Lancement de la certification pour la construction durable
Le 23 août, la certification selon le standard de construction durable suisse SNBS a été lancée à Berne.
Rédaction
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2 septembre 2016
Le bâtiment tertiaire "Twist Again" a été le premier à obtenir le certificat SNBS 2.0 (Photo : Losinger Marazzi)
Dans le cadre de la réunion d'information, on a appris que la nouvelle version 2.0 de la norme était devenue plus compacte et plus transparente, sans pour autant perdre de son efficacité. Elle est désormais plus ouverte pour les utilisateurs et plus orientée vers l'efficacité. La durabilité d'un bâtiment est évaluée sur la base de 45 critères couvrant les thèmes de l'économie, de la société et de l'environnement. Les critères sont évalués selon le système de notation suisse. L'objectif principal était de mettre sur le marché un instrument maniable et abordable, qui aide à orienter le développement urbain dans la bonne direction. Le SNBS et plusieurs outils d'aide sont mis gratuitement à la disposition de tous ceux qui souhaitent construire de manière durable.
Procédure de certification
A partir du 24 août, la SGS Société Générale de Surveillance SA met à la disposition des maîtres d'ouvrage qui souhaitent faire confirmer par un organisme indépendant leurs performances en matière de construction durable une procédure de certification payante. L'organisme de certification est déjà opérationnel dans la succursale de Zurich, Genève suivra en 2016, le Tessin en 2017. La condition pour la certification est d'obtenir au moins la note 4 dans tous les critères. Des exceptions ne sont possibles que pour les rénovations, car il n'est pas toujours possible d'y mettre en œuvre des solutions optimales en raison de la qualité de la substance existante. Le SNBS 2.0 peut être certifié dans les niveaux Platine, Or et Argent. Il s'applique aux nouvelles constructions et aux rénovations de logements et de bureaux.
Premier certificat décerné
Lors de la manifestation à Berne, le premier certificat selon le SNBS 2.0 a déjà été décerné. Il a été décerné au bâtiment de services "Twist Again", réalisé par Losinger Marazzi AG en tant que promoteur immobilier et entreprise totale entre 2014 et décembre 2015 dans le quartier bernois de WankdorfCity. Le propriétaire du bâtiment est le Credit Suisse Real Estate Fund Green Property, un fonds immobilier de Credit Suisse AG.
Question salariale : la Société des employés de commerce demande des signaux clairs
La Société des employés de commerce demande une augmentation de salaire comprise entre 0,5% et 1,5% selon la branche. Le creux de la vague a été franchi et l'évolution économique des entreprises suisses est réjouissante. Après les nombreuses annonces négatives émanant de l'économie suisse, il convient désormais d'envoyer des signaux positifs aux employés.
Rédaction
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1er septembre 2016
La Société des employés de commerce veut à nouveau récompenser les compétences clés suisses. (Image : depositphotos)
Pour la Société des employés de commerce, des augmentations salariales d'au moins 0,5% sont justifiées pour l'année à venir dans toutes les branches, voire jusqu'à 1,5% dans certains cas : l'économie suisse s'est largement remise du choc de 2015. Les solides chiffres trimestriels de nombreuses entreprises suisses montrent que celles-ci ont pu renforcer à nouveau leur compétitivité grâce à leur grande capacité d'adaptation et à la flexibilité du marché du travail. Par ailleurs, la zone euro gagne en vitesse et génère ainsi une dynamique conjoncturelle qui continue de s'accélérer en Suisse.
Processus optimisés
Les processus de restructuration lancés portent leurs fruits : les chiffres d'affaires se sont redressés, notamment grâce à l'énorme engagement des collaborateurs. Mais dans le même temps, de nombreux employés ont perdu leur emploi. La consommation privée reste le principal pilier de l'économie suisse.
Les branches importantes seraient à nouveau en bonne forme sur le plan structurel : après une année 2015 exigeante, tant le commerce de détail que l'industrie MEM ont atteint le creux de la vague. La situation s'est détendue et le choc du franc a pu être largement amorti. Le secteur du bâtiment continue de tabler sur une forte activité de construction, notamment dans la construction en bois, qui préserve les ressources. Le secteur des banques et des assurances s'affirme bien, voire très bien, malgré le contexte difficile, tout comme les secteurs pharmaceutique et chimique qui continuent à se distinguer. Dans le secteur des télécommunications/informatique, le développement de logiciels continue de contribuer à des résultats très positifs.
Différences salariales
Des prix en hausse sont attendus en 2017. Des collaborateurs bien qualifiés et motivés ont porté les entreprises, même en 2015, une année difficile. Une politique salariale appropriée est donc de mise après les turbulences de l'année précédente.
Les différences salariales entre hommes et femmes qui existent encore et qui sont en partie inexplicables doivent enfin être compensées. Il existe également un besoin de rattrapage dans les branches du commerce de détail, de la santé et de la formation. Ce rattrapage doit être effectué afin de pouvoir conserver des collaborateurs qualifiés et motivés dans ces branches également.
Comment les entreprises contrôlent mieux leurs coûts SaaS
Le cloud est de plus en plus populaire - comme lieu de stockage et pour faire fonctionner des applications importantes. Toutefois, les coûts augmentent. C'est pourquoi vous trouverez ici quatre conseils pour aider les entreprises à mieux contrôler leurs coûts SaaS.
