Aucun pays européen ne prend plus souvent le train que la Suisse. A l'échelle mondiale, seuls les Japonais prennent encore plus souvent le train chaque année. Si l'on ne considère que les kilomètres parcourus, la Suisse est même championne du monde.
Rédaction
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16 août 2016
Est-ce dû aux beaux parcours ? Une chose est sûre : Dans aucun autre pays, on ne prend autant le train qu'en Suisse.
La Suisse reste le leader européen des voyages en train : Chaque habitant prend le train en moyenne 59 fois par an et parcourt au total 2277 kilomètres.
Viennent ensuite le Luxembourg avec 40 trajets par habitant, le Danemark avec 34, l'Autriche avec 29, le Royaume-Uni avec 26 et l'Allemagne avec 25. La Suède est loin derrière, avec seulement trois voyages en train par an.
Les Japonais prennent plus souvent le train - mais sur des distances plus courtes
Alors que, globalement, la Suisse arrive en deuxième position après le Japon pour la fréquence d'utilisation, elle est même championne du monde pour la distance parcourue : les Japonais parcourent 2052 kilomètres lors de leurs 72 trajets annuels, soit plus de 200 de moins que les habitants de la Suisse. L'Autriche arrive en troisième position (1361 kilomètres), suivie de la France (1252 kilomètres) et du Danemark (1057 kilomètres). Les Suédois parcourent tout de même 633 kilomètres lors de leurs trois trajets, tandis que l'Espagne arrive en queue de peloton avec 12 trajets par habitant, soit 558 kilomètres.
Nombre de trajets et de kilomètres parcourus par pays
Une étude révèle les faiblesses de l'autorisation des pesticides
Le système suisse d'autorisation des pesticides présente des faiblesses qui pourraient entraîner des risques pour la protection de l'environnement et de la santé publique. C'est ce que montre une nouvelle étude.
Rédaction
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15 août 2016
Les organisations environnementales critiquent le manque de transparence dans l'autorisation de nouveaux pesticides
Les pesticides sont testés par les autorités suisses quant aux risques qu'ils présentent pour la santé et l'environnement avant d'être autorisés à être utilisés en Suisse. L'objectif de l'autorisation est de réglementer l'utilisation des pesticides de manière à ce que l'environnement et la santé ne soient pas menacés. Un site Étude de l'institut de recherche Interface mandatée par les organisations environnementales BirdLife Suisse, Greenpeace Suisse, Pro Natura et WWF Suisse, met en évidence des lacunes dans la procédure d'autorisation suisse.
L'étude compare le processus d'autorisation suisse avec des procédures d'autorisation similaires (l'autorisation des biocides) et la procédure en Allemagne et en Nouvelle-Zélande. Sur la base de cette étude, les organisations environnementales identifient cinq points faibles pertinents :
Manque de transparence : les raisons du refus ou de l'autorisation d'un pesticide ne sont pas accessibles au public.
Double rôle de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) : l'OFAG est à la fois le point de contact des demandeurs (c'est-à-dire des entreprises de pesticides) et l'autorité de décision. La procédure d'autorisation administrative et la décision finale devraient être prises par des instances indépendantes les unes des autres (comme dans le cas des biocides ou de l'autorisation des pesticides en Allemagne).
Rôle trop faible de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) dans le processus : l'OFEV n'a guère de compétences pour refuser l'autorisation de pesticides ou pour limiter leur autorisation.
L'accès limité aux données de l'espace européen : de nombreuses conclusions de l'UE sont reprises, mais les autorités suisses n'ont qu'un accès limité aux données de base dont disposent les autorités européennes.
Pas de taxes couvrant les coûts : Les entreprises de pesticides qui déposent une demande ne paient qu'une infime partie des frais d'autorisation encourus par la collectivité.
En juin, l'administration fédérale a lancé l'audition sur le plan d'action pour la réduction des risques et l'utilisation durable des produits phytosanitaires. "Le projet d'audition ne contient pas de propositions visant à améliorer le système d'autorisation suisse. Or, pour réduire les risques liés aux pesticides pour l'homme et l'environnement, des mesures sont également nécessaires dans ce domaine", souligne Daniela Hoffman, experte en agriculture au WWF Suisse.
Les associations demandent plus de transparence
Hormis dans le cas d'exemples isolés et spectaculaires, comme les néonicotinoïdes, dangereux pour les abeilles, ou le glyphosate, probablement cancérigène, l'autorisation des pesticides se fait "en chambre". Ces exemples montrent clairement que la grande complexité de la procédure et la politique d'information restrictive de la Confédération peuvent susciter la méfiance et contribuer à l'insécurité de la population.
Avec cette étude, les organisations environnementales souhaitent créer une plus grande transparence et mettre en évidence les faiblesses du système. Les organisations environnementales demandent à la Confédération de remédier aux points faibles mentionnés dans l'autorisation afin de protéger à l'avenir de manière adéquate l'environnement et la santé de la population contre les effets nocifs de l'utilisation des pesticides en Suisse.
Des exemples du passé montrent que le contrôle des produits chimiques a toujours présenté de graves lacunes. Si, par exemple, le DDT, officiellement autorisé, était encore considéré comme inoffensif il y a des décennies, nous savons aujourd'hui quelles sont les conséquences fatales de son utilisation généralisée à l'époque. Pour éviter de tels dérapages à l'avenir, il faut une procédure d'autorisation sûre de bout en bout.
