SuisseEMEX'16 : Short Learning Sessions avec le nouveau billet de savoir VIP
Lors du plus grand happening marketing de Suisse, avec des partenaires et des exposants engagés, on verra clairement quelles adaptations technologiques et organisationnelles les entreprises et les marques doivent faire maintenant pour se positionner avec succès à l'avenir. Profitez de l'expertise spécifique d'experts et de programmes de connaissances de haut niveau !
Rédaction
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20 juillet 2016
Dans le World of Digital Business (hall 6), la transformation numérique et ses conséquences pour le marketing seront présentées dans des espaces spéciaux, des conférences, des offres de formation continue, des visites guidées et des entretiens personnels avec des experts. Parmi les points forts, on trouve notamment le Digital Competence Park, qui s'adresse à tous les visiteurs avec des présentations de 15 minutes. Sessions d'apprentissage court s'adresse spécialement aux décideurs. Les thèmes vont de Gestion cohérente de la marque et Conseils pratiques sur le marketing automation sur le Gestion des prospects jusqu'à la Automatisation des ventes.
Comment réussir à faire de la publicité sur Google et avec le contenu YouTube ?
Dans le cadre de la SEA Academy avec Google, vous apprendrez tout ce qu'il faut savoir sur la création programmatique, les stratégies de contenu et de distribution YouTube, la recherche de trafic et la génération de leads dans le cadre d'ateliers pratiques et axés sur les solutions, animés entre autres par des spécialistes de Google.
Accès au salon VIP avec snacks & boissons gratuits
places réservées dans les forums jusqu'à 10 minutes avant le début de l'exposé
Accès aux Short Learning Sessions
Accès au lot d'ouverture du Marketing Forum le mardi 30 août 2016
un essai exclusif du simulateur Evotek F1
P.S. : "Boostez votre marque ! Il a encore des stands d'experts et des actions promotionnelles à des prix et conditions attractifs libre ! Nous vous conseillons volontiers pour que vous puissiez générer de nouveaux contacts et des leads de qualité. 15'000 visiteurs sont attendus !
Dans le monde (du travail) moderne, où les algorithmes définissent désormais notre employabilité, les nouveaux défis sont nombreux. Il serait bon de pouvoir continuer à se développer de la sorte - afin de rester une main-d'œuvre attractive et courageuse et de réussir notre vie. Une liste de contrôle.
Rédaction
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20 juillet 2016
La manière dont nous réagissons aux défis dépend fortement de notre forme physique, mais aussi de notre certitude subjective.
Savoir relativiser et rationaliser "l'échec" est important pour toute confiance en soi.
La confiance en soi et l'assurance avec lesquelles les gens abordent de nouvelles tâches n'ont souvent pas grand-chose à voir avec leurs capacités réelles. On constate régulièrement que des personnes qui seraient en fait prédestinées à résoudre certaines tâches perdent courage en les "voyant". D'autres en revanche, dont on pense "qu'il a encore beaucoup à apprendre", se mettent courageusement au travail. Cela montre bien : La manière dont nous réagissons aux défis dépend fortement de notre certitude subjective : "D'une manière ou d'une autre, je peux résoudre cette tâche. Même si je ne sais pas encore comment".
Efficacité personnelle : une nouvelle compétence clé
Dans notre monde moderne marqué par le changement, nous sommes de plus en plus souvent confrontés à de nouveaux défis, tant sur le plan professionnel que privé. Savoir les gérer de manière adéquate devient donc une compétence clé. Les responsables des ressources humaines dans les entreprises l'ont également compris. Ces dernières années, ils ont débattu intensivement de ce thème sous le titre "employabilité" ou "Employability" et sont arrivés à la conclusion suivante : à l'avenir, les collaborateurs de nos entreprises devront disposer de plus en plus des qualités suivantes :
Efficacité personnelle : une nouvelle compétence clé
Capacité d'autoréflexion,
Ouverture à de nouvelles idées et à la résolution de problèmes,
Capacité à gérer des situations inhabituelles,
la capacité et la volonté d'apprendre. Et
Capacité à reconnaître les opportunités et volonté de les saisir.
En résumé, cela signifie que : Les entreprises attendent de plus en plus de leurs collaborateurs qu'ils relèvent de nouveaux défis et les maîtrisent, et qu'ils acquièrent de manière autonome et responsable les compétences dont ils auront (à l'avenir) besoin dans leur métier. Ou, en d'autres termes, qu'ils deviennent plus autonomes : Les collaborateurs doivent être plus efficaces par eux-mêmes.
Les sources d'énergie de l'efficacité personnelle (check-list)
Mais comment une personne peut-elle augmenter son efficacité personnelle ? Selon les recherches du psychologue et théoricien de l'apprentissage canadien Albert Bandura, elle se nourrit principalement des quatre sources suivantes :
1.) Expériences personnelles dans la maîtrise de situations difficiles : Elles sont très importantes pour le développement de l'efficacité personnelle. En effet, les personnes qui ont déjà fait l'expérience répétée du "je peux résoudre des tâches difficiles" ont confiance en elles pour le faire à l'avenir. Les "expériences de maîtrise" sont particulièrement importantes. Elles se produisent lorsqu'une personne maîtrise une tâche dont elle ne savait pas au départ : comment puis-je la résoudre ?