Rédaction
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1er septembre 2016
Maîtriser les coûts SaaS : Un cas pour la gestion informatique. (Image : Fotolia.com)
Selon Gartner, le nombre d'entreprises qui utilisent le cloud comme lieu de stockage va doubler d'ici 2018. Mais ce n'est qu'une partie de l'histoire : le cloud n'est plus seulement utilisé pour la conservation à long terme ou la sauvegarde des données. Un nombre croissant d'applications importantes sont exploitées directement à partir du cloud. De Salesforce à Office 365 en passant par SAP, de nombreuses applications commerciales importantes sont désormais basées sur le cloud. Ces applications Software-as-a-Service (SaaS) aident de nombreuses entreprises à devenir plus efficaces et à s'orienter davantage vers leurs clients. Mais cela augmente aussi souvent les coûts de stockage et de capacité dans le cloud.
Il s'agit ici de prendre le contre-pied et de réduire les coûts, tout en garantissant une sauvegarde des données conforme aux directives et en mettant néanmoins à disposition un stockage en nuage performant.
Heureusement, les deux sont possibles : une valeur ajoutée grâce aux applications importantes dans le cloud ET des coûts de stockage contrôlables. Il n'y a donc pas lieu de paniquer.
Quatre conseils pour maîtriser la situation
Il est temps de faire un régime de stockage : Vous voulez minimiser les besoins de stockage de vos applications SaaS ? Utilisez alors la technologie de partage de fichiers et liez simplement le contenu correspondant sur votre serveur de sauvegarde. Vous pouvez ainsi reproduire votre contenu SaaS sur votre infrastructure gérée et répondre aux exigences en matière de gouvernance des données, d'e-discovery et de conformité.
Des SLA plus exigeants : Vous cherchez un moyen d'améliorer la performance des "Service Level Agreements" (SLAs) ? Vous y parviendrez en enregistrant les modifications de données de manière incrémentielle. Cela fournit la granularité dont les applications SaaS importantes ont besoin pour une récupération rapide. En outre, vous obtenez ainsi une infrastructure supplémentaire que vous pouvez utiliser pour vos opérations de dev/test.
Commandez un menu "à la carte" : Lors du choix de votre fournisseur de cloud, ne vous fiez pas aux "recommandations de la maison". Il est particulièrement important de réduire la complexité et les coûts des migrations vers le cloud et de la gestion opérationnelle. C'est pourquoi vous devriez travailler avec des fournisseurs de services qui prennent en charge plusieurs plateformes de stockage en nuage différentes. Cela vous offre la flexibilité nécessaire d'un menu "à la carte", que vous utilisiez Microsoft Azure, Amazon Web Services S3, Rackspace ou l'une des innombrables autres options.
Pensez comme un directeur financier : Les budgets informatiques sont limités. Si vous êtes sous pression pour prendre en charge davantage d'applications SaaS ou pour augmenter la taille du stockage, pensez comme un directeur financier : choisissez l'offre qui vous en donne le plus pour votre argent. Grâce à une tarification flexible, vous pouvez faire votre achat en fonction du volume de données à sauvegarder, du nombre de machines virtuelles nécessaires ou du nombre d'utilisateurs.
Ces conseils proviennent de CommvaultL'entreprise a été fondée en 2006 par le Dr.
10 ans de SuisseEMEX, 20 ans de topsoft - des modèles de réussite en mutation
SuisseEMEX a fêté ses 10 ans d'existence fin août. La plus grande plateforme de rencontre de Suisse est à la fois une source d'inspiration pour les secteurs du marketing, de l'événementiel et de la communication et un moteur d'avenir interdisciplinaire. topsoft, le salon professionnel suisse des logiciels de gestion, a déjà le double de son âge, à savoir 20 ans. Les deux événements ont montré à quel point la numérisation est aujourd'hui omniprésente pour chaque entreprise.
Rédaction
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1er septembre 2016
Ewa Ming, l'organisatrice et l'innovatrice derrière SuisseEMEX. Image : OskarMoyano
La pression sur l'économie suisse, et en particulier sur les PME, est de plus en plus forte. La transformation numérique et ses répercussions sur la prospection du marché et la communication étaient au cœur du salon SuisseEMEX de cette année. Sous la devise "Meet the future", SuisseEMEX a présenté un spectre à 360° riche en expériences - truffé de solutions et de tendances brûlantes pour le marketing et le business événementiel de demain.
Des intervenants de haut niveau
Des orateurs et des personnalités de haut niveau ont partagé leurs précieuses connaissances sur des sujets d'actualité. Parmi les intervenants de marque, on comptait notamment Ruedi Noser, conseiller aux États et entrepreneur, propriétaire du groupe Noser, Sunnie J. Groeneveld, Managing Director DigitalZurich2025, Jean-Marc Hensch, directeur de Swico et Marcel Kohler, membre de la direction d'entreprise de Tamedia et directeur du département 20 Minuten, qui ont présenté leur point de vue très personnel lors de la passionnante table ronde d'ouverture sur le thème "Transformation numérique dans le marketing & la communication".
Transfert de connaissances moderne
Un programme varié : des conférences spécialisées axées sur la pratique, des talks passionnants sur la branche, des conseils d'experts, des visites guidées, des espaces spéciaux comme l'EventLab ou l'exposition spéciale "Tendances articles publicitaires" ont inspiré un public très diversifié. Ainsi, en 2016, il était à nouveau possible de tester soi-même des outils et gadgets numériques innovants dans le FutureLab. Le réseautage et le transfert de connaissances étaient garantis.
