Sous la direction de Corvini, l'équipe de la FHNW a étudié des combinaisons de dizaines de ces enzymes afin de déterminer la plus efficace. Grâce à une étape catalytique supplémentaire, ils ont réussi à briser 40 pour cent de la lignine en très petites molécules - comme la vanilline. Le processus est intéressant pour l'industrie chimique : l'équipe collabore déjà avec un producteur de lignine. "Aujourd'hui, la lignine est surtout extraite de la paille de blé ou de riz", explique Corvini. "Mais le bois tendre - comme celui de l'épicéa - conviendrait aussi bien, car sa lignine se laisse facilement décomposer".

L'équipe de la FHNW a également mis au point un procédé de réutilisation des enzymes. "Nous avons lié les enzymes à des nanoparticules de fer recouvertes de silice", explique-t-il. "Après la réaction, nous retirons simplement les particules de fer à l'aide d'un aimant pour récupérer les enzymes". Celles-ci peuvent être réutilisées jusqu'à dix fois, ce qui réduit considérablement l'énergie et les ressources nécessaires à leur production. Le procédé s'inscrit donc parfaitement dans le concept de "chimie verte".

Utiliser tout le bois
Le bois doit être exploité de la manière la plus complète possible afin de constituer une alternative économique aux produits pétrochimiques. "Extraire de petites quantités d'un seul composant ne suffit pas", explique Sviatlana Siankevich. "Nous devons donc trouver des procédés complémentaires pour pouvoir utiliser tout le bois". D'autres aspects doivent être pris en compte pour déterminer si le bois est un substitut économiquement viable au pétrole. Dans le cadre d'un troisième projet du PNR 66, la durabilité de la production d'acide succinique, un autre produit chimique important, à partir de résidus de bois a récemment été étudiée. L'étude, menée conjointement par l'ETH Zurich et l'EPFL, montre qu'une conception intelligente des processus peut permettre de réaliser des économies d'énergie et de préserver l'environnement d'une autre manière - des facteurs essentiels pour des bioraffineries compétitives.

Source : Fonds national suisse (FNS)

Différentes réactions à la demande de salaire refusée

Une augmentation de salaire refusée est plus rarement la raison d'un changement d'employeur que ne le pensent les supérieurs suisses. La majorité des directeurs financiers en Suisse craignent un licenciement s'ils refusent la demande de salaire d'un collaborateur. En réalité, une augmentation de salaire refusée n'est le déclencheur de la recherche d'un nouvel emploi que pour 15 % des employés interrogés. C'est ce que montrent les résultats de l'étude menée par le prestataire de services en ressources humaines spécialisé Robert Half.

Négociation salariale : les femmes spécialistes n'exploitent pas toujours suffisamment leur marge de négociation.

L'étude de Robert Half sur le marché du travail le souligne : il n'existe pas de moment précis pour négocier les salaires.

Les employés sont beaucoup plus patients que les patrons ne le pensent : La majorité (45 %) des 5 000 employés interrogés en Europe attendent le prochain entretien d'évaluation pour réitérer leur demande de salaire si la demande d'augmentation est refusée. Seul un directeur financier sur cinq (22 %) s'attend à cette réaction en Suisse. La même proportion (22 %) de cadres supérieurs s'attend à ce que l'employé demande alors d'autres avantages, comme des horaires de travail flexibles ou d'autres subventions. En réalité, moins d'un employé sur trois (27 %) demande des offres alternatives.

Les employés se plaignent beaucoup moins souvent que les cadres ne le pensent

Un patron sur six (16 %) pense également que l'employé se plaindra au bureau ou à la maison du refus de l'augmentation de salaire. Cependant, seuls 3 % des salariés interrogés sont d'accord avec cette affirmation.

"Dans notre pratique de conseil, nous constatons régulièrement qu'il existe des lacunes de communication entre les cadres et les collaborateurs. Comme le montre l'étude sur le marché du travail, cela se répercute également sur les discussions salariales. Les salariés n'utilisent pas leur marge de négociation de manière optimale", explique Sven Hennige, Senior Managing Director Central Europe & The Netherlands chez Robert Half. "La bonne nouvelle, c'est que les salariés peuvent oser faire part de leurs souhaits et ne doivent pas se laisser intimider par les objections de leur patron. Ils doivent toutefois être bien préparés pour les négociations salariales, exprimer clairement leurs souhaits et être ouverts aux offres alternatives de leur supérieur".

Robert Half a posé la question suivante : "Comment réagissent les employés lorsque vous refusez leur demande d'augmentation / Comment réagissez-vous lorsque votre patron refuse votre demande d'augmentation ?"

personnes interrogées :

  1. CFOs
  2. Employé de bureau

Réponses :

Attendre le prochain entretien d'évaluation pour demander à nouveau une augmentation de salaire

1.) 22 %

2.) 45 %

Demander autre chose (plus d'avantages, de formations, d'autres tâches dans l'entreprise avec un salaire plus élevé)

1.) 22 %

2.) 27 %

Chercher un nouvel emploi 

1.) 32 %

2.) 15 %

Se plaindre auprès d'amis, de collègues et/ou de son partenaire

1.) 16 %

2.) 3 %

Autre/ Pas de réaction

1.) 8 %

2.) 9 %

(Source : Robert Half, étude du marché du travail 2016 et étude sur l'emploi 2015, personnes interrogées : 100 directeurs financiers en Suisse et 5'000 employés de bureau en Europe)

Liste de contrôle

Conseils de négociation pour l'entretien salarial : comment réfuter les objections.

Objection n° 1 : "Je voudrais bien, mais je ne peux malheureusement pas".

Cadre : "Ce n'est pas à moi de décider. J'aimerais bien vous donner un salaire plus élevé, mais c'est la direction qui décide. Et elle ne voit probablement pas les choses de la même façon".

Réponse professionnelle : "Quelle est l'augmentation que vous estimez personnellement appropriée ?"

Objection populaire n° 2 : "L'augmentation annuelle est trop fréquente".

Cadre : "Comment, vous voulez déjà une augmentation ? Je ne vous ai pourtant augmenté que l'année dernière" !

Réponse professionnelle : "C'est vrai, mais depuis, mon champ d'action s'est considérablement élargi (alternatives : J'ai élargi mes qualifications/acquis des clients importants/obtenu quelques succès notables).

Je pense que cela justifie une nouvelle augmentation".

Objection populaire n° 3 : "mauvais moment".

Cadre : "Cela ne convient pas vraiment en ce moment. Reparlons-en dans la nouvelle année".

Réponse professionnelle : "Ma demande nécessite toutefois un rendez-vous plus tôt, car je peux maintenant faire état de prestations/réalisations qui justifient un ajustement. Si cela ne vous convient pas du tout aujourd'hui, nous pouvons volontiers convenir d'un rendez-vous alternatif dans les quatre semaines à venir".

Sous cette Lien vous trouverez d'autres suggestions sur la manière de répondre correctement aux objections les plus fréquentes

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