2.) Apprendre à partir de modèles et d'exemples : Si une personne observe une autre personne résoudre une tâche difficile, cela peut également renforcer sa confiance en soi, conformément à la maxime : "Si celui-ci ou celle-ci peut le faire, alors moi aussi je peux le faire !" Une condition préalable à cela : il doit y avoir une certaine similitude entre les deux personnes. Elles doivent par exemple avoir une biographie ou une structure de personnalité similaire.
3.) Soutien social et émotionnel : les personnes prennent également confiance en leurs capacités grâce à des encouragements - mais uniquement si elles attribuent à la personne qui les stimule la compétence d'évaluer leurs capacités. Le fait de savoir que "lorsque la situation est difficile, j'ai des soutiens" - professionnels et émotionnels - a également un effet positif sur l'efficacité personnelle.
4.) Les états et réactions émotionnels : Les gens déduisent leurs capacités de leurs émotions et de leurs réactions physiques. S'ils ressentent par exemple des palpitations cardiaques lorsqu'ils sont confrontés à une tâche, ils pensent généralement immédiatement "je ne peux pas le faire" - souvent avant même d'avoir vérifié la faisabilité de la tâche. Il est donc important de pouvoir analyser les causes de ses propres émotions et réactions physiologiques. La réaction est-elle adaptée à la tâche ou s'agit-il d'une première "réaction de peur" ?
Augmenter l'efficacité personnelle
La connaissance de ces sources nous permet de créer des environnements d'apprentissage qui favorisent l'auto-efficacité. Il est indispensable de se lancer régulièrement des défis pour lesquels on soupçonne au départ que "cette tâche pourrait me dépasser". Car c'est grâce à de tels défis que nous grandissons.
Lorsque l'on tente de résoudre de telles tâches, il est judicieux de les considérer comme un projet et de commencer par les analyser : Quelles sont les tâches partielles qui y sont liées ?
Dans un deuxième temps, nous pouvons déterminer si c'est la tâche dans son ensemble ou seulement certaines tâches partielles qui nous font frissonner. Une fois que cela est clair, nous pouvons examiner les raisons qui nous font reculer. Par exemple, parce que nous manquons de ressources et de connaissances ? Ou parce que nous n'avons pas encore d'expérience en la matière ? Ou parce que la solution exige de nous que nous abandonnions certaines habitudes ? Ou parce que des conflits avec d'autres personnes sont prévisibles lors de la résolution de la tâche ?
Une fois que nous l'avons déterminé, nous pouvons établir un plan d'action provisoire et, à partir des tâches partielles, en déduire des objectifs partiels à atteindre sur le chemin du grand objectif. Nous pouvons en outre organiser le soutien nécessaire. Il est important de souligner un point qui est malheureusement souvent oublié : Comme le fait de relever le défi sert aussi à augmenter notre efficacité personnelle, nous devrions en outre définir des domaines d'apprentissage dans lesquels nous souhaitons augmenter nos compétences. En outre, nous devrions définir des critères pour mesurer la réalisation des objectifs d'apprentissage.
"Relativiser "l'échec
Savoir relativiser et rationaliser "l'échec" est important pour toute confiance en soi.
La définition d'objectifs d'apprentissage a pour fonction de nous permettre de déterminer, à la fin du projet, quelles sont les nouvelles compétences que nous avons acquises et quelles sont les tâches comparables que nous pourrons donc maîtriser sans problème à l'avenir. En outre, cela nous permet de déterminer les besoins de développement qui subsistent.
Si nous procédons ainsi pour relever des défis, nous nous engageons dans une spirale d'apprentissage. Elle conduit à un développement systématique de nos compétences. Notre capacité à relever de nouveaux défis augmente donc également.
(Résumé d'un texte de Frank Linde et Michael Reichl)
A propos des auteurs : Frank Linde et Michael Reichl sont les directeurs de im-prove coaching und training GmbH, Lingen (Ems) et Heldenstein (Bavière). Ils sont des conseillers reconnus du programme de soutien de l'UE et du gouvernement fédéral unternehmensWert : Mensch.
Frais de livraison : trois thèses sur les livraisons gratuites en ligne
88% des acheteurs en ligne interrompent au moins une fois leur processus d'achat en raison des frais de livraison. Comme le montre une étude récente du service de livraison international UPS, la livraison gratuite peut considérablement stimuler les ventes dans le commerce en ligne. UFirst Group a trouvé cette constatation une raison suffisante pour examiner de plus près les frais de livraison de deux commerçants en ligne, Athleticum et Vögele-Shoes.
Rédaction
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20 juillet 2016
Les colis sont remis contre signature. (Photo : La Poste)
Lorsqu'on lui demande quel est le modèle de prix actuel des frais de livraison, le commerçant en ligne suisse Vögele-Shoes répond brièvement et clairement : "Nous avons la livraison gratuite". Mais le chemin pour y parvenir a nécessité trois adaptations.
Sabine Schwärzler a repris le secteur e-commerce de Vögele-Shoes en automne 2012. La boutique en ligne, alors toute neuve, a ouvert ses portes avec un forfait de livraison de trois francs. À partir d'octobre 2015, une deuxième étape a consisté à introduire une livraison gratuite à partir d'une commande de quatre-vingt-dix francs. Le troisième renouvellement aboutit finalement à la livraison gratuite. Depuis le printemps 2016, la cliente ne doit plus débourser de frais de livraison pour sa commande. Les éventuels retours sont toutefois toujours à sa charge.
Livraison de filiales appréciée
Vögele-Shoes justifie cet état de fait par la densité de son réseau de filiales, qui permet à la cliente de retourner les chaussures commandées à tout moment et en tout lieu dans le point de vente. L'étude d'UPS appuie cette affirmation. L'étude, menée tant en Europe qu'en Amérique, révèle que 38 pour cent de la clientèle choisit de se faire livrer en magasin. Les canaux fusionnent manifestement.