La technologie bureautique d'antan - exposée à l'occasion du jubilé topsoft 2016 (photo : Thomas Berner)
Pour de nombreux visiteurs du salon informatique topsoft de cette année, une question était clairement au premier plan : quelle est l'influence de la transformation numérique sur mon entreprise ? L'intérêt des nombreux visiteurs du salon pour les possibilités offertes par les systèmes informatiques modernes était donc grand. "Au salon topsoft de cette année, on a pu observer que les visiteurs s'intéressent avant tout à la valeur commerciale. La technologie passe de plus en plus à l'arrière-plan. Mais pour la réalisation de projets, elle reste indispensable avec le savoir-faire des fournisseurs", a constaté le directeur du salon Cyrill Schmid lors de différents entretiens avec des exposants et des visiteurs.
Business Intelligence et "Paperless World
L'importance croissante de la Business Intelligence pour les PME a été démontrée par le vif intérêt des visiteurs pour les conférences et les solutions présentées au "BI-Park". Le programme-cadre organisé par l'entreprise de conseil BARC a fourni des exemples d'application pratiques et des connaissances spécialisées de haut niveau. Le nouveau congrès spécialisé "Paperless World", qui a présenté différents domaines de la gestion des documents de manière aussi informative que divertissante, a constitué une expérience d'un genre particulier.
La bureautique au fil du temps
En accord avec le 20e anniversaire du salon topsoft, l'exposition spéciale "Business IT : History meets Future" de Röbi Weiss a réveillé de vieux souvenirs avec de nombreuses pièces d'exposition du passé. Lors de l'apéritif d'anniversaire, les deux responsables du salon, Marcel Siegenthaler et Cyrill Schmid, ont toutefois souligné que topsoft tournait clairement son regard vers l'avenir. Dans un premier temps, un nouveau concept de salon offrira dès 2017 encore plus de possibilités aux exposants et aux visiteurs.
Who's who du secteur
Une fois de plus, les deux salons parallèles topsoft et SuisseEMEX ont pu profiter de synergies et offrir aux visiteurs une expérience complète des possibilités numériques. La fusion des technologies informatiques avec les tâches de marketing devient de plus en plus importante. Aujourd'hui, il n'est plus guère possible de séparer les relations durables avec les clients de thèmes tels que le CRM, l'e-commerce, la Business Intelligence, le marketing automation ou le service à la clientèle.
Et les moments agréables n'ont pas été négligés : après le succès de la première édition en 2015, l'EMEX Night a accueilli l'événement sectoriel de l'année le soir du premier jour de la manifestation. En compagnie de personnalités du secteur, quelque 1'200 invités ont vécu un mélange pétillant de fête et de réseautage à l'issue de la première journée du salon.
Pré-annonce de la conférence : Digital Marketing Summit Switzerland pour les PME et SuisseEMEX'17
La prochaine édition de topsoft/SuisseEmex aura lieu les 29 et 30 août 2017 à Messe Zürich sous le slogan "Inspiring Digital Business". Plusieurs exposants ont déjà décidé d'y participer à nouveau et se sont inscrits pour l'année prochaine.
En 2017, parallèlement à SuisseEMEX et topsoft, un Digital Marketing Summit Switzerland pour PME verra le jour dans et autour de la Foire de Zurich en tant que plateforme de connaissances, d'apprentissage et de rencontres sur les thèmes de la numérisation, du leadership et du marketing. Des experts internationaux et suisses issus d'entreprises et de hautes écoles y partagent leurs connaissances. L'accent est mis sur l'utilité pour les participants d'un transfert de connaissances pratiques sur la numérisation de leur entreprise. (tb/mm)
Discussions professionnelles animées dans les couloirs de topsoft. (Photo : Thomas Berner)
Comment les employés se considèrent comme loyaux
Qu'est-ce que la loyauté ? Les collaborateurs en Suisse se considèrent comme plus loyaux envers leur employeur que l'inverse. C'est ce que montre un sondage réalisé par la société Demoscope à Hergiswil.
Rédaction
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1er septembre 2016
52% des salariés médisent de leur employeur. Malgré cela, la majorité d'entre eux se considèrent comme loyaux. (Image : depositphotos)
1001 personnes interrogées dans la population résidante suisse estiment la part des employés loyaux à 65% et celle des employeurs loyaux à 59%. Il est intéressant de noter que les employés se considèrent plus solidaires envers leur employeur que l'inverse. Plus les employés sont jeunes, moins la loyauté envers l'entreprise est prononcée. Les salariés les moins bien payés se considèrent comme plus loyaux que les salariés aux revenus plus élevés. Tels sont les principaux résultats d'une enquête représentative menée par Demoscope à la demande d'Employés Suisse.
Les personnes âgées et les bas salaires sont plus loyaux
La perception de sa propre loyauté en tant que personne privée et au travail ne diffère guère. La loyauté est légèrement plus grande envers les collègues de travail, les chefs et les clients (71%) qu'envers l'entreprise ou les produits et services que l'on fabrique ou fournit (68% et 65%).
Les jeunes travailleurs (15 à 34 ans) se considèrent comme significativement moins loyaux au travail que la génération plus âgée. C'est précisément l'inverse qui se produit pour les revenus. Les salariés les moins bien payés (salaire brut jusqu'à 5000 francs) sont plus loyaux envers l'entreprise qui les emploie que les salariés aux revenus plus élevés.
La loyauté de l'employeur envers ses collaborateurs est jugée beaucoup plus faible. Seuls 48% des personnes interrogées ont répondu "très loyal" et 42% "plutôt loyal". Il n'en reste pas moins que 8% estiment que leur entreprise n'est "plutôt pas loyale". Chez les cadres supérieurs et moyens, l'approbation est nettement plus élevée que chez les spécialistes ou les collaborateurs sans fonction de direction. - Les collaborateurs qui estiment que leur entreprise est loyale se comportent eux-mêmes de manière plus loyale.