Un pesticide responsable de la mort des abeilles
La police cantonale bernoise a déterminé ce qui se cachait derrière la mort d'abeilles survenue à la mi-mai à Zäziwil (BE) : les produits phytosanitaires en sont responsables.
Rédaction
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12 août 2016
La mort de plusieurs colonies d'abeilles est due à une mauvaise utilisation des pesticides.
Le service Criminalité environnementale et sécurité au travail de la police cantonale bernoise a terminé son enquête sur la mort d'abeilles survenue à la mi-mai 2016 à Zäziwil. Celles-ci ont révélé que l'utilisation non conforme d'un produit phytosanitaire avait entraîné la mort de plusieurs colonies d'abeilles. Le responsable présumé a également pu être identifié au cours des investigations.
L'homme de 37 ans a pu être prouvé qu'il avait répandu le produit phytosanitaire. Il devra répondre devant la justice d'infractions à la loi sur la protection de l'environnement, à la loi sur l'agriculture et à la loi sur les produits chimiques.
Après avoir constaté à la mi-mai 2016 que plusieurs colonies d'abeilles étaient mortes à Zäziwil, une taskforce composée du Service sanitaire apicole, du Service phytosanitaire, du Service vétérinaire et de la police cantonale bernoise a été convoquée conformément au concept cantonal relatif à la procédure à suivre en cas d'empoisonnement des abeilles. Après les premières enquêtes menées par les services impliqués, le soupçon que la mort des abeilles était due à un empoisonnement s'est confirmé. L'affaire a ensuite été transmise à la police cantonale bernoise pour qu'elle poursuive son enquête.
(Police cantonale bernoise)
L'expérimentation animale augmente de 12.5%
En 2015, le nombre d'animaux utilisés dans l'expérimentation animale a augmenté de 12,5%. Cette augmentation est certes due en grande partie à des études comportementales sur de grands troupeaux et à des projets de protection des espèces, mais le nombre d'animaux soumis à des contraintes sévères a également augmenté.
Rédaction
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11 août 2016
En Suisse, les expériences sur les animaux sont principalement réalisées sur des souris et des rats.
Au total, 682 000 animaux ont été utilisés pour l'expérimentation animale en 2015. Cela représente 12,5% de plus que l'année précédente.
L'augmentation est en partie due à des études comportementales qui ont utilisé un grand nombre d'animaux de laboratoire. On peut citer par exemple les études menées sur de grands troupeaux de volailles en ce qui concerne le mode d'élevage et l'alimentation ou les projets de protection des espèces concernant la propagation des amphibiens. Dans le cadre d'un projet sur les amphibiens, par exemple, quelque 23 000 têtards ont été élevés dans des conditions de laboratoire. Les animaux ont ensuite été relâchés à différents endroits et ont fait l'objet d'une observation plus poussée. L'objectif était d'identifier les facteurs qui influencent le développement des amphibiens dans différentes conditions environnementales.
Mais le nombre d'expériences moyennement (+14,7%) et gravement (15,9%) contraignantes a augmenté encore plus fortement. Cela concerne respectivement 143'000 et 14'000 animaux, principalement des souris et des rats.
Les animaux sont principalement utilisés pour la recherche fondamentale ainsi que pour le développement et le contrôle de qualité. Le nombre d'animaux utilisés à des fins expérimentales dans le domaine du diagnostic médical a diminué de moitié par rapport à l'année précédente, pour atteindre 3600 animaux. Aucun animal n'a été utilisé pour des expériences dans le domaine des cosmétiques ou des produits du tabac.
Législation et autorisation de l'expérimentation animale
La loi suisse sur la protection des animaux régit entre autres les expériences sur les animaux. Pour toutes les interventions et actions sur les animaux à des fins expérimentales, une demande doit être déposée auprès des autorités cantonales. Les chercheurs doivent justifier et prouver que les avantages que la société retire de l'expérimentation animale sont supérieurs aux souffrances des animaux de laboratoire (pesée des intérêts). Il doit en outre être démontré qu'aucune méthode alternative à l'expérimentation animale demandée n'est connue et que les animaux sont soumis à des contraintes aussi faibles que possible. Les demandes sont évaluées par une commission cantonale pour l'expérimentation animale composée de spécialistes et de défenseurs des animaux. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) exerce la haute surveillance et dispose en même temps d'un droit de recours contre les autorisations cantonales.
Limites de la charge de travail
Tous les patrons attendent des heures supplémentaires. Mais réduire le temps de travail sans tenir compte de l'intensité croissante du travail et de ses conséquences sur la santé ne va pas assez loin, estime Axel Haunschild, directeur de l'Institut des sciences interdisciplinaires du travail à l'université Leibnitz de Hanovre. L'expert donnera prochainement une conférence en Suisse.
Rédaction
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11 août 2016
Axel Haunschild, directeur de l'Institut d'études interdisciplinaires du travail à l'Université Leibnitz de Hanovre. (Image : zVg)
"Chaque fois qu'il s'agit de gérer des conflits d'objectifs et d'intérêts, il ne peut pas y avoir de recette miracle", Axel Haunschild, directeur de l'Institut d'études interdisciplinaires du travail, Hanovre.