Chez le distributeur suisse d'articles de sport Athleticum, le moteur de l'introduction d'un prix unique pour l'expédition a été la modification du contrat global avec le fournisseur. La décision prise au niveau du groupe a eu un impact positif sur les services de la boutique en ligne. Avant ce changement, le modèle de prix chez le détaillant se présentait comme suit :
Acceptation contre signature
Le commerçant en ligne opérait avec le système de prix de livraison de la Poste suisse (Priority et Economy). En mai 2016, Athleticum a introduit le prix unique. Exclusivement pour les gros appareils et les livraisons spéciales, comme les vélos ou les appareils de fitness, la livraison est effectuée pour toutes les commandes à sept francs et cinquante centimes. La marchandise n'est plus envoyée dans la boîte aux lettres, comme à la poste, mais livrée uniquement par acceptation contre signature.
"C'est un changement fondamental", explique Carlo Bergamin, responsable du commerce électronique chez Athleticum, "...que nous avons accepté. Quant à savoir s'il y aura plus de retours de la part des clients pour cette raison, c'est un pronostic prématuré". Comme cette nouveauté sert à sécuriser la livraison des produits, elle pourrait avoir un effet positif sur le processus d'achat.
Le taux de conversion, un argument décisif
À long terme, Athleticum veut suivre les réalités du marché et introduire la livraison gratuite à partir d'un certain montant. Cela peut augmenter la conversion : selon l'étude, 43 pour cent ajoutent d'autres articles pour se faire livrer gratuitement la marchandise.
Chez Vögele-Shoes, le facteur décisif pour l'introduction de la livraison gratuite est venu d'une analyse de la concurrence parmi les principaux commerçants de chaussures suisses.
Vögele-Shoes était alors le seul fournisseur de chaussures en Suisse à facturer la livraison. Pour augmenter le chiffre d'affaires de la boutique en ligne, l'entreprise est passée sans hésiter à la livraison gratuite. Au début de l'introduction, ils s'inquiétaient d'avoir plus de retours. Cette crainte s'est avérée fausse.
Pour le marchand de chaussures, le changement s'est avéré payant. Elle a un effet positif sur le taux de conversion.
Pour plus de détails sur l'étude "UPS Pulse of the Online Shopper", veuillez consulter cette page. Lien
Sans horaires flexibles, pas de candidature
Une étude Regus montre que les travailleurs aspirent à la flexibilité et aux avantages qui en découlent. 69 % des travailleurs refuseraient un emploi sans modèle de travail flexible.
Rédaction
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19 juillet 2016
Des trajets plus courts pour se rendre au travail signifient pouvoir consacrer plus de temps à la famille et aux amis. (Source de l'image : Regus)
Garry Gürtler, Country Manager pour la Suisse chez Regus : "La flexibilité et la possibilité de travailler plus près de chez soi prennent de plus en plus d'importance.
Dans une nouvelle étude, Regus, le premier fournisseur mondial de solutions d'espace de travail, montre que la flexibilité joue un rôle crucial pour les travailleurs. Nombre d'entre eux refuseraient même un emploi qui n'offre pas de modèle de travail flexible. Plus d'un tiers des personnes interrogées indiquent qu'elles seraient restées plus longtemps dans un emploi précédent si elles avaient eu des options de travail flexible. Cela montre bien l'importance que les travailleurs accordent au travail flexible.
Travail flexible
L'étude, qui a porté sur environ 40 000 participants dans le monde entier, a révélé que le travail flexible offre un éventail étonnamment large d'avantages. La réduction de la distance entre le lieu de travail et le domicile revêt une importance particulière : lorsque les employés doivent faire moins de trajets et peuvent à la place se rendre au travail à pied ou à vélo, ils se sentent plus reposés et en meilleure santé. Le fait que les employés puissent passer plus de temps avec leur famille et leurs amis grâce à des trajets plus courts est peut-être encore plus important.
Principaux résultats de l'étude :
- Les travailleurs flexibles ont plus de temps libre, selon 73 % des personnes interrogées, car ils peuvent choisir le lieu et le volume de travail ;
- Quatre personnes interrogées sur cinq affirment que les travailleurs flexibles peuvent mieux concilier vie professionnelle et vie privée ;
- 63 % indiquent que les travailleurs flexibles sont plus attentifs à leur bien-être ;
- Les entrepreneurs estiment que les travailleurs flexibles sont plus reposés (58 %) et en meilleure santé (67 %) grâce à des trajets domicile-travail plus courts et qu'ils ont en outre plus de possibilités de faire du sport (76 %) ;
- Cependant, le principal avantage du travail flexible, selon les personnes interrogées, est qu'il permet aux travailleurs de passer plus de temps avec leur famille et leurs amis (94 %) ; il n'est donc pas surprenant que 98 % choisissent en cas de doute un emploi avec un modèle de travail flexible ;
- 69 % indiquent même qu'ils refuseraient un poste qui ne permet pas de travailler de manière flexible.
Garry Gürtler, Country Manager pour la Suisse chez Regus : "La flexibilité et la possibilité de travailler plus près de chez soi sont de plus en plus importantes. Les travailleurs d'aujourd'hui attachent de plus en plus d'importance à l'équilibre entre leur vie professionnelle trépidante et leurs besoins physiques et mentaux. Les entreprises qui souhaitent attirer et fidéliser une main-d'œuvre précieuse et hautement qualifiée ne peuvent plus ignorer l'importance d'un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée".