52% ont déclaré avoir médit de leur employeur dans leur environnement privé. En outre, 18% admettent avoir pris du matériel sur le lieu de travail à des fins privées. 8% travaillent très lentement pendant une longue période et 4% trichent sur le thème des heures supplémentaires ou sur l'enregistrement du temps de travail.
Les employeurs devraient faire plus pour la loyauté
Parmi les personnes interrogées, rares sont celles qui déclarent avoir commis des "actes de déloyauté" sur leur lieu de travail. 18% admettent avoir dérobé du matériel à des fins privées, 8% avoir "flâné" pendant une longue période et 4% avoir triché lors de l'enregistrement des heures de travail. Plus de la moitié (52%) confirment cependant avoir "médit" de leur employeur dans leur environnement privé.
L'enquête révèle que ce sont surtout les jeunes collaborateurs et les spécialistes (professionnels sans fonction de cadre) qui sont moins loyaux. "Il doit être dans l'intérêt des entreprises", déclare Stefan Studer, directeur d'Employés Suisse, "d'obtenir plus de loyauté de la part de ces deux groupes". "Celui qui veut des collaborateurs loyaux", poursuit Stefan Studer, "doit se comporter de manière loyale envers eux, car la loyauté est la conséquence d'une interaction". Selon Employés Suisse, les employeurs peuvent obtenir plus de loyauté en communiquant clairement et ouvertement et en valorisant les collaborateurs et leur travail. Les mots et les lignes directrices bien senties ne suffisent pas.
Vous trouverez les résultats détaillés de l'enquête sur www.angestellte.ch
Le secteur européen du Waste-to-Energy reste optimiste
L'indice du climat des affaires dans le secteur de la valorisation thermique des déchets s'est stabilisé à un niveau élevé en 2016. C'est le résultat du dernier baromètre européen de la branche Waste-to-Energy (WtE).
Rédaction
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1er septembre 2016
Les exploitants d'installations de valorisation thermique des déchets sont positifs. (En illustration : KEZO Hinwil)
Par rapport au niveau déjà élevé de l'année précédente, le climat des affaires dans le secteur Waste-to-Energy en Europe s'est encore amélioré. Cependant, l'écart entre les exploitants et les équipementiers d'installations de valorisation thermique des déchets continue de se creuser. Alors que chez les exploitants, le moral déjà très bon de l'année dernière s'est encore nettement amélioré, la situation de l'industrie reste difficile.
Les exploitants d'installations de valorisation thermique des déchets évaluent positivement tant leur situation commerciale actuelle que leurs perspectives commerciales futures. Près de 80% d'entre eux estiment que le taux d'utilisation actuel de leur installation est relativement élevé. Par rapport à l'année 2015, déjà jugée très positive, 60% des exploitants ayant participé à l'enquête font encore état d'une augmentation de la demande sur le marché spot. Deux tiers ont pu stabiliser le taux d'utilisation élevé de l'année dernière, et près d'un tiers l'ont même encore augmenté.
Hausse des prix attendue
Pour les mois à venir, 40% des exploitants s'attendent même à une nouvelle amélioration de leur situation commerciale, seuls 1% s'attendent à des affaires moins bonnes. Comme il n'est guère possible, dans de nombreux cas, d'augmenter le taux d'utilisation de sa propre installation, les attentes commerciales positives sont surtout liées à la poursuite de la hausse des prix. Près de 60% des personnes interrogées s'attendent à une telle hausse des prix.
Il en va autrement des constructeurs d'installations dans le secteur WtE : ceux-ci considèrent leur situation commerciale actuelle comme mauvaise. Plus de 50% des représentants de l'industrie interrogés considèrent leur carnet de commandes comme trop faible, et dans l'ensemble, celui-ci a diminué au cours des derniers mois pour un plus grand nombre d'entreprises que ce n'était le cas auparavant.
Pour le proche avenir, plus de la moitié des entreprises ne s'attendent certes pas à un changement de la situation, mais le nombre d'optimistes est tout de même nettement supérieur à celui des pessimistes.
Le Baromètre sectoriel WtE 2016 recense le climat actuel des affaires dans le secteur WtE selon une systématique développée par l'institut IFO. En outre, des questions sur les développements actuels ont été examinées. Ainsi, les exploitants d'installations de traitement thermique des déchets ont été interrogés, entre autres, sur leurs attentes concernant le paquet économie circulaire de l'UE, les conséquences du Brexit ou les rachats d'entreprises par des sociétés chinoises. Les fournisseurs de technologie ont en outre fourni des informations sur leur évaluation des différentes régions de marché dans le monde.
Le baromètre sectoriel WtE est réalisé par l'entreprise de conseil Ecoprog GmbH de Cologne. La CEWEP (Confederation of European Waste-to-Energy Plants), l'association européenne des exploitants d'installations de valorisation thermique des déchets, soutient l'enquête.
Le baromètre sectoriel peut être téléchargé gratuitement sur le site Site web du CEWEP disponible.
Source : Ecoprog
Collecter l'ADN au lieu de compter les espèces
Une nouvelle méthode simplifie la détermination de la biodiversité : au lieu de collecter et de caractériser les espèces une à une, l'ADN des organismes est déterminé à partir d'échantillons environnementaux. Des chercheurs de l'UZH et de l'Eawag ont pu démontrer pour la première fois que ce procédé fonctionne dans les rivières.
Rédaction
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31 août 2016
Les êtres vivants transmettent constamment leur ADN à leur environnement. Cela permet aux chercheurs de déterminer plus facilement la diversité biologique d'un écosystème.
