La numérisation ne détruit pas les emplois
L'homme reste un facteur important dans les achats des entreprises. La moitié des responsables des achats de Suisse, d'Allemagne et d'Autriche ne considèrent pas la numérisation croissante comme un destructeur d'emplois. Seuls plus de 5 % pensent que l'homme sera remplacé par les technologies. C'est ce que montre une nouvelle enquête menée auprès des directeurs des achats et des acheteurs de l'espace DACH.
La place de marché B2B en ligne "Wer liefert was", leader en Suisse, en Allemagne et en Autriche, a interrogé en avril et en mai, en collaboration avec le groupe Kloepfel, un prestataire de services pour les achats des PME, 1'413 responsables des achats de l'espace DACH. La moitié des personnes interrogées sont d'avis que la numérisation entraîne une multiplication des rôles, des tâches et des responsabilités dans le domaine des achats au sein des entreprises. Près d'un quart (24%) considère que l'homme restera à l'avenir le facteur central des achats. Toutefois, 10 % pensent que l'évolution des technologies fera en sorte que les processus d'achat seront entièrement automatisés et que les achats sous leur forme actuelle n'existeront plus. Enfin, 87% pensent que les progrès de la numérisation amélioreront les achats.
La numérisation influence tous les domaines de l'entreprise
"La numérisation s'impose de plus en plus dans tous les secteurs de l'entreprise ou est déjà en partie bien ancrée. Elle progresse également dans le domaine des achats, ce qui confère à ce secteur un rôle clé", explique Doreen Schlicht, CMO & Human Resources de "Wer liefert was". "Le facteur humain reste toutefois le moteur de cette évolution. C'est pourquoi les formations continues dans le domaine des achats restent extrêmement importantes pour le succès des achats, tant en ce qui concerne le savoir-faire en matière de numérisation que les compétences de négociation", prévient Heidrun Meder, Head of Group Recruiting & Employer Branding Kloepfel Group.
Les nouvelles technologies modifient le profil professionnel des acheteurs
Plus de la moitié des responsables des achats interrogés (53%) pensent que l'automatisation de la chaîne d'approvisionnement a le plus grand impact sur le changement du profil professionnel de l'acheteur. L'utilisation de l'intelligence artificielle arrive en deuxième position avec 14%. Seuls deux pour cent considèrent la réalité augmentée et la réalité virtuelle comme des technologies notables pour les achats. En revanche, presque personne ne croit que les chatbots joueront un rôle important dans les achats à l'avenir (0,78%). "À l'heure de l'interconnexion numérique, de la pression croissante en matière d'innovation et d'une vitesse de développement extrêmement élevée, les acheteurs doivent s'ouvrir aux nouvelles technologies et s'adapter pour rester dans la course", explique Doreen Schlicht. "Il est donc tout à fait positif de constater que les participants à l'enquête font preuve de plus en plus de compréhension pour les exigences et la complexité croissantes", poursuit Doreen Schlicht.
Source et informations complémentaires : "Qui livre quoi ?"