Démystifiés ! Les 5 plus grands mythes sur les freelances

Les mythes sur les freelances ? Quelles rumeurs ne circulent-elles pas partout à leur sujet ? Qu'ils gagnent une fortune, qu'ils ont un temps libre infini ou qu'ils vivent au jour le jour ? Même si le métier de freelance est de plus en plus populaire, il existe encore de nombreuses zones d'ombre autour de ce type d'emploi. Thomas Maas, CEO de freelancermap, dissipe les cinq plus grands mythes - conseils inclus.

Mythes sur les freelances : beaucoup de choses semblent idylliques, mais les freelances doivent mettre la main à la pâte. (Image : Christin Hume/ unsplash)

Les mythes des freelances sous la loupe ...

Mythe #1 - Les freelances ont moins de stress & plus de temps libre

Vérification de la réalité :

En fait, c'est le contraire. En règle générale, les indépendants se chargent de plus de travail qu'ils ne peuvent réellement en fournir. Cela s'explique souvent par le fait que les entrepreneurs et les clients sous-estiment souvent la complexité ou le temps nécessaire. En effet, comparé à une semaine de 40 heures, le freelance moyen travaille plus de 7 heures de plus par semaine. Même si la liberté de gestion du temps et la flexibilité sont des avantages évidents du travail indépendant, il s'agit d'une petite entreprise indépendante dans laquelle, outre l'activité principale et les délais, il faut également assumer les rôles de comptable, de chef de projet et de PDG. Les freelances ont de nombreuses responsabilités, dont l'acquisition de clients/projets et la facturation ne sont qu'une infime partie.

Conseil d'expert : veiller à l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée

Beaucoup de futurs freelances ont peur que leur nouveau travail les accapare complètement et qu'il ne leur reste plus de temps pour leur famille, leurs amis et leurs hobbies. De même, un cas de maladie pourrait réduire l'attractivité pour les futurs clients, car ceux-ci comptent sur une main-d'œuvre certes flexible, mais aussi fiable. Un cas de maladie peut être prévenu par exemple par un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée. Les activités telles que la comptabilité peuvent également être externalisées. Dans ce cas, on peut par exemple se faciliter le travail avec des outils comme le logiciel de comptabilité Billomat. Il reste ainsi plus de temps pour l'activité principale, car : Le temps, c'est de l'argent. Malgré tout, il faut veiller à avoir suffisamment de jours de congé, car le surmenage peut vite s'installer.

 

Mythe #2 - Les freelances ne trouvent pas d'emploi dans le monde "normal" !

Vérification de la réalité :

Une grande partie des personnes qui décident de se mettre à leur compte ont généralement acquis auparavant une longue expérience dans un emploi fixe. Ou bien : ils veulent être leur propre patron ou ne pas se sentir limités par des horaires de travail fixes. Faire avancer leur carrière ou trouver de nouveaux défis jouent également un rôle essentiel dans leur décision. Le freelancing est un modèle commercial légitime. Alors que "freelance" a une connotation plutôt ambivalente, "gérer une petite entreprise" sonne beaucoup plus positivement. En comparaison, il est facile de constater que l'activité d'un freelance équivaut à la gestion d'une petite entreprise, puisqu'il occupe lui-même tous les postes, du stagiaire au PDG. Le freelancing est donc un travail "normal" qui montre à quel point les personnes qui l'exercent sont qualifiées. Un emploi fixe ne devrait donc pas poser de problème.

Conseil d'expert : réseauter et être ouvert à un emploi fixe

Mais la recherche de plus de responsabilités n'est pas la seule raison de devenir indépendant. La décision n'est pas toujours volontaire : des raisons familiales, de santé ou de travail peuvent également être à l'origine de cette décision. Un emploi indépendant peut également s'avérer utile en raison d'un chômage passé. Le principal outil pour décrocher des contrats est le réseautage. Celui qui s'est d'abord retrouvé involontairement dans une activité indépendante devrait donc se concentrer sur les bons côtés de son travail et ne pas abandonner immédiatement si le succès n'est pas au rendez-vous au début. Si, plus tard, l'envie de passer à un emploi fixe se fait sentir, la période passée en tant que freelance peut constituer une bonne référence sur le CV.

 

Mythe #3 - Les freelances n'ont besoin de rien, sauf d'un site web !

Vérification de la réalité :

Les personnes qui exercent une activité indépendante ne sont pas seulement des experts dans leur domaine, mais également des vendeurs et des marketeurs - pour eux-mêmes - en une seule personne. Surtout lorsqu'il s'agit de mettre en avant son expertise et de s'imposer face aux concurrents sur le marché concerné. Si le carnet de commandes est actuellement plutôt vide, on se concentre sur sa propre présence sur Internet ou sur son profil sur un réseau professionnel et on l'optimise au mieux. Cela prend du temps.