"Il est surprenant de constater combien d'avantages différents les personnes interrogées voient dans le fait de travailler plus près de leur domicile : Outre la possibilité de se rendre au travail à vélo et de pouvoir dormir plus longtemps, ce sont surtout une plus grande attention et une meilleure santé ainsi que plus de temps pour les amis, la famille et les loisirs qui sont cités".
Pour plus d'informations, veuillez consulter www.regus.ch
Les compensations de CO2 en baisse pour la première fois
Les Suisses veulent de moins en moins compenser leur consommation de CO2 : La fondation MyClimate annonce pour la première fois des chiffres en baisse.
Rédaction
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19 juillet 2016
Malgré des prix toujours plus avantageux, de plus en plus de Suisses renoncent à compenser leurs émissions de CO2.
La compensation volontaire des émissions de CO2 est pour la première fois en baisse : c'est ce qu'annonce la fondation MyClimate dans son Rapport annuel 2015. Au total, 550 000 tonnes de CO2 ont été compensées l'année dernière grâce aux projets de protection climatique de la fondation, ce qui correspond au niveau de 2013.
L'année dernière a été positive pour la protection du climat : avec l'accord de Paris, le monde s'est engagé pour la première fois à prendre des mesures d'amélioration du climat. Parallèlement, les prix du pétrole et de l'énergie ont atteint des niveaux records, ce qui aurait dû donner un coup de pouce aux paiements compensatoires. En effet, les paiements pour les 13,5 tonnes de CO2 que le Suisse moyen émet par habitant et par an sont, avec 400 francs, moins chers que ce qu'il a économisé grâce aux prix bas.
MyClimate déplore le manque de volonté des particuliers et des entreprises à compenser volontairement leurs émissions. René Estermann le résume ainsi dans son rapport : "Nous pourrions et souhaiterions réaliser beaucoup plus rapidement une protection climatique nettement plus importante avec des installations de biogaz, des fours efficaces ou des installations solaires. Mais faute de moyens financiers, nous devons limiter massivement le développement de projets existants. De plus, des dizaines de nouveaux projets potentiels sont en attente. Nous devons également les repousser au moment où davantage d'entreprises et de personnes seront prêtes à internaliser les coûts de leurs émissions de CO2 ou devront le faire à ce moment-là".
Renforcer la coopération
Il y a tout de même une nouvelle réjouissante : Les calculateurs de MyClimate ont été utilisés par 25% de personnes en plus. Les utilisateurs peuvent ainsi calculer combien d'émissions de CO2 sont générées par les vols, les trajets en voiture, le ménage ou l'entreprise.
En outre, MyClimate souhaite renforcer les coopérations, comme c'est déjà le cas avec Mobility ou le fournisseur de mobilité allemand BlaBlaCars : Alors que chez les premiers, on demande aux clients à chaque réservation s'ils veulent compenser leur trajet, chez les seconds, la compensation est déjà automatiquement incluse dans le prix de la réservation. Les utilisateurs de BlaBlaCars peuvent en outre voter sur les projets dans lesquels les fonds doivent être investis.
Investir dans le secteur de l'énergie pourrait sauver des millions de vies
La production et la consommation d'énergie sont les plus grands pollueurs de l'air au monde. Pourtant, avec 7% d'investissements supplémentaires dans le secteur de l'énergie d'ici 2040, la qualité de l'air pourrait être massivement améliorée - et des millions de décès pourraient être évités.
Rédaction
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19 juillet 2016
La production et la consommation d'énergie sont responsables de la majeure partie de la pollution atmosphérique.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a étudié pour la première fois le lien entre l'énergie, la qualité de l'air et la santé. Sa conclusion : aucun autre secteur n'est aussi responsable de la pollution atmosphérique mondiale que le secteur de l'énergie. 85% de toutes les particules fines et la quasi-totalité des émissions d'oxydes de soufre et d'oxydes d'azote sont imputables à la combustion des carburants. Et cela a des conséquences sur la santé des personnes.
Chaque année, quelque 6,5 millions de décès sont attribués à la mauvaise qualité de l'air. La pollution de l'air est ainsi la quatrième plus grande menace pour la santé humaine - après l'hypertension, la mauvaise alimentation et le tabagisme. Et selon l'AIE, ce chiffre pourrait encore augmenter à l'avenir : la croissance économique mondiale s'accompagne d'une augmentation constante de la demande en énergie. L'AIE estime que d'ici 2040, 7,4 millions de personnes mourront chaque année à cause de la pollution de l'air si rien n'est fait.
7% investissements plus élevés
Mais cela ne doit pas forcément se passer ainsi : L'AIE présente dans son Rapport une stratégie pour contrer cette évolution avec les technologies existantes. Pour ce faire, elle identifie trois domaines clés pour les plans gouvernementaux :
Un objectif ambitieux à long terme pour améliorer la qualité de l'air, auquel toutes les parties prenantes peuvent adhérer.
Des directives contraignantes pour le secteur de l'énergie sur le thème de la pollution de l'air - une combinaison de contrôle direct des émissions, de réglementations et d'autres mesures.
Suivi, application, évaluation et communication efficaces de ces politiques
Les mesures et les directives doivent se concentrer sur les trois facteurs prévention - innovation - réduction - c'est-à-dire des services énergétiques plus efficaces, des progrès technologiques et des limites d'émissions contraignantes.