Notre société a-t-elle atteint la limite des heures de travail à effectuer ?
Les heures de travail réellement effectuées sont aujourd'hui inégalement réparties, allant d'environ 35 heures à environ 60 heures pour les travailleurs employés à temps plein dans des secteurs où il n'existe pas de conventions collectives et où de nombreuses heures supplémentaires (alors souvent non payées) sont attendues, du moins implicitement (voir les sociétés de conseil, les cabinets d'avocats, les industries créatives).
Il est donc insuffisant de se focaliser sur les heures de travail. La réduction du temps de travail ne suffit pas à prévenir l'épuisement professionnel si le temps de travail restant est marqué par la précipitation, la pression du travail ou une autonomie d'action limitée.
En résumé, il s'agit d'un travail de longue durée : La limite des heures de travail/de la charge de travail à accomplir est atteinte plus tôt pour certains travailleurs que pour d'autres. Réduire le temps de travail sans tenir compte de l'intensité croissante du travail et des exigences qui l'accompagnent n'est pas suffisant.
Rentabilité versus santé. Existe-t-il vraiment une sorte de recette miracle pour trouver l'équilibre ?
Il n'y a pas de recette miracle lorsqu'il s'agit de gérer des conflits d'objectifs et d'intérêts. Depuis la création des entreprises de l'économie de marché (en particulier des formes de production capitalistes), l'organisation du travail se fait dans le champ de tension entre rationalisation et humanisation. Il existe aujourd'hui des entreprises qui s'engagent pour les intérêts de leurs collaborateurs en matière de santé, au-delà des prescriptions légales.
Les entreprises qui ont un intérêt sérieux à maintenir des conditions de travail saines devraient, dans le cadre de processus participatifs, recueillir et prendre en compte les perceptions et les expériences de leurs collaborateurs et être prêtes à apporter des modifications structurelles à leurs conditions de travail. Mais cela suppose souvent de mettre de côté les intérêts économiques à court terme et est donc de plus en plus difficile à mettre en œuvre lorsque la pression du succès économique est forte.
De nouveaux modèles de travail seront-ils nécessaires à l'avenir, compte tenu de l'augmentation des taux de burnout ?
Les modèles de travail doivent s'orienter vers des critères scientifiques de maintien de la santé et de motivation au travail. Un tel travail est gérable pour un collaborateur, tient compte des différences individuelles en matière de performance, permet des changements d'exigences et de charges, est lié à une rémunération perçue comme juste - a du sens, est valorisé, permet le succès, finalement aussi la reconnaissance et le développement personnel. Cela nécessite un soutien social.
Quels conseils donnez-vous aux travailleurs qui se sentent à la limite de la charge de travail ?
La question de savoir si les charges de travail entraînent des contraintes individuelles, par exemple un épuisement pouvant aller jusqu'à la maladie, a toujours des influences individuelles. Il est donc utile de réfléchir à sa propre relation au travail et de s'interroger sur ses propres attentes, objectifs et comportement au travail. Il peut s'agir par exemple des limites entre le travail et les autres sphères de vie, de la capacité à ne pas répondre aux attentes des autres ou de la capacité à se ressourcer de temps en temps. Il est également utile d'identifier les ressources qui donnent de l'énergie et les activités et structures qui en consomment dans sa propre vie.
Mais comment personnaliser les structures de travail fixes dans lesquelles évolue un travailleur surchargé de travail ??
Il est donc très important de parler avec les collègues de la situation individuelle de stress. Une réflexion (guidée) sur les diagnostics des sciences du travail concernant les évolutions et les problèmes actuels du monde du travail peut également aider à ne pas considérer sa propre situation comme un destin individuel ou même une faute, mais comme un problème collectif partagé avec d'autres. C'est le premier pas vers une influence politique, et certainement entrepreneuriale, sur les conditions de travail actuelles.
Axel Haunschild s'exprimera lors du Dialogue scientifique Academia Engelberg du 12 au 14 octobre 2016 sur le thème "Im Grenzbereich - At the Limit".
Dans quels domaines logistiques les détaillants doivent-ils être innovants ?
Les commerçants en Europe réagissent trop lentement au "Flex Shopper" en ligne : de nouvelles recherches menées par le prestataire de services logistiques UPS montrent que les magasins doivent innover dans trois domaines logistiques clés pour être compétitifs au-delà des frontières.
Rédaction
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10 août 2016
Achats en ligne : adapter les processus d'exploitation au consommateur numérique est un grand défi pour le commerce de détail. (Image : Fotolia.com)
Les détaillants européens sont confrontés à des défis lorsqu'ils tentent d'adapter leurs opérations au consommateur numérique. C'est ce que révèlent les nouvelles recherches menées dans le cadre d'une étude commandée par UPS. Intitulée "UPS Pulse of the Omni-Channel Retailer", cette étude montre l'importance de l'innovation pour maintenir une part de marché stable ou croissante sur le marché de la vente au détail, qui se mondialise de plus en plus et est dominé par ceux qui vendent au-delà des frontières. "Les consommateurs explorent plusieurs canaux de vente - en ligne et traditionnels - et les utilisent en fonction de celui qui répond le mieux à leurs besoins", explique Carrie Royle, responsable du marketing de détail chez UPS Europe. "Ils utilisent également les réseaux sociaux pour comparer et évaluer ce que les détaillants offrent". Les solutions d'expédition d'UPS aident les détaillants à se développer et à augmenter la satisfaction des achats en ligne.