Conseil d'expert : l'acquisition de projets prend du temps

Ce que l'on sous-estime souvent, c'est que la recherche constante de nouvelles missions et de nouveaux projets est un travail à plein temps. Les freelances doivent sans cesse se montrer sous leur meilleur jour, se renouveler et bien se vendre afin d'être à tout moment le meilleur expert possible pour le client approprié. 65,92% des freelances interrogés considèrent que l'acquisition de projets est le plus grand défi du travail indépendant. C'est pourquoi il est important d'être toujours à l'affût de nouveaux projets et de tenir ses références à jour.

 

Mythe #4 - Les freelances gagnent plus d'argent !

Vérification de la réalité :

Bien qu'il n'y ait pas de limite légale aux revenus des freelances, la concurrence entre les freelances peut les inciter à réduire leur propre taux horaire afin d'obtenir la mission souhaitée et d'écraser la concurrence. Lorsqu'ils calculent leur taux horaire ou journalier, les freelances doivent également tenir compte de l'ensemble de leurs dépenses, qui comprennent notamment les frais professionnels, les impôts et les assurances. En effet, plus les bénéfices augmentent, plus le taux d'imposition augmente. De même, il existe des règles spéciales pour les freelances en matière d'assurance : les règles spéciales s'étendent à presque tous les domaines d'assurance, comme l'assurance retraite, l'assurance maladie, l'assurance dépendance ou l'assurance accidents. Il ne faut pas non plus négliger les frais privés et le bénéfice souhaité à la fin.

Conseil d'expert : utiliser l'expertise et le secteur comme référence

Les freelances peuvent gagner de l'argent avec un savoir-faire étendu et un profil professionnel. Toutefois, les revenus dépendent toujours fortement du carnet de commandes actuel et varient chaque mois ou entre les projets. Il convient d'éviter les honoraires trop élevés ou trop bas, qui donnent une impression de manque de sérieux. À titre indicatif, le taux horaire moyen des freelances en Allemagne est de 84,40 euros. D'un autre côté, un taux horaire trop élevé peut entraîner une baisse des commandes en raison de la forte concurrence. Ce taux horaire prétendument élevé est cependant toujours justifié par une longue expérience, de bonnes références ou un travail de grande qualité. Dans ce cas, il est possible de se baser sur le salaire habituel dans le secteur concerné.

 

(Source : freelancermap)

 

Mythe #5 - Les freelances sont des travailleurs solitaires !

Vérification de la réalité :

En tant que freelance, on communique beaucoup avec les clients pour se proposer et proposer son expertise. De plus, selon la manière dont le projet est structuré, il est indispensable de toujours s'adapter et de s'harmoniser avec de nouvelles équipes et de nouveaux collègues. Cela s'applique aussi bien à la collaboration numérique qu'au travail sur place dans l'entreprise. La Boussole des freelances 2017 le montre également : 55,76 % des freelances interrogés se considèrent comme des joueurs d'équipe et seulement 38,13 % comme des travailleurs solitaires.

Conseil d'expert : être présent sur place et numériquement

Selon le secteur et le projet, une partie du travail peut effectivement être effectuée à domicile. Néanmoins, l'acquisition régulière de missions nécessite un contact permanent avec les différentes parties. Une communication efficace avec les clients concernés, l'équipe ou, dans le cas où le freelance a été mandaté à l'extérieur, avec le client, est absolument nécessaire. Le réseautage, par exemple avec d'autres freelances ou la collaboration dans un espace de coworking, n'est pas non plus négligeable, car il peut en résulter d'autres missions, connaissances et expériences. Outre le travail dans son propre bureau, il existe également quelques missions pour lesquelles le freelancer doit travailler sur place dans l'entreprise. Dans l'idéal, le freelance crée un rapport adéquat entre le télétravail et la présence dans l'entreprise.

 

En tant que pionnier du placement numérique de commandes, il s'est freelancermap est spécialisée dans les donneurs d'ordre et les freelances hautement qualifiés des secteurs de l'informatique et de l'ingénierie. L'entreprise a été fondée en 2005 en tant que place de marché ouverte et s'est développée depuis pour devenir un point de contact pour la recherche d'experts et de projets de mission, distingué par FOCUS BUSINESS comme "Top portail de carrière 2018". Le rapport annuel Boussole des freelancesL'étude "Freelancermap" est une étude complète de freelancermap qui montre les tendances et les évolutions actuelles sur le marché des freelances.

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