La plupart des écosystèmes naturels sont fortement touchés par les modifications de l'habitat humain, le changement climatique ou les espèces invasives. Pour l'écologie et la protection de la nature, il est essentiel d'évaluer l'état et les changements de la biodiversité. Pour protéger les écosystèmes, il faut connaître les organismes qui y vivent. Cependant, les méthodes classiques ne sont souvent adaptées qu'à l'identification d'un sous-groupe d'organismes. De plus, elles sont coûteuses et les organismes eux-mêmes doivent être collectés pour cela.
Depuis peu, l'idée est de collecter à la place l'ADN d'organismes à partir d'échantillons environnementaux comme le sol ou l'eau et de détecter ainsi les différentes espèces. Tous les organismes libèrent en permanence de l'ADN dans l'environnement, par exemple par les excréments ou les particules de peau. Cet ADN environnemental est séquencé à l'aide des technologies les plus récentes, puis comparé à des bases de données afin de déterminer les espèces. "Cette nouvelle approche a le potentiel de révolutionner l'étude de la biodiversité", explique Florian Altermatt, professeur à l'Institut de biologie de l'évolution et des sciences environnementales de l'Université de Zurich et à l'Institut de recherche sur l'eau Eawag.
ADN d'éphémères et de castors
Lui et son équipe de l'Eawag à Dübendorf ont récemment apporté la preuve pratique de cette idée. Ils ont collecté l'eau de la Glatt, une rivière du canton de Zurich, à différents endroits et en ont ensuite extrait tout l'ADN. "Nous avons puisé un litre d'eau et avons ensuite pu extraire l'ADN d'un nombre étonnamment élevé d'espèces, des insectes aquatiques comme les éphémères au castor qui vit plus en amont", explique le coordinateur de l'étude, M. Altermatt. L'ADN de milliers d'organismes a été comparé aux estimations traditionnelles de la biodiversité. Cela a permis de déterminer si les organismes détectés vivaient réellement dans cet environnement.
Dans des travaux antérieurs, les auteurs avaient déjà montré que les rivières transportent l'ADN sur plusieurs kilomètres. "Cela ouvre de nouvelles approches pour obtenir des informations sur la diversité des organismes dans les systèmes fluviaux", explique Altermatt. "Nous pourrons sans doute bientôt déterminer la diversité biologique de la même manière que l'on mesure la chimie de l'eau". Les différents échantillons d'eau ne contiennent pas seulement des informations sur les organismes aquatiques, mais aussi sur les organismes terrestres présents le long de la rivière. Les scientifiques ont ainsi obtenu une empreinte digitale des organismes vivant dans l'ensemble du bassin versant. Et ils démontrent le potentiel de l'ADN environnemental à pouvoir déterminer la biodiversité de tous les animaux, des insectes aquatiques aux mammifères.
Déterminer la biodiversité de manière routinière
L'étude des chercheurs de l'UZH montre que les rivières, avec leur structure réticulaire unique, collectent et transportent de l'ADN environnemental qui contient des informations sur les organismes aquatiques et terrestres. Comme le processus peut être automatisé, des données sur la biodiversité pourraient être collectées à l'avenir avec une résolution spatiale et temporelle sans précédent. "Je pourrais imaginer que les échantillons d'eau qui sont aujourd'hui prélevés quotidiennement, voire toutes les heures, par les autorités cantonales ou nationales pour le screening de produits chimiques pourraient également être utilisés pour saisir la biodiversité", spécule Altermatt.
Quand les collaborateurs des petites entreprises ont des problèmes psychiques
Une nouvelle bande-annonce vidéo montre de manière authentique et non conventionnelle ce qui peut arriver lorsque des collaborateurs de petites entreprises ont des problèmes psychiques. La bande-annonce montre en outre que les petites entreprises peuvent tout à fait réagir rapidement et correctement dans ce cas. L'association Artisana, qui a lancé cette vidéo, propose aux associations sectorielles et commerciales des conférences intitulées "Gestion du stress et des problèmes psychiques dans les petites entreprises".
Rédaction
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26 août 2016
Scène de la nouvelle vidéo de l'association Artisana visant à attirer l'attention sur le thème des "problèmes psychiques dans les petites entreprises". (Photo : Service de presse Artisana)
Burn-out, épuisement ou surmenage sont des mots clés souvent utilisés dans la société de performance actuelle. De nombreuses informations, recommandations et bases sont désormais disponibles en matière de prévention et de gestion de la santé en entreprise. Dans les petites entreprises, les ressources sont toutefois souvent limitées, ce qui rend la mise en œuvre des mesures difficile, voire impossible. Avec l'étude "Was ist bloss los mit Max Muster ?", rédigée par l'Université de Berne et le bureau BASS, l'association Artisana a lancé en 2015 un projet de recherche axé sur la pratique, qui a examiné la gestion des collaborateurs souffrant de troubles psychiques dans les petites entreprises. Les principaux résultats du projet sont présentés dans une bande-annonce vidéo.
Max Muster devient une star de Youtube
Une personne sur deux souffre au moins une fois d'une maladie psychique au cours de sa vie d'adulte. Les raisons en sont multiples. Cela peut toucher tout le monde, indépendamment de l'activité professionnelle et de la position. Dans la nouvelle bande-annonce vidéo d'Artisana, les conséquences des problèmes psychiques sur le lieu de travail sont illustrées par trois exemples impressionnants. Le spectateur voit Max Muster souffrir et découvre ce qui se passe dans sa tête. Ce que son supérieur pense de la situation est également clairement évoqué. Tandis que des choses comme les troubles physiques, les douleurs, la dépression, le divorce ou les difficultés financières font de la vie de l'employé un enfer et l'empêchent de travailler normalement, le supérieur s'étonne des changements soudains de son employé. Il devient vite évident qu'il faut agir. Pour les trois protagonistes, l'histoire se termine différemment, car chaque supérieur a géré la situation de manière différente. Qu'il s'agisse du secteur du bâtiment, de l'industrie ou de la gastronomie, les exemples montrent que le sujet concerne chaque branche.