Le défi de l'omni-canal
Au début de cette année, plus de 700 experts en logistique de distributeurs européens ont partagé leurs expériences dans le cadre de cette étude. Les détaillants européens ont des plans d'investissement et de restructuration spécifiques pour suivre le rythme des principaux concurrents de la vente au détail. Plus de 30% des dirigeants ont déclaré qu'ils voyaient des défis majeurs dans le passage à l'omni-canal, tels que le niveau d'investissement dans les technologies de l'information, l'organisation des processus logistiques, la compréhension du comportement des consommateurs et l'alignement de la gestion sur le commerce omni-canal.
Trois domaines clés de la logistique
Lorsque les détaillants adaptent leur chaîne d'approvisionnement aux consommateurs qui achètent souvent en ligne - également connus sous le nom de 'flex-shoppers' - ils doivent se concentrer sur trois domaines clés : les magasins physiques, transformer les difficultés de stock en ventes et les retours transfrontaliers.
Mieux utiliser les succursales : Si les détaillants européens veulent rester compétitifs, ils doivent tenir compte du fait que la fréquentation des magasins par les clients est en baisse, alors que les achats en ligne sont en hausse. Cette tendance signifie qu'ils doivent aller au-delà de l'objectif traditionnel d'un magasin de détail et l'utiliser dans le cadre de leur réseau d'inventaire et de distribution. Près d'un tiers (27%) des distributeurs européens utilisent déjà les magasins comme centres de services pour les achats en ligne. Les données d'UPS montrent également que 31% des détaillants en Europe prévoient d'utiliser le réseau de magasins ou des points de retrait alternatifs dans les 12 à 24 prochains mois, afin d'offrir aux clients qui commandent en ligne un plus grand confort lors du retrait de leurs marchandises commandées. "Les résultats de l'étude confirment notre expérience avec les flex-shoppers. Les clients très occupés viennent chercher leurs colis dans l'un de nos 24 000 points d'accès UPS™ à travers l'Europe et l'Amérique du Nord lorsqu'ils ont le temps de le faire", explique Royle en faisant référence à un service correspondant d'UPS.
Transformer les difficultés d'inventaire en ventes : Selon les précédentes études UPS sur les consommateurs, 41% des consommateurs européens ont déclaré se rendre sur le site web ou l'application d'un concurrent lorsqu'un produit qu'ils recherchent est en stock chez le distributeur initialement choisi. 20% ont déclaré qu'ils se rendaient dans le magasin d'un concurrent. Seuls 17% étaient prêts à acheter le produit à l'avance et à attendre la commande (ultérieure). Les résultats de l'étude Omni-Channel montrent que les entreprises en ligne, en particulier, sont très réactives lorsqu'elles n'ont pas de produits en stock ; 68% des commerçants en ligne proposent le suivi et la livraison à une adresse préférée dès que le produit est disponible. 59% suivent les commandes et informent les clients de manière proactive sur la disponibilité des produits, alors que les magasins sont à la traîne dans ce domaine. Près de la moitié des magasins de détail (45%) proposent simplement à leurs clients d'attendre, sans leur offrir d'alternative.
Traitement des retours transfrontaliers : Il est généralement admis que la gestion des retours est un facteur de réussite important pour tous les détaillants, y compris les détaillants en ligne. La confiance des clients et l'intégrité de la marque dépendent en grande partie d'une gestion efficace des retours. Les détaillants ont déclaré que leurs principaux défis dans ce domaine étaient la gestion des marchandises défectueuses (64%) et la réalisation de contrôles de qualité des marchandises retournées (50%). L'étude montre également que les détaillants ont besoin de l'aide de prestataires logistiques tiers. Plus de 60% des personnes interrogées déclarent avoir recours à plusieurs partenaires logistiques externes pour gérer les retours. Plus de 70% ont déclaré que les partenaires logistiques contribuaient à la rentabilité. "Gérer les commandes et les retours transfrontaliers des clients peut être un défi", explique Royle. "UPS, par exemple, offre aux détaillants une multitude d'options pour gérer les retours. Les consommateurs peuvent déposer leurs colis de retour prépayés et pré-étiquetés dans l'un des 15 000 sites UPS Access Point™ en Europe".
Les entreprises dans la guerre des prix : sept mesures stratégiques
Une concurrence accrue en matière de prix bas et un plus grand pouvoir de négociation des clients - ce ne sont que deux des raisons de la pression croissante sur les prix. Les entreprises peuvent y remédier en misant sur une bonne gestion des prix.
