Un changement positif grâce à un management respectueux des collaborateurs
PUBLIREPORTAGE La spécialiste Silvia Colmenero d'Helsana explique comment la GSE influence le succès de l'entreprise et pourquoi les dirigeants ont un rôle de modèle.
Madame Colmenero, pourquoi vaut-il la peine d'investir dans une gestion de la santé en entreprise (GSE) ?
Des collaborateurs en bonne santé sont plus motivés, plus performants, plus créatifs et plus loyaux - ce qui rend une entreprise plus performante et augmente son attractivité en tant qu'employeur. Si les collaborateurs sont malades ou absents, cela entraîne des coûts. Les pertes de productivité dues au stress coûtent chaque année plusieurs milliards de francs aux entreprises suisses.
Comment la GSE influence-t-elle le succès ?
Une gestion systématique de la santé n'a pas seulement un impact sur la santé de l'individu, mais aussi sur le climat de travail. On se sent valorisé, on est plus satisfait et on s'identifie à l'entreprise. Cela augmente la motivation. Et cela réduit le taux de fluctuation, ce qui est décisif dans les secteurs qui manquent de personnel qualifié. Mais la GSE réduit aussi l'absentéisme.
Quel est le potentiel d'économie ?
Des études montrent que la GSE peut réduire d'environ 20 % les coûts liés aux absences. Le potentiel d'économie concret dépend du nombre de collaborateurs, de la masse salariale et du taux d'absence. Ce que les employeurs oublient généralement : Outre ces coûts salariaux facilement calculables, il existe également des coûts indirects. Ceux-ci sont même deux à quatre fois plus élevés.
Quels coûts indirects ?
Si quelqu'un est absent, les collaborateurs présents font des heures supplémentaires pour compenser le travail et sont davantage sollicités. Cela entraîne souvent des absences supplémentaires. Les travailleurs temporaires doivent être recrutés et formés. Pertes de production, retards de livraison, pertes de savoir-faire, coûts d'assurance plus élevés. Ces facteurs sont souvent méconnus.
Et que doit investir une entreprise pour la GSE ?
En premier lieu, il faut une responsabilité claire et des ressources pour cela. Et de la persévérance. Car toutes les mesures ne donnent pas de résultats immédiats. La GSE est un processus culturel. Il faut persévérer et faire de la santé une valeur de l'entreprise. C'est un objectif à moyen et long terme.
Où commence la GSE ?
A tous les niveaux dans l'entreprise : pas seulement au niveau des conditions de travail et des processus, mais aussi au niveau de la sensibilisation et de la responsabilisation continues des cadres. Comment peuvent-ils diriger des collaborateurs en bonne santé, sous pression ou malades ? Comment reconnaissent-ils les signaux précoces et peuvent-ils agir avant que quelqu'un ne soit absent ? Dans le travail de direction, l'accent ne doit pas être mis uniquement sur les collaborateurs absents. Et enfin : comment chacun peut-il prendre soin de lui-même ?
A quoi les dirigeants doivent-ils être attentifs ?
Comme les mesures de GSE impliquent des changements, il est important que tout le monde soit impliqué. Les meilleurs outils et initiatives n'apportent pas grand-chose si le thème de la santé n'est pas accepté et vécu par tous au quotidien. Les cadres ont ici un rôle de modèle à jouer. Que se passe-t-il si mon supérieur m'envoie un e-mail la nuit ? Ce sont des finesses de comportement qui ont beaucoup d'effet. Et en plus, c'est gratuit.
Qu'est-ce que la plupart des entreprises font de travers ?
En règle générale, on met l'accent sur les collaborateurs malades. Mais comment vont les autres ? L'estime est par exemple un levier important et simple pour obtenir des changements positifs.
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