La mobilité à nouveau très appréciée par les "Lions
Le quatrième épisode de la quatrième saison de "Die Höhle der Löwen Schweiz" a vu l'un des plus gros investissements jamais réalisés par un seul "lion". Mais il y a aussi eu à nouveau quelques idées commerciales prometteuses qui ont rencontré la bienveillance des investisseurs.
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Six jeunes entreprises se sont disputées les faveurs des investisseurs dans l'émission du 25 octobre 2022 "Höhle der Löwen Schweiz". Voici à nouveau un bref résumé de l'épisode actuel de l'émission pour créateurs d'entreprise, qui a une fois de plus apporté un gros investissement autour du thème de la "mobilité".
Beaucoup de discours marketing au début
Quirin Hasler, Jonas Holzer, Felix Greiner et Nicola Dutoit de Zurich ont ouvert le bal. Ils ont présenté avec assurance leur plateforme "refluenced" pour les marques et les influenceurs. L'idée est la suivante : Sur la plateforme en ligne, une start-up décrit son produit. Les influenceurs intéressés posent leur candidature auprès de la start-up, qui choisit ensuite des personnes adéquates pour réaliser des histoires et des articles pour elle. La jeune entreprise "Knecker" a servi de "cas d'école". également déjà présenté dans la grotte des lions a eu le droit de faire. Au total, 30 marques et 300 "brand lovers" seraient déjà représentés sur la plateforme. Pour que ce nombre augmente rapidement, les quatre jeunes entrepreneurs ont indiqué qu'ils avaient besoin d'un capital de 200 000 francs et qu'ils étaient prêts à céder 5 pour cent des parts de l'entreprise. Le concept a suscité l'intérêt des lions et des louves qui aiment le travail en ligne. Lukas Speiser a tout de suite vu l'utilité de cette plate-forme, mais n'était pas encore prêt à investir. Pour Patrick Mollet, la valorisation élevée de l'entreprise pour un chiffre d'affaires d'à peine 5000 francs la première année d'exploitation était une épine dans le pied. "Faites d'abord un vrai chiffre d'affaires", tel était son message clair. Néanmoins, Roland Brack et Anja Graf ont chacun fait une offre : il a proposé 200 000 francs contre 10 pour cent, Anja Graf 200 000 francs contre 7 pour cent des parts de l'entreprise. C'est elle qui a conclu l'affaire.
Le nerf de la guerre pour de nombreux parents
"OiOiOi Baby" est un service de location de vêtements pour bébés et enfants, avec lequel Anna Mucha et Belén Bolliger de Schlieren ont voulu convaincre les cinq lions d'investir. 250'000 francs contre 5 pour cent de parts de l'entreprise, tel était leur besoin en capital. Et voici comment fonctionne le modèle commercial de "OiOiOi Baby" : les parents souscrivent un abonnement annuel ou mensuel et reçoivent un paquet de vêtements de bébé. Dès que le bébé grandit, ils échangent l'ancien paquet de vêtements contre un nouveau. L'usure est assurée, les marques sont durables. L'entretien et la logistique sont pris en charge par "OiOiOi Baby". Pour certains spectateurs et spectatrices comme pour les lionnes et les lions, il devient vite évident qu'il y a un véritable besoin des clients derrière tout cela. Les perspectives de chiffre d'affaires en cas d'internationalisation et d'élargissement de la gamme semblent également impressionnantes : les deux jeunes entrepreneuses et mères ont calculé 350 millions de francs. Trois lionnes et trois lions ont alors fait une offre. Mais différemment, c'est-à-dire mieux que ce que les fondatrices avaient imaginé : En effet, elles se sont retrouvées dans un premier tour de table pour un financement d'amorçage. Elles voulaient atteindre 900'000 francs. Les 250 000 francs auraient alors constitué une première tranche. Cependant, : Roland Brack, Anja Graf et Jürg Schwarzenbach ont proposé de prendre en charge ce financement d'amorçage : 900'000 francs, mais ils voulaient en échange 30 pour cent des parts de l'entreprise. Finalement, les jeunes entrepreneurs et les investisseurs se sont mis d'accord sur 900'000 francs contre 27% de parts de l'entreprise.
Une belle idée qui attend des acheteuses
Caroline Laffer de Muttenz, la fondatrice de "faible", crée des clips accessoires pour chaussures dans différents designs. Une jolie idée que la lionne Bettina Hein a testée en détail. Roland Brack ne s'est pas non plus privé d'attacher un clip en forme de tête de mort à ses chaussures. Il s'est toutefois heurté aux difficultés de l'objet. Peut-être s'agit-il finalement d'un produit que le monde n'attendait pas ? Et lorsque les louves entendent le nombre de pièces vendues jusqu'à présent par la fondatrice, elles restent sans voix : à peine 17 pièces en deux ans. Il était donc clair que Caroline Laffer resterait sans accord. Néanmoins, elle a reçu des éloges pour son idée et un soutien dans le domaine du commerce électronique. Car ce qui est urgent pour le succès du produit, ce sont les ventes - et beaucoup plus de chiffre d'affaires.