Les calculs de l'AIE montrent que la réalisation de ces plans entraînerait une augmentation d'environ 7% des investissements dans le secteur de l'énergie au niveau mondial d'ici 2040. Cela permettrait d'éviter 3,3 millions de décès par an dus à la pollution de l'air. Cela permettrait également de freiner massivement les émissions de CO2.
Injection de fonds pour les projets de PME
Les PME qui prévoient des investissements importants dans l'efficacité énergétique peuvent demander de l'argent à la Fondation Suisse pour le Climat jusqu'au 1er septembre. La fondation dispose de plus d'un million de francs. Tous les secteurs sont concernés.
Rédaction
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18 juillet 2016
La société CombAgro développe une agriculture productive et responsable en utilisant des technologies innovantes, y compris l'utilisation d'un éclairage LED spécifique. (Source : Sedrik Nemeth)
Le remplacement des chauffages, des installations frigorifiques et des machines représente souvent un investissement important pour les petites et moyennes entreprises (PME). Celles qui veillent à l'efficacité énergétique lors de la rénovation de leur entreprise peuvent demander un soutien financier à la Fondation Suisse pour le Climat. La fondation accepte jusqu'au 1er septembre les demandes pour les grands projets d'économie d'énergie. Sont considérés comme grands les projets qui permettent d'économiser plus de 666 tonnes de CO2 ou plus de 2'000 mégawattheures d'électricité sur une période de dix ans.
"La plupart des grands projets que nous soutenons concernent le chauffage et le refroidissement", explique Vincent Eckert, directeur de la fondation. Ces dernières années, la Fondation Suisse pour le Climat a soutenu financièrement de nombreux hôtels et maisons de retraite qui ont remplacé leur chauffage au mazout par des chauffages à pellets, des pompes à chaleur et d'autres systèmes de chauffage durables. Plusieurs laiteries et fromageries sont passées des combustibles fossiles aux énergies renouvelables pour leur production. Diverses entreprises ont remplacé leur système de refroidissement ou installé un système de refroidissement par air extérieur.
Date limite de dépôt et exceptions
Les entreprises comptant jusqu'à 250 collaborateurs sont considérées comme des PME. Pour pouvoir bénéficier d'un soutien de la Fondation Suisse pour le Climat, les entreprises doivent être domiciliées en Suisse ou au Liechtenstein et y mettre en œuvre leurs projets d'économie d'énergie. Toutefois, les mesures ne doivent pas encore être mises en œuvre et les investissements ne doivent pas encore avoir été déclenchés au moment où la demande est déposée. Les PME qui prévoient des projets de moindre envergure ne sont pas tenues de respecter la date limite de dépôt des dossiers fixée au 1er septembre.
Ils peuvent déposer leurs demandes en ligne rapidement et facilement et recevoir une réponse de la fondation dans un délai d'un mois. Outre les grands projets, la date limite du 1er septembre s'applique également aux PME qui ne font pas elles-mêmes des économies d'énergie, mais qui développent des produits respectueux du climat. Elles peuvent également bénéficier des subventions de la fondation.
"Protéger le climat. Renforcer les PME". Selon cette devise, la Fondation Suisse pour le Climat soutient des projets de petites et moyennes entreprises (PME) qui contribuent à la protection du climat. Depuis sa création en 2008, la fondation a soutenu quelque 1200 PME en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein à hauteur de 14 millions de francs.
L'étude actuelle d'Euler Hermes se penche sur les comportements de paiement dans le monde. Dans le cadre de l'étude "Worldwide DSO - Paying the penalty for low growth", l'assureur-crédit analyse les comportements de paiement dans 21 secteurs au total. Les entreprises suisses occupent presque la première place en matière de comportement de paiement, mais pas tout à fait.
Rédaction
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15 juillet 2016
Depuis le Brexit, le franc doit s'affirmer face aux autres cours de change. (Image : Depositphotos)Aperçu des comportements de paiement dans le monde selon 36 pays. (Graphique : Euler Hermes)
Les habitudes de paiement en Chine continuent de se dégrader en 2016 et l'Empire du Milieu sera pour la première fois cette année en queue de peloton des payeurs de retard dans le monde. Les factures y sont réglées au bout de 92 jours en moyenne, contre 88 jours en 2015. C'est la conclusion de la dernière étude d'Euler Hermes sur les comportements de paiement dans le monde, "Worldwide DSO - Paying the penalty for low growth".
L'assureur-crédit y analyse le comportement de paiement dans 36 pays et 21 secteurs sélectionnés. La valeur de référence est ce que l'on appelle les "Days of Sales Outstanding" (DSO), c'est-à-dire le laps de temps entre la présentation de la facture et la réception du paiement, des entreprises cotées en bourse dans les pays et secteurs concernés.
Payeurs rapides traditionnels
Comme de nombreux pays européens, la Suisse fait toujours partie des payeurs rapides traditionnels. En 2015 comme en 2016, les factures des entreprises cotées en bourse sont payées en 48 jours en moyenne en Suisse. Les Suisses font ainsi partie du peloton de tête des payeurs rapides, juste après leur voisin autrichien (DSO 2015/2016 : 44 jours chacun) et avant l'Allemagne (53 jours chacun). Dans le classement des payeurs rapides, on trouve également la Nouvelle-Zélande (46 chacun), les Pays-Bas (47/46), l'Afrique du Sud (48/50) et le Danemark (48 chacun) ainsi que les États-Unis (49/50).