Rédaction
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9 août 2016
Une bataille de rabais sans fin : de nombreuses entreprises se voient confrontées à une véritable guerre des prix. (Image : Fotolia.com)
Le dernier indice des prix à la consommation fait état d'un renchérissement en baisse : en Suisse, les achats - par exemple de vêtements et de chaussures - ont de nouveau été moins chers le mois dernier, de 0,4 pour cent. Si cela réjouit les consommateurs, les entreprises n'ont pas le sourire, comme le montre la dernière étude Global Pricing de la société de conseil Simon Kucher & Partners : Huit entreprises sur dix, tous secteurs confondus, se plaignent d'une pression croissante sur les prix. Une grande partie (49 pour cent) se voit même dans une guerre des prix. C'est ce qui ressort d'une enquête menée auprès d'environ 2.200 managers occupant des postes de direction dans des entreprises de tous les secteurs dans plus de 40 pays.
La marge continue de baisser en 2016
Les personnes interrogées citent la concurrence accrue des fournisseurs à bas prix et le plus grand pouvoir de négociation des clients comme la principale raison de la pression accrue sur les prix. Conséquence : il est actuellement très difficile d'améliorer les marges bénéficiaires. Seules six entreprises sur dix indiquent dans l'étude avoir augmenté leurs marges par rapport à l'année précédente. "Le problème va encore s'aggraver, car les augmentations de salaires entraînent des hausses de coûts allant jusqu'à trois pour cent dans de nombreux secteurs", explique le Dr Georg Tacke, PDG de Simon-Kucher & Partners, "ce qui continue de grignoter les bénéfices". Les entreprises allemandes, par exemple, parlent d'une baisse des marges de 0,7 pour cent.
Les entreprises les plus performantes sont également plus professionnelles en matière de pricing
Dans ce contexte, la plupart des entreprises admettent qu'elles ont jusqu'à présent trop peu investi dans leur gestion des prix. 87 pour cent des personnes interrogées estiment qu'il est nécessaire d'apporter des améliorations significatives à la stratégie de tarification, à la gestion des prix et aux outils de soutien. Les 'meilleurs' de la Global Pricing Study, dont font partie 13 pour cent des entreprises, montrent que cela en vaut vraiment la peine. En investissant dans leur gestion des prix, elles sont en bien meilleure position que leurs concurrents. Leurs bénéfices, mesurés par la marge EBITDA, sont supérieurs d'environ un quart (27 pour cent) à ceux du 'reste'.Tacke explique : "De tels chiffres ne sont pas le fruit du hasard. Les meilleurs sont plus professionnels dans presque tous les domaines de la tarification. Ils organisent par exemple des augmentations de prix régulières en tant que projets interfonctionnels. Par conséquent, le taux d'application des prix est 38 % plus élevé que chez les autres".
Nouveaux produits et meilleure communication de la valeur contre la pression sur les prix
La bonne nouvelle : selon l'étude, presque toutes les entreprises - et pas seulement les meilleures - ont entre-temps reconnu qu'elles devaient se défendre systématiquement contre la pression croissante sur les prix. Deux tiers des entreprises (66 pour cent) misent sur de nouveaux produits pour échapper à la pression sur les prix. Pour la moitié des personnes interrogées (50 pour cent), une meilleure communication de la valeur des produits est l'option la plus appropriée. "Ce sont des premières étapes importantes. Mais pour atteindre le niveau des meilleurs, trois à cinq ans de travail acharné sont nécessaires", sait Tacke.
Sept mesures immédiates au niveau stratégique
En conséquence des résultats de l'enquête, les auteurs de l'étude recommandent sept mesures stratégiques que les dirigeants et les managers peuvent appliquer pour échapper à la pression sur les prix et augmenter les bénéfices :
Les priorités : Faites de la stratégie et de la gestion des prix votre priorité numéro un : pas de baisse de prix sans examen détaillé
L'ambition : Fixez des objectifs de prix plus ambitieux
Une gestion des prix sur mesure : Développez des stratégies de prix spécifiques au lieu de vous reposer sur des solutions standard.
Mettre en place des incitations : Les augmentations de prix comportent souvent des risques pour les ventes et vice versa. Assurez-vous que vos systèmes d'incitation récompensent non seulement les ventes, mais aussi l'évolution positive des prix.
Personnel & organisation : Investissez dans la création d'un service de tarification et de compétences en matière de tarification, définissez les rôles et les responsabilités dans le processus de tarification.
Guidage : Inscrivez régulièrement les décisions relatives à la stratégie de tarification à l'ordre du jour des réunions du conseil d'administration.
"Digital-ready" : Vérifiez si votre modèle de prix est prêt pour l'ère numérique
204 apprentis AMAG ont participé au Welcome Camp 2016. La manifestation annuelle de bienvenue d'AMAG s'est déroulée cette année sous un nouveau format.
L'importateur automobile AMAG est l'un des plus grands centres de formation de Suisse : les plus de 700 apprentis représentent environ 13% de tous les collaborateurs de l'entreprise. C'est pourquoi le prestataire de services de mobilité tient à ce que tous les apprentis prennent un départ impeccable dans leur formation professionnelle. C'est pourquoi chaque année, les nouveaux apprentis suivent une session d'introduction - l'AMAG Welcome Camp - qui leur fait découvrir le monde AMAG et favorise la dynamique de groupe et le réseau.
