Les humains et l'intelligence artificielle : la coopération est-elle possible ?

De nombreuses personnes se sentent menacées par l'intelligence artificielle. Dans quelle mesure est-elle réellement menaçante et quelle est la place de l'homme dans ce contexte ?

Ceux qui craignent l'intelligence artificielle : Dans chaque robot se trouvent des programmes faits par l'homme. (Image : Dieter Schütz / pixelio.de)

Dois-je jouer moi-même de mon instrument ou plutôt mettre un CD ? Qui ne s'est pas déjà posé cette question ? En principe, les deux ont leur place. Chaque décision conduit à une expérience différente. L'une conduit à un plaisir pour les oreilles, l'autre à une expérience haptique aux chances de succès indéterminées. Mais il est fort probable que l'on joue de mieux en mieux à chaque fois. Ceux qui aiment le karaoké peuvent même faire cause commune avec la musique de conserve.

Où l'intelligence artificielle nous dépasse

"Allons-nous encore jouer une partie d'échecs, se demandent certains. L'ordinateur nous a pourtant prouvé depuis longtemps qu'il pouvait le faire mieux que chacun d'entre nous". Celui qui, aujourd'hui encore, joue aux échecs avec une autre personne, passe ensemble un moment agréable, chargé d'une légère tension. Rien que les mimiques et les gestes de l'adversaire sont souvent une expérience. Même avec les pokerfaces. O-Ton Edith Karl : "J'ai réussi à arracher au moins une grimace à presque tout le monde, généralement plusieurs". Jouer contre l'ordinateur d'échecs confère en revanche l'indépendance par rapport à l'emploi du temps des autres. De plus, cela permet de s'entraîner patiemment et de s'améliorer de plus en plus. On ne pourra toutefois jamais vaincre cette machine. Le facteur plaisir disparaît également.

Il existe d'autres exemples où l'intelligence artificielle nous dépasse largement. Le Dr Watson d'IBM diagnostique rapidement et avec un taux de réussite maximal. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Mais certaines personnes ne veulent ou ne peuvent pas apprécier l'aide ainsi obtenue et le gain de temps qui en résulte. Cela leur déplaît d'être quasiment vaincues. Qui plus est par une machine. Leur comportement rappelle alors celui des attaquants de machines au début du 19e siècle. Eux aussi avaient peur de perdre leur prestige et leur importance. Bien sûr, il y avait aussi à l'époque de la fierté professionnelle. On trouvait finalement un sens à son travail manuel. Les journées de travail excessivement longues avec un travail physique pénible étaient entre-temps devenues une habitude. On ne connaissait rien d'autre. On les acceptait donc comme inévitables.

Un niveau de vie plus élevé - notamment grâce à la numérisation

Les gens se portent beaucoup mieux depuis lors, malgré le recours aux machines. Le travail physique pénible a diminué, leur niveau de vie est plus élevé et ils peuvent profiter de plus de temps libre qu'à l'époque. Ceux qui trouvent aujourd'hui leur sens dans l'artisanat, la petite agriculture ou d'autres branches professionnelles similaires peuvent se passer de la numérisation sur de longues distances. On n'en a besoin que pour garder une vue d'ensemble, lorsque la mise en réseau avec les autres devient plus importante. En outre, il est possible d'automatiser presque partout et d'économiser ainsi du temps et de l'énergie. Il s'agit donc d'apprendre et de se perfectionner dans ce domaine.

L'intelligence artificielle est capable de saisir et de traiter d'énormes quantités de données et de reconnaître très rapidement les modèles qui s'y trouvent. Cela permet de tirer des conclusions claires, et pas seulement dans le domaine médical. Celui qui veut se mesurer à de telles machines est inévitablement perdant. Toute personne intéressée peut toutefois les utiliser. Profitons et organisons la liberté acquise. Sur la base des données fournies par les machines, nous pouvons explorer beaucoup plus, faire des comparaisons, tirer des conclusions et prendre ensuite les mesures qui s'imposent.

Certains craignent que les intelligences artificielles nous dépassent bientôt en tout et nous causent du tort. Il y a plusieurs opinions à ce sujet.

Qui élabore les programmes pour les robots ?

La première experte européenne en matière de mutations, Edith Karl, s'exprime à ce sujet : La nouvelle désagréable d'abord : oui, on travaille effectivement sur ce qu'on appelle des robots tueurs pour une utilisation guerrière et criminelle. Ces robots pourraient alors poursuivre leurs cibles ou personnes cibles et accomplir leur œuvre funeste avec précision. Mais, s'il vous plaît, qui élabore les programmes pour cela ? Les humains, bien sûr. Et puis, il y a aussi des tueurs à gages humains. Cette vérité ne sonne pas très bien, n'est-ce pas ? Qu'il s'agisse de tueurs à gages ou de robots tueurs, il y a toujours un être humain derrière. Ne l'oublions jamais, s'il vous plaît. Dans chaque robot, il y a des programmes créés par l'homme.

Le message agréable est le suivant : les hommes peuvent collaborer avec les intelligences artificielles de manière utile et salutaire. Un trajet en voiture autonome permet de gagner du temps. Un regard ciblé sur la diversité des données révèle de nouveaux points de vue que l'on aurait probablement négligés autrement.

Pouvons-nous également fixer des limites au flux de données afin de ne pas être submergés ou trop transparents ? Chacun doit commencer par lui-même. Quelles informations les gens mettent-ils volontairement sur les médias sociaux ? Quelles sont les demandes de contact auxquelles nous répondons positivement ? Il convient ici de faire preuve de discernement, conseille la pilote d'entreprise Karl.

Donner du sens à l'intelligence artificielle

Elle résume ainsi : Toute personne, qu'il s'agisse d'un entrepreneur, d'un cadre ou d'un employé, serait bien avisée de s'informer sur les acquis de la numérisation et des intelligences artificielles et de les utiliser à bon escient.

Plus d'informations :

Edith Karl est l'associée gérante de PowerManagement GmbH, une conférencière motivante et une partenaire d'interview inspirante. Ses podcasts sont déjà écoutés dans 106 pays. La thèse d'Edith Karl, première experte en sourdine d'Europe, est la suivante : "On ne peut plus continuer ainsi. L'homme et l'économie doivent à nouveau se rapprocher en donnant plus de sens" ! Au cours de trois décennies et demie de pilotage d'entreprise, elle a développé les "nouvelles règles du jeu pour l'homme et l'économie aujourd'hui".

Ici pour assister à une conférence en direct d'Edith Karl

 

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