Le secteur principal de la construction enregistre de bons chiffres d'affaires au premier trimestre
Au premier trimestre 2017, les chiffres d'affaires du secteur principal de la construction en Suisse ont augmenté de 7% par rapport au même trimestre de l'année précédente. Cette hausse est principalement due au bâtiment. C'est ce qui ressort de la dernière statistique trimestrielle de la Société Suisse des Entrepreneurs (SSE).
Après une bonne année 2016 dans la construction, de nombreux éléments laissent présager une consolidation à un niveau élevé pour l'année en cours. Les chiffres d'affaires du secteur principal de la construction au premier trimestre augmentent certes de 7,2% à près de 4 milliards de francs, le bâtiment (+10,2%) s'en sortant mieux que le génie civil (+4,1%). Toutefois, les effets météorologiques jouent toujours un rôle important au premier trimestre, raison pour laquelle cette hausse ne doit pas être surestimée. Dans le Mitteland, le mois de janvier a été très froid, mais on ne construit de toute façon que peu en janvier. En février et mars, mois plus décisifs, les conditions météorologiques ont été favorables aux entreprises de construction, ce qui devrait avoir plus que compensé le froid de janvier.
Consolidation à haut niveau attendue
Les entrées de commandes ont diminué de 8,1% par rapport à l'année précédente. Les carnets de commandes sont également en baisse. Cela indique que la hausse du chiffre d'affaires au premier trimestre était de nature passagère et qu'il faut s'attendre à une consolidation à un niveau élevé au cours de l'année. Dans l'ensemble, la Société Suisse des Entrepreneurs s'attend à ce que le volume de construction de l'année en cours soit similaire à celui de 2016.
Des risques plus élevés à long terme sur le marché du logement
Les facteurs fondamentaux pour le secteur de la construction, notamment le faible niveau des taux d'intérêt et la croissance démographique toujours appréciable malgré le recul de l'immigration nette, restent intacts. Le fait que l'on construise depuis quelques années plus de logements que le marché ne peut en absorber est toutefois préoccupant. Le taux de vacance augmente en conséquence. Il n'est certes pas encore à un niveau critique, mais les risques sur le marché du logement augmentent à moyen et long terme.
Plus d'informations : Société suisse des entrepreneurs