Des apprentis de toute la Suisse réunis en un seul lieu
Les jeudi et vendredi 4 et 5 août, le premier AMAG Welcome Camp national s'est déroulé à l'Umweltarena de Spreitenbach. Au total, 204 apprentis d'AMAG y ont participé : 152 de Suisse alémanique, 42 de Suisse romande et 10 du Tessin. La grande nouveauté de cette année est que tous les nouveaux apprentis de toute la Suisse ont été invités au même événement. L'AMAG Academy, l'institut de formation d'AMAG, a remanié le programme du Welcome Camp et l'a réparti sur deux jours.
La direction accueille les apprentis
Au début du programme d'introduction, les jeunes ont été accueillis par la direction. Bernhard Soltermann, Managing Director AMAG Import et COO, Jost Eggenberger, Managing Director AMAG Retail, Beatrice Angst, responsable HR Region, ainsi que Gerald Ziegler, responsable AMAG Academy, ont raconté la vie professionnelle d'AMAG et adressé des mots de motivation aux apprentis. Ensuite, un parcours de postes a permis de découvrir de manière ludique des thèmes AMAG, tels que l'organisation, les domaines de l'entreprise, la philosophie, l'administration du personnel, etc. Une visite du centre de logistique automobile d'AMAG à Birrfeld, où l'on pouvait admirer de nombreux véhicules neufs, a complété le programme.
Des valeurs intemporelles en matière de leadership
Les exigences posées aux cadres évoluent. "Au lieu des donneurs d'ordre des décennies précédentes, on demande aujourd'hui des managers qui accompagnent le processus de développement de leurs collaborateurs", explique Uwe Göthert, directeur allemand de Dale Carnegie Training. Mais malgré tous les changements, il existe des recommandations intemporelles et transculturelles. C'est ce que démontre la grande étude sur le leadership que Dale Carnegie Training a menée dans 14 pays et qui vient d'être présentée à Delhi.
Rédaction
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5 août 2016
L'estime, les félicitations et la reconnaissance sont des valeurs ancrées dans le monde entier. (Image : Fotolia.com)
Dale Carnegie, qui affirme être le plus grand organisme de formation au monde, est actif dans plus de 90 pays et se concentre sur les entreprises à vocation internationale. Il est donc évident que les formateurs Dale Carnegie doivent savoir quelles sont les qualités et les comportements des cadres supérieurs qui sont demandés dans chaque pays. Résultat : il existe des différences entre les différentes régions, mais aussi des règles qui s'appliquent universellement. Göthert : "Ce qu'a enseigné Dale Carnegie, le formateur en communication et en motivation décédé en 1955, est encore utile aujourd'hui et partout si l'on veut motiver les collaborateurs et les rendre plus heureux".
14 pays et plus de 3 300 participants
L'étude se base sur une enquête en ligne menée auprès de plus de 3.300 employés à temps plein âgés de plus de 21 ans, issus d'entreprises de toutes tailles et de nombreux secteurs. Pour chaque question, il fallait choisir entre deux caractéristiques de leadership : Les recommandations comportementales de Dale Carnegie et les comportements de leadership courants et reconnus, qui ont un caractère plus directif et sont davantage axés sur les tâches, ont été comparés. En outre, l'étude a identifié les caractéristiques de leadership les plus importantes pour les employés. Il a également été demandé dans quelle mesure les managers possèdent ces qualités, s'ils agissent selon leurs propres valeurs et dans quelle mesure les collaborateurs les perçoivent comme sincères et fiables. Enfin, l'enquête s'est intéressée à la satisfaction des personnes interrogées et à leurs éventuels souhaits de changer de poste.
L'estime et les félicitations sont essentielles
Göthert se montre impressionné par la durabilité apparente des connaissances de Dale Carnegie. "Elles ont effectivement traversé les époques et même la mondialisation n'a pas entamé leur validité. L'estime, les louanges et la reconnaissance sont considérées par les collaborateurs du monde entier comme essentielles pour la motivation et l'attachement à l'entreprise. La satisfaction et la volonté de rester chez son employeur actuel augmentent avec l'honnêteté, la fiabilité et l'attachement aux valeurs des supérieurs hiérarchiques. Les dirigeants qui réussissent créent un environnement dans lequel les collaborateurs se sentent en sécurité, acceptés et respectés - et les dirigeants qui réussissent admettent leurs propres erreurs.
"Tous ces points sont pris en compte dans nos formations", souligne Göthert. En ce sens, l'étude confirme le bien-fondé de la philosophie de Dale Carnegie Training. "Ce que nous faisons, c'est mettre en place une culture de direction globale dans les entreprises actives au niveau international". C'est une condition préalable à la poursuite de la croissance. Certes, elle nécessite des adaptations locales dans chaque pays, mais les grandes lignes sont applicables à chaque cadre. Göthert : "Bien sûr, cela facilite la collaboration dans les équipes transnationales. L'efficacité augmente. Il est plus facile de maintenir toutes les filiales dans le même corridor d'objectifs".
Néanmoins, il y a des différences
Et les différences culturelles ? Comme le révèle l'étude, elles se manifestent surtout dans l'importance des différentes recommandations de Dale Carnegie. Chaque pays a son propre classement, précise Göthert. Aux États-Unis et au Canada, par exemple, les félicitations du manager pour les bons résultats sont beaucoup plus pertinentes que la moyenne de tous les pays. Les employés européens sont particulièrement motivés par la reconnaissance verbale et par les chefs qui se concentrent sur leurs points forts et leurs compétences. En Asie, l'encouragement au développement est l'un des points les plus importants.