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Un lion touche du bois
Chez "bulls coffee", café en capsules de bois, un visage connu a fait son apparition aux côtés du fondateur Ole Bull : Marco Fritsche, présentateur de l'émission "Bauer, ledig, sucht...". En tant que buveur de café convaincu, il n'a pas hésité à mettre toute sa puissance de marketing et d'influenceur dans la balance pour la start-up. 300'000 francs contre 10 pour cent de participation à l'entreprise, tel était le besoin en capital des deux hommes. "bulls coffee" est 100 pour cent biologique et 100 pour cent biodégradable, car il est vendu dans des capsules en bois. Les investisseurs peuvent goûter - mais trois d'entre eux ne boivent jamais de café. Le fondateur ne s'y attendait sans doute pas, pas plus que Marco Fritsche. Et pour Jürg Schwarzenbach, un buveur de café, le produit avait certes un bon goût, mais pas supérieur à la moyenne. En fin de compte, ce n'est pas l'idée commerciale en elle-même qui a empêché la conclusion d'un accord. Mais "bulls coffee" peut au moins se targuer d'avoir réussi à être référencé par Edeka, une chaîne de commerce de détail allemande. Il est certainement possible de construire sur cette base - même sans investissement des lions suisses.
Le bois était également à l'honneur chez "Swiss Wood Maps" de Simona Liechti et Lukas Liechti de Berne. Cette start-up fabrique des cartes tridimensionnelles du paysage suisse en bois. Conçues comme des idées de cadeaux ou des objets d'amateur, elles sont fabriquées à la main et ont un prix : entre 219 et 619 francs selon la taille. Mais l'augmentation du chiffre d'affaires calculée par les deux fondateurs a également de quoi séduire : en 2021, un chiffre d'affaires de 400'000 francs a été réalisé, en 2022, il devrait atteindre 600'000. Les affaires semblent donc marcher. Faut-il encore un investisseur qui accepte de verser 100 000 francs contre une participation de 12 pour cent ? Quatre lions et lionnes se retirent. Jürg Schwarzenbach, lui-même bernois comme chacun sait, a fait une offre : 100 000 francs, mais contre une participation de 15 pour cent. Simona et Lukas Liechti ont accepté avec joie. Une première pierre est ainsi posée pour une mise à l'échelle de l'entreprise.
Un autre investissement pour la mobilité
Il est bien connu que la moto est un hobby très apprécié. Mais il a aussi ses inconvénients, surtout lorsque les motos prennent la poussière dans le garage sans être utilisées. "Ribe Moto GmbH", une plate-forme pour les loueurs de motos, veut changer cela. Kris Fiocchi, Kevin Bieler et Tsering Selang de Pfaffhausen (ZH) ont donc développé une sorte d'"Airbnb" pour motos : La start-up veut mettre en contact les amateurs de moto et les passionnés de moto. Ceux qui souhaitent louer leur moto ou en louer une peuvent donc le faire en ligne sur "Ribe Moto". L'offre de service comprend également une assurance casco complète. Les trois hommes ont besoin de 300'000 francs pour poursuivre leur croissance et sont prêts à céder 10 pour cent de l'entreprise. Les chiffres et les connaissances du marché des trois passionnés de moto ont fait dresser l'oreille des lions présents. Seul le fait que "Ribe Moto" ait d'abord démarré avec un modèle d'abonnement et veuille maintenant passer à la location ou "faire une chose et ne pas en laisser une autre" a semé un peu de confusion. Pour Lukas Speiser, cela n'était pas assez ciblé ; il s'est donc retiré de la course aux enchères. Roland Brack, lui-même motocycliste, a proposé 550 000 francs contre 18 pour cent, dans le but d'internationaliser immédiatement le commerce de la mobilité sur deux roues. Jürg Schwarzenbach, qui a également de l'expérience dans le domaine de la mobilité avec "Carvolution", a fait une offre de 300'000 francs contre 12%. Les fondateurs se sont donc retrouvés face à la question suivante : accélérer à fond ou plutôt se balader tranquillement ? Ils ont opté pour la première solution. Roland Brack a ainsi réalisé l'un de ses plus gros investissements individuels des saisons précédentes. Et il comptera sans doute volontiers sur son expérience avec "MyCamper". Conclusion : les thèmes liés à la mobilité semblent toujours être bien accueillis par les lions, comme l'a montré le Millionaire de la première émission de cette saison a montré.
Plus d'informations sur les prochains envois : https://www.oneplus.ch/detail/1000604