Le canton de Lucerne veut développer le marketing touristique
Dans le canton de Lucerne, le tourisme doit être encouragé plus largement. Le Conseil d'Etat propose d'augmenter la taxe d'hébergement de 50 centimes par nuitée à 1,10 franc. Ainsi, au lieu de 1,2 million de francs, 2,5 millions de francs seraient désormais disponibles chaque année pour des mesures de promotion.
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Dans le canton de Lucerne, le tourisme doit être encouragé plus largement. Le Conseil d'Etat propose d'augmenter la taxe d'hébergement de 50 centimes par nuitée à 1,10 franc. Ainsi, au lieu de 1,2 million de francs, 2,5 millions de francs seraient désormais disponibles chaque année pour des mesures de promotion.
Le Conseil d'Etat a mis en consultation vendredi ces modifications et d'autres dans la loi sur le tourisme. Le nouveau modèle cantonal du tourisme et les exigences du Grand Conseil ont été à l'origine de cette démarche.
Aujourd'hui, la taxe d'hébergement est utilisée pour financer le marketing touristique. Lors de l'élaboration du nouveau schéma directeur du tourisme, il s'est avéré qu'une promotion touristique élargie était souhaitable, peut-on lire dans le rapport de consultation du Conseil d'Etat.
Le marketing classique, qui permet de s'adresser directement aux hôtes, doit être remplacé par une promotion globale. Les exemples cités sont par exemple le développement d'une offre respectueuse du climat ou la prise en compte des besoins des autochtones, mais aussi la mise en réseau et la transformation numérique.
Une numérisation coûteuse
Il est souligné que la numérisation, par exemple, est coûteuse et complexe. En même temps, le secteur du tourisme est composé de nombreuses petites entreprises. Il est cependant important que toutes les entreprises, et pas seulement les grandes, puissent faire avancer la numérisation.
En principe, les organisations touristiques doivent rester compétentes pour la promotion du tourisme. Mais désormais, le canton doit également pouvoir utiliser directement les fonds collectés par la taxe d'hébergement.
Le Conseil d'Etat veut en outre rendre la perception de la taxe d'hébergement plus efficace. Celle-ci étant basée sur le système d'enregistrement des hôtes, il est prévu de le numériser. Dans le canton de Lucerne, les hôtels et autres établissements d'hébergement sont tenus de procéder à un contrôle véridique de leurs hôtes suisses et étrangers.
Couchsurfing soumis à la taxe
La taxe d'hébergement doit être perçue par toute personne qui accueille des hôtes en échange d'argent ou d'une prestation équivalente. La loi doit être précisée de manière à ce qu'il soit clair que les nouvelles formes d'hébergement lancées par exemple par Airbnb - comme le couchsurfing, la location de son propre appartement pendant les vacances à des touristes ou l'échange d'appartements - tombent également sous le coup de la taxe.
Il est en outre prévu d'accorder aux communes une plus grande marge de manœuvre dans la perception de la taxe de séjour. Il s'agit avant tout de la taxe de séjour forfaitaire. La taxe de séjour permet de financer des installations touristiques. (SDA)