Les habitudes de paiement varient
"En Suisse, le comportement de paiement varie toutefois d'un secteur à l'autre. Dans le commerce de détail suisse, les factures sont payées au bout de 15 jours en moyenne, tandis que le secteur des transports (20 jours) et l'industrie alimentaire (41 jours) règlent leurs factures plus rapidement que la moyenne", a déclaré Stefan Ruf, CEO d'Euler Hermes Suisse. "Dans les secteurs pharmaceutique et chimique ainsi que dans l'industrie du papier et des articles ménagers, les fournisseurs doivent cependant attendre leur argent plus longtemps que la moyenne".
Commerce de détail, alimentation, secteur des transports
Dans les secteurs proches du consommateur final, les entreprises du monde entier règlent généralement leurs factures très rapidement. Dans le commerce de détail, le délai entre la facturation et le paiement des entreprises cotées en bourse n'était que de 27 jours - un quart des entreprises ont même reçu leur argent en moins de cinq jours. Dans le secteur de l'alimentation ou des transports, les paiements sont également effectués en moins de 50 jours, ce qui est supérieur à la moyenne.
Vous trouverez les détails et les analyses de l'étude Euler Hermes (rédigée en anglais) sur ce Lien
Le recyclage du métal en toute simplicité
Avec un nouveau sac de collecte pour les emballages métalliques ainsi qu'une carte des stations de recyclage, les organisations de recyclage Igora et Ferro Recycling veulent inciter la population à collecter le métal.
Rédaction
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15 juillet 2016
Le Metal Bag vise à faciliter à l'avenir la collecte et le recyclage des emballages métalliques par les consommateurs à domicile.
Le Metal Bag est une action de collecte commune d'emballages alimentaires en métal. Le sac est organisé par les deux organisations de recyclage Igora et Ferro Recycling sera présenté lors d'une tournée suisse et remis aux consommateurs intéressés. Du 14 au 16 juillet, la nouveauté à collectionner se présentera pour la première fois à la gare centrale de Zurich. D'autres arrêts sont prévus à Lausanne, Montreux, Berne, Spreitenbach et dans d'autres endroits.
La question de savoir où jeter les canettes en aluminium et les boîtes de conserve vides, les barquettes en aluminium ou les tubes alimentaires, etc. ne se posera plus à l'avenir. En effet, le nouveau Metal Bag met déjà de l'ordre dans la collecte des emballages métalliques à la maison. Lors de la tournée suisse actuelle, le Metal Bag se présente, peut être testé et même emporté à la maison.
Commander par SMS et soutenir Pro Infirmis
Pour tous ceux qui ne rencontreront pas le Metal Bag lors de sa tournée suisse, il est possible de le commander par SMS. La particularité : en achetant un exemplaire pour seulement 5 francs, chacun fait une bonne action pour l'environnement et soutient en même temps Pro Infirmis dans son action "Ensemble pour les enfants handicapés". Pour savoir comment faire, consultez le site metal-recycling.ch. Le Metal Bag est fabriqué dans un matériau résistant, lavable et réutilisable à l'infini.
Collecter quoi
Le Metal Bag permet de collecter les emballages en aluminium et en tôle d'acier qui portent le logo de recyclage correspondant. Il s'agit notamment des boîtes de boisson et de conserve, des tubes de mayonnaise, de moutarde, etc., des barquettes d'aliments pour animaux domestiques ainsi que des barquettes de barbecue et de repas. La recherche de points de collecte où le Metal Bag peut être vidé est possible sous recycling-map.ch n'a jamais été aussi simple. Il suffit d'indiquer le code postal et la localité pour voir apparaître les adresses des centres de collecte les plus proches.
Cours d'eau suisses : un grand besoin d'agir
L'état biologique des cours d'eau suisses est en partie insuffisant. C'est ce que montrent les premiers résultats de l'Observation nationale des eaux de surface de l'OFEV. Alors que la pollution par le phosphore et les nitrates a diminué, celle par les micropolluants est en augmentation.
Rédaction
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14 juillet 2016
Les petits cours d'eau représentent 75% du réseau hydrographique et sont importants pour la biodiversité. (Photo : OFEV NAWU)
Les premiers Résultats de l'observation nationale des eaux de surface (NAWU) donnent une image contrastée de l'état des cours d'eau : la pollution par le phosphore et les nitrates a diminué, mais celle par les micropolluants augmente, et l'état biologique présente parfois des déficits importants. Selon Marc Chardonnens, directeur de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), ces résultats confirment qu'il y a un grand besoin d'agir en vue de restaurer et de préserver la qualité des eaux.
NAWA est le programme de monitoring pour l'analyse globale de l'état des eaux, mené conjointement par la Confédération et les cantons. Ces analyses biologiques et physico-chimiques fournissent pour la première fois une vue d'ensemble.
Moins de phosphore et de nitrate
Grâce à la construction de stations d'épuration des eaux usées, la qualité de l'eau s'est considérablement améliorée depuis les années 1980. Beaucoup moins de nitrates et surtout de phosphore sont rejetés dans les eaux. La pollution des cours d'eau de petite et moyenne taille, dans lesquels sont déversées de grandes quantités d'eaux usées épurées ou qui reçoivent de nombreux éléments nutritifs provenant de l'agriculture, est encore trop élevée. Des concentrations trop élevées de nutriments peuvent entraîner l'asphyxie des rivières et des lacs.