Un avantage pour les petites entreprises : proximité, flexibilité et polyvalence
Avec cette vidéo, Artisana veut sensibiliser à ce thème important et attirer l'attention sur les possibilités et les chances des petites entreprises. Les trois exemples de cas présentés dans la bande-annonce sont basés sur des situations réelles. Ils montrent que le stress, les contraintes psychiques et les problèmes existent partout, même dans des secteurs où l'on en parle encore peu. Il est important que les responsables d'entreprise réagissent à de tels incidents. Les exemples montrent également que les petites entreprises ont des avantages à gérer les problèmes de leurs collaborateurs : Elles sont proches de leurs collaborateurs, flexibles et capables de réagir rapidement.
Les associations en tant qu'importantes ambassadrices de cette information
Les associations professionnelles et commerciales peuvent être des relais importants de ce message. Outre la diffusion de la bande-annonce vidéo, l'association Artisana lance donc une offre de conférences pour les associations professionnelles et commerciales. Sous le titre "Gestion du stress et des problèmes psychiques dans les petites entreprises", les résultats de l'étude seront présentés, des exemples de cas seront expliqués et les forces et faiblesses des petites entreprises seront abordées. La date et le lieu sont déterminés par l'association, les frais sont pris en charge par l'association Artisana.
Vous trouverez des informations sur les conférences proposées aux associations sectorielles et commerciales sur : www.artisana.ch
La bande-annonce vidéo montre des exemples de trois secteurs d'activité
Entreprises avec engagement social privilégiées
Selon une nouvelle étude de Regus, les employés attachent de l'importance à une stratégie de RSE ou à un engagement communautaire de la part de leur employeur.
Rédaction
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26 août 2016
Une entreprise qui se montre socialement responsable a de meilleures chances auprès des candidats. (Image : Fotolia.com)
Selon une nouvelle étude menée par Regus, le fournisseur de solutions d'espace de travail flexible, les employés du monde entier accordent une grande importance au fait que leur employeur s'engage dans des activités d'intérêt général et dispose d'une stratégie de responsabilité sociale d'entreprise. Les participants à l'étude ont déclaré qu'entre deux offres d'emploi comparables, ils donneraient la préférence à l'employeur dont l'entreprise s'est engagée de manière avérée dans des activités d'intérêt général et a redonné à la société.
Les entreprises dotées d'une stratégie RSE sont mieux placées
Pour environ la moitié (46%) des quelque 237 personnes interrogées au total, il est important que leur employeur soit actif dans le domaine de l'utilité publique. Pour beaucoup, la responsabilité sociale de l'entreprise est même un critère de décision pour le choix du lieu de travail. Pas moins de 42 pour cent déclarent qu'entre deux offres d'emploi comparables, ils donneraient la préférence à l'employeur qui s'engage le plus socialement. Les entreprises dont l'engagement pour la communauté est avéré sont donc mieux placées pour attirer et retenir les meilleurs travailleurs.
Principaux résultats de l'étude
Comme l'a révélé l'étude, un tiers des personnes interrogées souhaitent s'engager directement dans les programmes caritatifs de leur entreprise. 19 % souhaitent être mieux informés. Si 28 pour cent des personnes interrogées apprécient les initiatives RSE, pour 19 pour cent, les informations à ce sujet sont insuffisantes. 10 % souhaiteraient à leur tour être mieux informés sur les activités caritatives et les initiatives RSE d'autres équipes. Un tiers des personnes interrogées estiment que les entreprises de leur secteur devraient s'engager davantage dans le domaine de la RSE (27 %) ou des dons caritatifs (31 %).
Faire participer les collaborateurs à des projets d'utilité publique
Un porte-parole de Regus a déclaré : "Les employés d'aujourd'hui ne sont pas motivés par l'égoïsme lorsqu'ils expriment clairement qu'ils préfèrent travailler pour une entreprise qui a fait la preuve de son engagement social. La participation à des projets et initiatives caritatifs génère l'image positive d'une organisation responsable et contribue en outre à ce que les employés soient fiers de leur employeur". Les entreprises doivent répondre à cette volonté d'engagement social et s'assurer que les employés connaissent leurs initiatives caritatives et leurs projets de RSE, poursuit Regus. En outre, les travailleurs doivent avoir la possibilité de s'impliquer directement. Les employés qui sont informés des activités philanthropiques de leur employeur ressentent plus d'épanouissement et de motivation dans leur travail. De plus, les initiatives caritatives offrent à la direction et aux employés la possibilité de travailler ensemble pour une bonne cause.
Pour la troisième fois, l'équipe nationale suisse des start-up, composée de dix membres, est dans les starting-blocks pour conquérir le marché chinois en 2016 également. Dans le cadre du programme venture leaders Chine, le promoteur de start-up venturelab, en coopération avec swissnex Chine, permet aux finalistes d'effectuer un voyage de développement commercial unique dans les métropoles économiques de Pékin, Shanghai, Shenzhen et, pour la première fois, Hong Kong.
