L'erreur - ton amie et ton aide. Faire des expériences et en tirer des leçons

Les erreurs ont une image négative. A tort, en fait. Si notre monde et notre vie sont aujourd'hui tels que nous les tenons pour acquis, c'est en grande partie parce que nous avons surmonté des erreurs et des fautes.

"Les grandes vertus rendent un homme admirable, les petits défauts le rendent attachant". (Pearl S. Buck) (Image : pathdoc - Fotolia.com)

À l'école, les erreurs ont la fâcheuse tendance à être peintes en rouge, ce qui les rend clairement visibles. Il en va de même pour les assiettes ou les tasses lorsqu'elles sont soumises au contrôle qualité en usine : Les petites égratignures ou les défauts de vitrage sont impitoyablement marqués, les pièces sont classées dans la catégorie des produits défectueux et éliminées. Si quelque chose ne fonctionne pas correctement sur l'ordinateur, le mot "error" clignote impitoyablement. Si l'ordinateur doit à nouveau fonctionner, il faut trouver les causes du message d'erreur, les éliminer et les éviter à l'avenir.

ERREUR = AIDE

Les erreurs sont omniprésentes. Nous devons vivre avec elles. Pour qu'elles remplissent leur rôle et ne prennent pas le dessus, la conséquence est d'en tirer des leçons. Selon le principe de cause à effet, chaque erreur a également un impact. La conséquence : essayer de faire mieux en utilisant les erreurs comme des aides. C'est très facile à faire visuellement. Si, comme dans le jeu de Scrabble, les six lettres E E F H L R sont assemblées pour former des mots, il peut en résulter aussi bien une ERREUR qu'une AIDE, une anagramme. Une petite erreur de lettre transforme le prétendu mal en bien. L'erreur devient une aide.

"La plus grande erreur que l'on puisse faire dans la vie, c'est d'avoir toujours peur de faire une erreur". (Dietrich Bonhoeffer)

Faire des erreurs signifie acquérir de l'expérience

Il n'est pas nécessaire de commettre soi-même toutes les erreurs, il est également possible d'apprendre des erreurs d'autrui en faisant ressortir ce qui est juste de ce qui est faux. Le savoir négatif mémorisé, c'est-à-dire la manière dont quelque chose n'est pas, ne fonctionne pas, quelle stratégie ne mène pas à une solution, quel concept est inadéquat parce qu'il donne les mauvais résultats, agit comme une sorte de système immunitaire. Si nous nous retrouvons dans une situation similaire, cette information de base sur les obstacles nous permet d'orienter nos actions de manière à ne pas répéter la même erreur. Le souvenir déclenche une sorte de système d'alarme et rappelle en même temps une norme à la conscience, ce qui peut provoquer un questionnement critique d'une part, mais aussi une transparence de la norme d'autre part. Cela devient évident chaque fois que quelqu'un commet une erreur sans se rendre compte qu'il s'agit d'une erreur. De même, lorsque nous faisons quelque chose de mal dans un pays étranger, nous ne réalisons souvent que plus tard pourquoi les gens ont réagi de manière si étrange.

"Partout, un pressentiment précoce précède une connaissance tardive..." (Alexander von Humboldt)

Reconnaître ses erreurs

Personne n'est infaillible et l'erreur est humaine. Lorsqu'une erreur s'est produite et a été reconnue comme telle, la tentation est grande d'en rendre quelqu'un d'autre ou les circonstances défavorables responsables, c'est-à-dire de rejeter la faute. Qui ne connaît pas la situation de l'enfance où une fenêtre a été brisée en jouant au ballon. Personne ne veut être responsable, même si la vitre brisée est une preuve évidente. La réaction : partir rapidement pour ne pas être tenu pour responsable. Ou, si l'on se fait prendre, rejeter la faute sur les autres. Ce n'est pas étonnant, car pendant longtemps, il était d'usage de punir les erreurs. Et même dans la (non)-hiérarchie bureautique moderne, on ne cherche que trop volontiers à se couvrir le plus largement possible au cas où une erreur se produirait. Il faut du courage pour avouer une erreur à soi-même et aux autres. D'un autre côté, l'aveu d'une erreur est généralement honoré avec respect.

"Toute erreur comporte trois étapes : Au premier, on lui donne vie, au deuxième, on ne veut pas l'admettre, au troisième, rien ne l'efface". (Franz Grillparzer)

 Transformer le négatif en positif

Les erreurs sont rarement commises par calcul. Rares sont ceux qui agissent sciemment dans le but de nuire à autrui. Derrière chaque comportement se cache d'abord une intention positive (par exemple, tirer le ballon encore plus loin), même si celle-ci n'est pas toujours visible au premier abord. Pour gérer les erreurs, il est utile de partir d'une intention positive. En reconnaissant ce qui s'est mal passé, on commence déjà à passer du négatif au positif. Comme on sait maintenant ce qui n'allait pas, cet aspect, cette conclusion, cette étape peut être évitée ou organisée différemment à l'avenir. Si le déclencheur n'est plus un inconnu, il perd de sa force. Son énergie résiduelle peut être (ré)orientée. Parce qu'elle conduirait dans la mauvaise direction, on peut sans crainte lui attribuer une place sur la voie de garage. Le potentiel réside dans une évolution sans peur. Avec de la créativité et du courage, une nouvelle force est libérée pour emprunter une nouvelle voie, trouver une nouvelle solution.

"Couvrir une erreur par un mensonge, c'est remplacer une tache par un trou". (Aristote)

Autoriser les sentiments

La prochaine fois, tout ira mieux. C'est une bonne résolution, mais elle est vite remise en question si elle ne sert que de diversion ou d'excuse. Pour que cela se passe vraiment mieux la prochaine fois, il faut aussi changer de comportement. Si la volonté est là, c'est déjà un premier pas. Ce n'est pas pour rien que ce que nous faisons est très étroitement lié à notre propre perception. Qui peut prétendre être la meilleure version de lui-même ? Il y a toujours de la marge. Même dans la confrontation avec les erreurs commises, nous sommes confrontés au choix de la manière dont nous voulons réagir aux informations reçues. Enervé, dubitatif ou curieux ?

"Il faut transformer en vertus les défauts dont on ne peut se défaire".  (Cesare Pavese)

Regarder vers l'avant

Il n'est possible d'évaluer correctement une erreur et ses conséquences qu'en regardant en arrière. L'erreur est déjà passée. Mais la suite de la vie se déroule dans le présent et l'avenir. Malgré les mauvaises expériences, il faut aller de l'avant. C'est la seule façon de transformer les échecs. Ce n'est qu'en évoluant que l'on reste dans l'air du temps, que l'on reste compétitif et que l'on réussit - et ce dans tous les domaines de la vie.

Vers l'auteur :

En tant que formateur à la réussite et expert en psychologie de la vente, Marc M. Galal est convaincu que "le grand secret de la réussite ou de l'échec réside dans l'attitude personnelle" ! En s'appuyant sur des formations approfondies, il a développé la stratégie nls®. Au total, 1,6 million de personnes ont lu, entendu et vu Marc M. Galal en direct. De nombreuses entreprises comme Toyota, Bang & Olufsen et Renault misent sur nls® depuis des années. Dans ses séminaires, Marc M. Galal libère les croyances inhibitrices et permet aux participants de prendre un nouveau départ dans la vie de leurs rêves. Plus d'informations sur www.marcgalal.com/nolimits.

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