En période de franc fort et de Brexit, les entreprises suisses ont besoin d'une flexibilité minimale du marché du travail pour conserver les entreprises et les emplois sur le territoire national. Dans le cadre de l'audition du Conseil fédéral sur la fixation des nombres maximums annuels (contingents) de travailleurs étrangers, l'association des fournisseurs TIC Swico demande que les nombres de contingents soient nettement plus axés sur les besoins de l'économie.
Rédaction
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5 août 2016
La Swico demande une action rapide au profit des spécialistes internationaux. (Image : ZvG)
Pour 2015 et 2016, le Conseil fédéral a réduit de manière significative les contingents pour les prestataires de services des pays de l'UE/AELE et des pays tiers, ce que Swico avait déjà fortement critiqué à l'époque. Le Conseil fédéral l'a fait en premier lieu avec une argumentation politique qui s'appuyait sur l'acceptation de l'initiative contre l'immigration de masse. Pourtant, ces contingents n'ont rien à voir avec l'immigration, puisqu'il s'agit de séjours de courte durée de spécialistes qui restent engagés à l'étranger et y retournent. Ils n'immigrent donc pas dans le système social et n'ont pas droit au regroupement familial.
Contingents déjà attribués
Depuis, les membres du Swico en ont ressenti les effets. Au cours de chacun des six trimestres qui ont suivi la réduction, les contingents ont été épuisés à mi-parcours, ce qui a entraîné une "course au premier arrivé, premier servi" entre les entreprises ainsi qu'une grande incertitude, par exemple pour les offres de projets internationaux. Si les spécialistes décisifs (basés à l'étranger) ne sont pas disponibles en cas d'utilisation, les équipes de développement suisses peuvent rencontrer des difficultés : Les commandes sont alors transférées à l'étranger, ce qui entraîne non seulement une perte de valeur ajoutée pour la Suisse, mais met également en péril à moyen terme les emplois qui se trouvaient jusqu'ici en Suisse.
Brexit - et après ?
La détérioration croissante des conditions économiques en Suisse, notamment en raison de la force du franc, l'imprévisibilité croissante des développements politiques ainsi que les conséquences incertaines de la votation sur le "Brexit" : tout cela exige désormais une action rapide du Conseil fédéral et un retour à des chiffres de contingents adéquats. Ceux-ci doivent être fixés en fonction de critères de marché du travail et non d'opportunités politiques, ce qui aurait un effet positif sur l'ensemble du marché suisse du travail et des places d'apprentissage.
Lieu de travail : les modernisations décuplent la productivité
Après la sécurité informatique, la modernisation du lieu de travail est l'une des exigences les plus importantes dans une entreprise. Malheureusement, la modernisation échoue ou reste lettre morte pendant des années. Cela est contre-productif. International Data Corporation (IDC), l'entreprise leader en matière d'études de marché et de conseil, a présenté une étude récente sur le thème des postes de travail informatiques. L'étude a été soutenue entre autres par Matrix42.
Rédaction
-
5 août 2016
Les employés modernes préfèrent les appareils et les applications indépendants du lieu. (Image : depositphotos)
L'enquête de marché a été menée en juin 2016 auprès de 281 organisations. Les responsables informatiques et les travailleurs du savoir interrogés ont indiqué pour l'étude qu'une modernisation aurait un impact significatif sur la productivité (+38%), les coûts (-26%) et le Shadow IT (-22%). Les solutions de gestion unifiée des terminaux (UEM), telles que celles proposées par Matrix42, joueraient un rôle important à cet égard.
Simplification grâce à une meilleure stratégie
Il n'en reste pas moins que 45% des personnes interrogées voient dans les solutions Matrix42 une simplification du support aux utilisateurs et des droits d'accès, et 41% une réduction des coûts, par exemple grâce à une consolidation des outils.
Selon l'étude IDC, en raison d'autres questions urgentes, un retard d'investissement s'est formé ces dernières années en ce qui concerne les postes de travail informatiques, que les entreprises souhaitent à présent réduire davantage. Une stratégie d'avenir pour le lieu de travail doit aider à augmenter la productivité des collaborateurs, à réduire les coûts et à rendre la marque employeur plus attrayante pour les jeunes professionnels passionnés de technologie.
Des bureaux adaptés au style de vie
Pour 35% des personnes interrogées, la modernisation des postes de travail informatiques est le domaine d'action le plus important des deux prochaines années ; seule la sécurité informatique a été jugée plus urgente (55%). La modernisation est particulièrement demandée par les jeunes professionnels de la génération Y, qui souhaitent que leur style de vie "Always on" se retrouve également dans leur environnement de travail (46%).
"La manière dont les travailleurs du savoir veulent travailler aujourd'hui est fondamentalement différente de celle d'autrefois et est en outre soumise à des changements constants. Un poste de travail informatique moderne recèle un énorme potentiel de productivité et d'économies. Pour exploiter ce potentiel, les entreprises devraient libérer dès maintenant les investissements nécessaires, mais retenus jusqu'à présent, faute de quoi elles risquent d'être désavantagées par rapport à la concurrence, notamment en ce qui concerne la transformation numérique", explique Mark Alexander Schulte, Senior Consultant chez IDC.