Rédaction
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26 août 2016
Shanghai est la destination d'un voyage d'affaires de startups suisses. (Photo : Dieter Schütz / pixelio.de)
Pour les startups suisses, la Chine, deuxième économie mondiale, est un marché lucratif. C'est pourquoi, depuis 2014, le programme venture leaders poursuit l'objectif d'exploiter intensivement les opportunités croissantes du marché pour les startups suisses ainsi que d'augmenter la visibilité de leurs innovations high-tech. Pour la troisième fois déjà, dix jeunes entreprises innovantes ont remporté le voyage de développement commercial dans les principaux centres de Chine : outre Pékin, Shanghai et Shenzhen, l'important centre économique et financier de Hong Kong figure pour la première fois sur l'itinéraire des startups en 2016.
"En Chine, il y a un marché pour chaque start-up".
Les produits et services des finalistes de cette année représentent un énorme éventail d'innovations suisses : Les nanotechnologies et le big data sont aussi bien représentés que les applications pour une agriculture durable, ainsi que les innovations cleantech et smart home. "L'objectif du programme venture leaders est de présenter la diversité et la qualité des innovations high-tech suisses au niveau international. Le programme montre également l'énorme intérêt de ces start-up pour les marchés globalement émergents comme la Chine", explique Jordi Montserrat, Managing Director de venturelab en Suisse romande. Et le CEO de swissnex China, Pascal Marmier, d'ajouter : "La Chine a une économie à croissance rapide et orientée vers l'innovation. Cependant, le marché est très concurrentiel et les règles du jeu diffèrent souvent énormément de celles auxquelles on est habitué sur les marchés nationaux. C'est pourquoi les startups suisses doivent être sur place pour mieux connaître la culture commerciale chinoise et pouvoir établir des relations durables avec des experts, des entreprises et des investisseurs locaux. En théorie, il y a un marché en Chine pour chaque startup, il faut juste savoir comment le conquérir". Les succès des alumni du programme venture leaders, comme l'équipe de greenTEG, spin-off de l'EPFZ, qui a réussi l'an dernier à convaincre quatre distributeurs chinois de ses solutions énergétiques révolutionnaires, prouvent que le voyage en Chine vaut la peine.
Les venture leaders Chine 2016
Luc Gervais, 1Drop Diagnostics - Medtech (www.1dropdx.com), Neuchâtel (EPFL-IMT). Les jeunes entrepreneurs neuchâtelois de 1Drop Diagnostics souhaitent augmenter l'accès à des soins de santé optimaux en proposant un diagnostic médical de qualité laboratoire et facile d'utilisation. Les premières applications cliniques peuvent couvrir les domaines des maladies cardio-vasculaires, des maladies infectieuses et l'évaluation des réserves de fer.
Serguei Okhonin, ActLight SA - Cleantech, Energy (www.act-light.com), Lausanne (EPFL). Pour que la prochaine génération d'appareils mobiles soit prête pour l'Internet des objets, elle doit permettre des fonctions telles qu'un taux de transfert de données accru tout en consommant moins d'énergie. Pour relever ces défis, ActLight développe une plateforme technologique révolutionnaire.
Pascal Koenig, Ava AG - Medtech (www.avawomen.com), Zurich. Pour environ un tiers des couples, le désir d'enfant ne se concrétise pas simplement parce que le timing n'est pas bon. Ava leur vient en aide. Un bracelet mesure pendant la nuit tous les paramètres qui permettent de prédire avec certitude la date de l'ovulation et facilitent ainsi la planification familiale. Comparée à d'autres méthodes, la solution d'Ava est plus précise et nettement plus facile à utiliser.
Marc Gitzinger, BioVersys AG - Biotech (www.bioversys.com), Bâle (EPF). BioVersys recherche et développe des molécules chimiques qui annulent la résistance bactérienne aux antibiotiques. Par son travail, l'entreprise biopharmaceutique suisse répond au besoin médical élevé de nouveaux médicaments capables de lutter contre les infections bactériennes potentiellement mortelles malgré l'apparition de résistances, comme la tuberculose et les infections hospitalières.
Olga Peters, QualySense AG - Electronics, Robotics (www.qualysense.com), Glattbrugg. QualySense, spin-off de l'EMPA, développe et commercialise des appareils de tri innovants pour le contrôle qualité dans l'industrie alimentaire. Ces appareils uniques et brevetés contrôlent et trient à une vitesse époustouflante les céréales et les haricots en fonction de leurs caractéristiques de qualité biochimiques et visuelles.
Veronica Savu, Morphotonix Sàrl - Micro-nano (www.morphotonix.com), Lausanne (EPFL). La spin-off de l'EPFL Morphotonix protège les marques contre la contrefaçon en intégrant directement des éléments de sécurité dans les moules en plastique, qui sont exempts d'additifs.
Sandra Neumann, Peripal AG - Medtech (www.peripal.com), Zurich. Lors d'une dialyse à domicile, le processus le plus difficile, en raison du risque d'infection, est la connexion de l'appareil de dialyse à la circulation sanguine. La startup zurichoise Peripal résout ce problème grâce à un appareil qui permet d'accéder aux vaisseaux sanguins de manière mécanique et dans un environnement stérile. La thérapie s'en trouve énormément simplifiée, ce qui réduit considérablement le temps d'entraînement des patients et du personnel soignant.
Felix Adamczyk, Smart Home Technology GmbH - Matériel, Logiciel (www.smart-home-technology.ch), Zurich (EPF). La spin-off de l'ETH Smart Home Technology développe des applications innovantes et efficaces sur le plan énergétique dans le domaine privé et industriel. Il s'agit notamment de solutions de communication extrêmement économes en énergie et sûres ainsi que de la solution commerciale Smart@Home® pour la saisie de données en temps réel basée sur des capteurs.