Plus de 230 micropolluants détectés
Les micropolluants constituent un problème pour la qualité de l'eau. En 2012, une étude systématique menée sur cinq cours d'eau de taille moyenne représentatifs du Plateau suisse a révélé la présence de plus de 230 micropolluants différents. Les concentrations parfois élevées mesurées ne sont pas dangereuses pour l'homme. Elles indiquent toutefois une part de responsabilité dans les déficits de biodiversité constatés dans les cours d'eau.
Déficits de l'état biologique
Pour mesurer la qualité des cours d'eau en tant qu'habitats, quatre catégories d'organismes vivants ont été examinées. Sur la base de la composition et de la densité des invertébrés et des plantes aquatiques, l'état biologique a été jugé bon à très bon sur deux tiers des sites de mesure. La qualité de l'écosystème aquatique est donc fortement dégradée dans au moins 30 % des sites de mesure considérés. Pour les poissons, qui ont des exigences plus élevées en matière de qualité de l'habitat, les résultats sont encore pires : la qualité de l'eau n'était bonne à très bonne que dans un tiers des sites de mesure, et deux tiers étaient dégradés.
Ces résultats confirment la nécessité d'agir pour améliorer à la fois l'état des cours d'eau et leur résistance, notamment face au changement climatique et à ses conséquences négatives sur les écosystèmes aquatiques.
Proportion de stations de mesure présentant une qualité des eaux bonne à très bonne (graphique : OFEV)
Des travaux d'envergure dans les décennies à venir
Ce n'est que lorsqu'ils sont en bon état que les cours d'eau peuvent remplir toutes leurs fonctions, qu'il s'agisse de fournir de l'eau potable, d'offrir des espaces de détente à la population ou de servir d'habitats aux plantes et aux animaux. Une attention particulière doit être accordée aux petits cours d'eau. Ils représentent 75% du réseau hydrographique et sont importants pour la biodiversité.
D'importants travaux de réduction des micropolluants et de renaturation des eaux ont déjà été entrepris. Pour réduire les micropolluants, le Parlement a donné son feu vert à la mise à niveau de stations d'épuration ciblées. Elles doivent être équipées d'une étape de traitement supplémentaire pour l'élimination des composés traces dans les eaux usées. Pour prévenir les micropolluants issus de l'agriculture, des mesures doivent être prises à la source. Un plan d'action pour la réduction des risques et l'utilisation durable des produits phytosanitaires est actuellement en cours d'élaboration sous la direction de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG). Il a été mis en consultation le 5 juillet 2016.
Parallèlement à la réduction des apports de polluants, les cours d'eau doivent en outre devenir plus naturels. Selon la loi sur la protection des eaux, les cantons doivent revitaliser, avec le soutien de la Confédération, 4000 des 15 000 kilomètres de cours d'eau qui présentent un mauvais état d'ici la fin du siècle. En outre, les conséquences négatives de l'exploitation hydroélectrique (par exemple les obstacles à la migration des poissons ou les variations artificielles du débit) doivent être éliminées d'ici 2030. D'autres mesures, comme la délimitation d'espaces pour les cours d'eau, sont déjà en cours.
L'agriculture biologique aussi productive que l'agriculture conventionnelle
Une étude à long terme menée par l'Institut suisse de recherche de l'agriculture biologique (FiBL) au Kenya montre que l'agriculture biologique permet non seulement d'obtenir des rendements comparables, mais aussi de générer davantage de revenus pour les agriculteurs que l'agriculture conventionnelle.
Rédaction
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14 juillet 2016
Des échantillons de sol prélevés sur les parcelles expérimentales prouvent une fertilité accrue pour les champs cultivés biologiquement (Photo : Peter Lüthi, Biovision)
Une étude menée pendant dix ans par l'Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL) a comparé les exploitations biologiques à l'agriculture conventionnelle. Elle a été menée à Thika et Chuka au Kenya depuis 2007 avec des partenaires locaux.
Elle contredit le mythe selon lequel l'agriculture biologique nécessite des surfaces cultivées plus importantes pour des rendements comparables. Au bout de cinq ans, les agriculteurs biologiques obtiennent des rendements plus élevés grâce à des coûts de production plus faibles et à des prix de marché plus élevés pour les produits agricoles issus de l'agriculture biologique, qui peuvent être chiffrés à 53 % après la sixième année.
Un autre facteur important exploré par l'étude est l'amélioration de la fertilité des sols dans l'agriculture biologique. Comme l'agriculture biologique n'utilise pas de produits chimiques et ne produit donc pas de résidus nocifs, elle a un effet bénéfique sur les écosystèmes naturels et sur la santé de la population.
Comparaison à long terme
Dans des études parallèles sur la culture du coton en Inde et la production de cacao en Bolivie, l'approche biologique a donné des résultats tout aussi positifs. La comparaison à long terme des systèmes de culture sous les tropiques (Systems Comparison in the Tropics, SysCom) vise à fournir des preuves scientifiques des avantages et des inconvénients des systèmes agricoles biologiques ou conventionnels. L'objectif de SysCom est de soutenir le développement de politiques et de stratégies visant à encourager l'adoption de pratiques durables d'utilisation des terres aux niveaux local, régional et international.
L'étude montre que l'approche biologique est une stratégie pertinente dans les régions tropicales, dont les principaux défis sont la diffusion des connaissances nécessaires et la formation des agriculteurs biologiques. Les bailleurs de fonds de l'étude à long terme au Kenya sont Biovision, la Direction suisse du développement et de la coopération, le Service liechtensteinois de développement et le Fonds Coop pour le développement durable.