Le consommateur professionnel d'aujourd'hui veut avoir accès à l'informatique de l'entreprise à tout moment et en tout lieu - avec les meilleures performances et la meilleure disponibilité. En même temps, l'informatique doit être soulagée face à la diversité croissante des appareils et des systèmes d'exploitation", explique Oliver Bendig, CTO Matrix42.
Éviter une fragmentation croissante
45% des personnes interrogées souhaitent simplifier l'assistance aux utilisateurs et les droits d'accès grâce à une gestion unifiée de l'espace de travail. Vient ensuite l'attente d'une réduction des coûts, par exemple grâce à la consolidation des outils (41 %). Dans l'ensemble, les exigences envers les offres correspondantes sont élevées. Matrix42 propose par exemple une suite complète de gestion unifiée des terminaux, qui comprend également la gestion des actifs et des licences. Ce qui est nouveau pour les utilisateurs, c'est que la solution est licenciée par utilisateur et non par appareil, comme c'est le cas pour d'autres solutions.
Au vu des résultats, IDC recommande d'accélérer la modernisation des postes de travail informatiques et de ne pas reporter les investissements. Pour ce faire, les responsables devraient garder un œil attentif sur les préférences des employés actuels et futurs, notamment en ce qui concerne les jeunes professionnels qui constitueront la majorité des travailleurs dans quelques années. En outre, les responsables informatiques devraient se concentrer davantage sur le développement d'applications et de données indépendantes des appareils et du lieu et se pencher sur les possibilités d'une gestion unifiée de l'espace de travail.
Aujourd'hui, il est impossible de faire l'impasse sur des photos de produits de qualité pour la boutique en ligne. Mais comment obtenir des images appropriées pour mettre en scène les articles de manière attrayante ? Voici quelques facteurs importants qui permettent aux commerçants en ligne d'obtenir des photos de produits de qualité.
Rédaction
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5 août 2016
Une bonne optique pour des images de produits de qualité (photo : Lupo / pixelio.de)
Dans le commerce en ligne, la photographie de produits est un investissement qui est absolument nécessaire. En effet, d'une part, les images sont importantes pour se différencier de la concurrence et, d'autre part, une présentation attrayante des articles peut faire pencher la balance en faveur ou en défaveur du clic d'achat. Lors des achats en ligne, les clients ne peuvent pas faire l'expérience tactile des produits, ils sont dépendants de leur illustration. Les acheteurs apprécient de pouvoir voir exactement de quoi il s'agit dans le produit. Plus les photos sont précises et de bonne qualité, plus la confiance du client dans la boutique et dans sa décision d'achat est grande. Si le commerçant crée les photos lui-même, il peut se démarquer de la concurrence. En effet, de nombreux commerçants utilisent souvent les mêmes photos de produits des fabricants. Mais comment les boutiques en ligne obtiennent-elles des illustrations de qualité ? Le salon Internet World donne un premier aperçu.
De la lumière, de la lumière et encore de la lumière
Les produits mal éclairés et mal éclairés sont un véritable tueur de conversions. En effet, la qualité des photos incite le client à tirer des conclusions sur la qualité du produit ou de la boutique. Il va de soi que des photos de produits réalisées de manière professionnelle paraissent beaucoup plus valorisantes.
Représenter par le haut, par le bas et dans l'environnement
C'est encore mieux s'il y a plusieurs photos : par exemple une photo neutre sur fond blanc ou gris et une autre sur laquelle on voit les marchandises dans leur environnement. De cette manière, les dimensions sont facilement compréhensibles sans que le client ait à déballer le mètre. Cela rend également le produit plus attrayant !
Les détails comptent
Le client de la boutique doit pouvoir se faire une idée précise du produit qu'il souhaite acheter. La précision de la représentation et la perspective jouent un rôle important à cet égard. Pour chaque produit, il convient en outre de concevoir et d'effectuer des niveaux de zoom. Il s'agit notamment de la macrophotographie, des gros plans, des détourages et des photos en plan large. Ce n'est que grâce à ce large éventail de photos que le risque de retour peut être minimisé et que le client n'est pas déçu au moment du déballage.
Photographie de produits en régie propre
Le commerçant peut produire lui-même les photos du produit. De bons appareils photo numériques reflex sont déjà disponibles pour moins de 1000 francs. En incluant les accessoires tels que les flashes et un logiciel de retouche photo comme Photoshop, un petit studio photo coûte environ 2000 francs. Pour un post-traitement professionnel, il existe des solutions logicielles, dont certaines sont déjà intégrées dans le logiciel de la boutique. L'achat d'un studio photo automatique constitue une autre option. La question de savoir si l'utilisation d'un studio photo propre vaut la peine est toutefois un exercice de calcul et dépend du nombre de photos de produits dont le commerçant a besoin.
Externalisation de la photographie de produits
Les commerçants qui ne souhaitent pas prendre eux-mêmes des photos peuvent bien entendu confier l'ensemble du processus à l'extérieur. Il existe désormais de nombreux prestataires de services spécialisés dans la réalisation professionnelle de photos de produits. Le prix dépend de la qualité souhaitée et du nombre de formes de représentation.