Duncan Sutherland, TwentyGreen AG - Biotech (www.twentygreen.com), Lucerne (EPFL). Les pratiques actuelles en matière d'élevage ne sont pas durables et la demande mondiale croissante en protéines représente un énorme défi pour notre société. Pour un élevage durable, TwentyGreen produit un nouveau complément alimentaire probiotique qui a plusieurs effets positifs.
Staffan Ahlgren, Tyre Recycling Solutions SA (TRS) - Cleantech (www.trs-ch.com), Gland (EPFL). Chaque année, un demi-million de pneus de voiture sont jetés dans le monde entier et seule la moitié d'entre eux sont recyclés. La spin-off Tyre Recycling Solutions de l'EPFL entend révolutionner le recyclage des pneus grâce à un procédé innovant : D'une part, sa technologie permet de récupérer le métal présent dans les pneus usagés et, d'autre part, de produire une poudre de haute qualité à partir des pneus, qui peut être utilisée à moindre coût dans les processus de production les plus divers.
Partenaire du programme venture leaders Chine
Le voyage et le programme de développement commercial d'une valeur de 10 000 francs chacun ont été rendus possibles grâce aux partenaires de longue date que sont l'EPFL Innovation Park, l'EPF Lausanne, l'ETH Zurich, la Fondation Gebert Rüf, le Canton de Vaud, la Promotion économique - Office de l'économie et du travail du canton de Zurich, Entrepreneur of the Year by Ernst&Young et swissnex Chine.
Efficacité énergétique : le rail bat la route d'un facteur 5
En Suisse, le train transporte 24% de toutes les personnes et 39% des marchandises, mais ne consomme que 5% de l'énergie utilisée pour la mobilité.
Rédaction
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25 août 2016
Les transports publics consomment nettement moins d'énergie par personne-kilomètre que la voiture.
En Suisse, les transports consomment environ 38% de l'énergie finale totale. Sur ce total, 87% sont dépensés par la route ; à peine 5% le sont par le rail.
Les performances des deux modes de transport sont d'un ordre de grandeur comparable : la répartition modale route-rail est de 76 contre 24% pour le transport de personnes et de 61 contre 39% pour le transport de marchandises.
C'est ce que montre l'analyse des chiffres relatifs aux transports publics, publiée récemment par le service d'information sur les transports publics Litra.
Globalement, le trafic continue de croître rapidement : en 2014, 124'656 millions de kilomètres ont été parcourus au total en Suisse - rien que pour le transport de personnes. L'année précédente, ce chiffre était encore inférieur de 2000 millions de kilomètres, et même de près de 20'000 millions de kilomètres en l'an 2000. Depuis 1950, les prestations de transport ont donc presque décuplé : à l'époque, seuls 14'798 millions de kilomètres avaient été parcourus - dont 57% par les TP, soit dit en passant.
Comparaison des modes de transport de personnes et de marchandises en termes d'émissions et de consommation d'énergie. (Grafit : Litra)
Le canard des marais, la perdrix grise et le grèbe huppé désormais sous protection
La loi révisée sur la chasse redéfinit la manière de traiter les loups, met d'autres espèces sous protection et adapte les périodes de fermeture de la chasse.
Rédaction
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24 août 2016
Le canard des marais ne pourra plus être chassé à l'avenir.
La motion Engler "Cohabitation entre le loup et les populations de montagne", adoptée par le Parlement en 2015, demande une révision de la loi sur la chasse afin que les populations de loups puissent être régulées à l'avenir dans le cadre de la Convention de Berne.
En application de cette motion, il sera possible à l'avenir de procéder à des interventions de régulation dans les populations non seulement de loups, mais aussi d'autres espèces protégées susceptibles d'engendrer des conflits, lorsque, malgré des mesures de prévention raisonnables, l'apparition de dommages importants ou la mise en danger concrète de personnes sont imminentes.
Clarification du droit et de l'examen de chasse
La loi révisée doit en outre clarifier le rapport entre l'autorisation de chasser et l'examen de chasse. L'autorisation de chasser permet d'exercer la chasse dans un canton ; son octroi reste du ressort des cantons. Dans tous les cantons, une condition préalable est la réussite de l'examen de chasse, pour lequel la Confédération prescrira à l'avenir aux cantons les domaines d'examen suivants : protection des espèces et des habitats, protection des animaux et maniement des armes, y compris la précision du tir. Ces examens de chasse cantonaux, dont le contenu a été uniformisé, devront à l'avenir être reconnus mutuellement par les cantons.
Espèces chassables et périodes de fermeture adaptées
Enfin, les dispositions relatives aux espèces chassables et à leurs périodes de fermeture, modifiées en 2012 par une révision de l'ordonnance sur la chasse, sont transférées dans la loi et complétées : le canard des marais, la perdrix grise et le grèbe huppé doivent désormais être protégés dans la loi.
En outre, le corbeau freux doit être déclaré chassable, les périodes de fermeture du sanglier et du cormoran doivent être réduites et une période de fermeture doit être accordée à toutes les espèces indigènes.
Le traitement des espèces non indigènes doit également faire l'objet d'une nouvelle réglementation. Ainsi, par exemple, le daim, le sika et le mouflon, qui bénéficiaient jusqu'à présent d'une période de protection, pourront désormais être chassés toute l'année, sur la base de la stratégie de lutte contre les espèces exotiques envahissantes adoptée par le Conseil fédéral le 18 mai 2016.
Le 24 août 2016, le Conseil fédéral a ouvert la procédure de consultation sur la loi révisée sur la chasse. Elle durera jusqu'au 30 novembre 2016.