En plus de l'étude à long terme, qui se poursuivra au moins jusqu'en 2019, la recherche dans les fermes, avec la participation des agriculteurs, vise à développer et à promouvoir des pratiques d'agriculture durable adaptées aux conditions locales. En collaboration avec les agriculteurs locaux et d'autres parties prenantes, plusieurs champs d'expérimentation ont été mis en place afin de tester et d'analyser différentes pratiques innovantes dans les fermes et les stations expérimentales.
(Source : FiBL)
Impôt sur les start-ups : les jeunes entreprises zurichoises à l'écart
Alors que d'autres cantons évaluent les actions des PME et des start-ups avec la méthode éprouvée des praticiens, l'autorité fiscale du canton de Zurich utilise depuis le troisième trimestre 2014 les derniers prix d'émission payés pour les augmentations de capital comme base pour l'impôt sur la fortune. Depuis 2016, cette pratique montre de plus en plus de limites pour les start-ups.
Rédaction
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13 juillet 2016
Des chiffres accablants : 85% des personnes interrogées envisagent de déménager. (étude : venturelab)
Pour l'impôt sur la fortune, l'administration fiscale zurichoise évalue depuis mars 2016 les actions des fondateurs d'entreprises non pas en fonction de la valeur actuelle de la société, mais en fonction du prix qu'un investisseur avait payé pour une action. Cette méthode d'évaluation a pour conséquence que les propriétaires de startups/jeunes entreprises sont moins bien lotis en termes d'impôt sur la fortune que les personnes qui investissent une partie de leur fortune dans des actions de PME établies/d'entreprises cotées en bourse.
Dans des cas extrêmes, la charge de l'impôt sur la fortune pourrait même être plus élevée que le revenu total. Le canton de Berne a une autre approche, plus favorable aux entreprises, comme le montre la promotion de l'innovation bernoise be-advanced en Interview est mis en évidence.
Les start-ups restent-elles à Zurich ?
Les start-ups zurichoises continuent de se mobiliser contre les factures astronomiques de l'impôt sur la fortune du canton de Zurich. Lorsque l'on parle des créateurs de start-up à Zurich, il ne faut certainement pas oublier les entreprises de haute technologie et leurs business angels. Les meilleures start-ups (surtout les spin-offs de l'ETH) se voient désormais contraintes de quitter le canton de Zurich, voire la Suisse.
Et ce non seulement en raison des factures d'impôts exorbitantes, mais aussi parce que la recherche d'investisseurs pour les start-up basées dans le canton de Zurich devient beaucoup plus difficile en raison de la nouvelle pratique fiscale.
Les délais de grâce sont-ils utiles ?
En raison de la forte résistance du milieu des start-up, la direction des finances a quelque peu atténué la nouvelle pratique le 1er mars 2016 et introduit des "délais de grâce" de trois exercices (cinq ans pour les biotechs et les medtechs). Mais cela ne résout pas le problème de fond, car en fin de compte, les coûts de financement sont reportés sur des tours d'impôts ultérieurs.
Alors que la direction des finances du canton de Zurich s'efforce d'élever sa nouvelle pratique fiscale au rang de norme nationale via la Conférence des directeurs cantonaux des finances et la Conférence suisse des impôts, tous les représentants de la scène des start-up craignent des dommages massifs pour le site d'innovation suisse. La politique est également active : le PLR/PDC/UDC du Grand Conseil zurichois a déposé un postulat urgent (KR-No. 168/2016) qui demande un retour à la méthode des praticiens et donc une égalité de traitement pour toutes les startups et PME.
37 pour cent souhaitent quitter la Suisse
Le promoteur national de startups venturelab a voulu en savoir plus et a lancé une étude pour examiner les conséquences de la nouvelle pratique fiscale zurichoise sur les meilleures startups : 85% des personnes interrogées envisagent de déménager. Alors que 33% sont à la recherche d'un site dans un autre canton, 37% veulent quitter la Suisse !
15% sont encore indécis quant à leur lieu d'implantation. Avec la nouvelle pratique fiscale, le canton de Zurich risque de perdre près de la moitié de ses start-ups de pointe au profit de l'étranger. Cette situation est particulièrement explosive au vu des énormes investissements de l'État dans les travaux de recherche et la promotion de ces spin-offs.
De plus, les startups concernées par l'impôt sur les startups doivent faire face à un environnement de financement beaucoup plus difficile : ainsi, 20% des startups interrogées pensent que le financement par des business angels deviendra presque impossible en raison de la nouvelle pratique fiscale dans le canton de Zurich. Et 70% estiment que la levée de fonds sera beaucoup plus difficile pour elles qu'elle ne l'est déjà.
Postulat pour la méthode du praticien
Les 61 startups qui ont participé à l'étude jusqu'à présent coûteront à elles seules 1'050 emplois au canton de Zurich. Cela correspond à environ 25 millions de francs d'impôts sur le revenu. Pour compenser le même montant par des impôts sur la fortune, il faudrait taxer des fortunes d'environ 5 milliards de francs. Ce calcul montre à quel point la nouvelle pratique des autorités fiscales zurichoises est fondamentalement absurde.
Le Conseil d'Etat zurichois est toutefois prêt à accepter le postulat urgent dans le sens des considérations pratiques. Il ne reste plus qu'à espérer que le Conseil d'Etat zurichois incite ses autorités fiscales à adapter leur pratique erronée dans un délai raisonnable.
Vous trouverez plus d'informations sur l'étude en cliquant sur ce Lien